L’Imposture des Naundorff/11

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Victor Palmé (p. 115-127).

CHAPITRE X

De 1832 à 1845.




J’en ai dit assez, je le crois du moins, sur les Mémoires du juif prussien, et sur les efforts qu’il y tente pour expliquer l’incognito gardé par lui près de quarante ans. J’avais l’intention de montrer, en donnant trois ou quatre exemples, que les récits de Naundorff n’ont pas le sens commun, et sont aussi clairement absurdes que mensongers. C’est fait ; je n’insiste point. J’arrive tout de suite à 1832, et je passe en revue, d’un coup d’œil rapide, les treize années que vécut encore le faux Louis XVII.

À travers les précédents chapitres, déjà il a été semé plusieurs détails sur cette période publique de la vie du « prince ». Le lecteur, sans doute, n’a point oublié que Naundorff, à son entrée dans la capitale de ses États, ne connaissait pas un traître mot de notre langue. Il se rappelle que l’imposteur, malgré cette ignorance complète du français, grâce à l’aplomb, à l’impudence qu’il montra, grâce encore – il faut le reconnaître – à une certaine habileté dont il fit preuve, grâce surtout à ses traits bourboniens recruta vite un petit nombre de dupes. Celles-ci lui fournirent de précieux renseignements, dont il ne manqua point de tirer profit, et moyennant lesquels il parvint, en peu de temps, à s’entourer d’une imposante escorte de fidèles. J’ai parlé aussi du procès qu’on lui intenta, pour cause d’escroqueries diverses, qui ne furent point juridiquement prouvées. Je ne reviendrai sur aucun de ces points. Mieux vaut s’occuper tout de suite des deux tentatives d’assassinat qui furent dirigées contre lui, par lui-même.

Naundorff sentait le besoin de se faire assassiner, à la condition d’être raté, bien entendu. Et il avait raison : cette aventure manquait à sa carrière. C’était là une lacune fâcheuse, qu’on ne s’expliquait point et qui pouvait jeter dans l’esprit de ses dupes, même les plus naïves, un certain étonnement, funeste avant-coureur de doutes formels sur la véracité de ses récits. Quoi ! il affirmait qu’une impératrice : Joséphine ; que des princes du sang royal : le duc d’Enghien, le duc de Berry ; que des personnages notables : Desault, Pichegru, Frotté, l’abbé de Tourzel ; qu’une douzaine de malheureux, plus ou moins obscurs : Ojardias, Fualdès, Caron, Martin, Pezold, etc., etc., etc., avaient été soit assassinés, soit empoisonnés, simplement pour l’avoir reconnu : et lui, lui ! vivait encore ! Les tyrans acharnés à lui barrer le chemin du trône, qui, dans leur rage sanguinaire, n’avaient pas craint de frapper un grand nombre de ses partisans, malgré le bruit que devait soulever tant de morts soudaines, tant de morts violentes, et des morts illustres ! ces tyrans, qui l’avaient eu sous la main, à des époques où, de son propre aveu, on ne soupçonnait point son existence, où, par conséquent, sa disparition fût restée ignorée, ces tyrans n’étaient point parvenus à s’en défaire ! On avait respecté sa vie, l’on continuait à la respecter. C’était plus que singulier, vraiment. Fallait-il attribuer cette chance incroyable à une succession de prodiges, fallait-il en conclure que Naundorff était un imposteur ? Telle était la question inquiétante que devaient se poser déjà certaines dupes de l’aventurier prussien.

Évidemment, une immunité pareille, prolongée, devenait des plus compromettantes pour le succès des inventions du faux dauphin. Cela ne pouvait donc pas durer. Un coup de poignard était obligatoire. Il ne fut point donné cependant, mais Naundorff prétendit l’avoir reçu, ce qui était le principal. Notre homme avait assez bien choisi son moment. Richemont venait d’être arrêté, son procès s’instruisait et le prévenu allait passer devant la cour d’assises. Cette affaire attirait l’attention du public sur les faux Louis XVII. Seulement, on s’occupait, – c’était inévitable ! – beaucoup plus de Richemont que de Naundorff.

