La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes

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M a chère Toinette, vous étes donc Mariée avec Mr. Patin et vous ſerez préſentement faite comme moi, la première nuit étant paſſée auſſi bien que la mienne. J’aſſûre que votre beauté vous rend digne des plus tendres careſſes de votre époux ; mon Mari, qui s’apelle Rapineau, avant qu’il me prit pour femme me deroba pluſieurs baiſers avec bien de la tendreſſe, et lança, quand il me vit à ſon côté, amoureuſement la langue entre mes levres. Je fus alors ſaiſie d’une chaleur imprevûë, la rougeur me monta au viſage, ma couleur fut changée, comme il arrive aux jeunes filles, l’importun Rapineau s’imaginant que c’étoit un éfet de tara pudeur retira ſa main et me laiſſa un moment de repos. Un peu après, il me prit avec ſes mains larronneſſes, il les gliſſa dans mon ſein naiſſant, il me prit par les tendres boutons et me ſerra les têtons, il ria et me dit que l’un en étoit plus dur et plus ferme que l’autre, il me jetta tout de mon long ſur le petit lit et me renverſa, il me retint de la main gauche, je dis les choſes comme elles ſe paſſerent, il gliſſa après ſa main droite ſous mes jupes et tout auſſitôt, il me leva la chemiſe, me mania les cuiſſes et me chatouilla, alors il porta ſa main un peu plus haut et il me ſaiſit cete partie naturelle, qui nous diſtingue de l’autre ſexe, il me dit : ah mon cœur, ma reine, cete partie fera mon bonheur, ſouffrez que je la patine, après cela il mit ſon doigt dans cete petite fente rouge et moi, parceque le lieu etoit trop étroit, j’y reſſentis une vive douleur, je pouſſai des cris, il s’écria, c’eſt une pucelle que Mademoiſelle Toinette, j’aurai une vierge en partage, il m’ouvrit les cuiſſes auſſitôt, quoique je les euſſe reſſerrées les plus étroitement que je pouvois et ſe jetta ſur moi qui étoit toute étenduë ſur le lit ; je ſentis pour lors entre mes jambes, je ne ſai quoi de dur et de peſant, qui fut rempli de chaleur, que les Medicins nomment le membre viril. Rapineau me le pouſſa dans ma partie naturelle avec beaucoup de violence, voulant ouvrir ma fente, mais ramaſſant toutes mes forces je me jettai ſur le côté me debarraſſant de lui par ce moïen ; je mis ma main au devant de mes parties naturelles, dont il voulut s’emparer et prendre par aſſaut, je l’inſultai et me mis à pleurer, je me ſentis arroſée comme d’une plüie que le ſoleil avoit échauffée, car je fus nuë jusqu’au nombril ; j’y portai imprudemment ma main, à peine eûs-je touché à cette liqueur epaiſſe et visqueuſe, dont le furieux Rapineau m’eut mouillée, que j’eu eûs je ne ſai quelle horreur. Il voulut encore badiner de nouveau avec moi lorsque ma mère monta, je rebaiſſai mes jupes et lui cacha ma chemiſe. Chère Toinette, il vous faut raconter un autre badinage qui m’arriva dans ma jeuneſſe avec une fille, avec laquelle je couchai dans un mème lit. Nous étions des filles, cette jeune me prit mes têtons, me baiſa fréquemment, me pinça le cou, les levres et le ſein ; elle me chatouilla les feſſes et la partie naturelle, me claqua les cuiſſes et regarda fixement l’endroit caché. Elle admira le champ de Venus elle dit : qu’il eſt beau, petit et étroit, ſemé de roſes ! elle me baiſa et regarda ainſi deſſûs et deſſoûs, elle ajoûta à la fin, je ne voi rien dans toutes les parties de ton corps qui ſurpaſſe la beauté du mien. Ta partie naturelle eſt placée comme la mienne au deſſous du bas ventre, au milieu d’une petite montagne revetûë d’un poil folet ou d’un duvet, ce cotton eſt une marque aſſurée, qu’une fille eſt dans ſa maturité et qu’on la puiſſe marier. On nomme diverſement cet endroit, les amans furieux l’appellent, un navire, un Con, un champ, une bague, les écréviſſes, et ainſi du reſte. Mais la petite élévation, révètuë de cete mouſſe cottonnée, s’apelle le mont de Venus ; après cela elle me dit : je voi les parties récréatives, mais je n’ai pas de clé pour l’ouvrir, alors elle s’étendit ſur moi, bouche collée ſur bouche, ventre ſur ventre, ſein ſur ſein, m’embraſſa, et me ſerra furieuſement, elle me dit auſſi : Ouvre les cuiſſes et les mets ſur les miennes et tremouſſa extraordinairement fort, alors elle me dit : je decharge, je meurs de plaiſir. Moi ne connoiſſant pas les plaiſirs libidineux, je lui repondis, vous m’accablez par le poids de votre corps, mais l’impudique fille ne me repondit pas, elle eut perdû la parole, mais moi, je fus mouillée et je ne m’en fus pas aperçûë, comment cela s’eſt il pû faire ; que vous m’avez ainſi arroſée, quel badinage eſt-cela ? lui dis je. Elle me repondit, c’eſt moi, mon petit cœur qui ai fait cela et toutes les femmes brûlent d’une même chaleur que moi, à l’égard de jûneſſe de leur ſexe, car ne faudroit-il pas étre auſſi froid que marbre, ſi l’on voulût demeurer inſenſible à la vûë de ce qu’il y a de plus beau ? qu’y a-t-il de plus charmant qu’une belle jeune fille, douillette, blanche et propre comme tu es ; le petit chatouillement que j’ai reſſenti, n’eſt rien, ſi on compare ce plaiſir, à celui que nous recevons des hommes, quand ils couchent avec nous ; auſſi les femmes honnetes apellent ce badinage, une laſciveté. C’eſt une autre affaire, quand un jeune garçon nous baiſe, il ſucce amoureuſement nos têtons, et nous pouſſe, que le lit dans lequel nous ſommes en fait bruit et que la chambre en tremble, quelquefois les fenètres en éclatent auſſi, moi je ſuis femme, je ne vous dis rien que je n’aye éprouvé moi-même, car la premiére nuit de mes nôces, que Rapineau me depucella, les eforts qu’il fit fürent ſi grands, que les voiſins couchant tout proche les entendirent fort clairement. Elle me prit encore par ma partie et en étendit les levres, j’y voi, dit-elle une fleur, dont la couleur et l’éclat emporte ſur le pourpre et ſur l’écarlate ; c’eſt un morceau de prince. Je lui dis, Lucile, retirez ce doigt lascif, ah ! vous l’avancez encore, vous me bleſſez, retirez-vous encore un coup, je vous en conjure. Elle me repondit, ah ! Toinette, j’ai pitié de toi, coquille prétieuſe, plus propre mille fois pour faire naitre les amours et les graces, que celles, dont on dit que Venus eſt. Je lui dis alors, il faut que tu faſſes voir à mes yeux les parties naturelles, mets toi à quatre piés ſur le