Discussion Auteur:Georges de Peyrebrune
Articles de presse[modifier]
Demandes de libération de livres[modifier]
- 12/06/2019 : Au pied du mât [2] Fait
Éléments biographiques[modifier]
- lettres à Camille Delaville (Françoise Adèle Chartier, épouse Couteau [3]
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4638605p/f1.item.r=%22peyrebrune%22.zoom
- Judicis à Chancelade 1905 [4]
- Georges de Peyrebrune jugée par ses contemporains [5]
- Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche : Silhouettes féminines [6] Montclair
- Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris [7]
Une concession perpétuelle de case est accordée au columbarium du cimetière de l’Est pour le dépôt des cendres de Mlle Numa-Eimery née de Judicis, dite Geoges de Peyrebrune. L’exhumation et le transfert des cendres de ladite concession perpétuelle de cas seront faits avec exonération de tous frais et taxes.
- Publication des bans : 1860 à Chancelade (Dordogne, France) [8]
4 - Eimery Paul Adrien et de Peyrebrune Judicis Mathilde Marie Georgine Elisabeth Du quinze janvier 1860 jour de dimanche à onze heures du matin. Nous soussigné adjoint remplissant en l’absence du maire les fonctions de maire et d’officier de l’état civil de la commune de Chancelade canton et arrondissement de Périgueux (Dordogne) Certifions avoir publié et affiché pour la première fois que Paul Adrien Eimery rentier demeurant à Périgueux fils majeur de Aicaire Eimery et de Emilie Célestine Gervais, propriétaire et demeurant à Chancelade Et Mathilde Marie Georgine Elisabeth de Peyrebrune Judicis, sans profession fille mineure de Françoise Thérèse Céline Judicis demeurant ensemble à Périgueux et d’un père inconnu. La mère aussi sans profession. Entendent contracter mariage conformément à la loi. De quoi nous avons dressé le présent acte dont une copie a été affichée à la porte de la maison commune.
N°13 Du 28 janvier 1860, à quatre heures du soir.
Acte de mariage de Paul Adrien Eimery, rentier, agé de 27 ans, né le 30 aout 1832 à Oissery, arrondissement de Meaux (Seine et marne), demeurant à Périgueux, fils de Sicaire Eimery, propriétaire et de Emilie Celestine Gervais demeurant à Chancelade, cette dernière ici présente et consentante, non le père à qui il a été notidié des actes respectueux les quinze octobre, 19 novembre et 26 décembre derniers par le ministère de Mes Lagrange et Guiller, notaires à Périgueux. Et de Mathilde Marie Georgina Elisabeth de Peyrebrune Judicis, sans profession, agée de dix-huit ans, née à Peyrebrune, commune de Saint Orse, le 18 avril 1841, demeurant avec sa mère à Périgueux, rue limogeanne, fille de Françoise Thérèse Céline Judicis, et d’un père non nommé, la mère ici présente et consentante.
Les actes produits par les futurs aux fins dudit mariage, sont : extrait des registres des publications de Périgueux et de chancelade, constatant que les publications du mariage projeté entre les susnommés ont eu lieu, conformément à la loi, à Périgueux et à Chancelade les mêmes dimanches 15 et 22 janvier courant et qu’il n’a été signifié aucune opposition. L’acte de naissance du futur, l’acte de naissance de la future et les actes respectueux, ci-dessus énoncés.
De tous ...
Interpellés par nous d’avoir à déclarer s’ils ont fait un contrat de mariage les futurs époux et ceux du consentement desquels ils procèdent ont répondu négativement.
- Nécrologie :
Le temps 19 novembre 1917 [9] On annonce la mort, à Paris, après une douloureuse maladie, d’une romancière connue, Mme George de Peyrebrune, qui laisse une oeuvre importante et appréciée. Mme George de Peyrebrune était membre de la Société des gens de lettres et du comité du prix de la Vie heureuse.
- Nécrologie avec quelques romans cités [10]
- Obsèques au père Lachaise le 21 novembre 1917 [11] ou [12]
- Les Annales politiques et littéraires : 9 décembre 1917 [13]
Le prix « Fémina-Vie Heureuse ».
Le Comité s’est réuni vendredi pour voter le prix de cinq mille francs destiné à récompenser le livre qui aura le mieux exprimé l’âme française pendant la guerre. La séance, présidée par Mme Gabrielle Réval, avait à décider entre quelques livres de haute valeur : L’Ame des Chefs, de Jean des Vignes Rouges ; La Cote 304, d’André Dollé; L’Odyssée d’un Transport torpillé, par Y...