En prison préventive et menacé du cachot pour longtemps, le premier jouissait de l’auréole précieuse de la persécution, tandis que le second vivait libre et tranquille, entretenu confortablement par ses dupes. Cette infériorité avait bien ses avantages, mais c’était une infériorité.

Tout à coup, le bruit se répandit, parmi les fidèles de Naundorff, que leur prince avait failli être victime d’une tentative d’assassinat. Attaqué au beau milieu de la place du Carrousel, ce qui prouvait une audace vraiment inconcevable chez les meurtriers, il avait reçu un coup de poignard. Heureusement, par un véritable miracle, « une médaille (de la sainte Vierge), transpercée, avait arrêté à une demi-ligne du cœur », le fer régicide. Ainsi, à l’en croire, ce juif débauché, ce cynique, était l’objet d’une protection toute spéciale de la sainte Vierge ! Ces insanités désarment, quand elles n’indignent pas.

Cependant, l’affaire du Carrousel ne réussit qu’à moitié. L’imposteur craignant, on le conçoit sans peine, qu’une enquête judiciaire ne dévoilât sa ridicule et impudente supercherie, ne voulut point qu’on parlât trop haut de l’attentat soi-disant dirigé contre ses jours. On s’en étonna jusque parmi ses dupes. C’était, en effet, une si belle occasion de soulever un gros tapage et d’émouvoir les tribunaux ! Pourquoi s’obstiner à la laisser perdre ? Mais Naundorff, au risque de ne pas atteindre le résultat qu’il avait désiré, et qu’il n’atteignit guère, en effet, s’obstina dans sa résolution de ne pas porter plainte. Ce fut quelques mois après seulement, qu’il se décida enfin à sortir de la « pénombre », et à profiter d’une circonstance moins compromettante pour saisir l’opinion publique. C’est alors qu’il envoya Morel de Saint-Didier proclamer devant les jurés qui s’occupaient de Richemont, les droits de Charles-Louis de Bourbon, dit Naundorff, à la couronne de France. Le lecteur n’a pas oublié le succès qu’obtint cette mauvaise plaisanterie.

Le piètre résultat qu’avait produit la première soi-disant tentative d’assassinat commise contre sa personne, n’était point pour encourager l’imposteur à une seconde édition. Néanmoins, comme vers la fin de 1838, le zèle et le nombre de ses partisans diminuaient d’une façon très inquiétante, il pensa qu’il ne serait pas inutile de renouveler l’aventure. Il se trouvait alors à Camberwell, près de Londres. Écoutons M. de La Sicotière : « Un soir du mois de novembre 1838, dans son jardin, un coup de pistolet fut tiré sur Naundorff à bout portant et le renversa, contusionné, mais non blessé. Ses vêtements seuls avaient souffert. Cette seconde tentative trouva plus d’incrédules encore que la première. On ne put en découvrir l’auteur ; on crut même reconnaître un pistolet, ramassé sur le lieu de la lutte, pour un de ceux de Naundorff. La police cessa bientôt ses recherches. Le Times et d’autres journaux firent gorge chaude de l’aventure[1]. »

Le Times et les autres feuilles anglaises ne pouvaient être soupçonnés, je le note en passant, d’aucun parti-pris contre le juif prussien. En effet, qu’il fût ou non Louis XVII, cela devait leur être bien indifférent. Et même le Times, ce vieil ennemi de la France, n’eût sans doute pas été fâché que le fils de Louis XVI existât réellement, car c’eût été pour notre pays une source nouvelle de troubles et de dissensions.