lit et tournes les cuiſſes du côté du jour, écartez les, pour voir mieux l’étendûë de cette partie, ah ! que cette poſture eſt lubrique ! je peux voir la beauté de tes feſſes, il faut que je les baiſe. Après cela, je demandai à Lucile de m’aprendre quelque choſe du membre de l’homme. Elle me repondit : La partie de l’homme eſt ſituée dans le même endroit que la nôtre, on l’apelle ordinairement ; Le Membre viril, la Verge, la Pique, le Vit, le nerf, la lance, il y a encore mille noms, dont nous nous ſervons dans nos fureurs voluptueuſes ; ce membre hors de l’acte venerien eſt pendant et lâche, il n’eſt qu’un portrait en raccourci, ou en mignature, mais dans l’action venerienne, il s’enfle, il ſe dreſſe, il s’allonge d’une longueur ſurprenante, il devient ſi furieux que la ſeule vûë nous effraye, auſſi dans le coït et dans les attaques où il nous prive la virginité, il nous cauſe une cuiſante douleur et nous force quelquefois à crier, mais la douleur eſt bientôt appaiſée par le plaiſir que nous avons un moment après. Sous ce membre, on voit une bourſe garnie et entourée de petits cheveux friſés, que la nature a mis là pour conſerver la chaleur, qui n’en doit jamais manquer et dans cete bourſe, il y a deux petits globes, ou deux petites boules, qui ſont les marques de la virilité, ces globes ne ſont pas d’une rondeur fort reguliére, ils ſont fort durs et fermes, mais plus ils ſont fermes, plus les mêmes globes ſont capables de faire du plaiſir ; on les apelle vulgairement Teſticules ou Couillons, il s’eſt auſſi trouvé des Hommes qu’ils en ont été pourvûs de trois. L’Elixir precieux, qui ſort avec abondance des veines poreuſes de ces petits globes de chair s’apelle ſemence, ſperme, le menû peuple le nomme auſſi Foutre ; de tous les animaux, il n’y en à point en qui elle abonde plus que dans les hommes, vous pouvez vous imaginer de quelle humidité ſont mouillées les femmes de ces hommes, qui ſont bien partagés ; et cete liqueur eſt portée quelquefois à quelques piés de l’homme dont elle eſt éjaculée ; et quand cela ſe decharge dans notre matrice, il nous cauſe un chatöuillement et une ſi agréable demangeaiſon de nos parties naturelles, que nous en tombons évanouies et notre ame ſemble abandonner ſes fonctions pour s’enyvrer avec nous de cete volupté. Je vous raconterai maintenant, ma chére Toinette, comment j’ai été depucellée de Rapineau, parceque après que ma mère m’eut deshabillée toute nuë, elle me coucha et me mit ſous le chevet du lit, un lingue fort blanc, elle nous embraſa enſuite Rapineau et moi, et lui dit de me baiſer, après quoi elle ſe rétira, ſurquoi Rapineau quitta ſes habits avec tant de précipitation qu’il parut dans un moment tout nû au bord du lit, quoique je le priſſe encore fort empêché. Je vis donc devant le lit un beau corps blanc et dodû et je vis en bas ſon vît droit comme une pique, ſon membre étoit de grande taille ; alors il m’expoſa toute nûë à la cupidité de ſes yeux, je mis alors une main ſur mon ſein et je couvris de l’autre mes parties naturelles, mais il m’ôta mes mains et y plaça d’une manière hardie les ſiennes, me regardant avec des yeux étincellans, il me baiſa la bouche, le coû, les jouës, le ſein, les têtons, le ventre, et le fit avec un air ſi amoureux que j’en étois ſenſiblement émûë ; alors il me mit le doigt du milieu dans les parties naturelles auſſi profond qu’il pût, pour ſavoir ſi j’étois encore pucelle, puisque la virginité eſt aujourdhui une fleur ſi rare. Etant donc aſſuré, que j’étois encore pucelle, par la petite entrée de ma partie, il me jetta ſur le lit, m’embraſſe et par pluſieurs petites careſſes et des mots amoureux qu’il ſe put imaginer, il tâcha de m’animer au jeu venerien. Moi je ſoupirois, au lieu de parler, je le répouſſois, un moment après je l’attirois, je fuïois, je m’aprochois. Rapineau voïant cela, me dit : Voilà la clè, prennez la vous-même, vous étes la mienne, pourquoi me refuſer des faveurs qui me ſont ſi juſtement dûës ? Oüi, Rapineau, lui repondis-je, je veux étre toute à vous ; durant cela, ſon membre étoit furieux et ſe battoit la tête contre mes cuiſſes, comme s’il eut été mecontent de ce que nous ne ſaurions nous accorder ſans autre forme de procès, Rapineau m’ouvre par force les cuiſſes avec une des ſiennes et decouvre le chemin, par où il vouloit aller, il monta auſſitôt ſur moi et s’étendit tout de ſon long ſur mon corps ; comment me pouvois-je alors defendre ! je fus ſurpriſe d’étre chargée d’un poids ſi peſant, il tenoit ſon membre à pleine main, comme pour en arrêter les attaques et après qu’il en eut placé la pointe juſtement ſur les levres de ma partie naturelle, Rapineau ſe jetta à corps perdû ſur moi, mais il n’avança rien, puisque les avenuës furent trop étroites pour laiſſer entrer du premier abord un ennemi ſi furieux ; à la premiére et ſeconde ſecouſſe, il ne gagna pas un pouce de terrain, mais quelques ſecouſſes après, je ſentis qu’il éjacula ; il en fit un deluge par tout le dehors, ce fut alors une escarmouche et pas un veritable combat ; neanmoins cela me fit de cuiſantes douleurs au dedans de la partie, à cauſe des éforts violens et réïtérés, que faiſoit mon adverſaire pour ſe rendre maitre de la place ; je criai comme ſi l’on m’eut égorgée, néanmoins un peu après je m’appaiſai, parceque Rapineau deconna, de peur de me faire crier davantage, il plaça ſon invention de telle ſorte, que la tête m’alla presque toucher le nombril, mais l’espace qui eſt entre deux jusque à mon ſein fut mouillée de ſemence, je pris le linge qui fut ſous le chevet, j’en nettoïai ſa partie et les miennes, pendant ce tems là il me baiſa et ſoupira ſans pouvoir dire une ſeule parole ; alors il répoſa un peu, je mourrai préſentement, me dit-il, ſi je ne vous aime plus que mes yeux. Rapineau me leva la chemiſe et aperçût mon écréviſſe, peut-on voir quelque choſe au monde de ſi beau que vous Lucile. Quel beau ſein ! les Tetons ſont fermes et arrondis et ſont dans une juſte diſtance l’un de l’autre, en même tems il les mania, il ne put ſe raſſaſier de les contempler, il les baiſa, les ſuça avec l’extremité des levres et mordit doucement le petit bouton rouge, qui fait leurs agremens. Ces jeux-là me plûrent, Toinette, et me firent deſirer une ſeconde conjonction corporelle ; Rapineau mit une de ſes mains entre mes cuiſſes et badina avec mes duvets, il preſſa les deux levres de mon petit connaut l’une contre l’autre, les ouvrit et y mit tous les doigts l’un après l’autre ; à cete heure il s’écria : J’aime tant l’amoureux deduit, que ſi chaque doigt fut un gros vit, vous en ſeriez plus contente, outre qu’il n’arriveroit pas, que ces Vits fuſſent jamais las, à Vous païer chacun ſa rente. Moi, je lui repondis, je vous ſuis fort obligée de tous vos ſouhaits, je n’ai que faire de tant de rentiers, ſi un ſeul vit me cauſe tant de douleurs, que ſeroit-ce ſi vous en aviez autant que de doigts, aſſûrement vous me tueriez avant que de me lever de ce lit, la nature eſt fort et bien ſage d’avoir tenû les hommes de ſi court, contentez-vous de ce que vous avez et ne rendez pas votre lubricité criminelle par des deſirs ſi extravagans. Rapineau m’écouta avec plaiſir et ria de toute ſa peau de ma ſimplicité, il ne s’en ſoucia point quoique je fiſſe la fachée, il tint toûjours ſa main ſur mes parties naturelles et me montrant de l’autre ſon membre viril, il me dit de le prendre, je le refuſai d’abord, mais après que je fus devenûë un peu plus hardie, je lui obeïs, mais à peine pouvois-je l’empoigner et je me ſentis ſaiſie de peur de le voir ſi rude, ſi dur et ſi chaud. C’eſt avec ce membre, me dit Rapineau que je vous fendrai par le milieu et j’enfoncerai ces portes qui rendent votre virginité inacceſſible, courage ma Reine, ma Nimphe, j’en reſterai victorieux ; Je lui repliquai, mon chèr Rapineau, vous me ferez mourir infailliblement, ſi vous voulez mettre par force dans mon ventre, un ſi grand inſtrument ; mais Rapineau fut ſourd à mes paroles, il monta ſur ſa bête et je conduiſis le bidet jusqu’à la porte de l’étable ; il pouſſa et fit entrer ſa lance environ deux doigts ; je ſentis une douleur aigûe, vous me tuez Rapineau, lui dis-je, je criai d’une voix pitoïable, ou plûtot, ce ne furent pas des cris mais des hûrlemens de colere, je retirai ſon membre avec la main, mais il m’en fit une rude correction, jusqu’a traiter d’inſolence la hardieſſe que j’avois priſe, je fus donc forcêe pour appaiſer Rapineau de remettre ſa lance dans ſa place, où elle ne fut pas plûtôt, qu’il en ſortit du lait, qui adoucit un peu ma douleur cauſée, ſon membre étant donc devenû lache et pliant par cete derniére attaque charnelle, il ſalût faire tréves pour quelque tems ; mais il n’entra pas une goûte de ce lait, il n’y eût que les bords et les extremités de ma partie, qui furent humectés de cete liqueur, Rapineau cependant me baiſa pluſieurs fois, me chatouilla, me mania partout et ces petits jeux m’annoncérent le jeu de Venus, allons me dit-il, faites ce que vous pouvez, voyez comme dans ſi peu de temps, votre ennemi eſt devenu ſi redoutable, il ſemble à voir mon membre viril, qu’il vëuille mettre tout à feu et à ſang, mais quelque furieux qu’il paroiſſe, vous pouvez facilement le vaincre, attendez le ſeulement de pié ferme, ça continua-t-il, couchez-vous, levez vos cuiſſes le plus haut que vous pourrez et faites en forte que vos piés baiſſent quand je vous monte, embraſſez-moi maintenant de toutes vos forces, afin que je ne me puiſſe ſeparer de vous. Alors je fis comme il me dit, des cuiſſes, je l’embraſſai ſi étroitement, qu’on eût dit que je voulois me coller à lui, Rapineau commença par le baiſer des yeux, et m’ouvrit après avec les doigts l’endroit qu’il voulut aſſiéger, il y poſta à l’entrée ſon inſtrument et braqua et prit ſi bien ſes meſures, que l’aïant pouſſè de toutes ſes forces, je le ſentis entrer plus avant, qu’il n’avoit encore pû faire auparavant, ſerieuſement, Toinette, je penſois que Rapineau m’avoit miſe en piéces, ma douleur fut ſi grande, que non ſeulement je pleurai, mais je criai auſſi hautement. Rapineau touché alors de quelque pitié, fit hâlte au milieu du jeu, je fais tréve pour un moment, dit-il, courage cependant, les douleurs finiront bientôt, j’ai fait cette fois plus de la moitié du chemin, voyez ſi je mens. Le danger où j’étois, fit que j’y portai la main et je trouvai que Rapineau ne mentoit pas, mais ce qui reſtoit au dehors étoit le plus gros et le plus nerveux, il me mit la langue à la bouche et après qu’il eût pouſſé quelques coups, ſon membre viril entra plus avant. Je m’écriai, ah malhûreuſe que je ſuis ! vous me tuëz, arrétez-vous, Rapineau, moderez un peu vos attaques, avec tout cela malgré ma douleur, je le tenois fortement entre mes bras et j’avois toûjours mes cuiſſes en haut, pour l’aider par cete poſture à finir bientôt une ſi grande affaire ; enfin à la ſixième ſecouſſe, après que Rapineau eut ramaſſè toutes ſes forces, il fit entrer ſon membre viril triomphant, dans une place qui s’étoit ſi bien defenduë, le lit qui étoit le champ de bataille en trembla et je penſai qu’il feroit briſé, je m’écriai plus haut que jamais et priai Rapineau de retirer de la playe la flêche dont il m’avoit percée jusqu’aux entrailles. Maintenant, ajouta-t-il, je vous peux dire, que d’une pure viérge vous étes devenuë une femme tres chaſte, vous ne devez plus rien apréhender, le chemin eſt ouvert à vous et à moi, toutes vos douleurs ſont paſſées, je m’en vai arroſer de cete liqueur de Venus tout le dedans de votre parterre et je vous donnerai quelques baiſers qui voux ſerviront de ſignal, à peine eut-il achevé de parler, qu’il me baiſa et je me ſentis en meme tems mouiller jusqu’aux entrailles d’un fang chaud et visqueux, tout le plaiſir que j’eus cete fois, fut une legére demangeaiſon, mais il ne fut pas de même de Rapineau, les baiſers continuels, ſes attouchemens, ſes mots tendres, entremêlés de ſoupirs amoureux, ſes yeux moitié vifs, moitié mourans, temoignoient aſſez ſon plaiſir. Quoiqu’il eût fait la decharge en vaillant homme, il ne voulut pourtant pas deconner, Rapineau me dit : à meſure que je pouſſerai en bas, pouſſez en haut le plus vigoureuſement que vous pourrez cela ne ſera pas difficile, vous qui étes jeune et robuſte ; je le fis, mes feſſes étoient plus mobiles que les ſiennes. Rapineau dit : pouſſez, ma Venus, que vous me faites plaiſir, mon Amazone je meurs, et moi, Rapineau, lui dis-je, je ſens, ah ---- je ſens et je ne peux dire quoi ; pendant que nous étions ſi étroitement attachés, l’un à