Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Sabellicus

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SABELLICUS (Marc Antoine Coccius), a ſleuri parmi les savans vers la ſin du XVe. siécle[* 1]. Il était fils d’un maréchal, et il naquit dans une petite ville[a] d’Italie, sur le Tévérone. Il s’appliqua de si bonne beure à l’étude avec tant d’ardeur, qu’il fut capable de régenter une école dans Tivoli avant que d’avoir de la barbe. Ayant gagné quelque argent par cette pédagogie, il alla à Rome pour profiter des leçons de Pomponius[b], qui l’admit dans son académie avec les cérémonies ordinaires, et nommément avec celle de l’imposition d’un nouveau nom : ce fut celui de Sabellicus. Le nouvel académicien de Pomponius réforma son style dans cette école. Il sortit de Rome pour aller enseigner dans Udine, proche d’Aquilée. Il se fit connaître par quelques ouvrages si avantageusement, que les magistrats de Vicence lui offrirent une pension deux fois plus grande, et l’attirèrent par ce moyen dans leur ville, pour la profession des belles-lettres. Il n’y demeura guère ; car il se vit appelé par le Sénat de Venise pour deux emplois honorables et lucratifs : l’un était celui d’écrire l’histoire de la république, l’autre était celui d’enseigner les belles-lettres. Il s’acquitta mieux du dernier que du premier ; car son ouvrage historique fut rempli de flatteries et de mensonges (A). Il entreprit ensuite de composer, une Histoire universelle depuis le commencement du monde, et s’appliqua à ce travail jusques à sa mort. Cet ouvrage a vu le jour et n’est pas fort estimé (B). Sabellic mourut de la vérole, à l’âge d’environ soixante et dix ans (C). Ne se fiant pas à son bâtard pour sa sépulture, il fit lui-même graver son épitaphe sur la pierre de son tombeau. C’est une inscription qui n’est pas assez modeste [c] (D). Il avait été bibliothécaire du cardinal Bessarion [d] [* 2]. Ses yeux avaient la même vertu que ceux de Tibère [e] ; car en s’éveillant la nuit il voyait distinctement ses livres et toute sa chambre pendant quelque temps [f]. On imprima toutes ses œuvres à Bâle, l’an 1560 (E), en quatre volumes in folio. Il témoigna, en mourant, que comme auteur il avoit la même tendresse que les pères, qui sentent plus d’amitié pour les plus infirmes de leurs enfans que pour les mieux faits ; car il recommanda l’impression d’un manuscrit qui n’étoit capable que de lui faire du déshonneur. Égnatius, son collègue, le fit imprimer, et on l’en blâma (F). Vous trouverez un éloge magnifique de Sabellicus dans Jacques Philippe de Bergame, son contemporain [g]. M. Moréri a fait quelques fautes (G).

  1. * Niceron a donné, dans le tome XII de ses Mémoires, un article à Sabellicus, où il relève quelques fautes de Bayle, et quelquefois adopte d’autres autorités que les siennes. Joly, qui se contente de renvoyer à Niceron, dit que l’édition du Justinus et Florus, à laquelle Niceron donne la date de Venise, 1495, in-folio, est sans nom d’imprimeur et sans date.
  2. * Leduchat remarque que l’expression de Fréher est impropre. Bessarion étant mort long-temps avant que Sabellicus vînt à Venise, ce dernier ne put être son bibliothécaire. Mais il fut le premier chargé de la bibliothéque de Saint-Marc, que le cardinal Bessarion avait donnée à la république de Venise.
  1. On la nomme en latin Vicus Varronis, ou Vicus Valerius. Voyez Léandre Albert, Descriptio Ital. pag. m. 224.
  2. C’est ainsi que Paul Jove le nomme. C’est le fameux Pomponius Lætus.
  3. Tiré de Paul Jove, in Elog. Viror. doctor, cap. XLVIII, pag. 114, 115.
  4. Freherus, in Theatro, pag. 1434.
  5. Sueton., in Tiberio, cap. LXVIII.
  6. Piérius Valérianus, in Hieroglyph. apud Freherum in Theatro, pag. 1323, assure qu’il le lui avait ouï dire.
  7. Jacob. Philippus Bergamas, in Supplemento Chronicorum, pag. 335, 436, edit, Venetæ, 1506, apud Leonard. Nicotemum, Addizioni alla Biblioteca napoletana, pag. 165.