On l’a vu : ce fut en Angleterre qu’eut lieu cette seconde tentative d’assassinat, tandis que la précédente s’était produite à Paris. C’est qu’entre les deux événements que je viens de raconter, il en était survenu un autre. Le 16 juillet 1836, Naundorff avait été reconduit à la frontière. Louis-Philippe, avec raison, s’était refusé à tolérer plus longtemps le séjour en France de cet individu, qui osait accuser la duchesse d’Angoulême d’avoir voulu le faire mettre à mort, et qui insultait grossièrement et continuellement, dans son journal, dans ses pamphlets, la branche aînée des Bourbons. Ce scandale devait prendre fin. Déjà la Gazette de France imprimait que Naundorff était un agent de police. L’imposteur, plus sage que Richemont, avait eu l’habileté de ne pas se mettre formellement sous le coup de poursuites correctionnelles ou criminelles. Mais il était étranger, on l’expulsa, et l’on fit bien.

Naundorff avait donc attribué, – l’impudent ! – à la sainte duchesse d’Angoulême la responsabilité de la première soi-disant tentative d’assassinat dirigée contre lui. Il est bon de dire à qui ce juif eut l’audace d’imputer la responsabilité de la seconde : ce fut au comte de Chambord ! L’aventurier prussien le déclara luimême, et le fit répéter par ses scribes. Gozzoli, qui était alors un de ses champions les plus fervents, l’affirma dans la Voix d’un proscrit, organe de Naundorff, et Gozzoli ne fut pas désavoué, puisqu’il revint à la charge ! Légitimistes, heureusement rares, qui assuriez, jadis, Henri V de votre inaltérable respect, qui, aujourd’hui, prétendez toujours honorer sa mémoire, et vous êtes néanmoins retournés vers les enfants du calomniateur, restez à présent, si cela vous plaît, fidèles à la progéniture de Naundorff, mais, de grâce, ne parlez pas davantage de votre vénération pour le roi défunt !

Je l’ai déjà dit : la seconde tentative d’assassinat trouva plus d’incrédules encore que la première, et l’imposteur qui avait espéré, par ce simulacre, arrêter la décroissance qu’il constatait dans le nombre et dans le zèle de ses partisans, vit ses calculs absolument déjoués. La diminution ne se ralentit point ; ce fut même tout juste l’effet contraire qui se produisit. Il faut indiquer, en quelques mots, les raisons pour lesquelles les dupes de Guillaume Naundorff, comprenant enfin qu’elles s’étaient trompées, se séparaient de celui qu’elles avaient si longtemps défendu.

La scandaleuse immoralité du juif prussien, se vautrant, malgré son âge, dans la débauche et la crapule, ses inventions mystico-religieuses, tout simplement sacrilèges, ses mensonges continuels et contradictoires, voilà les causes de ces défections. Tout cela devait finir, en effet, par dégoûter et éclairer les partisans, même les plus naïfs et les plus convaincus, de Naundorff, et c’est ce qui arriva. En 1841, Gozzoli, ce champion fervent dont je viens de parler, abjurant enfin sa longue et ridicule erreur, publiait une déclaration où l’on trouve ce qui suit :


 « J’avais cru me dévouer à une infortune sacrée, à une cause noble et sainte ; j’ai regardé de plus près celui que nos respects lointains élevaient sur un piédestal, et bientôt il ne m’a inspiré qu’un dégoût inexprimable. Quel est-il, cet aventurier mystérieux, s’il n’est pas le fils de Louis XVI ? Je l’ignore et je n’ai pas besoin de connaître son origine pour l’estimer à sa juste valeur. Est-il l’instrument d’une de ces sociétés souterraines qui attaquent l’existence des gouvernements dans l’ombre et minent le sol sous leurs pas ? Est-il l’agent de quelque police immonde ? Peu m’importe ! Ce que je ne sais que trop, c’est que cet homme est un fourbe aussi dangereux que fécond en ressources ; c’est qu’il est familiarisé de longue main avec la perversité la plus profonde. De loyaux défenseurs ont uni leurs voix à la mienne pour le recommander à l’opinion ; nos écrits lui ont fait des partisans et des admirateurs : que ceux de nos concitoyens qui furent entraînés par nous dans cette cause nous le pardonnent. Abusés nous-mêmes, égarés de bonne foi, il nous restait un devoir de conscience à remplir, celui de les éclairer. »