l’autre, je ſentis couler la liqueur de Venus, laquelle par ſon chatouillement me provoqua en même tems à la decharge, je me ſentis bruler par tout le corps d’une ſi grande chaleur, que je n’avois plus d’égard à aucune pudeur, je preſſois Rapineau, mes feſſes tremouſſoïent, et les deux ejaculations ſe firent dans le même moment ; la ſemence entra plus profondément dans la matrice, dont le chatouillement me cauſa une quaſi létargie à tous mes ſens, l’affaire finie il retira ſa lance baiſſée, car elle plia. Je la voulus eſſuïer avec le linge, comme les autres fois, mais, Rapineau me dit, il n’eſt pas neceſſaire, elle eſt auſſi ſeche que ſi elle n’avoit pas nagé dans l’étang du plaiſir, il toucha alors ma partie et pouſſa un doigt fort avant pour voir ſi la matrice étoit mouillée, que les Dieux nous favoriſent ! s’écria il, je ne doute pas que de ce coup il ne ſe forme pas dans ton ſein, le fruit de notre amour, car la matrice n’eſt pas mouillée elle eſt ſeche, c’en eſt aſſez, ma mignonne, repoſez-vous un peu. Comme j’étois fatiguée, le ſommeil m’accabla bientôt, je dormis quelques heures, pendant lesquelles Rapineau ne fermoit pas la paupiere, il me baiſa et me regarda par tout, je dormis ſi profondément et comme une ſouche que je ne me reveillai pas ; Rapineau retira doucement les draps et la couverture, j’étois couchée ſur le dos et m’aïant doucement élargi les cuiſſes, il vit mes parties naturelles, il admira la beauté de mon corps, et dans cete agreable vûë il me perça de ſa lance. J’ouvris à cete heure les yeux. Vous vivez, mon petit œil ; oui, lui repondis-je, je ſuis encore vivante. Etant donc à la renverſe et me ſentant enſerrée ; à meſure que Rapineau pouſſoit en bas, je pouſſois en haut, avec une vigueur extraordinaire ; pendant que cete cadence dura, nous étions ventre contre ventre, poitrine contre poitrine, enfin nous étions ſi étroitement pris l’un contre l’autre, que ſi le corps de Rapineau eut été rempli de ſemence depuis les piés jusqu’à la tête, je l’aurois toute eû jusqu’à la dernière goûte. Si je ne me trompe pas, lorque Rapineau me reveilla avec ſa lance, le loiſir qu’il avoit eû pendant quelques heures que je dormis, de me contempler, lui avoit échauffé l’imagination que ſon membre étoit tout écumant : je le ſentis percer jusques dans mes entrailles et je remuai tant que l’affaire ſe termina dans peu, parce que après quelques ſecouſſes il paya le tribut ordinaire de ſa ſemence, la quelle ſe mêlant en même tems avec la mienne, nous perdimes tous deux la parole. Rapineau dormit, pour moi je ne fermai pas l’œil, quelque envie que j’euſſe de repoſer, les chandeles étoient encore allumées et il me vint en penſées d’ouvrir une fenêtre qui donnoit dans le jardin, je me levai toute nuë et je l’ouvris ſans que Rapineau ſe reveillât, j’éteignis les chandéles, car il faiſoit jour et comme j’avois beſoin de faire place à un verre de vin, je pris le pot de chambre, mais à meſure que l’urine tomboit elle me cauſoit une douleur ſi acre et ſi mordicante, qu’à peine pouvois je la ſuporter, les gémiſſemens que je pouſſois, eveillerent Rapineau, il me regarda fixement et me dit, qu’eſt-ce qui vous fait mal, ma petite, je quittai auſſitôt le pot de chambre, quoique je n’euſſe pas encore achevée, je penſois que vous dormiez, lui dis-je, la rougeur me monte au viſage d’avoir offenſé vos yeux par la vûë d’un objet deshonête, voila ſans doute, reprit-il, un grand mal de vous avoir vû piſſer, ſachez qu’une choſe ceſſe d’étre deshonète ſitôt qu’elle eſt neceſſaire. Baiſer, Boire, manger, dormir, piſſer, &c. ſont des actions dont on ne ſauroit ſe paſſer qu’en ceſſant de vivre et par conſéquent qui n’ont en elles mêmes aucune image de ſaleté. Je me remis d’abord au lit ſans rien repondre, Rapineau me jetta incontinent entre ſes bras et entre ſes cuiſſes, il me baiſoit et me claquoit doucement ſur les feſſes tantôt d’une main, tantôt de l’autre, il me pria de manier ſa lance, afin de l’exciter au nouveau combat, je le fis et en fort peu de tems, je la vis groſſir à vûë d’œil, mettez votre cuiſſe gauche ſur ma droite, me dit Rapineau, je le fis, il pouſſa fort, mais il ne put la mettre dedans à cauſe de notre poſture qui rendoit l’accès plus difficile il me fit lever la cuiſſe gauche encore plus haut, mais pourtant il ne put faire que la moitié du chemin, ce qui fit étant fatiguée de cete poſture, qui m’étoit incommode, je m’élançai et j’écartai jambe deça, jambe de là, je vis Rapineau ſous moi et je piquai autant que nous arrivames au Port ; Rapineau me dit que ce jeu lui avoit plû ; je ne ſentis point de mal, car à force de remuër les feſſes, je diſſipois le reſte de ma douleur, outre que le chemin étoit deja battû. Durant ce jeu, je chatouillois un peu la peau des teſticules, je les preſſois tous deux avec les doigts, je les irritai par ce jeu qu’ils repandirent avec profuſion la liqueur dont ils ſont dépoſitaires, quoique j’euſſe fait ma décharge, je ne voulus pourtant pas quitter ſitôt la partie, je baiſois Rapineau aux yeux, à la bouche, aux levres, aux jouës, je lui patinois tout le corps, je lui pinçois les feſſes, enfin je lui rendis avec uſure toutes les careſſes qu’il m’avoit faites dans nos premiers embraſſemens. Mais dans ce moment je ſentis le point du plaiſir qui s’aprochoit, je penſai que toutes les veines de ma matrice furent ouvertes : faites vîte, Rapineau, je me meurs, je n’en puis plus etc. le pauvre enfant ſe preſſoit tant qu’il pouvoit pour me faire plaiſir, mais il ne ſortoit pas une goûte de ſon tuyau, on eût dit que toute ſon hûmeur radicale étoit épuiſée, il me baiſoit tendrement et me ſollicitoit de lui aider, j’y réuſſis, qu’enfin je l’excitai à l’éjaculation, mais il la fit longtems après la mienne ; s’étant un peu repoſé entre mes bras ſans deconner, il ſe leva du lit, il s’habilla et me donnant un baiſer il me demanda pardon de ſa lacheté avec moi. C’eſt ainſi, Toinette, que je vous ai raconté quelques unes de mes avantures, racontez, ſi vous voulez, auſſi quelques unes des votres. Ma chere, Ninon, pour aujourd’hui je ne vous raconterai pas une de mes avantures étant fort tard, mais nous paſſerons la nuit enſemble, je ſuis presque deshabillée. Moi auſſi, Toinette, mais il vous faut quitter la chemiſe, pour coucher nud