L’Égale de l’homme

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L’Égale de l’homme
Lettre à M. Alexandre Dumas fils
Calmann Lévy, éditeur.
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L’ÉGALE DE L’HOMME


LETTRE À M. ALEXANDRE DUMAS
DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE

21 septembre 1880.


I

Mon cher Dumas,

Il y a huit ans, c’était en 1872, paraissait, avec l’attrait de votre nom, un petit volume intitulé : l’Homme-Femme, dont le succès, attesté par quarante-trois éditions, donnait naissance à deux petits volumes que je publiai,

Le premier, sous ce titre :

l’Homme et la Femme,
l’homme suzerain, la femme vassale.

Le second, sous cet autre titre :

l’Égale de son Fils.

Il y a quelques semaines, je lisais, dans tous les journaux, l’annonce d’un nouveau petit volume de vous qui s’appellerait :

les Femmes qui tuent,
les Femmes qui votent.

M’étant imaginé, à tort, que vous ne sauriez admettre au droit de voter la femme, de laquelle vous aviez, dit : « Tu es purement animal, tu es la guenon du pays de Nod, tu es la femelle de Caïn », je me suis engagé par traité sur papier timbré, signé, parafé, et contre payement d’une somme assez ronde, à ne pas déserter le débat que j’avais soutenu contre vous, l’adversaire déclaré de ce que vous appeliez alors dérisoirement : « Les femministes. »

Quelle n’a pas été ma surprise en lisant dans votre livre paru hier cette conclusion :


« Donc, la femme, c’est-à-dire la mère, l’épouse, la fille, cette moitié de nous-mêmes à tous les âges de la vie, ayant, ainsi que nous, devant la loi, toute la responsabilité de ses devoirs comme personne publique ; ayant, plus que nous, comme personne privée, devant l’opinion, la responsabilité de ses sentiments ; cet être vivant, pensant, aimant, souffrant, ayant un cerveau, un cœur, une âme tout comme nous, si décidément nous en avons une, a aussi des besoins, des aspirations, des intérêts particuliers, des progrès à accomplir, et, par conséquent, des droits à faire valoir, qui veulent, qui doivent être représentés directement dans la discussion des choses publiques, par des délégués nommés par elle. Établissez cette loi nouvelle du vote des femmes, comme vous l’entendrez, au commencement, avec toutes les précautions et toutes les réserves possibles dans ce pays à qui la routine est si chère ; mettez les élections à un, à deux, à trois degrés, si bon vous semble ; mais établissez cette loi. Il doit y avoir à la Chambre des députés des femmes de France. La France doit au monde civilisé l’exemple de cette grande initiative. Qu’elle se hâte. L’Amérique est là qui va le donner. »

Conclusion surprenante, que vous expliquez avec toute la bonne grâce de la loyauté et en vous faisant à vous-même cette objection suivie de cette réponse :


« — Il est notoire que, comme intelligence, la femme est inférieure à l’homme. Vous l’avez écrit vous-même.

» — Si je l’ai écrit, j’ai écrit une bêtise, et je change d’opinion aujourd’hui. Je ne serai pas le premier qui aura écrit une bêtise ni le premier qui aura changé d’opinion, voilà tout. »


Après avoir lu avec avidité votre étincelante réhabilitation de la femme, que vous aviez diffamée sans vous souvenir qu’une femme avait été votre mère, qu’une femme avait été votre sœur, qu’une femme portait le nom que vous avez illustré, et que vous étiez l’heureux père de deux jeunes filles qui, par l’esprit et la culture de leur esprit, seraient supérieures à beaucoup d’hommes : qu’avais-je à faire ?

Je n’avais plus qu’à me dégager de l’engagement que j’avais signé et qu’à adhérer sans bruit à votre consultation, au lieu d’y contredire, avec toute la maturité d’une conviction qui, en moi, ne s’est jamais démentie.

Mais, pour se dégager comme pour s’engager, il faut être au moins deux, et j’ai été seul.

Je viens donc vous exposer, dans cette épître, sur quels points je diffère avec vous.

Je ne suis pas d’accord avec vous lorsque vous écrivez :


« Selon moi, les femmes qui tuent mènent aux femmes qui votent. »


Non, les femmes qui tuent ne mènent pas plus aux femmes qui votent, que les hommes qui tuent ne mènent aux hommes qui votent.

Pas plus pour les femmes que pour les hommes, le meurtre n’est le chemin du suffrage universel.

J’aurais compris que, par allusion au § 11 de l’article 324 du Code pénal[1] et par protestation contre lui, vous eussiez intitulé votre consultation :

Les Hommes qui tuent,
Les Femmes qui votent.

Je vous l’avoue, je ne comprends pas, je ne saurais comprendre comment les femmes qui votent sont la conséquence des femmes qui tuent.