Bailly, qui, d’après les naundorffistes actuels, n’aurait point osé dire, au cours de son travail sur les faux dauphins, un mot de l’imposteur allemand, a cité tout au long, dans l’Univers de 1850, cet édifiant extrait. M. de La Sicotière en donne quelques phrases ; il signale de plus une autre déclaration, collective celle-là, et non moins accablante, qui parut à cette époque aussi, et au bas de laquelle le même Gozzoli, MM. le chevalier A. de Cosson, J.-B. Laprade, Charles de Cosson, Chabron de Jussac, Xavier Laprade, etc., tous anciens partisans zélés de Naundorff, avaient apposé chacun son nom. Les signataires accusent positivement, entre bien d’autres choses, l’être « dégradé », « se prétendant fils de Louis XVI », d’avoir simulé les deux assassinats dont il s’est dit victime. Seuls de tous les rédacteurs du journal la Voix d’un proscrit, Gruau et Dussurgey restèrent fidèles au juif prussien.

M. Simon Brugal, qui a publié, en 1884, dans le Messager de Toulouse, de fort curieux articles sur les naundorffistes, possède le texte imprimé, aujourd’hui devenu très rare, de ces deux accablantes déclarations.

On comprend qu’elles ruinèrent presque absolument le crédit, déjà bien ébranlé, de l’imposteur. Quatre années plus tard, le 18 avril 1845, il s’éteignait dans un état voisin de la misère, à Delft, en Hollande. Il était venu s’établir en Hollande, M. Bailly le rappelle, parce que son « immoralité notoire » ayant attiré sur lui l’attention de la police de Londres, sa liberté courait des risques sérieux en Angleterre. En arrivant à Delft, il proposa, moyennant finances, au gouvernement des Pays-Bas, qui n’en voulut à aucun prix, bien entendu, quelques engins de guerre de son invention, dont le plus original était une espèce de feu grégeois. Voilà une bonne preuve, fait remarquer d’un ton sérieux la Légitimité, que Naundorff était certainement le fils de Louis XVI. Car enfin tout le monde sait que Louis XVI avait un goût très vif pour la serrurerie ; donc, l’inventeur d’un feu grégeois et de trois ou quatre instruments de balistique, ne pouvait être que l’enfant de cet infortuné monarque !

Naundorff mourut, ainsi qu’il avait toujours vécu, dans le désordre et l’impénitence, ne laissant aucun témoignage d’une velléité de repentir. Ce qui n’empêche par M. Daymonaz, en sa brochure intitulée : Où est la Maison de France ? de nous dépeindre l’agonie de l’imposteur comme celle d’un saint. Le juif « dégradé » voit, au milieu du ravissement de la dernière extase, le ciel s’ouvrir devant lui et Dieu s’avancer pour recevoir son âme, qui est, dit en termes lyriques et inconvenants M. Daymonaz, celle d’un « agneau royal » et d’un « Christ humain » !

M. Daymonaz me répondra peut-être que Naundorff n’était plus juif, puisqu’il avait imaginé une religion nouvelle. Cela est vrai ; mais je lui ferai observer que la découverte d’une religion nouvelle n’est point, pour entrer directement au paradis, une recommandation aussi bonne qu’il paraît le croire, et je lui demanderai s’il a oublié que la nouvelle religion de son « prince » fut condamnée, formellement, par le pape Grégoire XVI ?

