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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, traduction Guizot, tome 13/TGdM

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TABLE GÉNÉRALE
DES MATIÈRES
contenues dans l’histoire de la décadence et de
la chute de l’empire romain.


A.
Aban, Sarrasin ; héroïsme de sa veuve, tom. X, p. 208.
Abassides. Élévation de cette famille au rang de calife des Sarrasins. X, 370.
Abdallah, Sarrasin ; son excursion pour piller la foire d’Abyla, X, 217. Son expédition en Afrique, 274.
Abdalmalek, calife des Sarrasins, refuse le tribut à l’empereur de Constantinople, et établit une monnaie nationale, X, 346.
Abdalrahman, Sarrasin ; établit son trône à Cordoue en Espagne, X, 376. Splendeur de sa cour, 378. Appréciation de son bonheur, 383.
Abdelaziz, Sarrasin ; son traité avec Théodemir, prince goth d’Espagne, X, 314. Sa mort, 319.
Abderame. Son expédition en France et ses victoires, X, 363. Sa mort, 368.
Abdul-Motalleb, grand-père du prophète Mahomet ; son histoire, X, 44.
Abgare, dernier roi d’Édesse, envoyé prisonnier à Rome, II, 30.
Abgare. Recherches sur l’authenticité de sa correspondance avec Jésus-Christ, IX, 267.
Ablavius, préfet sous Constantin-le-Grand ; conspiration formée contre ce favori orgueilleux, III, 434. Il est mis à mort, 437.
Abu-Ayub. Son histoire ; hommage rendu à sa mémoire par les mahométans, X, 344.
Abubeker, calife. Son règne, X, 135. Il envahit la Syrie, 192.
Abu-Caab commande les Maures de l’Andalousie qui subjuguèrent l’île de Crète, X, 406.
Abulféda. Détail qu’il fait de la splendeur du calife Moctader, X, 381.
Abulpharage, primat des jacobites de l’Orient, IX, 113. Éloge de sa sagesse et de son érudition, X, 387.
Abundatus, général de l’Orient, et patron de l’eunuque Eutrope, est disgracié et exilé par ce dernier, VI, 145.
Abu-Sophian, prince de la Mecque ; conspire contre Mahomet, X, 85. Batailles de Beder et d’Ohud, 98. Il assiège Médine sans succès, 102. Il livre la Mecque à Mahomet et le reçoit comme prophète, 108.
Abu-Taher, Carmathien, pille la Mecque, X, 427.
Abyla. Les Sarrasins en pillent la foire, X, 217.
Abyssinie. Description de ses habitans, VIII, 82. Leur alliance avec l’empereur Justinien, 86. Son histoire ecclésiastique, IX, 129.
Acace, évêque d’Amida ; exemple extraordinaire de la bienveillance épiscopale, VI, 195.
Achaie. Son étendue, I, 96.
Actium. Examen des affaires romaines après cette bataille, I, 171.
Adauctus. Le seul martyr de distinction pendant la persécution sous Dioclétien, III, 264.
Adolphe, roi des Goths ; fait la paix avec l’empire, et marche dans la Gaule, VI, 90. Son mariage avec la princesse Placidie, 92. Ses trésors, 96. Il marche en Espagne, 114. Sa mort, 115.
Adrien, empereur. Renonce aux conquêtes de Trajan, I, 65. Sa modération, son infatigable activité, son système pacifique, 66 et suiv. Fut un prince excellent, un sophiste ridicule et un tyran jaloux de son autorité, 205. Ne consulte qu’un caprice aveugle pour le choix de son successeur, 206.
Adrien Ier, pape ; son alliance avec Charlemagne contre les Lombards, IX, 307. Il reçoit Charlemagne à Rome, 313. Il soutient la fausse donation de Constantin-le-Grand, 319.
Ægidius, maître-général de la Gaule ; sa révolte, VI, 398. Les Francs le placent sur le trône de Childéric, ibid. Il le rend au prince légitime ; sa mort, ibid.
Ætius, général de l’impératrice Placidie ; sa double trahison, VI, 208. Son caractère et son administration, 293. Ses liaisons avec les Huns et les Alains, 296. Sa mort, 347.
Afrique. Sa description, I, 102 et suiv. Guerre d’Afrique sous Dioclétien, II, 228. Tyrannie de Romanus, V, 86. Révolte de Firmus, 89. L’Afrique est soumise par Théodose, 90. État de ce pays, 94. Il est désolé par les Vandales, VI, 221. Siège d’Hippone, 223. Surprise de Carthage, 230. Africains exilés et captifs, 232. Fable des sept dormeurs, 234. Envahissement de l’Afrique par Justinien, VII, 313. Situation des Vandales dans ce royaume, 315. Discussions sur les guerres d’Afrique, 317. Réduction de Carthage, 337. Conquête de l’Afrique par Bélisaire, 347. Troubles qui suivent son départ, VIII, 88. Rébellion des Maures, 93. Première invasion par Abdallah, X, 274. Siége de Tripoli ; le préfet Grégoire et sa fille, 277. Victoire des Arabes, 278. Progrès des Sarrasins, 281. Fondation de Cairoan, 287. Conquête de Carthage, 289. Les musulmans achèvent la conquête de l’Afrique, 293. Adoption des Maures, 296. Anéantissement des mages de Perse, 326. Décadence et chute du christianisme, 331.
Agricola. Son plan de conquête de l’Irlande, I, 59.
Agriculture Sa perfection dans les contrées occidentales, I, 156. Introduction des fleurs et fruits, 157. Culture de l’olivier, 159. Prairies artificielles, ibid. Abondance générale, 160.
Ajax. Comment son sépulcre est distingué, III, 300.
Alains. Envahissent l’Asie et sont repoussés par Tacite, II, 256. Subjugués par les Huns, V, 161. Leur union avec ceux-ci et les Goths, 189. Dissensions, 223.
Alaric, roi des Goths. Défait par Constantin, III, 427. Il marche en Grèce, V, 431. Est attaqué par Stilichon, 437. Se réfugie avec son armée en Épire, 439. Est déclaré maître-général de l’Illyrie orientale, ibid. Et roi des Visigoths, 442. Il fait une invasion en Italie, 444. Bataille de Pollentia ; retraite hardie, 453 et suiv. Sa négociation avec Stilichon, 492. Leur correspondance, 493. Il marche à Rome, VI, 3. Accepte une rançon et lève le siége de cette ville, 50. Négociations inutiles, 53. Second siége de Rome, 60. Il dégrade Attale, élu empereur par les Goths et les Romains, 65. Troisième siége et sac de Rome, 67. Il se retire de cette ville et ravage l’Italie, 84. Sa mort, 88.
Alaric II, roi des Goths, combat contre Clovis, roi des Francs, et périt de la main de son rival, VII, 33.
Albinus (Clodius), gouverneur de la Grande-Bretagne, se déclare contre l’usurpateur Julianus ; son caractère, ses prétentions, I, 270 et suiv. Artifices et succès de Sévère, son compétiteur ; sa défaite, sa mort, 285 et suiv.
Alboin, roi des Lombards ; sa valeur, son amour et sa vengeance, VIII, 316. Entreprend la conquête de l’Italie, 321. Est assassiné par sa femme Rosamonde, 339.
Alexandre-Sévère. Héliogabale, empereur, le déclare César, I, 349. Il est élevé au trône, 351. Examen de sa prétendue victoire contre Artaxercès, II, 32. Il montre du respect pour la religion chrétienne, III, 223 et suiv.
Alexandrie. Description de cette ville ; tumultes ; sa destruction, II, 176 et suiv. Histoire de saint Athanase d’Alexandrie, IV, 226. De son successeur George de Cappadoce, 419. Sédition, pillage des temples, massacre de George, 421. Rétablissement de saint Athanase, 425. Destruction du temple de Sérapis, V, 352. Histoire de saint Cyrille, patriarche, IX, 22 et suiv.
Ali, compagnon de Mahomet ; son caractère ; ses prétentions au trône d’Arabie, X, 134. Sa retraite, 137. Son règne, 142. Sa mort, 145. Sa postérité, 152.
Allemagne. Indépendance de ses princes, IX, 378. Constitution germanique, 381.
Allemands. Leur origine, II, 135. Ils envahissent la Gaule et l’Italie, 137. Sont repoussés devant Rome par le sénat et par le peuple, ibid. Traitent avec l’empereur Gallien, 138. Violent la paix, 204. Envahissent l’Italie, 207. Sont vaincus par Aurélien, 208. Envahissent la Gaule, V, 59. Leur défaite, 61. Haine héréditaire entre eux et les Bourguignons, 69. Ils sont défaits et soumis par Clovis, VII, 11. Envahissent l’Italie, VIII, 141. Sont défaits par Narsès, 144. Vasseaux et confédérés des Francs, IX, 347.
Amalasonthe, reine d’Italie ; son gouvernement, VII, 369. Son exil et sa mort, 374.
Ambroise (saint), évêque de Milan, V, 278. Succès de sa résistance contre l’impératrice Justine, 280 et suiv. Influence et conduite de ce prélat, 310. Il impose à l’empereur Théodose une pénitence publique pour le massacre de Thessalonique, 312. Résiste aux sollicitations et aux succès de l’usurpateur Eugène, 328. Il s’oppose au rétablissement des autels de la Victoire, 342.
Ammien-Marcellin. Son tableau du caractère de la noblesse romaine, VI, 20 et suiv.
Amurath Ier, sultan des Turcs, XII, 310.
Amurath II, XIII, 11. Son règne et son caractère, ibid. Il abdique deux fois ; sa mort, 43.
Anachorètes (les) vivaient seuls et suivaient librement l’impulsion de leur fanatisme, VI, 484.
Anastase, empereur d’Orient ; son règne, VII, 140. Guerre avec la Perse, 293. Il peuple et embellit la ville de Dara, 295.
Anastase II, empereur des Romains. Son règne, IX, 164.
Andragathius, général de la cavalerie de Maxime, V, 247.
Andronic (l’ancien), empereur grec, appelle les Catalans, XII, 200. Sa superstition, 213. Il associe son fils Michel aux honneurs de la pourpre, 217. Il abdique l’empire, 223. Sa mort, 225.
Andronic (Michel), son successeur, XII, 217. Sa mort, 219.
Andronic (fils de Michel), XII, 219. Il s’échappe de la capitale et lève une armée, 221. Son couronnement, ibid. Son règne, 225. Sa maladie, 231.
Anicienne (famille) qui surpassait toutes les autres par sa piété comme par sa richesse, VI, 11. Elle fut la première du sénat qui embrassa le christianisme, 13. Les marbres du palais Anicien passaient en proverbe pour exprimer la richesse et la magnificence, 14.
Anne de Savoie attaque la régence de Jean Cantacuzène, XII, 232.
Annibal aux portes de Rome, VI, 7.
Annibalianius, neveu de Constantin, obtient le titre de César, III, 418. Il est exercé aux fatigues de la guerre, 419. Il gouverne les provinces du Pont, de la Cappadoce et de la petite Arménie, 421. Il est massacré par ordre de Constance, 435.
Anthemius, préfet d’Orient, s’empare de l’autorité après la mort d’Arcadius, VI, 180. Ses talens ; fermeté et fidélité de son administration pendant la minorité de son fils Théodose, 181.
Anthemius, gendre de Marcien ; son élévation, ses victoires ; il est élu empereur d’Occident, VI, 406. Sa discorde avec Ricimer, 427. Sa mort, 433.
Antioche. Progrès du christianisme dans l’Église d’Antioche, III, 120. Histoire et procès public de son évêque Paul de Samosate, 233. Le temple et le bocage sacré de Daphné, IV, 411. Abandon et profanation du bocage de Daphné, 414. Incendie du temple et démolition de l’Église, 416. Clôture de la cathédrale d’Antioche, 417. Mœurs licencieuses du peuple, 439. Son aversion pour l’empereur Julien, 441. Disette de blé ; mécontentement public, 442. Satire de Julien contre cette ville, 445. Le sophiste Libanius, 446. Recherches du crime de magie dans cette ville, V, 28. Sédition occasionnée par les édits bursaux, 301. Cette capitale est dégradée de son rang, perd le nom et les droits de cité, 304. Châtiment de ses habitans, 305. Pardon général et absolu accordé par l’empereur Théodose, 306. Ruines de cette ville ; elle est rebâtie par Justinien, sous le nom de Théopolis, VIII, 50. Assiégée par les Sarrasins et reprise par les Grecs, X, 442.
ANTOINE (saint), né dans la Basse-Thébaïde, fixe sa dernière résidence sur le mont Colzim, aux environs de la mer Rouge, VI, 457.
ANTONIN, plus connu sous le nom d’Héliogabale (Voyez ce mot.)
ANTONIN-LE-PIEUX, empereur. Son contraste avec Adrien son prédécesseur ; il fait respecter le nom romain, I, 67. Adopte Vérus pour son successeur, 207. Son caractère et son règne, 209.
ANTONINA, femme de Bélisaire, VII, 323. Son histoire secrète, 431. Théodose son amant, 432. Elle persécute son fils, 437. Fonde un couvent après la mort de Bélisaire, VIII, 139.
APOCAUCUS, grand-duc ou amiral, conspire contre son bienfaiteur, XII, 232.
APOLLINAIRE, patriarche d’Alexandrie ; son pontificat, IX, 124.
Aquitaine. Les Goths s’y établissent, VI, 119. Sa conquête par les Francs, VII, 34.
Aquilée, (siége d’). Crispinus et Ménophile soutiennent et dirigent la valeur des habitans, I, 419. Les têtes de Maximin et de son fils portées sur des piques, apprennent aux habitans d’Aquilée que le siége est fini, 421. La mort de Maximin parvient en quatre jours d’Aquilée à Rome, 423. C’était une des plus magnifiques villes vénitiennes, VI, 334.
Arabes. Mœurs des Bédouins ou Arabes pasteurs, X, 7. Leur indépendance nationale, 14. Leur liberté et leur caractère domestique, 20. Guerres civiles et vengeances particulières, 23. Trêve annuelle, 26. Leurs qualités et vertus sociales, 27. Leur amour pour la poésie, 28. Exemples de générosité, 30. Leur ancienne idolâtrie, 32. Leur union, 162. Leurs conquêtes, 169. Ils envahissent la Perse, 173 et suiv. En font la conquête, 183. Envahissent la Syrie, 193. Font le siége de Bosta, 166. Et de Damas, 199. Prennent cette ville d’assaut, 210. Font la conquête de Jérusalem, d’Alep et d’Antioche, 229 et suiv. Leur victoire en Afrique, 278. Ils font la conquête de Carthage, 289. Leurs premiers desseins sur l’Espagne, 297. Ils y débarquent, 302. Seconde descente, 303. Leur victoire, 305. Conquête de l’Espagne par Musa, 311. Ils font prospérer le pays, 320. Bornes de leurs conquêtes, 340. Premier siége de Constantinople, 341. Second siége, 348. Ils envahissent la Fiance, 360. Expédition et victoires d’Abdérame, 363. Ils sont défaits par Charles-Martel, 366. La littérature s’introduit parmi eux, 385. Leur véritable progrès dans les sciences, 389. Ils manquent d’érudition, de goût et de liberté, 396. Ils subjuguent l’île de Crète, 404. Et l’île de Sicile, 407.
Arabie. Sa description, X, 2. Sol et climat, 4. Des trois Arabies, Déserte, Pétrée et Heureuse, 6. Le cheval, 8. Le chameau, 9. Villes de l’Arabie, 11. La Mecque et son commerce, 13. Indépendance nationale, 14. Guerres civiles et vengeances particulières, 23. Ancienne idolâtrie, 32. La Caaba ou le temple de la Mecque, 34. Sacrifices et cérémonies religieuses, 36. Introduction des sabéens, 39. Les mages, les juifs, les chrétiens, 40. Naissance de Mahomet, 43. Délivrance de la Mecque, 44. Doctrine de l’islamisme, 52. Conquête de l’Arabie par Mahomet, 110. Mort du prophète, 118. Règne d’Abubeker, 135. D’Omar, 137. D’Othman, 138. D’Ali, 142. De Moawiyah, 147. Caractère des califes, 166. Élévation des Abbassides, 370. Chute des Ommiades, 375. Révolte de l’Espagne, 376. Triple division du califat, 378. Introduction de la littérature parmi les Arabes, 385 et suiv. Guerres de Haroun-al-Raschid contre les Romains, 399. Guerre d’Amorie entre Théophile et Motassem, 416. Naissance et progrès des Carmathes, 424. Leurs exploits militaires, 426. Ils pillent la Mecque, 427. Révolte des provinces, 428. Les dynasties indépendantes, 430 et suiv. Abaissement des califes de Bagdad, 435.
ARBERTIO, respectable vétéran du grand Constantin, avait été décoré des honneurs du consulat, V, 27.
ARCADIUS, fils de Théodose, empereur d’Orient, V, 385. Son mariage avec Eudoxie, 396. Son règne, VI, 135. Administration et crime de son favori Eutrope, 138. Révolte de Tribigild, 150. Ses victoires sur le rebelle Gainas, 158 et suiv. Sa mort, 177. Son testament supposé, 179.
ARDARIC, roi des Gépides, conseiller sage et fidèle d’Attila, VI, 250.
Arianisme. Sa naissance, ses progrès ; querelles religieuses qu’il excite, IV, 192 et suiv. Les ariens persécutés par Constantin, 212. Mort de leur chef Arius, 213. Constance les favorise, 215. Conciles ariens, 218. Évêques ariens, 256. Cruautés de ces sectaires, 265. Ruine de l’arianisme à Constantinople, V, 255, et suiv. Conversion des Barbares à l’arianisme, VI, 499. Son extinction parmi eux, 520.
ARINTHEOS, général, pour la force, la valeur et la beauté, surpassait tous les héros de son temps, V, 27.
ARIUS. Ses antagonistes les plus violens rendaient hommage à son érudition et à la pureté de ses mœurs, IV, 190. La majeure partie des évêques d’Asie paraissaient favoriser ses opinions, 191.
Arles. Centre du gouvernement et du commerce des Gaules, VI, 132. Assiégée par les Visigoths, 299.
Armées romaines (Voyez Légions).
Arménie. Sa conquête par les Perses, II, 156 et suiv. : Tiridate remonte sur le trône, 335. Révolte du peuple et des nobles, 336. Reprise de ce pays par les Perses, 338. Mort de Tiridate ; état du royaume, III, 443 et suiv. Sapor y pénètre ; elle devient une des provinces de la Perse, V, 97. Mort du roi Tiranus et captivité de sa veuve Olympias, 98. Après la mort de Sapor, Para ranime les espérances des Arméniens ; aventures de ce prince, 102. Partage du royaume entre les Romains et les Persans, VI, 196. L’Arménie conquise par les Turcs, XI, 224.
Armorique (les provinces de l’) comprenaient, sous cette dénomination, les contrées maritimes de la Gaule entre la Seine et la Loire, VI, 124.
ARNAUD DE BRESCIA, son hérésie politique, XIII, 149.
ARTAXERCÈS rétablit la monarchie des Perses, II, 4. Il établit une administration ferme et vigoureuse, 23. Trouve des ennemis formidables dans les Romains, 26. Son ambition ; il réclame des Romains les provinces de l’Asie, et leur déclare la guerre, 31. Caractère et maxime de ce prince, 36.
ARTHUR, roi de Bretagne ; sa renommée ; ses tournois ; sa table ronde, VII, 94, et suiv.
Arts de luxe, I, 160. Leur décadence sous Dioclétien, II, 380.
ARSÈNE, gouverneur d’Arcadius, s’échappe du palais de Constantinople et se retire dans les monastères de l’Égypte, V, 397.
ARVANDUS, préfet de la Gaule ; son procès, VI, 422 et suiv.
Asie. Conquêtes de Trajan dans ce pays, I, 63. Rendues par Adrien, 65. Nombre de ses villes ; ses revenus, 151. Ses révolutions, II, 2. Envahie par les Alains. Origine et empire des Turcs, VIII, 19.
Asie Mineure. Ses divisions ; comment gouvernée, I, 96. Conquise par Chosroès, VIII, 434. Et par les Turcs, XI, 244.
Assyrie. Sa description, IV, 463. Son invasion ; siége de Périsabor et de Maogamalcha, 466 et suiv.
ATHANARIC, lieutenant d’Hermanric, se charge de la gloire et du danger d’une guerre défensive contre les lieutenans de l’empereur, V, III.
ATHANASE (saint) d’Alexandrie. Son caractère, ses aventures, IV, 222. Sa persécution, 226. Son premier exil, 229. Son rétablissement, 231. Il est exilé de nouveau, ibid. Remis encore en possession de sa place et de ses droits, 235. Il est condamné et déposé dans les conciles d’Arles et de Milan, 242. Banni une troisième fois, 246. Sa conduite, 250. Sa retraite, 251. Son rétablissement, 425. Il est persécuté et chassé de son siége par Julien, 427.
Athènes. Ses écoles, VII, 299. Supprimées par Justinien, 305. Proclus et ses successeurs, 306. Les derniers philosophes, 309. Lors du partage de l’empire grec entre les Français et les Vénitiens, la principauté d’Athènes échoit à Othon de La Roche, XII, 208. Gauthier de Brienne succède au duché d’Athènes, 209. Il est taillé en pièces avec sa cavalerie par les Catalans, nommés la Grande-Compagnie, 209. Ceux-ci se partagent l’Attique et la Béotie, ibid. Situation présente d’Athènes, 210.
ATTALE, préfet de Rome, élu empereur par les Goths et les Romains, VI, 62. Est dégradé par Alaric 65. Rétabli et dégradé une seconde fois avec ignominie, 110. Est exilé à Lipari, 111.
ATTILA, roi des Huns ; sa figure, son caractère, VI, 244 et suiv. Il découvre l’épée de Mars, 246. Soumet la Scythie et la Germanie, 248. S’empare de la Perse, 251. Attaque l’empire d’Orient, 253. Ravage l’Europe jusqu’à Constantinople, 255. Traité de paix, 265. Reçoit dans son camp les ambassadeurs d’Orient et d’Occident, 272 et suiv. Sa conduite à leur égard, 280. Il réprimande l’empereur Théodose, qui avait voulu le faire assassiner, et lui pardonne, 287. Menace les deux empires et se prépare à envahir la Gaule, 292. Il pénètre et assiège Orléans, 312. Alliance des Romains et des Goths contre lui, 316. Il se retire dans les plaines de la Champagne, 319. Perd la bataille de Châlons, 323. Sa retraite, 326. Il envahit l’Italie, 329 Fait la paix avec les Romains, 338. Sa mort, 342. Destruction de son empire, 345.
AUGUSTE. Le système conçu par sa modération se trouve convenir aux vices et à la lâcheté de ses successeurs, I, 57. La première exception au plan généralement adopté pour le continent fut la conquête de la Bretagne, 58. La seconde exception fut la conquête de la Dacie, 61. Adrien et les deux Antonins s’attachent au système général embrassé par Auguste, 67. Il établit à demeure deux flottes dans les ports de Misène et de Ravenne, 86. Dans la division de la Gaule, il a égard à l’établissement des légions, 89. Lorsqu’il partagea l’Italie en onze région, l’Istrie fut comprise dans le nombre, 91. Sous son règne, les deux tiers de la Numidie avaient pris le nom de Mauritanie césarienne, 103. Il avait coutume de répéter avec Orgueil : « J’ai trouvé ma capitale en briques, et je la laisse en marbre à mes successeurs », 140. Après la victoire d’Actium, le peuple de Rome, triomphant en secret de la chute de l’aristocratie, est séduit par la libéralité d’Auguste, 171. Il montre, par le soin qu’il prend de réformer le sénat, qu’il aspire à être le père de la patrie, 173. Il prononce un discours étudié, où l’ambition est cachée sous le voile du patriotisme, 174. Les sénateurs refusent d’accepter la résignation d’Auguste, 175. Cette comédie fut jouée plusieurs fois pendant sa vie, 176. Il confie son autorité à des lieutenans, 178. Il satisfait, par un sacrifice aisé, la vanité des sénateurs, 180. Il conserve auprès de sa personne une garde nombreuse, même en temps de paix et dans le centre de la capitale, 181. Le sénat lui donne pour sa vie le consulat et la puissance tribunitienne, ibid. Sa politique lui fait ajouter les dignités de grand pontife et de censeur, 185. Il conserve les formes de l’ancienne administration, 186. Il sollicitait humblement pour lui les suffrages du peuple, 187. Le gouvernement impérial institué par lui était une monarchie absolue, revêtue de toutes les formes d’une république, 189. Sa maison, quoique nombreuse et brillante, n’était composée que d’esclaves et d’affranchis, 190. Son origine, 193. Le sénat lui donne le nom d’Auguste, 194. Il savait que le genre humain se laisse gouverner par des noms, 197. Il rétablit la discipline dans les armées, 199. Désigne Tibère pour son successeur, 201.
AUGUSTIN (saint), évêque d’Hippone ; sa conversion, sa mort, VI, 223.
AUGUSTULE, dernier empereur d’Occident, VI, 437. Implore la clémence d’Odoacre, 439. Son exil, 443.
AURÉLIEN, général de Claude, désigné par ce prince pour lui succéder, II, 195. Son origine et ses services, 197. Son règne heureux ; sa discipline sévère, 198. Son traité avec les Goths, 200. Il leur cède la Dacie, 201. Fait la guerre aux Allemands et les défait, 204 et suiv. Défait entièrement deux usurpateurs, 212. Son expédition en Syrie, 222. Il défait les Palmyréniens dans les batailles d’Antioche et d’Emèse, 223. Assiège Palmyre, 226. S’en rend maître, 227. la fait ruiner, 230. Détruit la rébellion de Firmus en Égypte, 231. Reçoit les honneurs du triomphe, 232. Sa clémence envers Tétricus et Zénobie, 234. Sa magnificence et sa dévotion, 236. Il éteint une sédition à Rome, 237. Cruauté avec laquelle il use de cette victoire, 241. Il marche en Orient, et est assassiné, 242. Contestation singulière entre le sénat et l’armée pour le choix de son successeur, 244. Sentence que ce prince fit exécuter contre l’évêque d’Antioche, III, 236.
AURÉOLE envahit l’Italie ; est vaincu et assiégé dans Milan, II, 182. Sa mort, 188.
AUTHARIS, roi des Lombards, VIII, 345.
Authun. Siége que soutient cette ville contre les légions de la Gaule, II, 216. Elle est prise d’assaut et saccagée, ibid.
Auvergne. Conquise par Théodoric, VII, 65. Histoire d’Attale, 67 et suiv.
Avares. Leur défaite par les Turcs ; ils s’approchent de l’empire d’Orient, VIII, 25. Leur ambassade à Constantinople, 27. Autre à Justin le jeune, 313. Ils détruisent le royaume des Gépides, 318. Fierté, politique et puissance du chagan, 401. Guerre que leur fait Maurice, empereur d’Orient, 409. Ils sont chassés de Constantinople, 456.
AVITUS, général ; son génie pour la guerre et pour les négociations, VI, 365. Est élu empereur d’Occident, 368. Est déposé, 375. Sa mort, 377.
Azimus ou Azimuntium, dans la Thrace, sur les confins de l’Illyrie, se distingue par l’esprit martial de sa jeunesse, VI, 267.
B.
BARHAM, libérateur de la Perse ; ses exploits, VIII, 387. Sa rebellion, 390. Sa mort, 397.
BAJAZET Ier, émir, accepte la patente de sultan du calife, XII, 316. Il défait une armée de cent mille chrétiens à Nicopolis, 317. Les circonstances de sa victoire et son caractère, ibid. Il réside à Bursa, 321. Il menace l’empire grec, et propose un traité que les Grecs acceptent avec soumission, 326. Son armée est défaite, et il est fait prisonnier par Timour ou Tamerlan à la bataille d’Angora, 360. Il est enfermé dans une cage de fer, 362. Ce traitement est attesté par plusieurs nations, 364. Conclusion probable, 368. Sa mort, 369.
