L’Écossaise/Édition Garnier/Variante

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Œuvres complètes de VoltaireGarniertome 5 - Théâtre (4) (p. 480-485).
VARIANTES

DE LA COMÉDIE L’ÉCOSSAISE.



Page 424, ligne 24. — Cette dernière phrase fut ajoutée après la première édition. (B.)

Page 425, ligne 26. — Édition de 1760 :

UN SECOND.

Tes feuilles sont des feuilles de chêne : la vérité est que le Grand-Turc arme puissamment pour faire une descente virginie, et que c’est ce qui fait tomber les fonds publics.

La prise de Minorque, dont il est question dans la nouvelle version qui date de 1761, avait eu lieu en 1756. La rappeler était une flatterie pour le maréchal de Richelieu, commandant de l’expédition.


Ibid., ligne 39. — Édition de 1760.

UN SECOND.

Et moi, je vous dis que les fonds baissent, et qu’il faut envoyer un autre ambassadeur à la Forte.

Page 426, ligne 9. — Les cinq derniers mots n’étaient pas dans la première édition. (B.)

Ibid. ligne 29. — Toute la fin de cette scène fut ajoutée à la représentation. (B.)

Page 428, ligne 48. — La première et la plupart des éditions contiennent de plus ces mots :

… et qui est nourrie par charité,


qui, supprimés dans l’édition de 1760, à laquelle je m’astreins, ont été Cependant conservés dans l’édition de 1761 et les suivantes. (B.)

Page 429. ligne 10. — Dans toutes les éditions, autres que celle qui m’a servi de copie, on lit :

Je conclus qu’elles meurent de faim. (B.)

Ibid., ligne 13. — Cette dernière phrase fut ajoutée à la représentation. (B.)

Ibid., ligne 22. — Dans toutes les éditions, autres que celle qui m’a servi de copie, il y a :

…et un cœur de boue. (B.)

Ibid., ligne 37 — Dans les éditions ordinaires on lit de plus ici :

Je veux bien vivre de pain et d’eau. (B.)

Page 430, ligne 40. — Cette phrase et les quatre qui la suivent n’étaient pas dans l’édition de 1760. (B.)

Page 432, ligne 23. — Les éditions autres que celle que j’ai prise pour copie portent :

… me paraît tout votre fait. (B.)

Ibid., ligne 41. — Dans les éditions autres que celle à laquelle je me suis astreint, on lit de plus ici :

LINDANE.

Ah, Polly ! il est deux heures, et milord Murray ne viendra point !

FABRICE.

Eh bien ! madame, ce milord dont vous parlez, je sais que c’est l’homme le plus vertueux de la cour ; vous ne l’avez jamais reçu ici que devant témoins : pourquoi n’avoir pas fait avec lui, honnêtement, devant témoins, quelques petits repas que j’aurais fournis ? C’est peut-être votre parent ? (B.)

Page 434, ligne 8. — Les éditions autres que celle que j’ai suivie portaient :

Eh bien ! madame, rentrez donc toute dans vous-même. (B.)

Ibid., ligne 16. — Les éditions de 1760 contiennent de plus ces mots :

… sa suivante présente. (B.)

Page 430, ligne 2. — Ce couplet et les cinq qui le suivent ne sont pas dans les éditions de 1760 ; ils n’ont été ajoutés que plusieurs années après.(B.)

Ibid., ligne 41 — Dans les éditions ordinaires on lisait de plus :

Ne le gardez pas, au moins ; il faut le rendre, ou je… (B.)

Page 436, ligne 14. — Dans les éditions autres que celle que j’ai prise pour copie, la scène se terminait ainsi :

… Polly, c’en est fait ; viens m’aider à cacher la dernière de mes douleurs.

POLLY.

Qu’est-il donc arrivé, ma chère maîtresse, et qu’est devenu votre courage ?

LINDANE.

On en a contre l’infortune, l’injustice, l’indigence ; il y a cent traits qui s’émoussent sur un cœur noble ; il en vient un qui porte enfin le coup de la mort. (B.)

Page 437, ligne 13. — Dans les différentes éditions, on lisait de plus :

… devant des gens de conséquence ? (B.)

Ibid., ligne 21. — Dans l’édition originale, et dans beaucoup d’autres, il y a :

… votre rivale, pour ses mauvaises intentions, dans la prison où j’ai déjà été pour mes feuilles. (B.)

Ibid., ligne 24. — Cette phrase : Je n’aime, etc., est supprimée dans beaucoup d’éditions. (B.)

Page 438, ligne 2. — Dans les éditions autres que celle dont je me suis servi pour copie on lisait de plus :

Tu n’es pas un imbécile, comme on le dit. (B.)

Ibid., ligne 22. — On lisait dans l’édition originale et dans beaucoup d’autres :

… de bassesse ; il me ferait, je crois, haïr la vengeance. Je sens que je prendrais, etc. (B.)

Page 440, ligne 40. — Dans la première édition il y avait :

J’aime qu’on se retire ; je me retirerai avec elle. Qu’on me la fasse venir.

Les mots que j’ai imprimés en italique, et que Voltaire a supprimés, avaient été critiqués par Fréron, Année littéraire, 1760, IV, 107. (B.)

