Encyclopédie méthodique/Espèces de pêches/Planches

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RECUEIL


DE PLANCHES


DE L'ENCYCLOPÉDIE,


PAR ORDRE DE MATIÈRES.
RECUEIL


DE PLANCHES


DE


L'ENCYCLOPÉDIE.


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PLANCHES DES PÊCHES.
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Explication de Cent Trente-Deux Planches des Pêches,
à cause de Dix - Huit doubles.


Concernant : 1°. les Pêches aux Hameçons, Haims , &c. ;

2°. différentes sortes de Pêches ; 3°. les Pêches aux filets ; 4°. les

Pêches de mer, de rivières, y compris les tableaux & vues relativement

aux Pêches, &c.


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A PARIS,
Chez PANCKOUCKE, Libraire - Imprimeur, rue des Poitevins, N°. 18.
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M. DCC. XCIII.

Détail du nombre des Planches contenues dans ce Volume.

Planches simples, . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96.

Planches doubles, 18, formant 36 simples, . . . . . . 36.

Total des Planches, 132.

PECHES AUX HAMEÇONS, HAIMS, &c.

Planche I.

Cette Planche représente des haims de différentes grandeurs. Ceux depuis la fig. i jusqu'à la fig. 8, sont pour pêcher différentes espèces de poissons dans les rivières.

La fig. 9 repréfente un haim pour prendre de gros Brochets, lequel a un empilage de laiton.

La fig. 10 est une pièce de fil de fer qui, étant pliée, forme deux haims.

On voit dans la fig. ii deux Haims adossés l’un à l'autre & dont l'union donne une forme semblable à celle de la fig. 10.

La fig. 12 est un gros haim dont on se sert sur le grand banc pour la pêche de la Morue. On y a joint son empilage & une portion de sa ligne.

Les fig. 13 & 14 sont deux haims usités pour la pêche de la Morue à l’isle de Terre-Neuve ; ils sont moins gros que le précédent : leurs empilages sont à la françoise.

Planche II.

La fig. i représente une portion de bausse ou corde garnie d'un caillou qui la fait caler, pour la pêche des grosses Raies.

La fig. 2 est un haim à deux crocs avec un empilage de cuivre.

Les fig. 2 & 3 représentent un leurre de liège C qu'on met entre les deux branches de cet haim, & qu'on accompagne de quelques plumes E E fig. 2, ou d'une toile blanche sur laquelle on a fait une raie bleue ou noire fig. 3. Cet haim sert pour la pêche du Thon,


lorsqu'on en rencontre dans les traversées en allant à Terre-Neuve.

Planche III.

La fig. i représente une bausse pour la pêche des Raies & d'autres gros poissons.

Les fig. 2 & 3 représentent des haims qui servent pour la pêche de la Morue au Petit-Nord. Celui, fig. 2 est empilé à l'angloise, & celui fig. 3 est empilé à la françoise.

La fig. 4 montre en grand un nœud pouc attacher les cailloux à la maîtresse corde.

Quand les Morues sont rares & fort enfoncées dans l'eau, on se sert quelquefois des petits haims, fig. 7.

Planche IV.

La fig. i représente un appelet chargé de cailloux. Son usage est de prendre des Soles, des Limandes, &c.

La fig. 2 est un haim avec un empilage de laiton, tel qu'on en embarque pour prendre des Bonites dans la traversée de l'Amérique.

Planche V.

La fig. i fait voir une portion d'appelet dont les empiles font garnies de corcerons de liège. On s'en sert dans les terreins vaseux pour prendre des Merlans, des Limandes, des Vives, &c.

La fig. 2 représente la disposition d'un appelet pour pêcher à la balle.

La fig. 3 représente le vrai libouret qui sert, comme la balle, à prendre des Maquereaux, des Merlans, &c.

On voit dans le fond en petit, fig. 4, la disposition de ce qu’on appelle le grand couple, où les lignes sont attachées aux extrémités d’un fil de fer courbe.

Planche VI.

Les fig. 1 & 2 sont des haims avec des empilages de crin pour prendre des Anguilles.

La fig. 3 est un haim empilé avec une espèce d’écheveau de fil, & qui sert à prendre des Raies.

Les navigateurs qui font de grandes traversées, prennent des Pilotins & d’autres poissons avec les haims ; fig. 2 & 5.

Les haîms, fig. 6 & 7, servent à prendre des Bonites & des Tazards.

La fig. 4 est une portion d’appelet assez semblable à celui de la Pl. V. fig. i, à l’exception qu’il n’a point de corcerons de liège.

La fig. 8 est un haim avec sa ligne, au bout de laquelle est un caillou : on s’en sert sur les grèves pour faire la pêche qu’on appelle petite cablière.

Planche VII.

Cette Planche représente de gros haîms, fig. i & 4, qui servent pour la pêche de la Morue, avec des leurres de plomb, fig. 2 & 3, qui tiennent lieu d’appâts.

Planche VIII.

Cette Planche représente un petit métier nommé quarré, qui sert à commettre des lignes fines ou piles, pour empiler les petits haims.

Planche IX.

On voit sur cette Planche tout ce qui a rapport à la fabrique & à l’étamage des haims.


Planche X.

Les fig. 1, 2 & 3, sont des pièces de cordes ou appelets de différentes grosseurs, garnis de lignes, empiles, haims, cailloux & corcerons de liège.

Fig. 4, une ancre.

Fig. 5, des cailloux pour attacher aux cordes.

Fig. 6, des bouées de liège faites en barique, avec leur corde.

Fig. 7, une cabliere & un plomb de fonde.

Dans la fig. 8, A, B, C, D, E, sont différens crocs & harpons pour prendre les poissons.

On voit, à la fig. 9, une catenière que l’on traîne pour trouver au fond de l’eau un appelet qui y est resté.

Fig. 11, un grapin pour le même usage.

Fig. 12, une flotte de liége.

Fig. 13, une corbeille pour porter les appelets à la mer.

Fig. 14, un croissant qui sert à couper les longues herbes qui pourroient incommoder.

Fig. 15, une serpe pour couper les branches d’arbres le long des étangs & rivières, & pour appointir les piquets.

Fig. 16, un bateau picard mis ici pour faire connoître les différentes parties de ces petits bâtimens.

{Planche XI.

Fig. i, bateau pêcheur du Pollet, faubourg de Dieppe.

Fig. 2, bateau bâtard du Pollet.

Fig. 3, petite quenouille du Pollet.

Fig. 4, Warneteur du petit Veulle, autre quartier de Dieppe.

Fig. 5, Clinquart de S. Valery.

Fig. 6, Yolle ou Biscayenne.

Fig. 7, Bateau dans le lointain, qui a son mât abattu.

Fig. 8, canot d’écorce, des Canadiens.

Fig. 9, pirogue couverte de cuir, usitée parmi les Groenlandois.

Planche XII.

Fig. i, bateau-pêcheur de Cayeux.

Fig. 2, petit bateau-pêcheur.

Fig. 3, petits bateaux de la Somme.

Fig. 4, bateaux-pêcheurs de la Provence.

Planche XIII.

Fig. i, bâtiment provençal qui, étant pris de mauvais tems, appareille une voile quarrée.

Fig. 2, gondole avec une grande voile & un foque à l’avant.

Fig. 3, une corallière.

Planche XIV.

Fig. i, des appelets qu’on a mis sécher ; d’autres qui sont roués, & d’autres lovés dans une corbeille.

Fig. 2, acqueresses qui amorcent des haims, & réparent des appelets.

Fig. 3, un petit bateau avec des hommes qui pêchent des maquereaux à la canne.

Planche XV.

Fig. i, E, pêcheurs à la canne. Le pêcheur G fait sautiller sa ligne à la surface de l’eau ; & celui F a tendu un nombre de cannes au bord de l’eau, & va examiner s’il y a quelque chose de pris. On voit en H des poissons pris à des lignes simples.

La fig. 2 représente des -pêcheurs à la perche, entre les rochers au bord de la mer.

On voit, dans la fig. 3, des détails qui ont rapport à la pêche à la canne.


Planche XVI.

On a représenté sur cette planche des lignes angloises avec des appâts factices.

On voit, au bas de la planche, un pêcheur qui a pris un gros poisson ; & un jeune garçon qui se tient tout prêt pour le recevoir dans un petit filet quand il sortira de l’eau ; précaution sans laquelle ce gros poisson pourroit échapper dans ce moment.

Planche XVII.

On voit dans la vignette, au haut de la Planche, des pêcheurs qui tendent de basse-mer sur le sable, des petits cablières & des bausses chargées d’haims.

Au bas de la planche, sont différentes manières d’ajuster des haims à la circonférence d’un cercle, à un plomb, à un panier, à une croix, le long d’une corde, &c.

La fig. 21 est un cylindre de plomb, simple leurre, dont les crochets produisent le même effet que les haims de la fig. 10, même planche.

On voit, dans la fig. 22, une quille de bois, destinée à flotter sur l’eau, dans laquelle elle entraîne plus ou moins loin la ligne.

Planche XVIII.

On voit, dans la vignette, des pêcheurs occupés à tendre, sur des piquets ou pâlots, des cordes garnies d’haims.

Au bas de la planche sont les différents ustensiles nécessaires pour cette pêche.

Planche XIX.

La fig. i représente une coupe de la mer pour faire voir comment les haims se distribuent dans l’eau lorsqu’on pêche avec une corde flottante qu’on nomme la bellée.

On voit, dans la fig. 2, des pêcheurs qui mettent à l’eau leurs appelets, cordes ou palangres.

Fig. 3, les pêcheurs retirent leurs appelets de la mer, & ils les arrangent dans des paniers.

Fig. 4, pêcheurs qui mettent à l’eau une corde chargée de cailloux pour pêcher par fond.

Planche XX.

La fig. i est une coupe de la mer où des morues se prennent aux appâts qu’on leur présente.

La fig. 2 est pareillement une coupe de la mer

dans laquelle on voit une corde ou bausse établie sur le fond où se prennent des poissons.

Fig. 3 , des pêcheurs qui font leur métier entre les rochers avec une corde flottante.

Planche XXI.

Fig. i, des pêcheurs qui traînent la balle, ou qui pèchent avec la balle.

La fig. 2 représente la pêche au grand couple ; & l’on voit, dans l’épaisseur de l’eau, comment les appelets s’y distribuent.

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DIFFÉRENTES SORTES DE PÊCHES.

Planche XXII.

Fig. i. Cette vignette, qui est au haut de la Planche, représente des hommes qui fouillent avec des pics & des pioches, un fond dur pour en tirer des Vers-marins.

Fig. 2. On a représenté au bas de la Planche, la plus grande partie des instrumens qui servent aux pêcheurs vérotiers, à ceux qui ramassent des coquillages, ainsi qu’à ceux qui pêchent avec les fouannes & les digons.

Planche XXIII.

Fig. i. On voit un homme qui, avec un crochet ajusté au bout d’une perche, détache des Moules d’un rocher élevé, & auprès une femme qui les ramasse dans un panier : plus loin un homme qui tient à la main un couteau qu’on nomme étiquette, & une femme qui a une vieille faucille, l’un & l’autre pour détacher des coquillages des pierres qui ne sont pas hors la portée de la main, ou pour tirer du sable soit des vers, soit des poissons.

Fig. 2. On voit des hommes & des femmes qui labourent le sable avec des louchets ou des


fourches, pour en tirer des vers ou des poissons qui s’y sont enfouis.

Fig. 3. On y a représenté une pêche de nuit. Les uns dérangent les pierres & le galet, pendant que d’autres, à la lumière d’une lanterne, ramassent les vers qui s’étoient retirés dessous.

Planche XXIV.

Fig. i. On y voit la pêche qu’on nomme à l’espadot : elle se fait la nuit dans des endroits où il reste un peu d’eau. Après avoir attiré le poisson par la lumière d’un flambeau, on le saisit avec l’espadot, qui est un crochet de fer ajusté au bout d’une perche.

Fig. 2. On y voit deux jeunes gens qui labourent le sable avec un crochet de fer ajusté au bout d’une perche qu’ils passent entre leurs jambes ; & des hommes, ainsi que des femmes, qui entament le sable avec de grands râteaux, les uns & les autres pour en retirer des vers, des Hamilles, & quelques autres poissons qui s’ensablent lorsque la mer se retire.

Fig. 3. Cette opération se fait bien plus promptement, quand ayant des bêtes de trait, on peut traîner sur le sable des herses, qu’un homme ou une femme suvrent pour ramasser dans des paniers les poissons qu’on a fait sortir du sable.

Planche XXV.

Fig. i. Cesont des pêcheurs à la fougue qui marchent pieds nuds sur le sable dans des endroits où il relie un peu d’eau : quand ils sentent sous leurs pieds des poissons qui se sont ensablés, ils les prennent à la main, ou bien ils les percent avec un digon.

Fig, 2. En piétinant & émouvant le terrein sur un fond vaseux, on en fait sortir des Anguilles qu’on prend à la main, qu’on assomme avec un bâton, ou qu’on perce avec une fouanne.

