Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Démétrius

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DÉMÉTRIUS MAGNÈS, auteur grec, contemporain de Cicéron (A), avait fait des livres dont la perte fâche beaucoup ceux qui s’appliquent à connaître ou à composer la vie des anciens écrivains. Il avait fait un ouvrage touchant les auteurs et les villes qui portaient le même nom (B). Ce travail était utile et nécessaire, vu le grand nombre de poëtes et de philosophes, etc., qui s’appelaient les uns comme les autres. Plutarque, Diogène Laërce, Étienne de Byzance, Harpocration, etc., ont cité ce Démétrius. Le fait pour lequel Athénée l’a cité est bien remarquable ; c’est que Théotime, qui avait écrit contre Épicure, fut accusé par Zénon l’épicurien et condamné à la mort [a]. On trouve (C) dans Denys d’Halicarnasse un passage dont je parlerai.

  1. Athen., lib. XIII, pag. 611.

(A) Il était contemporain de Cicéron. ] Cela se prouve par ces paroles : Memini librum tibi afferri à Demetrio Magnete (ad te missum scio) περὶ ὁμονοίας. Eum mihi velim mittas. Vides quam caussam mediter [1]. Ce qui suit est une preuve beaucoup plus claire : Hæc igitur videbis, et, quod ad te ante scripsi, Demetrii Magnetis librum quem ad te misit de concordiâ, velim mihi mittas [2]. Vous voyez là que Démétrius avait envoyé son livre de la Concorde à Pomponius Atticus : il vivait donc en même temps que ce bon ami de Cicéron. Si Vossius s’était souvenu du second passage que j’ai cité, il n’aurait pas eu besoin des raisonnemens qu’il emploie [3] pour prouver que dans le premier passage il faut lire ὁμονοίας et non pas ὁμωνύμων. Le docte Maussac a prétendu qu’il fallait lire de cette dernière manière : Ego dico restituendum περὶ ὁμωνύμων, de hoc enim opere loqui voluit Cicero. De Concordiâ autem scripsisse Demetrium illum adhuc non legi [4]. Il ne se souvenait donc point d’avoir lu la lettre de Cicéron, où le même livre de Démétrius est intitulé de Concordiâ. Apprenons par cet exemple combien les critiques les plus habiles sont sujets à nous donner de très-fausses corrections. Henri Valois n’a point relevé cette faute de Maussac. Notons une faute de Jonsius : il a dit que Cicéron compte Démétrius Magnès parmi ceux qui lui avaient enseigné la rhétorique, et il cite le Brutus de Cicéron [5]. J’ai consulté cet ouvrage, et n’y ai point trouvé cela : j’y ai seulement trouvé que Cicéron fréquenta l’école de Démétrius le Syrien, et que Denys Magnès fût assidûment avec ni. Eodem tempore Athenis apud Demetrium Syrum, veterem et non ignobilem dicendi magistrum, studiosè exerceri solebam [6]....., assiduissimè autem mecum fuit Dionysius Magnes [7]. Vous verrez dans Plutarque [8] que l’un des maîtres de Cicéron dans l’art oratoire s’appelait Dionysius Magnes. Il est aisé de voir d’où vint la méprise de Jonsius ; sa mémoire transposa les surnoms des deux personnes que Cicéron a mentionnées dans la même page. M. Mollérus a suivi l’erreur de Jonsius [9].

