Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Apollonius 1

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APOLLONIUS de Perge, ville de Pamphylie, a été un grand géomètre [a], sous le règne de Ptolomée Évergètes, qui s’étend depuis la deuxième année de la 133e. olympiade jusqu’à l’an trois de la 139e. Il étudia longtemps à Alexandrie, sous les disciples d’Euclide [b], et il composa plusieurs ouvrages, dont il ne nous reste que celui des Coniques (A). On en fait beaucoup d’état, et plusieurs auteurs anciens et modernes ont travaillé à le commenter, ou à le traduire (B). M. Descartes n’en jugeait point favorablement (C). Quelques-uns ont cru qu’Apollonius s’appropria les écrits et les découvertes d’Archimède (D). Il avait un fils qui s’appelait Apollonius, et qui fut le porteur du IIe. livre des Coniques à celui à qui l’auteur l’avait dédié [c]. Les Arabes ont été fort ignorans en chronologie à son égard (E). M. Moréri a fait ici bien des fautes (F).

  1. Eutocius Ascalonita, initio Commentar. in Conica Apollonii, ex Heraclii Vitâ Archimedis.
  2. Pappus, in Proœmio, ad lib. VII, Mathemat. Collection.
  3. Apollon., Epist. dedicator., lib. II, apud Eutocium.

(A) Il composa plusieurs ouvrages dont il ne nous reste que celui des Coniques. ] Deux livres περὶ λόγου ἀποτομῆς, de proportionis sectione ; deux περὶ χωρίου ἀποτομῆς, de spatii sectione ; deux δὶωρισμένης τομῆς, determinatæ sectionis ; deux ἐπαϕῶν, tactionum ; deux νεύσεων, inclinationum ; deux τόπων ἐπιπέδων, planorum locorum [1] ; huit des Coniques. On ne peut douter qu’il n’y eût VIII livres dans ce dernier ouvrage ; l’épître liminaire de l’auteur, adressée à un géomètre de Pergame, nommé Eudémus, nous le montre clairement. Le public n’a point vu encore le dernier de ces VIII livres : les quatre premiers sont les seuls que l’on ait en grec ; les trois suivans n’ont été traduits en latin que sur la version arabe. Voyez la remarque suivante. On trouve cités les livres d’Apollonius de cochleâ, et de perturbatis rationibus [2]. Je ne sais s’il ne faudrait point donner au même auteur le Commentaire sur les phénomènes d’Aratus, qui est attribué par les anciens à Apollonius le géomètre [3].