BALBIN, consul, est déclaré empereur par le sénat, I, 411. Son caractère, ses vertus, 412. Tumulte à Rome à cette occasion, 414. Mécontentement des prétoriens, 426. Il est massacré, 428.
Balti, race noble des Goths, de laquelle descendait Alaric, V, 430.
Barbares. Leurs incursions, II, 129. Ils sont introduits dans l’empire ; leurs établissemens, 276 et suiv. Dissensions et guerres civiles parmi eux, 325. Défaits par Dioclétien, deviennent esclaves et sont distribués dans les provinces romaines, 327. Doctrine de l’immortalité de l’âme parmi les Barbares, III, 43. Augmentations des Barbares auxiliaires, 380. Leur conversion ; ils embrassent le christianisme, VI, 490. Motifs de leur foi, 494. Effets de leur conversion, 497. Ils adoptent l’hérésie d’Arius, 499.
Bardes. L’immortalité promise aux héros était, jusqu’à un certain point, assurée par les bardes, II, 81. Ils allumaient par leurs chants, dans le cœur de leurs compatriotes, l’enthousiasme militaire, 82. Au moment de la bataille ils célébraient les exploits des anciens héros, ibid.
BASILE Ier ou le Macédonien, fondateur d’une nouvelle dynastie en Orient, IX, 190. Sa vie comparée à celle d’Auguste, 194. Il révise la jurisprudence de Justinien, 197. Sa mort, ibid.
BASILE II. Son éducation, son règne, IX, 211. Ses expéditions contre les Sarrasins ; il anéantit le royaume des Bulgares, 212.
BAUDOIN, comte de Flandre et du Hainaut, est nommé empereur d’Orient, XII, 86.
BÉLISAIRE. Son caractère, VII, 320. Il sert dans les gardes de Justinien, ibid. À Dara il admet à son service Procope, le fidèle compagnon et le soigneux historien de ses exploits, ibid. À la tête de vingt-cinq mille Romains, il défait quarante mille hommes d’élite commandés par le Miranes de Perse, 321. L’empereur lui confie la direction de la guerre d’Afrique, 323. Sa femme Antonina exerce sur lui un empire absolu, ibid. Composition des troupes sous ses ordres, ibid. Cinq cents navires manœuvrés par vingt mille matelots rassemblés dans le port de Constantinople, 325. Le patriarche donne la bénédiction lors du départ de la flotte, 327. Il donne un exemple de rigueur et de fermeté, ibid. Navigation périlleuse sur la mer Ionienne, 329. Relâche sur la côte méridionale de Sicile, 330. Il rejette la proposition de conduire la flotte et l’armée dans le port de Carthage, et débarque sur la côte d’Afrique, 331. Il s’avance vers Carthage, 333. Il défait les Vandales commandés par Gélimer, 334. Il occupe le palais et s’assied sur le trône de Genseric, 340. Défaite totale des Vandales et fuite de Gélimer, 341. Il se porte à Hippo-Regius, qui ne possédait plus les reliques de saint Augustin, 346. Fait la conquête d’Afrique, 347. Son retour et son triomphe, 355. Il est seul consul, 357. Menace les Ostrogoths de l’Italie, 367. Envahit et subjugue la Sicile, 375. Envahit l’Italie et réduit Naples, 382. Entre dans Rome, 390. Y est assiégé par les Goths sous la conduite de Vitigès, ibid. Sa valeur ; il se défend dans les murs de la ville, 393. Repousse un assaut général, 398. Ses sorties, 400. Il délivre Rome, 407. Reprend plusieurs villes d’Italie, 410. Excite la jalousie des généraux romains, 414. Sa fermeté et son autorité, 417. Il assiége Ravenne, 422. Subjugue le Royaume des Goths en Italie, 426. Son rappel et sa gloire, 427. Histoire secrète de sa femme Antonina, 431 et suiv. Son ressentiment, 435. Sa disgrâce et sa soumission, 438. Il est rappelé pour défendre l’Orient envahi par Chosroès, VIII, 52. Son alliance avec les Éthiopiens, 82 et suiv. Il commande pour la seconde fois en Italie, 103. Ses efforts pour secourir Rome assiégée par les Goths, 108. Il leur reprend cette ville, 115. Son dernier rappel, 117. Sa dernière victoire, 154. Sa disgrâce et sa mort, 156.
Belles-lettres, leur culture sous le règne d’Adrien et des deux Antonins, I, 166. Traitemens et récompenses des artistes, professeurs et poètes, 168. Leur décadence sous Dioclétien, II, 381.
BERNARD (saint) ; part qu’il prend aux croisades ; son caractère et sa mission, XI, 397.
BOCACE, auteur du Decaméron, ranime en Italie l’étude de la langue grecque, XII, 468.
BOÈCE. Son caractère, ses études, ses dignités, VII, 133. Son patriotisme, 136. Il est accusé de trahison, 138. Son emprisonnement et sa mort, 139.
BONIFACE, l’un des soixante-treize intendans d’Aglaé, dame romaine, III, 268. Pour avoir quelques reliques sacrées de l’Orient, il entreprend un pèlerinage, ibid.
BONIFACE, général de l’impératrice Placidie ; son erreur et sa révolte en Afrique, VI, 211. Il appelle les Vandales, 212. Son repentir tardif, 219. Sa défaite et sa retraite, 226. Sa mort, 227.
BONOSUS, général romain, lève l’étendard de la révolte dans la Gaule, II, 278. Il est vaincu par Probus, empereur, 279.
Bosphore (royaume du). Les Tauri et des Barbares formèrent ce petit état indépendant, II, 140. Il est subjugué par Mithridate, 141. Les rois du Bosphore obéissent à l’Empire romain, 142. Les Goths, après le siége de Trébisonde, retournent en triomphe dans le royaume du Bosphore, 145.
Bosphore (le). Sa description, III, 291.
Bourguignons. Leur origine ; leur haine héréditaire pour les Allemands, V, 66 et suiv. Leur établissement dans la Gaule, VI, 119. Ils embrassent le christianisme, 493. Motifs de leur foi, 494. Effets de leur conversion, 497. Ils adoptent l’hérésie d’Arius, 499. Sont vaincus et soumis par Clovis, VII, 21 et suiv.
Bretagne. Conquise par les Romains, I, 57. Forme la division occidentale de l’empire en Europe, 91. Importance de ce pays, II, 319. Carausius en est reconnu souverain, 320. Sa reprise par Constance, 322. Défense des frontières, 323. Fortifications, 324. Origine de la Grande-Bretagne, V, 75. Envahie par les Pictes et les Écossais, 80. Délivrée par Théodose, 83. Révolte de l’armée bretonne, 485. Constantin, empereur de Bretagne et d’Occident, 487. Mort de cet usurpateur, VI, 107. La Grande-Bretagne et l’Armorique secouent le joug du gouvernement romain, 124. État de ces provinces, 127. Révolutions de la Bretagne, VII, 82. Descente des Saxons, 83. Établissement de l’heptarchie saxonne, 86. État des Bretons, 89. Leur résistance, 90. Leur fuite, 92. Renommée du prince Arthur, 94. Ses fêtes et tournois ; les chevaliers de la Table ronde, 96. Désolation de la Bretagne, 97. Servitude, 99. Mœurs des Bretons, 103. État obscur et fabuleux de la Bretagne, 106.
Bulgares. Leur origine, VIII, 10. Leur portrait, 11 et suiv. Ils envahissent la Macédoine et la Thrace, 151. Bélisaire les force à la paix, 155. Leur émigration, XI, 37. Ils descendent de la race primitive des Esclavons, 40. Leur premier royaume, 42. Leur tactique et leurs mœurs, 52. Soumis aux princes de Byzance pendant plus de cent soixante-dix ans, ils se révoltent ; leur indépendance est reconnue, XII, 17. Ils se liguent avec les Latins, et Joannice leur chef remporte une victoire sur ces derniers et fait prisonnier l’empereur Baudouin, 102 et suiv. Joannice ou Calo-Jean, dévaste la Thrace, 105. Sa mort, 107.
Byzance. Sa situation ; étendue qu’elle acquiert avec le nom de Constantinople, III, 290 et suiv. Défauts de son histoire, IX, 140. Sa liaison avec les révolutions du monde politique, 144.
C.
Calédoniens. Leurs guerres avec les Romains, I, 310. Fingal et ses héros ; contraste des Calédoniens et des Romains, 312. Poëmes d’Ossian, ibid. La Calédonie envahie par les Pictes et les Écossais, V, 76.
Califes. Leur empire en Orient, X, 338. Leur luxe, 378. Ses effets sur le bonheur public et le bonheur des individus, 383. Décadence et division de leur empire, 435 et suiv. Chute des califes fatimites, XI, 410.
CALIGULA, indigne successeur d’Auguste, est condamné à une immortelle ignominie, I, 213.
CANTACUZÈNE (Jean), sous le règne d’Andronic le jeune, gouverne l’empereur et l’empire grec, XII, 229, Nommé régent de l’empire ; sa régence est attaquée par Apocaucus, par l’impératrice mère, Anne de Savoie, par le patriarche, 231. Il prend la pourpre, 234. Ses troupes se dispersent et Apocaucus le poursuit 225. Guerre civile entre les factions des Cantacuzains et des Paléologue, 236. Victoire de Cantacuzène, 237. Il entre dans Constantinople, 240. Il marie sa fille à Jean Paléologue, 241. Il est couronné, ibid. Son règne, ibid. Il bat Paléologue sur mer et sur terre, 244. Il revêt son fils Matthieu Cantacuzène de la pourpre, ibid. Il abdique, 245. Il défend la lumière du mont Thabor, 246.
CARACALLA, fils de Septime-Sévère ; son ambition, I, 313. Est nommé empereur avec son frère Géta, après la mort de leur père, 314. Jalousie et haine des deux empereurs, 315. Leurs négociations pour diviser l’empire, 316. Il assassine Géta, 317. Ses remords et ses cruautés, 320. Sa tyrannie s’étend sur tout l’empire, 324. Prodigue les trésors à ses troupes, il encourage leur insolente familiarité, 326 et suiv. Il est assassiné, 328. Ses soldats forcent les sénateurs à le mettre au rang des dieux, 330. Passion de ce prince pour Alexandre, 332. Joie qu’excite sa mort, ibid.
CARAUSIUS. Sa révolte en Bretagne, II, 317. Son pouvoir, 319. Il est reconnu souverain de ce pays, 320. Sa mort, 322.
CARIN, empereur ; ses vices, II, 290 et suiv. Il célèbre des jeux à Rome, 298 et suiv. Discordes civiles ; sa défaite et sa mort, 303.
Carthage sort de sa cendre avec éclat, I, 151. Est surprise par les Vandales, VI, 230. Sa réduction par Bélisaire, VII, 337. Elle est conquise par les Arabes, X, 289.
CARUS, préfet du prétoire ; son caractère, son élévation, II, 283. Sentimens du sénat et du peuple à son avènement à l’empire, 284. Il défait les Sarmates et marche en Orient, 285. Donne audience aux ambassadeurs persans, 286. Ses victoires ; sa mort extraordinaire, 287. Ses deux fils lui succèdent, 289.
Catalans. Ils s’allient aux Génois, et sous le commandement de Roger de Flor, ils se rendent à Constantinople, XII, 200. L’empereur grec les envoie en Asie contre les Turcs, ibid. Roger de Flor est poignardé à Andrinople, 204. Dispersion de ces aventuriers, 205. Quinze cents d’entre eux se maintiennent à Gallipoli, ibid. Les Catalans triomphent des Grecs sur mer et sur terre, ibid. Ils cherchent à s’établir dans le cœur de la Grèce, 206. Ils s’emparent de l’Attique et de la Béotie, 209. Ils reconnaissent le roi de Sicile pour leur souverain, ibid.
Cénobites (les). Ces moines suivaient en communauté la même règle, VI, 484.
CÉSAR. Pourquoi son nom fut donné aux empereurs, I, 193.
Chalcédoine. Concile de cette ville, IX, 53. Ses décrets, 58.
CHARLEMAGNE. roi de France, fait la conquête de la Lombardie, IX, 308. Il est reçu à Rome avec tous les honneurs qu’on avait autrefois accordés à l’exarque, 313. Pendant vingt-six ans il gouverne en maître la ville de Rome, qu’il avait délivrée par ses armes, 314. Il examine et confirme l’élection des papes, ibid. Il transforme leur ancien patrimoine, consistant en maisons et en métairies, en une souveraineté temporelle sur des villes et des provinces, 315. Il élude l’exécution de ses promesses et de celles de son père, 318. Il est exhorté par Adrien à imiter la libéralité du grand Constantin, 319. Sous le nom de Charlemagne il paraît un livre de controverse, 329. Dans ses quatre pèlerinages au Vatican, il avait paru uni avec les papes d’affection et de croyance, 333. Il est couronné par Léon III en qualité d’empereur des Romains, 336. Son nom est placé dans le calendrier de Rome parmi ceux des saints, 337. Sa continence n’est pas la plus brillante de ses vertus morales, 338. Ses lois ne sont pas moins sanguinaires que ses armes, 339. Ses campagnes n’ont été illustrées par aucun siége ou aucune bataille bien difficile, 340. Ses lois ne forment pas un système, mais une suite d’édits minutieux, 341. Il suivit le dangereux usage de partager son royaume entre ses enfans, 342. Son goût pour les lettres est attesté par les écoles qu’il établit et par les ouvrages qui parurent sous son nom, ibid. L’empire d’Occident, rétabli par lui, a commencé pour l’Europe une nouvelle époque, 344. Il régnait à la fois sur la France, sur l’Espagne, sur l’Italie, l’Allemagne et la Hongrie, ibid. Il passe en Espagne et rétablit l’émir de Saragosse, 346. Après une guerre de trente-trois ans il soumet les Saxons, 348. Il acquiert les provinces d’Istrie, de Liburnie et de Dalmatie, 349. Il traite avec le calife Haround-al-Raschid, 351. Le titre de Père qu’il accordait aux empereurs grecs, fait place au nom de Frère, symbole d’égalité et de familiarité, 358.
CHARLES-MARTEL, maire ou duc des Francs ; sa médiation dans les affaires d’Italie, IX, 304. Est fait patrice de Rome, 312, Défait les Sarrasins qui avaient envahi la France, X, 366.
CHARLES IV, empereur d’Allemagne ; sa faiblesse et sa pauvreté, IX, 383. Son faste, 386. Son contraste frappant avec César-Auguste, 387.
CHARLES-QUINT. Sac de Rome par ses troupes, VI, 81.
Chasteté des Germaines. Elles étaient associées à une vie de fatigues, de travaux et de gloire, II, 76. Elles savaient, par leurs propres mains, se dérober aux outrages du vainqueur, 77. La conduite de ces fières matrones est une des preuves du caractère général de la nation, ibid.
CHNODOMAR, suivi de six autres rois, conduit l’avant-garde des Barbares, IV, 60. Dans la mémorable bataille de Strasbourg, il est entouré et fait prisonnier, 62.
CHOSROÈS Ier, ou NUSHIRWAN, roi de Perse, VIII, 36. Son amour pour les lettres, 40. En paix et en guerre avec les Romains, 45. Envahit la Syrie, 48. Négociations et traités entre lui et Justinien, 78. Il fait la conquête de l’Yémen, 378. Sa dernière guerre contre les Romains, 380. Sa mort, 383.
CHOSROÈS II. Son avènement au trône de Perse, VIII, 392. Il se réfugie chez les Romains, 394. Son retour en Perse, 396. Victoire décisive sur l’usurpateur Bahram, 397. Il est rétabli sur le trône ; sa politique, 398 et suiv. Fait une invasion sur le territoire de l’Empire romain, 428. Sa conquête de la Syrie, 431 ; de la Palestine, 432 ; de l’Égypte, 433 ; de l’Asie Mineure, 434. Son règne et sa magnificence, ibid. et suiv. Défait par Héraclius ; les Persans le déclarent déchu de la couronne, 462. Sa fuite, 466. Il est déposé, 469. Sa mort, 470.
Christianisme. Examen de ses progrès et de son établissement, III, 1. Cause de son accroissement, 2. Zèle généreux des chrétiens, 14. Église nazaréenne de Jérusalem, 17. Sectes diverses, leurs progrès, leur influence, 27. Horreur des chrétiens pour l’idolâtrie, 33. Cérémonies, arts et fêtes, ibid. et suiv. Zèle pour le christianisme, 39. Doctrine de l’immortalité de l’âme, 48. Fin prochaine du monde, ibid. Doctrine des millénaires, 50. Conflagration de Rome et du monde, 53. Les païens dévoués aux supplices éternels, 55. Le don des miracles attribué à l’Église primitive, 59. Leur vérité contestée ; période où ils ont été opérés, 62. Usage des premiers miracles, 65. Vertus des premiers chrétiens, 66 ; soin qu’ils avaient de leur réputation, 68. Ils condamnent les plaisirs et le luxe, 72. Leurs sentimens concernant le mariage et la chasteté, 75. Leur aversion pour les emplois de la guerre et du gouvernement, 78. Leur activité dans le gouvernement de l’Église, 81. Liberté et égalité primitive de ce gouvernement, 83. Institution des évêques comme présidens du collège des prêtres, 86. Conciles provinciaux, 89. Union de l’Église, 91. Progrès de l’autorité épiscopale, ibid. Prééminence des églises métropolitaines, 93. Ambition du pontife romain, 94. Laïques et clergé, 97. Offrandes et revenus du clergé, 98. Distribution du revenu, 103. Excommunication, 105. Pénitence publique, 108. Dignité du gouvernement épiscopal, 109. Faiblesse du polythéisme, 112. Le scepticisme du monde païen devient favorable à la nouvelle religion, 113. Aussi-bien que la paix et l’union de l’Empire romain, 116. Vue historique des progrès du christianisme en Orient, 118. L’église d’Antioche, 120. En Égypte, 122. À Rome, 124. En Afrique et dans les provinces occidentales, 126. Au-delà des limites de l’empire romain, 129. Proportion générale des chrétiens et des païens, 132. S’il est vrai que les premiers chrétiens aient été ignorans et de basse condition, ibid. Quelques exceptions, 133 et suiv. Le christianisme favorablement reçu par les pauvres et par les simples, 136. Rejeté par quelques personnages éminens des premier et deuxième siècles, 138. Leur peu d’égard pour les prophéties, 139. Silence général des anciens sur les ténèbres de la passion, 142. Le christianisme persécuté par les empereurs romains, 145. Examen de leurs motifs, 147. Les chrétiens abandonnaient la religion de leurs ancêtres, 152. Les philosophes les accusent d’athéisme ; fausse idée qu’ils ont de leur religion, 154. L’union et les assemblées des chrétiens regardées comme une conspiration dangereuse, 158. Leurs mœurs sont calomniées, 161. Leur défense imprudente, 162. Idée de la conduite des empereurs à leur égard, 165. Ils sont négligés comme une secte de Juifs, 167. Punition cruelle qui leur est infligée comme incendiaires de Rome, 172. Remarques sur un passage de Tacite concernant la persécution des chrétiens par Néron, 174. Sont opprimés par Domitien, 181. Ignorance de Pline à leur sujet, 186. Forme légale de procédure établie contre eux, 188. Jugemens et martyres, 192 et suiv. Divers motifs qui portent les chrétiens à rechercher le martyre, 209. Ardeur des premiers chrétiens, 212. Le relâchement s’introduit par degrés, 215. Trois moyens d’éviter le martyre, 216. Le gouvernement emploie tour à tour la sévérité et la tolérance, 219. Les dix persécutions, 220. Édits supposés de Tibère et de Marc-Aurèle, 221. État des chrétiens sous les règnes de Commode et de Sévère, 223. Des successeurs de celui-ci, 225 ; de Maximien, Philippe et Dèce, 228 ; de Valérien, de Gallien et de ses successeurs, 231. Paix et prospérité de l’Église sous Dioclétien, 237. Progrès du zèle et de la superstition des païens, 240. Commencement d’une persécution générale, 246. Destruction de l’Église de Nicomédie, 249. Premier édit contre les chrétiens, 250. Ils sont accusés d’avoir mis le feu au palais de Nicomédie, 253. Exécution du dernier édit, 255. Destruction des Églises, 257. Autres édits, 259. Idée générale de la persécution, 261. Dans les provinces occidentales sons Constance et sous Constantin, 262. En Italie et en Afrique sous Maximien et sous Sévère, 264. Sous Maxence, 265. Dans l’Illyrie et en Orient, sous Galère et sous Maximin, 268. Galère publie un édit de tolérance, 270. Paix de l’Église, 272. Maximien se prépare à renouveler la persécution, 273. Fin des persécutions, 275. Relation probable des souffrances des martyrs et des confesseurs, 276. Nombre des martyrs, 280. Conclusion, 285. Les chrétiens protégés dans la Gaule par Constantin, IV, 83. Édit de Milan, 84. Propagation du christianisme, 119. Ordination du clergé, 133. Les abus du christianisme sont un nouveau sujet de tyrannie et de sédition, 258. Caractère général des sectes chrétiennes, 273 et suiv. Écrit de Julien l’Apostat contre le christianisme, 363. Il défend aux chrétiens de tenir des écoles, 404. Ils sont disgraciés et opprimés, 406. Condamnés à rétablir les temples païens, 408. Leur zèle et leur imprudence, 430. Situation différente sous Jovien, V, 5 et suiv. Les catholiques persécutés par Valens, 44. La divinité du Saint-Esprit établie par le concile de Constantinople égale à celle des deux autres personnes, 266. Édits de Théodose-le-Grand contre les hérétiques, 271. Exécution de l’évêque Priscillien et de ses associés, 274. Culte des martyrs chrétiens, 369. Reliques et martyrs fabuleux, 373. Renaissance du polythéisme, 378. Introduction des cérémonies païennes, 381. Conversion des Barbares au christianisme, VI, 490. Fraudes des catholiques et leurs miracles, 513. Histoire théologique de la doctrine l’incarnation de Jésus-Christ, IX, 1 et suiv. Guerre religieuse, 71. Les chrétiens de saint Thomas établis dans l’Inde, 105. Introduction et culte des images ; concile à ce sujet, 261 et suiv. Décadence et chute du christianisme en Afrique, X, 331. Et en Espagne, 333. Toléré par les musulmans, 335.
Chrysopolis, aujourd’hui Scutari. Bataille décisive donnée sur ses hauteurs entre Constantin et Licinius, II, 470.
Cibalis, ville de Pannonie, située sur la Save, à cinquante milles au-dessus de Sirmium, II, 451. Bataille livrée près de cette ville entre Constantin et Licinius, ibid.
CLAUDE. Son caractère, son avènement à l’empire, II, 185. Trait de justice et de clémence, 189. Il entreprend la réforme de l’armée, ibid. Sa détresse et sa fermeté, 192. Sa victoire sur les Goths, 193. Sa mort ; il recommande Aurélien pour son successeur, 195.
CLAUDIEN, poète célèbre, enveloppé dans la chute de Stilichon son bienfaiteur ; notice à son sujet, V, 505 et suiv.
CLÉANDRE, ministre de Commode ; son avarice et sa cruauté, I, 234. Il excite une sédition ; sa mort, 236.
CLEMENS-FLAVIUS, consul. Il épouse Domitilla, nièce de Domitien, III, 184. Sur un léger prétexte, il est condamné et exécuté, 185.
CLEPHON, roi des Lombards ; sa mort, VIII, 333.
Clergé. Ses offrandes et revenus dans l’Église primitive, III, 94 et suiv. Son ordination, IV, 133. Propriétés, 138. Juridiction civile, 143. Censures spirituelles, 146. Liberté de prêcher, 150. Privilège d’assemblées législatives, 152. Son avarice réprimée par Valentinien, V, 51.
CLODION-LE-CHEVELU, roi des Francs, résidait à Dispargum, village ou forteresse entre Bruxelles et Louvain, VI, 305 et suiv.
CLODIUS-ALBINUS, gouverneur de la Grande-Bretagne, avait la confiance de Marc-Aurèle, I, 270. L’empereur l’autorise à prendre le titre et la dignité de César, 272. Il brave les menaces de Commode, 273.
CLOVIS, roi des Francs, VII, 5. Sa victoire sur Syagrius, 8. Il défait et soumet les Allemands, 11. Sa conversion, 14. Il soumet les provinces armoriques et les troupes romaines, 18. Sa victoire sur les Bourguignons, 23. Et sur les Goths, 27 et suiv. Son consulat, 36.
Colchide. Sa description, VIII, 56. Mœurs des naturels du pays, 61. Ses révolutions sous les Perses, 65 ; et sous les Romains, ibid. Voyage d’Arrien, 66. Tribu des Laziques, 67. Révolte et repentir des habitans, 68. Siége de Pétra, 71. Guerre des Colchos ou guerre lazique, 74.
COLONNE. Leur origine, XIII, 204. Leurs armes ornées d’une couronne royale, 208. Querelles héréditaires avec les Ursins, 210. Ils s’arment contre Rienzi, 245. Défaite et mort de Colonne, 246. Othon Colonne réunit les voix du conclave, 257. Ce pape, nommé Martin V, répare et embellit rome, 337.
Commerce étranger, I, 161. Or et argent, 163.
COMMODE, empereur. Ses vices monstrueux, son avènement, I, 224. Son caractère, 225. Son retour à Rome, ibid. Il est blessé par un assassin, 228. Sa haine pour le sénat ; ses cruautés, 229 et suiv. Ses plaisirs dissolus ; son ignorance et ses vils amusemens, 238 et suiv. Ses exploits à la chasse des bêtes sauvages, 240. Il déploie son adresse dans l’amphithéâtre, 241. Joue le rôle de gladiateur, 243. Son infamie et son extravagance, 244. Conspiration de ses domestiques, 245. Sa mort, 246. Sa mémoire est déclarée infâme, 250. État des chrétiens sous le règne de ce prince, III, 223.
COMNÈNE (Isaac Ier), empereur d’Orient, IX, 218. Il abdique et se retire dans un couvent, 220.
COMNÈNE (Alexis Ier), monte sur le trône ; caractère et vie de ce prince, IX, 228 et suiv. Sa politique, XI, 314. Il obtient l’hommage des croisés, 318.
COMNÈNE (Manuel), empereur. Sa force et son habileté dans l’exercice des armes, IX, 234. Traits singuliers de son caractère, 237.
COMNÈNE (Alexis II). Dégradé du rang suprême ; sa mort, IX, 239 et suiv.
COMNÈNE (Andronic Ier). Son caractère et ses premières aventures, IX, 239 et suiv. Il monte sur le trône d’Orient, 252. Révolte de ses sujets contre lui, 254. Sa mort, 255.
COMNÈNE (Isaac II). Surnommé l’Ange, IX, 256.
Conciles. Provinciaux, III, 89. De Nicée, IV, 196. De Rimini, 208. Ariens, 218. D’Arles et de Milan, 239. De Constantinople, V, 255. D’Éphèse, IX, 36 et 51. De Chalcédoine, 53. De Constantinople, 82, 89, 277. Second Concile de Nicée, 325. De Plaisance, XI, 266. De Clermont, 270.
CONSTANCE. Associé à l’empire par Dioclétien, II, 311. Reprend la Bretagne sur Carausius, 322. Délivre la Gaule de l’invasion des Allemands, 326. Traitement qu’il fait aux Barbares, 327. Prend le titre d’Auguste ; son caractère ; sa situation, 384. Sa mort, 393. Idée générale de la persécution des chrétiens sous ce prince, III, 261.