à nud, mettons-nous au lit, mais je ris quand je voi, quelle difference, Ninon, vous étes mariée, cete petite fente, où étoit autrefois le lieu de ton pucellage, eſt changée dans un autre lieu d’une grande étenduë, ah ! quelle ouverture ouvre un peu les cuiſſes ; ah ! que les parties naturelles d’une femme ſont differentes de celles d’une pucelle, quelle ouverture, je pourrois y paſſer presque la main, je crains que cela ne vous rende inhabile au jeu de Venus. Que m’importe, Toinette, pourvû que Rapineau en ſoit content et que ſon épée ſoit proportionnée à mon fourreau, car c’eſt pour lui ſeul que c’eſt fait ce chemin et non pas pour les autres ; pourtant je m’étonne et il eſt ſurprenant, qu’avec toute cette largeur, la dernière fois qu’il me baiſa, il me dit, que je le preſſois partout, qu’il étoit autant à l’étroit, que ſi je l’euſſe ſerré entre mes mains ; il me diſoit que de me baiſer lui plaiſoit ; je ne lui repondis rien, mais je lui donnois mille baiſers tendres et je trémouſſois de mes feſſes. Nous ne perdimes point de tems et Rapineau et moi, nous étions dèja prèts au combat, lorsque ma mère rentra, en diſant qu’elle avoit oublié à nous dire le plus néceſſaire, Rapineau m’avoit deja fait aſſeoir ſur un banc fort large, les jambes écartées, j’étois nûë jusqu’au nombril et Rapineau bandoit dejà. Auſſitôt que ma Maman fut entrée et qu’elle m’eût vûë dans cete poſture, eh ! dit-elle, que l’inclination eſt ingénieuſe, que cete poſture eſt commode pour l’un et pour l’autre, mais elle fut ſurpriſe quand elle aperçût la partie naturelle de Rapineau, bandée d’une étrange manière. Ah Venus ! s’écria-t-elle, quelle épée ! néanmoins que faire ma fille, c’eſt votre mari, cependant je m’étois remiſe dans une poſture décente, j’avois rabaiſſé mes juppes, je demandai à ma mère cè qu’elle avoit oublié à nous dire. Ninon me dit-elle, comme il n’eſt pas néceſſaire que ceux qui dineront tantôt avec vous, voient dans vos habits les marques de votre badinage, je vous avertis de les quitter ; puis elle ſortit en riant. D’abord que Rapineau ſe vit en liberté, il ferma la porte ſur nous, il ſe jetta à mon coû, me baiſa, et me tira la chemiſe ; ainſi étant toute nûë il me régarda de tous côtés et me patina de ſes mains ; alors il nût ſon épée à mon fourreau et tâcha de m’enconner. J’étois immobile presque, je le laiſſois faire, je ne lui réfuſois rien, il étoit nû comme moi, en même tems il pouſſa ſa partie naturelle, mais ſi rudement, que je penſai que c’étoit le coup de la mort, tant il me cauſa de douleur, je criai auſſitôt à pleine Gorge, mais Rapineau me dit, de me taire, ainſi il m’enfila de nouveau et avec tant de violence, que je criai encore plus haut que je n’avois fait. Ma Maman qui étoit dans la chambre voiſine accourut au bruit, ah quoi ! Mr. Rapineau ; dit-elle, ſe tenant à la porte ſans entrer, eſt-ce là ce que vous m’avez promis tantôt ? je vous avois permis d’en faire un jeu, mais non pas un combat ; elle n’en dit pas d’avantage et Rapineau déchargea lorsqu’elle finit de parler, je me ſentis arroſer mes parties naturelles, mais ſeulement le bord, alors Rapineau pouſſa avec plus de véhémence et cete liqueur visqueuſe favoriſa ſon entrepriſe, il avança de quelques doigts et verſa toute ſa ſémence dans la place, qui s’étoit faite au dedans ; enfin j’en fus mouillée ; dans ce moment, j’appris ce que c’étoit le jeu de Venus et lorsque Rapineau ſe mouroit ainſi dans mes bras, je ſentis quelque demangeaiſon à mes parties naturelles, même au dédans et n’étant plus maitreſſe de moi-même, je remuai les feſſes d’une étrange manière, il ſortit pour lors, je ne ſai quoi, de moi, qui me cauſa plaiſir et avec des mines languiſſantes je gémiſſois un peu ; mon viſage étoit tout rouge et mon corps dans un accablement extrème. Ah ; Rapineau, je me meurs, mon ame eſt prète à ſortir, que la mort que vous me faites eſt voluptueuſe ! ma chere femme, reprit-il, reprennez vos forces, il reprit ſon vît qu’il avoit rétiré il le remit au dedans, il ne fut pas plûtôt entré, qu’il me fit nouveau plaiſir et me fit faire une ſi grande décharge, qu’il me ſembloit que c’étoit plûtôt de l’urine qui couloit, que du ſperme, tant il ſortoit avec impétuoſité, Rapineau déchargea un peu après ; il ne me plaiſoit pas qu’il finiſſoit ſitôt le jeu. Un peu après il m’embraſſa avec une ardeur ſans égale, il me baiſa, me mania les tétons, me toucha le ventre et les cuiſſes et me fit cela avec des transports ſi grands, qu’il fut aiſé de connoitre qu’il n’étoit plus maitre de lui-même, car il prit mes parties naturelles, il montra ſa lance longue et rubiconde elle étoit groſſe, il la frotta d’une pommade de jasmin et en frotta auſſi mon fourreau, il me dit : ne crains rien, ma chére enfant, il pouſſa la lance et il en fit entrer toute la tête au dedans, je penſai qu’il m’avoit miſe en pièces par le pouſſer, je portai la main à l’endroit pour empêcher qu’il n’entrât plus avant, mais Rapineau s’y oppoſa, retirez, me dit-il cete main qui trouble notre plaiſir, prennez courage, il n’y a plus de chemin à faire pour arriver à la fin. Je tenois ferme le reſte de ſon membre entre mes mains, qui étoit encore au dehors et je l’empoignois fortement, pendant qu’il me pouſſa, ma mignonne, me dit-il auſſitôt, preſſe le plus étroitement que tu pourras, ce que tu tiens entre les mains, je me ſentis incontinent arroſer le dedans de q. ch. de liquide, Rapineau ne ſe remuoit plus, et ce qui me ſurprît le plus, c’eſt qu’il ne ſe perdit pas une goûte de toute cette liqueur, qui ne fut pas plûtôt verſée, que je ſentis le canal dont elle ſortit, devenir flasque et diminuer entre mes mains près de la moitié de ce qu’il avoit auparavant été. Rapineau deconna donc, mais, il n’eut pas plûtôt tiré la lance, je reſſentis au dedans une terrible démangeaiſon, je me jettois à ſon coû, je le baiſois, je le embraſſois et je tâchois à l’exciter encore au jeu. Rapineau me rendit cajolerie pour cajolerie, il me chatouilla ma partie chaude, il en ouvrit les lèvres, les refermoit et fit tant que je dechargeai tout d’un coup, mais avec tant de force que ma ſemence ſe pouſſa au dehors, avec toute celle dont j’avois été mouillé. Cela ſurprit Rapineau, qui l’auroit penſé, que vous euſſiez été ſi amoureuſe et ſi propre et