Fig. 3. Quand les vases font trop molles pour marcher dessus, les pêcheurs ajustent sous leurs pieds des planches minces, & enfonçant au hasard, dans la vase, des fouannes, ils en retirent des Anguilles & quelques autres poissons.

Planche XXVI.

Fig. i. On y voit au bord de l’eau, & près des rochers, des pécheurs qui, ayant attiré du poisson par la lumière d’un flambeau, le percent avec une fourche.

Fig. 2. Les pêcheurs s’étant rendus en bateau sur un banc de coquillages, les détachent avec des râteaux, à la tête desquels il y a un sac de filet destiné à les recevoir.

Fig. 3. Quand on pèche des Huîtres avec un râteau, au lieu du sac de filet, on ajoute sur le manche une planche mince, qui forme comme une petite boëte dans laquelle s’amassent les Huîtres.

Planche XXVII.

Fig. i. Ceux de cette figure se transportent sur les vases très-molles qui restent couvertes


d’un peu d’eau, au moyen d’un bateau si léger, qu’ils peuvent le porter sur leur tête, & en enfonçant au hasard leurs fouannes dans la vase, ils en retirent les poissons qu’ils ont percés.

Fig. 2. On y fait la même pêche dans des endroits où les vases sont couvertes d’une épaisseur d’eau assez considérable, pour qu’on puisse s’y rendre en bateau.

Fig. 3. On peut même faire cette pêche la nuit ; & on représente comment on attire les Orphis avec la lumière d’un flambeau.

Planche XXVIII.

Fig. 1. Au lieu d’un flambeau, on ajoute quelquefois au bout d’un bateau un réchaud dans lequel on fait un feu clair ; c’est ce qu’on appelle le Farillon, ailleurs le Fassier.

Fig. 2. On y voit comment un seul homme ayant les pieds sur les bords d’un très-petit batelet, pêche de jour & de nuit à la fouanne ou au trident. On peut remarquer une ligne fine qui est dans le bateau, & dont un bout est attaché au fer du trident pour ne le pas perdre, quand ayant harponné un gros poisson, l’instrument échappe des mains du pêcheur.

Fig. 5. On y voit plusieurs harpons dont le fer reste attaché au poisson qu’on a percé.

Planche XXIX.

Fig. i. On sait qu’on appelle Guildre ou Nonat, les poissons de toute espèce extrêmement petits. On en fait la pêche avec une manche de filet, dont les mailles sont fort serrées ; on ajuste cette manche au bout d’une fourche de buis, ce qu’on appelle Savre à rateau. On le traîne sur le sable pour prendre ces petit» poissons.

Fig. 2. On appelle Bache roulante, une manche de filet qui est ajustée sur deux morceaux de bois, aux extrémités desquels on amarre une (lO)

corde , qui étant double ^ paflTe fur les épaules du pêcheur comme des bretelles d’une hotte , & fervent à traîner la bâche fur le fable. Fig. 3. On y voit une grande faine, dont les mailles font fort petites , qui ramaflent tout le Nonat ou le Guildre qu*clle rencontre. Planche XXX.

Fig. I. On y voit une barque de pêcheur échouée fur le fable , des matelots qui en retirent le poilTon , & des hommes ou des femmes qui le portent au marché.

Fig. 2. Elle repréfenttf Iç marché où fe fait la vente du poIITon. Au bas de la Flanche , un matelot convient de prix avec un chaflè-marée. Auprès efl un matelot qui tient à la main un gros Crabe qu’il cherche à vendre , parce que les matelots font propriétaires des cruftacées qui fe font pris dans les filets qui leur appartiennent. Sur la même terraffe eft un gros Chien de mer , qui ordinairement déchire les filets , & fait beaucoup de tort aux pêcheurs. Dans le lointain eft une femme aflife dans une baille qui vend à un chalîê-marée des poiffons de choix qui font dans des corbeilles.

Fig. 3. Des femmes tranfj :ortent le poîffon chez le chaflTe - marée qui Ta acquis. On voit dans le lointain comment on lave le poiflbn avant de Temballer , & fur le devant, des femmes qui les arrangent dans des paniers , & les chevaux qui font tout prêts à être chargés. Planche XXXI.

Fig. I . On y a repréfenté des paniers |pour le tranfport du poiflbn, de toutes les grandeurs qui font d’ufage j favolr : ceux dits deux au cheval ; d’autres, trois ou quatre au cheval i les uns vuides , & les autres pleins & chaperonnés. On y voit auflî des cloycres & des torquettes , de la paille longue qu’on nomme glu^ de la. ficelle, le couteau & Pépifloir, qui font les feuls inilrumens dont fe fervent les emballeufes. Fig. 2. Les chafles-marées partent avec leurs chevaux. On en voit dans le lointain quelques-uns qui portent du poiflbn dans des hottes à des endroits peu éloignés.

Fig. 3 . Les Vers marins doivent fe tranfporter avec toute la diligence poflîble pour les livret en vie aux pêcheurs aux haîms : c’eft ce qui efl repréfenté fur cette figure. Flanche XXXII.

Fig. 1. Plan d’une barque à vivier qui fert à tranfporter les poiflbns de mer en vie. Fig. 2. On voit le plan Se la coupe longitudinale d’une bafcule • ou boutique pour tranfporter par eau le poiflbn d’eau douce en vie. Planche XXX HI.

Fig. I . Huche propre à conferver du poiflbn d’eau douce en vie pour la confommation journalière.

Fig. 2. Plan d’une bonde d’étang, vue pardevant & par -derrière : & à côté le pilon 8c Tauge de cette bonde.

Fig. 3. Elle repréfenté une Vanne. Planche XXXIV.

Fig. I. Eft la vue d’un étang prife de derrière la chauflce, au milieu de laquelle eft établie la bonde. On voit dans le lointain une grille pour retenir le poiflbn dans l’étang. On ai mis derrière la chauflee dans l’endroit qu’on appelle lafoffcy une huche femblable à celle qui eft rcpréfentée dans la Planche précédente. Fig. 2. On voit dans le lointain la chauflee d’un étang qui eft en pêche , & fur le devant des parcs pour y dépofer les différentes efpcces de poiflbn. Un honwne qui tranfporte du poiffon à dos de cheval, dans des bachotes pleine» d’eau, & une charrette sur laquelle il y a des tonnes aussi pleines d’eau pour le transport du poisson à mesure qu’on le tire de l’étang.

Planche XXXV.

F’ig, I. On a reprcfemc une partie de la chauHèe d’un ttang , & derrière un baffin qu’on efl obligé de faire en plutîeurs circonftances pour pécher les étangs , auxquels on donne le nom de tombereau.

Fig. 2. ^, repréfente un^ petite chaloupe qu’au Havre on nomme FUmhert ; elle a 12 à I y pieds de long ; elle ell màtce à deux livardes, c’efl-â-dîre, qu’elle porte deux petits mâts, deux voiler quarrées,. point de vergue ; ta voile ell tenue tendue par une efpèce de gui qui cH attaché par un bout au mât vers le tiers de fa hauteur, & répond au point ou à l’angle fupérieur de la voile, Ôt le point d’en bas eft amure fur le bord du bateau. On fe fert quel- ■ quefois de ces petites chaloupes pour entrer les vailTcaux ; elles fervent pour la fêche du Libouret & au Chalus j enfin on les dcmàce , & alors elles fervent de petites chaloupes d’aides lur porter les amarres aux bâtimeiis, B & C font de très-petits bateaux , dans Icfquels im feul homme va à la pêche du Libourei , ou de la Chaudelette ou Caudrctte , le long de la côte Se cmie les roches ; ils ne difltrem que par leur gréemcm.

On a au Havre de grandes barques lamaneu-K, fig. 3 . Ce font des efp cces de bateaux qui

mpoui

ont 25" à 26 pieds de quille , 7 pieds & demi de maître -bau, point de pont, feulement une tille à l’avant & à l’arrière , & des bancs , ou , comme dîiènt les pêcheurs Normands , des taudes. C’eft ce que les ê :heurs du Havre nom- •caç^nx grandes barquts lamateufes ; elles fervent à toutes fortes de êches, quand les pilotes n’ont point à entrer de bâtimens ; elles foutiennent bien la mer & font bonnes voilières : leur 1 ; tre-bau efl au tiers de leur longueur vers l’avint ; elles ont beaucoup de façon ; & peu de rentrée par les hauts ; elles irent juf^u’à 3 pieds Bc demi d’eau.

Il y a au Havre des Bifcayennçs ou Bifquine» qui ont 25" à 26 pieds de longueur de tête en tête , 4 pieds & demi à y pieds de maître-bau , l’avant & l’arrière ont beaucoup de façons ; elles ne font point pontées. Les voiles s’amurent à un banc avec un palan à fouet : comme elles font très-étroites , & qu’elles ont beaucoup de façons, elles vont très-bien de beau temps, fe hâlent bien au vent & marchent fupcrieurcmenti mais de gros temps , elles ne fupportent pas la mer comme les grandes barques lamineufes. Elles fervent à toutes fortes de pêches, & même aux pilotes lamaneurs pour entrer les bâtimens.

Fig. 4. On a représenté un Dogre, qui est un bâtiment de pêche. Ces bâtimens n’ont qu’un mât, une grande voile surmontée d’un hunier, & à l’avant un beaupré, sur lequel s’amurent des soques ; ils sont pontés & fort taillés de l’avant & de l’arrière.

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PÊCHES AUX FILETS.

Planche XXXVI.

Cette Planche représente différentes sortes de mailles employées dans la fabrique des filets, & la manière de les travailler.


Les fig. 1 & 2 font connoître la forme générale de ce qu’on nomme filet en simple nappe, qui a ses mailles quarrées ou en losange.

Les fig. 3 & 4 montrent deux tramaux, c’est- B A à-dire, des filets composés d’un assemblage de trois nappes ; dont deux à larges mailles, retiennent au milieu d’elles la troisième qui a des mailles beaucoup plus étroites. Ces larges mailles sont tantôt en losange & tantôt quarrées.

On a mis, pour fig. 6, un troisième genre de filet qui forme un sac conique. L’espèce représentée ici est le verveux.

Les chiffres qu’on aperçoit dans les mailles de la fig.2 , indiquent l’ordre du travail des filets. Quand on a fait la maille 9, on retourne l’ouvrage pour faire la maille 10, & de même pour la 19, la 28 & celles des rangées suivantes :

La fig. 5 a des chiffres placés à côté de la bande de filet pour désîgner la manière dont on mesure le diamètre des mailles sur les côtes de la méditerranée.

On voit, dans la fig. 7, une manière de mailler qui est commode pour travailler les filets ronds.

La fig. 8 est l’exposition d’une autre méthode pour mailler. Les chiffres ne sont pas dans le même ordre que ceux de la fig. 2, parce que l’objet est différent. Il s’agit ici de montrer par les chiffres 1, 2, 3, 13, 14, 15, 21, 22, 23, 26, la forme primitive de chaque maille au sortir du moule ; les autres chiffres ont rapport à l’état des mailles quand elles font unies à d’autres par différents points.

Les accrues se trouvent ici représentées dans les fig. 9 & 18.

La fig. 10 marque comment on diminue la largeur d’un filet.

Les fig. 11 & 13 sont relatives à la manière de travailler les filets ronds.

La fig. 12 présente une manière de travailler les mailles en losange.

Les fig. 14, 15, 16, 17, indiquent les procédés du travail des filets.


Les fig. 20, 21, 22, servent à indiquer comment on attache les plombs au bas des filets.

Planche XXXVII.

Les fig. 1, 2, 3, montrent la manière dont on commence un filet à mailles quarrées.

On voit, fig. 4, ce filet que l’on a travaillé en mailles à losange ; & la fig. 6 démontre comment ces mailles sont ramenées à une figure quarrée.

La fig. 5 est le faisceau que forme l’ensemble des mailles durant qu’on travaille le filet.

La fig. 7 montre le plan sur lequel on travaille un filet à mailles quarrées, auquel on veut donner plus de longueur que de largeur.

La fig. 8 représente la manière dont on dispose les corps légers destinés à être attachés au haut d’un filet, & dont l’effet est de tenir cette partie soulevée vers la surface de l’eau, tandis que le lest, dont le pied est garni, tend à attirer le reste vers le fond.

On voit, dans la fig. 9, le moyen dont on se sert pour empêcher qu’un filet ne s’allonge au-delà de la proportion qu’on juge lui convenir.

La fig. 10 montre la façon de border le haut & le bas d’un filet.

Planche XXXVIII.

Fig. i. Manière dont se fait le nœud , dit sur le pouce.

Fig. 2, au bas de la Planche, développement de ce nœud.

Fig. 3, 4, 5, l’opération du nœud, dit sous le petit doigt, représentée en trois tems ou parties pour la rendre plus distincte.

Planche XXXIX.

Cette Planche est toute relative au raccommodage des filets. (>3) X<3^. I inclique la façon dont on agrandit le trou afin de le réparer exaâement. Fig. 2. Ordre fucceflif du travail pour faire les nouvelles mailles. Le fécond rang fe commence au-deiïus de l’endroit où le premier a fini. L’un & l’autre on : pour liaifon des mailles latérale

  • dont on ne relair qu’une partie.