Ce fut ce dernier qui obtint la palme par huit voix sur quatorze votantes. Notre éminent collaborateur, M. Roland de Marès, dira, la prochaine fois, la valeur littéraire de ce livre. Nous voulons seulement, aujourd’hui, féliciter l’auteur... Ce Comité a déjà fait de la haute besogne, puisqu’il a mis en valeur des écrivains comme Myriam Harry, Louis de Robert, Romain Rolland, Estaunié, Colette Yver, André Corthis. Après avoir voté le prix, le Comité a élu Mme Rachilde, Jean Cruppi, Adolphe Brisson (Yvonne Sarcey), Hélène Vacaresco, Judith Cladel, pour succéder à Mmes Barratin, Dieulafoy, Félix Faure-Goyau et de Peyrebrune, dont les lettres ont eu à déplorer la mort en ces dernières années,
Sur son œuvre, ses romans…[modifier]
- Gil Blas 20 décembre 1909 [14]
La Société des Gens de Lettres et Mme Georges de Peyrebrune. — L’influence d’une artiste. L’universalité de Sarah Bernhardt. — Les Vieux Noëls français. « Chantecler » avant l’heure… L’ « Astrée »
On aurait tort sans doute de prêter beaucoup d’attention aux prix littéraires. Nous avons aujourd’hui, en littérature, la manie de la distribution des prix. Mais les uns sont mal donnés, les autres sont donnés par des gens peu qualifiés pour déterminer leur choix entre des œuvres diverses. Autant en emporte le vent.
Cependant il y aurait injustice à ne pas distinguer une femme de lettres à laquelle la Société des Gens de Lettres vient d’attribuer un de ses prix les plus importants. Mme Georges de Peyrebrune a obtenu le prix James Hyde. Écrivain, elle a été récompensée par des écrivains. Dans quelles conditions Mme Georges de Peyrebrune a-t-elle été choisie ? Je ne sais. Mais son choix mérite certainement d’être applaudi entre tous. Et voici pourquoi :
Mme Georges de Peyrebrune est d’abord une romancière de beaucoup de talent. Son œuvre romanesque est considérable par ses dimensions. Elle est aussi très variée ; elle l’est peut-être ’môme un peu trop. Et il est assez difficile de garder le souvenir de tous ses ouvrages. Allez donc retrouver les titres et les sujets de livres comme Marco, Une Décadente, Les Femmes qui tombent, Une Séparation, La Margotte, Le Curé d’Anchelles, Le Roman d’un Bas-Bleu — et pourtant un tel livre serait bien d’actualité aujourd’hui ! — Et pourrez-vous vous rappeler Les Frères Colombe, Polichinelle et Cie, Mlle de Trémor, Les Trois Demoiselles X…. Ces livres ne sont cependant pas de simples feuilletons rapidement imaginés et encore plus rapidement écrits. Ils contiennent de l’observation, de la vérité. Ils ont du mouvement, de la vie. Mais si un certain nombre d’ouvrages disparaissent forcément dans la foule des livres contemporains, l’un d’eux au moins de Georges de Peyrebrune doit être retenu : c’est Victoire la Rouge. C’est une œuvre d’un réalisme solide, sans brutalité toutefois ; et le drame simple et fort qui s’y développe est profondément émouvant. N’avait-on pas dit naguère que Victoire la Rouge était un chef-d’œuvre ? C’est assurément une belle œuvre !
Quand on lit des livres comme celui-ci, on se demande si la nouvelle génération des femmes de lettres qui fait volontiers du bruit et qui n’est point ennemie de toute gloriole, a véritablement apporté à la littérature -- même à la littérature féminine -- des éléments nouveaux. On acquiert vite la conviction que, depuis dix ans, il n’a pas été publié un roman féminin qui soit supérieur à Victoire la Rouge.
D’ailleurs, le cas de Georges de Peyrebrune n’est pas complètement isolé. Et parmi les femmes de lettres de la « dernière fournée », il n’en est certainement pas une dont l’influence égale l’influence exercée pendant beaucoup d’années sur la littérature parisienne, par une contemporaine de Georges de Peyrebrune, par Gyp. Gyp écrivit la satire, bienveillante au fond et même très bienveillante, malgré son apparente cruauté, des mœurs aristocratiques et des habitudes mondaines. Elle fut, en ses dialogues, spirituelle avec une éblouissante opiniâtreté, et, du reste, avec la facilité la plus spontanée. Les écrivains qui, après elle, observèrent la vie parisienne et comme elle écrivirent des dialogues, Henri Lavedan, Maurice Donnay, Abel Hermant, Jeanne Marni, etc., sont certainement redevables à Gyp de quelques-unes de leurs qualités. Quelle femme de lettres d’aujourd’hui pourrait se flatter jamais d’exercer une influence comparable à celle que Gyp exerça ?
Néanmoins, les femmes de lettres d’aujourd’hui cherchent à se donner une importance croissante. Une Gyp n’était, en aucune façon, une professionnelle à la manière actuelle. Elle semblait ne vouloir écrire qu’en se jouant et pour se jouer. Une Georges de Peyrebrune composait ses ouvrages, les publiait, mais n’occupait pas le monde de sa personne ; elle restait discrète et modeste. Maintenant, les écrivains hommes, hélas ! les écrivains femmes aussi, les écrivains femmes surtout, sont plus préoccupés de faire parler de leurs personnes que de faire parler de leurs livres. Elles mettent quelque acharnement à étonner « les Bourgeois » par leurs attitudes… Mais que résulte-t-il de tout cela au point de vue littéraire ? Peu de chose !
