Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Gobineau

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Henri Plon (p. 305).
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Gobineau de Montluisant, gentilhomme chartrain qui cherchait la pierre philosophale. Il voyait toute la science hermétique exposée dans les sculptures qui décorent le portail de Notre-Dame de Paris. Le Père éternel et les deux anges qui sont auprès de lui représentent, dit-il, le Créateur tirant du néant le souffre incombustible et le mercure de vie, figurés par ces deux anges. Une figure a sous ses pieds un dragon volant qui mort sa queue ; elle n’est pas autre chose que la pierre philosophale, composée de deux substances, la fixe et la volatile. La gueule du dragon dénote le sel fixe qui, par sa siccité, dévore le volatile que désigne la queue glissante de l’animal. Une autre figure a sous ses pieds un chien et une chienne qui s’entre-mordent. C’est encore la lutte de l’humide et du sec, etc. Le savant abbé Lebœuf a vu ces figures avec d’autres yeux. La statue qui foule aux pieds le dragon est Jésus-Christ vainqueur du démon ; l’autre, qui a au-dessous d’elle un chien et une chienne, représente le même Jésus-Christ écrasant le péché et l’hérésie, etc.