Fig, j. Continuation de la réparation du filet troué, jufqu’à ce que l’ouverture foil entièrement fermée. Flanche XL. »0n voit , dans ^^fig- i , une femme qui file le mvre ou le lin , pour faire des filets. Fig. 2. Un homme qui retord le fil , pour faire de petites ganfes. Il fe fert d’un rouet dont la conflxudion efl fimple fit ingénieufe. Fig. 3 , 4. , d. Aiguilles pour mailler. Fig. j". Aiguille couverte de fil , en état de travailler. La lettre^ défigne un peloton de fil. F’g- 7. Valet , ferrant à tenir le filet tendu lorfcju’onle veutainC, pour travailler plus commodément. Fig- 8, 5, 10, II, 12, 13, 14. Moules cylindriques, de diverfes grofleurs. Fig. I j. Moule plat en forme de règle. Fig. itf. Grand moule , fervant à faire des hameaux. ■H Fig. 17. Autre moule, dont l’ufage eflpotir ^^ocs filets a prendre du poilTon plat. Fig. 18. Ouvrier ajuflantun filet. La fille C efl occupée à charger de fil une aiguille pour ce travail. Fig. 15. Mailleur qui fait un filet.

I Fig, ao. Raccommodeur de trous à un filet. 

^V Flanche XLI. Tig. X, Cuve de cuivre , pour le tannage des fileu, h. Fig. a. Baril plein de ttn en poudre. Fig. J. Tonne ou gonne , dans laquelle o«  met l’eau qu’on a retirée des chaudières, Fig. 4. Manne pour égoutter le tan , au fortir des chaudières. Fig. $. Lanei , qui ell garni d’un filet de ficelle, Fig, 6, Puifeux. Fig. 7. Gaffe. ^’S' 8 » 9 , ïO- Divers fourgons , renrams ou à attifer le feu , ou à changer la fituation de» filets dans la chaudière. Fig. X I . Bâtiment d’une tannerie pour des filets. /ifiCfont des chaudières. D , pompe dont l’eau eft conduite en E , pour fe rendre dans ti chaudières. Fig. 12. Gens occupés à fécher les filets quî ont été taïuiés. Planche XLII, Fig. I , Filet nommé épervier. Xafig. 3 préfente une coupe de ce filet. On voit, dans ^3. fig. 3, une forte de petit épervier , qui n’a point de bourfes fur les bords , & où régnent , dans toute (à hauteur , des ficelles qui fe réuniflent en L à un anneau : au moyen de quoi on ne peut tirer la corde AT, fans que tout le filet fe fronce , & que le poiflbn s’y. trouve enfermé. Fig, 4, Epervier qu’on traîne. Fig. 5". Epervier que l’on jette de terreà l’eau. On a repréfenié , dans la fig. 6 , des pécheurs qui jettent l’épervier de dedans un bateau. Ceux de ifig- 7 le retirent. Planche XLIII. Le pécheur , fig, 1 , tient iin échiquier tm carreau , qu’il tire de l’eau. ( ’4 ) Celui de ia^. 2 efl dans une attitude difFcrente «  On remarquera auffî que les arcs croifés qui tendent Ton filet, font attachés immédiatement a la perche : au lieu que dans la fig. i il y a une longueur de ficelle entre la perche 6c ces arcs. On voit , dans les fig. 3 , 4 & 1 1 , des pêches à l’échiquier , où on fe fert dp poulies au lieu d’une perche , mais en trois manières difierentes* - F/^. y. Filet du même genre , nommé calen. £n B ed un boulon de fer qui fupporte Teffort de levier que fait le pêcheur pour relever le filet. Fig,, 6 Bc j, Lanets pour prendre des che vjrettes, Fig. 8. Savenelle ou (àveneau. JLf’infirxunent,^. p, efl une bichette , ou favenelle à deux arcs croifés. Fig. 10, Trubie ou trouble. Planche XLIV. Fîg. I. Petit trpble , dont le cercle cil de fisr. Les J !g. 2 j 6Scjy font des gens ocçupçs à pêcher avec le trubie. Fig* 3 & 4* Caudrettes ou chaudières. On voit , dans la^. ;* , une perche fourchue relative en partie à la fig. 12 , où un pêcheur fc fçrt 4e cette fourche pour defcendjre la caudrette à l’eau , de deflus un rocher qui s’incline vers la mer. Fig» 8. Sorte de p cçhe qu’on fait avec un grand trubie. Les pêcheurs, des^. p & 10, relèvent leur caudrette avec une fourche comme celle de la Fïg. lit Pêche à la caudrette , dans un bateau. L’échafaudage repréfenté ,^. 15, efl pour pêcher avec des efpèces de caudrettes ou chau- ^ères } dfuis des endroits pleins de rochers, F L A K C H £ X L V. On voit, dans ia^. i , un tamis de crin qui fert à la pêche , fig. p. Cette pêche fé fait de nuit , dans le tems qu’on efl peu échdré par la lune. Chaque femme a près d’elle une lanterne & une feille ou efpèce defeau. Elles jettent dans la feille les petits poiflbns qu’elles ont pris dans leur tamis , pêle-mêle avec l’eau de la marée. Fig. 2j 3, 4>i’j bouraque^ j paniers , ca«  fiers. Les gens des fy. ^ > 7 > &c. , vont placer des bouraques à la mer bafie , entre des rochers.

Ceux de laj^^.’S ont un bateau pour en établir fur des rochefs qui reflent baignés ^ lors même que la mer efl bafle. Planche XLVI. • liats fig. t Se 2 repréfement deux fituations différentes de pêcheurs qui courent dans l’eau , en pouflànt devant eux i’inflrument nommé bouteux. Celui de la ^.3 a relevé cet inftrument pour prendre le poilTon qui y efl : ce que la fig. 4. montré plus diftinâement* Le pêcheur a fur les reins un panier pour mettre le poiflbn. On voit le bouteux feul & en entier y dans h La fig. , 6 efl celle du filet nommé grena* dière«  Ce font des bouteux de différentes formes que Ton trouve àuxfig. 7^8, p, 10, u. « » Plancha X L V I L Les pêcheurs ^fig. i & 2, prcfentent au courant le grand haveneau. Ceux des fig. 3 & 4 le’ relèvent , parce qu’ils fentcnt qu’ils y ont pris du pôiflbn. Tous ont fur le dos un panier pour ferrer le poiflbn, Fig. y & d . Grande pêche au haveneau. Les uns tiennent leurs filets tendus, pendant que d’autres battent l’eau pour faire fuir le poiflbn de ce côté*là. (ïy)

On voit le grahd havcncau feul , dans l^fig* 7. lÀfig. 8 eftle filet dit bout de quievre. L’inftniment ^fig. p, efl le favre. Ijàfig. 10 reprefente la manière dent e(l roulé le grand haveneau , pour l’emporter commodément ap r es la p êche •

Planche XL VIII.

Fig. I . Pêche du haveneau , dans un bateau , par le travers duquel on place ce filet. Fig* 2. Autre manière , où le même filet eft établi à l’arrière d’un bateau nommé acon. Qn voit, dans laj^. 3 , des femmes ôc filles occupées à prendre entre les roches , de grofles chevrettes , avec une efpcce de truble nommé treuille ou trullot^

P L A N C HE X L.I X.

Là fig. i eft un guideau. A , fon ouverture ou entrée. CDEF^ chaffis fur lequel eft quelquefois tendue cette ouverture.

Fig. 2. Guideaux tendus aux arches d’un pont. L’extrémité F de Tun n’eA fermée qu’avec une corde p que l’on dénoue quand on veut faire fortir le poiftbn en fecouant fur le fable. L’autre guideau a fon extrémité G terminée par un panier d’ofier , où le poiflbn fe retire , & d’où on l’ôte enfuite facilement par une porte qui eft au bout. Les lettres AA défignent les files de pieux qui accompagnent ces guideaux. C27 , entrées des gufdeaux. BB eft une ouverture pratiquée dans une chauffée , pour y établir le verveux E. On voit , dans la^. 3 , une autre dilpoCtion de gu idéaux , dans des iflots & petits bras d’une fivière. C’eft ce qu’oii nomme dçs gors. Il y a un goulet , ou petit filet formé en entonnoir , dans l’ouverture du guideau E y afin que le poiP fon qui éft entré par cet entonnoir ne puiffc pas retourner à l’eau. A eft le grand bras de la rivière, qu’on laiflc libre pour U navigation. CD font deux efpèces d^emonnoirs fdrmés par des files de pieux jointifs, j^our conduire les poiftbns dans les gu idéaux EF. Ifts lettres G G marquentle bord de l’illot.

On a repréfenté , dans la^. 4 , des guideaux tendus au bord de la mer , en hauts étaliers & en bas étaliers. Ceux - ci font compris entre les les lettres ik l : on apperçoit aifément par le peu d’élévation des pieux , ce qui les fait nom-’ mer bas étaliers. Les autres font foutenus par de hautes perches ou pieux dont on voit les têtes fous les lettres aaaa : cccc eAle terrein où ces pieux font enfoncés ; Be ^ cordes d*étai qui foutiennent les pieux contre l’effort de la marée. db y autre étai qui les affermit encore par le^ côtés : on en met un pareil à l’autre bout de la file de pieux. Il y a, en ^, un autre cordage à 18 pouces du terrein , pour foutenir le filet dans une direâîon inclinée*

"Planche L.

Fig. I . Verveux ordinaire , féparé de fa coeffe, que Ton voit en cbde^ fig. 5. Ce verveux eft le plus fîmple de tous.

On en voit ici de plus compofes y fig. 2 & 3. Au lieu que celui de la^^g^. i n’a qu’un feul goulet fi ceux-là ont plufieurs de ces entonnoirs qui fcf correfpondent.

Fig. 4. Verveux affermi dans le fond de l’eau par des pierres ABB , &c. ôc D. Les lettres KK font à l’extrémité des deux ailes qu’on ajoute à l’avant du verveux en certains endroits de la mer : la tête de ces ailes eft garnie de flottes de licge^ : & il y a en EFy des pierres pour aflujettir les ailes fur le fond.

Fig. y. Pêcheur portant fon verveux^ Fig. 6. Pêcheurs qui y étant dans un bateau , enfoncent un piquet dans le fond de l’eau pour y arrêter la queue d du verveux , fig. ^. I La^- 7 prcfcnte un verv«ux qui a deux en(■«) nées, oppofées l’une à l’autre. Onic voit,_/%’8, éubli dans l’eau qu’on a nettoyée d’herbes , pour y former une paffée large , de ^ en ^. Ce verveux double y eft ab. On y a ajuflc des coeffes cd ; 6c des ailes ou bandes de filet en entonnoir. On a montré , dans hfig- 9 • des palifTades en ^g-zag y dont les trois angles font garnis de guideaux ou de verveux. Fig. 10. Verveux au bout duquel efl une petite nafie pour recevoir le poKTon. Plahchg LI. On volt, dans hfiff. i , des gors tendus au bord de la mer, ayant leurs palidàdes formées de filets ôc de piquets. Celles des gors jfy. 2 , font en clayonnage. Fîg. 3. Haies ou arrêts : palillàdes compofées de pieux feuls , mais où les verveux font placés dans un fens contraire à celui des gors, ^^. i & 2. Les paliUâdes de ceux-là communiquent avec un verveux , où elles conduifent le poiflbn , de même que la liqueur d’un entonnoir entre dans la douille. Ici au contraire , le verveux efl ifolc 6( plicc dans la partie évaféc de la paliflàde ; & l’extrémité étroite forme une efpèce de goufire, qui y attire te poiiïbn. Flanche LII. Fig, I . Panier , au fond duquel efl un appât , pour les anguilles, La fiff. 2 efl une nanfe ( ou naCTe ) dont on fe fert en Piovence. On volt difFcremes formes de nalTes , dans les Celle de lajî^. ^eft nommée, en Provence, lance ^ gomh’ut Ëigembin. A eftla coupe de cette naffe. Fig. y. Panier de bonde, qu’on met à la déctmige d’un mouliii c^uand on lève U vanne, Fig. 12. NafTedes pêcheurs de Nantes, ponr^’ prendre des lamproies. Fig. 13. Manière de tendre desnaflès pour les éperlans. Fig. 14. Pêcheurs qui vont en bateau établir de grandes nailès. Planche LIÎI. canal d’un étang falé qui communîqt^fl tiers I AS, la mer. CDEFG , revétiffement d’un des bords. HIK , rive oppofée , qu’on laifle volontiers dans fon état naturel. L , entrée par où le poîfTon ell conduit la bourdigue. MNO , trois tours où les poiflbns fe raflemblent. P y efpèce de verveux. Q , ouverture par où les poiffons , qui fuivi les parois , s’engagent dans U bourdigui R , malTon du bourdiguier, .rr, deux tours, comme celles des lettres MNO. XXX y efpace étroit , où les poifTons fe trouvant reflcrrés , ils font forces de pafler dans le rcferi’oir Y y nomméycrve, ou dans la tour O, Ôc enfuite dans le verveux , dit pantenne. Zy paflàge pour les bateaux qui vont de l’étang à la mer. Ce paflàge efl ferme par un filet , qu’on abaifle & relève au moyen du moulinet /. Le cône que l’on voit près de /, efl un monceau de cannes deflinces à former les parois de U bourdigue. On y travaille dans l’attelicr voifin. (f y garde de forts ’pieux & de perches , fans claies , pour empêcher que les bateaux n’endom ■ magent la bourdigue. Sur le devant de la planche efl an pêcheur qtû Ta prendre le poiflon de U bourdigue , avec une efpèce de çmble, PLAKCnK À Planche LIV,

m

Liy^. X repréfente la manière dont font conftniîtes les palifiades des bourdigues : le filet Z de la planche précédente , fe trouve ici marqué r. On voit en grand , dam hfig* 2^ Teffèce de truble dont nous avons obfervé que le j-êchçur, qui eft fur le devant de la planche J5 , doit fe fcrvir pour prendre le poiffon. Le râteau^ fig. 3 , fert à dreffer le fond de la bourdigue.