CONSTANCE, fils du grand Constantin. Son éducation, III, 417 et suiv. Partage l’empire avec ses frères Constans et Constantin, 438. Fait la guerre aux Perses, 439. Sa conduite à la bataille de Singara, 445. Sa cruauté à l’égard du fils de Sapor, roi de Perse, 447. Guerre civile ; mort de ses deux frères ; usurpation de Magnence et de Vétranio, 451 et suiv. Il refuse de traiter avec leurs ambassadeurs, 457. Dépose Vétranio, 459. Fait la guerre à Magnence, 462. Et le réduit à se donner la mort, 473. Est seul empereur ; condamne à mort le César Gallus, IV, 13. Va à Rome, 27. Y fait transporter un obélisque d’Égypte, 29. Soutient la guerre contre les Quades et les Sarmates, 32 et suiv. Négociation avec Sapor, 37. Guerre de Perse ; mauvais succès, 40 et suiv. Il favorise les ariens, 215. Son ressentiment contre saint Athanase, 246 et suiv. Sa jalousie contre Julien, 284. Sa mort, 319.
CONSTANCE. Caractère et victoires de ce général, VI, 105. Il est associé à l’empire d’Occident par Honorius, dont il épouse la sœur, 201. Sa mort, 203.
CONSTANS, fils du grand Constantin. Son éducation, III, 417 et suiv. Partage l’empire avec ses frères Constance et Constantin, 438. Guerre civile ; mort de celui-ci, 451. Constance s’empare de ses états, 452. Il est assassiné, 453.
CONSTANS II, empereur des Romains, IX, 152. Son fratricide ; sa mort, 153.
CONSTANTIN, soldat breton. Est proclamé légitime empereur de la Bretagne et de l’Occident, V, 487. Reconnu en Bretagne et dans la Gaule, ibid. Il soumet l’Espagne, 489. Partage avec les Barbares le pillage de la Gaule et de l’Espagne, VI, 102. Mort de cet usurpateur, 107.
CONSTANTIN dit le Grand. Sa naissance ; son éducation ; sa fuite, II, 389. Son élévation, 393. Il est reconnu par Galère, qui lui donne seulement le titre de César, 396. Ses frères et sœurs, ibid. Maximien lui donne sa fille Fausta, et lui confère le titre d’Auguste, 403. Il veut maintenir l’égalité de pouvoir entre les divers souverains de l’empire, 408. Son administration dans la Gaule, 416. Guerre civile entre lui et Maxence, 421. Il passe les Alpes, 425. Bataille de Turin, 427. Presque toute l’Italie embrasse le parti de ce prince, 428. Siége et bataille de Vérone, 429. Sa victoire près de Rome, 434. Sa réception dans cette ville ; jeux et fêtes institués en son honneur, 437. Il casse à jamais les troupes prétoriennes, 439. Son alliance avec Licinius, 441. Rivalité entre ces deux princes, 449. Première guerre civile entre eux ; bataille de Cibalis, 451. Bataille de Mardie, 452. Paix générale ; lois de Constantin, 455. Seconde guerre civile ; bataille d’Andrinople, 466. Valeur et péril de ce prince, 467. Il assiège Byzance, 468. Gagne la bataille de Chrysopolis, 470. Soumission et mort de son rival, ibid. L’empire est réuni sous son autorité, 472. Idée générale de la persécution des chrétiens sous son règne, III, 262. Il fonde une nouvelle capitale à laquelle il donne son nom, 289 et suiv. Système politique de ce prince et de ses successeurs ; forme de gouvernement ; hiérarchie de l’état ; discipline militaire, 324 et suiv. Son caractère, 400. Ses vertus, 401. Ses vices, 403. Est jaloux de la popularité de son fils Crispus ; sa conduite à cette occasion est une tache à sa mémoire, 409 et suiv. Mort de Crispus et de l’impératrice Fausta ; récits divers à ce sujet, 411 et suiv. Les fils et neveux de Constantin, 417. Leur éducation, 419. L’empereur s’unit aux Sarmates contre les Goths, 427. Sa mort, 432. Factions à la cour ; massacres des princes ses frères et ses neveux, 434 et suiv. Motifs, progrès et effets de la conversion de Constantin, IV, 77 et suiv. Son droit divin, 91. Sa dévotion ; ses priviléges, 114. Remise de son baptême au moment de sa mort, 116. Le paganisme toléré par lui et ses fils, 275.
CONSTANTIN II, fils du précédent. Son éducation, III, 417 et suiv. Partage l’empire avec ses frères Constans et Constance, 438. Mécontent de son lot ; envahit les états de Constans ; sa mort, 451.
CONSTANTIN III, empereur d’Orient. Son règne et sa mort, IX, 150.
CONSTANTIN IV, surnommé Pogonat. Son règne et sa mort, IX, 155.
CONSTANTIN V, surnommé Copronyme, IX, 167. Son règne dissolu et cruel, 168.
CONSTANTIN VI. Conspire contre l’impératrice Irène sa mère, IX, 172. Est reconnu empereur, 173. Irène rétablie le fait mutiler, 174.
CONSTANTIN VII, Porphyrogenète. Son règne, IX, 200.
CONSTANTIN VIII. Son règne, IX, 202.
CONSTANTIN IX. Son éducation, son règne, IX, 211.
CONSTANTIN X ou Monomaque, IX, 217.
CONSTANTIN XI, ou Ducas. Oublie les devoirs d’un souverain et d’un guerrier, IX, 221.
CONSTANTIN XII, IX, 223.
Constantinople. Plan et description de cette ville, III, 291. Son port, 295. Avantages de sa situation, 301. Sa fondation, 303. Son étendue, 305. Progrès des travaux, 308. Ses édifices, 311. Sa population, 315. Priviléges qui lui sont accordés, 319. Dédicace de cette ville, 322. Préfets de Constantinople, 340. Factions religieuses ; transports furieux des chrétiens, IV, 261. Ambassade de Julien à Constantinople, 298. Il y fait son entrée, 321. Arianisme dans cette ville, sa ruine ; saint Grégoire de Nazianze, V, 255 et suiv. Concile de Constantinople, 265. Sédition des Verts et des Bleus, VII, 227 et suiv. Incendie et reconstruction de Sainte-Sophie ; description de cette église, 268 et suiv. Peste de Constantinople sous Justinien, VIII, 171 et suiv. Révolte contre l’empereur Maurice, 416. Expulsion des Persans et des Avares, 459. Concile général, IX, 82 et 89. Autre, 277. Constantinople assiégée deux fois par les Arabes, X, 341 et suiv. Des Latins s’y établissent, XII, 12. Ils y sont massacrés ; quatre mille sont vendus ; ceux qui échappent ravagent les côtes, 14 et suiv. Premier siége et conquête de Constantinople par les Latins, 52. Second siége, pillage et incendie de cette ville par les Latins, 66. Partage du butin, 74. Les statues sont détruites, 79 et suiv. Alexis Strategopulus, général de Michel Paléologue, tuteur de Jean, empereur de Nicée, reprend par surprise Constantinople, 132. Entrée de Michel Paléologue à Constantinople, 175. Cantacuzène rentre dans Constantinople, 240. Les Génois s’établissent dans le faubourg de Péra, 250. Constantinople est dans une grande détresse, 325. Amurath II fait le siége de Constantinople, 391. Comparaison de Rome et de Constantinople, XIII, 1. Constantinople est assiégée par Mahomet II, 71. Forces des Turcs, 71. Forces des Grecs, 73. Attaque et défense, 82. Quatre vaisseaux génois battent l’escadre turque et apportent des secours aux Grecs, 85. Détresse de la ville, 93. L’empereur fait son dernier adieu aux Grecs, 97. Mahomet II ordonne l’assaut général, 98. Elle tombe sous ses armes, 104. Les Turcs la pillent ; les Grecs sont faits captifs, 105. Évaluation du butin, 110. Mahomet repeuple et embellit Constantinople, 117.
Consuls. Leur élection, leurs attributions, III, 329. Proconsuls, 344.
COURTENAI (Pierre), empereur d’Orient, XII, 114. Sa mort, 116.
COURTENAI (Robert), empereur d’Orient, XII, 116. Sa mort, 118.
COURTENAI. Digression sur cette famille, XII, 143. Son origine, ibid. Josselin, comte d’Édesse, règne sur les deux rives de l’Euphrate, 135. Les Courtenai de France, 146. Ils s’allient avec la maison royale de France, 147. Les Courtenai d’Angleterre, 152.
Crète (île de). Subjuguée par les Arabes, X, 404. Sa réduction par les Grecs, 439.
CRISPUS, fils de Constantin. Se distingue dans la guerre contre les Goths ; est déclaré César, II, 460. Remporte une grande victoire navale, 468. Ses venus, III, 408. Sa popularité excite la jalousie de son père, 409. Sa disgrâce et sa mort, 411. Conjectures à ce sujet, 414.
Croates, ou Esclavons de la Dalmatie, XI, 40.
Croisades. Première croisade ; Pierre l’ermite, XI, 263. Justice des croisades, 276. Motifs spirituels et indulgences, 279. Motifs temporels et mondains, 285. Influence de l’exemple, 288. Départ des premiers croisés, 290. Leur destruction en Hongrie et dans l’Asie, 293. Marche de la première croisade, 297. Godefroi de Bouillon, ibid. Hugues de Vermandois, Robert de Flandre, Étienne de Chartres, 299. Raimond de Toulouse, 301. Bohémond et Tancrède, 303. Chevalerie, 304. Marche des princes à Constantinople, 310. L’empereur Alexis Comnène obtient l’hommage des croisés, 318. Insolence des Francs, 321. Revue et dénombrement des croisés, 323. Siége de Nicée, 328. Bataille de Dorylée, 331. Marche des croisés dans l’Asie Mineure, 334. Baudouin fonde la principauté d’Édesse, 335. Siége d’Antioche, 336. Victoire des croisés, 341. Leur famine et détresse dans Antioche, 342. Légende de la sainte lance, 346. Guerriers célestes, 349. Situation des Turcs et des califes d’Égypte, 350. Délai des Francs, 353. Leur marche à Jérusalem, 354. Siége et conquête de cette ville, 355. Élection et règne de Godefroi de Bouillon, 361. Bataille d’Ascalon, 362. Le royaume de Jérusalem, 364. Expéditions par terre en Palestine ; première croisade, 383. Deuxième croisade de Conrad III et de Louis VII ; et troisième de Frédéric Ier, ibid et suiv. Passage des croisés dans les états de l’empereur grec, 388. Guerre des Turcs, 392. Opiniâtreté de l’enthousiasme des croisades, 396. Caractère et mission de saint Bernard, 397. Troisième croisade par mer, 424. Richard d’Angleterre dans la Palestine, 430. Quatrième et cinquième croisades, 439. L’empereur Frédéric II dans la Palestine, 441. Saint-Louis et la sixième croisade, 445. Perte de Saint-Jean d’Acre et de la terre sainte, 456. Quatrième croisade ; Foulques de Neuilly, prêtre ignorant, prêche à Paris en pleine rue, XII, 21. Les barons français se croisent, 24 et suiv. Ils envoyent des ambassadeurs à Venise, 26. Traité d’alliance avec la république, 31 et suiv. Les croisés s’embarquent à Venise, 34. D’abord ils se rendent maîtres de Zara, 37. Ils se rembarquent et font voile pour Constantinople, 42. Ils campent sous les murs, 45. Ils en font deux fois la conquête. 52 et suiv. Plusieurs princes latins y règnent, 86 et suiv. La sainte couronne d’épine, 125. Quelles furent les conséquences générales des croisades, 136. Elles contribuent à renverser l’édifice gothique du système féodal, et rendent par degrés une existence à la portion la plus nombreuse et la plus utile de la société, 142. Croisade de Hongrie contre les Turcs, formée par Eugène IV, pontife de Rome, XIII, 16.
Ctésiphon. Les Parthes campaient souvent dans la plaine à trois milles de Séleucie, II, 28. Ce petit village devient insensiblement une grande ville, ibid. Elle est assiégée par l’empereur Sévère, 29. Les monarques persans venaient y passer l’hiver, ibid.
CYPRIEN (saint) gouverne l’Église, non-seulement de Carthage, mais encore de l’Afrique, III, 200. Le peuple demande qu’il soit jeté aux lions, 201. Il est exilé à Curubis, ville de la Tingitane, 203. Il refuse de sacrifier aux dieux, 206. Il est décapité, 207.
CYRILLE (saint), patriarche d’Alexandrie, IX, 22. Son despotisme tyrannique, 23. Un synode des évêques d’Orient se déclare contre lui, 39. Sa victoire, 42.
D.
Dacie. Conquise par Trajan, I, 61. Division de l’Illyrie ; comment gouvernée, 95. Cédée aux Goths par Aurélien, II, 202.
Dalmatie. Division de l’Illyrie ; comment gouvernée, I, 94.
DALMATIUS, neveu de Constantin, obtient le titre de César, III, 418. Il est préparé aux fatigues de la guerre, ibid. On lui donne le gouvernement de la Thrace, de la Grèce et de la Macédoine, 421. Par l’ordre de Constance il est massacré, 436.
DAMASE, évêque de Rome ; son ambition et son luxe, V, 54.
DANDOLO (Henri), doge de Venise, reçoit amicalement les ambassadeurs des Français, XII, 31. Il favorise la quatrième croisade, 32.
Daphné (temple et bocage sacré de). Ce lieu de dévotion, consacré à Apollon, se trouvait à cinq milles d’Antioche, IV, 411.
Dara, ville située à quatorze milles de Nisibis et à quatre journées du Tibre, fortifiée par Justinien, VII, 295.
DÈCE, empereur. Services, révoltes, victoires et règne de ce prince, II, 96. Il marche contre les Goths, 98. Rétablit l’office de censeur, 116. Défaite et mort de ce prince et de son fils, 119. Leur éloge, 121. État des chrétiens sous le règne de ce prince, III, 228.
DÉMÉTRIAS, vierge célèbre, petite fille de Proba, veuve du préfet Pétronius, VI, 79.
DIOCLÉTIEN, élu empereur, II, 302. Son caractère, 305. Sa victoire et sa clémence, 307. Il associe à l’empire Maximien. Galère et Constance, 309 et suiv. Sa dignité calme, 326. Traitement qu’il fait aux Barbares, 327. Sa conduite en Égypte, 329. Il détruit les livres d’alchimie, 332. Réception qu’il fait à Galère vaincu dans la guerre de Perse, 342. Sa modération après la victoire, 344. Son triomphe, 353. Réside à Milan et à Nicomédie, 356. Abaisse Rome et le sénat, 358. Diminue le nombre des prétoriens et abolit leurs priviléges, 359. Prend le diadème, et introduit à la cour les manières persanes, 363. Établit une nouvelle forme d’administration, 366. Augmente les taxes, 368. Son abdication ; son parallèle avec Charles-Quint, 369. Sa longue maladie, 371. Sa prudence, 372. Sa retraite à Salone, 373. Sa philosophie, 374. Sa mort, 376. Description de son palais, 378. Sort infortuné de sa veuve et de sa fille Valérie, 445.
DION-CASSIUS, historien romain, veut réformer l’armée ; les prétoriens demandent sa tête, I, 364. L’empereur Alexandre Sévère le soustrait à la fureur des troupes, ibid.
DOMITIEN. Opprime les chrétiens et les Juifs, III, 181.
DOMITIUS (L.), préteur en Sicile ; sa cruauté envers un esclave, I, 131 et suiv.
Donatistes. Leur schisme désole durant plus de trois siècles la province d’Afrique, IV, 163.
Dormans (fable des sept). Sept jeunes nobles d’Éphèse, enfermés dans une caverne, s’éveillent persuadés que leur sommeil, prolongé durant deux siècles, n’avait été que de quelques heures, VI, 234.
E.
Ébionites. Nazaréens qui avaient refusé d’accompagner leur évêque latin, III, 20. Ébionites, terme de mépris qui marque la pauvreté de l’esprit aussi-bien que de la condition, 21. Ils croyaient que la religion juive ne pouvait jamais être abolie, 24. Ils révéraient Jésus comme le plus grand des prophètes, IV, 187.
Écossais (les) envahissent la Calédonie, V, 76. Et la Grande-Bretagne, 80.
Édesse, capitale de l’Oshroène, II, 29. Ce petit état renferme la partie septentrionale et la plus fertile de la Mésopotamie entre le Tigre et l’Euphrate, ibid.
Église. Don des miracles attribué à l’Église primitive, III, 59. Son gouvernement, 83. Institution des évêques, 86. Conciles provinciaux, 89. Union de l’Église, 91. Prééminence des églises métropolitaines, 93. Ambition du pontife romain, 94. Laïques et clergé, 97. Excommunication, 105. Pénitence publique, 108. L’Église d’Antioche, 120. Paix et prospérité sous Dioclétien, 237. Destruction des Églises, 257. Idée générale de la persécution, 261 et suiv. Paix de l’Église, 272. Établissement légal et constitution de l’Église chrétienne on catholique, IV, 77. Distinction entre les puissances temporelle et spirituelle, 125. Dissensions religieuses, 157. Concile de Nicée , 196. De Rimini, 208. Conciles ariens, 218. Conciles d’Arles et de Milan, 239. Caractère général des sectes chrétiennes, 273. État de l’Église à la mort de Julien ; tolérance universelle publiée par Jovien, V, 1 et suiv. Union des Églises grecque et latine, IX, 91. Séparation perpétuelle des sectes de l’Orient, 93. Introduction et culte des images dans l’Église chrétienne, 261 et suiv. Indolente superstition de l’Église grecque ; origine, doctrine et persécution des pauliciens, XI, 1 et suiv. Les Églises grecque et latine se divisent ; ce schisme précipite la chute de l’Empire romain en Orient, XII, 1. Corruption de l’Église latine, 431. Schisme, 433. Conciles de Pise, de Constance, de Bâle, ibid. Les Pères se déclarent contre Eugène IV, pontife régnant, 434. Les Pères de Bâle négocient avec les Grecs, 435. Concile des Grecs et des Latins à Ferrare et à Florence, 445. Négociation avec les Grecs, 451. Eugène IV est déposé à Bâle, 455. Les Grecs se réunissent avec les Latins, ibid. Paix définitive de l’Église, 458. Schisme grec après le concile de Florence, XIII, 6. Les Russes, sectaires ignorans et superstitieux de la communion grecque, 9. Eugène IV forme une ligue contre les Turcs, 16. Le cardinal Julien, 27. Fausse union des deux Églises, 74. Grand schisme d’Occident, 267. Négociations pour la paix et la réunion des schismatiques, 269. Concile de Pise, 272. Concile de Constance, 273. Réunion de l’Église latine, 274. Othon Colonne réunit les voix du conclave, 275. Il est nommé Martin V, ibid.
Égypte. Sa description, I, 100 et suiv. Guerre d’Égypte sous Dioclétien, II, 328. Destruction des livres d’Alchimie, 332. Progrès du christianisme, III, 122. Conquise par Chosroès, VIII, 433. Envahie par les Sarrasins sous la conduite d’Amrou, X, 249. Les villes de Memphis, de Babylone et du Caire, 251. Soumission des cophtes ou jacobites, 254. Bibliothèque d’Alexandrie, 262. Administration de l’Égypte, 267. Richesse et population, 269. Conquête de l’Égypte par les Turcs, XI, 405. Les Mamelucks d’Égypte, 451.
ÉMILIEN. Ses victoires et sa révolte contre Gallus, II, 124. L’armée le proclame empereur sur le champ de bataille, 125. Ses lettres au sénat, ibid. Il succombe sous Valérien ; sa mort, 126.
Empereur. Titre donné aux généraux romains, et sous lequel Auguste reprend le pouvoir, I, 175. Ses lieutenans ; leur choix ; leurs attributions, 178. Prérogatives impériales, 185. Cour des empereurs, 190. Leur déification, 191. Origine des titres d’Auguste et de César qui leur furent donnés, 193. Pourquoi ils désignaient d’avance leur successeur, 201. Juridiction légale du sénat contre eux, 252. Le titre d’empereur pris dans la signification de maître de l’univers, II, 361. Autorité des empereurs dans l’élection des papes, IX, 361. À Rome, 367.
Empire romain. Son étendue et sa force militaire dans le siècle des Antonins, I, 53. Conquête de la Bretagne, 57. De la Dacie, 61. En Asie, 63. Conquêtes rendues par Adrien, 65. Établissemens militaires, 69 et suiv. Marine, 86. Énumération de toutes les forces de l’empire, 87. Vue des provinces, 88 et suiv. Idée générale de l’empire, 105. Union et prospérité intérieure dans le siècle des Antonins, 107. Principes du gouvernement, ibid. Tolérance universelle, 108. Du peuple, 109. Des philosophes, 111. Du magistrat, 114. Dans les provinces, 115. Rome, ibid. Liberté de Rome, 117. L’Italie, centre du gouvernement, 119. Provinces, 121. Colonies et villes municipales ; établissement du droit de bourgeoisie, 122. Division des provinces grecques et latines, 125. Usage général des deux langues, 128. Des esclaves ; de leur traitement, de leur affranchissement et de leur nombre, 129 et suiv. Population de l’empire, 137. Union et obéissance, 139. Monumens publics, 140 et suiv. Nombre et grandeur des villes de l’empire, 148 et suiv. Ses grands chemins, 153. Postes, 155. Navigation, 156. Perfection de l’agriculture dans les contrées occidentales, ibid. Arts de luxe, 160. Commerce étranger, 161. Or et argent, 163. Félicite générale, 164. Décadence du courage, 165. Du génie ; culture des lettres, 166. Dépravation, 169. Gouvernement d’Auguste sous le titre d’empereur et de général, 175. Division des provinces entre l’empereur et le sénat, 180. Prérogatives impériales, 185. Élection des magistrats par le peuple transportée au sénat, 187. Idée générale du système impérial, 189. Image de la liberté pour le peuple, 197. Image du gouvernement pour les armées ; obéissance, 199 et suiv. Règne de Marc-Aurèle, 209. Bonheur des Romains ; sa nature incertaine ; souvenir des tyrans, et misère particulière sous leur règne, 211 et suiv. Avénement de l’empereur Commode ; règne de ce prince, qui meurt assassiné par ses domestiques, 224 et suiv. Règne de Pertinax, assassiné par les prétoriens, 247 et suiv. L’empire est mis à l’enchère, et acheté par Julianus ; les armées se déclarent contre lui ; il est condamné et exécuté par ordre du sénat, 165 et suiv. Septime Sévère, empereur ; guerres civiles ; ses succès ; son gouvernement ; paix et prospérité universelle ; sa mort, 277 et suiv. Avénement de ses deux fils, Caracalla et Géta ; jalousie et haine des deux empereurs ; leur meurtre, 314 et suiv. Élection de Macrin ; mécontentement ; sa défaite et sa mort, 331 et suiv. Alexandre-Sévère déclaré César ; bonheur général des Romains, 349 et suiv. Le défaut d’une succession héréditaire dans l’Empire Romain est la source des plus grandes calamités, 391. Conspiration de Maximin ; meurtre d’Alexandre-Sévère, 394 et suiv. Oppression des provinces, 400. Élection des deux Gordien ; Maximin déclaré ennemi public, 405 et suiv. Défaite et mort des deux Gordien, 410. Maxime et Balbin déclarés empereurs, 411. Tumulte à Rome ; le plus jeune des Gordien nommé César, 414. Maximin attaque le sénat et l’empereur ; meurtre de ce séditieux et de son fils, 415 et suiv. Joie de l’univers romain, 423. Séditions à Rome ; mécontentement des prétoriens ; massacre de Maxime et de Balbin ; le troisième Gordien reste seul empereur, 424 et suiv. Guerre de Perse, 432. Meurtre de Gordien, 433. Forme d’une république militaire, 434. Règne de Philippe, préfet du prétoire, 436. Décadence de l’Empire Romain, 438. Règne de Dèce, II, 96 et suiv. Invasion des Goths, et divers événemens de cette guerre, 112 et suiv., Règne d’Hostilien et de Gallus, 121 et suiv. De Galérien et de Gallien, 127. Incursion des Barbares, 129. Les trente tyrans, 167. Leur caractère, leur mérite, leur naissance obscure, 168. Cause de leur rébellion, 171. Leur mort violente, 172. Suites fâcheuses de ces usurpations, 173. Famine et peste, 179. Envahissement et défaite des Goths, 191 et suiv. Règne d’Aurélien, 198 et suiv. Guerre avec les Allemands, 204. Expédition en Syrie, 222 et suiv. Interrègne paisible après la mort d’Aurélien, 246 et suiv. Règne de Tacite, 251 et suiv. De Probus, 261 et suiv. De Carus, 283 et suiv. De Carin et Numérien, 289. Guerre de Perse, 299. Règne de Dioclétien et de ses trois associés, Maximien, Galère et Constance, 305. Guerres d’Afrique et d’Égypte, 328. Guerre de Perse, 333. Suivie d’un traité de paix qui fixe la limite des deux empires, 349. Résidence des empereurs à Milan et à Nicomédie, 356. Abaissement de Rome et du sénat, 358. Nouvelle forme d’administration : deux Augustes et deux Césars, 366. Abdication de Dioclétien et de Maximien, 369. Temps de guerres civiles et de confusion, 384. Six empereurs, 409. Administration et règne de Constantin, 416. Guerre civile, 451. Paix générale ; lois de Constantin, 455. Guerre contre les Goths, 460. Seconde guerre civile, 463. Réunion de l’empire, 472. Plan d’une nouvelle capitale, III, 289. Fondation de Constantinople, 303. Forme de gouvernement, 324. Hiérarchie de l’état, 325. Trois ordres de dignités, 328 et suiv. Système politique de Constantin et de ses successeurs, 337 et suiv. De la discipline militaire, 352 et suiv. De la cour, 365 et suiv. Des Finances, 371 et suiv. Mort de Constantin, 432 et suiv. Division de l’empire entre ses trois fils, 438. Guerre de Perse, 439. Mort tragique de Constantin le jeune et de Constans, 451 et suiv. Usurpation de Magnence ; guerre civile ; victoire de Constance, 456 et suiv. Constance seul empereur, IV, 1 et suiv. Élévation et mort de Gallus, 6 et suiv. Dangers et élévation de Julien, 23 et suiv. Guerre contre les Quades et contre les Sarmates, 32 et suiv. Victoire de Julien dans les Gaules, 50 et suiv. Changement de religion nationale, 124. Distinction entre la puissance temporelle et la puissance spirituelle, 125. L’abus du christianisme fait naître dans l’empire de nouveaux sujets de tyrannie et de sédition, 258. Expédition contre les Perses, d’abord heureuse ; passage du Tigre ; défaite et retraite des armées romaines , 457 et suiv. Mort de Julien, dit l’Apostat ; élection de l’empereur Jovien, 497 et suiv. Tranquillité rétablie dans l’Église et l’état, V, 1 et suiv. Gouvernement et mort de Jovien ; élection de Valentinien, 9 et suiv. Partage définitif des empires d’Orient et d’Occident entre ce prince et son frère Valens, 18. Guerres étrangères, 58 et suiv. Guerre des Goths ; conquêtes d’Hermanric, 105. Guerre des Quades et des Sarmates, 114. Mort de Valentinien ; ses deux fils, Gratien et Valentien, succèdent à l’empire d’Occident, 120. Guerre des Goths ; défaite et mort de Valens, 185 et suiv. Théodose élu empereur d’Orient ; son caractère et ses succès, 212 et suiv. Paix et établissement des Goths, 223 et suiv. Révolte de Maxime ; mort de Gratien, 244 et suiv. Destruction de l’arianisme, 261. Première guerre civile contre Maxime, 288. Caractère, administration et pénitence de Théodose, 297 et suiv. Mort de Valentinien II, 319. Seconde guerre civile contre Eugène, 322. Mort de Théodose, 328. Destruction totale du paganisme ; introduction du culte des saints et des reliques parmi les chrétiens, 334 et suiv. Partage définitif de l’Empire romain entre les fils de Théodose, 385. Règne d’Honorius et d’Arcadius, ibid. Administration de Rufin et de Stilichon, 387 et suiv. Révolte et défaite de Gildon en Afrique, 412. Révolte des Goths ; ils pillent la Grèce, 428. Deux grandes invasions de l’Italie par Alaric et Radagaise ; ils sont repoussés par Stilichon, 444 et suiv. Les Germains s’emparent de la Gaule, 478. Usurpation de Constantin en Occident, 487. Disgrâce et mort de Stilichon, 499. Invasion de l’Italie par Alaric, VI, 3 et suiv. Mœurs du peuple et du sénat romain, 18 et suiv. Rome est assiégée trois fois et enfin pillée par les Goths, 46 et suiv. Mort d’Alaric, 88. Les Goths évacuent l’Italie, 91. Chute de Constantin, 107. Les Barbares occupent la Gaule et l’Espagne, 111 et suiv. Indépendance de la Grande-Bretagne, 124. Arcadius, empereur d’Orient, 135. Administration et disgrâce d’Eutrope, 138 et suiv. Révolte de Gainas, 158. Persécution de saint Jean-Chrysostôme, 170. Théodose II, empereur d’Orient, 183. Sa sœur Pulchérie, ibid. Sa femme Eudoxie, 189. Guerre de Perse, et partage de l’Arménie, 196. Mort d’Honorius ; Valentinien III, empereur d’Occident, 201 et suiv. Administration de sa mère Placidie, 208. Ætius et Boniface, ibid. Mort de Théodose le jeune ; élévation de Marcien sur le trône de l’Orient, 289. Invasions de la Gaule et de l’Italie par Attila, 292 et suiv. Mort de Valentinien, 351. Sac de Rome par Genseric, 431. Succession des derniers empereurs d’Occident, 433. Odoacre, premier roi barbare de l’Italie, 439. Extinction totale de l’empire d’Occident, 442. Origine, progrès et effets de la vie monastique, 454 et suiv. Conversion des Barbares au christianisme et à l’arianisme, 490 et suiv. Règne et conversion de Clovis, VII, 5 et suiv. Établissement de la monarchie française dans la Gaule, 37. Conquête de la Grande-Bretagne par les Saxons, 86. Observations générales sur la chute de l’Empire Romain dans l’Occident, III et suiv. Zénon et Anatase, empereurs d’Orient, 138. Royaume des Goths en Italie, 153. État de l’Occident ; gouvernements civil et militaire, 155. Règnes de Justin l’ancien et de Justinien, 197 et suiv. Conquêtes en Occident, 197. Triomphes et disgrâces de Bélisaire, 334 et suiv. Siége de Rome par les Goths, 390. Établissement des Lombards sur le Danube, VIII, 7. Tribus et incursions des Esclavons, 10. Origine, empire et ambassades des Turcs, 19. Guerre colchique ou lazique, 74. Révoltes de l’Afrique, 88. Rétablissement du royaume des Goths, 96. Conquête définitive de l’Italie, 147. Idée de la jurisprudence romaine, 179. Règne de Justin le jeune, 312 ; de Tibère, 337 ; de Maurice, 342. Malheurs de Rome, 361. Pontificat de Grégoire Ier, 369. Règne de Phocas, 420. Règne d’Héraclius, 427. Expéditions de Perse, 445. Paix entre les deux empires, 470. Succession et caractère des empereurs grecs de Constantinople, depuis le temps d’Héraclius jusqu’à la conquête des Latins, IX, 140 et suiv. Domaine temporel des papes, 315. Conquête de l’Italie par les Francs., 344. Caractère et couronnement de Charlemagne, ibid. et suiv. Rétablissement et décadence de l’Empire Romain en Occident, 356. Indépendance de l’Italie, 373. Constitution du corps germanique, 381. Première guerre des Mahométans contre l’Empire romain, X, 114. Entreprises navales des Arabes sur la Sicile et sur Rome, 407. État de l’empire d’Orient au dixième siècle, 447. Perte de la langue latine, 516. Persécution des Albigeois, XI, 26. Migration des Bulgares, 37. Des Turcs et des Hongrois, 46. Expéditions navales des Russes contre Constantinople, 77. Lutte des Sarrasins, des Latins et des Grecs en Italie, 98. Apparition des Normands dans ce pays, 110. Invasion dans l’empire d’Orient, 145. Siége de Rome par les Grecs, 166. Les Turcs envahissent l’Empire Romain, 222. Croisades, 263 et suiv. La chute de l’Empire Romain est accélérée par le schisme des Églises grecque et latine, XII, 1. Les Français et les Vénétiens se partagent l’empire d’Orient, 186. Nomination à cet empire et règne de Baudouin, comte de Flandre, 89. De son frère Henri, 106 et suiv. De Pierre de Courtenai, 114. De Robert de Courtenai, 116. De Jean de Brienne, 119. De Baudouin II de Courtenai, 120. Les empereurs latins soutiennent plusieurs guerres contre les Bulgares et contre les Grecs, 10 et suiv. État de faiblesse de l’empire d’Orient sous les princes latins, 114. Trois guerres civiles entre les empereurs grecs Andronic l’ancien et Andronic le jeune, 220. Nouvelle guerre civile entre les factions des Cantacuzains et des Paléologues, 236. Elles appellent à leur secours les Bulgares, les Serviens et les Turcs, ibid. Le passage des Ottomans en Europe précipite la ruine des débris de l’Empire Romain, 238. Les Turcs s’établissent en Europe d’une manière définitive, 244. Les Mongouls menacent les Grecs et Constantinople, 292. Perte des provinces asiatiques sous le règne d’Andronic l’ancien, 302. Jean Paléologue, spectateur indifférent de la ruine de l’empire, 323. Le monde romain ne consiste plus que dans un coin de la Thrace, 324. La victoire de Tamerlan sur Bajazet diffère la chute de Constantinople, 328. État de l’empire grec après la mort de Bajazet, 388. L’empereur Jean Paléologue II obtient la permission de régner en payant un tribut aux Turcs, 392. Situation de la cour de Byzance, XIII, 46. Mort de l’empereur Constantin Paléologue, 104. Destruction de l’Empire romain en Orient, 105. Captivité des Grecs, 107. Consternation de l’Europe, 127.
