L’exposition scolaire du Japon

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JAPON [1]



Le visiteur chercherait vainement l’exposition scolaire du Japon dans la galerie la plus proche de la rue des Nations, celle qui est consacrée aux arts libéraux. Contrairement aux dispositions adoptées par presque toutes les nations étrangères, le Ministère de l’Instruction publique du Japon, qui est l’unique exposant pour les classes 6, 7 et 8, a installé son exposition à l’extrémité de la section occupée par ce pays, ainsi que l’indique le plan que contient ce numéro de la Revue. Bien que le visiteur soit de la sorte obligé à s’écarter de la route qu’il s’est tracée, nous l’engageons vivement à nous suivre ; il ne regrettera pas le temps qu’il aura employé à cette partie de son voyage à travers le Champ de Mars. À l’intérêt que présente en elle-même l’exhibition du matériel et des méthodes d’enseignement en usage dans les écoles de ce pays de l’extrême Orient, vient se joindre la curiosité que nous avons tous de saisir le secret des progrès accomplis si rapidement dans le domaine intellectuel par un peuple hier encore fermé à la civilisation et qui peut aujourd’hui marcher de pair avec les nations les plus policées de l’Occident et leur offrir même sur bien des points d’utiles exemples à suivre.

D’ailleurs, les commissaires japonais rendent facile cette tâche, par la complaisance avec laquelle ils fournissent tous les renseignements utiles aux visiteurs. Particulièrement, pour qui nous occupe, les délégués du Ministre de l’Instruction publique se mettent quatre jours par semaine à la disposition du public pour lui fournir toutes les indications relatives à l’exposition scolaire du Japon. Nous sommes heureux de l’occasion qui nous est donnée de remercier publiquement M. Kouki-Riouïtchi, l’organisateur de cette exposition, qui occupe au Ministère de l’instruction publique une position égale à celle de Directeur général chez nous ; M. S. Tégima, sous-directeur du Musée de l’instruction publique de Tokio, et M. Nakagawa, attaché au Ministère de l’instruction publique, des précieux renseignements que nous leur devons.

Organisation de l’Instruction publique et statistique.

L’organisation administrative du Japon date de 1868, époque à laquelle le régime féodal fut détruit, mais cette révolution ne fut entièrement accomplie qu’en août 1871. C’est principalement dans le domaine de l’instruction que le nouveau gouvernement devait trouver matière à réformer et à améliorer : tout ou presque tout était à faire. Avant 1871, et même avant 1868, il existait bien quelques écoles ; mais ces établissements avaient plutôt le caractère d’établissements d’instruction militaire, seule instruction que les princes, chefs héréditaires des provinces, avaient souci de donner à leurs sujets. L’année 1871 vit la création d’un Ministère de l’Instruction publique auquel fut confiée la haute direction de l’instruction dans tout l’empire, et, dès 4872, le Ministre promulguait un règlement général de l’instruction publique qui modifiait entièrement l’ancien système et donnait une organisation complète à ce service.

D’après cette organisation nouvelle, le Ministre, dont les attributions sont à peu près les mêmes que chez nous, est assisté d’un vice-Ministre et de trois secrétaires qui sont les chefs des trois services suivants : 1° la division des Affaires scolaires, embrassant toutes les questions relatives aux écoles, aux professeurs et aux élèves ; 2° la division de la Comptabilité, où se règle ce qui a rapport aux recettes et aux dépenses du ministère et des établissements qui lui appartiennent ; 3° la division des Rapports, dans laquelle on s’occupe de la publication des rapports ministériels, de la rédaction des livres et des écrits relatifs à l’enseignement, de leur impression, etc…

Le Japon est divisé en 7 circonscriptions académiques ; chacune de ces circonscriptions comprend 32 divisions secondaires et celles-ci renferment à leur tour 210 divisions primaires chaque, ce qui donne au total 47,040 divisions primaires. Réglementairement, il devrait y avoir une école primaire dans chacune des divisions primaires ; mais on est encore loin d’avoir atteint ce résultat, puisque, d’après la statistique officielle relative à l’année 1875, il n’y a au Japon que 24, 295 écoles primaires, fréquentées par 1,926,126 élèves. La population de l’empire étant de 34,008,087 âmes, cela donne 5.66 élèves par centaine d’habitants. Ces résultats obtenus en trois ou quatre ans dans un pays où, comme nous l’avons dit, tout était à créer, n’en sont pas moins curieux à constater.