On voit , dans la^^^. 4, une canne préparée comme toutes doivent l’être pour entrer dans la conflruâion des paiiffades.

Fig. j*. Difpofition des cordes dans l’attelier , pour aflembler & lier les cannes , enforjte qu^elles forment des claies folides»

Fig. 6. Un goulet de maniguiere, yu en grand.

La fig. 7 eft la vue d’une efpèce de bour- (17)

nique par en haut à un moulinet Z. , & par le bas à la queue du filet. Af, bateau dont les pêcheurs relèvent le filet. O , piquet enfoncé dans le terrein , & qui ferc à tenir ouverte également rentrée du filet. Les lettres QR indiquent la pofitiott de la queue du filet, levé pour qu’il sèche, Fig. 2. On voit en/une portion d’unmatrcau. En dd eft un coUîcr de corde ; en t^ un dv s bordi de Touverturedu filet : ce bord eft à fl jur d*eau. L’autre bord C eft au fond de feau. Le piquet o les tient écartés Tun de Tautre. e^ largeur de leur diftance. ^1 courbe de bois. A, crochet» auxqujîls on attache Panfe de corde i. La lettre k défigns une bride de fer, dont l’oeil reçoit le chevron l^ furmonté du bout de corde m ; & le long duquel font des chevilles n.

Fig. 3. Le filet û, eft bordé d une forte corde

  • c. Les lettres/, ggy h y ii^ répondent à leurs

femblables dans ^fig* 2 : ces objets font feulement vus ici , tournés dans un fens différent. Fig. 4. Labire ou bure , qu’on voit en Cdans digue, dite maniguiere ou meynadiere. (7, cou- ^jig^ j^ EUe j^i^ g^jç piu^ allongée du corpt pure nommée ^mtt, qui communique de l’étang l ’ -^ - - -DR à la mer E. On pratique dans Tétang une enceinte F , que Toïi interrompt en plufieurs endroits pour y placer des goulets de bourdigue G , femblables à celuîr de la fig. 6. On voit,y ?^. 8, un labyrinthe ufité dans ces pèches.

Plan’chkLV.

Cette pi. repréfente des dideaux ou guidçaux uGtés au pont de Saint-Cloud près Paris, & A d’autres ponts.

La vignette d’en- haut , on fig. 1 , montre en A un de ces filets en entier. De £ en C , il eft étendu dans l’eau. Les lettres ED font relatives à la largeur de l’arche. FF , matreaux fcellés dans J le maflif de Tarchc* On voit en GG , des courbes de bois ^ qui embraflfent en partie les matreaux. Hff^j moulinets. iC , eft une corde qui commu-Piches.

qu’elle ne Teft ici".

m , Embouchure de la bure, nnj le corps de cette efpèce de nafle. o , fon extrémité. /> , petite naffe , nommée cornion , adaptée au corps de la bure, q , tampon , dont on bouche Touverture o. Celle du cornion , marquée r , fe bouche par l’un des deux tampons/r. On affure ts tampons avec une cheville de fer u , dans le trou de laquelle on met un cadenas.

Fig. $. Vue en grand d’un moulinet pareil i ceux qu’on voit en H, au haut de la^ ?^. 1. AA^ eft une portion du parapet, coni^re laijuelle font appuyées les potences DB DB. La lettre C défigne la corde dont on faifit un des leviers EEEE , quand on veut arrêter le treuii. Planche LVL

On voit au haut, 7 ?^. i , des ravoirs fimples^

! tendus en paliftàdes fur des j^^iquets. (i8) 

La vignette du milieu , jig. a, repréfenie cej filets dans Tccat où laaiarée montante les fouleyant, leur fait prendre un« Gtuation horizontale^ «font ils changent pour redevenir verticaux, lorfquela marée fe retire.

Au bas de lafl. ^jig. 3, fontdesfollcs tenduei «1 Mvoirs î elles font par le bai une panfe , où k poiffon fe raflèmble.

Plamchb LYII.

Tig, I. Hauts-palis : filets tendus en paliflàdes fur de hautes perches. Leurs mailles font calibrées en forte que les harengs & les nuquereaux iy prennent par les ouïes.

Dans la fig. 2 , font des iîlets abattus au pied de leurs piquets , jufqu’à ce que le jufan commençant à fe faire fentir y on les relève avec des poulies & des manœuvres AB qu’on voit à la tête de tous les piquets.

On voit , dans Ufig. 5 , un filet pour prendre Aes poillbns nommés mules : BAB le repréfentern tendu. On le tend aâuellement en bai. Planche LVIII.

f’tg. 1. Parcj préparés parla nature, auxquels on a ajufté , foit un clayonnage a , foit une digue de pierres b , pour y retenir l’eau de la mer. Fig. 2. Parcs que l’an a menées d’une manière très-Gmple, au moyen des murailles a>i , qui font en pierres sèches , & des grillages bb qui permettent i l’eau de s’écouler , mais s’oppofent à la fortie du poiflbn que le flot y a porté pardeûtis les murailles.

Fig. 3 . Parc de pierres, termine par des nafles abc , mifes bout-à-bout , &. foutenues par des piquets </*/.

Fig. ^ Parcs en pierres sèches, dans la confirudlon defquels on a mis plus d’art que pour les frécédenf, On a repréfijmé parles lottiesi^, des ouvertures pratiquéespourrécoulcment de rcKrt*- ’ enbbb, font des efpèccs de contreforts. Fig. 5". Parc de pierres, fort bas , mais où on n’a laifTé aucunes ouvertures pour la fortie de l’ean. Ainfî les plus petits poiflbns même s’y trouvent retenus.

Fig. (5 & 7. Parcs corfRruits en bois. On voit de (i en 3 , les claise-voies enfoncées dans des banquettes de pierres q«i en aflùjettiflentle pied ; ■ftiais de benc y le lerrein efl fuppofé affez folMe pour que les montants y étant entrés avec force , tout l’ouvrage ne foit point fujet à être emporté par le courant. Ily a en^^i/./, des bouts de roches dont on a profité pour ne mettre de clayonnages qu’en eee. ^U

Planche LIX. ^B

On volt , dans lajfg. f , pluCeurs petits par«  qui s’entretouchent , & dont on établit ainfî quelquefois un plus grand nombre pour couvrir toute une plage.

Fig. 2. Un de ces parcs nomme Benâtres , vtJ en grand.

Dans la Jig. 3 , BAC repréfenrem un parc de clayonnage, formé par deui^ailes droites, âc terminé par un bourgne D.

Il y a en HK , une autre eonflruâion de parc^ dont tout le bas efl à jour , pour laifler librement l’eau s’écouler , & les petits poiiTons retourner à la mer.

Le tiSii des clayonnages ordinaires eflrepiéfenté dans la_^. 4.

Fig. 5". Batte pour enfoncer IcspiquetsaaadK clayonnage.

Fig. 6. Coupe d’un bourgne , tel que celui de Fig. 7. Pêcheurs qui vont fur des côtes vafeufes j avâc de petits bateaux nommes acons. Fig. 8. CUyonmge’moïns ferré que celui de la ■4- Fig. p. Plan d’une difpofition de bouchots fur ifieur» rangs , qui vont de S en A, depuis U

6te juiqa*à la mer.

Flanchk LX. hify, I repréfente comment on tend à-Ia-foù irand nombre de parcs anguleux. On voit , dans l^jî^. 2 , un parc de filets , qui forme une portion de cercle. Fig. 3. Parc, dit à Tangloife : il fe termine par 1 cxoctiei. Fig. 4. Parc à grandes tournées. Fig. j. Hauts parcs à crochets. Planche LXI. ^^fië- ’ montre une dirpofition dépare, ï on met alternativement une certaine quantité

filets bas , & une autre quantité de filets

lauts. La Jtg. 2 montre une manière dont on tend un parc de hauts filets pour prendre des maque-W Fig. 3. Petit parc, nomme Ciojèc. On voit , ^g. 4 , une forte de petite courtine , propre à prendre des poifîbns plats. ^ Planche LXII. l^^g. 1 eft le plan d’un parc fermé. AB eu le corps du parc. CHGD , la chafie qui y conduit les poiûbns, E , ouverture pour procurer r<*coulemenc entier de fcau. Ftg. 2. MafTif de clayonnage & de pierres rchcs , pour former le pied d’un parc. Fig. î & -t’ P^rcs fermés , qui ne font com-’ pofés que de filets tendus fur des pieux, L,e» filets de la^. j , font tendus en folles. La/jj. 5* feû un Terreux aa-devant duquel ett une chsffe. Flakche LXIII. Le pied des parcs, fig, l fie 2 , eft compofc dû naaftîf de clayonnage & de pierres sèches, qu’on a vu dans la pi. LXII,J% 2. Il y a ici dans la figure r , quatre tours ou corps de parcs, qui ont une communication mutuelle par autant de chafîes. Au contraire, dans la^. 2, chaque corps ou tour a une chafle qui n’eft que pour lui. Planche LXIV. On voit dans la fig. l , une forte de parc conftruit autour de rochers, & que pour cette raifon Ton nomme entour. La fig. 2 efi un parc , au fond duquel eQ ajuflc un verveux. Fig. 5 , Efpèce de parc qu’on eft dans l’ufage d’établir en pleine eau dans la Méditerranée , & que l’on nomme Paradiére, On en voit ici U figure & le plan , l’une au-deffus de l’autre. Plahche LXV. Fig, I. Petite pêche nommée le Loup. Ort n’y emploie que trois perches. C’cft une forts de Parc qui n’eft point fixe. On -voii^fig, 2, ce qu’on nomme écaliêrej, en BafTc-Normandie. Le fond feul de ce petit parc eft aiTuré avec des pique«. Le refte eft libre pour que le varech paife par-delTus, fans déranger la tente. On a mis dans h fig. J une pêche où deux hommes nuds dans l’eau prcfentent un filet ouvert à la marée ; les perches qui font aux fixircmitcs leur fervent à s’élever au-defiiis de la lame quand elle vient les couvrir ; ils reculent de la ibrte vers la cûtc à niefure que le flpc les gagne, C z 1 Planche LXVL

La fig.-i repféfente des pêcheurs occupés à tendre des filets dans une anfe entre des roches. Il efl aufTi traité dans la même PI. , d’une féconde manière de tendre un filet d’une roche à une autre , ce que l’on voit dans hifig^ 2. On abaifle ce filet pour livrer pafikge aux poiflbns jqui fui vent la marée ; & on. le relève par les cordes paflees dans les poulies dy avant que la mer fe foit retirée entièrement. Fig. 3. Filets tendus d’une façon particulière^ qui confifle à mettre fur leur tête , d’efpace en cfpace, des lignes qui. ont environ deux fois la liautcur des filets , & dont l’extrémité embraffe une pierre qu’on enfouit dans le fable. Ces lignes fe nbmûient bandingues .

Fig. 4. Après avoir amarré en ^, à un rocher ou une cablière , un bout de filet j les pêcheurs s’éloignent dans la mer pour former une enceinte avec le refle.

Planche LXVII.

Ici, dans la^^Jf. l, les pêcheurs ont tendu leur filet fédent ;dre, par le travers de la route que tiennent les poifTons. Ils en tiennent un bout , de dedans le bateau ; l’autre efl amarré à une ancre ou à une pierre.

Sur le devant de la^^. 2 , efl un filet tendu de manière qu’il faffe par une de fes extrémités , une efpèce de fpirale, pour y embarraffer le poîflbn. Les lettres ABC indiquent d’autres direftions qu’on tâche de faire prendre aux filets ^ pour que leurs finuofités occupent le poiffon , & le retiennent dans fa fuite.

Fig. 3 . Pratique au moyen de laquelle on établit un filet dans la mer , à telle profondeur qu’on veut.

Planche LXVII I.

( ^0 )

qui fervent aux pêcheurs foUiérs. Zt , feft une corde où font enfilées des rondellea de liège ^ BB. Cette corde étant attachée à la tête des .filets, fert à ks foutenir verticalement dans l’eau.