ſtilé au jeu ; non, dit-il, en regardant attentivement le Sperme que j’avois dechargé, quelle éjaculation abondante ! Cela vous plait-à dire, lui repondis je, toute cete ſemence que vous voyez verſée, n’eſt pas à moi, c’eſt la votre, elle vous apartient. Il n’importe, dit-il, qu’elle ſoit à vous ou à moi, mais je ſuis bien aiſe que vous avez partagé le jeu avec moi, mais maintenant tenez votre devant à decouvert, je le fis, il me dit de lui manier ſa lance qui commençoit à bander, il m’enconna et fit ſi bien que du premier coup il entra la moitié au dedans, il en reſta encore cinq pouces au dehors, cela fâchoit Rapineau, car il ſembloit qu’il eut voulû y cacher tout ſon corps ; il pouſſa encore avec autant de force, qu’il rompit la barricade, il ſe rendit maitre de la place et entra tout entier dans la citadelle. La douleur que je reſſentis, me fit crier ; Rapineau, vous me tuëz, retirez la flêche de la playe qu’elle m’a faite ; eh, faites-le, s’il vous plait. Point du tout, loin de cela, reprit-il, je vai l’avancer encore ſi je puis et en diſant cela, il pouſſa ſi rudement, qu’il cacha ſon membre entiérement au dedans, ſon poil touchoit le mien et jamais nous n’avons été mieux unis l’un à l’autre que dans ce moment. Non, arrètez, m’écriai-je auſſitôt, je n’en puis plus, vous me percez d’outre en outre, vous touchez le fond de mes entrailles, je n’y puis plus reſiſter. Il eut compaſſion de moi, et retira la moitié de ſon membre, qu’as-tu ma petite femme, me dit-il, eſt-ce que j’ai touché le fond de ton canal, va, courage, ne crains pas, le jeu ſera bientôt fini ; en parlant il pouſſa inſenſiblement et avança, d’abord que tu ſentiras quelque douleur, avertis m’en, chère enfant, je me retirerai, je t’aime trop, pour vouloir prendre un plaiſir qui te cauſe douleur et tourner ainſi ma convoitiſe en cruauté. Il pouſſa enſuite ſon membre encore plus avant et comme il pouſſa avec véhémence, arrêtez lui dis-je, pourquoi ſecouer de la ſorte ? il s’en falloit encore 4. pouces qu’il ne fut tout logé au dedans. Je connois à préſent, me dit Rapineau, quelle meſure de membre il te faut pour ne te bleſſer et je penſe que pourvû qu’il en reſte au dehors 3. doigts du mien, tu n’en ſeras pas incommodée ; empoigne pourtant avec la main le reſte, n’en ſois pas honteuſe, car tout le corps d’une belle enfant comme toi, n’eſt que partie naturelle. A la dixième ſecouſſe il dechargea, je reſſentis un petit chatoüillement, mais rien autre choſe. Le reſte de la nuit ſe paſſa en plaiſanterie et en jeu, Rapineau étoit tout étendû ſur moi, il prit plaiſir à me faire ſucer ſon membre jusqu’à la derniere goûte, il me baiſa et m’embraſſa ; et comme nous étions las et fatigués, le ſommeil nous accabla et nous dormimes aſſez long tems l’un et l’autre. Il faiſoit deja grand jour, lorsque m’éveillant j’appercus le corps de Rapineau tout decouvert, toutes les parties ſont formées avec une régularité ſans égale, il étoit couché ſur le dos, tellement que je le pouvois conſiderer et regarder à mon aiſe, ſon eſtomac et blanc et bien rempli, ſes bras ſont longs et ronds, ſes cuiſſes graſſes et robuſtes, le ventre mediocrement élevé, ſes jambes ni trop graſſes, ni trop maigres ; ſa peau eſt blanche et ſans aucune tâche qui la rende difforme ; on l’auroit pris à le voir de la ſorte pour une ſtatue de marbre, la lance ſe remua et leva la tête pluſieurs fois pendant qu’il dormit ; dans ce moment, Rapineau s’éveilla en ſurſaut, et moi d’abord que je m’en apercûs, je fis ſemblant de dormir d’un profond ſommeil, il ſe tourna de mon côté, quoi, dit-il, dors-tu encore, ma chere femme, ah pourquoi, repris-je, interrompez-vous mon repos et mon ſommeil ? cependant il me baiſe, il m’embraſſe, il me careſſe et après m’avoir regardée en tous endroits avec des yeux laſcifs, il ſe joint à moi, je reſſentis quelque chatouillement, que je ne pus m’empêcher de branler les feſſes avec beaucoup de vîteſſe ; auſſitôt qu’il s’en apperçut il redoubla les ſecouſſes et fit entrer ſon membre entiérement, je ne reſſentis pas de douleur comme auparavant, je pouſſai ſeulement quelques longues haleines, auſſitôt je fus arroſée d’une liqueur, qui acheva de me guerir de toutes mes douleurs. Rapineau me dit que ce jeu lui avoit plû ; voilà, Toinette, comme nous paſſames la nuit et après quelques paroles nous nous rendormimes, jusqu’à neuf heures du matin, que nous nous levâmes ; maintenant je ſuis à la fin de mon aune, il vous plaira, de me raconter auſſi quelque choſe de plaiſant, ma petite Toinette. Or ça, donc, Ninon, je vous raconterai une jolie avanture, il y a quelques mois, que je ſus dans une aſſemblée de filles, ou il y avoit un garçon de 15. ans, qui s’appelloit Lorinet, il étoit beau comme un ange et étoit ruſé comme un larron en foire, il chantoit agréablement et danſoit avec une adreſſe merveilleuſe, une Demoiſelle qui fut de l’aſſemblée, nous dit qu’il ſaloit que Lorinet fut de la partie, nous y conſentimes avec joye, parce qu’il étoit fort joli, cete Demoiſelle fit donc venir Lorinet. D’abord qu’il fut entré, il chanta et danſa joliment, mais le jeu ne demeura pas là, Mademoiſelle Lillon avoit une autre intention, c’eſt pourquoi elle l’interrompit à chaque pas qu’il faiſoit elle le pouſſoit au milieu de la danſe et l’excitoit par cent attaques à un autre jeu. O la belle fille, que Lorinet ! nous diſoit, Lillon, en le montrant, qu’elle eſt jolie, regardez vous autres Demoiſelles, comme elle eſt faite, ce n’eſt pas un homme mais plûtôt une jeune pucelle qui deshonore notre Sexe en ſe couvrant d’un habit de garçon. Lorinet ſe defendit d’abord par des reparties aſſez Sayes, mais Lillon lui en dit tant, qu’elle le pouſſa à bout. Il rougit Selon la coutume des jeunes gens, et tacha de ſe defaire de nous autres filles par une promte fuite, mais ce fut inutilement, puisque la partie n’étoit pas égale et courant après lui, Nous nous reprimes bientôt ce fugitif, nous l’amenames au pié du lit qui fut dans la chambre. Ah ! préſentement, dit Lillon, il faut voir ſi Lorinet eſt une fille ou un garçon, elle paſſa auſſitôt la main dans la brayette. Retirez-vous, Mamſelle, lui diſoit-il, en ſe defendant legèrement, ſi vous ne me laiſſez pas en repos, je verrai moi-même ſi vous étes pucelle ou non. Neanmoins Lillon