Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Apafi

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APAFI (Michel), prince de Transilvanie, fut promu à cette principauté l’an 1661, sans qu’il y songeât. Ali Bassa, qui avait contraint Kimin-Janos d’abandonner la Transilvanie, craignait de ne pouvoir pas l’empêcher d’y revenir, et d’y rendre son parti supérieur par le moyen des troupes impériales. Il résolut donc de lui opposer un prince élu par les états du pays, sous la protection de la Porte. Pour cet effet, il demanda aux députés des villes de Transilvanie, s’il n’y avait pas dans les lieux qui s’étaient soumis à ses armes quelque grand seigneur transilvain qui fût digne de la principauté [a]. Ils lui indiquèrent Michel Apafi, qui se tenait dans son château d’Ebestfalve, et qui se sentait encore des longues incommodités qu’il avait souffertes parmi les Tartares, dont enfin il se voyait délivré, moyennant une très-grosse rançon. Ali l’envoya chercher, sans lui faire dire son dessein. Apafi crut qu’on l’allait faire mourir (A), et n’osa néanmoins refuser de suivre l’escorte qu’on lui avait envoyée. Sa femme, prête d’accoucher, se trouva dans de mortelles alarmes, le comptant déjà pour perdu. Il apprit, avant que d’être sorti de ses terres, qu’elle était heureusement accouchée d’un garçon : il ne savait s’il devait se réjouir ou s’affliger de cette nouvelle ; mais les Turcs qui le menaient, et qui sans doute connaissaient bien mieux que lui les intentions d’Ali Bassa, lui dirent que cela lui présageait une heureuse principauté. Ali le reçut honorablement, et, peu de jours après, il le fit élire prince de Transilvanie. Il fit en sorte qu’il parut que l’élection s’était faite légitimement : il fit venir dans son armée le plus qu’il put de gentilshommes de Transilvanie, et leur témoigna qu’il souhaitait que, conjointement avec les députés des villes, ils choisissent quelqu’un d’eux pour être leur prince, et leur promit de conférer au nom du sultan les marques de la principauté à celui qu’ils éliraient [b]. Voilà comment Michel Apafi devint prince de Transilvanie, sans avoir brigué, et sans s’y être attendu (B). Il était de grande naissance (C), à la vérité ; mais d’un naturel tranquille, et que la longue prison de Crimée avait fort humilié. Kimin-Janos, qui attendait des merveilles de sa jonction avec les impériaux commandés par le comte Montecuculi, se vit bien trompé ; car dès qu’on eut su l’état des forces ottomanes, Montecuculi trouva beaucoup plus à propos de s’en retourner en Hongrie, que de hasarder un combat. Cette retraite donna lieu aux Turcs de faire mille ravages ; et ils gagnèrent en Transilvanie un combat, où Kimin Janos fut tué au mois de janvier 1662 (D). Son fils voulut entreprendre de se maintenir ; mais ses efforts furent sans succès. Apafi fut obligé de joindre ses forces à celles des Turcs, pour le recouvrement des places que l’empereur avait occupées dans la Transilvanie. La garnison impériale de Clausembourg se défendit très-long-temps ; de sorte que les Turcs et Michel Apafi levèrent ce siége avec honte [c]. On négocia vainement sur l’évacuation de ces places, il en fallut venir à la guerre ouverte [d]. Elle fut heureuse aux Turcs, l’an 1663 ; mais l’année suivante ils perdirent la fameuse bataille de Saint-Gothard, après quoi le grand visir consentit à une trêve de vingt ans. Apafi traita, en 1664, avec les garnisons impériales de Clausembourg et de Zatmar, qui lui livrèrent ces deux villes [e]. Il vécut sous la protection de la Porte, dans une grande indépendance de la cour de Vienne, pendant la trêve des deux empires. Il favorisa d’abord les mécontens de Hongrie, sans rompre avec l’empereur ; mais enfin, il entreprit une guerre ouverte pour eux, et en exposa les raisons dans un manifeste latin, qu’il adressa à tous les princes chrétiens (E). Les Turcs rompirent avec l’empereur l’an 1683, et entrèrent dans la Hongrie avec une armée si formidable, qu’elle pénétra jusqu’à Vienne avec la dernière facilité. Ces heureux commencemens furent suivis d’un revers épouvantable. Le grand visir leva le siége de Vienne ; et depuis ce temps-là, ce ne furent plus que pertes sur pertes, que malheurs sur malheurs dans le parti ottoman. La Transilvanie tomba sous la discrétion des troupes impériales, et y est encore ; et bien loin qu’Apafi ait travaillé à la liberté de la Hongrie, qu’au contraire, il a été cause que ce royaume a perdu l’ombre de liberté qui lui restait (F) ; car il n’est plus électif présentement : il a été regardé comme un pays de conquête ; et sur ce pied-là, il est érigé en royaume héréditaire. Apafi mourut à Weissembourg, vers la fin d’avril [* 1] 1690 (G). Les Turcs tâchèrent de mettre le comte Tékéli à sa place ; mais il n’eut pas le bonheur de profiter de l’irruption qu’il avait faite dans le pays [f]. La présence du prince Louis de Bade le fondit, pour ainsi dire, comme le soleil fond la neige ; et depuis ce temps-là, jusqu’au temps où j’écris ceci [g], il n’a guère troublé le nouveau prince titulaire de Transilvanie. C’est le fils de Michel Apafi [* 2].