Aussi longtemps que le Code français, aussi longtemps que la loi française maintiendra entre l’homme et la femme des inégalités que l’humanité, des inégalités que la nature ne justifie pas, les femmes seront fondées à revendiquer le droit de concourir à la réforme de lois iniques, de lois qui les abaissent, de lois qui les blessent, de lois qui avaient une raison d’être aux temps et dans les pays barbares, de lois qui n’ont plus de raison de subsister aux temps et dans les pays civilisés, de lois enfin qui sont un anachronisme.

Lorsque le vote est une fonction conférée par l’État à une catégorie privilégiée de contribuables, on comprend, on peut comprendre que la femme, même contribuable, ne soit pas admise à l’exercer ; mais, lorsque le vote est le droit de tous, même de l’indigent parvenu à l’âge de vingt et un ans ; mais, lorsque le vote s’appelle le suffrage universel, on ne comprend pas, on ne saurait comprendre que les portes des salles où votent les hommes soient injurieusement fermées aux femmes.

Si nous vivons, est-ce que ce n’est pas par elles ?

Si nous pensons, est-ce que ce n’est pas par elles ?

Si, enfant, nous échappons à tous les risques de mort qui nous assaillent ; si, enfant, notre santé se fortifie, notre raison se développe, notre cœur apprend à parler, à qui le devons-nous si ce n’est à elles ?

C’est donc en toute sympathie, mon cher Dumas, que je vous félicite d’être venu courageusement grossir le nombre de ceux qui, comme moi, pensaient et pensent que le jour où la femme sera légalement et législativement l’égale de l’homme, ce jour-là sera un grand jour pour l’humanité, sera un grand jour pour la civilisation.

Alors beaucoup de progrès attardés ne tarderont plus à s’accomplir.

Alors beaucoup de problèmes qui passaient pour insolubles, parce qu’ils étaient demeurés indéfiniment non résolus, se convertiront d’eux-mêmes en solutions Ce nom de solutions ; l’irréflexion ne le donnera plus à des palliatifs, tels que la recherche de la paternité, le divorce, etc., qui ne sont que des complications succédant à d’autres complications.

Alors l’adultère, condamné par la loi religieuse et la conscience, ne sera plus condamné par la loi civile et l’inconséquence.

Alors tout débat sera sans objet entre ceux qui pensent que la recherche de la paternité doit être permise et ceux qui prétendent qu’elle doit être interdite, comme étant une source intarissable d’abus monstrueux et de scandales inévitables.

Alors il n’y aura plus deux catégories d’enfants : les enfants selon la loi et les enfants hors la loi, ainsi qu’il y a eu, pendant des siècles, des hommes qui s’appartenaient, qui étaient réputés libres, tandis que d’autres hommes ne s’appartenaient pas, étaient qualifiés esclaves, étaient qualifiés serfs, vendus et achetés comme bétail, et souvent traités plus durement que lui.

Alors que tous sont égaux devant la loi, la logique veut que tous les enfants soient égaux devant la mère. La logique veut que ce soit désormais son nom qu’ils porteront.

Alors ce sera elle qui, dans sa conscience, sera responsable de leur naissance, de leur santé, de leur éducation, de leur destinée.

Alors ce ne sera plus la paternité, ce sera la maternité qui sera l’axe de la société.

Alors le règne du doute fera place au règne de la certitude.

Alors, de toutes les fonctions sociales, la maternité sera la première.

Alors décroîtra le nombre des femmes stériles.

Alors croîtra le nombre des femmes fécondes.

Alors la prostitution sera un mot qui n’aura plus de sens. Je suis à cet égard de votre avis quand vous dites :


« La prostitution de la femme va peu à peu perdre son caractère d’autrefois. Les amours libres ne vont faire que croître et embellir. »


Qu’est-ce, en réalité, que la prostitution ?

— C’est la femme qui se vend.

Mais que fait la jeune fille qui, par obéissance à ses parents, ou par calcul précoce, épouse, sans amour, un homme, non à cause de ses qualités qu’elle a reconnues, mais à cause de la fortune petite ou grosse, réelle ou fictive, présente ou à venir, qu’il apportera ou qu’il est présumé devoir apporter, soit en communauté, soit en douaire ?

Mais que fait le jeune homme qui n’épouse une jeune fille, mais que fait le jeune homme qui n’épouse une veuve ou une femme mûre que pour la dot qu’il vise.

Où est la différence, la grande différence ?

Et si, après le mariage, l’un des deux conjoints est un objet d’invincible dégoût pour l’autre, soit dégoût physique, soit dégoût moral, quel nom donner à l’accomplissement légalement forcé de l’acte conjugal ?

Si dégradée que soit la prostitution telle qu’elle existe, du moins elle laisse la femme maîtresse de son corps ; la propriété d’elle-même peut lui être enlevée par la misère, mais elle ne lui est pas enlevée à perpétuité par la loi. Nul « mâle », je me sers de votre expression de prédilection, n’a de droits sur sa personne que ceux qu’elle consent à lui donner ou à lui laisser. Sous ce rapport le sort de beaucoup de prostituées est moins triste, moins dégradant que celui de beaucoup d’épousées.

