Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Huile de baume

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Henri Plon (p. 348).

Huile de baume. « L’huile de baume, extraite du marc de l’eau céleste, dissipera la surdité, si on en met dans les oreilles trois gouttes de temps en temps, en bouchant lesdites oreilles avec du coton imbibé de ce baume. Il guérit toute sorte de gale et de teigne les plus invétérées, apostèmes, plaies, cicatrices, ulcères vieux et nouveaux, morsures venimeuses de serpents, de scorpions, etc., fistules, crampes et érésypèles, palpitation de cœur et des autres membres, le tout par fomentation et emplâtre. Crollius en fait tant d’estime, qu’il le nomme par excellence huile mère de baume[1]. »

  1. Le Petit Albert, p. 412.