Cette partie de l’exposition scolaire relative à l’organisation et la statistique de l’enseignement primaire est représentée par un certain nombre de documents dont l’énumération suit : N° 1, Code de l’enseignement au Japon, 1 vol. ; n° 2, Recueil complet des actes et règlements émanés du Ministère de l’Instruction publique, 5 vol. ; n° 3, Circulaires et instructions adressées par le Ministre, 4 vol. ; n° 4, Carte du Japon par académies, 8 feuillés ; nos 6, 7, 8, 9, Rapports annuels du Ministre, 4 vol : nos 10 et 11, Tableau du nombre des écoles, des recettes et dépenses y afférentes et estimation du matériel qui leur appartient, 2 vol. ; enfin, deux tableaux (nos 5 et 12) qui donnent d’une façon saisissante la statistique de la fréquentation scolaire comparée au nombre d’enfants en âge d’être reçus dans les écoles. Voici d’ailleurs la reproduction de l’un de ces tableaux. C'est celui qui donne la statistique scolaire de 1875.


Statistique de la 8e année de Méidji (1875).

Comme on le voit, on peut se rendre compte, d’un seul coup d’œil, de la proportion du nombre des garçons et des filles fréquentant les écoles, nombre représenté par les secteurs teintés, par rapport à celui des enfants de chaque sexe qui ne reçoivent pas encore l’instruction, ce dernier nombre étant figuré par les secteurs non teintés. Une série de tableaux semblables dressés pour chaque année permet, d’après l’accroissement de grandeur des premiers secteurs et la réduction des autres, de constater rapidement les progrès successifs réalisés sous le rapport de la fréquentation scolaire.

2° Écoles normales primaires.

Il fallait former en peu de temps un personnel d’instituteurs capables de diriger les nombreuses écoles que l’on créait chaque jour. Pour assurer le recrutement des maîtres, le gouvernement a fondé des écoles normales d’instituteurs et d’institutrices à Tokio (1872 et 1874), à Osaka, à Miyaghi (1873), à Nagasaki (1874). De leur côté, les villes et les départements ont créé un grand nombre de ces établissements. L’exposition que nous visitons contient des travaux faits par les élèves de ces écoles normales ; ils font, en général, honneur à la manière dont l’instruction est donnée aux futurs instituteurs. Il est d’ailleurs facile de se rendre compte de l’organisation pédagogique des écoles normales primaires du Japon, en parcourant leurs règlements et leurs programmes dont plusieurs ont été traduits en français. Voici, par exemple, un aperçu de l’organisation des Écoles normales primaires de Tokio, la capitale du Japon :

École normale d’instituteurs. — Les programmes de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire y sont appliqués. Les candidats à l’admission pour les cours de l’enseignement primaire doivent subir un examen constatant qu’ils ont une connaissance générale et suffisante des livres japonais et des éléments de l’arithmétique. Ils doivent être âgés de dix-huit ans. Les candidats à l’admission pour l’enseignement secondaire, qui ont déjà suivi les cours de l’école normale primaire, sont admis après un examen constatant leur connaissance des livres japonais, anglais et chinois, et de l’arithmétique élémentaire.

À la fin de chacun des cours primaire et secondaire, il est fait un cours de pédagogie, mais ce cours tient une place beaucoup plus large dans l’enseignement de l’École normale primaire que dans celui de l’École normale secondaire.