(B) Il avait fait un ouvrage touchant les auteurs qui portaient le même nom. ] Diogène Laërce en donne le titre : Δημήτριος ὁ Μάγνης ἐν τοῖς περὶ ὁμωνύμων, Ποιητῶν τε καὶ Συγγραϕέων Demetrius Hagnesius in libro de poëtis ac scriptoribus æquivocis [10]. En un autre endroit [11] il remarque que l’auteur avait parlé de six personnes nommées Thalès. Je laisse les autres endroits où il le cite. Un docte commentateur [12] a cru qu’il faut ôter le terme συνωνύμων et mettre celui d’ὁμωνύμων dans ce passage de Plutarque [13] : Οὐ μὴν ἔγημε ταύτην, ἀλλὰ Σαμία τινι συνώκησεν, ὡς ἱςορεῖ Δημήτριος ὁ Μάγνης ἐν τοῖς περὶ Συνωνύμων. Non duxit eam tamen uxorem (Demosthenes), sed Samiam quandam, ut tradit Demetrius Magnesius in libris de synonymis, in matrimonio habuit. Le même commentateur observe que Démétrius n’était pas le seul qui eût écrit sur cette matière, et que les Grecs citent Denys de Sinope in ὁμωνύμοις, et un certain Simaristus ἐν συνωνύμοις [14]. La première de ces deux observations a été très-mal comprise par Vossius, ou plutôt il se fia trop à sa mémoire, et n’en fut pas bien servi. Il prétend [15] que Casaubon a dit qu’au lieu de lire dans Diogène Laërce περὶ συνωνύμων, il faut lire περὶ ὁμωνύμων. Il ajoute qu’il ne faut rien changer, puisque Démétrius avait fait des livres sur l’une et l’autre de ces deux matières. Il le prouve par les paroles de Plutarque que j’ai alléguées ci-dessus. C’est supposer qu’il y a περὶ συνωνύμων dans Diogène Laërce ; cela est faux. Il est faux aussi que Casaubon y ait voulu introduire ce terme ; il n’a voulu cela qu’à l’égard de la vie de Démosthène, composée par Plutarque. M. Ménage [16] a relevé ces deux méprises de Vossius, qui ont néanmoins été cause qu’un savant homme [17] a dit depuis peu que Casaubon a tort de prétendre qu’il faut mettre ὁμωνύμων dans Diogène Laërce, à la vie de Thalès. Il accuse à tort Jonsius d’avoir prétendu la même chose. M. Ménage eût pu remarquer une troisième méprise de Vossius ; car, sous prétexte que Plutarque cite l’ouvrage de Synonimis, il ne faut pas s’imaginer que ce soit un livre différent de celui que les autres citent sous le titre de Homonymis. Il ne fallait donc pas que Casaubon demandât qu’il se fît du changement dans le texte de Plutarque. Il est fort apparent que Plutarque écrivit ces termes ἐν τοῖς περὶ συνωνὐμων. Un historien qui cite beaucoup de livres ne se fait pas une servitude de les désigner précisément par le même mot que les auteurs ont choisi en les intitulant ; il se contente de les désigner par des termes qui signifient la même chose ; or il est certain que dans le langage ordinaire on se servait tout aussitôt du terme de synonyme, que de celui d’homonyme, quand on voulait déclarer que tels et tels poëtes, telles et telles villes, etc., avaient même nom. C’était seulement dans les écrits de dialectique que l’on observait de la différence entre ὁμώνυμα homonymes, et συνώνυμα synonymes. Aujourd’hui les caprices de l’usage nous ont réduit à une autre condition : il ne serait pas permis de dire indifféremment, un tel a fait un traité des ecrivains équivoques, ou des écrivains synonymes ou des écrivains de même nom. [18]. Les idées que l’on attache à équivoque, ne souffrent point cette indifférence, et par conséquent dans le langage ordinaire, tout comme dans les livres de logique, nous devons observer quelque distinction entre ὁμώνυμα æquivoca, et συνώνυμα synonyma, lorsque nous voulons exprimer en francais le sens de ces termes. Plutarque, comme je l’ai déjà dit, n’avait que faire de rien distinguer dans une telle rencontre. Il lui était aussi libre de citer le même ouvrage de Démétrius, ou sous le nom ὁμωνύμων, ou sous le nom συνωνύμων, qu’il nous est libre aujourd’hui de citer le même ouvrage du père Rapin, ou sous le titre de comparaison de Platon et d’ Aristote, ou sous le titre de parallèle de Platon et d’Aristote. Une exactitude achevée demanderait qu’en citant un livre on employât les propres paroles qui en font le titre dans les éditions, et qu’on ne se contentât pas d’en employer d’équivalentes ; mais la plupart des auteurs ne sauraient s’assujettir à cela. Quelques-uns retiennent mieux les choses que les paroles ; ils se souviennent, par exemple, que David Blondel a composé un ouvrage sur l’eucharistie, et ne se souviennent pas que cet ouvrage est intitulé Éclaircissemens familiers de la controverse de l’eucharistie. Ils croient même qu’au lieu du mot eucharistie, l’auteur s’est servi du mot de cène ; ils citeront donc sans scrupule Blondel au Traité de la Cène, tout aussitôt que Blondel au Traité de l’eucharistie, ou que Blondel dans ses Éclaircissemens sur la controverse de l’eucharistie. Quelques-uns doutent s’il y a dans le titre cène ou eucharistie ; mais comme ils craindraient de perdre des momens précieux s’ils quittaient la plume afin d’aller s’éclaircir par l’ouverture du livre, ils se contentent d’un terme équivalent. Appliquons ceci à Plutarque, au sujet de la différence qui se trouve entre lui et Diogène Laërce, par rapport au livre de Démétrius Magnès. Il s’attache plus à la chose même qu’au mot : il savait que cet auteur avait composé un livre sur les écrivains de même nom, et qu’on y trouvait une circonstance du mariage de Démosthène ; il savait que le mot συνώνυμα était aussi bon pour représenter la matière de ce livre que le mot ὁμώνυμα ; cela lui suffit, il n’eût pas cru que la chose valût la peine de se détourner, quand même il serait en doute si le titre de l’auteur était περὶ ὁμωνύμων, et non pas περὶ συνωνύμων. Je ne me serais pas étendu sur ces minuties, si je n’eusse cru que cela pourrait servir à nous faire voir les illusions des critiques. Combien de fois ont-ils cru que l’on devait corriger certains passages sous prétexte de quelque différence de lettres ? combien de fois, dis-je, ont-ils cru cela sans nulle raison, et ont-ils injustement crié contre les copistes ? Que dirai-je de tant d’auteurs et de tant de livres qu’ils multiplient mal à propos, sous prétexte qu’ils ne trouvent pas la même orthographe dans les anciens qui les citent ? Oh que sur de telles règles on ferait d’étranges bévues dans mille ans d’ici en commentant nos écrivains qui, avec le dernier abandon à la négligence, orthographient comme il leur plaît le nom des auteurs [19], et caractérisent le titre des livres [20].