(B) Plusieurs auteurs anciens et modernes ont travaillé à commenter ou à traduire ses Coniques. ] On dit qu’Hypatia, fille de Théon, fit un commentaire sur les Coniques d’Apollonius [4]. Nous avons encore celui qu’Eutocius d’Ascalon composa sur les quatre premiers livres de cet ouvrage, avec quelques lemmes et corollaires de sa façon. Il promettait de commenter les quatre autres : voyez son épître dédicatoire à Anthémus. Nous avons aussi [5], au nombre de 65, les lemmes que Pappus disposa et arrangea sur les Coniques d’Apollonius. Le catalogue des ouvrages de Francois Maurolycus, imprimé à Venise, nous apprend que cet habile mathématicien a fait un livre intitulé Apollonii Conica elementa, libris quatuor et demonstrationibus et lineamentis opportunis instaurata [6]. Jean Baptiste Mémus [7], noble Vénitien, et professeur en mathématiques à Venise, fit une version en latin des quatre premiers livres d’Apollonius, qui fut imprimée l’an 1537 [8]. Elle ne vaut rien : il n’entendait pas la matière, et cela fut cause qu’il ne s’aperçut point des fautes les plus visibles du manuscrit grec. Eos primus transtulit, c’est Vossius qui parle [9], Joan. Baptista Memmius ; sed infeliciter, eò quòd argumentum operis non intelligeret : undè non vidit sat manifestas græci codicis mendas, ac sæpè pueriliter alucinatur : sicut monitum Francisco Maurolyco præfatione in cosmographiam suam. Frédéric Commandin [10] en fit une nouvelle version beaucoup meilleure, qu’il fit imprimer à Boulogne, l’an 1566. Il y joignit la version du commentaire d’Eutocius, et plusieurs notes. Mais, parce qu’il se servit d’un manuscrit grec, qui était tout plein de fautes, il ne put pas faire sa version aussi bonne qu’il aurait voulu ; c’est pourquoi Marin Ghetaldus [11] se crut obligé de remonter jusqu’à la source du mal : il tâcha de corriger le manuscrit selon le sens de l’auteur, et de résoudre les problèmes ; et il crut avoir redonné la vie à cet ancien géomètre [12]. Voyez le livre qu’il intitula Apollonius redivivus, seu restituta Apollonii Pergæi inclinationum geometria, et son Supplementum Apollonii Galli, seu exsuscitata Apollonii Pergæi tactionum geometriæ pars reliqua, imprimés à Venise, l’an 1607, in-4o. Claude Richard, jésuite de la Franche-Comté, et professeur royal en mathématiques dans le collége impérial de son ordre à Madrid, expliqua dans ses leçons publiques, en 1642, les quatre premiers livres d’Apollonius, et en 1643, quatre autres livres dont il était l’auteur, où il suppléait l’autre partie de l’ouvrage de cet ancien géomètre [13]. Ce qu’il a fait sur les quatre premiers livres fut imprimé à Anvers l’an 1655, in-folio. Il avoue, qu’après avoir achevé ces deux ouvrages, il lut avec beaucoup de plaisir et d’admiration les Coniques de Claude Middorge [14], et la quadrature du cercle de Grégoire de Saint-Vincent, où il y a beaucoup de choses qui se rapportent aux livres d’Apollonius qui nous manquent. In quibus (de quadraturâ circuli duobus tomis) præter elementa conica peculiari ordine disposita, innumera prodit sicuti Middorgius, quæ spectant ad postremos quatuor Apollonii libros injuriâ temporum suppressos, in lucem revocandos [15]. Ferdinand Ier., grand-duc de Florence, prit à cœur de faire traduire plusieurs manuscrits arabes qui étaient dans sa bibliothéque. Jean-Baptiste Raimond, qui tenait le premier rang parmi ceux à qui ce prince donnait des pensions pour ce travail, avait promis de traduire Apollonius, que l’on avait en arabe dans cette bibliothéque : et il y a eu des auteurs qui ont publié que cette version était achevée [16] ; mais on n’en a rien trouvé parmi ses papiers [17]. Enfin le grand-duc Ferdinand II, et le prince Léopold de Médicis son frère, jetèrent les yeux sur Abraham Ecchellensis, professeur à Rome aux langues orientales, et le chargèrent de ce travail. Il traduisit en latin les Ve., VIe. et VIIe. livres d’Apollonius, avec le secours d’Alfonse Porelli, professeur en mathématiques dans l’académie de Pise. Cette traduction fut imprimée à Florence l’an 1661, in-folio, avec le commentaire du même Borelli, qui soutient dans sa préface que ces livres ne sont point supposés, mais qu’ils appartiennent véritablement à notre Apollonius. Il répond aux difficultés de Claude Middorge, qui s’imaginait que les trois livres que Golius avait apportés du Levant [18], étaient d’un Arabe qui s’était caché sous le nom illustre d’Apollonius. Le père Marsenne nous apprend cette opinion de Claude Middorge ; mais il ne l’approuve pas : il croit que le VIIIe. livre des Coniques d’Apollonius, et tous les autres ouvrages du même auteur, ceux même que Pappus n’a point cités, existent réellement traduits en arabe [19]. Il en donne pour caution Aben Nedin, qui a fait un livre de Philosophis Arabibus [20]. Notez, 1o. qu’à la fin du manuscrit de Golius, on avait marqué que le huitième livre d’Apollonius n’avait pas été traduit en Arabe, parce qu’il manquait dans les livres grecs sur lesquels la version des autres avait été faite [21] ; 2o. que le manuscrit, sur lequel a été faite la traduction d’Ecchellensis venait de la bibliothéque orientale, qu’Ignace Néama, patriarche d’Antioche, avait léguée au grand-duc Ferdinand Ier. [22] ; 3o. qu’Abalphat Asphahanensis est l’auteur de la traduction arabe qui a servi d’original à Ecchellensis ; et qu’il la fit pour le roi Abicaligiar, qui monta sur le trône l’an 372 de l’hégire. D’où il s’ensuit que cette version n’est point la première qui eût été faite en cette langue ; car Grégoire Barhebræus remarque que sept livres des Coniques d’Apollonius furent traduits en Arabe au temps d’Almamun. Or, Almamun fut inauguré l’an 203 de l’hégire [23] ; 4o. qu’Abalphat ne laisse pas de prétendre que sa version est la première, et qu’on n’avait vu encore que certains fragmens d’Apollonius, les endroits les plus faciles. Cela peut faire juger, ou qu’il n’avait jamais vu la traduction qui fut faite sous Almamun, ou que cette traduction ne comprenait que quelques fragmens des Coniques d’Apollonius [24].