Page 442, ligne 9. — Dans les éditions autres que celle que j’ai suivie on lit de plus ici :

Et milord ne vient point ! (B.)

Page 444, ligne 4. — Dans les éditions ordinaires on lit :

… mortes de froid et de faim. (B.)

Page 445, ligne 16. — Dans les éditions autres que celle qui m’a servi de copie on lisait :

Monsieur, elle craint que vous ne l’aimiez. (B.)

Page 447, ligne 7. — En 1760, il y avait seulement :

Quel dessein horrible ! hélas ! pourquoi, etc. (B.)

Page 448, ligne 10. — Dans les éditions autres que celle que j’ai prise pour copie ce couplet commençait ainsi :

Ces petites fantaisies de filles passent vite, et ne sont pas dangereuses. Que voulez-vous que je fasse à une fille qui se trouve mal ? Est-ce pour cela que vous m’avez fait descendre ? Je croyais, etc. (B.)

Page 450, ligne 6. — Dans les éditions ordinaires on lit :

Ce barbouilleur de feuilles.

Dans l’édition que j’ai prise pour copie il y a Wasp ; mais Voltaire ayant, dès 1761, rétabli le nom de Frélon, c’est, ce me semble, ce dernier mot que je devais mettre ici. (B.)

Page 451, ligne 40. — Dans les éditions ordinaires on répétait, après Jour et nuit :

C’est une conspiration. (B.)

Page 453, ligne 4. — Dans les éditions, autres que celle que j’ai prise pour copie, après cette extrémité on lisait :

J’ai honte de m’être servie de ce faquin de Frélon. (B.)

Ibid., ligne 3. — Dans les mêmes éditions on lisait encore :

Je suffoque. (B.)

Page 454, ligne 23. — Dans les mêmes éditions, après d’ici il y a :

La maison est trop publique. (B.)

Page 455, ligne 23. — Dans les mêmes éditions on lisait de plus :

Que deviendra ma fille infortunée ? Elle est peut-être ainsi la victime de mes malheurs ; elle languit dans la pauvreté ou dans la prison. Ah ! pourquoi est-elle née ? (B.)

Page 456, ligne 31. — Dans les mêmes éditions, au lieu de oblige on lit :

… Rend service. (B.)

Page 459, ligne 6. — Dans les mêmes éditions il y a de plus :

Hélas ! elle n’est pas de ces filles qui s’évanouissent pour peu de chose. (B.)

Ibid., ligne 17. — Dans les mêmes éditions, après moments on lit :

Les filles qui se sont évanouies sont bien longtemps à se remettre avant de recevoir une visite. (B.)

Page 461, ligne 22. — Dans les mêmes éditions il y a :

… un délateur, un fripon. (B.)

Ibid., ligne 25. — Dans id. :

Un fripon. (B.)

Page 462, ligne 26. — Dans id. :

On prétend. (B.)

Ibid. ligne 31. — Dans id. :

… un fripon. (B.)

Page 463, ligne 3. — Dans id. on lit de plus :

Serviteur, cette Écossaise est belle et honnête. (B.)

Page 464, ligne 27. — Dans id. :

Et je me serais évanouie si je n’avais pas eu besoin de mes forces pour la secourir. (B.)

Ibid. ligne 29. — Dans id. :

… pour l’évanouissement où tu as eu envie de tomber. (B.)

Page 467, ligne 12. — Dans id.' :

Un gros homme. (B.)

Page 471, avant-dernière ligne. — Dans id. :

…me suffoquent. Suis-moi, et sois prête à partir. (B.)

Page 472, ligne 9. — Dans id. :

… si généreux, vous qui ne me laissez. (B.)

Ibid., ligne 11. — Dans id. :

… vos bienfaits, je ne vous oublierai. (B.)

Page 473, ligne 7. — La dernière phrase n’est pas dans l’édition originale. (B.)

Ibid., ligne 18. — Dans les éditions autres que celle que j’ai suivie on lisait de plus :

Il ne faut point gêner les filles. (B.)

Page 473, ligne 22. — L’édition originale porte seulement :

… beaucoup d’affection. (B.)

Ibid., ligne 31. — Les éditions autres que celle qui m’a servi de copie portent :

… d’assurer le bonheur. (B.)

Page 474, ligne 10. — Dans l’édition originale on lit :

… vous dis-je, quelque affection pour cette fille. (B.)

Ibid. ligne 17. — Dans les éditions autres que celle que j’ai prise pour copie on lit :

… ce gros homme. (B.)

Ibid., ligne 21. — Dans id.' :

… grossièrement vertueux. (B.)

Page 473, ligne 18. — Dans id. on lit de plus, après je le dois :

C’est à mon amour à réparer les cruautés de mon père ; c’est une justice de la Providence. (B.)

Page 476, ligne 3. — Dans id. :

Ah ! cher amant, gardez, etc. (B.)

Ibid., ligne 4. — Dans l’édition originale il y a :

… que pour finir sa vie en vous arrachant la vôtre. (B.)

Ibid., ligne 14. — Dans les éditions ordinaires on lit :

Écartez-vous du moins… (B.)

Page 479, ligne 6. — Édition de 1760 :

…Ah ! mon bienfaiteur ! … ôtez-moi plutôt cette vie, pour me punir d’avoir attenté à la vôtre. (B.)


fin des variantes de l’écossaise.