C, deux autres cordes entre lefquelles font amarrés des cailloux DD. On les ajufle de la forte au pied des filets pour les caler à fond. r, groffe pierre garnie d’une anfe ou eflrope K que l’on attache aux deux extrémités des filets nommés folUs. Dans cette efirope , paflfe encore un orin, au bout duquel eft attachée une bouée M ou N^ garnie d’un pavillon ou fîgnal O. En P , eft une petite pierre femblablc à celles qu’on attache quelquefois de diftance en diftance à la ralingue du bas d’un filet qui a beaucoup de longueur. Q 8c R font deux grapins. r, un gaffot.

Fig. 2. Folles qu’on tend un peu en demicercle aux bords de la mer.

Fig. 3 , où l’on voit des folles tendues en mer fur de grands fonds.

Planche LXIX.

La fg. 1 repréfente différentes opérations relatives à la pêche des folles. En ^ , les pêcheur* mettent leurs filets à l’eau. Dj bateaux démâtés qui font fur leurs filets. B , matelots qui relèvent leur teffure. C, bateau qui ayant fait fa pêche , fe remâte. E^ bateau appareillé qui retourne au port, t

On voit dans la fig. 2 des efpéces de demifolles , tendues par fond , de travers à la marée. DD , font des bateaux d’où on pique le fond de la mer avec des perches , pou* obliger les poiflbns plats à quitter le fond , & à fe jetter dans les filets. Cette opération fait donner à la pêche même le nom de picots.

La j%. I repréfente en général les iiiftrume»s | La ,pêche y fig. 5 ^ fc fait au contraire en (ai 5

battant l’eau avec les avirons , & :c. On Tappelle jets y en Picardie.

PlanchiLXX.

w

Fig. 1. Pêcheurs qui tendent des tramaux fédentaires à la baffe eau fur les grèves ; a^y font de groffes pierres, attachées aux angles d’en bas Ju filet : * 3 3 , bandingues , comme celles de la Planche LX VI , fg : 3 .

LaJ^. 2 repréfeme untrémail tendu le long des bords d’une rivière ou d’un étang. Deux hommes qui font fur le bord , fourrent des perches dans les crônes & le% herbiers , pour contraindre le poiffon à en fortir & à fc jetter Èans le filet. Un autre pêcheur le fait auffi de dedans un bateau. Il y a encore dans le lointain un trémail tendu par le travers du canal de la rivière.

On voit dans la fig. 3 nu trémail bordé de quelques rangs de mailles d’un autre filet HH ; rétablit dans Teau à une J)rofondeur déterminée , au moyen de la fauffe ralingue AB y furmontée d’énards £ F, & qui communique pv des lignes EE à la vraie ralingue CD de la tête du filet. Ces lignes fe prolongent quelquefoijr jufqu’à la ralingue du pied, HL On a repréfciîté dans la Jîg. 2 ime nappe de filet qui efl tendue tout près de la furface de l’eau , y ayant beaucoup de liégé fur la tête ^ & fort peu de leû au pied. ’

Fig. 3 . Plufieurs pièces de tramaux y féparéeg les unes des autres par un funin de communication y A ; 3X1 milieu duquel efi une ligne dont Textrémité porte une bouée, B. PlANCttE LXXIII.

Fig. I e^ la pêche à la Dreige. A efl le bâtiment : BC y deux cordages amarrés aux deux côtés de la poupe : D , grande voile à Feau , ce qui fe pratique aflèz ordinairement daiis la h^ec fa vergue E : HH, écorne, d’eau : FG, Méditerranée bras, dont l’un communique du filet O^Py au Fig. 4. Trémail de l’Océan , & des rivières. , ABCDy ralingue qui les borde, haut & bas. EFy les deux nappes extérieures , dont . les mailles font fort larges. G y nappe du milieu, quia les mailles plus ferrées.

Planche LXXI.

Fig. I . Trémail tendu en travers d’une rivière où la marée remonte.

Fig. 2. Trémail tendu fédemaire au fond de la mer , comme on tend les folles. On voit dans la^^. 3 des tramaillons , dont la tête efl garnie de longues lignes terminées par des lièges ; ces ïortes de lignes font appel-Iccs énards.

Planche LXXIL

La fg. 1 eil un filet ajuflé de manière qu’on bâtiment , & l’autre au bourfet K . On voit en MNy une bouée avec une ligne fur le bras F y pour indiquer l’endroit où eft le bourfet dans l’eau. Il y a aiiffi une bouée ou une barrique fur la vergue du bourfet.

La fig. 2 montre le bâtiment avec fa grande voile , féparée du bourfet , pour faire mieux diflinguer chaque partie. Nous ne nommarons ici que celles qui n’étoient pas cotées par des lettres dans la^ ?^. i. F, efl une manœuvre qu’on appelle traverfine. GGy font les deux bras de la voile.

On voit dans la fig. 3 le bourfet feul , avec fon grcement. Outre ce que nous en avons dit à propos de la j ?^. i , on apfxîrçoit en celle-ci , dans un plus grand détail , la voile indiquée par C, fur la vergue 00, les deux bras d’eaW EE y qui fe réuniffent au halin F. Au bas du bourfet

font frappées les écoutes d’eau LL y Si, demc <^> 

grbfl^ pierres GG. Il y a eh 17, une marioéuvre mc^nuë èc courte ^ qu’on nomme petit four ^ qui communique aux écoutes d’eàu^ & qtii efiprolortgéè de l’autre. côté par une plus longue mahoèuvre I j appellée grand four. Flanche LXXIV.^

Dans la ^. i : AA font des cordages , nommés halins ou grelins y qu’on voit ici levés comme ils font d^ordinaire quand ils ne fervent pas. On voit en J ? , des matelots qui portent un de ces grelins au bateau D y lequel eft dégréé. En Cy font d’autres matelots qui portent à bord du bâtiment une grande voile. La lettre E indique des barils vuides , dont on fe fert pour foutenir fur l’eau la vergue du bourfet. F^. 2. Aj pêcheurs qui mettent à l’eau le filet dé dreige ; ils font dans un bâtiment dont le mât eft abaifle. Le bateau B fait route , de concert avec fon bourfet a. En C elt un bateau auquel oh a donné fur l’avant une petite voile , parce qu’il ne pouvoir pas fuivre fon bourfet. Le bateau D relève le filet de la dreige. On voit en E un bateau qui fe remâte ayant fini fa pêche,

Fig. 3. Petite pêche , dont le filet efl appelle ffts roulant & vas-tu-viens-tu. Ce filet , d’abord plié lur la côte -^ , efl tendu par une corde C , Uqueilè étant attachée à fon extrémité ^ tnEy paflê dans une poulie qui tient à la roche B. F L A N c H s L X X y.

Fig. I, Filet nommé faine. C, fon fond. AA^ fes deux extrémités. Ajx partie flottée. BB ^ 1% partie K^rqie de plomb. 27^ un des bras. eh bricole les bfaS d de la j%. 2 j ils trajneft dans l’eau une (aine , dite pourtela colUret. Ceux de hifig. ^ traînent lo coUeret avec des chevaux.

On voit , fig. y , des pêcheurs qui entrent dans l’eau pour y établir le colleret quSis doivent traîner à pied. Deux en tiennent les extré«  mités y deux autres en foulèvent le milieu. Planche LXXVL

Fig. I . Saine , dont im bout étant arrêté à un treuil, le r^ a été porté au [large par un bateau , & l’autre extrémité ramenée au fécond treuil. Ces deux treuils fervent enfuite à tirer le filet à terre.

Fig. 2. Saine dont on amarre un bout à un pieu. I«e bateau , qui porte le filet au large , lui fera décrire ime portion de cercle ; & venant à terre avec l’autre bout, le pêcheur joindra fes camarades qui l’aideront à tirer tout le filet i terre.

On voit dans la figt ^ , une faine tirée d’un bout par des hommes à terre , & : de l’autre par un bateau.

Planché LXXVII*

On voit , fig. I ,* deux bandes de pêcheurs qui tirent à terre une grande faine ; à la fuite da laquelle deux autres traînent un colleret , pour reprendre les poiflbns qui «’en échappent.

Fig. 2 , eft une laine que traînent de concert deux bateaux : pratique diffçrente de toutes celles qui ont précédé.

Fig. 2. Autre faille ^ qui e(( fort large en r , fie qui s’étrécit beaucoup en ai. On voit en ed^ yne façon d’ajufler les bras pour le colleret. Les pêcheurs A 9 fy* 5 ^ jettent chacun une partie de leur filet , les deux bateaux s’éloignant à mefure l’un de l’autre. Ceux que défîgne 14 lettre B , relèvent à bord le fiilet j ne l’ayant paf Les p^hç^rj BCyfiff.)^ ayapt p^p fvtf eux | j ettç à we côte favprable» (33’ Planchb LXXVIIT. On a repréfenté dins Ujf^. i un filet nommé aiffaugue dans la Méditerranée. La longueur de fesbras 5S, qu’il convenoit de rendre fenfible, nous a mis dans le cas de les divifer. Les lettres ce indiquent le commencement des halins qui feirent à traîner ces bras. Les bras ou ailes font deux bandes de longs filets , qui s’étendent depuis B jufqu’à une vafte poche /4. De iV en Z ? , leurs mailles ont moins d’duverture. Elles font encore plus étroites de D en E. Les lettres FG indiquent une efpèce de galon de filet, qui fortifie le "haut & le bas des ailes, depuis N jufqu’à E. La capacité de la poche ou manche eft comprife entre les lettres ^ATLff, fon ouverture eft fous K : le fond eft en H ; les deux parties // Ojpt leurs mailles plus ferrées que celles de la partie K. En £ , eft de chaque côté de la partie qu’on nomme pouche ou pointe. La manche eft repréfentée ici dans l’état raccourci où les lièges & les plombs la tiennent ordinairement ouverte dans un grand fond. Mais à mefure qu’elle s’emplit depoiffon, ou quand l’eau s’y entonne avec force, elle s’allonge, telle que la montrent les lignes ponâuées qui fe terminent à M. Fîg. 2.. A eft un bateau , nommé fardinal ^ dont on fe fert en quelques endroits pour pêcher à l’aiflàugue. fi, petit bateau qui eft quelquefois employé à la même pêche ^ fur - tout dans les étangs. On voit dans la fig. 3 deux bandes de pêcheurs qui tirent à terre l’aillàugue , obfervant d’envelopper avec le galon les parties des ailes 9Û ont de petites mailles. ^^feUni Planche LXXIX. Ig. t. On volt en C, un Gangui dont les is font attachés à la poupe & à la proue du bâtiment. E eft une perche deftinqp à iSujettir les deux bras du filet dans un écartement eoiu venablc. BD , deux bateaux qui traînent de concert un gangui , afin d’aller plus vite : c’cft ce qu’on nomme les bceufs ou le bœuf. Dans lajf^. a , G eft le bateau C de la fig. j , vu en grand. f , bateau qui fert à la pêche du gangui, avec un moulinet a. Les halins du filet , paHes à poupe & à proue, font délîgnés par les lettres IX. On voit en H un cablot qui répond à une ancre. On apanage la ^^.3 pour faire appercevoir l’enfemble du gangui. ^ eft la manche ou fac du filet. Elle eft précédée de deux bandes ou ailes BC j qui font tenues dans un écactemenc égal, par la perche E. Le tout eft amené à terre quand la pêche eft finie , par des hommes KB. ; qui tirent les halins HGF ^ que l’on voie amarrci aux ailes C. On voit que les halins , les ailes Se l’entrée de la manche , font fouienus floiians pjc des Uéges. Planche LXXX. La^. 1 repréfenté une tartane aduellement en pêche. A eft la grande voile. B , autre voile nommée tente. DC ^ voiles dites coutelas ou trînqutttei ^ eCpèce de foques, £F, bouts -dehors ou paux, auxquels font amarrés les halins. GG , halins ou fartîs : ils font doubles en H. I , bandes ou ailes de filets qui précèdent le corps db la tartane. K , partie de ces bandes , dite enclejlre, dont la maille eft plus ferrée. L j margue ou entrée du coipi de la tutws. (24)

M, endroit où les mailles font différentes ; c’eft la-fégarié.

N j culaignon ou fonds de ce filet. ji fig. 2 eft une drague ou chaufle. AB défignent les deux extrémités du bas de l’entrée de ce filet j l’intervalle eft garni de plombs. A ces deux endroits AB font ordinairement deux grofles pierres. La partie fupérieure de l’entrée du filet eft amarrée fur un matreau CD y fait d’un bois léger. Des extrémités CD partent deux funins , qui vont fe réunir en jF à un petit cable , lequel fert à traîner la drague. Il y a deux petits funins, de -^ en 7^^ & de JS en iff ; qui communi(juant aipfi aux deux grand» , font que le bas eft traîné également comme le haut. La ligne ponduée IK défigne un épar , qu’en quelques endroits on attache ainfi fur les funins, au lieu d’employer à la tête mêtpe du filet le nutreau ou épar CD^

Planchb LXXXI.