La durée des cours d’enseignement primaire est de deux ans et demi et celle du cours secondaire de trois ans et demi. Les élèves qui, à la fin de leurs études, ont mérité des brevets de capacité, reçoivent le titre d’instituteurs soit de l’un, soit de l’autre enseignement. Dans l’école primaire annexe, on enseigne aux enfants des deux sexes la lecture, l’écriture, les éléments de l’arithmétique, etc. La durée des études y est de huit ans et l’instruction est donnée à ces enfants par les élèves-maîtres de l’école normale.

École normale de filles. — Toute élève désirant suivre les cours de l’enseignement primaire dans cet établissement, et ayant l’âge requis (14 ans), est admise après un examen constatant qu’elle possède une connaissance élémentaire des livres japonais et des éléments de l’arithmétique. Il y a deux cours : le cours préparatoire et le cours supérieur ; la durée du premier est de quatre ans et celle du second de trois ans et demi. Cependant l’élève qui, à l’examen d’admission, fait preuve d’une instruction supérieure à la force du cours préparatoire, peut être autorisée à suivre immédiatement le cours supérieur. Les élèves-maîtresses ne sont nommées institutrices qu’après avoir obtenu leur brevet de capacité. Le nombre de celles qui sont actuellement dans cette école est de plus de 250.

La salle d’asile annexée à l’École normale de Tokio permet aux élèves-maîtresses qui y donnent l’instruction, de se mettre au courant des méthodes d’enseignement de la première enfance. C’est surtout pour cette méthode, en effet, que la pratique ne saurait être remplacée par la théorie.

Toutes les autres Écoles normales sont organisées à peu près sur le même plan. Ceux qui désirent de plus amples renseignements liront (nos 30, 34, 36, 45, 47, 49 et 51), une série de documents traduits en français, comprenant les règlements et programmes de plusieurs Écoles normales ; pour les dispositions matérielles, on verra avec intérêt une collection de photographies, plans, vues de ces établissements (nos 124 à 136).

Avant de quitter la partie relative à l’instruction pédagogique des maîtres, nous devons signaler une institution que la France ne possède pas encore, mais dont notre enseignement, à son tour, sera bientôt doté, grâce à l’initiative prise par M. Bardoux, notre actif Ministre de l’Instruction publique. Je veux parler du Musée de l’instruction publique, organisé à Tokio, qui renferme tout ce qui a trait à l’enseignement, cartes, livres, dessins, modèles, collections d’histoire naturelle, instruments, appareils, matériel des écoles, etc. Ce musée pédagogique est représenté à l’exposition par un exemplaire de son règlement (n° 55) et par des vues photographiques de l’ensemble de l’édifice et de ses diverses salles (n°° 139 et 140).

3° Écoles primaires.

Nous avons dit quel était, en 1875, le nombre d’écoles primaires que possédait le Japon. Ces étahlissements dépendent d’un bureau spécial « division des affairés scolaires », créé dans chaque préfecture. Les employés de ce bureau et des « délégués spéciaux » (à la nomination du préfet) chargés de l’administration des écoles, ont la responsabilité de la marche régulière de l’enseignement. La sphère d’action du délégué spécial s’étend sur vingt ou trente divisions primaires ; il fait le relevé du nombre des enfants ayant atteint l’âge scolaire, de celui des garçons et des filles fréquentant ou non les écoles ; il signale l’opportunité qu’il peut y avoir d’ouvrir de nouvelles écoles ou l’utilité de maintenir celles déjà existantes ; il s’occupe enfin de toutes les questions qui peuvent surgir à propos des écoles comprises dans sa circonscription.

Ces écoles sont entretenues par le produit des ressources suivantes : la taxe scolaire perçue dans la division primaire, les donations particulières, le produit de la rétribution scolaire, la subvention allouée par le ministre, etc. Les subventions allouées par le gouvernement aux écoles primaires sont calculées proportionnellement au chiffre de la population scolaire du district, et celles accordées aux Écoles normales entretenues par l’État sont calculées proportionnellement au chiffre de la population générale.