(A) Il s’acquitta mieux du dernier que du premier ; car son ouvrage historique fut rempli de flatteries et de mensonges. ] Il était payé pour être sincère et exact à l’égard de ses écoliers ; mais non pas pour l’être à l’égard des narrations : de là vint qu’il remplit mieux son devoir en qualité de régent qu’en qualité d’historiographe. Nec ibi diù mansit, evocante senatu veneto, eâ conditione, ut civitatis res gestas à fine Justiniani conscriberet, et trecentis aureis in gymnasio profiteretur. In hoc munere perutilem juventuti operam præstitit, quùm in altero adulatione parùm sobriâ rerum veritatem adumbrâsse videretur [1]. Scaliger le père l’accuse d’avoir avoué que l’argent des Vénitiens était la source des lumières historiques qui le dirigeaient ou à publier ou à supprimer les choses. C’est ainsi que je paraphrase un peu librement ces cinq vers latins :

Venalis item penna Sabellii latronis,
Qui dat, adimitque, ut libitum, cuique quod vult ;
Falsa qui rogatus, undènam tot esset ausus ?
Monstrans Venetum perditus aureum nomisma,
Te, inquit, quoque lux hæc faceret loqui, si haberes [2].

(B) Son Histoire universelle n’est pas fort estimée. ] Paul Jove dit que c’est un ouvrage où les matières sont si pressées qu’elles n’y paraissent que comme des points. C’est le défaut ordinaire de ceux qui s’engagent à renfermer l’histoire de tout le monde dans un ou dans deux volumes. Ils étranglent tous les faits, ils ne développent rien, tout devient obscur sous leur plume. Lisez ces paroles de Paul Jove : Sed in Enneadibus omnium temporum ab orbe condito memoriam complexus, uti necesse fuit, ingenti operis instituto festinanter indulgenti, res illustres præclarâ cognitione dignissimas perobscurâ brevitate adeò vehementer offuscavit, ut excitatam uberrimo titulo legentium cupiditatem passìm eluserit, quùm omnia in acervum angustissimè coarctata, nequaquàm certâ effigie, sed exiguis tantùm punctis, et lineis annotata designentur [3].

(C) Sabellic mourut de la vérole, à l’âge d’environ soixante et dix ans. ] L’auteur qu’on vient de citer ne dit pas en quelle année, mais Vossius prouve que ce fut l’an 1506 [4]. Piérius Valérianus a été plus retenu que Paul Jove sur la qualification de la maladie ; il n’a point dit que ce fût un mal vénérien : il est vrai que la description qu’il en donne contient plusieurs phénomènes que l’on explique heureusement par l’hypothèse de Paul Jove. Voici les termes de Valérianus : Eò plus infortunii et ærumnarum pertulit Sabellicus, vir ille scriptorum copiâ, et elegantiâ multò clarior, quàm meâ ullâ possit commendatione crescere, miserabilem vitæ finem eum sortitus est, quòd putridâ, perniciosâque correptus elephantiasi per annos aliquot miserabiliter cruciatus, interclusâ vocis viâ, cæterisque tam spiritûs, quàm cibi meatibus computrescentibus, gutturisque corruptis omnibus organis, venisque corrosis, non sine cruciabili tormento annos aliquot peregit, eâque tabe demùm confectus interiit [5] Paul Jove ne marchande pas tant : voyez la note [6]. Vossius observe que dans la liste des Historiens d’Udine, on assure que Sabellicus écrivit jusqu’en l’année 1513 : cela est démenti par deux lettres de Pierre Bembus, écrites l’an 1506, qui font mention de la mort de Sabellicus. La lettre cinquième [* 1] du IVe. livre [7] marque qu’il mourut le 17 d’avril 1506. Le même Vossius rapporte que Léandre Albert témoigne que Sabellicus survécut trois ans à la conclusion de ses Ennéades, qu’il avait conduites jusqu’à l’année 1504. Je trouve dans Léandre Albert que ces Ennéades furent conduites jusqu’en 1507, et que l’auteur mourut en la même année. J’ai consulté non-seulement la version latine [8] imprimée à Cologne, l’an 1567, mais aussi l’original italien, au feuillet 149 de l’édition de Venise, in-4o., 1561.