ÉNÉE de Gaza, philosophe de la secte de Platon, a rapporté avec soin ses observations sur les martyrs d’Afrique, VI, 518.
ÉPICTÈTE (l’esclave) honore le siècle où il a fleuri, et son caractère élève la dignité de la nature humaine, III, 138.
Éphèse. Le temple de Diane y est brûlé par les Goths, II, 153. Conciles généraux dans cette ville, IX, 36 et suiv.
ÉPIPHANE (saint), évêque de Pavie, chargé du rôle bienfaisant de médiateur, part pour Rome où il est reçu avec les honneurs dus à son mérite et à sa réputation, VI, 428.
Esclaves. Leur règlement sévère ; leur traitement, I, 129 et suiv. Leur affranchissement, 134. Leur nombre, 136.
Esclavons. Leur origine, VIII, 10. Leur portrait, II et suiv. Leurs incursions dans l’Orient ; leurs cruautés, 17 et suiv.
Espagne. Sa division en trois provinces romaines, I, 88. Déchue depuis son élection en monarchie, 149. Soumise par Constantin, 489. Ses révolutions, VI, 102. Invasion des Suèves, des Alains et des Vandales, 111. Elle est délivrée par les Goths, 116. Expédition de Théodoric, 372. Conquêtes des Visigoths, 419. Assemblée législative de ce pays, VII, 78. Code des Visigoths, 81. Conquêtes des Romains, 366. Premiers desseins des Arabes sur l’Espagne, X, 297. Leurs descentes, 302 et suiv. Conquête de l’Espagne par Musa, 311. Sa prospérité sous les Arabes, 320. Décadence et chute du christianisme dans ce pays, 333.
Établissement militaires, I, 69, Discipline, 70. Exercices, 72. Légions sous les empereurs, 74. Cavalerie, 77. Auxiliaires, 80. Artillerie et campement, 81. Marches, 83. Nombre et disposition des légions, 84. Officiers militaires, III, 352. Réduction des légions, 358. Augmentation des Barbares auxiliaires, 363.
EUCHROCIA, noble matrone de Bordeaux, veuve de Delphidius ; son supplice, V, 275.
EUDOXIE, impératrice ; son caractère, ses aventures, son mariage avec Théodose II, VI, 189 et suiv. Son pèlerinage à Jérusalem, 191. Son ambition, ses différends avec Pulchérie, 192. Dépouillée ignominieusement des honneurs de son rang, elle meurt dans l’exil, 193. Sa fille mariée à Valentinien, 206. Violence qu’elle éprouve de son meurtrier Maxime, 363.
Eugène, grammairien, est revêtu de la pourpre, V, 320. Théodose lui déclare la guerre et le défait ; sa mort, 322 et suiv.
Eugène IV, pontife régnant. Les pères se déclarent contre lui, XII, 434. Il est déposé à Bâle, 455. Il forme une ligue contre les Turcs, XIII, 16.
Eunape. Ses fragmens historiques et philosophiques sont remplis d’invectives contre les principes de ses adversaires, V, 368.
Eunuques. Sont introduits en Grèce et à Rome ; leur pouvoir, IV, 1 et suiv.
Euric, roi des Visigoths, VII, 4. Ses succès le rendent l’oracle de l’Occident ; sa mort prématurée, 5.
Euripide, poète, dans sa tragédie d’Iphiginie, a placé la scène dans la Chersonèse Taurique, II, 141.
Eusèbe avoue indirectement qu’il a supprimé tout ce qui pouvait tendre à déshonorer l’Église, III, 377. Attribue la foi de Constantin au signe miraculeux qu’il aperçut dans le ciel, IV, 78. Cette fable pieuse parut vingt-six ans après le songe qui peut lui en avoir donné l’idée, 106.
Eusèbe de Césarée donne un consentement équivoque à l’homoousion, IV, 212.
Eutrope, eunuque, précipite la chute de Rufin, V, 397. Devient le favori d’Arcadius. 410. Son administration, son caractère, VI, 138. Sa vénalité, ses injustices, 142. Ses proscriptions, 144. Il fait porter une loi injuste contre le crime de trahison, 147. Sa chute, 155.
Eutychès. Son hérésie, IX, 50.
Évêques. leur institution comme présidens du collége des prêtres, III, 86. Progrès de leur autorité, 91. Dignité de leur gouvernement, 109. Leur état sous les empereurs chrétiens, IV, 128. Leur élection par le peuple, 129. Controverse en Afrique pour l’élection d’un primat, 160.
F.
Fausta, fille de Maximien, épouse le grand Constantin, Il, 403. Ses artifices contre Crispus, fils aîné de l’empereur, III, 414. Condamnation et supplice de cette princesse, 416. Ses trois fils, leur éducation, 417 et suiv.
Faustine, femme de Marc-Aurèle, célèbre par sa beauté et ses galanteries, I, 222.
Félix (saint), évêque d’Afrique. Sa pieuse opiniâtreté paraît avoir embarrassé les ministres subordonnés du gouvernement, III, 256. Est décapité à Vénuse, en Leucanie, ville célèbre par la naissance d’Horace, ibid.
Feu grégeois. Sa découverte, X, 354.
Finances et impôts. Leur état depuis les beaux siècles de la république jusqu’au règne d’Alexandre-Sévère, I, 371. Impôts levés sur les citoyens romains, ibid. Leur abolition, 372. Tributs des provinces, de l’Asie, de l’Égypte, de la Gaule, 373. De l’Afrique, 374. De l’île de Gyare, 375. Montant du revenu, 376. Taxes sur les citoyens romains établies par Auguste, 377. Douanes, 378. Impôt sur les consommations, 380. Taxe sur les legs et sur les héritages, conforme aux lois et aux mœurs, 381 et suiv. Règlemens des empereurs, 384. Édit de Caracalla, 385. Le titre de citoyen donné aux habitans des provinces pour les soumettre à de nouveaux impôts, ibid. Réduction passagère du tribut, 386. Conséquences qui résultent de l’extension du droit de bourgeoisie, 387. Le tribut général ou l’indiction, III, 381. Tribut en forme de capitation, 387. Impôt sur le commerce et l’industrie, 394. Dons gratuits, 397.
FINGAL. Commandait les Calédoniens, I, 311. Il remporte sur les rives du Carun une victoire signalée, ibid. Les Calédoniens, peuple ayant des vertus éclatantes, simples et naturelles, 312.
FIRMUS, africain, tue son frère dans une querelle, V, 89. Il se révolte et établit son pouvoir dans les provinces de Numidie et de Mauritanie, ibid. Il s’étrangle pendant la nuit, 93.
Flavienne (famille), I, 203.
FLORIANUS. Son usurpation et sa mort, II, 259. Ses enfans subsistent dans l’obscurité, 260.
France. Origine de son nom ; idée de l’état général de ce pays et de ses révolutions, VII, 63. Son invasion, par les Arabes, X, 360. Elle est délivrée par Charles-Martel, 366. Réunion du duché de Normandie à la couronne de France, XI, 201.
Francs. Leur origine et leur confédération, II, 129. Ils envahissent la Gaule, 131. Ravagent l’Espagne, 132. Passent en Afrique, 133. Sont introduits dans l’empire ; leurs établissemens, 273. Leur entreprise hardie, 275. Sont subjugués par Julien, IV, 63. Leur état dans la Gaule, sous les rois de la race Mérovingienne, VI, 304. Clovis, roi des Francs, VII, 5. Leur conversion au christianisme, 19. Ils font la conquête de la Bourgogne, 23. Et de l’Aquitaine, 34. Controverse politique sur leur origine ; établissement de la monarchie française, 37 et suiv. Leurs lois sur l’homicide, les jugemens de Dieu, les combats singuliers, le partage des terres, etc., 42 et suiv. Domaines et bénéfices des Mérovingiens, 56. Usurpations particulières, 58. Servitude personnelle, 60. Anarchie des Francs, 75. Ils envahissent l’Italie, 417. Leurs victoires et leur défaite, 420. L’envahissent de nouveau, VIII, 141. Sont défaits, 144. Leur répugnance pour le culte des images, IX, 329. Leur victoire sur les Sarrasins, à la bataille de Tours, X, 366. Leur caractère et leur tactique, 512. Leur lutte avec les Sarrasins en Italie, XI, 98. Marchent à Jérusalem et font la conquête de cette ville, 354 et suiv.
FRITIGERN, sous le nom de juge, gouverne les Visigoths en temps de guerre ou en temps de paix, V, 178. Son génie les dirige si habilement, qu’ils rompent les légions romaines, 181. Ses artifices précipitent la ruine de Valens, 197.
G.
GAINAS, chef de Goths, fait massacrer Rufin, V, 408. Maître général de l’Orient, se déclare contre Stilichon son bienfaiteur, 429. Fomente la révolte de Tribigild, VI, 153. Sa conspiration et sa chute, 158 et suiv.
GALÈRE. Son association à l’empire, II, 311. Il défend le Danube contre les Barbares, 326. Traitement qu’il leur fait essuyer, 327. Sa défaite dans la guerre de Perse, 340. Réception que lui fait Dioclétien, 342 ; il répare son honneur et celui des armes romaines, 343. Sa conduite envers les prisonniers de la famille de Narsès, 344. Son discours aux ambassadeurs persans pour la négociation de la paix, 346. Prend le titre d’Auguste, 384. Son caractère, 386. Son ambition trompée par deux révolutions, 389 II reconnaît Constantin et lui donne seulement le titre de César, 396. Il donne celui d’Auguste à son favori Sévère, ibid. Révolte des Romains contre lui ; il envahit l’Italie, 404. Peu de succès de cette expédition ; sa retraite, 407. Il élève Licinius et Maximin au rang d’Auguste, 408. Sa mort, 414. Sort infortuné de sa veuve et de son fils, 445. Édit de tolérance publié avant sa mort, III, 170.
GALLIEN partage le trône avec son père Valérien ; malheur de son règne, II, 128. Interdit aux sénateurs le service militaire, 138. Traite avec les Allemands, ibid. Caractère et administration de ce prince, 164. Sa mort, 184. État des chrétiens sous son règne, III, 231.
GALLUS, élu empereur, II, 121. Achète la paix en payant aux Goths un tribut annuel, 122. Mécontentement public contre lui, 123. Révolte d’Émilien ; Gallus est abandonné et tué, 124 et suiv. Valérien venge sa mort, 126.
GALLUS, neveu de Constantin, son éducation, IV, 5. Est déclaré César, 6. Sa cruauté, son imprudence ; il joue lui-même le rôle d’espion et de délateur, 7 et suiv. Fait massacrer les ministres de l’empereur, 10. Danger de sa situation, 12. Sa disgrâce et sa mort, 13.
Gardes prétoriennes. Voyez Prétoriens.
Gaule. Sa division en six provinces romaines, I, 89. Son étendue, ses villes principales déjà florissantes, 149. Envahie par les Francs, II, 131. Succession d’usurpateurs, 213. Délivrée par Probus de l’invasion des Germains, 267. État des paysans de la Gaule, 314. Leur rébellion, 316. Leur punition, ibid. Invasion des Germains, IV, 50. Campagnes de Julien, 55 et suiv. Bataille de Strasbourg, 59. Réparation des villes dévastées par les Barbares, 69. Invasion des Allemands, V, 59. Et des Germains confédérés, 478. Désolation de la Gaule, 482. Révolution de ce pays, VI, 102. Situation des Barbares, 122. Assemblée des sept provinces, 131. Les Francs dans la Gaule, sous les rois Mérovingiens, 304. Attila y pénètre, 312. Siége d’Orléans, 315. Bataille de Châlons, 323, Conquêtes des Visigoths, 419. Révolutions de la Gaule, VII, 1. Établissement de la monarchie française, 37. Priviléges des Romains dans la Gaule, 71 et suiv.
GÉLIMER usurpe le trône d’Hildéric, VII, 316. Fait la conquête de la Sardaigne, 331. Est défait par Bélisaire en Afrique, 336. Fait mettre à mort Hildéric ses partisans, 337. Défaite totale de son armée, 341. Sa misère et sa captivité, 350. Sa retraite en Galatie, 358.
Généraux romains. Leur pouvoir, I, 176.
GENGIS-KHAN premier empereur des Mongouls et des Tartares, XII, 263. Ses lois, 265. Il envahit la Chine, 270. Il bat le sultan Mohammed et s’empare de Carizme, de la Transoxiane et de la Perse, 272. Sa mort, 275.
GENNERID, soldat d’extraction barbare, maître-général de la Dalmatie, de la Pannonie, de la Norique et de la Rhétie, ranime la discipline et l’esprit de la république, I, 56.
Génois. Après que les Latins eurent été chassés de Constantinople, ils occupèrent le faubourg de Péra, XII, 250. Cette colonie fait le commerce de la mer Noire, 252. Leur guerre contre Cantacuzène, 254. Leur victoire sur les Grecs et les Vénitiens, 257. Ils restent maîtres de la navigation de la mer Noire jusqu’au moment où la conquête des Turcs les enveloppe dans la ruine de Constantinople, 261.
GENSERIC, roi des Vandales ; son portrait, VI, 213 ; il débarque en Afrique, 214. Fait le sac de Rome, 361. Ses expéditions navales, 399 et suiv. Ses négociations avec l’empire d’Orient, 401. Il incendie la flotte romaine sur les côtes d’Afrique, 417.
GEORGE de Cappadoce opprime Alexandrie et toute l’Égypte, 419 et suiv. Est massacré par le peuple, 422. Révéré comme un saint et martyr, 423.
Grougen (les), peuple tartare. Leurs chefs héréditaires, descendans de l’esclave Moko, prennent rang parmi les monarques de Scythie, V, 467.
Gépides. Envahissent les provinces romaines entre le Danube et les Alpes, VIII, 6. Leur anéantissement, 9. Mort de leur roi Cunimund et destruction de ce royaume, 318.
Germains. Leur origine, II, 53. Fables et conjectures, 54. Ils n’avaient pas l’usage des lettres, 56. Ne cultivaient ni les arts, ni l’agriculture, 58. Et n’avaient presque pas de métaux, 60. Leur indolence, 62. Leur goût pour les liqueurs fortes, 64. Chasteté des Germaines et ses causes probables, 74 et suiv. Causes qui ont arrêté les progrès des Germains, 83. Union passagère des Germains et des Sarmates contre Marc-Aurèle, 90. Distinction des tribus germaniques, 92. Leur nombre, 93. Distinction des Germains et des Sarmates, 110. La Gaule délivrée des invasions des Germains, 267. Sont introduits dans l’empire, 273. Envahissent la Gaule, IV, 50 ; perdent la mémorable bataille de Strasbourg, 59. Émigration des Germains septentrionaux, V, 468. Ils envahissent l’Italie, et sont défaits par Stilichon, 470 et suiv. Le reste des confédérés envahit la Gaule, 478.
Germanie. Son état jusqu’à l’invasion des Barbares sous le règne de l’empereur Dèce, II, 41. Étendue, 43. Climat, 49. Son influence sur les naturels, 51. Origine de ses habitans, 53. Sa population, 65. De la liberté, 67. Des assemblées du peuple, 69. Autorité des princes et des magistrats, 71. Plus absolue sur les propriétés que sur les personnes, 72. Service volontaire, ibid. De la religion et de son influence dans la paix et dans la guerre, 78 et suiv. Des Bardes, 81. Dissensions civiles fomentées par la politique de Rome, 87 et suiv. Expédition de Probus en Germanie, 269. Elle est soumise par Attila, VI, 248. Réunie par Charlemagne sous le même sceptre, IX, 347.
GÉTA, fils de Septime-Sévère, est nommé empereur avec son frère Caracalla, après la mort de leur père, I, 314. Jalousie et haine des deux empereurs, 315. Leurs négociations pour diviser l’empire, 316. Il est assassiné par son frère, 317. Et placé parmi les dieux, 319.
GILDON. Sa révolte en Afrique, V, 412. Il est condamné par le sénat de Rome, 415. Guerre d’Afrique ; défaite et mort de cet usurpateur, 417 et suiv.
GLYCERIUS, empereur d’Occident, VI, 433. Échange le diadème pour la mitre, 434. Assassine Julius-Népos, 437.
Gnostiques. Ils croyaient que la religion juive n’avait jamais été instituée par la sagesse de Dieu, III, 24. Ils traitaient avec dérision le repos de la Divinité après six jours de travail, 25. Les plus savans pères de l’Église admettent les sophismes de cette secte, 27. Gnostiques, dénomination qui exprime une supériorité de connaissances, 28. Le troisième siècle fut l’époque de leur splendeur, 30. Ils sont connus sous la dénomination de docètes, IV, 178.
GODEFROI DE BOUILLON, chef des croisés, VI, 297. Fait la conquête de Jérusalem, 355. Son élection et son règne, 361.
GONTRAN, petit-fils de Clovis, fait marcher une armée pour envahir les possessions des Goths du Languedoc et de la Septimanie, VII, 76.
GORDIEN, proconsul d’Afrique, et son fils, sont proclamés empereurs par les habitans, et opposés au tyran Maximin ; leur caractère, leurs vertus, I, 402 et suiv. Ils sollicitent la confirmation de leur autorité ; le sénat ratifie leur élection, 405. Leur défaite et leur mort, 410.
GORDIEN, parent des précédens, est nommé César, I, 414. Reste seul empereur, après le meurtre de Maxime et Balbin, 429. Son innocence et ses vertus, 430. Une disette factice irrite contre lui ses soldats ; il est assassiné, 433. Monument élevé à sa mémoire, ibid.
Goths, Ostrogoths, Visigoths, leur origine, II, 99. Leur religion, 101. Institutions d’Odin, leur législateur, 102. Leurs migrations de la Scandinavie en Prusse, 104. Et de la Prusse en Ukraine, 107. Leur nation s’accroît dans sa marche, 108. Ils envahissent les provinces romaines, 112 et suiv. Divers événemens de cette guerre, 114. Leur retraite, 122. tribut ignominieux que leur paient les Romains, 122 et suiv. Ils s’emparent du royaume du Bosphore, 140. Acquièrent des forces navales, 142. Leur première expédition maritime, 143. Ils assiègent et prennent Trébisonde, 144. Seconde expédition : ils saccagent les villes de Bythinie, 146. Leur retraite, 147. Troisième expédition, 149. Ils passent le Bosphore et l’Hellespont, ibid. Ravagent la Grèce et menacent l’Italie, 151. Leur séparation et leur retraite, ibid. Ils ruinent le temple d’Éphèse, 153. Leur conduite à Athènes, 155. Ils envahissent l’empire, 191. Sont défaits entièrement par l’empereur Claude, 193. Traitent avec Aurélien qui leur cède la Dacie, 200 et suiv. Font la guerre à Constantin, 460. Et aux Sarmates, sous la conduite d’Alaric, III, 427. Étendent leurs conquêtes sous Hermanric, V, 105. Sont vaincus par les Huns, 164. Implorent la protection de Valens, 169. Passent le Danube et sont reçus dans l’empire, 172. Leur misère et leur mécontentement, 175. Leur révolte dans la Mœsie et leurs premières victoires, 178. Ils pénètrent dans la Thrace, 182. Opérations de la guerre contre eux, 185. Leur union avec les Huns et les Alains, 189. Défaite de l’armée romaine, bataille et siège d’Andrinople, 199 et suiv. Ils ravagent les provinces romaines, 207. Massacre des jeunes Goths dans l’Asie, 209. Dissensions, défaite et soumission des Goths, 223. Magnifiques obsèques de leur prince Athanaric, 225. Invasion et défaite des Ostrogoths, 227. Établissement des Goths dans la Thrace et dans l’Asie, 231. Leur disposition à la révolte, 234. Ils se révoltent et pillent la Grèce, 428 et suiv. l’envahissent l’Italie ; sont défaits à Pollentia, 444 et suiv. Font le siége de Rome, VI, 46. Le lèvent, 50. Second siége, 60. Troisième siége et sac de cette ville, 67. Leur respect pour la religion chrétienne, 69. Ils possèdent l’Italie, 86. Ils déploient toute leur férocité dans les honneurs funèbres qu’ils rendent à Alaric, leur roi, 89. Paix avec les Romains, 90. Ils délivrent l’Espagne envahie par les Suèves, les Alains et les Vandales, 116. Leur établissement dans l’Aquitaine, 119. Ils assiègent Narbonne, 299. S’allient avec les Romains contre Attila, 316. Conquêtes des Visigoths en Espagne et dans la Gaule, 419. Conversion des Goths ; leur évêque et apôtre Ulphilas, 490 et suiv. Ils embrassent le christianisme, 493. Motifs de leur foi, 494. Effet de leur conversion, 497. Ils adoptent l’hérésie d’Arius, 499. Euric, roi des Visigoths, VII, 4. Les Goths vaincus par Clovis, 31. Code des Visigoths en Espagne, 81. Les Ostrogoths de l’Italie menacés par Bélisaire, 367. Font le siège de Rome, 390. Le lèvent, 411. Se retirent à Ravenne, 414. Détruisent Milan, 419. Leur royaume en Italie subjugué par Bélisaire, 426. Révolte qui suit son départ, VIII, 96. Ils s’emparent de Rome ; en sont chassés, 110. La reprennent de nouveau, 121. Leurs défaites successives en Italie, 130 et suiv. État de leur monarchie à l’époque de l’invasion de l’Espagne par les Arabes, X, 299. Sa destruction, 307.