L’âge scolaire commence à 6 ans révolus pour finir à 14. L’enseignement primaire se divise en deux cours, inférieur et supérieur ; chacun dure quatre ans. Le programme du cours inférieur embrasse les éléments de la lecture, de l’écriture, de l’arithmétique, de la dictée, de la composition, de la géographie, de la morale, etc. Les cours sont faits simultanément aux élèves des deux sexes. Le programme du cours supérieur comprend des notions générales sur l’histoire, la physique, le dessin linéaire, l’histoire naturelle, le corps humain. Suivant les localités, on enseigne les éléments du chant, de la gymnastique, de la chimie, etc. Il existe, en outre, des classes de travaux à l’aiguille pour les filles.

Le gouvernement japonais, pour faire connaître tout ce qui touche à l’organisation pédagogique et matérielle des écoles primaires, a exposé un grand nombre de règlements. scolaires relatifs à divers départements ; ils n’ont pas été malheureusement traduits en français comme ceux des Écoles normales. Mais ce dont le visiteur français peut se rendre compte, c’est de la partie matérielle. En effet, outre la reproduction réduite, en bois, de deux écoles primaires de Tokio (nos 441 et 142), nous pouvons examiner plusieurs photographies qui nous font connaître aménagement d’un assez grand nombre d’écoles (nos 143 à 459). Jetons aussi un coup d’œil sur les spécimens de tables et de bancs employés dans divers établissements scolaires ; rien de remarquable, d’ailleurs à signaler dans leur aménagement.

4° Matériel classique.

Deux grandes vitrines contiennent une collection de jouets instructifs pour les enfants des salles d’asile (n°5 4 à 37). Ces vitrines sont surmontées de nombreux tableaux que les Japonais appellent « Tableaux pour l’enseignement par les yeux » (nos 38 à 53). Il y à là un outillage complet et intéressant de l’enseignement d’après la méthode Frœbel. Ces divers objets ont. une grande qualité, c’est celle du bon marché. Voici, par exemple, une collection de 86 estampes coloriées, dont : le prix est de 32 yens, ou 1 fr. 60 c., soit moins de 0 fr. 05 c. la feuille. Nous engageons les membres de l’enseignement à étudier cette partie de l’exposition scolaire du Japon ; ils en tireront certainement un réel profit pour leur propre enseignement. Les Japonais paraissent, en effet, s’être particulièrement préoccupés de développer, dans leurs établissements : d’instruction, l’application de la méthode rationnelle qui consiste, avant de faire apprendre des phrases et des mots, à mettre sous Îles yeux des enfants les choses ou, du : moins, la représentation des choses dont l’idée est éveillée par ces phrases et ces mots. Aussi y voyons-nous, sous toutes les formes, la mise en œuvre de ce que nous appelons « les leçons des choses ». Ainsi, arrêtons-nous un instant devant cette bibliothèque de bois grossier et d’apparence modeste ; elle contient la plupart des livres classiques en usage dans les écoles du Japon. Parcourons-en les titres que l’on a eu le soin de traduire en notre langue, et nous serons convaincus, après cette courte inspection, de l’importance donnée à la science pédagogique en général et en particulier à la méthode des salles d’asile. Laissant de côté les livres qui sont proprement des ouvrages de classe (238 volumes), nous donnerons seulement ici les titres de ceux qui sont consacrés à la pédagogie avec l’indication de leurs prix.

