Images de la France meurtrie

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Henri Lorin
Images de la France meurtrie
Revue des Deux Mondes7e période, tome 11 (p. 689-696).
IMAGES
DE
LA FRANCE MEURTRIE [1]

Dans l’hiver de 1917, je passai quelques jours à Fère-en-Tardenois. L’Etat-major était installé au « château, » grand pavillon de briques au milieu d’un jardin, à l’entrée de la ville. Maison cordiale, spacieuse, cossue, atmosphère délicate, partout force tableaux, force vieux meubles charmants. La guerre avait passé par là heureusement sans grand dommage. Des officiers allemands y avaient couché deux ou trois nuits en 1914. On montrait même encore la carte d’un de ces messieurs, glissée dans le cadre d’un Corot : c’était le choix que cet homme de goût s’était réservé dans le butin. La bataille de la Marne avait devancé le déménagement.

Je me souviens avec bonheur de cette semaine passée chez M. Moreau-Nélaton. A cette date, la jolie ville était encore debout, avec sa vieille halle célèbre sous son chapeau de tuiles, et la gracieuse tour de son église flamboyante, jaillissant d’un petit mail qui ombrageait un porche précieux de la Renaissance. Je me promenais charmé en pensant à mon hôte. Absent, il me guidait lui-même, me faisait les honneurs de sa petite patrie. Je reconnaissais tous les traits dont s’était formée sa sensibilité. M. Moreau-Nélaton est un peintre que l’amour des vieilles pierres de son pays a fait archéologue. Que ne sait-il pas de notre histoire ? Des Clouet à Corot, d’Eugène Delacroix à Millet, il a promené en tous sens son inlassable curiosité. La passion des choses d’autrefois ne nuit pas chez lui au goût des choses contemporaines, comme en témoigne la collection, commencée par son grand-père Adolphe Moreau, continuée et accrue par lui, qu’il a léguée au Louvre, et qui constitue, pour notre art du XIXe siècle, ce qu’est la collection La Caze pour nos maîtres du XVIIIe. C’est un de ces grands amateurs bourgeois, du type des frères Rouart, qui composent chez nous l’aristocratie du goût.

Mais là n’est pas ce qu’il a de plus original. Une des conséquences de la loi de Séparation était le délabrement auquel la suppression du budget des cultes réduisait la plupart de nos églises de campagne. On se souvient du cri d’alarme jeté par M. Maurice Barrès dans son beau livre, la Grande Pitié des Églises de France. M. Moreau-Nélaton ne disposait pas, comme l’écrivain-député, de la tribune du Parlement, mais il n’avait pas moins de zèle. Comme avait fait l’architecte Max Doumic pour les plus ruineuses entre les églises de l’Aisne, lui aussi se mit en campagne ; muni pour tout bagage d’un objectif de photographe, il partit de son pied léger par les routes du Tardenois, allant de clocher en clocher, et portraicturant en chemin ces jolies vieilles délaissées, aïeules de tant de générations bercées tour à tour sur leurs genoux, déjà branlantes, décrépites, et qu’une loi imprudente condamnait désormais à mort. Avant qu’elles disparussent, il voulait fixer leur image. Et de ces excursions à travers deux « arrondissements » de France, ceux de Soissons et de Château-Thierry, il rapportait ces six volumes, cette admirable flore des Églises de chez nous, le plus touchant bouquet de beautés spirituelles que l’on pût recueillir sur un si petit espace dans aucun autre pays du monde.

Il était temps. C’était quelques mois avant la guerre. On eût dit qu’un obscur pressentiment avait averti le pèlerin de la catastrophe prochaine. En 1917, il y avait déjà beaucoup d’irréparable. Mais beaucoup de choses étaient sauvées, ou bien n’avaient reçu que des blessures légères. Il nous restait à voir le pire. Les six ou huit semaines de la seconde invasion, lorsque l’ennemi creva par la fameuse « poche » de l’Aisne, enfonçant le chemin des Dames, coûtèrent au centuple les horreurs de la première. Elles firent plus de mal que quatre ans de combats sur un front immobile. Tout le pays fut détruit dans l’affreux ressac des armées. La victoire nous rendit un désert et des ruines.