GRATIEN, élu empereur, V, 121, Sa victoire sur les Allemands, 192. Son caractère et sa conduite, 238. Ses défauts, ibid. Il mécontente les troupes romaines, 242. Révolte contre lui dans la Grande-Bretagne, 244. Sa fuite et sa mort, 246.
Grèce. Son gouvernement, I, 96. Division de ses provinces, 125. Ses arts subjuguent Rome triomphante, 128. Mémoires sur l’empire grec, X, 447. Écrits de Constantin Porphyrogénète, et leur imperfection, ibid. et suiv. Ambassade de Luitprand, 454. Les thèmes ou les provinces de l’empire, et leurs limites à différentes époques, ibid. Richesse et population, 457. État du Péloponnèse, 460. Des Esclavons, ibid. Les hommes libres de la Laconie, 462. Villes et revenus du Péloponnèse, 463. Des manufactures, et en particulier des fabriques de soie, ibid. Elles passent de la Grèce en Sicile, 466. Revenu de l’empire grec, 468. Faste et luxe des empereurs, 470. Le palais de Constantinople, 471 et suiv. Ameublement et officiers du palais, 474. Honneurs et titres de la famille impériale, 476. Offices du palais, de l’état et de l’armée, 479. Adoration de l’empereur, 482. Réception des ambassadeurs, 483. Césars qui ont épousé des femmes étrangères, 488. Autorité despotique des empereurs, 494. Forces militaires des Grecs, 496. Leur marine, 497. Les empereurs grecs et leurs sujets veulent conserver le nom de Romains, 520. Période d’ignorance, ibid. Renaissance de la littérature grecque, 522. Décadence du goût ; et du génie, 527. Défaut d’émulation nationale, 530. Expéditions des Normands en Grèce, XI, 147 et suiv.
Grecs. Leurs entreprises en Orient ; ils réduisent l’île de Crète, X, 438. Ils reprennent Antioche aux Sarrasins, 442. Leur tactique et leur caractère, 502. Leur lutte avec les Sarrasins et les Francs en Italie, XI, 98. Leur nouvelle province dans cette contrée, 102. Guerre avec les Normands, 145 à 191. Ils montrent de l’aversion pour les Latins, XII, 2. Cause de leur inimitié, 10. Querelle entre eux et les Latins, 61 et suiv. Le grand nombre de Grecs, après la seconde conquête de Constantinople, se retirent sous les gouvernemens indépendans de Trébisonde, d’Épire et de Nicée, 94. Les Grecs se révoltent contre les Latins, 96. Ils assiègent Constantinople et sont repoussés, 121. Reprennent Constantinople, 132. Ils sont persécutés par leur empereur Paléologue, qui exige leur union à l’Église latine, 187. Ils abjurent leur union, 190. Observations des Grecs sur l’Allemagne, la France et l’Angleterre, 420. État de la langue grecque à Constantinople, 459. Comparaison des Grecs avec les Latins, 462. Renaissance de l’érudition grecque en Italie, 464. Leçons de Barlaam, 465. L’étude de la langue grecque se ranime en Italie sous Pétrarque, Boccace, etc., 466 et suiv Établissement de cette langue en Italie par Manuel Chrysoloras, 471. Les Grecs se répandent en Italie, 474. Ils enseignent leur langue, 476. Et la philosophie platonicienne, 479. Forces des Grecs au siége de Constantinople par Mahomet II, XIII, 73. Obstination et fanatisme des Grecs, 76.
GRÉGOIRE (S.) le Grand On croit qu’il fit brûler la Bibliothèque palatine et l’Histoire de Tite-Live, VIII, 364. Sa naissance et sa profession, 366. Son pontificat, 369. Ses fonctions spirituelles, ibid. Son gouvernement temporel ; ses domaines et aumônes, 400 et suiv.
GRÉGOIRE II, pape ; ses épîtres à l’empereur Léon, IX, 288.
GRÉGOIRE (S.) de Nazianze. Son éloquence ; sa piété, V, 256. Il est en butte aux Ariens, 261. Préside le concile de Constantinople, 269. Sa retraite, 270.
GROTIUS. Dans ses Annales, estime que cent mille des sujets de Charles-Quint furent livrés à la main du bourreau, III, 286.
GRUMBATES, roi des Chionites, allié de Sapor. Perd son fils sous les murs d’Amida, IV, 42.
GUILLAUME Ier, surnommé le Mauvais, roi de Sicile, XI, 192.
GUILLAUME II, surnommé le Bon, roi de Sicile, XI, 194.
GUISCARD (Robert), duc. Sa naissance et son caractère, XI, 129. Son ambition et ses succès, 133. Est duc de la Pouille, 135. Ses conquêtes en Italie, 136 et suiv. Fait le siége de Durazzo, 149 et suiv. Bataille devant cette place, 157. Elle est prise, 160. Sa seconde expédition dans la Grèce, 168. Sa mort, 172.
GUNDOBALD ou GONDEBAUT, roi de Bourgogne. Ce royaume, borné par la Saône et le Rhône, s’étendait depuis la forêt des Vosges jusqu’aux Alpes et à la mer de Marseille, VII, 26.
H.
HAROUN-AL-RASCHID. Traite avec Charlemagne, IX, 351. Ses guerres contre les Romains, X, 399 et suiv.
HÉLIOGABALE, connu d’abord sous les noms de Bassianus et d’Antonin ; son éducation ; ses prétentions et sa révolte contre l’usurpateur Macrin, I, 337. Il défait son compétiteur, et les soldats romains se réunissent sous ses étendards, 339. Il écrit au sénat, 341. Son portrait, 342. Sa superstition, 343. Ses débauches et son luxe effréné, 345. Mécontentement de l’armée, 349. Il dégrade Alexandre Sévère du rang et des honneurs de César, ibid. Sédition des gardes prétoriennes, et meurtre de ce prince, 350. Le sénat dévoue sa mémoire à l’infamie, 351.
Hellespont (l’), détroit célèbre ; sa description, III, 197.
HENRI III, empereur d’Occident, appelé par les Grecs contre les Normands, XI, 163. Assiège Rome, 166. Prend la fuite à l’approche de Robert Guiscard, 167.
HENRI VI, fils de Frédéric-Barberousse, fait la conquête du royaume de la Sicile, XI, 198.
HÉRACLIEN, comte d’Afrique. Sa révolte et sa défaite, VI, 100.
HÉRACLIUS, empereur d’Orient ; son règne, VIII, 427. Ses guerres contre Chosroès, 430 et suiv. Sa détresse, 438. Il sollicite la paix, 441. Ses préparatifs de guerre, 442. Sa première expédition contre les Perses, 445. Seconde expédition, 449. Ses alliances et ses conquêtes, 460. Troisième expédition, 462. Sa mort, IX, 148.
HERMANRIC, roi des Scythes. Ses ambassadeurs se plaignent à la cour de Valens de l’infraction d’une ancienne alliance entre les Goths et les Romains, V, 110.
HERMÉNÉGILDE, fils de Leuvigild, roi des Goths d’Espagne, VI, 520. Ce prince refuse de sauver sa vie en acceptant la communion arienne, 523.
HERMODORE, citoyen d’Éphèse. Une statue fut élevée dans la place publique pour immortaliser sa mémoire, VIII, 185.
HÉRODE-ATTICUS, citoyen d’Athènes. Sa magnificence, I, 142. Imitée par son fils, 144.
HILARION (S.), jeune Syrien. Se retire sur une langue de terre entre la mer et un marais, à sept milles de Gaza, VI, 461.
HILDÉRIC, roi des Vandales ; défait par les Maures, VII, 315. Passe du trône dans une prison, 316. Sa mort, 337.
HILDIBAD, roi d’Italie ; sa cruauté ; sa mort, VIII, 97.
Hippone. Siége de cette ville par les Vandales, VI, 223. Saint Augustin, évêque, 224.
Homoousion. Les saints les plus célèbres du temps d’Arius, semblaient regarder le nom de substance comme le synonyme de nature ; ils essayaient d’en expliquer la signification en affirmant que trois hommes étaient consubstantiels ou homoousiens l’un à l’autre, IV, 198. L’homoousion est successivement rejeté, reçu et expliqué dans différens conciles, 202.
Hongrie. Établissement des Huns, VI, 241.
Hongrois. Leur migration, XI, 46. Leur origine finnique, 50. Leur tactique et mœurs, 52. Leur établissement et leurs incursions, 56. Victoire remportée sur eux par Henri-l’Oiseleur, 61, et par Othon-le-Grand, 62.
HONORIA, sœur de l’empereur Valentinien ; aventures de cette princesse, VI, 309.
HONORIUS, empereur d’Occident, V, 385. Guerre d’Afrique, 417 et suiv. Mariage et caractère de ce prince, 424. Invasion des Goths en Italie ; l’empereur abandonne Milan, 444 et suiv. Il est poursuivi et assiégé par les Goths, 449. Bataille de Pollentia ; succès des armes d’Honorius, 453 et suiv. Son triomphe à Rome, 459. Il abolit les gladiateurs, 461. Fixe sa résidence à Ravenne, 463. Invasion des Germains sous Radagaise ; succès des armes de l’empereur ; l’Italie est de nouveau délivrée, 470 et suiv. Révolte de l’armée bretonne, 485 et suiv. Elle proclame Constantin légitime empereur de Bretagne et d’Occident, 487. Voyage d’Honorius à Pavie ; massacre et pillage dans cette ville, 499. Son ingratitude envers Stilichon, protecteur de sa jeunesse et de son empire, 500. Il écarte par un édit de tous les emplois ceux dont la croyance est en opposition avec la foi de l’Église catholique, VI, 2. Rome trois fois assiégée par les Goths, 46 et suiv. Attale placé sur le trône d’Honorius, et ensuite déposé, 63 et suiv. Fautes et extravagances de la cour, 68. Paix avec les Goths, 90. Révolte d’Héraclion et sa défaite, 100. Mort des usurpateurs Constantin, Jovinus, Sébastien, et exil perpétuel d’Attale, 107 et suiv. Dernières années d’Honorius et sa mort, 201 et suiv.
HORMOUZ ou HORMIDAS, roi de Perse. Sa tyrannie et ses vices, VIII, 383. Sa déposition et son emprisonnement, 390. Sa mort, 394.
HOSTILIEN, fils de Dèce, élu empereur, II, 122. Meurt de la peste, 124.
HUNIADES, général hongrois, XIII, 29. Sa défense de Belgrade et sa mort, 31.
Huns. Leur établissement primitif, V, 148. Leurs conquêtes dans la Scythie, 149. Leur guerre contre les Chinois, 151. Leur déclin et leur chute, 153. Leurs émigrations, 157. Les Huns blancs de la Sogdiane, 158. Les Huns du Volga, 160. Les Huns subjuguent les Alains, 161. Leurs victoires sur les Goths, 169. Union entre ces divers peuples, 189. Dissensions, 223. Établissement des Huns dans la Hongrie, VI, 241. Ils envahissent l’Italie, 329.
HYPATIUS, neveu de l’empereur Anastase, est sacré par le peuple, qui, au défaut d’une couronne, place sur sa tête un riche collier, VII, 232.
I.
Illyrie. Sa division en provinces, I, 93.
Images. Leur introduction dans l’Église chrétienne, IX, 261. Leur culte, 264. L’image d’Édesse, 266. Ses copies, 270. Opposition au culte des images, 272. Persécution des images, 280. Elles sont rétablies en Orient par l’impératrice Irène, 323. Rétablissement de leur culte par Théodora, 327. Répugnance des Francs et de Charlemagne, 329.
Imaüs, Caf et Altaï, chaîne de montagnes remarquable qui est le centre et peut-être le sommet de l’Asie, VIII, 19.
Impôts. Voyez Finances.
Inde. Tolérance religieuse des musulmans dans ce pays, X, 324. Propagation du Mahométisme, 325.
Innocence, ours féroce et énorme. Valentinien avait fait placer la cage de ce garde fidèle auprès de sa chambre à coucher, V, 37.
Institutes. Celles de Caïns étaient les plus usitées en Orient et en Occident, VIII, 234.
IRÈNE, impératrice, IX, 172. Son fils Constantin conspire contre elle, ibid. Elle le fait mutiler, 174. Son exil, 176. Elle rétablit le culte des images en Orient, 223.
Irlande. Plan d’Agricola pour sa réduction, I, 57.
ISIDORE de Milet, architecte, collègue d’Anthémius, remplissait la capitale et les provinces des monumens de son art, VII, 268.
Islamisme. Cette doctrine, X, 52 et suiv.
Italie. Sa division avant les conquêtes des Romains, I, 91. Est le centre de leur gouvernement, 148. Son étendue, sa population, ibid. Est envahie par Auréole, II, 182. Par les Allemands, 207. Par Galère, empereur d’Orient, 404. Bataille de Turin et de Vérone ; presque toute l’Italie embrasse le parti de Constantin, 427 et suiv. Invasion d’Alaric ; défaite des Goths à Pollentia, V, 444 et suiv. Invasion de Radagaise ; défaite des Germains devant Florence, 470 et suiv. Massacre de Pavie, 499. Siéges successifs et sac de Rome, VI, 46 et suiv. Ravages dans l’Italie, 88 et suiv. Paix avec les Goths ; règlemens pour le soulagement de Rome et de l’Italie, 90 et suiv. Invasion d’Attila ; siège d’Aquilée, 329. Fondation de Venise, 333. Odoacre, premier roi d’Italie, 439 et suiv. Triste situation de ce royaume, 450. Règne de Théodoric ; partage des terres ; séparation des Goths et des Italiens, VII, 155 et suiv. Gouvernement civil d’après les lois romaines, 163. État florissant de Rome et de l’Italie, 167 et suiv. Règne d’Amalasonthe, 369 et suiv. De Théodat et de Vitigès, 379 et suiv. Envahissement de l’Italie par Bélisaire, 382. Et par les Francs, 417. Révolte des Goths ; règne et victoires de Totila, VIII, 96 et suiv. Siége de Rome, 106. Prise de cette ville, 110. Sa reprise par Bélisaire, 115. Les Goths s’en emparent de nouveau, 121. Narsès la leur reprend, 135. Teias, dernier roi des Goths, 137. Invasion de l’Italie par les Francs et les Allemands. 141. Leur défaite, 144. L’Italie réduite en province de l’empire, 147. Aristocratie de trente tyrans, qui la divisent et l’oppriment, 333. Sa misère et sa détresse, 343. Sa conquête par les Francs, IX, 344. Son indépendance, 373. Lutte des Sarrasins, des Latins et des Grecs, XI, 98. Apparition des Normands, 110. Conquête et oppression de la Pouille, 118 et suiv. Renaissance de l’érudition grecque en Italie, XII, 464. Étude, établissement et progrès de cette langue, 471 et suiv. Le pape Nicolas V protège les lettres grecques, 481. Côme et Laurent de Médicis y consacrent leurs richesses, 483. Usage et abus de l’ancienne érudition, 486.
J.
JAMBLIQUE (le divin), philosophe de l’école de Platon, était admiré comme un des plus habiles maîtres de la science de l’allégorie, IV, 357.
JEAN, usurpateur de l’empire d’Occident. Son élévation et sa chute, VI, 203.
JEAN (S.), surnommé Chrysostôme, élu archevêque de Constantinople. Son mérite, VI, 164. Son administration pastorale, et ses défauts, 166. Il est persécuté par l’impératrice Eudoxie, 170. Émeute populaire à cette occasion, 172. Son exil, 174. Sa mort, 176. Ses reliques sont transportées à Constantinople, 177.
Jérusalem. Julien projette la réédification de son temple, IV, 386. Sa description, 388. pèlerinages, 389. Le projet de réédification ne réussit pas, 396 et suiv. Sa conquête par les Sarrasins, X, 229 et suiv. État de cette ville ; détails sur les pèlerinages qu’on y faisait, XI, 250 et suiv. Sa conquête par les Turcs, 259 ; et ensuite par les Francs, qui délivrent le Saint-Sépulcre, 355 et suiv. Royaume de Jérusalem, 364. Assises de cette ville, 369. Cour des pairs. 371. Loi des combats judiciaires, 373. Cour des bourgeoisies, 375. Conquête du royaume et prise de la ville de Jérusalem par le sultan Saladin, 417 et suiv.
Jésuites. Leur mission en Éthiopie, IX, 135. Leur expulsion, 138.
JÉSUS-CHRIST. Histoire de la doctrine de son incarnation, IX, 1 et suiv.
JÉRÔME (S). Sa reconnaissance a célébré le mérite et le caractère très-suspect de Damase, évêque de Rome, V, 54. Il déplore les horreurs commises par les Goths dans la Pannonie, 208.
Jeux séculaires, renouvelés par Philippe, I, 436.
JORNANDÈS a mesuré les champs Catalauniens, connus sous le nom de province de Champagne, VI, 320.
JOVIEN, élu empereur, IV, 501. Fait avec les Persans un traité ignominieux, 510. Évacue leurs provinces, 518. Rétablit la tranquillité dans l’Église et dans l’état, V, 1 et suiv. Publie une tolérance universelle, 5. Son départ d’Antioche, 7. Sa mort, 9.
JOVINUS, couronné à Mayence ; chute de cet usurpateur, VI, 107. Il est décapité, 110.
Jugemens du peuple. Les citoyens de Rome et d’Athènes, en matière criminelle, étaient jugés par le peuple même, VIII, 301.
Jugemens de Dieu. Les magistrats suppléent à l’incertitude des témoignages par les fameuses épreuves du feu et de l’eau. VII, 49.
Juges choisis. Pour remplir cette fonction, le préteur formait une liste de citoyens d’une ancienne famille et respectables par leur conduite, VIII, 303.
Juifs. Seul peuple qui ait refusé de souscrire à l’accord du genre humain, III, 4. Soumis aux successeurs d’Alexandre, ils sortent de l’obscurité, 7. Leur attachement à la loi de Moïse égalait leur aversion pour tout culte étranger, 8. Ce peuple singulier semble avoir cru plus fermement les traditions de ses ancêtres que les témoignages de ses propres sens, 10. Les mariages avec les autres nations ne leur étaient pas permis, 11. Les Juifs convertis reconnaissaient dans la personne de Jésus le Messie annoncé par les anciens oracles, 15. Les quinze premiers évêques de Jérusalem furent tous des Juifs circoncis, 17. Sous le règne d’Adrien, le fanatisme désespéré des Juifs combla la mesure de leurs calamités, 19. La doctrine de l’immortalité de l’âme omise dans la loi mosaïque, 44. Ils commettent des cruautés horribles dans les villes d’Égypte, de Chypre et de Cyrène, 149. La douceur naturelle d’Antonin-le-Pieux rend aux Juifs leurs anciens priviléges, 150. En dédaignant de se mêler avec les autres peuples, les descendans d’Abraham pouvaient s’attirer leur mépris, 153. Les empereurs établissent une capitation générale sur le peuple juif, 181. Protégés par Julien l’Apostat, IV, 527. Persécutés en Espagne, VI, 386. Par Justinien, IX, 77.
JULIANUS (Didius), sénateur opulent, achète l’empire mis à l’enchère par les prétoriens, I, 267. Il est reconnu par le sénat, ibid. Prend possession du palais, 268. Mécontentement public, 269. Les armées se déclarent contre lui, 278. Sa détresse, 279. Sa conduite incertaine, 280. Il est abandonné par les prétoriens, 281. Condamné et exécuté par ordre du sénat, 282.
JULIE (l’impératrice), femme de Septime Sévère ; ses excellentes qualités, I, 307. Cultive les arts et la philosophie, 308. Géta, son fils, est assassiné dans son palais par son frère Caracalla ; elle est blessée elle-même en voulant le secourir, 317 et suiv. Et obligée de recevoir le meurtrier avec des marques de joie et d’approbation, 321. Réduite après la mort de celui-ci à la condition de sujette, se laisse volontairement mourir de faim, 336 et suiv.
JULIEN, dit l’apostat, neveu de Constantin ; son éducation, IV, 5. Il est envoyé à Athènes, 18. Rappelé à Milan, 20. Nommé César, 23. Sa conduite ; sa vie privée. 52. Ses deux campagnes dans les Gaules, 55 et suiv. Bataille mémorable de Strasbourg, 59. Il subjugue les Francs, 65. Fait trois expéditions au-delà du Rhin, 67. Répare les villes de la Gaule dévastées par les Barbares, 69. Son administration civile, 71. Jalousie de Constance contre lui, 284. Les légions de la Gaule le proclament empereur, 292. Ses protestations d’innocence, 296. Son ambassade à Constantinople, 298. Ses quatrième et cinquième expéditions au-delà du Rhin, 300. Le traité est rejeté et la guerre déclarée, 302. Il se prépare à attaquer Constantinople, 306. Sa marche des bords du Rhin en Illyrie, 309. Son entrée dans Constantinople, 321. Il est reconnu dans tout l’empire ; son gouvernement civil et sa vie privée, 322. Réforme du palais, 327. Chambre de justice, 331. Exécution des innocens et des coupables, 333. Clémence de Julien, 336. Son penchant pour la liberté et pour la république, 338. Ses soins des villes de la Grèce, 342. Julien, juge et orateur, 343. Son caractère, 346. Sa religion, 348. Son éducation et son apostasie, 350. Il embrasse la mythologie du paganisme, 354. Les allégories, 357. Son système théologique, 359. Son initiation et son fanatisme, 362. Sa dissimulation sur les matières religieuses, 366. Il écrit contre le christianisme, 368. Son zèle et sa dévotion pour le rétablissement du paganisme, 373. Réforme qu’il y introduit, 375. Il appelle auprès de lui les philosophes, 379. Artifices qu’il emploie pour amener des conversions, 383 et suiv. Il forme le projet de relever le temple de Jérusalem, 388. Cette entreprise ne réussit pas, 396. Ses insidieuses combinaisons contre les chrétiens, 401. Il leur défend de tenir des écoles, 404. Les disgracie et les opprime, 404. Les condamne à rétablir les temples païens, 406 et suiv. Fait fermer la cathédrale d’Antioche ; incendie et destruction du bocage et du temple de Daphné, 414 et suiv. Chasse saint Athanase du siége d’Alexandrie, 427. Sa fable philosophique des Césars, 434. Il se décide à marcher contre les Perses, 436. Il va de Constantinople à Antioche, 439. Aversion du peuple pour lui, 441. Satire de Julien contre cette ville, 445. Il marche vers l’Euphrate, 449. Déclare le projet d’envahir la Perse, 452. Entre sur son territoire, 457. Sa marche dans les déserts de la Mésopotamie, 458. Il obtient d’abord des succès, 461. Il envahit l’Assyrie, 466. Sa conduite personnelle et louable dans ce pays, 471. Il fait conduire sa flotte de l’Euphrate sur le Tigre, 475. Passage du Tigre et victoire des Romains sous la conduite de ce prince, 477. Sa situation critique et son opiniâtreté, 482. Il brûle sa flotte, 485. Marche contre Sapor, 488. Retraite et détresse de son armée, 491. Il reçoit une blessure mortelle, 494. Sa mort, 497. Réflexions à ce sujet, 521. Ses funérailles, 524.
JULIUS-NÉPOS, empereur d’Occident, VI, 433. Son abdication ; sa mort, 436.
Jurisprudence romaine. Lois que publièrent les rois de Rome, VIII, 182. les Douze Tables des décemvirs, 184. Les lois du peuple, 191. Les décrets du sénat, 193. Les édits des magistrats et des empereurs, 194 et suiv. Autorité des jurisconsultes, 205. Code, Pandectes, Novelles et Institutes de Justinien, 221 et suiv. Droits des personnes, 235 et suiv. Droits des choses, 261 et suiv. Injures et actions privées, 275. Crimes et peines, 284 et suiv. Abus de la jurisprudence civile, 307.
JUSTIN, dit l’Ancien, empereur d’Orient. Son avénement et son règne, VII, 198. Adoption de Justinien, son neveu, qui monte sur le trône à sa place, 199.
JUSTIN II, ou le Jeune, empereur d’Orient. Son règne ; son consulat, VIII, 312. Ambassade des Avares ; sa fermeté à cette occasion, 313. Son impuissance ; son abdication, 333. Sa mort, 337.
JUSTIN, saint et martyr, avait cherché la vérité dans les écoles de Zénon, d’Aristote, de Pythagore et de Platon, III, 134. Entre ses mains peu habiles, l’esprit sublime des oracles hébreux s’évapore en froides allégories, 140.
JUSTINE, impératrice, mère de Valentinien, également distinguée par son courage et par sa beauté, V, 280. Elle suivait la doctrine hérétique d’Arius, ibid.
JUSTINIEN, empereur d’Orient. Sa naissance, VII, 196. Son adoption ; il monte sur le trône, 199. Son règne, 203. Son mariage avec Théodora, 212. Factions des Verts et des Bleus ; il prend parti pour ces derniers, 224. Sédition à Constantinople ; détresse de l’empereur, 227 et suiv. Elle est réprimée, 234. Avarice et profusion de ce prince, 251. Ses cupidités et ses rapines, 253 et suiv. Ses ministres, 260. Ses édifices et ses architectes, 264. Il multiplie les fortifications d’Europe et d’Asie, 278 et suiv. Supprime les écoles d’Athènes, 305. Anéantit le consulat de Rome, 309. Se décide à envahir l’Afrique, 313. Confie la direction de cette guerre à Bélisaire, 323. Préventions qu’on lui inspire contre ce général victorieux, 438. Faiblesse de son empire, VIII, 1. Guerres de Colchos ; négociations entre ce prince et Chosroès, 56 à 78. Son alliance avec les Éthiopiens, 84. Troubles de l’Afrique, 88 et suiv. Guerre contre les Goths en Italie, 106 et suiv. Il réduit l’Italie en province de l’empire, 147. Son ingratitude pour Bélisaire, 156. Mort de ce prince ; son caractère, 160. Détails sur les comètes, les tremblemens de terre et la peste qui affligèrent les peuples sous son règne, 163 et suiv. Son Code, ses Pandectes, ses Novelles et ses Institutes, 221 et suiv. Son caractère théologique ; détails sur son administration dans les matières ecclésiastiques, IX, 71.
Justinien II, empereur. Sa mutilation ; son exil, IX, 157. Son rétablissement sur le trône, et sa mort, 160.
L.
Labarum ou étendard de la croix ; nom fameux, dont le sens est inconnu, et dont on a cherché vainement l’étymologie, IV, 97.
Lactaire, mont où les médecins de Rome, depuis le temps de Gallien, envoyaient leurs malades respirer un air pur et se nourrir d’excellens laitages, VIII, 138.
Lactance emprunte l’éloquence de Cicéron ou la plaisanterie de Lucien pour démontrer la fausseté du paganisme, III, 114. Il annonce au monde que le souverain des Gaules, dès les premiers jours de son règne, reconnut le seul Dieu de l’univers, IV, 77.
Ladislas, roi de Pologne et de Hongrie, marche contre les Turcs, XIII, 19. Bataille de Warna, 24. Sa mort, 26.
Læta, veuve de l’empereur Gratien, adoucit quelque temps la misère publique, et consacre au soulagement de l’indigence son immense revenu, VI, 47.
Lætus, préfet du prétoire, conspire contre l’empereur Commode, I, 246. Excite les prétoriens contre son successeur Pertinax, 257. Se dérobe à l’indignation publique après le meurtre de ce prince, 265.
Lange (Isaac), empereur des Grecs ; son caractère ; son règne ; l’empire est abaissé jusque dans la poussière, XII, 15 et suiv. Sa mort, 65.
Lange (Alexis), frère d’Isaac, s’empare du trône, XII, 20. Il est enfermé dans un monastère, 98.