ne lachoit point la priſe, elle tenoit toujours la lance de cet Adonis et auſſitôt qu’elle la tira, elle nous la fit toucher. Nous autres qui étions encore de jeunes pouponnes, nous la régardions attentivement et admirons comment il ſe pouvoit faire que par les attouchemens de Lillon, elle s’allongeât et groſſit à vûë d’œil. Mais, Monſieur Lorinet, lui dit Lillon, ſavez-vous l’uſage de ce meuble ? et à quoi on l’employe ? Je ne l’ai jamais experimenté, reprit Lorinet, mais je me doute bien à quoi il peut ſervir, il faut que vous nous le montriez, dit alors une des filles et Lorinet nous dit, j’y conſens, pourvû que ce ſoit à l’une après l’autre et cet endroit pourſuivit-il, en montrant un petit lit de repos, qui n’avoit qu’un pié de hauteur, ſera propre pour nous ; je prendrai Lillon la prémiere. Il la prit auſſitôt par la main et la fit coucher ſur un tapis, dont la chambre étoit couverte, il mit ſous elle des couſſins, l’un ſous la tête et l’autre ſous les feſſes, il trouva ce lieu plus commode que le lit ; il nût bas ſes chauffes et trouſſa les juppes de Lillon le plus haut qu’il pût, il decouvrit le bel endroit, qui devoit ſervir de champ de bataille et étendit ſes cuiſſes ; nous voyions tout cela, comme je te voi, Lillon prit elle même la partie naturelle de Lorinet, et lui demanda en la mainant ce qu’il en vouloit faire, je l’enfoncerai fort avant dans cete fente que je touche et après quelques éfforts il fendit l’endroit. Lillon s’écria, ah Lorinet ! retirez-vous, vous me bleſſez, vous me faites mal ! voulez-vous dit-il que je quitte priſe ? non, dit-elle, achevez, mais vîte. Il redoubla auſſitôt les ſecouſſes, Lillon dit eh, eh, eh, eh, eh, elle ne dit plus, jusqu’à ce que ſentant les approches du plaiſir, ah, ah, dit Lorinet, embraſſez moi, mon petit cœur, ma Venus, je piſſe, je jette l’urine, et moi auſſi dit Lillon, avance, avance Lorinet le plus que tu pourras, ah, je me meurs, je n’en peux plus, elle perdit ici les mots et ajouta un peu après, quel jeu eſt cela ? Sitôt qu’ils eurent achevé, Lillon ſe leva et vint à moi, ah me dit elle en m embraſſant quel petit jeu ! Lorinet la baiſa, mais quoi, dit elle je ſuis mouillée ſous ma chemiſe, d’où vient cela ? Lorinet lui fit lever les juppes, prennez garde, dit-il, qu’on ne s’aperçoive de cete liqueur verſée, car on tireroit de là des conſéquences qui nous ſeroient des avantageuſes, il l’eſſuya avec un mouchoir. Je régardois curieuſement, et comment, dis-je à Lorinet, eſt-ce que cela ſe pouvoit faire ? qu’avez-vous fait tous deux enſemble pour étre ainſi mouilles ? Nous avons fait, dit Lorinet, ce que font nos pères et mères, ce que font ceux qui ſont mariés et que je ferai préſentement avec vous, ſi vous voulez. Lorinet me tâta auſſitôt le ſein ; mais il n’y trouva encore que les veſtiges de nos tetons, parce qu’ils n’étoient pas encore formès, ils pouvoient bien ſervir de parade, mais ils étoient trop petits pour ſoutenir les attaques. Si ces demies globes de chair n’ont pas aſſez de quoi vous plaire, dit Lillon à Lorinet vous trouverez un autre endroit plus bas qui ſuppléera à leurs defauts. Lorinet ſourit à ces mots et ſe jettant au cou de Lillon, il lui demanda la permiſſion de baiſer ſes tetons, Lillon le lui permit, il les baiſa donc amoureuſement et ſuça leurs boutons, il les fit manier à moi et encore à une autre Demoiſelle, nous les admirames, car quoiqu’ils ne fuſſent pas encore dans leur perfection, ils étoient pourtant deja aimables, ils étoient fermes, blancs, ronds, et d’une belle et juſte diſtance. Lorinet ne s’en contenta pas, il coucha encore Lillon ſur les juppes et ſa chemiſe, et nous la fit voir deſſûs deſſous ; je n’ai point vù de corps mieux pris, ſes cuiſſes ſont rondes et potelées, ſes feſſes blanches et polies, ſa partie naturelle eſt placée le plus avantageuſement qu’il ſe puiſſe faire et enfin elle eſt belle ; pendant que nous la régardions ainſi fixement, Lorinet la touchoit et la manioit deſſûs deſſous, il la baiſoit indifféremment ; ah, s’cria-t-il, que vous étes jolie ! Lillon n’étoit pas oiſive durant ce jeu, elle l’embraſſoit, elle lui decouvrit les feſſes, elle lui prit ſa lance, elle l’excitoit qu’il me prit et me levant les juppes et la chemiſe, il fit voir le champ de Venus à decouvert, il manioit ma partie, elle n’étoit pas encore revetûë, ni garnie d’aucun poil et la fente étoit encore ſi petite, qu’elle ne paroiſſoit que comme un linge un peu enfoncé et qu’on plie. Il baiſa toutes les parties de mon corps et voulut devorer des yeux mon reduit des jeux. Lorinet banda comme un libertin, il commença à me percer, je m’écriai au premier coup, ah ! retirez-vous, je ne pourrai soufrir cela, mais mes cris ne ſervirent de rien, car après beaucoup de travaux le vit de Lorinet entra tout entier et fit au dedans une copieuſe décharge, et vint à bout de mon joli pucellage. L’affaire etant faite, je me levai et je dis naïvement que je viens de ſentir je ne ſai quelle liqueur ſortir de mes écréviſſes, auſſitôt Lorinet me leva les cotillons et les nettoïa, nous vimes pour lors du ſang mélé avec ſemence, il me demanda pardon de ce qu’il m’avoit fait, il étendit après cela ſon mouchoir et nous montrant les taches de ſang dont il étoit marqué, il nous dit que c’étoient les marques de ſon triomphe et des preuves certaines de ce qu’il avoit baiſé une pucelle. Eh quoi, Malhûreux ! dit Lillon, eſt-ce que je ne l’étois pas, moi ? Sans doute vous l’étiez, reprit Lorinet, mais comme votre âge vous rendoit un peu plus ouverte, les marques de ma victoire n’ont pas été ſi évidentes. Vous ſaurez donc, Ninon, que Lorinet étoit entierement abbatu et presque toutes ſes forces étoient épuiſées. Eh bien, lui dit, la derniére fille, vous étes las, vous n’en pouvez plus, mon pauvre enfant, et j’ai bien la mine, de ſortir veuve de ces noces. Non, non, dit Lorinet, et après qu’il avoit bû une bouteille d’excellent vin et une grande tarte avec des confitures, dont il coupa un aſſez grand morceau et but un verre de vin que je lui préſentai avec beaucoup d’avidité, Lorinet me baiſa et après quelques autres cajoleries et careſſes, il me jetta ſur les couſſins et me fit en quelques coups, comme il avoit fait aux autres ; puisque nous autres Italiennes, nous ſommes extrêmement