Ce sont ces ruines, cette immense balafre qui traverse de la mer aux Vosges le visage de la France, que la direction de la Gazette des Beaux-Arts a entrepris de faire connaître. Elle a voulu faire le compte de ce que la sauvagerie d’un ennemi savant a coûté à la beauté de notre pays. L’ouvrage est bien digne d’une maison qui s’honore, depuis soixante ans, d’avoir servi mieux qu’aucune autre la gloire de l’art français. Au moment où l’Allemagne chicane pour échapper aux conséquences de ses méfaits, où elle mène dans le monde un vaste effort de propagande pour se dérober au châtiment, il est juste, il est nécessaire de remettre sous les yeux de l’univers le tableau de ses crimes. Il fallait qu’il y eût un recueil pour conserver l’image de tant de choses précieuses qui étaient venues jusqu’à nous et qui devaient durer encore ; elles n’étaient pas si vieilles qu’elles n’eussent devant elles quelques siècles d’existence ; elles avaient formé beaucoup d’âmes françaises, elles pouvaient en former encore beaucoup d’autres, et maintenant personne ne les reverra plus. Les ruines matérielles seront réparées avec le travail et le temps ; mais la destruction d’un chef-d’œuvre est une perte que rien, fût-ce un autre chef-d’œuvre, ne saurait remplacer. Ce sont des choses qui ne se font qu’une fois. Il n’y aura plus jamais rien qui ressemble au siècle de saint Louis et au dix-huitième siècle français. Ce qui est détruit est détruit. C’était donc un devoir pieux de perpétuer la seule chose qu’il fût en notre pouvoir de sauver, c’est-à-dire le souvenir de ce qui était et qui n’est plus. C’est le seul monument qui nous reste d’un incomparable trésor, trop ignoré du plus grand nombre, et qu’on ne pourra plus connaitre que par les portraits de ce recueil.

L’ensemble de l’ouvrage comprendra dix volumes de planches : le « front » a été partagé en secteurs, qui correspondent à peu près aux anciens secteurs des armées : Vosges, Meuse, Lorraine, Champagne (deux volumes), Ile-de-France, Picardie, Artois, Ponthieu, Flandres. M. André Michel, professeur au Collège de France, dont la voix généreuse et le bon sens grondant s’élèvent depuis trente ans pour l’honneur de toutes nos hautes traditions, le maître dont l’autorité est venue à bout de mener à bien la grande Histoire de l’Art, un des livres de ce temps qui honorent le plus l’école française, le savant vénéré qui, ayant donné toute sa vie à la patrie, lui a fait le sacrifice le plus rude à un cœur de père, a pris le commandement de cette nouvelle entreprise, où il s’agissait une fois de plus du service de la France. Les deux premiers volumes ont paru : l’Ile-de-France, par M. Marcel Aubert, auteur de livres savants sur la cathédrale de Sentis et Notre-Dame de Paris, et un volume intitulé Du Laonnois à la Brie, par M. Moreau-Nélaton.

Il était juste de commencer par ce pays, qui est celui où l’art français a commencé, et qui fut le berceau de la plus merveilleuse des inventions françaises, de cette architecture si mal appelée gothique, qui a été pendant quatre siècles la forme des idées de toute la chrétienté. Pourquoi faut-il que la guerre, en France, se fasse presque nécessairement sur ce petit territoire où elle ne peut faire un pas sans fouler des chefs-d’œuvre, et qui devrait être sacré à l’égal de l’Attique ou de la Toscane, comme un des joyaux de la terre ? A peine trouverait-on en France un ou deux autres cantons qui fussent en état de le disputer à celui-là pour la noblesse de leurs titres artistiques. Les fameux châteaux de la Loire, les magnifiques vestiges romains de la Provence, seraient peut-être, s’il fallait les perdre, un sacrifice moins cruel. C’est la terre des belles églises. Ce n’est pas en vain que, dans son ordre du jour, le général chargé de boucher la brèche devant Noyon parlait à ses soldats de défendre « le cœur de la France. » Cœur trop tendre, toujours menacé ! Là naquirent les plus beaux rêves, là se créèrent en foule les œuvres les plus charmantes ; et nul ne sait encore tout ce que la guerre a piétiné.