Lange (Alexis), fils d’Isaac. Presse les croisés d’entreprendre son rétablissement sur le trône et la délivrance de son père, XII, 39. Conditions du traité d’alliance, 40. L’empereur légitime et son fils rétablis dans leurs droits, 56. Ils sont l’un et l’autre déposés par Mourzoufle, 64. Mort d’Alexis, 65.
Lascaris (Théodore), Grec, gendre d’Alexis Lange, après la prise de Constantinople par les Latins, se retire à Nicée ; il y prend le titre d’empereur, XII, 98. Il y règne dix-huit ans et étend son empire, 159.
Latins. Ils établissent des factoreries à Constantinople, y achètent des terres et des maisons, XII,12.
Latronien, poète célèbre, dont la réputation rivalisait avec celle des anciens, V, 275. Son supplice, ibid.
Léandre passe la mer entre Cestos et Abydos pour posséder sa maîtresse, III, 298.
Légions sous les empereurs, I, 74 et suiv. Tableau du gouvernement pour les armées ; rétablissement de l’ancienne discipline ; leur obéissance, 199 et suiv. Relâchement de la discipline sous Septime-Sévère, 298. Et sous Caracalla, 326. Alexandre Sévère entreprend de réformer l’armée, tumulte à cette occasion, 360 et suiv. Discipline sévère d’Aurélien, II, 199. Élection d’un empereur renvoyé par le sénat au suffrage de l’ordre militaire, 244. Révolte des légions employées au défrichement de la Gaule ; elles massacrent Probus, 282. Leur réduction par Constantin, III, 358. Luxe efféminé dans leur camp sous Gratien ; l’infanterie quitte son armure, V, 330.
Léon de Trace, empereur d’Orient, 403. Sa fermeté, sa modération, 405. Ses préparatifs contre les Vandales d’Afrique, 412. Mauvais succès de l’expédition, 415.
Léon III, dit l’Isaurien, empereur d’Orient, et fondateur d’une nouvelle dynastie, IX, 165. Son règne ; sagesse de son administration, 167. Favorise les iconoclastes, 275. Rébellion en Italie ; destruction de ses statues, 292.
Léon IV, empereur d’Orient. Son règne, IX, 170. Son mariage avec Irène, 172. Il la déclare impératrice dans son testament, 172.
Léon IV. Pontife romain ; ses victoires et son règne, IX, 412 et suiv.
Léon V, dit l’Arménien, empereur d’Orient ; son règne, IX, 178.
Léon VI, dit le Philosophe, empereur d’Orient ; son règne, IX, 198. Viole ses propres lois contre les quatrièmes noces, 199.
Léon IX, pape ; se ligue avec les deux empires contre les Normands, XI, 123. Son expédition, 125. Sa défaite et sa captivité, 126.
Léon le Juif, embrasse le christianisme, XIII, 215. Son fils gouverneur du môle d’Adrien, ibid. Son petit-fils est placé sur le trône de saint Pierre, ibid.
Léonidas. Comment lui et ses trois cents guerriers se sacrifièrent aux Thermopyles, VIII, 1.
Libanius, sophiste ; ses écrits, son caractère, IV, 446.
Liberius, évêque de Rome, exilé par l’empereur Constance, IV, 243. Ce pontife achète son retour par des concessions criminelles, 244.
Licinius, général romain, bienfaiteur de Tiridate, II, 334. Ami et compagnon de Galère, ibid. Est élevé par lui au rang d’Auguste, 408. Partage les états de Galère, 416. Son alliance avec Constantin, 441. Guerre avec Maximin, 442. Sa cruauté, son ingratitude, 444. Sa rivalité avec Constantin, et première guerre civile entre ses deux princes, 449 et suiv. Leur réconciliation, 454. Seconde guérie civile, 463. Soumission de ce prince et sa mort, 470.
Lombards. Leur origine, leurs migrations, VIII, 7. Leurs victoires sur les Hérules et les Gépides, 8. Ils détruisent ce dernier royaume, 318. Font la conquête d’une grande partie de l’Italie, 326. Leur royaume, 349. Langue et mœurs, 350. Habillement et mariages, 355. Gouvernement, 358. Lois, 359. Ils attaquent la ville de Rome, IX, 301. Sont défaits par Pépin, roi de France, 304.
Lombardie. Sa conquête par Charlemagne, IX, 308.
Louis VII, roi de France, pris par les Grecs au retour d’une croisade, est délivré par une flotte normande, XI, 182. Entreprend la seconde croisade, 383.
Louis IX, roi de France, entreprend la sixième croisade, XI, 445. Sa captivité en Égypte, 449. Sa mort, 451.
Lucullus. Sa maison est assignée pour retraite à Augustule, fils d’Oreste, VI, 443.
Lupercales (la fête des), dont l’origine était antérieure à la fondation de Rome, était encore célébrée sous le règne d’Anthemius, VI, 409.
Lupicina ou Euphemia, impératrice née d’une famille de Barbares, de mœurs grossières, mais d’une vertu sans tache, VII, 213.
Lyon. Résiste aux armes d’Aurélien ; punition de cette ville, II, 216.
M.
Macédoine. Son gouvernement, I, 96.
Macrin (Opilius), préfet du prétoire, fait assassiner l’empereur Caracalla, I, 328 et suiv. Élection et caractère de cet usurpateur, 331. Mécontentement du sénat, 332. Et de l’armée, 334. Il entreprend la réforme des troupes, 335. Révolte d’Héliogabale contre lui ; sa défaite et sa mort, 339.
Magie. Recherches sévères du crime de magie à Rome et à Antioche, V, 28.
Magnence. Son usurpation, III, 456. Constance refuse de traiter, et lui fait la guerre, 462. Sa défaite et sa mort, 473.
Mahmoud le Gaznevide, des plus grands princes de la nation des Turcs, XI, 203. Ses douze expéditions dans l’Indoustan, 205. Son caractère, 208.
Mahomet, prophète. Sa naissance et son éducation, X, 43. Ses qualités, 47. Sa retraite religieuse, 52. Le Koran, 61. Ses préceptes, prières, jeûnes et aumônes, 68. Il prêche à la Mecque, 79. La tribu de Koreish s’oppose à sa mission, 83. Il est chassé de la Mecque, 86. Sa fuite à Médine, 87. Il y exerce les fonctions de roi et celles de grand pontife, 90. Déclare la guerre aux infidèles, 92. Sa guerre défensive contre les Koreishites de la Mecque, 97. Combat de Beder, 98. D’Ohud, 100. Guerre des nations ou du fossé, 102. Il subjugue les Juifs de l’Arabie, ibid. Soumet la Mecque, 106. Fait la conquête de l’Arabie, 110. Déclare la guerre à l’empereur d’Orient, 114. Sa mort,118. Son caractère, 122. Sa vie privée, 127. Ses femmes, 129. Ses enfans, 132. Sa postérité, 152. Ses succès, 156. Permanence de sa religion, 157. Du bien ou du mal qu’il fait dans son pays, 159.
Mahomet II. Son caractère, XIII, 48. Son règne, 52. Ses intentions hostiles contre les Grecs, 54. Il construit une forteresse sur le Bosphore, 59. Premières hostilités contre les Grecs, 61. Il fait des préparatifs pour assiéger Constantinople, 63. Son grand canon, 66. Il forme le siége de Constantinople, 69. Attaque et défense, 82. Il fait transporter ses navires par terre, 89. Ses préparatifs pour l’assaut général, 93. La ville et l’empire d’Orient tombent sous ses armes, 104. Pillage de la ville, 105. Il parcourt la ville, Sainte-Sophie, le palais, 113. Sa conduite envers les Grecs, 115. Il repeuple et embellit Constantinople, 117. Il s’empare de la Morée, 123. Et de Trébisonde, 124. Sa mort, 130.
Majorien, empereur d’Occident ; son caractère et son élévation, VI, 378. Ses lois sages, 384. Il protège les édifices de Rome, 386. Se prépare à chasser les Vandales de l’Afrique, 389. Perd sa flotte, 393. Sédition dans son camp ; son abdication, sa mort, 395.
Mamgo, chef d’une horde qui campait sur les confins de l’empire chinois, II, 337. Il implore la protection de Sapor, 338. Il est exilé en Arménie, ibid. Il y est traité avec distinction, ibid.
Mammée, mère d’Alexandre-Sévère, reste seule chargée de l’éducation de son fils et de l’administration de l’empire, I, 352. Elle conserve toujours sur l’esprit d’Alexandre un empire absolu, 353. Elle choisit seize des plus sages sénateurs pour en composer un conseil perpétuel, 355. Elle forme le caractère du jeune empereur, 356. Elle écoute avec plaisir les exhortations d’Origène, III, 226.
Manuel, empereur d’Orient, repousse les Normands qui insultaient Constantinople, XI, 184. Réduit la Pouille et la Calabre, ibid. A le dessein d’acquérir l’Italie et l’empire d’Occident, 186. Ses desseins échouent, 188. Il fait la paix avec les Normands, 190.
Maogamalcha, ville ou forteresse de l’Assyrie à onze milles de la capitale de la Perse, est assiégée par l’empereur Julien, IV, 468.
Marc-Aurèle, empereur, prince philosophe. Ses guerres défensives, I, 68. Son caractère et son règne, 209. Son indulgence pour sa femme Faustine et son fils Commode devient un tort public, 222. Union passagère des Germains contre ce prince, II, 90. Édits supposés de ce prince, III, 221.
Marcellin, gouverneur de Sicile. Sa révolte, VI, 397. Il s’empare de la Dalmatie et prend le titre de patrice de l’Occident, ibid. Renonce à son indépendance, et reconnaît l’autorité d’Anthemius, 414. Sa mort, 418.
Marcellus, centurion, un jour de fête publique s’écrie hautement qu’il n’obéira qu’à Jésus-Christ, et qu’il renonce au service d’un maître idolâtre, III, 245.
Marcellus, évêque de Rome, pour rendre la paix à l’Église, est exilé, III, 266.
Marcellus, évêque en Syrie, animé d’un zèle apostolique, résout de raser tous les temples du diocèse d’Apamée, V, 350. Des paysans le surprennent et le massacrent, 351.
Marcien, sénateur, succède au trône de Théodose II, VI, 290. Culte qu’il rend à la mémoire de Pulchérie ; sa mort, 403.
Marcomir, roi des Francs, convaincu devant le tribunal du magistrat romain d’avoir violé la foi des traités, est exilé en Toscane, V, 480.
Mardie (plaine de), dans la Thrace. Seconde bataille entre Constantin et Licinius, II, 452.
Marie, femme d’Honorius, meurt vierge dix ans après ses noces, V, 426.
Marine chez les Romains, I, 86.
Mars (l’épée de) est découverte par un pâtre des Huns ; il la tire de terre et l’offre à Attila, VI, 246.
Martin, évêque de Tours, l’un des plus illustres saints de l’Église, défend la cause de la tolérance, V, 277. Il parcourt la Gaule et détruit les idoles, les temples, 350.
Martina, nièce et femme d’Héraclius, empereur d’Orient, IX, 149. S’empare du gouvernement au nom de son fils Héracléonas, 151. Ils sont déposés et condamnés, 152.
Martyre. Motifs qui portaient les premiers chrétiens à le rechercher, III, 209. Moyens de l’éviter, 216. Persécutions, souffrances des martyrs et des confesseurs ; nombre des martyrs, 250 à 280. Culte des martyrs chrétiens, V, 369.
Mascezel, fils de Nabal, Africain, V, 417. Il obtient une victoire facile, complète, et presque sans effusion de sang, 422. Sa mort, 424.
Maternus. Sa révolte contre Commode, qu’il veut détrôner, I, 232.
Maures. Leur rébellion contre les Romains en Afrique, VIII, 98. Leur adoption, X, 296. Ils font la conquête de l’Espagne, 311.
Maurice, empereur d’Orient. Son règne, VIII, 342 et suiv. Sa guerre contre les Avares, 409. Les armées le déclarent indigne du trône, 415. Son abdication, 418. Sa mort et celle de ses enfans, 419.
Maxence, fils de Maximien, est déclaré empereur à Rome, II, 400. Refuse la perfide amitié de Galère, empereur d’Orient, 405. Sa tyrannie en Italie et en Afrique, 418. Guerre civile entre lui et Constantin, 421. Sa mort, 436. Destruction de toute sa race, 437. Persécution des chrétiens sous ce prince, III, 265.
Maxime, consul, est déclaré empereur par le sénat, I, 411. Son caractère, ses vertus, 412 et suiv. Tumulte à Rome à cette occasion, 414. Sa conduite, 420. Mécontentement des prétoriens, 426. Sa mort, 428.
Maxime. Sa révolte contre Gratien dans la Grande-Bretagne ; il est nommé empereur, V, 244. Traité de paix entre lui et Théodose, 249. Il verse le sang de sujets pour des opinions religieuses, 274. Fait une invasion en Italie, 288. Sa défaite et sa mort, 294.
Maxime (Pétrone), sénateur et consul, VI, 350. Sa femme violée par Valentinien, ibid. Il est élu empereur d’Occident ; son caractère et son règne, 357. Violence qu’il fait à l’impératrice Eudoxie, 359. Sa mort, 360.
Maximien. Associé à l’empire par Dioclétien, II, 309. Son éducation, son caractère, ibid. Il réprime les paysans de la Gaule, 314. Traitement qu’il fait aux Barbares, 327. Son triomphe, 353. Son abdication, sa retraite, 369. Il reprend la pourpre, 401. Donne sa fille Fausta à Constantin, et lui confère le titre d’Auguste, 403. Il défend l’Italie envahi par Galère, 404. Ses malheurs, 410. Sa mort, 413. État des chrétiens sous le règne de ce prince, III, 229 et 264. Condamnation et supplice de l’impératrice sa fille, 414 et suiv.
MAXIMIN, gouverneur d’Égypte et de Syrie, est élevé à la dignité d’Auguste, II, 409. Partage les états de Galère, 416. Guerre avec Licinius, 442. Sa mort, 443. Ingratitude et cruauté de ce prince, 446.
MAXIMIN, lutteur thrace. Sa naissance et sa fortune, I, 392. Ses emplois et ses dignités militaires, 393. Il conspire contre l’empereur Alexandre-Sévère, 394. Est revêtu de la pourpre et proclamé par les légions, 395. Sa tyrannie, 397. L’oppression s’étend sur les provinces, 400. Révolte contre lui en Afrique. Les habitans lui opposent Gordien et son fils, proclamés tous deux empereurs, 401 et suiv. L’élection de ceux-ci est ratifiée par le sénat, qui le déclare ennemi public, 408. Il se dispose à attaquer le sénat et son empereur, 415. Il marche en Italie, 418. Échoue dans le siége d’Aquilée, 419. Il est assassiné dans sa tente par un parti de prétoriens, 421. Son portrait ; joie universelle qu’excite sa mort, 422. Ses persécutions contre les chrétiens, III, 268 et suiv.
MÉBODES. Son zèle et sa prudence avaient affermi le diadème sur la tête de Chrosroès, VIII, 37.
Mecque (la). Voyez Arabie et Mahomet.
Médine. Voyez Arabie et Mahomet.
MELLOBAUDES, roi des Francs, général de l’empereur Gratien ; sa mort, V, 248.
MENSURIUS, évêque de Carthage, refuse de livrer un coupable aux officiers de la justice, III, 267.
METHODORE, grammairien, est appelé à Constantinople par Justinien pour enseigner l’éloquence aux jeunes gens de la capitale, VII, 266.
Mica Aurea, ours féroce et énorme. Valentinien avait fait placer la cage de ce garde fidèle auprès de sa chambre à coucher, V, 37.
MICHEL, empereur des Romains ; ses paisibles vertus, IX, 177.
MICHEL II, surnommé le Bègue ; son règne, IX, 181.
MICHEL III. Son règne ; traits extraordinaires de son caractère, IX, 187. Sa mort, 190.
MICHEL IV, dit le Paphlagonien ; son règne, IX, 215.
MICHEL V ou Calaphate ; son règne, IX, 216.
MICHEL VI ou Stratioticus ; son élévation, IX, 218. Est relégué dans un monastère, 220.
MICHEL VII, dit Parapinace, IX, 223.
Milan devient la résidence des empereurs d’Occident, II, 356. Mécontentemens publics à ce sujet, 397. Destruction de cette ville par les Goths, VII, 419.
Millennaires. Leur doctrine tenait à l’opinion de la seconde venue du Messe, III, 50. Les Pères de l’Église ont eu soin d’annoncer ce millénaire, 52.
MITHRIDATE fait massacrer en un jour quatre-vingt mille Romains, I, 122.
Mœsie, division de l’Illyrie ; comment gouvernée, I, 95.
Moines. Leur origine, VI, 454. Saint Antoine et les moines d’Égypte, 457. Propagation de la vie monastique à Rome, 461. Saint Hilarion dans la Palestine, ibid. Saint Bazile dans le Pont, ibid. Saint Martin dans la Gaule, 462. Cause de la rapidité de ses progrès, 464. Obéissance monastique, 469. Habillement et habitation des moines, 472. Leur nourriture, 473. Leurs travaux, 476. Leurs richesses, 478. Leur solitude, 480. Leur dévotion et leurs visions, 482. Les cénobites et les anachorètes, 484. Saint Siméon Stylite, 486. Miracles et culte des moines, 488.
Monarchie. Idée de ce gouvernement, I, 171. Apparence ridicule et avantages solides d’une succession héréditaire, 389.
Monarchie française. Son établissement dans la Gaule, VII, 43.
Mongouls, XII, 262. Leur premier empereur, 263. Font l’invasion de la Chine, 270. De Carizme, de la Transoxiane et de la Perse, 272. Leur second empereur et ses successeurs, 275. Conquête de l’empire septentrional de la Chine, 276. De la Chine méridionale sous l’empereur mongoul Cublai, 279. De la Perse et de l’empire des califes, ibid. Cinq cent mille Mongouls sous les ordres de Batou, neveu d’Octai, ravagent le Kipsak, la Russie, la Pologne et la Hongrie, 283 et suiv. Ils règnent à Tobolsk, 287. Les grands kans étaient fixés sur les frontières de la Chine, 290. Cublai fixe sa résidence à Pékin, 291. Révolte des Chinois ; ils expulsent du trône la race dégénérée de Gengis, 292. Les empereurs mongouls s’ensevelissent dans l’obscurité du désert, ibid. Leur déclin, 296. Timour ou Tamerlan, émir, est élevé sur le trône de Samarcande, 329 et suiv. Ses conquêtes, 336. Depuis le règne d’Aurengzeb, l’empire des grands Mogols s’est dissous, 381.
Monumens romains. La plupart élevés par des particuliers, I, 140. L’Odéon, 145. Temples, théâtres, aqueducs, ibid. Arc de triomphe de Constantin, II, 38. Bains publics, VI, 438. Le Cirque, 39. Les édifices de Rome protégés par Majorien, 386.
MOURZOUFLE (Alexis) usurpe le trône de Constantinople, XII, 66. Sa fuite, 71. Sa mort, 97.
MUMMOLUS, Romain, exerça le commandement en chef de la Bourgogne avec le titre de patrice, VIII, 73.
MUBAD ou AMURATH II, sultan des Turcs, Voy. Amurath.
Mursa ou Essek, ville célèbre sur la Drave, III, 465. Bataille entre les Romains de l’Occident et les Barbares de la Germanie, 466.
MUSA fait la conquête de l’Espagne, X, 311 et suiv.
N.
Naples. Assiégée et réduite par Bélisaire, VII, 382 et suiv. Origine de l’investiture du royaume de Naples que donne le pape, XI, 128.
Narbonne. Assiégée par les Goths, VI, 299.
NARSÈS, eunuque, devenu général, est opposé à Bélisaire, VII, 416. Son caractère et son expédition contre les Goths, VIII, 126. Il s’empare de Rome, 135. Défait les Francs et les Allemands, 144. Devient le premier et le plus puissant des exarques en Italie, 147. Son mécontentement et sa mort, 323.
Navigation chez les Romains, I, 156.
NÉGUS ou prince souverain de l’Abyssinie. Sept royaumes lui obéissaient, VIII, 83.
Nephtalites ou Huns blancs, nation guerrière et policée qui possédait les villes commerçantes de Bochara et de Samarcande, VIII, 23.
NÉPOTIEN, neveu de Constantin, prend le titre d’Auguste, III, 469. Il règne pendant vingt-huit jours, ibid. Sa révolte est éteinte dans son sang et dans celui de sa mère, ibid.
NÉRON. Incendie de Rome sous son règne, III, 170. Il persécute les chrétiens, 172.
NERVA. Sous son règne la révélation chrétienne apprit que le logos s’était incarné dans la personne de Jésus de Nazareth, IV, 175.
NESTORIUS, patriarche de Constantinople, IX, 28. Son hérésie, 31. Sa condamnation au concile d’Ephèse, 39. Son exil, 46.
NICÉPHORE, empereur des Romains, IX, 176.
NICÉPHORE II, dit Phocas ; son règne, IX, 205. Sa mort, 209.
NICÉPHORE ou Botaniate, IX, 225.
NICÉTAS, sénateur à Constantinople, historien ; après l’incendie de son palais, se retire à Sélymbrie, XII, 79.
Nicomédie, ancienne capitale des rois de Bithynie, renfermait de grandes richesses, II, 146. Elle est saccagée par les Goths, 147. Ils la brûlent par caprice, 148. Dioclétien emploie les richesses de l’Orient à la décorer, 357. Elle ne le cédait qu’aux villes de Rome, d’Alexandrie et d’Antioche, ibid. Dioclétien et Maximien se retiraient avec plaisir à Milan et à Nicomédie, leurs résidences favorites, ibid. L’église est détruite de fond en comble, III, 249. Dans l’espace de quinze jours le feu prend deux fois au palais, 253. Les chrétiens en sont accusés, ibid.
Nicopolis, fondée par Auguste comme un monument durable de la victoire d’Actium, appartenait à la dévote Paula, VI, 17.
NIGER (Pescennius), gouverneur de Syrie, se déclare contre l’usurpateur Julianus, I, 270. Incapable de commander en chef, 273. Sa discipline rigide affermissait la valeur et fixait l’obéissance des soldats, 274. Il perd à Antioche des momens précieux, dont Sévère profite habilement, 275. Succès et artifices de Sévère, son compétiteur ; sa défaite ; sa mort, 284 et suiv.
Ninive, ville jadis fameuse, à l’est du Tigre et à l’extrémité du pont de Mosul, VIII, 463.
Noblesse romaine. Généalogie des sénateurs, VI, 9. Famille anicienne, 11. Opulence de la noblesse, 14. Ses mœurs, 18. Tableau de son caractère, 20 et suiv.
Norique, division de l’Illyrie ; comment gouvernée, I, 94.
Normands. Leur apparition en Italie, XI, 110. Fondation d’Averse, 114. Ils servent en Sicile, 116. Font la conquête de la Pouille, 118. Leur caractère, 120. Ils oppriment la Pouille, 121. Ligue du pape et des deux empires contre eux, 123. Ils envahissent l’empire d’Orient, 145. Insultent Constantinople, et sont repoussés par l’empereur Manuel, 18 et suiv. Leur paix avec ce prince, 190. Leur dernière guerre avec les Grecs, 191. Fin de leur règne en Sicile ; réunion du duché de Normandie à la couronne de France, 201.
Novelles (cent soixante-huit) et seize édits ont été admis dans le recueil de la jurisprudence civile, VIII, 232.
NUMÉRIEN, empereur, II, 289. Ses glorieux succès dans la guerre de Perse ; son retour à Rome, 299. Sa mort, 301.
NUSHIRWAN. Voyez ce mot à Chosroès, VIII, 36.
O.
OCTAVE, fils adoptif de César ; son origine ; part qu’il prend aux proscriptions, asservit la république et prend le nom d’Auguste, I, 193. (Voyez AUGUSTE.)
ODENAT, sénateur palmyrénien, venge la majesté de Rome avilie par Sapor, II, 162. Est associé à l’empire, et reçoit le titre d’Auguste, 172. Meurt victime d’une trahison domestique, 219. Zénobie, sa veuve, venge sa mort, 220.
ODIN, législateur de la Scandinavie ; ses institutions, sa mort, II, 102. Hypothèse agréable, mais incertaine, à son sujet, 103.
ODOACRE, roi d’Italie, VI, 439. Sa clémence envers Augustule, dernier empereur d’Occident, 443. Son caractère et son règne, 448. Il est défait trois fois par Théodoric, VII, 148. Sa capitulation et sa mort, 150.
OGYGÈS, le plus ancien personnage de l’antiquité grecque. Sous son règne la planète de Vénus changea de couleur, de taille, de figure et de route, VIII, 165.
OLYBRIUS, empereur d’Occident, VI, 430. Sa mort, 433.
OLYMPIAS, reine d’Arménie ; sa captivité, V, 99.
OLYMPIODORE, historien, a décrit l’état de la ville de Rome au moment où les Goths l’assiégèrent, VI, 15.
OLYMPIUS, favori de l’empereur Honorius, conspire contre Stilichon, V, 497. Il persécute tous ceux de ses amis qui avaient échappé au massacre de Pavie, 403.
OMAR, calife ; son règne, X, 137. Sa mort, ibid.
ORESTE, fils de Tartullus, doit à la faveur de Népos les dignités de patrice et de maître général des armées, VI, 436.
Orientaux. Leur insensibilité, II, 159.
ORIGÈNE. Tout l’Orient vantait sa piété et ses connaissances, III, 226. L’impératrice Mammée le renvoie honorablement dans sa retraite en Palestine, ibid. Il adresse plusieurs lettres édifiantes à l’empereur Philippe, 229.
OSIUS, évêque de Cordoue, exilé par l’empereur Constance, IV, 243. Ou emploie la persuasion et la violence pour arracher la signature de ce vieillard centenaire, 244.
OTHMAN, calife des Sarrasins ; son règne, X, 138. Sa mort, 141.
OTHON, roi de Germanie, rétablit et s’approprie l’empire d’Occident, IX, 356.
Ottomans. Leur origine, XII, 296. (Voy. l’article Turcs.)
Ougres et Varchonites, nation établie sur les bords du Til, qu’on surnommait le Noir, VIII, 25.
OVIDE est exilé sur les bords glacés du Danube, III, 424. Il décrit les mœurs des Gètes et des Sarmates, ibid.
P.
PACHÔME (saint) occupait l’île de Tabenne dans la Haute-Thébaïde, VI, 459.
Paganisme. Doctrine de l’immortalité de l’âme chez les païens, III, 42. Sont dévoués aux supplices éternels, 55. Leur proportion générale avec les chrétiens, 132. Progrès de leur zèle et de leur superstition, 240. Le paganisme toléré par Constantin et ses fils, IV, 275 et suiv, Sa mythologie, ses allégories adoptées par Julien l’Apostat, 354 et suiv. Son rétablissement et ses réformes par cet empereur, 373 et suiv. Son état à Rome, V, 335. Destruction des temples, 346 et suiv. La religion païenne défendue, 361. Le paganisme persécuté, ibid. Et tout-à-fait aboli, 366. Les cérémonies païennes introduites dans le christianisme, 381. Persécutions de Justinien contre les païens, IX, 76.
PALÉOLOGUE (Michel). Histoire de sa famille, XII, 166. Il est élevé au trône de Nicée, 169. Couronné empereur, 173. Il fait la conquête de Constantinople, ibid. Son entrée, 175. Il fait crever les yeux à Jean Lascaris son pupille et son légitime souverain, 177. Il est excommunié par le patriarche Arsène, 179. Il fait couronner son fils Andronic ; il s’unit à l’Église latine, 184. Il se fait l’exécuteur des censures ecclésiastiques et persécute les Grecs schismatiques, 187. Il excite les Siciliens à se révolter, 194. Sa mort, 199.
