Discussion:Antonia (Sand)
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Orthographe - vocabulaire[modifier]
- allége, piége, privilége
- dénûment
- ou seulement un vieux ami
- soit sous le pourchas des recors…
- — Au fait ! réprit Antoine
- Nous étions si confusionnés
- Le monde est sens dessus dessous
- grand'peine
- attermoiements
Critique...[modifier]
- La Normandie littéraire. 01/1900 : George Sand son oeuvre sa vie littéraire [1]
La jolie petite comtesse d'Estrelle, du roman d'Antonia, regrettera plus d'une fois aussi, avec son jeune peintre, Julien Thierry, sa grande existence d'autrefois[1].
George Maze-Sencier
- [2] Henri Frédéric Amiel, Journal intime tome V
La question d'Antonia est ceci : madame la comtesse Julie d'Estrelle, jeune veuve à peu près ruinée épousera-t-elle le jeune et fier peintre Julien Thierry, et cela en 1785, sous Louis XVI. Il y a deux obstacles : inégalité de rang, et absence de fortune ; plus un troisième : la jalousie d'un vieil armateur millionnaire, qui tient tous les personnages dans sa main. Un procureur, Marcel Thierry, neveu du richard et cousin du peintre, cheville ouvrière de l'aventure fait tout arriver à bien. Il est vrai que les idées philosophiques de l'époque (veille de la révolution française) facilitent les choses. La fable tourne autour de certaine fleur rare, dont un exemplaire brisé rend tout tragique, tandis que l'autre exemplaire (baptisé Antonia par le vieil oncle millionnaire et despotique qui a nom Antoine) dénonce tout par le bonheur. -- L'ensemble du reste n'a guères de couleur historique et n'est qu'un aventure de coeur. Naturellement, dame Julia se paie une nuit d'amour, avant le suicide médité, mais tout est bien qui finit bien. -- Antonia est à bien des piques au-dessous de la Marquise de Villemer, pour le fini, la vraisemblance et l'exquis ; pourtant ce livre contient aussi de beaux caractères, ainsi le trio de Julien, Julie et la mère de Julien, les âmes enthousiastes et dévouées à l'amour.
Statistiques[modifier]
- 82554 mots (moins de 6 heures de lecture)
Divers[modifier]
un copier coller donne : Marcel de sonindépendance mais pas dans le html…
- ↑ Il est à remarquer que les jeunes filles de G. Sand sont d'une hardiesse et d'une indépendance sans égales ; le plus souvent elles sont fantasques ou originales ; il en est peu d'aussi sympathique que Mlle de Saint-Genieix. (Marquis de Villemer.)