On voit dans la fig. i des pêçheui^ occupés i tirer à terre la drague.

Fig. 2. Sorte de drague nommée chalut. Ceft ici le chalut de Bretagne , Poitou & Saintonge i fauf de légères différences félon jes endroits, Les lettres AKA défignent la bouche du filet , dont on apperçoit le bas en J5C , à travers des mailles du deffus ; X eft le haut. BB , deux fu^ jiins qui fervent à traîner le chalut de dedans le bateau E y o ils font attachés en FG. On voit en ce une perche dcftinée à entretenir la bouche de ce filet toujours ouvert. Il y a des lièges COL D. Quelques pêcheurs mettent des boutsdehors EIj pour y amarrer les halins afin de les tenir plus écartés.

I^c chalut , fig. 3 , a fon ouverture amarrée fur ime perche pliante ABC ^ dont lei bouts font amarrés fur une perche droite AB ABC vres , qui fc joignant en D au halin E , facilitent le tirage.

On voit , fig. 4, un chalut difpofé pour être traîné par deux bateaux.

Planchb ; LXXXI I.

Fig, I . Bateau à la voile, traînant une chauflè. Fig, 2. Sorte de chaufîè, dite drangiielU ou drangtlUy traînée par deux bateaux. Le chalut , fig. 3 , a en AB des genouillettes de bois pliées pour recevoir une grolTc pierre ; comme on le voit plus fenfîblcment en C. On voit dans la^^. 4. une différente conflruction de clialut ; F en eft le «orps ou fac. Il fc termine quarrément en G , où font deux cablièrA attachées aux angles. L’embouchure eft mon • tçe fur deux genouillettes de bois en confole, comme celle qui eft cotée A : elles font aflcmblées par la traverfc de bois B , dont les bouts excèdent les genouillettes par dehors, pour s’cmbolter dans une pierre C, Les genouillettes font percées en Z) : on paflTe dans ce trou le funifi £", qmi fert à traîner le chalut.

Planchb LXXXIII.

fom ;pitant de points d’où partent des manci&u- 1 du filet. jdi fig. 1 eft un chalut ufité en Normandie. On toit en BB^ la partie fupérieure de Touverture , encapelée fur un bâton. Trois manœuvres ÇÇD , fervent à traîner le chalet ; celle D part du milieu du bâton ; les deux autres font frappées fur des anfes de fer, KK : el|es fe réunifient en £, à un funin F . Le bas de Touverture eft marqué des lettres MM. G , extrémité" du chalut, qu’on ferme avec un lacet. Il y a ime bouéo en U,

Fig. 2, Armure de la drague ufîtée à Cancalle, pour prendre des poiflTons plats. Fig. 3. Drague, furnômmée angloife^ ^ycê la genouillette qu’on voit en petit à la bouche Fig. (jy) ’. 4. Entrée 3’une drague dont l’armure e de fer. On voit en ALAL une peau c bœuf avec fon poil ; laquelle frottant fur 1 fond de la mer ^ Tert ainfi à garantir une parti . du filet. ^H^ Fi^. 7 , eft cette même ^HSc entière. I 3 drague , vue de côté Fig.6. Bâtiment qui haie deux dragues, amaries Tune à bas-bord , l’autre à ftribord. Fig. 7. Drague pour les Huîtres. P L A M C 1 L X X X I V. X-à.fig. i repréfente la Madrague de Toulon , f ue en deflus. "Las fig. 2 & 3 , dont l’une efl relative à l’auirc , font une fi^on fingulicre de fermer l’entrée à^un des compartimens de la Madrague. On voit dans la^=^. ^ la difpontion du deflbus du niet à mailles étroites qui forme ^aiu ta fig. t , l’elpace kg TT. La fig. j montre comment ce même lilet eft relevé par degrés au moyen d’un bateau Z , qui flotte deOlis en avançant toujours vers &, Fig. 6. Grande Madrague de BandoL Plahchh LXXXV, La fig. 7 ell dcflinée à montrer en grand ;’ t", la manière dont s’exécute la progreflron du bateau fur le filet pour ralTembler tous les poiCfons à fleur d’eau dans un petit efpace ; z°. l’établiflement d’une porte de filet , telle qu’on l’a vue dans les fig. a & 3 de la flanche précédente. Le bis de cette Planche efl rempli par deS pêcheurs en aâîon pour retirex ie l’eau unç feine. l PÊCHES DE MER. Planchi LXXXV I. titcott j manche ou guideau f oeon^ haveneait. Fig, I , falicots : a , planche qui conduit de la rive à U pêcherie, b , pêcherie, c , J, pêcheufes fur la planche, qui vont à la pêcherie, e, péheufe qui a plongé fon filet & qui le retire. /", pécheufc qui l’a retiré, g, pêcheufe qui le lient au fond de l’eau, k, pêcheufe qui le defcend. ij ky /, /», cafés de la pêcherie. «, pieux qui f9Utiennem les cafés, o, filets./», pieux quifoiilleiuient la planche, j, bâtiment en mer. Fig. i. Manche ou guideau. û, h, guideau pofé. Cf Jf pécheurs dans leur bateau. Fig. 3. Acon. n, by c, */, pêcheurs occupes à préparer leur pêche. Fig. 4. Haveneau à U mer . avec bateau ou chaloupe, a, bateau ou chaloupe. 5, c, pêcheurs, rf, ancre, c/, manches du filet attaché au bord delà chaloupe. jÇ^, h, i, filet qui fe retire à l’aide des maiickei e y f. Planche LXXXVIL Pîches des huîtres au rattau ^àla drague ; daîret ou parcs à verdir les huîtres , petite feini dar-r. mante. Fig. 1. Pêche des Huîtres au râteau, a, *, pêcheurs, a, pêcheur qui traîne fon râteau, c,/,*, pêcheur qui retire fon râteau chargé d, e. Fig. 2. Pêche des Huîtres à la drague, a , bâtiment de pêcheur, b , drague au fond de l’eaiu Fig. 3. Claires ou parcs ’fr faire verdir les Huîtres, fl, marais falans. 5, c, c, claires ou parcs, d , fêcheuis qui chargent leur baigau (26 y cTHuitres vents. /, bâtimcrit en mer. gA^ bateaux de pécheurs, Fig. 4. Petite feiiie dormante, a ^ by h petite fêine. c y dy femmes qui ont tendu leur filet. ^yfygyhy même filet , & autres femmes occupées à 1^ tendre. Planche LXXXVIII. Echiquier y pkhes àlafouannt y à lafichurty au trident. Chaudière ou caudretce. t^erveux ou rafle. Bout de quievre ou grand Javeneau. Grand haveneav. Fig. I . Echiquier a , pécheur qui plonge fon échiquier, b y échic^uier. Cy dy bdton ou manche. Fig. 2. Pcches à la fouanne , à la fichure & au trident. Pccheurs, a^byCydy occupés à ces fortes de pcches. ^5 bateau. A,tridem./, fichure. ^, fouanne. Fig, 3. Chaudière ou caudrette. Cy b y pêcheurs, b y caudrette. Fig. 4. Verveux ou rafle. aybyCydy eyfy g y h y verveux tendu. A. pointe du fac ou chauffe attachée à un pieu, a y Cy dy b y fac ou chauffe. gy dy by h y allcs OU entrée du filet, d ye y corde attachée à un pieu , fervant à fixer le fiiet. Fig. y. Bout de quievre ou grand havcneau. a y by j^ccheurs. a y pêcheur qui tient fon filet debout, c y pêcheur qui pouffe fon filet, c y dy e^ filet. Cy ^,. cornes fur lefqyelles le filet jiouflé gliffe* Fig. 6. Grand havencau. a, by Cy pêcheurs. ûy {êcheur à Ibn filet qu’il a relevé, by Cy pêcheurs à la rame, tyfygy filets. Planche LXXXIX. Fig. 2. Nalfes. aybyCy nafles liées un ca5k • Cyfy naffe féparée. dy autre naffe. Fig. 3. Trameau fédentaire ayd y tonnes ou flottes qui tiennent le filet tendu, b y gy hy Cy filets, e y pêcheurs qui s’en retournent dans leur bateau . fy bâtiment en mer. Fig.^. Coleret. ay by Cy colerets. ay by pêcheurs qui tirent leur filet. Planche LXXXX. Fourée tournée , ou bas parc ; bouteux , chauffe ou drague , grande traine ou drege. Fig. I. Fourée-tournée , ou bas parc, a y byCy ce filet. Fig. 2. Bouteux. ay by c y zt filet, dy pêcheur. Fig. 3. Chauffe ou drague, ayl y Cy la drague. dy bâtiment qui la tire. Fig. 4. Grande traîne ou drege. a y by Cy filets, dy Cy cfj cce de voile. ^, flotte ou tonne» fy vaiffcau qui tire la drege. Planche LXXXX I. Parcs de bois & filets. Parcs de pierres ; buchot. Fig. I . Parcs de bois & parcs de filets. aybyC^ parc de bois, ayb y entrée, ey f.gyhy parc de filets, eyfy entrée, iyky lyniy n y Oy autre parc de filet. » Fig. 2 Parcs de pierre, ay by Cy dy eyfy parc de pierre, g y h y iy ky ly m y autre parc de pierre. Fig. 3. BUChOt. aybyCydy filet, ay by Cy entrée, b y dy e y hc ou fond. Planche LXXXXII. ’Epervier ou furet y naffes , trameau fédentaire , Trameaux ; pèches des oifeaux aquatiques y flue ^ coleret., cQur^lne ou rets à macreufe j pèche des oifeaux , la nuit, à la baratte., Fig. I. Trameau à la dérive d’une marée à Ffg. I . Epervier ou furet, a y pécheur ; b y fon Skucy dy filets. l’autre. a^byC^d^ e,^f^ g^^y i> filet. /,/, i, flotte ou tonne.

Fig. 2. Pêche des oî(èaux aquatiques, a , pêcheur. gybyCyh, filets, a, d, tf,/, bâti circulaire de pierre qui cache le pêcheur, hj gy cordes par lefquelles il tire fes filets, o^e^ ouvertures pour les cordes.

Fig. 3 . Flue , courtine ou rets à macreufe. a , by c y d^ filets.

Fig. 4. Pêche des oifeaux aquatiques , la nuit , à la lueur d’une baratte, u, pêcheur avec fon filet. b y pêcheur avec la baratte. Cy dy Cy filet. /i baratte enflammée, g, oifeaux aquatiques.

Planche LXXXXIII.

Guideau y feine ; pêcht du hareng. Manet y pêche du maquereau.

Fig. 1. Guideau. a y b yCy dy eyfygy h y iy ky ly rriy fiy It filet avec (es ap} u>.

Fig. 2. Seine, pêche du hareng. CybyC y dyCy f y g y h y iy ky ly rriy/ty filCtS . A, ^y gj flOttCS ou tonnes, iy pêcheurs dans leur bâtiment^.

F^g. 3. Manet, pêche du maquereau, a, byCy tyfy manet. dy pêcheur dans fon bateau.

Planche LXXXXIV.

Manet. Pêche du maquereau. Pêche du faumon. Détails de cette pêcherie.

Fig. I. Manet ; pêche du Maquereau, a, le pêcheur, by Cy le manet. dy pêcheur, eyfygy le manet.

Fig. 2. Pêche du Saumon, a y ab y qny om y ply cdy fabrique, aby qny 6» piles. Réiétitlon de l’autre côté. 1,2,3,4,7,5,7,8, filets.

Fig. 3 & 4. Détails de cette pêcherie.

Planche LXXXXV.

Pêche du Saumon. Vue postérieure de la même pêcherie.

Fig. I. Pêche du Saumon, abc y pêcheurs & filets, tyfygyhy ly kylyPty Hy filCt tCndu. V, pêcheur à la ligne.

Fig. 2. Autre pêche du Saumon.

Fig. 3 . Vue poftérieure de la nême pêcherie»

Planche LXXXXVI.

Manière de saler les Sardines ; lavage ^ encacagê des Sardines.

Fig. I. Manière de faler les Sardines dans les preffes ou magafins. ay by Cy dy ey hommes & femmes occupés à ce travail, fygy h y prelles ou magafins.

Fig. 2. Lavage des Sardines dans l’eau de mer. ayb y Cy dy ey femmcs occupées à ce travail. y^ g y preiTes ou magafins. A , i , Sardines étalées fur les civières.

Fig. 3. Prefles ou fiiagafins , & manière d’encaquer les Sardines, ay b y c y dy hommes Se femmes occupés à ce travail. ^, tonne ou cague* /y cerceau rompu. ^, cerceaux. A, ofier. i, cerceau, lyniy OyPy balancc . qky preûes ou maga-* fins.

Planche LXXXXVII.

Sorreterie des Harengs & des Sardines. Duits. Loup.

Fig. I. Sorretterie des Sardines & Harengs. a y byCydyeyfygyhy bâtiment à forreter. a y cheminée. A, feu. Py p^ pfy ppiflbns expofés i la fumée, i ykyly gyOïy /z, hommes & femmes occupés à ce travail.