On est trop porté en effet à ne considérer dans la guerre que les victimes célèbres : toute l’horreur s’est cristallisée autour de quelques monuments connus de tout le monde, comme la cathédrale de Reims, ou celles de Noyon et de Soissons. Les coups qui accablaient ces monuments illustres ont retenti longuement dans la conscience du monde. Et il est bien certain que l’Allemagne, en s’attaquant à ces pierres sacrées, savait bien ce qu’elle faisait : elle espérait nous faire crier grâce. C’était le régime de la torture. Invention de bourreaux méthodiques et atroces. Mais les grands monuments s’en tireront toujours. Il ne manquera jamais d’aumônes pour sauver la merveille de Reims : ce malheur illustre est assuré de la pitié universelle. On ne refera jamais sans doute les figures divines qui manquent désormais au cortège de ses portails ; mais l’ensemble sera conservé malgré tout ; des pierres neuves remplaceront les claveaux écroulés de ses voûtes, on refera des os aux piliers étonnés par le canon ou éclatés par l’incendie, une charpente nouvelle sera substituée à l’antique forêt de ses combles, et la forme sublime, quoi qu’il en puisse coûter d’efforts et de millions, continuera de régner comme par le passé, blessée, mais immortelle, sur la ville du Sacre.

Mais ces édifices glorieux, ces colosses du moyen âge, ne sont pas ce que nos pères nous avaient laissé de plus précieux. On ne se ferait aucune idée du génie de la France, si on se figurait qu’il tient tout entier dans quelques monuments classés et officiels. On risquerait même de le méconnaître tout à fait, si on voulait l’enfermer dans ces ouvrages classiques, sans voir ce qu’ils résument d’essais ou représentent de rayonnement, par combien de tâtonnements ils furent préparés, en combien d’exemplaires ils se reflètent et se reproduisent. Ce sont les pousses les plus droites et les plus hautes du taillis ; une coupe qui éclaircirait les buissons autour d’elles, laisserait debout quelques arbres prodigieux, mais supprimerait la forêt.

Rien ne serait plus faux que d’imaginer les chefs-d’œuvre de l’architecture gothique sortis tout à coup, un beau jour, d’une pensée d’artiste, comme quelque théorème nait dans la tête d’un géomètre avec toutes ses conséquences. Des centaines d’ébauches ont précédé l’éclosion de la sublime formule. Les mailles de cette histoire se trouvaient dispersées dans nos églises de campagne. C’est là que se trouvait l’un des secrets de notre génie. Impossible de comprendre sans elles ce qui distingue l’histoire de France entre toutes les autres, à quel point cette histoire est un phénomène rural, combien elle tient à la terre, combien notre pensée nationale, comme la mission et les voix de la bergère de Domrémy, est la fille des champs et en garde le parfum.

Il y avait encore d’autres raisons qui rendaient délicieuses ces églises de villages. Elles étaient souvent bien moisies et bien délabrées ; leurs portails présentaient des sculptures édentées ; leurs murs humides étaient verdis de mousses ou rongés de salpêtres ; l’ortie et l’herbe folle foisonnaient autour de leurs absides, et mille graminées légères s’agitaient comme un duvet dans les interstices des vieilles pierres. Mais jamais la main froide et correcte du restaurateur n’était intervenue pour altérer l’ouvrage des siècles. Aucun architecte moderne n’avait fait subir ses ratures à ces beautés rustiques ; elles étaient là, telles que le sol et le hasard les avaient faites, avec leurs parties disparates, leurs croisillons gothiques s’ajoutant à une nef romane, faites en apparence de pièces et de morceaux, avec leurs âges divers, entre lesquels nul pédantisme ne s’était avisé de rétablir une artificielle unité. Mais en revanche ces pauvresses avaient reçu des ans cette patine et cette harmonie, que l’âge seul ménage aux choses patientes qui ont eu la sagesse de vieillir en beauté ; elles avaient reçu l’or des mousses et les caresses du ciel, et cette empreinte du temps qui achève ce qu’il touche, décore ce qu’il dégrade et collabore mystérieusement à ce qui a longtemps vécu : si bien que ces humbles églises semblaient partager l’existence des choses naturelles, l’éternité des pierres, la vie flottante des nuages qui leur versaient leurs ombres et la jeunesse des plantes qui fleurissaient leurs vieilles tuiles.