  1. * Joly dit que ce fut le 15 avril,
  2. * Joly ajoute que ce fils s’appela Michel II. Né en 1676, il avait succédé à son père en 1690, fut dépouillé en 1699 de sa principauté par le Traité de Carlovitz, qui la céda à l’empereur ; il obtint de la cour de Vienne la modique pension de mille florins, et mourut le 1er. février 1713.
  1. Joannes Betlenius, Rerum Transilvaniæ lib. III, pag. 246.
  2. Ex eodem Betlenio, pag. 248 et 249.
  3. Le gouverneur s’appelait David Rettani. C’était un Vénitien, bon ingénieur. Vianoli, Hist. Veneta, tom. II, pag. 669.
  4. Ex Bellenio in Historiâ Rerum Transilvaniæ.
  5. Bunonis Not. in Phil. Cluverii Introduct. geog., pag. 281.
  6. Pendant la campagne de 1690.
  7. Au mois de février 1609.

(A) Apafi, mandé par Ali Bassa, crut qu’on l’allait faire mourir. ] J’ajoute plus de foi à cela qu’à ceux qui disent que c’était un homme ambitieux. J’ai cité un auteur qui était bien informé : il vivait en ce temps-là, et il avait des charges en Transilvanie, qui lui donnaient toutes sortes de moyens de savoir le fond des choses [1]. Or, il raconte d’une manière qui paraît fort ingénue qu’Apafi devint prince de Transilvanie sans y avoir rien contribué ; et il affirme que ce n’était point un homme ambitieux. Cependant, c’est une faute fort excusable d’avoir dit qu’Apafi..… avait assurément des qualités qui le rendaient digne d’une principauté ; qu’avec cela, il avait une ambition proportionnée à son grand cœur [2] ; car, pour l’ordinaire, ceux qui montent à ces principautés électives, au milieu des troubles excités par les concurrens, ont l’âme très-ambitieuse. Un auteur français, qui a publié une histoire des troubles de Hongrie, ne représente point Michel Apafi comme un prince qui cherchât à s’agrandir ; car, lorsqu’il parle de la résolution qui fut prise par les protestans hongrois de se liguer avec ceux de Transilvanie, pour maintenir, l’épée à la main, la liberté de conscience, il ajoute ces paroles : La princesse, femme d’un esprit turbulent, et extrêmement attachée aux erreurs de Calvin, sollicitait puissamment cette union, tandis que son mari, plus paisible, ne s’occupait qu’à la chasse et à la conversation des savans [3].