Fig. 2. DuitS. a y b y Cy dy ey fy gyhy iy pieux qui attachent la queue des filets. A : , /, m y /I, O yP y r y fy fîlCtS. t y Uy JC , ^ , Uiafllf qul lC«  soutient.

Fig. 3. Loup, a y byCy fi^t. dy ^ , /^ picux^ qui le tendent, g y pêcheurs dans leur bateau. D 2 (22) Planche L X X X X V I I I. Hauts "ias -parcs. Chalut. MuUetieres flottées & pierrées. , Flg. i.a^ by Cy dy e yfygy hj i^ hauts-basparcs. Fig. 2. Chalut, a y bâtiment qui le tire. 5, c yfy filet, dy e j pierres. • Fig. 3 . MuUetiere de pied flottées Se pierrées. a^byCydy e^fjgj A, filets. Planche LXXXXIX. Pèche des oifeawc de mer à Ta volée. Pêche des Orphies à la ligne à pied ; fauées montées en ravoirs. Fig. I. Pêche des oifeaux de mer à la volée. P L A N C H E CI I I. Bâtiment normand & autre ^ pour la pêche de la Morue. Cyb j Cy filets tendus. Fig. 2. Pêche des Orphies à la ligne à pied. ûy bjCy lignes jettées. Fig. 3 . Fouées montées en ravoirs. Planche C. Maflous. Bafche. Pêche des Orphies au farillon. Gard ou gors. Fig. I. Maftous’. a, pêcheur avec fes patins. Fig. 2. Bafche. b^ filet, a, pêcheur qui le retire. Fig. 3, Pêche des orphies au farillon. a^ b ^ farillon. c^d^ ^’^ f^ g^ pêcheurs dans leur bateau avec leur fouanne. Fig. 4. Gard ou gors. a , pêcheurs. ^, gors. Planche CI. yaS’tU’VienS’tu. Combuflion du Varech. Fig. I. Vas-tu-yiens-tu. Fig. 2. Manière de brûler le varech, a^ b ^ menions de varech. Cyd^e^ fofles./, folïc en feu. PlancheCII. Barques pour la pêche de la Morue. Fig. 1. Coupe tranfverfale d’une barque , prife par le travers du vivier. Fig. 2. Coupe fuivant la longueur , ou plutôt Fig. I . On voit fur le devant un gros bâtiment normand qui efl en pêche ^ ayant fes theux fur i«  bel & la galerie , conformément à Tufage de cette province. Plus loin > au milieu de la planche , on voit un petit bâtiment appareillé , fuivant Tuiàgp de Granville y S. Malo , &c. F. 2. On a repréfenté des Morues franches de différentes grandeurs y d^s flétans, des chiens, &c. dont quelques-uns ont mordu aux haims, & d’autres courent après les appâts qui leur font préfentés. Planche CIV. Vftenfiles , bâtimens pour la pêche de la Morue, Fig. I. Uflenfiles pour faire la pêche de la Morue fuc le grand banc. A efl un baril , dans • lequel fc mettent les pêcheurs , pour être moins expofcs à feau que répand la ligne lorfqu’clle fort de la mer. g , efl une cflrope qui fert à amarrer ce baril fur le pont pour qu’il ne puilTe être ébranlé par le roulis. Outre cette amarre, les normands accotent les barils avec une vergue ; mais les granvillais ne jugent pas ces précautions fuflfifantes j ils arrêtent leurs barils avec des crampes & des taquets jRS. B efl un baril qu’on met auprès des habilleurs pour y mettre les foies ; il efl échancré à fon embouchure.pour qu’on puilTe en retirer plus facilement les foies. D , paniers dont on prend toujours bonne provifion pour tranfporter les breuilles , les langues , les foies y le fel, &c. E efl une petite pelle ou palette pour le fervice des faleurs dans la cale. K efl un grand haim à Morue qui n’efl garni que de fon emjile. F y G y Hy ly ligne fie ^ êche garnie de fon haim & de fon plomb. L efl un petit inftrument de fer , une de ces barques vue fuivant fa longueur , & j pointu par les deux bouts, on le nomme élanà laquelle on a ôté les bordagês vis-à-vis le vivier gueurs on enfonce une de fes pointes dans un pour en faire voir la formç, | trou , qui efl à une lifTe près de chaque pêcheur j t^p)

toffi-tôt qu’il à pris une Morue, îlh pîquepar le derrière de Jà tête à la pointe de l’élangueur qui eft en haut , pour détacher plus aifément Ja langue j la corde qui eft au milieu de l’élangueur , fcrt à l’attacher à la lifle , afin deprévenir qu’il ne tombe à là mer. C eft un petit gafFot qui fert aux habilleurs à approcher d’eux les Morues qui en font éloignées. TtH un infirumempointu^nommé piquoir , qui fert aux garçons de bord à approcher les Morues des habilleurs. V eft le fer d’un piquoir féparé de fon manche. M , iV, O , font des couteaux à un ou deux tranchans , qui-fervent à étêter & trancher les Morues , & à détacher les noues.

Fig. 2. On voit à cette figure un petit bâtiment G ranvillois , équipé pour la pêche de la Morue fur le banc. PP eft un pavois de toile gaudronnée, qui fert à garantir un peu les pêcheurs du vent j car les Malouins & les Granvillois ne font point ufage des theux dont fe fervent les Normands.

La fig. 3 de cette même Planche eft dellinéé à domier une idée plus précife du petit bâtiment Grahvillois , dont nous venons de parler j on y voit le plan du pont du bâtiment, au milieu duquel eft la chaloupe, gg font les barrils où fe mettent les pêcheuTs. A eft l’étal ou la table qui fcirt à l’ctêteur &c au trancheur àJiabiller les Morues, iy kj font les barrils où il fe mettent, m eft une ouverture qu’on nomme charnière^ par laquelle on jette les Morues habillées, pour qu’elles fe rendent dans la calle où eft le faleur. p, barrils pour mettre les foies, ou les langues, ou les œufs, quand on fe propofe de faire de la réfure.. à , au bas de la Planche eft un pêcheur dans fon barril. hyd^Cy eft unajuftement pour le porte ligne, & pour tendre le pavois qui met les ligueurs à •labri du vent.

P L A N C H E C V.

Fig. I. Çytruble ou manet qui fert à pluCeurs ^ ufages, particulièrement à amener à bord de groi poilfons qui pourroient rompre les lignes j quelquefois à prendre du poiflbn dans les barques à vivier , ou quand , avec les feincs , on en a rat femblé un grand nombre dans un petit endroit j enfin , quelques matelots adroits parviennent à attraper quelques oifeaux quand il s’en eft raf^ femblé en grand nombre autour du bâtimentv D , paniers pareils à ceux qui font à la Planch© précédente. P y tonnes dans lefquelles on fale les Morues dites préparées à la Hollandoife. R , un tas de fel.

Fig. 2. r, font des dîgons ou piquoirs de différentes grandeurs j ils fervent principalement quand on va à la pêche de la Morue scche , à décharger le poiflbn des chaloupés fur les écha^ fauds. C, grande pelle pour remuer le fel lorf^ qu’il faut le tranfporter d’un lieu à un autre* F, G^Hj Iy ligne garnie de fon plomb & de deux haims. Y y petits barrils pour faler des langues ou de petits poiflbns de choix pour faire des préfens.

Fig. 3. Tonneliers, JB, qui enfoncent dei barrils remplis de poiiTon falés à h Hollandoife. On voit en A la marque du tomielier , fuivant la police de Dunkerque.

P L

ANC

HE C V I.

On a repréfenté à la^^. i , un bâtiment, appareillé fuivant l’ufage de Normandie pour la pêche de la Morue fur les bancs. AA , les pêcheurs du milieu du bâtiment, qu’on appelle U beL JB , les pêcheurs de la galerie ou des gaillards. C, un garçon de bord qui met avec un digon des poiflbns que prennent les pêcheurs de la galerie dans une gouttière de bois, au moyen de laquelle ils fe rendent auprès de l’étal , qui elï une table de bois qu’on voit fur le pont , à un des bouts de laquelle eft un décolleur , & à l’autre un habilleur , chacun dans leur barril i au milieu eft aufll dans fon barril un moufle , qu’oa 5Ô )

Tiommt nautier j parce que fa fondion eft de dé- . vue par Je ventre. Gj une Morue plate vue rar u

tacher les noues ou nauts. On voit encore yn barril incliné , il eft deftiné à recevoir les foies j dans la cale eft un faleur avec des tas de Morues falées en grenier.

On a repréfenté plus en grand à la fig, 2 un étal, & à un bout le décolleur ^ qui eft dans un barri ! avec fon grand tablier de cuir , qu’on nomme cuirier ; à Tawtre bout de la table eft rhabiileur ^, qui eft auffi dans un barril avec un petit tablier ; auprès de lui eft un tuyau de boîs fj dans lequel il jette les Morues qu’il a habillées , & elles tombent dans la cale, comme on le voit à la^^. i. C, eft un ligueur pu iignotier dans fon barril. by eft la liûe fur laquelle ilkppuie fa ligne, g^ Teftrope qui fert à amarrer le barril.de j ;êche fur le pont, ae^ efpèce de niche qu’on nomme thcu ; elle eft placée devant les ligueurs, & elle les met à couvert du vent : à cette figure une des jambes du theu eft hors de place , pour faire voir le ligueur j par les beaux temps, les pêcheurs le mettent dans cette fîtuation.

Fig. ^. AjtR le faleur qui met fes Morues en premier fel. i ?, font des moufles qui prennent du fel fur des palettes pour le porter au faleur A, Planche C V I I.

Suivant la grandeur des haîms Se que les Morues les ont avalés, il faut s’y prendre de différentes façons pour les retirer jc’eft ce qui eft repréf (Nité à la^^. i qui eft au bas de la Planche , OÙ l’on voit les pêcheurs A^ B, C, qui retirent leurs haims de différentes façons. 2 ? , eft une Morue piquée par le derrière de la tête à un tSquoir, pour faire voir fenfiblement comme elle l’cft quand on la pique à l’élangueur, afin d’en retirer facilement la langue : on tranche les Morues, tantôt pour en faire ce qu’on appelle des Morues rondes , & d’autres fois pour en faire des Morues plates. E , fig. 2 , eft une Morue ronde, vue par le dos. -F, eft la même Morue le dofi i ScHjh même Morue vue par le ventre. La/%^. 5 qui eft au haut de la Planche , repréfenté le déchargement du poiflbn qu’on divife par lots, fuivant la grandeur & la qualité des Morues : on les charge fur des brouettes pour les conduire aux magafii.s.

Planche CVIII. ^

On voit à la fig. i quantité de petits bâtiment qui font la pêche de la Morue au Nord , & il faut particulièrement remarquer la barque B , qui par les temps calmes eft halée par une voile qui eft à l’eau , étant enflée par le courant de la marée ; c’eft ce qu’on nomme un borfet ou un bourfet.

Fig. 2. Quand lés bâtimens font rendus au port de leur deftination, un juré-trieur met les Morues par lots, mctmnt à part les Morues marchandes, celles qui font de qualité inférieure & les petites ou viciées au rebut, avec les Lieux, les Colins & autres poiffons qui ne font point des Morues franches.

Ce triage fe fait ordinairement fur le pont du bâtiment où l’on drefle une table j mais pour ren Jre cette opération plus fenfible , on fuppofc qu’elle fe fait fur le fable au bord de la mer. On voit , même Jig. , un trieur avec des matelots qui lui. apportent des poiflbns ; un d’eux les lui^ préfente ; auprès eft un tas de poiflbns marchands misa part.

PtANCHK CIX.

Fig. i. A^ By Cy cric qui fert à prcfler les Morues dans les barriis.

Fig. 2. Z ?, un homme (kute un barril qu’on a rempli de Morues.

t^ig. 5. Tête de Morue vue par-deflbus la gorge, ^our faire mieux comprendre ce qu’on nomme la langue , qui eft tout ce qui eft ren^» fermé par la ligne ponâuée Cy b^c.

A la fig. 4 on voit sous un hangar des femmes qui lavent & nétoyent des Morues dans une grande baille remplie de saumure ; cette opération se fait aux Morues qui ont déjà été salées & mises en barril à la mer par les pêcheurs. Morues lavées qui s’égouttent ; on les remet dans de nouveaux barrils avec du sel, & on les saute E. Comme il faut beaucoup d’eau pour cette opération, il y a toujours dans ces manufactures un puits F.

Planche CX.

Tout ce qui est représenté sur cette Planche, regarde la Morue sèche qui se pratique dans l’Amérique septentrionale. N, un lavoir ; c’est une cage qu’on met dans l’eau au bord de la mer, & dans laquelle on lave le poisson qui a reçu son premier sel ; pour cela on le remue dans l’eau ou avec un bouloir M, ou une vatrouille D. H, est un traîneau pour transporter le poisson sur l’échafaud. Z, un boyar ou une civière qui sert pour transporter le poisson à une distance assez considérable.