C’est avec un guide comme M. Moreau-Nélaton qu’il faisait bon parcourir ce trésor secret de nos vallées. Personne ne le connaît mieux que lui. Il ne vous mènera guère aux endroits fréquentés ; il évite les lieux communs de l’admiration, les beautés consacrées ; il ne s’arrêtera qu’un moment devant la cathédrale de Laon (laquelle par miracle n’a d’ailleurs pas souffert) ; il se tiendra loin de la fameuse collégiale de Braisne, et à la cathédrale de Soissons il préfère, — ou pour mieux dire, il préférait, hélas ! — sa réplique pittoresque et vermoulue de Mont-Notre-Dame. C’était le type du délabrement et de la grandeur ruineuse : magnifique débris arraché, comme un invalide, à la guerre de Cent ans et aux guerres de religion. Rien n’était plus beau que sa masse boiteuse au sommet de son rocher calcaire, terminant la pyramide agreste du village. Je me rappelle le vert-de-gris qui donnait à ses murs l’aspect de certaines faïences persanes. Guillaume II, qui la visita le 22 juillet 1918, se montra scandalisé de cette négligence. « Si j’étais le maître ici, s’écria cet homme impétueux, il y a longtemps que j’aurais fait restaurer cette merveille. » Le malheureux ! Six semaines plus tard, ses troupes se vengeaient de leur retraite forcée en faisant sauter la merveille à la mine. Le chef-d’œuvre vénérable n’est plus qu’un tas de décombres.

Mais il y a cent autres beautés à peine moins regrettables ; ces villages de Laffaux, de Vailly, de Beaurieux, de Chaudardes, dont le nom ne s’est ébruité que par les communiqués, combien de curieux se doutaient qu’il y avait là des merveilles ? Combien soupçonnent ce qui s’est perdu dans la ruine d’Urcel, et ce qui est mort avec le château de Pinon, ou avec le massacre de l’Abbaye de Prémontré ? Souvent, dans ces églises, il n’y avait qu’un détail, une rareté particulière qui les rendait précieuses : c’était un vieux vitrail, une fresque pâlie s’écaillant sur un mur, une armoire à reliques, une Vierge de pierre peinte, comme celle de Troësnes ou comme la merveille, aujourd’hui en poussière, qui enchantait la solitude de l’église de Coincy ; ou bien quelque Christ pathétique et douloureux du XVIe siècle, comme celui de Pont-Arcy, figure d’une résignation et d’une mélancolie divines. Qui pouvait se flatter de connaître la France, alors que de telles beautés demeuraient inconnues dans des églises de campagne ? Et c’était ailleurs un tombeau, quelque dalle funéraire, un tableau votif sur un autel, une grille de fer forgé, des lambris de chœur sculptés de bouquets de la Régence, un lutrin reposant sur ses volutes superbes, qui encadraient le médaillon du bon cordonnier saint Crépin.