Aux champs, le mariage est une association de travail en vue de la culture du sol, association où les enfants ne tardent pas à rapporter autant qu’ils ont coûté. Ils sont une avance, finalement ils ne sont pas une dépense.

À la ville, entre ouvriers et ouvrières, les mariages libres, les mariages sans immixtion de « Monsieur le Maire » ne sont pas rares, et ceux-là ne sont ni les moins heureux ni les moins fortement unis, quoique, dans les ménages d’ouvriers, les enfants soient longtemps une lourde charge.

Oui, la haute prostitution, celle qui joint souvent aux dehors de l’élégance, aux dehors du luxe, à toutes les cultures de la beauté, les cultures et les distinctions de l’esprit, est un acheminement vers le mariage sans intervention de l’État, vers le mariage constamment dissoluble sans divorce, vers le mariage demeurant un sacrement pour le chrétien qui croit, mais n’étant plus qu’un contrat par-devant notaire pour le libre penseur qui ne croit pas.

Lorsqu’on peut conserver sa liberté. est-il raisonnable de l’aliéner indissolublement ?

La raison finissant toujours par avoir raison, on peut prédire avec certitude qu’il y aura dans l’avenir un jour où deux personnes qui seront tentées d’unir leurs destinées s’abstiendront dans le doute de prendre le chemin de la mairie.

Il est d’usage de médire de la prostitution, de la flétrir, de la taxer d’immorale.

Est-ce que le célibataire qui fait sa maîtresse de la femme mariée à l’homme dont il serre amicalement la main a plus d’honneur, a plus de vertu, est plus moral que celui qui, n’ayant pas encore trouvé la jeune fille à laquelle il donnera son nom, entretient ou contribue à entretenir ce que je n’appellerai pas une courtisane, vieux style, ni une « cocotte », langage du jour, mais ce que j’appellerai une femme d’attente ?

Est-ce que cette femme d’attente, qui ne trompe personne, alors même qu’elle est infidèle, puisque personne n’a de raison de compter sur sa fidélité et n’est comptable de son honneur ; est-ce que cette femme d’attente qui, si elle a des enfants, n’aurait pas droit à un autre nom que le sien, à une autre fortune que la sienne ; est-ce que cette femme d’attente vaut moins, consciencieusement, que la femme légale, dite légitime, qui a, dans l’ombre plus ou moins transparente, un amant au risque d’avoir un ou plusieurs enfants de lui ?

S’ils n’ont pas été fallacieusement portés au compte du père dit putatif, et s’ils n’ont pas détourné à sa mort une partie de sa fortune au détriment de ses vrais héritiers, que sont ces enfants adultérins ? Ils sont un audacieux défi porté à l’article 345 du Code pénal, qui prévoit le crime de suppression d’état et le punit de la peine de la réclusion.

Cette peine de la réclusion à laquelle s’exposent témérairement, inconsciemment, beaucoup de femmes occupant les sommets de la société, est écrite en ces termes dans le Code pénal :

Art. 21.— Tout individu de l’un ou de l’autre sexe condamné à la peine de la réclusion sera renfermé dans une maison de force et employé à des travaux dont le produit pourra être appliqué à son profit, ainsi qu’il sera réglé par le gouvernement. La durée de cette peine sera au moins de cinq années et de dix ana au plus.

Et il ne faut pas oublier que, si la recherche de la paternité est interdite par l’article 340 du Code civil, la recherche de la maternité est expressément admise par l’article 341, à la condition, par le demandeur, de réclamer sa position d’état en qualité d’enfant dit légitime et d’établir judiciairement « qu’à l’époque où il a été conçu, le père plus ou moins tardivement réclamé n’avait pas été, comme époux, dans l’impossibilité de cohabiter avec sa femme pendant le temps couru depuis le trois centième jusqu’au cent vingt-quatrième jour avant la naissance de l’enfant, soit pour cause d’éloignement, soit par l’effet de quelque accident ».

Si elles n’avaient pas été, si elles Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/34 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/35 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/36 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/37 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/38 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/39 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/40 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/41 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/42 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/43 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/44 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/45 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/46 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/47 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/48 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/49 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/50 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/51 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/52 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/53 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/54 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/55 Page:Girardin - L Egale de l homme.djvu/56 Page:Girardin - 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Vous et moi, mon cher Dumas, nous venons de prouver qu’elle ne nous manquait pas. Maintenant, retournons chacun à la besogne, où le public est avec nous : vous au théâtre, où vous excellez, et moi à la politique à bout de voie, où je n’aurais réussi, en la combattant, depuis cinquante ans, qu’à démontrer par son impuissance même, l’impuissance de la presse.

Amitié.

ÉMILE DE GIRARDIN.



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  1. Art. 324. — Dans le cas d’adultère prévu par l’article 336, le meurtre commis par l’époux sur son épouse, ainsi que sur le complice à l’instant où il les surprend en flagrant délit dans la maison conjugale, est excusable.