Voilà ce que j’ai pu dire pour commenter le texte de cette remarque. Je ne parle point de l’Apollonius Batavus de Willibrord Snellius, seu exsuscitata geometria Apollonii Pergæi περὶ διωρισμένης τομῆς, ouvrage imprimé à Leide, l’an 1608, in-4o. ; et je laisse Vincentio Viviani, auteur du Traité de Maximis et Minimis, geometrica Divinatio in quintum librum Conicorum Apollonii Pergæi, imprimé à Florence en 1659, in-folio.

(C). M. Descartes ne jugeait pas favorablement de ses Coniques. ] « Il ne lui paraissait pas étrange qu’il se trouvât des gens qui pussent démontrer les coniques plus aisément qu’Apollonius, parce que cet ancien est extrêmement long et embarrassé, et que tout ce qu’il a démontré est de soi assez facile [25]. » Il comparait ce qu’il avait fait en métaphysique aux démonstrations d’Apollonius, dans lesquelles il n’y a véritablement rien qui ne soit très-clair et très-certain, lorsqu’on considère chaque point à part. Mais parce qu’elles sont un peu longues, et qu’on ne peut y voir la nécessité de la conclusion, si l’on ne se souvient exactement de tout ce qui la précède, à peine peut-on trouver un homme dans toute une ville, dans toute une province, qui soit capable de les entendre. Néanmoins, sur le témoignage du petit nombre de ceux qui les comprennent, et qui assurent qu’elles sont vraies, il n’y a personne qui ne les croie [26].

(D) On a cru qu’il s’appropria les écrits et les découvertes d’Archimède. ] Héraclius assure qu’Archimède fut le premier qui travailla à des théorèmes coniques, et que ses compositions là-dessus, avant que d’être publiées, tombèrent entre les mains d’Apollonius, qui les publia comme son ouvrage [27]. Eutocius réfute cela par deux raisons : l’une est qu’Archimède en divers endroits de ses livres parle de la science des coniques comme d’une chose qui n’était pas nouvelle ; l’autre est qu’Apollonius ne se vante point d’être l’inventeur de ce qu’il écrit ; il se contente de dire qu’il a traité cette matière plus amplement qu’on n’avait encore fait [28]. Voilà, ce me semble, une assez mauvaise justification quant au crime de plagiaire ; car on peut fort bien s’approprier les écrits d’autrui, encore que ce ne soient pas des ouvrages où l’auteur prétende ne rien dire qui ne soit nouveau. La gloire d’expliquer mieux que l’on n’avait fait une matière difficile est assez grande, pour tenter un homme de s’emparer d’un écrit qui peut lui concilier cet honneur. Apollonius serait dans ce cas, comme il paraît par les propres termes de son apologiste. Il y a plus : il se vante quelquefois dans le sommaire général de ses huit livres d’avancer des choses nouvelles [29]. Jugez si ce n’était pas un puissant motif pour s’attribuer un pareil ouvrage. Je trouve donc qu’Eutocius le défend très-mal, et qu’il vaut mieux le justifier par le silence de Pappus son censeur, et son censeur un peu bien fâché. Et notez que Pappus, non-seulement ne l’accuse point d’être plagiaire ; mais aussi, qu’il le reconnaît formellement pour le vrai auteur des huit livres des Coniques, quoiqu’il prétende qu’Euclide avait déjà fait quatre livres sur ce sujet [30]. Il prend le parti d’Euclide contre Apollonius, qui a remarqué que cet illustre géomètre avait très-mal réussi dans un certain point. Il excuse Euclide sur ce qu’Apollonius même avait reconnu : c’est qu’avant les découvertes d’Apollonius il n’était pas possible de bien traiter ce point-là. Les principes dont on s’était servi auparavant ne suffisaient pas pour y parvenir. Il prétend qu’Euclide, plein de douceur, d’honnêteté et de modestie, s’attacha aux découvertes d’Aristée touchant les coniques, sans vouloir ni les combattre, ni enchérir pardessus, et qu’il s’arrêta d’où elles ne pouvaient point le faire aller plus avant ; mais qu’il se garda bien de dire que ce fût le point de la perfection : il aurait été blâmable en ce cas-là [31]. Remarquez, en passant, que ceci démontre la fausseté de la prétention d’Héraclius, qu’Archimède fut le premier qui écrivit touchant les coniques. Vossius n’a point pris garde aux preuves qui renversent cette prétention. Il observe comme quelque chose de justificatif pour Héraclius, qu’Archimède a renvoyé quelquefois à un ouvrage sur les coniques ; et cela, selon le style qui lui est propre quand il renvoie à ses écrits [32]. Il ajoute que Guido Ubaldus a prouvé contre Eutocius, qu’Archimède n’ignorait pas que les cônes peuvent être coupés par des plans qui ont une inclinaison différente au côté du cône [33]. Mais que fait cela pour prouver ce dont il s’agit ? Accordons qu’Archimède avait fait sur les coniques un ouvrage bon, beau, excellent : est-ce à dire qu’avant lui personne n’avait traité cette matière, ou que cet ouvrage fut volé par le plagiaire Apollonius ?

