Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/miséréré ou miserere s. m.

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Administration du grand dictionnaire universel (11, part. 1p. 334).

MISÉRÉRÉ ou MISERERE s. m, (nii-zé-réré). LHtirg. Cinquantième psaume du roi David, dont la traduction lutine commence par le mot miserere). Chanter le miserere, liuciter un miserere. Mascaron paraphrasait le miserere et faisait pleurer tout le monde, {M"»e de Sév.)

  • — Par ext. Temps que dure" la récitation

MISÉ

d’un miserere, temps très-court : Je serai de retour dans un misérérk. Il y demeure un miserere. (L’abbé de Choisy.)

— Loc. prov. En avoir depuis miserere jusqu’à vilulos, Être bien battu. Se dit par allusion à l’usage où sont certains moines de se donner la discipline pendant tout le temps de la récitation du psaume miserere, qui se termine par le mot vilulos. il Dire tout depuis miserere jusqu’à vitutos, Ne rien omettre, ne pas oublier un mot.

— Mus. Chant composé sur les paroles du psaume miserere : Le miserere dAltegri, de Charissimi.

— Pathol. Colique de miserere ou simplement Miserere, Colique violente et presque toujours mortelle, dans laquelle on rend les excréments par la bouche : Mourir d’un miserere, h Les médecins disent aujourd’hui iléus.