PALÉOLOGUE (Jean), fils d’Andronic le jeune, héritier du trône à neuf ans, XII, 229. Il a pour tuteur le grand-domestique, Jean Cantacuzène, 231. Il épouse la fille de Jean Cantacuzène, 241. Il prend les armes contre Cantacuzène, 244. Il est battu, se retire dans l’île de Thenédos et revient à Constantinople, ibid. Il est sectateur indifférent de la ruine de son empire, 323. Sa mort, 325.
PALÉOLOGUE (Manuel), fils de Jean, sert dans les armées de Bajazet, XII, 325. Il monte sur le trône de Constantinople, ibid. Dans sa détresse il implore la protection du roi de France, 326. Il laisse le trône à son neveu Jean, prince de Sélymbrie, 327. Il remonte sur le trône, 388. Son indifférence pour les Latins, et ses négociations, 426. Sa mort, 429.
PALÉOLOGUE II (Jean), empereur. Il obtient la permission de régner en payant un tribut, XII, 392. Il s’embarque sur les galères du pape, 436. Son entrée triomphante à Venise, 442. À Ferrare, 444. Son retour à Constantinople, 437. Il se ligne avec les Hongrois, XIII, 19. Sa mort, 41.
PALÉOLOGUE (Constantin), fils de Jean, dernier des empereurs romains ou grecs, XIII, 41. Il envoie Phranza en ambassade auprès du sultan Amurath, 43. Ses projets dérangés par la guerre des Turcs, 47. Au moment de l’assaut général de Constantinople il fait son dernier adieu aux Grecs, 97.
Palestine. Sa description ; berceau de la religion, I, 98 et suiv. Conquise par Chosroès, VIII, 432.
Palmyre. Description de cette ville, II, 224. Assiégée par Aurélien, 226. Sa révolte et sa ruine, 230.
Pandectes (les), ou le Digeste, ont été composés en trois ans sous le règne de Justinien, VIII, 222.
Pannonie, division de l’Illyrie ; comment gouvernée, I, 94.
Papes. Leur alliance avec les rois de France, IX, 308 et suiv. Donations que leur font Pépin et Charlemagne, 315. Fabrication des décrétales et de la donation de Constantin, 318. Ils se séparent de l’empire d’Orient, 330. Autorité des empereurs dans leur élection, 361. Leur longue et honteuse servitude, 364. Réforme et prétentions de l’Église à ce sujet, 367. Ils excommunient le patriarche de Constantinople et les Grecs, XII, 9. Ils reçoivent des Grecs le serment d’abjuration et d’obéissance, 190. Leur autorité temporelle dans Rome, XIII, 136. Sédition de Rome contre les papes, 142. Grégoire VII, fondateur de la souveraineté des papes, est chassé de Rome, 144. Pascal II est attaqué d’une grêle de pierres et de dards, 145. Gélase II est traîné par les cheveux et enchaîné, ibid. Lucius II et III, le premier reçoit un coup de pierre à la tempe et meurt ; le deuxième voit son cortége chargé de blessures, 147. Caliste II interdit l’usage des armes, 148. Martin IV, 171. Élection des papes, 195. Droit des cardinaux établi par Alexandre III, 197. Institution du conclave par Grégoire X, 198. Les papes sont absens de Rome, 201. Boniface VIII, 203. Translation du saint siége à Avignon, 205. Institution du jubilé ou de l’année sainte, 208. Le second jubilé, 212. Retour d’Urbain V à Rome, 278. Grégoire XI rétablit le saint siége à Rome, 279. Élection d’Urbain VI, 281. Élection de Clément VII, 282. Martin V et Eugène IV, 293. Nicolas V, dernier pape qui ait été importuné de la présence d’un empereur romain, 294. Sixte-Quint ; ses vices et ses vertus, 311.
PAPINIEN, jurisconsulte célèbre, préfet du prétoire, I, 302. Refuse de faire l’apologie du meurtre de Géta ; est victime de sa courageuse résistance ; sa mort est pleurée comme une calamité publique, 322 et suiv.
PARA, roi d’Arménie ; ses aventures, V, 102 et suiv. Sa mort, 105.
Patriciens. Origine de leur ordre ; ses priviléges, III, 333. Ce qu’ils étaient au temps de Constantin, IX, 311.
PAUL, de Tanis, patriarche d’Alexandrie, IX, 123.
PAUL, de Samosate, évêque d’Antioche. Tout était vénal dans sa juridiction ecclésiastique, III, 233. À l’imitation de leur chef, les prêtres qui lui étaient soumis avaient la liberté de satisfaire leurs appétits sensuels, 234. Son opiniâtreté à soutenir quelques erreurs excite l’indignation des Églises orientales, 235. Il est dégradé de sa dignité épiscopale, ibid. Aurélien fait exécuter la sentence, 236.
Pauliciens, ou disciples de saint Paul ; leur origine, XI, 3. Leur bible, 4. Simplicité de leur doctrine et de leur culte, 5. Ils adoptaient les deux principes des mages et des manichéens, 9. Leur établissement dans l’Arménie et le Pont, 10. Ils sont persécutés par les empereurs grecs, 12. Se révoltent, 15. Fortifient Téphrice, 17. Et pillent l’Asie-Mineure, 18. Leur déclin, 19. Ils sont transplantés de l’Arménie dans la Thrace, 20. S’établissent en Italie et en France, 23. Persécution des Albigeois, 26. Caractère et suites de la réforme, 27.
PAULIN (saint), successivement moine et évêque, VI, 85. Il dévoua les restes de sa fortune et de ses talens au service du glorieux martyr saint Félix, 86.
PELAGE (l’archidiacre) se présente devant Totila, les Évangiles à la main ; sa prière sauve les Romains, VIII, 111.
PEPIN, roi de France, délivre Rome assiégée par les Lombards, IX, 304. Ses donations aux papes, 315.
PÉRENNIS, ministre de Commode, aspire au trône ; sa mort, I, 230.
PÉROZES, roi de Perse, dans une expédition contre les Nephtalites, perd la vie et son armée, VII, 292.
Périsabor ou Anbar, ville d’Assyrie : à cinquante milles de Ctésiphon, est assiégée par l’empereur Julien, IV, 466.
Perse, ses révolutions, II, 2. Rétablissement de la monarchie des Perses par Artaxercès, 4. Réformation du culte des mages, 6. Théologie des Perses : deux principes, 10. Culte religieux, 13. Cérémonies et préceptes moraux, 15. Encouragement de l’agriculture, 16. Pouvoir des mages, 18. Esprit de persécution, 21. Établissement de l’autorité royale dans les provinces, 23. Étendue et population de la Perse, 24. Récapitulation des guerres entre les Parthes et les Romains, 26. Calamités de Séleucie et de Ctésiphon, 27. Conquêtes de l’Oshroène par les Romains, 29. Artaxercès réclame les provinces de l’Asie et déclare la guerre aux Romains, 31. Relation de cette guerre, 34. Puissance militaire des Perses, 37. Leur infanterie méprisable, leur cavalerie excellente, 38. Ils font la conquête de l’Arménie sous la conduite de Sapor, 156 et suiv. Tiridate remonte sur le trône d’Arménie, 335. Révolte du peuple et des nobles, 336. Les Perses reprennent l’Arménie, 338. Guerre entre eux et les Romains, 340. Défaite de Narsès ; négociations pour la paix, 344 et suiv. Avénement singulier de Sapor, III. 439. Ce prince veut reprendre aux Romains les provinces au-delà du Tigre ; état de la Mésopotamie et de l’Arménie, 441. Mort de Tiridate, 443. Guerre avec les Romains ; bataille de Singara, 444 et suiv. Négociations avec l’empereur Constance, IV, 37. Inrasion de la Mésopotamie par Sapor, 40. Siéges d’Amida et de Singara, 42 et suiv. Envahissement de la Perse par Julien l’Apostat, 452. Sa marche dans les déserts de la Mésopotamie ; ses succès, 458 et suiv. Envahissement de l’Assyrie ; siéges de Périsabor et de Maogamalcha, 466 et suiv. Passage du Tigre ; retraite et détresse de l’armée romaine, 491 et suiv. Guerre en Arménie ; captivité de la reine Olympias, V, 97 et suiv. Mort de Sapor, 101. Aventures de Para, roi d’Arménie, 102 et suiv. Partage de ce royaume entre les Romains et les Persans, VI, 196. Attila s’empare de la Perse, 251. Mort de Pérozes, roi de Perse, VII, 292. Guerre contre les Romains, 293. Les portes Caspiennes ou les portes d’Ibérie, 296. État de la Perse au sixième siècle, VIII, 33. Règne de Nushirwan ou Chosroès, 36. Paix et guerre avec les Romains, 45. Guerre de Colchos ou guerre Lazique, 56-77. Révolution après la mort de Chosroès, 377 et suiv. Le tyran Hormouz, son fils, est déposé, 390. Usurpation de Bahram, 393. Fuite et rétablissement de Chosroès II, 394. Il subjugue la Syrie, l’Égypte et l’Asie-Mineure, 431. Expéditions de Perse par Héraclius, 445. Paix avec les Romains, 470. Elle est envahie par les Arabes, X, 173. Bataille de Cadésie, 175. Fondation de Bassora, 179. Sac de Modain, ibid. Fondation de Cufa, 180. Conquête de la Perse, 183. Mort du dernier roi, 187. Anéantissement des mages, 326. La Perse subjuguée par les Turcs ou Turcomans, XI, 214. Règne et caractère de Togrul-Beg, 217. Il délivre le calife de Bagdad, 219. Son investiture, 220. Sa mort, 222. Règne d’Alp-Arslan, 223.
PERTINAX, sénateur consulaire, est choisi pour empereur ; son origine, I, 247. Il est reconnu par les gardes prétoriennes, 249. Et par le sénat, ibid. Ses vertus, 252. Il entreprend la réforme de l’état, 253. Ses règlemens, 254. Sa popularité, 256. Elle excite du mécontentement parmi les prétoriens, qui le font assassiner, ibid. et suiv. Regrets du peuple romain, 258. Le sénat lui rend les honneurs divins, 282. Ses funérailles et son apothéose, 283.
Peste de l’an 542 en Orient et en Occident, VIII, 171 et suiv. Son origine et sa nature, 172. Son étendue et sa durée, 175.
Pétra. Le siége de cette ville est un des exploits les plus remarquables de ce siècle, VIII, 71.
PÉTRARQUE, à la cour d’Avignon, suit avec ardeur l’étude de la langue grecque et se lie avec Barlaam, XII, 466. L’Italie l’admire comme père de la poésie lyrique, XIII, 226. Il est couronné à Rome, 231. Il engage l’empereur Charles IV à rétablir la république, 274. Il sollicite les papes d’Avignon à venir résider à Rome, 275. Il attribue aux Romains la destruction des monumens de l’antiquité, 344.
Phénicie ; sa description, I, 98. Berceau des lettres, 100.
PHILIPPE, préfet du prétoire ; ses menées artificieuses ; après le meurtre de Gordien, il est appelé à l’empire, I, 433. Son règne ; il renouvelle les jeux séculaires, 436. Révolte des légions contre lui, II, 96. Sa mort, et celle de son fils, assassiné par les prétoriens, 98. État des chrétiens sous le règne de ce prince, III, 228.
PHILIPPICUS, empereur des Romains. Il est mutilé et déposé, IX, 163.
PHILON. On trouve un mélange de la foi mosaïque et de la philosophie des Grecs dans ses Œuvres, IV, 172.
Philosophes. Nouveaux platoniciens, II, 382. La doctrine de l’immortalité de l’âme parmi les philosophes, III, 39. Accusent les chrétiens d’athéisme, et ont une fausse idée de leur religion, 154. Leur fanatisme sous Julien l’Apostat, IV, 361.
PHOCAS, centurion, est élu empereur d’Orient, VIII, 416. Son caractère, 421. Sa tyrannie, 422. Sa chute et sa mort, 424.
PHOCAS (Nicéphore), empereur. Ses conquêtes en Orient, X, 440.
PHOTIUS, patriarche de Constantinople. Ses querelles avec les papes, XII, 6 et suiv.
Pictes (les) envahissent la Calédonie, V, 75. Et la Grande-Bretagne, 80.
PILPAY. Les fables morales et politiques de cet ancien brame se conservaient avec un respect mystérieux parmi les trésors du roi de l’Inde, VIII, 43.
PISON (Calpurnius), mis à mort par l’usurpateur Valens, II, 170.
PLACIDIE, fille du grand Théodose ; son mariage avec Adolphe, roi des Goths, VI, 92. Traitement barbare et ignominieux qu’elle éprouve de l’usurpateur, assassin de son mari, 116. Elle est reconduite avec honneur dans le palais de son frère Honorius, 117. Remariée à Constance, associé à l’empire d’Occident, 202. Son administration après la mort de ce prince et pendant la minorité de son fils, 208. Ses deux généraux, Ætius et Boniface, ibid.
Plaisance. Concile tenu dans cette ville par Urbain II, XI, 266.
PLATON. Son génie avait essayé de découvrir la nature mystérieuse de la Divinité, IV, 166. Cette doctrine secrète s’enseignait furtivement dans les jardins de l’Académie, 168. Avec moins de réserve dans la célèbre école d’Alexandrie, 169.
PLAUTIEN, ministre et favori de Sévère, est nommé préfet du prétoire ; son despotisme infâme ; il est massacré sous les yeux de l’empereur, I, 301 et suiv.
Plébéiens. Établissement de cet ordre, III, 334.
PLINE l’ancien, honore le siècle où il a fleuri, et son caractère élève la dignité de la nature humaine, III, 138. Il a omis le plus grand phénomène dont l’homme ait jamais été témoin depuis la création du globe, 142.
PLINE le jeune honore le siècle où il a fleuri, et son caractère élève la dignité de la nature humaine, III, 138. Il est nommé par Trajan son maître et son ami, gouverneur de la Bithynie et du Pont, 187.
PLOTIN, philosophe de l’école de Platon, était admiré comme un des plus habiles maîtres de la science d’allégories, IV, 357.
POGGE (le), auteur italien, assis sur la colline du Capitole, XIII, 297. Il remarque que Rome est de toutes les villes du monde celle dont la chute offre l’aspect le plus imposant et le plus déplorable, 299.
Police et Tribunaux. Agens ou espions de la cour, III, 375. Usage des tortures, 377.
Pollentia (la victoire de) célébrée par Claudien comme le jour le plus glorieux de la vie de son patron, V, 453.
Polythéisme. Sa renaissance, V, 378. La théologie simple des premiers chrétiens est défigurée par l’introduction d’une mythologie populaire, 381.
POMPÉE (le grand). Comment il vainquit deux millions d’ennemis en bataille rangée, et réduisit quinze cents villes, depuis le lac Méotis jusqu’à la mer Rouge, VIII, 2.
PORPHYRE, philosophe de l’école de Platon, était admiré comme un des plus habiles maîtres de la science d’allégories, IV, 357.
Postes. Leur établissement dans les provinces romaines, I, 155.
POSTHUME. Les vertus de ce prince sont cause de sa perte, II, 213.
PRÆTEXTATUS, préfet, philosophe païen plein d’érudition, de goût et de politesse, V, 57.
Préfets du prétoire, III, 337. De Rome et de Constantinople, 340. Vice-préfets, 344.
Prétoriens. Reconnaissent l’empereur Pertinax, et dissimulent leur mécontentement, I, 249. Regrettent la licence du règne précédent, 256. Sédition générale dans le camp ; la tête de ce prince y est portée en triomphe, 257. Institution des gardes prétoriennes ; leur extrême licence ; cause principale et premier symptôme de la décadence de l’empire, 261. Leur camp, 262. Leur force et leur confiance, ibid. Leurs droits spécieux, 264. Ils mettent l’empire à l’enchère, 265. Sont disgraciés par Sévère, 282. Ce prince rétablit leur institution sur un nouveau plan, 299. Ils assassinent l’empereur Héliogabale, 350. Et leur préfet Ulpien, 362. Demandent la tête de Dion-Cassius, 363. Assassinent Maxime et Balbin, élus empereurs par le sénat, 428 et suiv. Assassinent Probus, et donnent la pourpre à Carus, II, 282. Dioclétien diminue leur nombre et abolit leurs priviléges, 358. Leurs faibles restes se révoltent contre les empereurs d’Italie, 399. Sont cassés à jamais par l’empereur Constantin, 439.
PRISCILLIEN, évêque d’Avila en Espagne, chef d’une secte nommée priscillianistes, V, 274. Ses disciples obscurs souffrirent, languirent et disparurent insensiblement, 276.
PRISCUS l’historien, ami de Maximin, saisit l’occasion de son ambissade pour examiner Attila dans sa vie domestique, VI, 263.
PROBA de la famille Anicienne, après le sac de Rome, se réfugie sur la côte d’Afrique, VI, 79.
PROBUS. Son caractère ; son avènement à l’empire, II, 261. Sa conduite respectueuse envers le sénat, 262. Ses victoires sur les Barbares, 265. Il délivre les Gaules des invasions des Germains, 267. Porte ses armes en Germanie, 269. Il bâtit un mur depuis le Rhin jusqu’au Danube, 271. Introduit dans l’empire les Barbares vaincus, et les disperse dans les provinces romaines, 273. Apaise plusieurs révoltes en Orient et dans la Gaule, 276. Reçoit les honneurs du triomphe, 279. Sa discipline, 280. Il est massacré par ses troupes, 282.
Proclus. On assure qu’il employa le même moyen qu’Archimède pour détruire, dans le port de Constantinople, les vaisseaux des Goths, VII, 264.
Procope. Sa révolte contre l’empereur Valens, V, 20. Sa défaite et sa mort, 26.
Procope, rhéteur. Son caractère et ses écrits, VII, 203. Compagnon et historien de Bélisaire, 320.
Proculiens. Secte autrefois fameuse qui divisait la jurisprudence romaine, VIII, 214.
Proculus, général romain, excite des troubles dans la Gaule, II, 278. Il est terrassé par le génie supérieur de l’empereur Probus, 279.
Promotus, général d’infanterie, qui avait sauvé l’empire en repoussant l’invasion des Ostrogoths, est exilé, V, 388. Sa mort, 389.
Propontide (la). Sa description, III, 296.
Provinces romaines. Divisées entre l’empereur et le sénat, I, 180. Ont des gouverneurs, ibid.
Pulchérie, impératrice d’Orient. Son caractère et son administration, VI, 183. Héritière du courage et des talens du grand Théodose, 185. Fait épouser Eudoxie à son frère, le jeune Théodose, 189. Ses différens avec cette princesse, et vengeance qu’elle en tire, 192 et suiv. Son mariage avec Marcien, 290. Sa mort, 403.
Pythagore. C’est à peu près vers le temps où il imagina la dénomination de philosophe, que le premier Brutus fondait à Rome le consulat avec la liberté, VII, 309.
Q.
Quintiliens (les frères), victimes de la cruauté de Commode, I, 229.
Quintilius. Son usurpation et sa chute, II, 196.
R.
Radagaise, roi des Germains confédérés, fait une invasion en Italie, V, 470. Il assiège Florence et menace Rome, 473. Son armée est vaincue et détruite par Stilichon, 474. La mort de cet illustre captif déshonore le triomphe de Rome et du christianisme, 477.
Radiger, roi des Varnes, tribu des Germains qui habitaient les environs du Rhin et de l’Océan, VII, 107.
Ravenne. Siége de cette ville par Bélisaire, VII, 422. L’exarchat, VIII, 347.
Regarède, premier roi catholique. Depuis son règne jusqu’à celui de Witiza, seize conciles nationaux furent assemblés, VII, 79.
RELIQUES. Le clergé instruit par l’expérience que les reliques des saints avaient plus de valeur que l’or et les pierres précieuses, s’efforça d’augmenter le trésor de l’Église, V, 373.
RHÉTIE, division de l’Illyrie ; comment gouvernée, I, 93.
RICHARD Ier, roi d’Angleterre, dans la Palestine, XI, 430. Son traité et son départ, 434.
RICIMER, chef de Barbares ; son origine, ses services, sa puissance, VI, 376. Il dépose Avitus, 377. Fraye à Majorien le chemin du trône, 380. Gouverne l’Italie sous le titre de patrice, ibid. Sacrifie Majorien à son ambition ; règne en Occident sous le nom de Sévère, 396. Son orgueil s’humilie devant la cour de Constantinople, 402. Sa discorde avec Anthémius, 427. Il fait le sac de Rome, 431. Sa tyrannie, sa mort, 433.
RIENZI GABRINI (Nicolas). Sa naissance, son caractère et ses projets patriotiques, XIII, 221. Il s’arroge le gouvernement de Rome, 225. Il se revêt du titre et des fonctions de tribun, 227. Liberté et prospérité de Rome, 231. Il est respecté en Italie, 233. Et célébré par Pétrarque, 235. Ses vices et ses folies, 236. Il est reçu chevalier, 238. Son couronnement, 241. Les nobles de Rome sont pleins de frayeur et de haine devant lui, 242. Il abdique le gouvernement, et quitte le palais de l’état, 248. Ses aventures, 252. Il est prisonnier à Avignon, 253. Il est envoyé à Rome avec le titre de sénateur, 254. Sa mort, 257.
Rogatiens, secte qui assurait que le Christ ne reconnaîtrait la pureté de sa doctrine que dans la Mauritanie césarienne, IV, 165.
ROGER (le comte). Conquiert la Sicile, XI, 141.
ROGER, grand-comte de Sicile. Son règne et son ambition, XI, 173. Duc de la Pouille, 175. Premier roi de Sicile, 176. Ses conquêtes en Afrique, 177. Son invasion de la Grèce, 180. Son amiral délivre Louis VII, roi de France, 182. Il insulte Constantinople, 183. Est repoussé par l’empereur Manuel, 184.
ROMAIN Ier, usurpateur de l’empire d’Orient, IX, 201.
ROMAIN II. Monte sur le trône ; son caractère ; sa mort, IX, 204 et suiv.
ROMAIN III, dit Argyrus. Son élévation ; son règne ; sa mort, IX, 213 et suiv.
ROMAIN IV, ou Diogène, déclaré ennemi de la république, cède le trône, IX, 223.
Romains. Quarante ans après la réduction de l’Asie, quatre-vingt mille Romains furent massacrés en un seul jour par les ordres du cruel Mithridate, I, 122. Leur bonheur sous des princes sages et vertueux, 211. Misère qui leur fut particulière sous les tyrans, 214. Leur esprit éclairé ; comment ils furent préparés pour l’esclavage, 216. L’étendue de l’empire ne leur laisse aucun asile, 218. Paix et prospérité sous Septime-Sévère, 297. Oppression sous Caracalla, 324 et suiv. Bonheur général sous Alexandre-Sévère, 359. Observations sur leurs finances depuis les beaux siècles de la république jusqu’au règne de ce prince, 370 et suiv. Oppression sous Maximin, 400. Guerres avec les Parthes, II, 26. Conquête de l’Oshroène, 29. Guerre de Perse, 31 et suiv. Alliance avec les Goths contre Attila, VI, 316. Priviléges des Romains dans la Gaule, VII, 71 et suiv. Nouvelle guerre de Perse, 293. Caractère des Romains, selon saint Bernard, XIII, 148. Ils envoient des ambassadeurs à Conrad III et à Frédéric Ier, 172. Ils détruisent les villes qui se trouvent dans le voisinage de Rome, 179. Bataille de Tusculum, 182. Bataille de Viterbe, ibid.
ROMANUS, commandant militaire en Afrique ; sa tyrannie excite une révolte, V, 86. Son impunité, 93.
ROMANUS-DIOGÈNES, empereur d’Orient, XI, 226. Défait par les Turcs, 228. Sa captivité et sa délivrance, 231. Sa mort, 234.
Rome. Sa liberté, I, 117. Triomphante et subjuguée par les arts de la Grèce, 128. Ses monumens, 140 et suiv. Dissensions civiles fomentées par sa politique en Germanie, II, 87 et suiv. Famine et peste, 179. Cérémonies superstitieuses, 209. Fortifications de la ville, 210. Sédition à l’occasion de la réformation de la monnaie et observations sur cet événement, 237 et suiv. Jeux du cirque et de l’amphithéâtre sous Carin et Numérien, 393 et suiv. Rome cesse d’être la capitale de l’empire, 355. Son abaissement, 358. Mécontentement à ce sujet. 397. Progrès du christianisme à Rome, III, 124. Incendie de cette ville sous le règne de Néron, 170 Préfets de Rome, 340. Troubles religieux ; le cri du peuple est : Un Dieu, un Christ, un évêque, IV, 259. Recherches qu’on y fait du crime de magie, V, 28. État du paganisme, 335. Conversion de Rome, 342. Elle est menacée par les Germains, et délivrée par Stilichon, 473. Alaric marche contre cette ville, VI, 3. Annibal à ses portes, 7. Sa noblesse, 14. Ses bains et jeux publics, 38 et suiv. Sa population, 42. Premier siége par les Goths, 46. Famine, 47. Peste ; superstition, 48. Levée du siége ; négociations inutiles, 50 et suiv. Second siége, 60. Troisième siége et sac de Rome, 67. Pillage et incendie, 71. Captifs et fugitifs, 77. Sac de Rome par les troupes de Charles-Quint, 81. Paix avec les Goths ; règlemens pour le soulagement de cette ville, 90 et suiv. Elle est saccagée par les Vandales, 361 et suiv. Sa prospérité sous Théodoric, VII, 167. Le consulat de Rome anéanti par Justinien, 309. Bélisaire y entre ; elle est assiégée par les Goths, 390. Détresse de la ville, 402. Elle est délivrée du joug des Barbares, 407. Assiégée de nouveau par les Goths, VIII, 106. Oppression et famine cruelles, 107. Ils s’en emparent, 110. Sa reprise par, Bélisaire, 115. Par les Goths, 121. Par Narsès, 135. Misère et humiliation de cette ville, 361. Tombeaux et reliques des apôtres, 365. République de Rome ; gouvernement des papes, IX, 297. La ville attaquée par les Lombards, 301. Est délivrée par Pépin, 304. Envahie par les Sarrasins, X, 409. Assiégée par Henri III, empereur d’Orient, XI, 166. État et révolution de Rome depuis le douzième siècle, XIII, 132. Les successeurs de Charlemagne et des Othon se contentaient du titre de rois d’Allemagne et d’Italie, jusqu’au moment où ils étaient couronnés empereurs de Rome, 134. Ils juraient trois fois de maintenir les libertés de Rome, 135. Sédition de Rome contre les papes, 142. Arnaud de Brescia, moine, embouche le premier la trompette de la liberté romaine, 150. Il soutient que le glaive et le sceptre appartiennent au magistrat civil, 151. Rétablissement de la république, 154. Mort d’Arnaud de Brescia, 156. Le sénat est rétabli, 157. Description du Capitole, 160. Monnaie, 162. Préfet de la ville, 163. Forme de l’élection des membres du sénat, 165. Brancaléon podesta, 168. Charles d’Anjou, successeur, 170. L’empereur romain, Louis de Bavière, accepte cet office municipal dans l’administration de sa propre métropole, 172. Conrad III, ibid. Frédéric-Barberousse, son successeur, 174. Discours à cet empereur par les ambassadeurs de Rome, 175. Orgueil des nobles ou barons de Rome, 200. Querelles des Colonne et des Ursins, 210. Rétablissement de la liberté et du gouvernement de Rome par le tribun Rienzi, 221. Charles IV descend les Alpes pour se faire couronner empereur et roi d’Italie, 257. Maux de Rome, 268. Dernière révolte de Rome, 276. Frédéric III, dernier empereur d’Allemagne couronné à Rome, 278. Statuts et gouvernement de Rome, ibid. Conspiration de Porcaro, 282. Désordres de la noblesse sous le règne de Sixte IV, 285. La plus grande partie de l’Italie reconnaît la souveraineté des pontifes de Rome, 286. Avantages et défauts du gouvernement ecclésiastique, 290. Description des ruines de Rome par le Pogge, 299. Dépérissement graduel des ouvrages de l’antiquité, 301. Quatre causes de destruction, 303. 1o. Dégâts opérés par le temps et par la nature, ibid. 2o. Dévastations par les Barbares, 309. 3o. Usage et abus des matériaux qu’offraient les monumens de Rome, 312. Les marbres de Ravenne et de Rome décorèrent le palais élevé par Charlemagne, à Aix-la-Chapelle, 315. 4o. Les guerres intestines des Romains, 319. Colisée ou amphithéâtre de Titus, 324. Jeux de Rome, 327. Combats de taureaux au Colisée, 328. Dégâts qu’a éprouvés le Colisée, 331. Et consécration du Colisée, 332. Ignorance et barbarie des Romains, 333. Réparations et embellissemens de Rome sous le pape Martin V, 337. Beauté et éclat de la ville nouvelle, 339.