(D) Une inscription qui n’est pas assez modeste. ] Si un autre que lui l’eût faite [9], on la laisserait passer. Quoi qu’il en soit, la voici :

Quem non res hominum, non omnis ceperat ætas,
Scribentem capit hæc Coccion urna brevis.
M. Anton. Coccius Sabellicus vivus sibi F. [10].

(E) On imprima toutes ses œuvres à Bâle, l’an 1560. ] Cette édition, en quatre volumes in-folio, chez Hervagius, avait été précédée, l’an 1538, par une édition en deux volumes in-folio, chez le même Hervagius ; mais celle-ci ne contenait que les Ennéades et les dix livres d’Exemples [11], avec une Historica Synopsis, qui continuait les Ennéades jusqu’à l’année 1538. Cette continuation fut faite par Gaspar Hédion. L’édition de l’an 1560 fut dirigée par Célius Secundus Curion [12], qui y joignit une continuation des Ennéades jusqu’à cette année-là. Le IVe. tome comprend presque tous les opuscules de Sabellicus. Je dis presque, car on n’y inséra point sa Paraphrase de Suétone [13], accompagnée de notes, ni ses Observations critiques sur divers auteurs. Elles sont divisées en deux livres, et ont été imprimées plusieurs fois, et nommément à Venise, l’an 1508, in-folio. Badius les inséra dans une compilation de pareils ouvrages, l’an 1511. Grutérus les à insérées au premier volume de son Trésor [14]. Au reste, ceux qui mettent les Ennéades de cet auteur entre les livres qui ont été imprimés peu de temps après l’invention de l’imprimerie, s’abusent trés-lourdement. M. Beughem parle d’une édition de cet ouvrage, faite à Mayence l’an 1442. Sabellicus, Historiæ Enneades septem [15]. Il est vrai qu’il en doute ; mais il fallait dire positivement que c’est un mensonge ; car Sabellicus, en 1442, n’avait pas encore sept ans, et lorsqu’il fit imprimer ces LXIII livres de son Histoire, il les dédia au doge de Venise, Augustin Barbadigo, qui ne fut élevé à cette dignité que en 1486 [16] [* 2].

(F) Il recommanda l’impression d’un manuscrit...... Égnatius...... en fut critiqué. ] Voici le titre de cet ouvrage [17] : Marci Antonii Coccii Sabellici de omnium gentium omniumque seculorum de insignibus memoriâque dignis factis et dictis exemplorum libri X. Quæ ad vitæ mores, prudentiam sapientiamve comparandam conducunt plurimùm. Iccircò quùm omnibus qui illo libero beatoque litterarum olio perfruuntur, tùm verò inprimis qui vel adolescentiam in scholis, vel populum in concionibus docent utilissima sunt [* 3].

