Discussion:Scènes du jeune âge

Éditions[modifier]

	Titre et éditions
1832 :	La Petite Fille de la portière	[1]	dans le Journal des enfants, 1ère année
1832 :	Bancroche	[2]	dans le Journal des enfants, 1ère année
1833 :	Scènes du jeune âge		Paris, Dumont, libraire-éditeur, 2 volumes
1833 :	Perroquette	[3]	dans le Journal des enfants, 2e année
1833 :	Mouchardinet	[4]	dans le Journal des enfants, 2e année
1856 :	Scènes du jeune âge	Gallica	orné de 10 gravures

Toujours ré-édité en 1860 comme livre d’étrennes [5]

Réception, critiques…[modifier]

20 décembre 1833, Le Figaro [6]

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- Dans un moment où les parens sont embarrassés du choix des étrennes à donner à leurs enfans, nous ne saurions trop leur recommander l'ouvrage que vient de publier le libraire Dumont, au Palais-Royal, n. 88, sous le titre de Scènes du jeune âge. Ce sont des nouvelles morales, ou plutôt des scènes de mœurs qui doivent intéresser toutes les classes. Ce genre de livre sur le modèle des excellens ouvrages d'éducation de miss Edgeworth, manquait à notre littérature, le nom populaire de l'auteur est un autre gage de succès.

1856 : LE MONDE ILLUSTRÉ, page 14 [7], 26 décembre 1856

Les Magasins de la Librairie Nouvelle.

Quelques années ont suffi pour assurer à la Librairie Nouvelle le succès qui attend toute entreprise inspirée par une exigence de son époque et répondant à l'un de ses besoins.

On ne saurait méconnaître le changement qui s'est opéré dans notre société depuis un demi-siècle. L'importance sociale y est descendue des hautes classes dans les classes moyennes ; le goût s'y est étendu avec les lumières, comme l'amour du luxe avec la richesse ; mais cette extension des fortunes a eu pour effet nécessaire d'en abaisser le niveau.

C'est ce qu'ont compris les fondateurs de ce grand établissement, lorsque, par une révolution complète opérée dans la librairie, ils songèrent à donner à cette industrie le développement survenu dans les classes où elle trouvait son écoulement : vendre bon marché pour vendre beaucoup ; abaisser les prix en élevant la qualité des produits ; restreindre les profits pour les multiplier, tel fut le problème dont ils se posèrent la solution et qu'ils résolurent. Le roman, par exemple, qui se vendait dix francs, publié en deux volumes, ils l'éditèrent en un seul et le vendirent un franc ; mais cet ouvrage, qui se vendait à cinq cents exemplaires, ils le vendirent à vingt mille. Ce fut ainsi qu'ils convertirent en brillante spéculation ce qui était devenu une opération stérile.

Ce qu'elle avait fait pour le roman, la Librairie Nouvelle vient de le faire pour les livres d'étrennes : publications d'art et de luxe, albums des caricaturistes les plus connus et des artistes les plus célèbres ; éditions magnifiques, depuis le livre de contes pour l'enfance aux gravures dessinées et gravées par les maîtres, jusqu'aux plus précieux ouvrages d'art, de science, de philosophie ou de piété ; illustrations splendides, somptueuses reliures, tout ce qui peut éblouir et charmer. Nous citerons au premier rang des nouveautés, le Royaume des Enfants, scènes de la vie de famille, par Mme Molinos-Lafitte, illustrations de Fath ; dix magnifiques albums in-folio formant les Œuvres nouvelles de Gavarni, les Albums comiques de Cham d'une verve si originale, etc., etc.

Nous ne mentionnerons pas le Fierabras et les Aventures du chevalier Jaufre, de Mary Lafon, illustrés par Gustave Doré, ni les Scènes du jeune âge, par Mme Sophie Gay, ni les Contes d'une vieille fille à ses neveux, par Mme Émile de Girardin, car ce serait nous engager dans une nomenclature où vingt autres publications non moins remarquables viendraient s'offrir à notre choix.

FULGENCE GIRARD.

1833 : Bulletin littéraire et scientifique : revue critique des livres nouveaux

Scènes du jeune âge

Scènes du jeune âge, par M^me Sophie Gay. Deux volumes in-12. 1833. Dumont, 7 fr.

Ces contes, destinés au jeune âge, ne nous paraissent guère de nature à atteindre le but ; ils sont écrits, en général, d'un style trop négligé et trop enfantin. Le nom de l’auteur nous avait fait concevoir d'autres espérances.

Orthographe - vocabulaire[modifier]

boulevart
collége, cortége, protége
tu dois savoir que des gaillards a ginchés comme toi n’entrent pas dans les appartements.
son poulx
un lorgnon de chrysocalque
calinerie (calin…)
grand'mère, grand'chose
Pardine
dévoûment
qui tâtait son poulx
Giraffe, chipper, grignottait, frippier, chuchottaient
asyle
le pestard est capable de s’être douté de la frime

Statistiques[modifier]

38 000 mots (environ 2h30 de lecture à 250 mots/mn)
215 000 caractères avec les espaces et 176630 sans.