Si le docte Maussac avait assez médité sur tout ceci, il n’aurait pas cru que l’ouvrage de Demétrius Magnès, cité par Plutarque περὶ συνωνύμων, diffère de celni que les autres citent περὶ ὁμωνύμων [21]. C’est en vain qu’il donne, pour preuve de son sentiment, le passage d’Étienne de Byzance où Démétrius est cité ἐν συνωνύμοις [22]. Je m’étonne qu’il n’ait pas cité Harpocration [23], qui observe que Démétrius Magnès ἐν τοῖς συνωνύμοις πόλεσι, in opere de urbibus synonymis. disait qu’il y avait quatre villes nommées Méthone. Inférez de là que ces deux titres ne supposent nulle différence, et que dans l’idée de ceux qui les ont cités ὁμώνυμα et συνώνυμα sont la même chose. On peut aussi soutenir que si l’auteur employa l’un de ces deux mots pour intituler l’un de ses livres, et l’autre pour intituler l’autre, ce ne fut pas à dessein de marquer quelque distinction ; car il est visible que la notion selon laquelle on fait un traité des villes qui se nomment Antioche, est la même que l’on suit en faisant un livre touchant les auteurs qui se nomment Thalès ou Aristophane ; et ainsi la distinction des logiciens entre ὁμώνυμα æquivoca et συνώνυμα univoca ne peut avoir lien en cette rencontre. Maussac aurait dû se souvenir que le livre cité par Étienne de Byzance et par Harpocration, ἐν τοῖς συνωνύμοις, traitait des villes qui se nommaient les unes comme les autres. Or, il n’y a point d’apparence que Plutarque ait eu en vue ce livre-là : il a sans doute cité le livre où Démétrius parlait des personnes qui avaient eu nom Démosthène. Ce n’est donc pas bien réfuter la conjecture de Casaubon, que de dire : Étienne de Byzance a cité Démétrius Magnès ἐν συνωνύμοις, il faut donc laisser dans Plutarque le terme συνωνύμων [24]. La réfutation serait moins mauvaise, si l’on pouvait soutenir que le livre dont Diogène Laërce a donné le titre n’est pas celui dont Plutarque a fait mention. Mais on ne saurait soutenir cela sans combattre la vraisemblance ; et il est certain que Casaubon a considéré comme un même livre celui que Plutarque, et celui que Diogène Laërce ont allégué. Il fallait donc le combattre dans ce fort-là. Notez une chose singulière : Berkélius n’avait aucune notion de notre Démétrius Magnés, car voici la note qu’il fait sur ces paroles d’Étienne le Bysantin, Δημήτριος ἐν συνωνύμοις ; Fortassis intelligendus Demetrius cognomento Ixion, qui, ut Suidas auctor est, quædam ad grammaticam spectantia conscripsit [25]. Il est surprenant que sa mémoire ne lui ait pu rien fournir touchant notre Démétrius, de qui plusieurs anciens et plusieurs modernes ont dit bien des choses ; mais, outre cela, il est digne de censure, en ce qu’il a cru qu’Étienne le Byzantin citait un ouvrage de grammaire. Il était plus naturel de dire que c’était quelque traité qui se rapportait, ou à l’histoire ou à la géographie, car on le cite sur un nom qui était celui d’une ville et celui d’une rivière. Cette sorte d’homonymes ou de synonymes n’appartiennent pas à un grammairien en tant que tel. J’ajoute cette restriction, parce qu’il y a une espèce d’homonymies ou de synonymies, qui ne sont que du ressort de la grammaire, et sur quoi les anciens publièrent des écrits. Maussac [26] a raison d’observer qu’après que la multitude de livres, composés par des auteurs de même nom, ou sur la même matière, eut fait que l’on confondait les écrits d’un homme avec les écrits d’un autre, la critique qui, avant cela, ne s’occupait qu’à discerner si un ouvrage était supposé ou légitime, se mêla d’un nouvel emploi, c’est-à-dire de discerner les ouvrages qui appartenaient à chacun des écrivains homonymes. Il nomme trois auteurs qui s’attachèrent à cette partie de la critique : le premier est notre Démétrius Magnès ; il appelle le second Simarestus, et le troisième Denys de Sinope [27]. Consultez Wower, au chapitre XVI de son Traité de Polymathiâ [28]. Mais n’oublions pas ce que Jonsius observe [29] ; c’est que l’ouvrage de Denys de Sinope était une comédie [30], et que celui de Simarestus était un ouvrage de grammaire [31]. Ainsi Casaubon et Maussac les ont mal associés avec Démétrius Magnés. Ils eussent mieux fait s’ils lui eussent associé l’Agresphon [32], dont Suidas a parlé [33]. Ils n’en disent rien : cette omission est moins pardonnable que de n’avoir pas indiqué ce qu’Aulu-Gelle raconte touchant un livre où l’auteur examinait entre autres choses, quot fuerint Pythagoræ nobiles, quot Hippocratæ [34].