Section B.Livres à l’usage des personnes qui se destinent aux fonctions de l’Instruction publique (nos 63 à 82).
NOMBRE
DE VOLUMES
PRIX
Instructions relatives aux salles d’asile
2
1 f. 50
Enseignement par les yeux
2
2 f. 20
Contes instructifs pour les enfants
1
1 f. 80
Lectures enfantines
1
3 f. 15
Théorie et pratique de l’enseignement
1
1 f. 75
Histoire de l’éducation
1
3 f. 35
Manuel des professeurs
1
3 f. 00
Notions sommaires sur l’enseignement
1
3 f. 00
Considérations sur les écoles
9
6 f. 00
Gymnastique
6
2 f. 70
De l’éducation au Japon
1
2 f. 80
Rapports sur l’état de l’enseignement en Europe et en Amérique, par S. E. M. Foujimaro Tanaka, ministre de l’instruction publique.
Rapports annuels sur l’enseignement en Amérique
4
3 f. 00

Rapports sur l’enseignement en Amérique, à l’époque de l’Exposition universelle
4
3 f. 00
Code de l’enseignement en France
10
6 f. 10
Règlement de l’Instruction publique en Prusse
1
0 f. 90
Code de l’Enseignement en Hollande
2
0 f. 85
Section C.Publications et écrits relatifs à l’enseignement (nos 83 à 97).
NOMBRE
DE VOLUMES
PRIX
Écrits divers émanant du Ministère
1 f. 75
Publications relatives à l’enseignement
2
4 f. 45
Note sur l’enseignement
1
0 f. 15
Écrits relatifs à l’enseignement
1
0 f. 10
Conseils aux mères sur l’éducation des enfants
1
0 f. 10
Journal de l’Industrie
Journal de l’Agriculture
1
0 f. 30
Journal des Élèves
1
0 f. 05
Journal de physique et de chimie
1
0 f. 25
Journal des Instituteurs
1
0 f. 20
Journal de l’Enseignement
Notions diverses sur l’enseignement

La plupart de ces ouvrages ont été publiés par le Ministère de l’instruction publique, dont la troisième division, comme nous l’avons dit, a ce service dans ses attributions. Il était indispensable qu’il en fût ainsi dans un pays où il fallait en peu d’années, tout créer en matière d’instruction primaire, et où l’on n’avait pas le temps d’attendre le bon vouloir des auteurs et éditeurs pour la composition des ouvrages nécessaires aux maîtres et aux élèves. Toutefois, il convient de dire que l’usage de ces livres n’est pas obligatoire : toute liberté est laissée aux instituteurs dans le choix des ouvrages classiques.

En dehors des livres, l’exposition comprend d’autres objets de matériel classique ; ceux qui servent à l’enseignement de la géographie méritent surtout notre attention. Voici d’abord plusieurs globes terrestres en relief, — ce n’est pas ici le lieu de montrer l’erreur de ceux qui veulent représenter le relief du sol sur des globes dressés nécessairement à une très-petite échelle ; — à côté, nous voyons une collection de petites cartes en relief et coloriées (No 57) ; trop petites, sans doute, pour servir à un instituteur qui doit donner un enseignement à une réunion d’enfants, elles pourraient, vu leur bon marché, être mises entre les mains de chaque élève, chaque carte revenant à 1 fr. 25 c. seulement. Les cartes murales muettes, généralement employées dans toutes les écoles du Japon, sont établies dans de bonnes conditions ; elles sont au nombre de six (Europe, Asie, Afrique, Amérique du Nord, Amérique méridionale, Océanie), ont la dimension de nos cartes françaises de petit format, et ne coûtent que 2 fr. 90 c. chaque.

Avant de quitter le Japon, nous nous arrêterons-un instant encore devant l’exposition des travaux d’élèves des écoles normales et des écoles primaires. Sans doute notre ignorance de la langue japonaise ne nous permettra pas d’apprécier à sa juste valeur cette partie de l’exposition scolaire. Nous pourrons toutefois voir avec intérêt les dessins, cartes géographiques et les nombreux travaux à l’aiguille exposés et nous sortirons de cette section étonnés des progrès si rapidement accomplis dans le domaine de l’instruction, par un pays qui à compris, dès la première heure, qu’éclairer le peuple était le plus sûr moyen d’assurer la prospérité et la grandeur d’une nation.


  1. Voir sur notre plan scolaire la partie teintée qui porte le n° 14.