Discussion Auteur:Renée de Castellane
Ajouter un sujetÉléments sur sa vie[modifier]
- Figaro : journal non politique 27 aout 1898 — mariage [1]
Mariages -- Mlle Renée de Castellane, la charmante fille du comte et de la comtesse de Castellane-Norante, est fiancée à M. Georges Yemeniz. Le mariage sera célébré le 8 septembre en l'église de Saint Martin-d’Ainay, près du chateau de Sappey qu'habitent les parents de la charmante fiancée.
- Le Tout Lyon : littéraire, artistique et mondain... [2]
Jeudi a été célébré, à l’église de Saint-Martin d’Ainay, le mariage de M. Georges Yéméniz avec Mlle Renée de Castellane.
Mlle de Castellane est la seconde fille du marquis et de la marquise de Castellane-Norante, dont le nom, un des plus anciens de Provence, est particulièrement connu à Lyon, où le maréchal est resté légendaire.
M. Georges Yéméniz appartient à une famille qui a laissé de brillants souvenirs dans le monde des arts et des lettres de notre ville.
Petit-fils de Mme Yéméniz, dont l’esprit et la bonté avaient réuni autour d’elle l’élite des esprits les plus distingués, il avait en son aïeul, représentant d’une des plus grandes familles grecques, et en son père des hommes également remarquables par leur goût littéraire et par le renom qu'ils ont apporté à notre belle fabrique de soieries lyonnaises.
Rappelons que le grand-père du jeune époux, bibliophile distingué, a laissé une précieuse collection de livres rares.
Monsieur le comte de Chambord le tenait en haute estime et fut le parrain d’une de ses filles.
Une nombreuse assistance de parents et d’amis était venue apporter aux jeunes époux des félicitations et des vœux aux quels nous joignons nos souhaits de bonheur les plus sincères.
- Comoedia 29 octobre 1931 [3]
Livres récents
LA TARE, par Renée de Castellane (Nouvelles Editions Argo). - Mme Renée de Castellane semble avoir tenu une gageure pour son premier roman. Il n'est pas de sujet plus déplaisant que l'inceste maternel et le voici pourtant traité sans un détail choquant, sans que la pudeur individuelle, ou sociale, puisse s'en effarer. Si Mme Renée de Castellane sut respecter l'Evangile et ne pas scandaliser le prochain avec une aventure pourtant scandaleuse, elle doit cette grâce à la santé intellectuelle qui court dans ce récit, conté rondement, non sans quelque laisser-aller, mais avec un sens déjà vif des faits importants et de la nécessité de rejeter les digressions superflues. Tout talent valable est à base de choix et dès ses débuts cet auteur fait preuve de discernement. Ajoutons qu'elle fait peser sur ses tristes héros une fatalité organique et morale, supprime toute apparence de vice à leur regrettable expédient et soumet leur destin au secret arrêt de la conscience collective qui n'ignore pas que les lois naturelles ne peuvent être transgressées sans que la catastrophe s'ensuive.
Fait presque unique dans l’actuelle littérature féminine… ce livre ne contient ni délectation morose, ni fausses confidences, ni cette exaltation sensuelle qui caractérisent trop souvent les auteurs-femmes. Mme Renée de Castellane ne réserve aucune complaisance à ses personnages… il apparaît même qu'elle les considère avec un certain mépris, ce qui fait que nous nous intéressons peut-être plus à la suite des faits qu'à l'évolution des caractères, dont on ne nous cache pas la médiocrité. C'est un tour d'équilibre joliment réussi, et qui nous permet d'attendre beaucoup de son auteur.
- Paris-soir 13 aout 1942 [4]
« La Cité de l'horizon », par la princesse Renée de Castellane, un curieux roman qui se passe à l'époque du pharaon Akh en Athon (Ed Aubanel).
- Le Journal du Midi 3 aout 1931 [5] sur la Tare