Rosamonde, femme d’Alboin, roi des Lombards, fait assassiner son mari, VIII, 329. Sa fuite et sa mort, 332.
Rufin, favori de Théodose. Son caractère et son administration, V, 387. Ses cruautés, 389 et suiv. Il opprime l’Orient, 392. Prétend marier sa fille à l’empereur Arcadius, échoue dans ce projet, 396. Sa mort, 405. Affreuses circonstances qui suivent ce meurtre, 408.
Rufinius-Pompéianus, commandant à Vérone, II, 429. Il est défait par Constantin, et trouvé parmi les morts, 431.
Russie. Singulier usage au mariage du Czar, IX, 186. Origine de la monarchie russe, XI, 66. Géographie et commerce de ce pays, 71. Expéditions navales des Russes contre Constantinople, 77 et suiv. Négociations et prophétie, 81. Régne de Swatoslas, 83. Sa défaite par Jean Zimiscès, 86. Conversion de la Russie, 89. Baptême d’Olga, 90. De Wolodimir, 92.
S.
Saladin, sultan. Règne et caractère de ce prince, XII, 411 et suiv. Il fait la conquête du royaume de Jérusalem, 417. Prend la ville de ce nom, 421. Assiége Tyr et Saint-Jean d’Acre, 427 et suiv. Sa mort, 437.
Solone, dans la Dalmatie. Description de cette ville et des environs, II, 376. Palais de Dioclétien, 378.
Sapor, roi de Perse. Ses victoires sur les Romains, II, 157. Il ravage la Syrie, la Cilicie et la Cappadoce, 159. Hardiesse et succès d’Odenat contre lui, 162. Histoire singulière de son avénement, antérieur à sa naissance, III, 439. Après la mort de Constantin, il déclare la guerre aux Romains, 441. En fait un grand carnage, 417. Son fils pris dans son camp, fustigé, mis à la torture et publiquement exécuté par les Romains, ibid. Ses négociations avec Constance, IV, 37. Il envahit la Mésopotamie, 40. Assiège Amida et Singara, 42 et suiv. Vaincu d’abord par les Romains sur les bords du Tigre, les défait ensuite et les force à la retraite, 488 et suiv. Entre dans l’Arménie, fait captif la reine Olympias, V, 97. Sa mort, 101.
Sarmates. Mœurs de ces peuples, III, 422. Soutenus par Constantin dans leur guerre contre les Goths, 427. Leur expulsion, 430. Constance leur fait la guerre et leur donne un roi, IV, 36. Leurs ravages en Pannonie et en Illyrie, V, 119 et suiv.
Sarrasins. Leur conduite dans la guerre de Syrie, X, 192 et suiv. Leurs progrès, 281. Ils assiègent Constantinople, 341 et suiv. Et l’abandonnent, 354. Ils envahissent la France et sont défaits par Charles-Martel, 360 et suiv. Subjuguent les îles de Crète et de Sicile, 404 et suiv. Envahissent Rome, 409. Leur caractère et leur tactique, 506. Leur lutte avec les Francs en Italie, XI, 98.
Saxons. Leur origine, V, 69.
Scanderberg, prince Albanais, XIII, 32. Il trahit et charge l’armée des Turcs, 35. Sa valeur, 37. Sa mort, 39.
Scythes et Tartares. Leurs mœurs pastorales, V, 129. Nourriture, 131. Habitations, 134. Exercices, 137. Gouvernement, 139. Situation et étendue de la Scythie et de la Barbarie, 143. Conquêtes des Huns en Scythie, 149. Révolutions dans ce pays, 466. Il est soumis par Attila, VI, 248.
Sébastien, usurpateur ; sa chute ; il est décapité, VI, 107.
Sénat romain. Reformé par Auguste, I, 173. Les provinces sont divisées entre lui et l’empereur, 180. Le droit d’élection des magistrats attribué au peuple et transporté à ce corps, 188. Il devient un instrument utile et flexible entre les mains du despotisme, 189. Sa tentative après la mort de Caligula, 198. Sa juridiction légale contre les empereurs, 252. Il déclare infâme la mémoire de Commode, auquel il avait prostitué l’encens le plus vil, ibid. Il condamne à mort l’usurpateur Julianus, et rend les honneurs divins à Pertinax, 282. Les soldats de Caracalla le forcent à mettre ce prince au rang des dieux, 331. Il voue à l’infamie la mémoire d’Héliogabale, 351. Déclare l’empereur Maximin ennemi public ; ratifie l’élection des deux Gordien faite en Afrique ; prend le commandement de Rome et de l’Italie, 408. Se prépare à soutenir une guerre civile, 409. Après la mort des Gordien, déclare empereurs Maxime et Balbin, 411. Est forcé par le peuple de nommer troisième empereur le jeune Gordien, 414. Repousse les Barbares devant Rome, II, 137. Gallien interdit aux sénateurs le service militaire, 138. Vengeance qu’ils exercent contre les amis et la famille de ce prince, 188. Singulière contestation entre le sénat et l’armée pour le choix d’un empereur, 244. Autorité et prérogatives de ce corps, 252. Elles expirent avec Probus, 258. Abaissement du sénat, 358. Il partage et favorise le mécontentement public contre les empereurs, d’Italie, 399. Il demande le rétablissement de l’autel de la Victoire, V, 339.
Sérapis, dont le temple était à Alexandrie, ne paraît pas être du nombre des dieux ou des monstres enfantés par la superstition des Égyptiens, 325. Description de ce temple, 354. Sa statue colossale est enveloppée dans la ruine de son temple et de sa religion, 358.
Sévère, favori de Galère, déclaré Auguste par ce prince, II, 396. Vient à Rome, trouve les esprits révoltés contre son autorité, 401. Il s’enfuit à Ravenne ; sa défaite et sa mort, 402 et suiv. Cruauté de Licinius à l’égard du fils de ce prince, 444.
Sévère (Alexandre). Déclaré César par Héliogabale, et dégradé bientôt par ce prince de son rang et de ses honneurs, protégé par les gardes prétoriennes, 349. Son avénement au trône, 352. Pouvoir de sa mère Mammée, ibid. Son administration sage et modérée, 355. Son éducation et son caractère vertueux, 356. Journal de sa vie, ibid. Il fait le bonheur des Romains, 359. Refuse le nom d’Antonin, 360. Entreprend de réformer l’armée, ibid. Sédition des gardes prétoriennes ; leur préfet Ulpien est massacré à ses pieds dans son palais, 362. Il soustrait l’historien Dion-Cassius à leur fureur, 364. Tumulte des légions ; fermeté qu’il déploie à cette occasion, 365 et suiv. Défauts de son règne et de son caractère, 367. Il est assassiné par ses troupes, 395. Sa prétendue victoire sur les Perses, II, 32. État des chrétiens sous le règne de ce prince et de ses successeurs, III, 223.
Sévère (Libius), empereur d’Occident. Son règne obscur et sans gloire, VI, 396.
Sévère (Septime), général de l’armée de Pannonie, se déclare contre l’usurpateur Julianus, I, 270. Son caractère, 276. Il est déclaré empereur par ses légions, 277. Marche en Italie, 278. S’avance jusqu’à Rome, ibid. Est reconnu par le sénat, 282. Disgracie les prétoriens, ibid. Ses succès, ses artifices contre Niger et Albinus, 284 et suiv. Défaite et mort de ses deux compétiteurs, 294. Son animosité contre le sénat, 295. Sagesse et justice de son gouvernement, 296. Il relâche les ressorts de la discipline militaire, 298. Forme une nouvelle garde prétorienne, 299. Fait massacrer en sa présence son ministre et favori Plautien, 302. Opprime le sénat par le despotisme militaire, ibid. Les suites funestes de ses maximes et de son exemple le font considérer comme le principal auteur de la décadence des Romains, 305. Sa grandeur et son agitation, 306. L’impératrice Julie, sa femme, 307. Leurs deux fils, Caracalla et Géta, 308. Sa mort, 314.
Sicile. Désordres de cette île, II, 175. Envahie et subjuguée par Bélisaire, VII, 375. Et par les Arabes et les Sarrasins, X, 407. Conquise par Roger, XI, 141. Et par l’empereur Henri VI, 198. Le frère de Saint-Louis, Charles d’Anjou, s’en empare, XII, 191. Il vexe les Siciliens, 192. Michel Paléologue invite les Siciliens à se révolter, 194. Procida anime la révolte, 195. Vêpres siciliennes, 197. Pierre d’Aragon, roi de Sicile, ibid. Mort de Charles d’Anjou, 199.
Silvère, pape ; son intelligence avec les Goths pour les rendre maîtres de Rome ; son exil, VII, 406.
Stilichon, ministre et général de l’empire d’Occident ; son caractère, V, 400. Son intégrité dans l’administration militaire, 402. Il a la régence des deux empires d’Orient et d’Occident, durant la minorité d’Honorius et d’Arcadius, 404. Fait assassiner son rival Rufin, 407 et suiv. Intrigues et artifices contre lui ; le sénat de Constantinople le déclare ennemi de l’état, 411. Sa conduite lors de la révolte de Gildon en Afrique, 412 et suiv. Il repousse les Goths et les Germains de l’Italie, 474. Sa négociation avec Alaric, 492. Intrigues du palais contre lui, 497. Sa disgrâce et sa mort, 499. Sa mémoire est diffamée, 502.
Suèves Leur origine et leur renommée, II, 134. Différentes tribus prennent le nom d’Allemands, 135.
Sulpicianius, gouverneur de Rome, et beau-père de Pertinax ; ses prétentions au trône après le meurtre de ce prince. I, 266.
Syagrius, roi des Romains, défait par Clovis, VII, 8. Sa mort, 10.
Symmaque, sénateur romain ; sa mission auprès de Théodose pour demander le rétablissement des autels de la Victoire, V, 340. Il est exilé, 344. Sa mort, VII, 192.
Syrie, soumise par les Romains, I, 98. Expédition d’Aurélien, II, 222 et suiv. Est envahie par Chosroès Ier, roi de Perse, VIII, 48. Conquise par Chosroès II, 431. Envahie par les Arabes, X, 192. Siége de Bosra, 196 ; de Damas, 200. Bataille d’Aiznadin, 203. Damas est prise d’assaut, après l’avoir été par capitulation, 210. Poursuite de ses habitans, 213. Foire d’Abyla, 217. Siége d’Héliopolis et d’Émèse, 220. Bataille de Yermuk, 224. Conquête de Jérusalem, 229. D’Alep et d’Antioche, 234. Fin de la guerre de Syrie, 240. Progrès des vainqueurs, 241 et suiv. Invasion par Nicéphore Phocas et par Zimiscès, 410. Les Grecs reprennent Antioche, 442.
T.
Tacite, sénateur romain, est élu empereur ; son caractère, II, 249 et suiv. Il est reconnu par l’armée, 255. Ses victoires sur les Alains, en Asie, 256. Sa mort, 257. Ses enfans vivent dans l’obscurité, 260.
Tacite, historien, honore le siècle où il a fleuri, et son caractère élève la dignité de la nature humaine, III, 138. Il conçoit et exécute l’histoire de Rome en trente livres, 176.
Tanjoux, chefs grossiers des Huns, V, 149. Le tanjou rassemblait souvent jusqu’à deux ou trois cent mille hommes de cavalerie, 151. Après un règne de treize cents ans cette puissance est détruite, 157.
Tertullien, africain, annonce le jugement dernier, jugement universel de l’univers, III, 56 et suiv. Pour démontrer l’extravagance du paganisme, 11 emprunte l’éloquence de Cicéron, ou la plaisanterie de Lucien, 114. Il était très-versé dans la connaissance de la langue latine, 134.
Teias, dernier roi des Goths en Italie ; sa défaite et sa mort, VIII, 137.
Tétricus, roi d’Aquitaine ; son règne et sa défaite, II, 214. Rétabli dans son rang et sa fortune par la clémence d’Aurélien, 235.
Théodat, roi goth de l’Italie ; son règne, sa faiblesse, VII, 379. Sa mort, 388.
Théodora, impératrice. Sa naissance et ses vices, VII, 208. Elle épouse Justinien, 212. Sa tyrannie, 215. Ses vertus, 217. Sa fermeté dans un moment de détresse, 233. Sa mort, VIII, 117. Culte des images rétabli par elle en Orient, IX, 327.
Théodoric, roi des Visigoths, son caractère, VI, 368. Son expédition en Espagne, 372.
Théodoric, roi des Ostrogoths ; sa naissance, son éducation, VII, 135. Ses premiers exploits, 137. Ses services et sa révolte, 141. Sa marche vers l’Italie, 146. Ses victoires sur Odoacre, 148. Son règne en Italie, 152. Il favorise la séparation des Goths et des Italiens, 155. Son système à l’égard des puissances étrangères, 156. Ses guerres défensives, 160. Son armement naval, 161. Il gouverne l’Italie d’après les lois romaines, 163. Va à Rome, 163. Arien, il tolère les catholiques, 175. Défauts de son gouvernement, 178. On provoque sa colère et il persécute les catholiques, 180. Ses remords et sa mort, 192. Monument élevé par sa fille Amalasonthe, 194.
Théodose, général de Valentinien, délivre la Grande-Bretagne envahie par les Pictes et les Écossais, V, 83. Soumet l’Afrique, 90. Il a la tête tranchée à Carthage, 93.
Théodose, patriarche d’Alexandrie ; sa déposition, IX, 122.
Théodose-le-Grand, nommé empereur, V, 212. Sa naissance et son caractère, 214. Sa prudence et ses succès dans la guerre contre les Goths, 218. Traité de paix entre lui et Maxime, 249. Son baptême, ses écrits orthodoxes, 251. Il convoque un concile à Constantinople, 265. Ses édits contre les hérétiques, 271. Il arme pour secourir Valentinien II contre Maxime, 291. Sa victoire, son entrée triomphale dans l’ancienne capitale de l’empire, 296. Vertus de ce prince, 297. Ses défauts, 300. Sa clémence à l’occasion de la sédition d’Antioche, 306. Massacre de Thessalonique, exécuté par ses ordres, 307 et suiv. Sa pénitence, 312. Sa générosité, 315. Il fait la guerre à l’usurpateur Eugène ; sa victoire, 322 et suiv. Sa mort, 328. Partage définitif de l’Empire romain entre ses fils, 385.
Théodose II, empereur d’Orient ; son éducation, son caractère, VI, 186. Son mariage avec la belle Athenaïs, qui prit depuis le nom d’Eudoxie, 189. Sa jalousie contre cette princesse, qu’il dépouille des honneurs de son rang, 193. Le partage de l’ancien royaume d’Arménie jette un peu de lustre sur son empire expirant, 196. Sa victoire sur l’usurpateur Jean, 204. Il veut faire assassiner Attila, roi des Huns, qui le réprimande et lui pardonne, 286. Sa mort, 289.
Théodose III, empereur d’Orient. Son règne, IX, 165.
Théologie. Doctrine de l’immortalité de l’âme parmi les philosophes, III, 39. Parmi les païens de la Grèce et de Rome, 42. Parmi les Barbares, 43. Parmi les Juifs, 44. Parmi les chrétiens, 48. Doctrine des millénaires, 50. Vérité des miracles contestée, 62. Polythéisme, 112. Donatistes, IV, 163. Trinitaires, 165. Système de Platon avant Jésus-Christ, enseigné dans les écoles d’Alexandrie, 168. Révélé par l’apôtre saint Jean, 175. Les ébionites et les docètes, 178. Nature mystérieuse de la Trinité, 182. Zèle des chrétiens, 185. Autorité de l’Église, 188. Trois systèmes de la Trinité : arianisme, trithéisme, sabellianisme, 192 et suiv. Concile de Nicée, 196. Sectes des ariens, 202. Foi de l’Église latine ou occidentale, 206. Concile de Rimini, 208. Conciles ariens, 218. Conciles d’Arles et de Milan, 239. Histoire théologique de la doctrine de l’incarnation, IX, 1 et suiv. La nature humaine et divine de Jésus-Christ, 5. Inimitié des patriarches d’Alexandrie et de Constantinople ; saint Cyrille et Nestorius, 22. Conciles tenus à Éphèse, 36. Hérésie d’Eutychès, 50. Concile général tenu à Chalcédoine, 53. Discorde civile et ecclésiastique, 61. Intolérance de Justinien, 71. Les trois chapitres, 80. Controverse des monothélites,85. État des sectes de l’Orient, les nestoriens, les jacobites, les maronites, les arminiens, les cophtes et les abyssins, 93 et suiv.
Théophile, empereur des Romains, IX, 183.
Thessalonique. Sédition et massacre général de ses habitans, IX, 307. Pénitence publique imposée à ce sujet à Théodose-le-Grand, par saint Ambroise, 312.
Thrace. Son gouvernement, I, 96.
Thrasimond, le plus grand et le plus accompli des rois des Vandales, fut célèbre par sa beauté, sa prudence et sa grandeur d’âme, VI, 503.
Tibère, fils adoptif d’Auguste, désigné par ce prince pour lui succéder, I, 202. Édits supposés de ce prince, III, 221.
Tibère II, associé à l’empire d’Orient, VIII, 336. Son règne, 337. Ses vertus, 340. Sa mort, 341.
Timour ou Tamerlan, émir. Son histoire, XII, 329. Avec soixante cavaliers il repousse un corps de mille Gètes, 333. Il est élevé sur le trône du Zigatai, 335. Il fait la conquête de la Perse, 336. Du Turkestan, 339. Du Kipzak, de la Russie, 340. De l’Inde ou Indoustan, 343. Il fait la guerre contre le sultan Bajazet, 346. Il envahit la Syrie, 350. Sac d’Alep, 352 ; de Damas, 355 ; de Bagdad, ibid. Il entre dans l’Anatolie, 356. Bataille d’Angora, 358. Défaite des Turcs et prise du sultan Bajazet, 360. Il le fait enfermer dans une cage de fer, 362. Plusieurs nations attestent ce traitement, 364 et suiv. Terme de ses conquêtes, 369. Son triomphe à Samarcande, 373. Il meurt dans sa marche en Chine, 375. Son caractère et son mérite, 376.
Titus. Désigné par Vespasien pour son successeur, I, 202. Est associé à l’empire, ibid.
Totila, roi d’Italie. Ses victoires, VIII, 98. Ses qualités et ses vertus, 100. Il assiège Rome, 106. Et s’en empare, 110. En est chassé par Bélisaire, 114. La reprend de nouveau, 121. Sa défaite et sa mort, 130.
Trajan, empereur. Se signale contre les Daces, I, 61. Et en Asie, 63. Son adoption, son caractère, 204. Il revêt de la puissance souveraine son neveu Adrien, 205. Forme légale de procédure qu’il établit contre les chrétiens, III, 188.
Tribigild, chef d’Ostrogoths. Sa révolte, VI, 150.
Troupes. Proportion de la force militaire avec la population d’un état, I, 260. Distinction des troupes sous Constantin, III, 356. Réduction des légions, 358. Difficulté des enrôlemens, 360. On augmente le nombre des Barbares auxiliaires, 363.
Turcs. Leur origine et leur empire en Asie, VIII, 19. Rapidité de leurs conquêtes, 25. Leur alliance avec les Romains, 30. Leurs migrations, XI, 46. Les Turcs seljoucides, 202. Leur révolte contre Mahmoud, conquérant de l’Indoustan, 203 et suiv. Leurs mœurs et émigrations, 211. Ils défont les Gaznevides et subjuguent la Perse, 214. Règne et caractère de Togrul-Beg, 217. Les Turcs envahissent l’Empire romain, 222. Règne d’Alp-Arslam, ibid. et suiv. Les Turcs font la conquête de l’Arménie et de la Géorgie, 224. Règne de Malek-Shah, 236 et suiv. Division de l’empire des Seljoucides, 242. Conquête de l’Asie Mineure, 244. Le royaume seljoucide de Roum, 247. État de Jérusalem ; détails sur les pèlerinages qu’on y faisait, 250. Les califes fatimes, 254. Sacrilége de Hakem, 236. Le nombre des pèlerins augmente, 258. Conquête de Jérusalem par les Turcs, 259. Croisade, et marche des princes latins à Constantinople, 310. Conquête de Nicée, d’Antioche et de Jérusalem par les Francs, et délivrance du Saint-Sépulcre, 328 et suiv. Guerre contre les croisés, 392. Les Turcs font la conquête de l’Égypte, 405. Origine des Ottomans, XII, 296. Règne d’Othman, 297. Leur empire date de la conquête de Pruse, 299. Règne d’Orchan, 300. Il s’empare de la Bithynie, 301. Il prend le titre d’émir, ibid. Plusieurs émirs se partagent l’Anatolie, 302. Les provinces asiatiques faisant partie de l’Empire romain conquises par les Turcs, ibid. Les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem défendent Rhodes pendant plus de deux siècles, 303. Les Turcs profitent de la discorde des Grecs pour passer en Europe, 304. Orchan se marie avec une princesse grecque, 306. Les Ottomans s’établissent en Europe, 308. Orchan et son fils Soliman meurent, 310. Règne d’Amurath Ier et ses conquêtes en Europe, ibid. Institution des janissaires, 312. Règne de Bajazet Ier et ses conquêtes, 314. Croisade et captivité des princes français, 318. Leur rançon, 320. Ils menacent l’empire grec, 326. À la bataille d’Angora, l’armée turque est défaite et le sultan Bajazet fait prisonnier, 358 et suiv.
U.
Ukraine. Description de ce pays ; migration des Goths, II, 111.
Ulpien, préfet du prétoire, assassiné par ses gardes, et défendu par le peuple, I, 362 et suiv.
Urbain II, pape, dans le concile de Plaisance, XI, 266.
Ursins (les). Leur origine, XIII, 208. Deux papes de leur famille, 209. Querelles héréditaires avec les Colonne, 210. Ils s’arment contre Rienzi, 245.
V.
Valens, frère de Valentinien, est associé à l’empire, V, 17. Révolte de Procope, 20. Défaite et mort de cet usurpateur, 26. Ordonne des recherches sévères du crime de magie, 28. Sa cruauté, 34. Ses lois et son gouvernement, 38. Il professe l’arianisme et persécute les catholiques, 44. Juste idée de sa persécution, 47. Il reçoit les Goths dans l’empire, 172. Ceux-ci se révoltent ; opérations de la guerre contre eux, 185. Bataille d’Andrinople, 199. Défaite de Valens ; oraison funèbre de ce prince et de son armée, 201 et suiv.
Valentinien, élu empereur ; son caractère, V, 12. Il est reconnu par l’armée, 14. Associe son frère Valens à l’empire, 17. Partage définitivement les empires d’Orient et d’Occident, 18. Ordonne des recherches sévères du crime de magie, 28. Sa cruauté, 34. Ses lois et son gouvernement, 38. Il assure la tolérance religieuse, 42. Réprime l’avarice du clergé, 51. Passe le Rhin et le fortifie, 63. Son expédition en Illyrie, 117. Sa mort, 120.
VALENTINIEN II, élu empereur, V, 121. Sa fuite, 291. Théodose arme pour le secourir, ibid. Caractère de ce prince, 316. Sa mort, 319.
VALENTINIEN III, empereur d’Occident, VI, 203. Assassine le patrice Ætius, 347. Viole la femme de Maxime, 350. Sa mort, 351.
VALÉRIE. Sort infortuné de cette impératrice et de sa mère, II, 445 et suiv.
VALÉRIEN. L’office de censeur rétabli dans sa personne, II, 116. Venge la mort de Gallus, et est proclamé empereur, 126. Son caractère, ibid. Il partage le trône avec son fils Gallien ; malheur général des règnes de ces deux princes, 127. Marche en Orient ; y est vaincu et fait prisonnier par Sapor, 157. Sort de ce prince, 163. État des chrétiens sous son règne, III, 231.
Vandales (les) débarquent en Afrique, VI, 214. Et la désolent, 221. Leurs succès, 228. Ils surprennent Carthage, 230. Leur puissance navale, 355. Ils font le sac de Rome, 361. Expéditions navales, 399 et suiv. Ils embrassent le christianisme, 493. Motifs de leur foi, 494. Effets de leur conversion, 497. Ils adoptent l’hérésie d’Arius, 499. Persécution des Vandales ariens contre les orthodoxes, 502. Tableau général de cette persécution, 505. Situation des Vandales en Afrique, VII, 315. Hildéric et Gélimer, ibid. et suiv. Défaite des Vandales par Bélisaire, 334.
VATACÈS (Jean Ducas) fait la guerre à Robert, empereur latin, et détruit son armée, XII, 117. Il succède à Théodore Lascaris, empereur de Nicée, 159.
Venise. Fondation de cette république, VI, 333. État des Vénitiens, XII, 26. Ils maintiennent l’honneur de leur pavillon, 29. Leur gouvernement primitif, 30. Ils s’allient avec les Français pour la quatrième croisade, 31. Conditions du traité et sa ratification, 32. Les croisés se rendent à Venise, 34. Ils s’embarquent et dirigent d’abord leur armée contre Zara, 37. Ensuite contre Constantinople, 52. Après la prise de Constantinople les Vénitiens se réservent la bonne moitié de l’empire d’Orient, 91.
VÉRUS (Élius) et son fils. Leur adoption par Adrien et Antonin, I, 206.
VESPASIEN, empereur, désigne Titus pour son successeur, I, 202. Origine de ce prince, 203.
VÉTRIANO revêt la pourpre après le meurtre de Constans, III, 456. Il est déposé par Constance, 459.
VICTORIA. Artifices de cette princesse ; sa mâle fermeté, II, 214.
VICTORINUS. Déréglemens de ce prince ; sa mort, II, 213.
VITIGÈS, roi d’Italie, VII, 386. Assiège Bélisaire dans Rome, 411 et suiv. Est repoussé et obligé de lever le siége, 411. Sa retraite, 414. Sa captivité, 426.
Z
ZÉNOBIE. Caractère de cette princesse, II, 217. Sa beauté, son érudition ; sa valeur, ibid. Elle venge la mort de son mari, 219. Règne dans l’Orient et en Égypte, 220. Est assiégée dans sa capitale, 226. Tombe entre les mains d’Aurélien, 227. Sa conduite, 229. Clémence de l’empereur ; présens qu’il lui fait ; elle prend les mœurs des dames romaines, 235.
Zénon, empereur d’Orient. Son règne, VII, 138. Son formulaire l’Henoticon, IX, 64.
Zimiscès (Jean), empereur romain. Ses conquêtes en Orient, X, 440.
Zoroastre, législateur des Perses ; sa théologie, II, 10. Esprit de persécution qui déshonore son culte, 21.


fin de la table générale des matières.

N. L’Éditeur n’ayant pu se charger de la rédaction de cette table, elle a été confiée aux soins de M. P. A. Miger.