Jamais livre ne mérita mieux que celui-ci qu’on lui appliquât cette pensée de Pline : Inscriptiones propter quas vadimonium deseri possit : At cùm intraveris, dii deæque, quàm nihil in medio invenies [18] ! On nous le donne comme un ouvrage très-utile à tous ceux qui étudient, mais principalement à ceux qui régentent une classe, et aux prédicateurs. Je crois qu’en effet il peut servir à ceux qui ont à dicter des thèmes à de petits écoliers. Parlons d’Égnatius qui le publia. On trouva étrange sa conduite : les uns le blâmèrent d’inconstance, sous prétexte qu’il y avait eu entre lui et le défunt une longue inimitié. Ils désapprouvèrent qu’il eût changé de passion, et qu’il eût revêtu le personnage de bon ami en rendant de bons offices au manuscrit de Sabellicus. D’autres prétendirent qu’il ne l’avait publié que par un reste de haine, et qu’il savait bien que l’impression d’un tel livre ternirait la gloire de son auteur. Il se justifia dans une préface [19]. Il soutint que la constance ne demande pas qu’un homme mortel nourrisse des inimitiés immortelles, et qu’il n’y a rien de plus raisonnable que de sortir de la servitude de ses passions. Il ajouta qu’à moins que d’avoir un cœur de bronze, on eût été attendri par les prières du mourant, et que pour lui, il en fut si pénétré qu’il ne se sentit pas capable de refuser le bon office qui lui était demandé pour le manuscrit. Il nous dira mieux lui-même sa pensée. Nos verò cum aliis honestissimis causis adducti, et priùs Sabellicum funebri laudatione prosecuti sumus, et nunc pro virili opus hoc emendavimus. Cujus editionem moriens mihi ad se accersito, et gratam recordationem pietatis in se Michaëlis Trivisani Nicolaï filii, qui sub eo non parvo tempore meruerat, quique opus hoc lituris plenum exscribendum curârat, commendavit, ut tam obstinatum, tam durum, tam denique ferreum esse putem neminem, quem suprema illa vox moribundi hominis, atque adeò ab omni suspicione immunis non emollîsset : me certè adeò emolliit, ut nihil pro humanitatis jure negare homini præsertim jam morienti potuerim, majorem hoc facto laudem à bonis sperans, quàm quicquid de me Amasinii, et Rabirii isti recentes oblatrent attendens [20].

(G) M. Moréri a fait quelques fautes. ] I. La patrie de Sabellicus n’est pas un petit bourg : Léandre Albert [21] témoigne que c’est une place forte, tant par sa situation que par les ouvrages qu’on y a faits [22] ; et il ajoute qu’en 1533, Louis de Gonzague, général des troupes de Clément VII, l’assiégea, et y fut tué d’un coup de canon. II. La manière dont on réfute ceux qui disent que Sabellicus descendait de la famille des Coccéiens est très-mauvaise. Moréri assure qu’il est assez croyable que Sabellicus était fils d’un pauvre maréchal, si on ne regarde que le surnom de Coccius, qui ne se trouve proprement que dans les épitaphes et sur le tombeau qu’on lui éleva après sa mort. Qui a jamais vu raisonner d’une telle sorte ? Le surnom de Coccius ne se trouve proprement que dans les épitaphes, etc. ; donc il est assez probable que le père de Sabellicus était un pauvre maréchal. Voici une autre faute de raisonnement. M. Moréri suppose que si le surnom de Coccius eût appartenu à la famille de Sabellicus, on pourrait justement croire que cet homme descendait de la famille des Coccéiens. Quelle absurdité ! Ajoutons à cela deux fautes de fait. Il est sûr que Sabellicus prit pendant sa vie le surnom de Coccius, que l’inscription de son tombeau ne fut pas faite après sa mort. Il la fit graver lui-même. III. Il n’instruisit point les jeunes enfans dans les petits bourgs, mais à Tivoli qui est une ville épiscopale. IV. Nous avons de lui Historia Enneadum en XI livres, depuis le commencement du monde jusqu’en 1504. Ce sont les paroles de Moréri, et il ne se peut rien dire de plus absurde. Il avait lu dans Vossius que Sabellicus s’est rendu célèbre principalement par son Histoire d’onze Ennéades [23], c’est-à-dire, par une histoire divisée en onze ennéades, et il s°est imaginé qu’il s’agissait d’une histoire divisée en XI livres, qui comprenait les actions des ennéades. Il faut savoir que Sabellicus, affectant l’imitation anciens, voulut diriger sa composition non pas de dix en dix livres, ou en décades [24] comme Tite Live, mais de neuf en neuf, ou en ennéades. V. C’est pervertir le sens de Paul Jove, et très-mal juger du fond, que oser dire que l’épitaphe que Sabellicus se fit est assez raisonnable, mais modeste [25].