(E) Il devint prince de Transilvanie, sans avoir brigué et sans s’y être attendu. ] C’est de quoi j’ai déjà parlé dans la remarque précédente. Il ne me reste qu’à marquer quelques auteurs qui ne paraissent pas avoir été bien informés de la manière dont il fut élu. Au commencement de l’année 1665, dit l’un d’eux [4], Kimin Janos fut défait et perdit la vie... Les Turcs, ne trouvant plus rien qui leur résistât, se rendirent maîtres de toute la Transilvanie, à la réserve des places dont les impériaux avaient pris possession. Michel Abaffi, qui avait été élu à la place de Kimin Janos, demanda la paix aux Turcs ; et, pour cet effet, Hali-Bassa entra en négociation avec le baron de Grez. Ce discours signifie nettement : 1o. qu’Apafi fut en guerre avec les Turcs dès qu’il se vit sur le trône de Transilvanie ; 2o. qu’il ne fut élu qu’après la mort de Kimin Janos, et, par conséquent, qu’il ne fut élu qu’en 1663. Tout cela est faux. Il fut élu pendant la vie de Kimin Janos, l’an 1661, et par la recommandation d’Ali Bassa. D’ailleurs Kimin Janos fut tué au mois de janvier 1662. L’auteur de la Vie du comte de Tékéli [5] rapporte, sur un on dit, que Michel Apafi fut élevé par les Turcs à la principauté de Transilvanie, parce qu’il leur promettait un tribut plus considérable. Renvoyons cette promesse au même lieu que ces autres compétiteurs qu’il eut, et qui s’adressèrent au grand-seigneur, à ce que dit le mal informé M. Moréri.

(C) Il était de grande naissance. ] Écoutons l’auteur que j’ai déjà cité plus d’une fois. Hic (Michel Apafi) erat, dit-il [6], ex antiquissimâ magnatum familiâ ortus, pius, sed tam naturâ, quàm propter diuturnas carceris crimensis molestias, plùs justo demissus ac lenis, ut adepto etiam principatu nimiæ à plerisque lenitatis insimularetur. Ces paroles : Ex antiquissimâ magnatum familiâ, réfutent pleinement M. Moréri, qui a dit que Michel Abaffi était fils d’un magistrat de la ville d’Harmenstad, capitale de la Transilvanie [* 1]. C’est sans doute sur la foi de ce Dictionnaire que l’auteur du Mercure Historique assure le même fait [7].

(D) Kimin Janos fut tué au mois de janvier 1662. ] J’ai déjà réfuté celui qui a dit que ce fut au commencement de l’année 1663. Voici une autre réfutation à faire. M. Ricaut débite que Kimin Janos, ayant été battu près de Clausembourg, résolut, quelque temps après, de tenter une seconde fois la fortune ; qu’il donna bataille aux Turcs, à quelque distance de Presbourg ; que le succès fut assez long-temps incertain ; mais qu’il fallut céder au nombre, et que Kimin Janos ayant pris la fuite, fut renversé de cheval par ses propres gens, qui le foulèrent aux pieds. Cet historien remarque que les Turcs tuèrent ou firent prisonniers cinquante mille chrétiens, à la bataille de Clausembourg, et qu’un peu auparavant ils évitèrent le combat, parce que les troupes de l’empereur et celles de Kimin Janos étaient supérieures aux leurs [8]. Je ne trouve rien de cela dans mon auteur transilvain. Il m’apprend, au contraire, que Montécuculi et Kimin Janos, s’étant avancés jusqu’au delà de Clausembourg, furent informés que l’armée d’Ali Bassa était quatre fois plus forte que la leur ; si bien que Montécuculi déclara à Kimin Janos que, vu le mauvais état où était l’infanterie, à cause de la disette de vivres qu’elle avait soufferte, il ne voulait point risquer les troupes de Sa Majesté Impériale [9]. Kimin Janos, au désespoir, et retenant à peine ses larmes sur cette déclaration [10], fut contraint de retourner en Hongrie avec Montécuculi. Il ne donna point d’autre combat que celui où il fut tué : il le donna, non pas en Hongrie, proche de Presbourg ; mais dans la Transilvanie, proche d’un village nommé Hetur, le 23 de janvier 1662 [11]. L’historien remarque que la faim et les maladies firent périr environ cinq mille soldats de l’armée de Montécuculi [12]. Cette circonstance, jointe à ce qui a été dit ci-dessus, ne rend pas trop digne de foi ce que dit M. Ricaut, que les forces de l’empereur et celles du prince Kemini, jointes ensemble, formaient une armée si belle et si nombreuse que l’on eût dit qu’elle allait non-seulement défendre les frontières de la chrétienté, mais disputer aux Ottomans l’empire de tout le monde [13]. Comment cela, puisque l’armée ottomane était quatre fois plus forte ? Mais quel moyen de comprendre cette victoire des Turcs près de Clausembourg, qui coûta cinquante mille hommes aux chrétiens : quel moyen, dis-je, de la comprendre, lorsqu’on n’en voit pas un mot dans l’historien de Transilvanie ? Les Turcs ont-ils à Constantinople des gazetiers qui, à l’envi des chrétiens, composent des victoires imaginaires ?