On voit fig. 2. A, un habilleur qui tient son couteau à la main. B, un garçon de bord qui a une Morue au bout d’un piquoir pour la mettre sur l’étal. C, un garçon de bord qui prend du sel sur une petite pelle ; dans le lointain, des garçons de grave qui retournent des Morues.

Fig. 3. Elle représente une petite portion de l’échafaud où l’on prépare la Morue sèche. A, est l’étal sur lequel on décolle & on tranche la Morue. B, les barrils où se mettent le décolleur, & le trancheur. D, un traîneau chargé de poisson, & auprès un autre que l’on charge. F, une caisse remplie de sel, ou une saunière. G, deux matelots qui mettent les Morues en premier sel.

Planche CXI.

On voit, sur cette planche, une partie des étabilissemens pour la pêche de la Morue sèche.


Fig. i. A, un bout de l’échafaud du côte de la mer, où l’on met quelques canons ou pierriers quand on craint d’être insulté par des sauvages ou forbans. B, un canonnier de garde : ici la mer est supposée dans son plein. K, un canot qui part pour aller pêcher des appâts. C, est un foissier ou une grande caisse dans laquelle on met les foies pour en retirer l’huile ; comme elle est élevée, on y arrive par un plan incliné, sur lequel sont deux garçons de bord d, qui portent sur une civière un panier rempli de foies. C’est un robinet par lequel on retire l’huile, & auprès sont des tonneliers qui préparent des barrils pour les remplir d’huile à mesure qu’elle se sépare des foies.

Fig. 2. On voit une plus grande partie de l’échafaud CBA, la mer étant toujours supposée dans son plein. A, le bout de l’échafaud, tel qu’on le voit à la fig. i. b, une chaloupe qui arrive de la pêche ; elle est amarrée sur le cordage a. b, & les matelots déchargent leur poisson sur le bout de l’échafaud, se servant pour cela de piquoirs. a, un garçon de bord qui pousse le poisson dans la cabane par-dessous les planches de la cloison qui la forment. C, l’intérieur de l’échafaud, où sont établis des deux côtés de l’étal, des décolleurs & des trancheurs, chacun dans leur barril, au-dessus du plancher, il y a un grenier dans lequel sont des branles pour coucher ceux qui travaillent à l’étal. I, des bateaux qui vont & reviennent de la pêche, les uns à la rame, les autres à la voile. g, est un cabaneau ; on en fait plusieurs, les uns pour faire la cuisine, d’autres pour coucher les pêcheurs ; souvent il y en a un particulier pour le capitaine. H, une partie de l’équipage destiné à la grave ; ils retournent des Morues, & font des mulons F, avec celles qui sont suffisamment sèches.

Planche CXII.

On voit, à la fig. i, quantité de pêcheurs occupés à étendre des Morues sur la grave, & quelques-uns qui en emportent de sèches sur des civières. H, est un lavoir ; les uns A, y apportent des poissons sur des civières, d’autres les remuent dans l’eau pour les laver. Z, sont des Morues qu’on met en pâte, ou pour leur faire prendre le premier sel quand la pêche est abondante, ou pour former des mulons avec les Morues sèches.

Fig. 2. Ici la mer est supposée basse ; c’est pourquoi on voit le bout de l’échafaud du côté de la mer qui est fort élevé, & l’équipage du canot B, est obligé de se servir de digons pour mettre le poisson sur le bout de l’échafaud ; il y a au bout de l’échafaud des garçons de bord ou apprentifs qui approchent le poisson de l’étal. A, en est un qui approche sur un traîneau des Morues habillées aux saleurs F. D, est le grenier au-dessus de l’étal. C’est une goélette appareillée comme pour aller au dégrat. En E, est un foissier ou une caisse pour retirer l’huile des foies. i, un garçon de bord qui apporte des foies dans un panier ; l, d’autres qui les brassent pour leur faire rendre leur huile. K, est un robinet par lequel s’écoule l’eau & le sang. L, un robinet plus élevé par lequel on retire l’huile. G, des matelots qui apportent au lavoir H, sur une civière, des Morues qui ont été en premier sel. M, claies sur lesquelles on met les Morues pour que l’eau de la lave s’égoutte avant de les étendre sur la grave ; on en met beaucoup les unes sur les autres.

Planche CXIII.

Cette planche regarde entièrement la pêche & la préparation du poisson dans le nord de l’Europe, pour différentes espèçes de stockfish.

Fig. i. On voit, dans le lointain, des vaisseaux de différentes nations qui pêchent le poisson & le préparent en vert dans leurs vaisseaux ; sur le devant sont des pêcheurs du nord qui se mettent trois dans de très-petits bateaux qu’ils nomment Schutes, & ils pêchent à la ligne avec des aims ; quand ils veulent pêcher plus au large, ils prennent des bateaux plus forts, & se mettent dedans sept ou huit hommes.

À la Figure 2, on voit des hommes & des femmes qui étendent des Morues sur des rochers, & de grosses pierres pour les faire secher ; ils tranchent les Morues à plat ; mais les uns retranchent la tête, & d’autres la conservent après l’avoir fendue en deux. Elles sont représentées avec leur tête, parce que cela n’est point d’usage ni dans l’Amérique septentrionale, ni sur les bancs peu éloignés de nos parages.

À la fig. 3, on lave dans de grandes caisses A, au bord de la mer, des Morues qui ont été tranchées à plat ; ensuite on les met en tas sur des vignots faits à pierre sèche B, pour égoutter leurs eaux ; en C, ils sont étendus sur la grave pour sécher ; en D, ils sont suspendus à des perches en plein air ; & en E, on les suspend à des perches dans des cabanes qui, n’étant que lattées, sont traversées par l’air, & à couvert de la pluie : ces cabanes se nomment hialder. On voit un homme qui y entre, ayant sur l’épaule une perche garnie de Morue.

Planche CXIV.

On a représenté, sur cette planche, presque tous les objets qui regardent la préparation de la Morue sèche. A, C, l’échafaud, vu de mer basse. D, la cabane ou sont les décolleurs, habilleurs & faleurs. I, chaloupe qui arrive de la pêche, & les pêcheurs déchargent leurs poissons sur le bout A de l’échafaud, K, le lavoir. H, des Morues sur la grave. F, des Morues sur des vignots. L, des Morues en mulon. E, un cabaneau. M, un matelot de grave qui porte des Morues.

Planche Iere Pl. 1.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche II Pl. 2.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche III Pl. 3.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche IV Pl. 4.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche V Pl. 5.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche VI Pl. 6.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche VII Pl. 7.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche VIII Pl. 8.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche IX Pl. 9.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche X Pl. 10.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XI Pl. 11.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XII Pl. 12.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XIII Pl. 13.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XIV Pl. 14.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XV Pl. 15.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XVI Pl. 16.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XVII Pl. 17.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XVIII Pl. 18.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche IXX Pl. 19.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XX Pl. 20.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XXI Pl. 21.

Pêches aux Hameçons, Hains, &c.

Planche XXII Pl. 22.

Differentes sortes de Pêches

Planche XXIII Pl. 23.

Differentes sortes de Pêches

Planche XXIV Pl. 24.

Differentes sortes de Pêches

Planche XXV Pl. 25.

Differentes sortes de Pêches

Planche XXVI Pl. 26.

Differentes sortes de Pêches &c

Planche XXVII Pl. 27.

Differentes sortes de Pêches

Planche XXVIII Pl. 28.

Differentes sortes de Pêches

Planche IXXX Pl. 29.

Differentes sortes de Pêches &c

Planche XXX Pl. 30.

Differentes sortes de Pêches &c

Planche XXXI Pl. 31.

Differentes sortes de Pêches &c

Planche XXXII Pl. 32.

Differentes sortes de Pêches &c.

Planche XXXIII Pl. 33.

Differentes sortes de Pêches &c

Planche XXXIV Pl. 34.

Differentes sortes de Pêches &c

Planche XXXV Pl. 35.

Differentes sortes de Pêches &c

Planche XXXVI Pl. 36.

Pêches aux Filets

Planche XXXVII Pl. 37.

Pêches aux Filets

Planche XXXVIII Pl. 38.

Pêches aux Filets

Planche IXL Pl. 39.

Pêches aux Filets

Planche XL Pl. 40.

Pêches aux Filets

Planche XLI Pl. 41.

Pêches aux Filets

Planche XLII Pl. 42.

Pêches aux Filets

Planche XLIII Pl. 43.

Pêches aux Filets

Planche XLIV Pl. 44.

Pêches aux Filets

Planche XLV Pl. 45.

Pêches aux Filets

Planche XLVI Pl. 46.

Pêches aux Filets

Planche XLVII Pl. 47.

Pêches aux Filets

Planche XLVIII Pl. 48.

Pêches aux Filets

Planche XLIX Pl. 49.

Pêches aux Filets

Planche L Pl. 50.

Pêches aux Filets

Planche LI Pl. 51.

Pêches aux Filets

Planche LII Pl. 52.

Pêches aux Filets

Planche LIII Pl. 53.

Pêches aux Filets.

Planche LIV Pl. 54.

Pêches aux Filets.

Planche LV Pl. 55.

Pêches aux Filets.

Planche LVI Pl. 56.

Pêches aux Filets.

Planche LVII Pl. 57.

Pêches aux Filets.

Planche LVIII Pl. 58.

Pêches aux Filets.

Planche LIX Pl. 59.

Pêches aux Filets.

Planche LX Pl. 60.

Pêches aux Filets.

Planche LXI Pl. 61.

Pêches aux Filets.

Planche LXII Pl. 62.

Pêches aux Filets.

Planche LXIII Pl. 63.

Pêches aux Filets.

Planche LXIV Pl. 64.

Pêches aux Filets.

Planche LXV Pl. 65.

Pêches aux Filets.

Planche LXVI Pl. 66.

Pêches aux Filets.

Planche LXVII Pl. 67.

Pêches aux Filets.

Planche LXVIII Pl. 68.

Pêches aux Filets.

Planche LXIX Pl. 69.

Pêches aux Filets.

Planche LXX Pl. 70.

Pêches aux Filets.

Planche LXXI Pl. 71.

Pêches aux Filets.

Planche LXXII Pl. 72.

Pêches aux Filets.

Planche LXXIII Pl. 73.

Pêches aux Filets.

Planche LXXIV Pl. 74.

Pêches aux Filets.

Planche LXXV Pl. 75.

Pêches aux Filets.

Planche LXXVI Pl. 76.

Pêches aux Filets.

Planche LXXVII Pl. 77.

Pêches aux Filets.

Planche LXXVIII Pl. 78.

Pêches aux Filets.

Planche LXXIX Pl. 79.

Pêches aux Filets.

Planche LXXX Pl. 80.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXI Pl. 81.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXII Pl. 82.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXIII Pl. 83.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXIV Pl. 84.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXV Pl. 85.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXVI Pl. 86.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXVII Pl. 87.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXVIII Pl. 88.

Pêches aux Filets.

Planche LXXXIX Pl. 89.

Pêches aux Filets.

Planche XC Pl. 90.

Pêches aux Filets.

Planche XCI Pl. 91.

Pêches aux Filets.

Planche XCII Pl. 92.

Pêches aux Filets.

Planche XCIII Pl. 93.

Pêches aux Filets.

Planche XCIV Pl. 94.

Pêches de mer. Manet. Pêche du . Pêche du saumon, Détail de cette pêcherie.

Planche XCV Pl. 95.

Pêche de mer. Pêche du saumon. Vue postérieure de la même pêcherie.

Planche XCVI Pl. 96.

Pêche de mer. Pêche du saumon. Vue postérieure de la même pêcherie.

Planche XCVII Pl. 97.

Pêches de mer. Sorr Harengs et des sardines. Duits. Loup.

Planche XCVIII Pl. 98.

Pêches de mer. Hauts Chalut. Mulletières flottées & Pierrées.

Planche IC Pl. 99.

Pêches de mer. Pêche des oiseaux de mer à la des Orphées à la ligne à pié. Foues montées en ravoirs.

Planche C Pl. 100.

Pêches de mer. Mastous des Orphées au Farillon. Gard ou Gors.

Planche CI Pl. 101.

Pêches aux Filets.

Planche CII Pl. 102.

Barques pour la Pêche de la Morue.

Planche CIII Pl. 103

Fig. 1 Batiment Normand pour la Pêche. Fig. 2 Distribution des Hains dans la Mer.

Planche CIV Pl. 104

Pêches de mer, Ustenciles, Batimens &c, pour la Pêche de la Morue

Planche CV Pl. 105

Pêches de mer &c.

Planche CVI Pl. 106

Pêches de mer : Pêche de la morue.

Planche CVII Pl. 107

Pêches de mer : Pêche de la morue.

Planche CVIII Pl. 108

Pêches de mer : Pêche de la morue.

Planche CIX Pl. 109

Pêches de mer : Pêche de la morue.

Planche CIX Pl. 110

Pêches de mer &c.

Planche CXI Pl. 111

Pêches de mer &c.

Planche CXII Pl. 112

Pêches de mer : Pêche de la morue.

Planche CXIII Pl. 113

Pêches de mer : Pêche de la morue.

Planche CXIV Pl. 114.

Pêches de mer : Pêche de la morue.