Car Naundorff a été condamné par Grégoire XVI, et dans quels termes ! J’ai réservé cet argument, sans réplique, pour la fin. Au cours de ce travail, j’ai déjà indiqué en peu de mots que l’imposteur allemand s’était permis d’abominables « jongleries religieuses », qu’il prétendait se trouver en communication directe avec un ange du ciel, qu’il avait écrit, soi-disant sous la dictée de cet ange, un évangile nouveau. Naundorff fit encore bien d’autres folies sacrilèges : il distribuait à ses malheureux adeptes des fleurs qu’il déclarait avoir rapportées du Paradis ; il envoyait « à MM. les archevêques et évêques », « au clergé catholique », des circulaires où étaient retracées tout au long ses conversations abracadabrantes avec son « ami l’ange ». J’ai quelques-unes de ces pièces sous la main, j’ai aussi en ma possession une sorte de manifeste, daté du 17 mai 1840, signé par Naundorff et ses principaux conseillers, où l’inventeur et les apôtres de « l’Église Catholique-Évangélique » disent ceci, entre diverses choses : « Nous déclarons, au nom de Dieu, en face du monde entier, imposture et idolâtrie, le culte appelé Catholique-Apostolique et Romain ; nous déclarons solennellement que tout ce qui est prescrit dans la doctrine de ce culte, contre la doctrine de l’Éternel notre Dieu, telle qu’elle a été renouvelée par l’ange de sa face, NotreSeigneur Jésus-Christ, est fausseté, invention et imposture, imposées successivement par le sacerdoce sacrilège de Rome... » Plus loin, après avoir réclamé la convocation immédiate, n’importe en quel lieu, d’un concile général de toute la chrétienté, les auteurs du manifeste ajoutent : « Et nous sommons le Pape d’y venir accompagné de douze de ses créatures, soit Archevêque ou Évêque, soit Cardinal ou Prêtre, pour enfin justifier devant nous leur conduite sacrilège contre la doctrine de Dieu, telle que Jésus-Christ l’a renouvelée, dans son temps, au nom de son Père Céleste. Jusqu’à ce que le sacerdoce de Rome, avec son chef, ait paru devant nous publiquement et en face d’un concile général, nous déclarons solennellement devant le monde entier, apostat du Christ, le Pape de Rome, et imposture, sa doctrine inventée contre les commandements de l’Éternel notre Dieu... » Etc., etc., etc.

Et il y a des prêtres qui sont partisans des Naundorff !

J’ai encore une autre pièce : un manuscrit où les tenants de ce misérable sont désignés sous un nom d’ange et classés dans un des chœurs célestes !

Ainsi, Mme V... G... (je prends quelques exemples), s’appelle Généraël, et se trouve classée parmi les Principautés ; Mme B... s’appelle Gathoraël, et se trouve classée parmi les Thrônes ; M. Alfred J... devient Galgaël, et se trouve classé parmi les Puissances, etc. Les enfants de Naundorff ont leur rang dans ce cortège.

Enfin, pour couronner l’édifice, Naundorff lança un livre intitulé : la Doctrine céleste, où il promulguait la « nouvelle religion ». La religion de Naundorff n’était pas si nouvelle que cela. Elle avait des rapports intimes avec l’hérésie d’un drôle nommé Vintras, qui faisait dire la messe par des femmes, et prétendait notamment que l’homme devait obéir à ses sens, théorie qui ne pouvait manquer de plaire à l’aventurier prussien. Naundorff et Vintras, il faut le reconnaître, n’étaient point tout à fait d’accord, mais leur léger dissentiment portait beaucoup moins sur une question de doctrine, que sur une question de prééminence. Chacun des deux voulait être le chef suprême ; d’où la difficulté de s’entendre absolument.

Le 8 novembre 1843, un bref du pape Grégoire XVI à l’archevêque de Tours, condamna d’une manière solennelle la dégoûtante hérésie de Vintras. Ce bref signalait et condamnait aussi, comme étant connexes « aux délires » de Vintras, les « abominations », les « erreurs exécrables » de Naundorff, « de cet homme perdu », déclarait le Souverain-Pontife, « qui se vante mensongèrement d’être le duc de Normandie » ... Illius perditi hominis qui FALSO se Normandiæ ducem jactat !

Après cela, je n’ai plus rien à dire sur Naundorff, et j’aurais terminé ce travail, s’il ne me restait à parler de sa progéniture.

  1. On avait arrêté tout d’abord un certain Désiré Roussel, qu’on ne tarda point à relâcher.