Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales (trad. Daremberg)/Tome II/XI/1

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Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales (1856)
Traduction par Charles Victor Daremberg.
Baillière (IIp. 706-744).
XI.


DE LA MÉTHODE THÉRAPEUTIQUE, À GLAUCON[1].


LIVRE PREMIER.


Chapitre premier. — La connaissance de la nature commune et de la nature particulière de chaque individu est le fondement de la thérapeutique.


Outre la nature commune à tous les hommes, ô Glaucon, le médecin doit connaître encore la nature individuelle de chacun. Il y a longtemps qu’Hippocrate (Épid., I, iii, 10) a donné cet excellent précepte, auquel je m’efforce, comme tu le sais, de me conformer dans l’exercice de l’art. Mais il n’est pas possible d’écrire sur la nature particulière de chaque individu, comme sur la nature commune à tous ; les écrits se comportent autrement que les faits, surtout dans le sujet que je me propose de traiter. Tu m’as demandé une esquisse générale de la méthode thérapeutique : ce qui constitue cette méthode, c’est la qualité des médicaments et leur quantité, leur mode d’administration, et l’opportunité de leur administration, dont la connaissance est la plus difficile de toutes ; car l’occasion est très-fugitive, ainsi que l’a encore dit quelque part Hippocrate (Aph., I, 1), cet excellent maître ; et tous les jours elle trompe, je ne dis pas les médecins vulgaires, mais encore les plus consommés. Il est important aussi de déterminer bien exactement la quantité d’un médicament, eu égard aux forces du malade ; c’est encore Hippocrate (De l’aliment, t. II, p. 22, éd. Kühn), qui l’a écrit [d’une façon générale]. Le succès du traitement dépend donc, en grande partie, du moment où l’on administre les remèdes, et de leur quantité : deux conditions qui Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/719 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/720 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/721 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/722 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/723 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/724 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/725 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/726 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/727 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/728 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/729 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/730 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/731 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/732 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/733 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/734 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/735 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/736 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/737 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/738 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/739 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/740 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/741 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/742 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/743 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/744 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/745 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/746 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/747 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/748 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/749 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/750 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/751 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/752 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/753 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/754 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/755 Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/756


  1. Pour ce traité, j’ai amélioré ou éclairci le texte par la collation d’un excellent manuscrit de notre Bibliothèque impériale, no446 supplém. (ce ms. s’arrête à la fin du chap. ix du livre II), par l’étude attentive du Commentaire d’Étienne (dans Scholia in Hippocr. et Galen., éd. de Dietz ; t. I, p. 223 et suiv. ; — malheureusement ce Commentaire ne comprend que le Ier livre) ; et surtout, pour quelques chapitres du IIe livre, par la comparaison du XLIVe livre d’Oribase, avec notre texte vulgaire de Galien.