(E) Les Arabes ont été fort ignorans en chronologie à l’égard d’Apollonius. ] Ils ont dit qu’il a vécu au temps d’Achas, roi de Juda, et que ses écrits sur les coniques furent cause qu’Euclide écrivit des livres longtemps après [34]. Cette bévue est si étrange, qu’il y a lieu de s’étonner qu’Ecchellensis l’ait ménagée avec tant de précaution. Il s’est bien gardé de dire que l’auteur arabe qui a débité cela s’est abusé ; il dit seulement que cette chronologie paraît fort éloignée de la commune : In his longè videtur discrepare Gregorius à communi chronologorum sententiâ et opinione, qui Apollonium floruisse scribunt anno periodi Julianæ 4474.... discrepat prætereà ab iisdem chronologis in ætate Euclidis quem Apollonio juniorem agnoscit, ubi illi eum collocant in anno periodi Julianæ 4430 [35]. Ecchellensis vous laisse la liberté de choisir entre ces deux opinions : il eût mieux fait de décider que l’auteur arabe se trompe ; car cela est très-certain. Et notez que son erreur n’est pas une différence de quelques années : Achas commença de régner l’an 3970 de la période Julienne. Ptolomée Évergètes, sous qui Apollonius a fleuri, succéda au roi son père, l’an 4468 de la même période. L’abus est donc très-grand ; il enferme une différence d’environ cinq siècles.

(F) M. Moréri a fait ici bien des fautes. ] 1o. Il a donné simplement et absolument le surnom de Grand Géomètre à notre Apollonius : il fallait user de restriction, et se contenter de dire que ses contemporains le surnommèrent ainsi, à cause de sa capacité dans les coniques. Voilà précisément ce qu’Eutocius d’Ascalon rapporte [36]. 2o. Moréri prétend que ce surnom est le même que celui de ὸ Κρόνος : c’est une grande bévue, quelque favorablement qu’on la traite ; car enfin, l’Apollonius, qui eut le surnom de Κρόνος, n’était point le géomètre ; il était natif de Cyrène [37], et n’eut jamais de réputation [38]. 3o. Eutocius ne rapporte point l’ouvrage d’Héraclius de la vie d’Archimède : il le cite seulement. 4o. Dire que nous avons le Traité des Cônes, Conicorum, traduits par Jean-Baptiste de Mesmes, c’est commettre un barbarisme, et vouloir persuader aux lecteurs que ce Jean-Baptiste a traduit tout cet ouvrage. Il n’en a pourtant traduit que les quatre premiers livres. 5o. Il n’est pas vrai que les gens de lettres sachent que ces [39] quatre premiers livres d’Apollonius sont d’Euclide de Megare. 6o. Personne n’a dit qu’Apollonius fut le disciple d’Eubulides, auditeur d’Euclide ; et il n’y a nulle apparence qu’il l’ait été, puisqu’Eubulides ne cultivait guère que les chicanes de la dialectique, et qu’il n’enseigna point dans Alexandrie, où notre Apollonius étudia sous les disciples d’Euclide [40]. 7o. Après avoir avancé qu’Euclide est le véritable auteur des quatre premiers livres d’Apollonius, fallait-il dire que celui-ci fit des Commentaires sur les quatre premiers livres des Cônes de ce philosophe ? Quelles brouilleries, ou plutôt quelles contradictions ! 8o. Il n’est pas vrai que Golius ait traduit d’arabe en latin le Ve., le VIe. et le VIIe. livre d’Apollonius. M. Moréri, qui l’affirme, n’est point excusable, puisqu’il n’avait lu dans Vossius que ceci, que Golius avait apporté du Levant ces trois livres en arabe, et que les mathématiques lui auraient bientôt de grandes obligations, et surtout quand ces trois livres auraient été imprimés [41]. 9o. L’Apollonius, qui fut le maître de Diodore, n’est point celui dont il s’agissait dans cet article. On a pu voir ci-dessus [42] deux autres fautes de M. Moreri.