Il n’y a personne parmi les modernes qui ait travaillé aussi utilement que Meursius et Jonsius à cette partie de la critique, par rapport aux anciens auteurs de même nom [35]. Mais comme parmi les auteurs de ces derniers siècles la conformité de noms n’a pas été une moindre source de méprises, il a été nécessaire de composer quelque chose sur ce sujet. Un docte Allemand [36] s’y est exercé, et y a bien réussi. Son dessein embrasse les écrivains homonymes anciens et modernes. Son livre [37] fut imprimé à Hambourg l’an 1698 On y trouve marquées une infinité de fautes qui consistent dans l’attribution d’un livre à un auteur qui ne l’a pas fait, et qui n’a eu rien de commun avec l’auteur véritable, que le nom, etc.

(C) On trouve dans Denys d’Halicarnasse un passage dont je parlerai. ] Cet auteur, aussi bon critique qu’historien, observe que Callimachus et les autres grammairiens de Pergame n’avaient rien écrit qui ne fût très-imparfait, touchant l’orateur Dinarque. Il ajoute que Démétrius Magnès, qui avait passé pour très-savant, et qui avait parlé du même orateur, et cela d’un air qui promettait des merveilles, dans son ouvrage des homonymes, s’était néanmoins trompé [38]. Il rapporte tout le passage. On y voit que Démétrius avait d’abord observé qu’il y avait eu quatre Dinarques, et qu’ensuite il avait dit quelque chose de chacun d’eux, en commençant par l’orateur. On y voit aussi tout ce qu’il avait dit de cet orateur. La critique de Denys d’Halicarnasse est très-bonne là-dessus : il se plaint que le discours de Démétrius n’apprend rien, ni de la naissance de Dinarque, ni de son siècle, ni du pays où son éloquence fut employée. C’étaient des choses dont on aurait pu être très-bien informé, si l’on eût voulu prendre la peine de s’en instruire. Denys d’Halicarnasse le prouve en étalant les lumières qu’il avait acquises sur ces points-là par ses recherches. Je me félicite d’avoir eu un semblable goût avant que d’avoir lu cet endroit de Denys d’Halicarnasse : je ne savais point qu’il eût marqué ces défauts de la narration de notre Démétrius, lorsque je blâmai ceux qui font l’éloge d’un homme sans marquer ni le lieu ni le temps de sa naissance et de sa mort, etc. [39]. Ces défauts ne peuvent pas nous consoler de la perte des écrits de cet auteur ; car ses narrations, bien qu’imparfaites, nous rendraient de grands services.