Lorsqu’on feuillette ces images, en songeant que la plupart ne représentent plus que des ruines ; lorsqu’on entre dans le détail, que l’on fait l’inventaire des pertes que nous avons pris l’habitude de signaler sommairement sous le nom administratif de « régions dévastées ; » lorsqu’on pénètre dans ces églises béantes et dans ces sanctuaires écroulés, dans ces charniers de choses saintes, chaos d’ossements d’où l’âme qui les faisait vivre est partie, on éprouve l’horreur d’un viol et le chagrin d’un deuil de famille. Une harmonie est détruite, qui était l’ouvrage du sol et des générations, du ciel et de la terre ; c’était une grâce naturelle et surnaturelle à la fois, une figure de la patrie, un concert des vivants et des morts. Rien n’était plus touchant pour une âme française : ces églises de village, groupant autour de leur clocher l’amas des maisons basses et l’étendue des champs, exprimaient le rapport de la créature avec le monde éternel. Pour des millions d’hommes et de femmes de notre pays, elles étaient la seule forme sous laquelle il était permis de communiquer avec l’invisible et de percevoir la beauté. Pour l’étranger lui-même, leur perte est un appauvrissement. Un jeune Américain, qui connaît bien la France, M. Henry Kingsley Porter, a écrit avec vérité que ces humbles monuments contenaient une grande leçon. C’était un exemple de lenteur et de continuité ; pour ces peuples nouveaux, accrus rapidement sur une terre récente, riches d’avenir et de tous les biens matériels, le spectacle de ces petits édifices pleins d’histoire était une chose digne d’envie. A voir ces formes naïves et pleines de bonhomie, où l’arceau gothique s’enchaîne avec souplesse à l’arcade romane et au pilastre de la Renaissance, le moindre paysan de chez nous prenait une conscience fine et confuse du passé ; il concevait une idée appropriée de la culture ; et, pour l’humanité elle-même, c’était l’exemple le plus clair de la manière dont se développe la civilisation.

Voilà pourquoi de telles ruines sont presque irréparables. On peut relever une gare, une usine, une école : c’est une question d’argent et de convenances pratiques. Mais la destruction d’une église pose un problème plus délicat ; elle comporte la perte d’une chose qui n’était pas seulement matérielle, et qu’on ne saurait remplacer par rien de matériel. C’était du passé conservé, du passé lentement modifié par la vie : on n’imite pas l’œuvre des siècles. Faut-il restaurer ce que la guerre a brutalement brisé ? Peut-être vaut-il mieux laisser la ruine achever de mourir sa mort émouvante, et reconstruire franchement ailleurs et tenter du nouveau, comme on rebâtit un jeune foyer à côté du foyer éteint. La flamme peut jaillir claire encore du fond de notre vieux génie. Il serait beau que ce même sol, qui a déjà tant fait pour l’ornement du monde, poussât de ses entrailles une nouvelle étincelle. Mais on ne récrit pas la page déchirée. Il faut qu’une mélodie nouvelle sorte du même cœur qui avait enfanté l’ancienne mélodie. Nous l’attendons avec espoir et avec sympathie. Mais il se passera longtemps avant que la cadette gagne le charme séculaire que possédait l’ainée. Beaucoup de monuments ne seront jamais reconstruits. Il serait vain de refaire artificiellement une tour de Coucy ou un Mont-Notre-Dame. C’est pourquoi il faut louer le zèle pieux qui a voulu en recueillir au moins l’image. Puissions-nous y puiser, avec le regret des beautés que nous pleurons aujourd’hui, une tendresse plus jalouse pour ce qui nous reste de notre héritage !


PIERRE TROYON.

  1. Les trésors d’art de la France meurtrie, recueil publié sous la direction de M. André Michel. — I. Ile-de-Francee, par Mi. Marcel Aubert. — II. De la Brie au Laonnois, par M. Etienne Moreau-Nélaton, 2 vol. gr. in-4, Gazette des Beaux-Arts, 106, boulevard Saint-Germain, 1921. Cf. Etienne Moreau-Nélaton : Les Églises de chez nous : Château-Thierry, Soissons, 6 vol. in-4, 1913-1914 ; Chez nous, après les Boches, 1 vol. in-4, 1921, Henri Laurens, édit. Du même auteur : Eugène Delacroix raconté par lui-même, 2 vol. in-4 ; Millet raconté par lui-même, 3 vol. in-4, H. Laurens édit. 1920-22 ; Corot, Fleury, édit. 1905, etc.