(E) Il exposa ses raisons dans un manifeste latin, qu’il adressa à tous les princes chrétiens. ] J’en ai un exemplaire imprimé l’an 1682, sur la copie de Transilvanie. Mais comme il n’y a nulle date au manifeste de Michel Apafi, et que mon édition ne marque pas en quel temps fut faite celle de Transilvanie, je n’oserais assurer que ce prince déclara la guerre en 1682 ; car je vois dans la vie du comte Tékéli [14], qu’en 1681, Abaffi le vint joindre avec une armée de Transilvains, et qu’il entreprit avec lui le siége de Zathmar. L’auteur de l’Histoire des troubles de Hongrie parle de ce siége sous la même année [15], et nous apprend que Michel Apafi se rendit maître de la ville [16], mais que, n’ayant pu réduire la citadelle, il se retira, et qu’il perdit tout son bagage dans la retraite [17] ; qu’on n’a pu bien pénétrer la véritable cause de cette disgrâce [18] ; que les uns l’attribuaient à une mésintelligence survenue entre le comte Tékéli, et Téléki qui commandait les troupes de Transilvanie à ce siége ; qu’on accusait ce dernier de s’être servi de mauvaise poudre, qui ne faisait nul effet ; que, selon d’autres, le prince Apafi n’avait pas voulu lui-même s’en rendre maître, sur l’avis qu’il avait eu que le grand-seigneur prétendait qu’il lui remît cette place entre les mains ; qu’il est certain, quoi qu’il en soit, que le bassa, qui commandait les Turcs à ce siége, envoya à Constantinople de grands mémoires contre ce prince, ce qui l’obligea de retourner en son pays, de peur qu’il n’y arrivât quelque changement pendant son absence. Voilà comment cet historien rapporte les discours des raisonneurs. Le Mercure historique et politique les a copiés fidèlement [19].

(F) Il a été cause que le royaume de Hongrie a perdu l’ombre de liberté qui lui restait. ] On aurait tort sur cela de l’accuser d’imprudence ; car jamais on n’a eu plus de raisons de se promettre un bon succès. Les seules forces des mécontens avaient jusque-là tenu en échec les troupes impériales. Que ne pouvait-on donc pas attendre raisonnablement des préparatifs extraordinaires du grand-seigneur, qui avait promis monts et merveilles à Tékéli ? Par une de ces fatales conjonctures, que la providence de Dieu se plaît à produire de temps en temps pour confondre les espérances humaines les mieux fondées, il est arrivé qu’Apafi, non-seulement n’a rien fait en faveur de la Hongrie ; mais aussi, qu’il a jeté son propre pays dans la servitude. Sic erat in fatis. Il est arrivé qu’au lieu d’affaiblir la maison d’Autriche, on l’a tirée de sa décadence ; on l’a remise en état de rentrer dans la supériorité ; on lui a redonné toute la couronne de Hongrie ; on a fait des états du Turc une source inépuisable de bonnes nouvelles pour la ligue qui s’est formée contre la France durant le cours de la guerre. Faut-il dire pour cela qu’Apafi a été un étourdi et un téméraire [20] ? Nullement, à moins qu’on ne veuille qualifier de la sorte tous ceux qui ne savent pas prévoir les événemens les plus contraires aux apparences. Les plus excellens politiques n’auraient-ils pas garanti que la France pousserait à la roue de son côté, pendant que les Turcs agiraient de l’autre ? Qui aurait jamais pu se persuader qu’elle se tiendrait six ans de suite dans l’inaction, autant qu’elle a fait, au milieu des occasions les plus favorables de s’agrandir que jamais nation ait eues ? Apafi, Tékéli, et leurs adhérens, sont fort excusables de n’avoir pu deviner qu’on aimerait mieux faire la guerre à l’édit de Nantes qu’à la maison d’Autriche.