Notez que beaucoup de gens ont bronché, comme Moréri, sur le passage de Vossius à l’égard des ennéades, Zeillérus nous dit que Sabellicus est l’auteur de l’Histoire de deux Ennéades, cujus maximè celebratur Historia Enneadum II [26], et Konig, qu’il a laissé onze livres d’Ennéades [27].

  1. * Ce n’est pas, dit Niceron, la lettre Ve., mais la IVe., qui parle de la mort de Sabellicus, et la marque au 14 des kalendes de mai ; qui est le 18, et non le 17 avril.
  2. * Joly dit que Bayle pouvait ajouter ici qu’en 1442 l’imprimerie n’était pas encore connue. Sur le premier produit de cet art, voyez une note ajoutée à l’article Ailly, I, 327.
  3. (*) J’ignore si l’édition de Bâle, in-8°., 1541, a conservé la date de la préface d’Égnatius. Dans mon édition, qui est de Strasbourg, in-4°., grand papier, 1518. Cette préface est datée du dernier de décembre 1508. Le titre du livre est : Marci Antonii Coccii Sabellici exemplorum libri decem, ordine, elegantiâ, et utilitate præstantissimi. Ad christianæ pietatis augmentum et decus. Rem. crit.
  1. Paulus Jovius, in Elog., cap. XLVIII, pag. 114, 115.
  2. Jul. Cæsar Scaliger, de Regnor. Eversionibus, pag. 329, part. II Poëmat., edit. 1591.
  3. Jovius, Elog., chap. XLVIII, pag. 115.
  4. Vossius, de Hist. lat., pag. 670.
  5. Pier Valerianus, de Litterat. Infelicitate lib. I, pag. 28.
  6. Ad septuagesimum ferè annum pervenit gallicâ tabe ex vagâ venere quæsitâ non obscurè consumptus. Jovius, Elogior., cap. XLVIII, pag. 115. Voyez aussi les vers de Latomus qu’il rapporte.
  7. Pag. m. 531.
  8. À la page 224.
  9. Insigne quidem et meritum elogium, sed certè honestius si alieni ingenii inscripsisset. Jovius, in Elog., cap. XLVIII, pag. 115.
  10. Voyez Freherus, in Theatro, pag. 1434.
  11. J’en parle dans la remarque (F).
  12. Et non pas Carion, comme l’appelle Nicolo Toppi, dans ses Additions à la Bibliothéque de Naples, pag. 164.
  13. Elle a été souvent imprimée à part, et incorporée dans les éditions Variorum, même dans celle de Paris, chez Sébastien Cramoisi, 1610, in-folio.
  14. Voyez le Toppi, ubi suprà.
  15. Beughem, Incunab. Typograph., p. 150.
  16. Chevill., Origine de l’Imprimerie de Paris, pag. 21.
  17. Je l’ai de l’édition de Bâle, 1541, in-8o.
  18. Plinius, in præf. Natur. Histor.
  19. Elle est à la tête du livre de Sabellicus.
  20. Egnatius, in præfat., sub fin.
  21. Leand. Albert., in Descript. Ital., pag. m. 214.
  22. Castellum nunc est cùm naturâ loci, tùm opere, munitissimum. Idem, ibidem.
  23. Maximè celebratur Historiâ Enneadum XI. Vossius, de Hist. lat., pag. 690. Notez que la dernière ennéade ne contient que deux livres.
  24. Notez qu’il divisa en décades son Histoire de Venise. Elle en contient trois entières, et trois livres de la IVe.
  25. Peut-être que les imprimeurs ont oublié quelques mots, et que Moréri avait dit, mais non pas assez modeste.
  26. Martinus Zeillerus, de Histor., part. I, pag. 127.
  27. Konig., Biblioth., pag. 712.

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