Ainsi les périodes littéraires se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait. L’hommage que la Société des Gens de Lettres vient de rendre à Mme Georges de Peyrebrune nous oblige à faire un compte exact de ce que les femmes de lettres d’aujourd’hui doivent à leurs devancières : il met en relief l’œuvre de toute une époque de littérature féminine. C’est un hommage opportun autant qu’un hommage justifié. Et si les Françaises qui s’intéressent à la vie littéraire n’avaient pas de soucis plus frivoles, elles ne manqueraient pas d’adresser à M. Georges Lecomte, l’éminent président de la Société des Gens de Lettres, beaucoup de félicitations, en le priant d’en garder une part pour lui et de transmettre le reste à ses confrères…
- Le Roman d’un Bas-Bleu : [15]
Le Roman d’un Bas-Bleu, par G. de Peyrebrune, dont la publication était si vivement attendue depuis son grand succès dans l’Echo de Paris, paraît aujourd’hui à la librairie Ollendorff.
C’est à travers notre milieu parisien, la vie d’une femme affrontant les heurts et les passions de la bataille littéraire contemporaine. Même en dehors de la curiosité qui fut soulevée autour de certaines silhouettes et de la grande portée morale de l’ouvrage, la haute et pure figure de Silvère suffirait à assurer le succès du livre. Elle a le charme empoignant des habituelles créations de l’auteur, mais cette fois plus puissante encore et plus poignant.
- 1892 : Le Nouvel écho : revue littéraire et dramatique, directeur Émile Strauss [16]
Charge d’Ame, de Jeanne Mairet, sans nous offrir des types bien nouveaux ou des situations bien originales, contient toutefois des pages d’un sentiment délicatement féminin et d’une émotion doucement communicative. Il est entendu, n’est-ce pas, qu’en matière de littérature principalement
- Du côté de la barbe est la toute-puissance ;
que seuls nous avons le talent, l’originalité, le génie ; que les femmes ne sont que de pâles reflets ; que, pour formuler cela en un alexandrin, que je dédierai à Armand Silvestre, lorsque j’en aurai fait un sonnet :
- Une femme est toujours la lune de quelqu’un,
que pour tout résumer en un mot brutal, on est tenté de demander à un bas-bleu : « Dis-moi avec qui tu couches, et je te dirai ce que tu es. » Oui, je sais tout cela, j’ai dû le penser, comme tant d’autres, et même l’écrire. Eh bien ! si j’ai trouvé dans Charge d’Ame plus d’une occasion de faire mon meâ culpâ, — je venais de lire l’Amour d’Annette de Jean Rameau, circonstance qui me rendait indulgent, — le Roman d’un Bas-bleu, de madame de Peyrebrune, n’a pas peu contribué à me rendre moins fier de mon sexe.
Le Roman d’un Bas-bleu est moins un roman qu’une franche, hardie et sincère étude de la situation inextricable où se débattra fatalement toute femme de cœur et d’honnêteté qui veut « faire des lettres ». Cette œuvre de haute valeur de style, de moralité et de conscience, est bien faite, comme l’a voulu l’auteur, pour écarter les femmes « de cet art d’inventer et d’écrire qui ne saurait, si elles sont pauvres et sans appui dans le monde, que les condamner à vivre bafouées et humiliées, ou bien déshonorées et vendues, ou bien martyrisées jusqu’à la mort. »
LÉO TREZENIK.
- Une séparation [17]
- Les femmes qui tombent [18], édition en feuilleton [19] dans la Vie populaire de 1888
- Gil Blas 23 aout 1887 [20]
Nous commencerons le 25 août, dans le numéro portant la date du vendredi, 26, la publication de
LA MARGOTTE
PAR
GEORGES DE PEYREBRUNE
La Margotte est une de ces études de femme auxquelles excelle l’écrivain de grand talent dont les œuvres : Victoire la Rouge, Gatienne, Une Séparation, les Ensevelis, les Roses d’Arlette, ont obtenu un si brillant succès.
Simple et touchante dans sa sincérité dramatique, essentiellement moderne et d’une intensité d’art qui lui donne un piquant attrait d’actualité, la Margotte intéressera au plus haut point les lecteurs de Gil Blas.
- Le Journal 11 février 1900 [21]
BIBLIOGRAPHIE
Les Passionnés, ce nouveau roman de Georges de Peyrebrune, fait évoluer autour d’un type adorablement pur de jeune fille une série d’amours passionnelles d’expressions diverses, allant de l’amour sensuel, cynique et brutal, à la passion délicate exquisement dévouée, pour aboutir, après des œuvres tragiques, au triomphe inéluctable de l’amour partagé, de l’amour complet, âme et chair, vibrant d’un désir unique.
C’est l’étude dramatique la plus forte que Georges de Peyrebrune ait écrite depuis Victoire la Rouge, qui a acquis une universelle célébrité.