  1. Vossius, de Scient. Mathemat., cap. XVI, pag. 55, ex Pappi, lib. VII Mathematica Collectionis.
  2. Apud Proclum in Euclidem. Voyez l’Epitome de la Bibliothéq. de Gesner, pag. 71.
  3. Voyez Vossius, de Scient. Mathem., cap. XXXII, pag. 156, et de Hist. Græcis, pag. 505.
  4. Claud. Richardus, præf. ad Apollon. Pergæum, sect. X.
  5. In libro III, Mathematicarum Collect. Pappi.
  6. Claud. Richardus, præf., ad Apollon. Pergæum, sect. IV.
  7. Moréri le nomme de Mesmes : il a cru sans doute que c’était un Français de la famille de ce nom.
  8. Claud. Richardus, præf., in Apollon. Pergæum, sect. XV.
  9. Vossius, de Scient. Math., pag. 55.
  10. Et non pas Commandon, comme le nomme Moréri.
  11. C’était un patricien de Raguse.
  12. Ex Vossio, de Scient. Math., pag. 434.
  13. Claud. Richardus, præf., in Apollon., sect. XI.
  14. Tres Conicorum libros Claudii Middorgii... novâ methodo ex Apollonianis fontibus petitos et proprio ingenio appositè digestos. Claud. Richardi præf., in Apollon., sect. XI.
  15. Idem, ibid.
  16. Comme Jérôme Lunadorus, dans son livre de Romanâ Curiâ. Voyez Borelli dans sa préface.
  17. Abrah. Ecchellensis, in præf. versionis Apollonii.
  18. Le Ve., le VIe. et le VIIe. des Coniques d’Apollonius.
  19. Mersennus, Præfat., in Apollonii Conica, quæ sunt in ejus Συνόψει Mathematicâ.
  20. Voyez Vossius, de Scientiis Mathemat., pag. 55.
  21. Idem, ibid.
  22. Borellus, in Præf.
  23. Abrah. Ecchellens., in Præfat.
  24. Idem, ibid.
  25. Baillet, Vie de Descartes, tom. II, pag. 39.
  26. Là même, pag. 101.
  27. Heraclius, in Vitâ Archimed., Apud Eutocium, init. Comment., in Apollonii Conica.
  28. Eutocius. ibidem. Voyez Claude Richard, dans sa Préface sur Apollonius, sect. VII.
  29. Voyez la lettre d’Apollonius à Endemus, au commencement de son Ier. livre. Voyez aussi sa lettre à Attalus, au commencement du IVe. livre.
  30. Pappus, in Proœmio, lib. VII, Mathemat. Collect.
  31. Vous trouverez les paroles de Pappus dans la remarque de l’article d’Aristée le géomètre.
  32. Vossius, de Scient. Mathem., in Addendis, pag. 434.
  33. Guido Ubaldus, initio Commentarii in secundum ἱσοῤῥωπικῶν Archimedis.
  34. Gregorius Barhebræus, lib. III Chronicorum, in Achas, apud Abrah. Ecchellensem, Præf. in Apollon.
  35. Ecchellens., ibidem.
  36. Eutoc. Ascalon., initio Comment., in Conicâ Apollonii. Il se fonde sur le témoignage de Gemini, lib. VI, Mathemat. Præceptionum.
  37. Strabo, lib. XVII, pag. 576.
  38. Idem, lib. XIV, pag. 453.
  39. Notez que Moréri n’avait rien dit à quoi le mot ces se pût rapporter : cela forme un galimatias insupportable.
  40. Voyez Diogène Laërce, liv. II, num. 111.
  41. Vossius, de Scient. Mathem., cap. XVI, pag. 55.
  42. Dans la remarque (B) aux citations marginales (9) et (10).

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