  1. Cicero, ad Att.. epist. XI, lib. VIII, pag. 787, 788, edit. Grav.
  2. Idem, epist. XII ejusdem libri, pag. 799.
  3. Vossius, de Histor. græcis, lib. I, cap. XXIII, pag. 149, 150.
  4. Mauss. Notis ad Harpocrat. Voce Μεθώνη.
  5. Jonsius, de Script. Hist. Philos., p. 207.
  6. Cicero, in Bruto, cap. XCI.
  7. Idem, ibid.
  8. Plutarch., in Cicer., pag. 862, E.
  9. Moller., de Script. Homonym, pag. 901.
  10. Diog. Laërtius, lib. I, in Epimenide, num. 112 ; et lib. V, in Aristotel., num. 3.
  11. Idem, lib. I, in Thalete, num. 38.
  12. Isaac. Casaubon., in Diogen. Laërtium, lib. I, num. 38.
  13. Plut., in Demosth., pag. 853, F. sans marquer le titre du livre, et pag. 859, B. sans lui donner le surnom Magnès.
  14. Voyez ci-dessus, citation (27).
  15. Vossius, de Hist. græc., pag. 150.
  16. Menag., in Laërt., lib. I, num. 38.
  17. Joh. Mollerus, de Script. Homonymis, pag. 902.
  18. Voyez ci-dessus la remarque (F) de l’article Allatius, tome I, pag. 456.
  19. Voyez les Nouvelles de la République des Lettres, sept. 1685, art. IX, pag. 1024 et suiv.
  20. Voyez ci-dessus, pag. 367, la citation (10) de l’article Damien.
  21. Mauss., Dissertat. critica de Harpocrat., pag. m. 38.
  22. Steph. Byzant., in Ἀλαϐών.
  23. Harpocrat., in Μεθώνη.
  24. Composuerat et hic autor libros περὶ συνωνύμων, ut testatur Plutarchus in Vitâ Demosthenis, malè enim illo loco vir quidam doctissimus legendum censet Δημήτριος Μάγνης ἐν τοῖς περὶ ὁμωνύμων, pro συνωνὺμων, autor Stephanus apud quem voce ἀλαϐάν, citatur idem Demetrius ἐν σουνωνύμοις. Mauss., Dissert. crit. de Harpocrat., pag. 398.
  25. Berkel., in Steph. Byzant., pag. 87.
  26. Mauss., Dissertat. crit., de Harpocrat., pag. 398,
  27. Ita Simarestus quidam libros περὶ συνωνύμων composuerat. Hinc etiam Dionysii Sinopensis περὶ ὁμωνύμων tractatus apud Ulpianum Demosthenis ἐξηγητήν. Idem, ibid.
  28. Pag. m. 126.
  29. Jonsius, de Scriptor. Histor. Philosoph., pag. 250.
  30. Voyez Athénée, lib. IX, cap. VII, pag. 381.
  31. Jonsius, de Scriptor. Histor. Philosoph., pag. 448.
  32. Voyez tome II, pag. 195 la remarque (H) de l’article Apollonius de Tyane.
  33. Suidas, in Ἀπολλώνιος.
  34. Aulus Gellius, lib. XIV, cap. VI.
  35. N’oubliez point ce que j’ai dit d’Allatius dans la remarque (F) de son article.
  36. Joannes Mollerus, Flensburgo Cimber.
  37. Il a pour titre, Homonymoscopia Historico-Philologico-Critica, sive Schediasma παρεργικον de Scriptoribus Homonymis quadripartitum, etc., in-8o.
  38. Δῆμος (lisez Δημήτριος) ὁ Μάγνης ὃς ἔδοξε πολυΐςωρ ἐν τῇ περὶ τῶν ὁμωνύμων πραγματεία, etc. Demetrius Magnesius, qui polyhistor fuisse visus est in tractatu de homonymis, etc. Dionysius Halicarnass., in Judicio de Dinarcho, pag. m. 349.
  39. Voyez les Nouvelles de la République des Lettres, juin 1684, art. V, pag. 500. Édition de 1686.

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