Ce que j’ai dit des bonnes nouvelles qui nous viennent de Turquie [21] n’est ignoré de personne. Nos gazetiers et nos autres nouvellistes ne nous disent presque jamais de ce pays-là rien qui ne soit propre à réjouir. Le murmure des peuples, leur misère, leurs vœux pour la paix, la discorde dans le divan, un premier visir étranglé, des factions formidables, des pestes et des incendies à Constantinople, des soulèvemens en Égypte, en Arabie, en Syrie, et cent autres choses de cette nature qui viennent par les courriers d’Allemagne, tantôt celles-ci, tantôt celles-là, ne sont-ce pas de bonnes nouvelles ? Combien de victoires effectives, combien de villes prises, combien de partis défaits, combien de courses heureusement exécutées dans le pays ennemi, n’a-t-on pas eu raison de publier pendant les étés, et quelles espérances de paix n’a-t-on pas données pendant les hivers ? Il n’est pas jusqu’à la levée du siége de Belgrade en 1693, qu’on m’ait débitée comme un bon événement, puisqu’à tout prendre, les troupes impériales avaient exécuté leurs principales intentions, qui étaient d’empêcher les Ottomans de faire irruption en Transilvanie. Quelqu’un disait peu après la réduction de l’Irlande, qu’on eût bien fait d’y entretenir long-temps la guerre, afin d’avoir un fonds assuré de nouvelles avantageuses, et dans l’Orient et dans l’Occident.

(G) Apafi mourut à Weissembourg, vers la fin d’avril 1690. ] Les nouvellistes ont été appointés contraires sur les circonstances de sa mort. Les uns ont publié qu’il mourut subitement dans l’assemblée des états de Transilvanie [22], les autres qu’il mourut après avoir été long-temps malade [23]. Tous conviennent qu’il mourut à Weissembourg [24].

  1. * Joly rapporte un passage d’un écrivain du pays d’Apafi où son père est qualifié : Consiliarius status intimus Gabrielis principis Transilvaniæ. Paul Wallazzcy, auteur du Conspectus reipublicæ litterariæ in Hungariâ, 1785, in-8o. seconde édition, Bude, 1808, in-8o., ne parle pas de la généalogie d’Apafi.
  1. Voici les titres qu’il prend à la tête de son Histoire de Transilvanie, imprimée à Amsterdam, en 1664, in-12 : Joannes Betlenius, Comes Comitatûs Albensis, regni Transilvaniæ Consiliarius, Cancellarius, ac sedis Siculicalis Udvarhely Capitaneus supremus, etc.
  2. Ricaut, Histoire de Mahomet IV, pag. 292.
  3. Histoire des troubles de Hongrie, liv. II, à l’an 1668, pag. 75 de l’édition d’Amsterdam, en 1686.
  4. Idem, liv. I, pag. 41.
  5. Pag. 18 de l’édition de l’an 1694.
  6. Betlenius, Rer. Transilvaniæ, pag. 247.
  7. Mois de mars 1690, pag. 490.
  8. Ricaut, Histoire de Mahomet IV, pag. 292, 293, à l’an 1661.
  9. Betlenius, pag. 251.
  10. Idem, pag. 252.
  11. Idem, pag. 284, 285.
  12. Idem, pag. 254.
  13. Ricaut, Histoire de Mahomet IV, pag. 291.
  14. Pag. 104.
  15. Dans l’édition d’Amsterdam, en 1686, on marque au haut des pages l’an 1680. Cette faute peut tromper ceux qui n’y regardent pas de près.
  16. Liv. VIII, pag. 30.
  17. Pag. 39.
  18. Pag. 32.
  19. Mois de mai 1690, pag. 492 ; mais il met le siége de Zathmar en 1680.
  20. Voyez la remarque (G) de l’article Kottérus.
  21. J’écrivais ceci en 1694 : je n’y change rien dans la seconde édition.
  22. Gazette de Paris, du 20 mai 1690.
  23. Mercure historique, mois de mai 1690, pag. 490. Vie du comte Tékéli, pag. 263.
  24. La Vie du comte Tékéli dit à Albe-Jule. C’est la même ville que Weissembourg.

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