ouvertes dès notre plus tendre jeuneſſe ; quoique Lorinet étoit extremement membrû, les Medicins diſent que ceux qui ont le membre naturel, Plus de 7. ou de 8. pouces de long, paſſent les bornes de la nature et la raiſon qu’ils en donnent, c’eſt, diſent les Médecins, parceque le coû de la matrice ne peut ordinairement s’étendre dans l’action vénérienne, que de cete longueur, qu’une extenſion plus grande ne ſe peut faire ſans un grand travail et ſans incommoder une femme. Il en eſt de même de la groſſeur, car le membre naturel s’enfle et devient furieux, comme il arrive quelquefois, l’affaire ne ſe peut terminer ſans des douleurs et des peines de celle qui eſt baiſée. Mais je vous raconterai auſſi un peu de Lorail et de Julie, dès la prémière nuit de nôces, il fut defendû a Lorail de la baiſer plus de deux fois, mais ce nouveau marié, fit l’affaire avec elle jusqu’à 3. fois, après quoi Julie le renvoya las et enervé ; après cela Lorail fit prendre le matin à Julie, la ceinture de Chaſteté, la partie naturelle de Julie fut miſe par ce moïen dans les fers, mais la ceinture de chaſteté dont Julie a été ſanglée et ceinte, conſiſte en un petit gril d’or ce gril d’or eſt joint à 4. chainettes d’acier, couvertes d’un velours fort épais deux chaînettes le ſoutiennent par devant et deux par derrière, les extremités des chaînes ſe joignent ſur les reins, s’y attachent par le moyen d’une ſerrure et d’une petite clé fort deliée. Ce gril eſt de la longueur de ſix doigts et de trois de largeur, tellement qu’il occupe tout cet eſpace, appellé le Perinée, c’eſt à dire depuis le fondement jusqu’au haut de l’ouverture de la partie de la femme ; le gril eſt compoſé de quatre rayons diſtans les uns des autres, autant qu’il faut pour donner paſſage à l’urine, mais trop ſerré pour pouvoir donner entrée au petit doigt. Ah ! Ninon, qu’une pauvre Partie naturelle cuiraſſée ainſi eſt empêchée de ſa contenance ! qu’elle eſt à plaindre ! mais on pourroit auſſi dire qu’elle eſt hûreuſe, puisqu’elle la met à l’épreuve de toutes les attaques étrangères. Le mari de Julie jettoit les couvertures du lit en bas, paſſez, lui dit-il, un de vos piès dans ces chaines, et l’autre dans celles-ci. Quand elle les eut paſſés tous deux, il leva la ceinture en haut, nùt le gril devant ſa partie et joignant l’extremité des chainettes ſur ſes reins, il les attacha par derrière et ferma la ſerrure de la clé. C’eſt à préſent, lui dit-il, que votre honneur eſt en ſûreté ; n’en étes-vous point fachée ! non reprit Julie. Eh bien ! levez-vous donc, lui dit Lorail et vous promenez par la chambre. Julie ſe leva auſſitôt et fit deux ou trois tours, non pas ſi commodément qu’auparavant, puisque la largeur du gril l’obligeoit d’écarter les cuiſſes, de crainte de ſe bleſſer. Vous vous y habituerez dans la ſuite, lui dit Lorail et ce n’eſt pas étonnant que cela vous fait un peu de peine dans le commencement. Après cela, il lui fit courber tout le corps en terre et dans cete poſture il la conſidera attentivement, il ne pouvoit aſſez admirer ſes belles feſſes, car il ſemble, Ninon, que la nature ait pris plaiſir à les former, parcequ’elles ſont faites au tour. Lorail tenta, s’il pouvoit paſſer ſon petit doigt entre le gril et la peau, mais il ne put et il connut qu’il n’y avoit rien à craindre, ni par devant, ni par derrière. Mais avant qu’il s’en allât, il délia encore la ſerrure, donna cent baiſers à Julie, lui mania les tetons, il la jetta ſur le lit, lui trouſſa les juppes et la chemiſe et porta ſa main droite à ſa partie, il lui ferma la bouche par ſes baiſers et l’enfila, il preſſa et pouſſa, Julie s’en plaignit et tout d’un coup elle ſent couler la liqueur naturelle avec tant d’abondance, qu’elle put dire qu’auparavant elle n’eut pas reſſenti une ſemblable. Il ne s’arrêta pas pour cela, il redoubla ſes ſecouſſes : et Julie dechargea encore deux Fois pendant qu’il fit l’affaire. Enfin, Lorail, ſon mari, s’aquita de ſon devoir et fit un doux mélange de ſemence avec la ſienne ; car à Vit bandé, il n’y a point d’arrêt, diſent les amans et les amantes. Mais, Ninon, je vous raconterai encore, ce qui ſe paſſa un jour entre Lorail. Cléante et Julie, Lorail pria Cléante de ſe mettre à quatre piés à terre, puis il prit impitoïablement Julie, l’étendit ſur le dos de ſon ami d’une manière, que la tête pancha ſur les feſſes de Cléante. Lorail croiſa les deux jambes de Julie, et les nut autour de ſon cou et lui dit de les hauſſer le plus qu’elle pourroit en élargiſſant un peu les cuiſſes, ce que Julie fit, mais comme cete poſture rendoit l’entrée de la partie extremement étroite, la groſſe lance de Lorail eut beaucoup de peine à ſe faire paſſage, néanmoins s’étant enfin rendû poſſeſſeur de la place, Lorail pouſſa et repouſſa ſi rudement, que l’appréhenſion qu’elle eut de tomber, fit qu’elle porta la main, ſans deſſein, ſous le ventre du porteur, qui étoit éſouffè de la péſanteur de ſon fardeau, par avanture Julie rencontra l’invention du porteur, elle l’empoigna de la main droite, et prèta la gauche à Lorail, pour mieux reſiſter à ſes ſécouſſes, et elle ſe ſentit d’abord penetrée au dédans d’une liqueur chaude qui aſſoupit ſes ſens, voïez-vous, Ninon, ainſi va le monde et qu’il eſt ſtilé au jeu de Venus. Néanmoins je vous raconterai encore ce qui s’eſt paſſé entre Norimet et Fenille, Comme Norimet étoit ſeul avec la jeune Fenille il la deshabilla toute nuë, pour l’expoſer ainſi toute nuë à ſa vûë et à ſes regards ; après qu’il eut défait ſa juppe, il lui tira la chemiſe, et lui dit : Votre dos eſt plus beau que celui de Venus ! vos feſſes ſont capables de bruler les hommes ; il lui nùt la main au ſein, et touche ſa partie et s’écria, ah : que la petite montagne eſt joliment entre ouverte que ſon entrèe eſt rubiconde et que le petit poil qui la met à l’ombre eſt delié et fin, Norimet nùt alors la linotte à la cage et piqua ſans l’épargner, il lui mét la langue entre ſes lèvres et les yeux roulent dans la tête de Fenille, elle dit : je ſens, je ſens ------ ah, que cete urine eſt chaude, qu’elle eſt pouſſée avec impétuoſité, baiſez-moi, Norimet, je coule dèja de toutes parts, les veines de Venus me diſtillent, je me meurs, je pâme, jusqu’au fond, ah ! vous touchez le fond du canal, je ſens votre lance jusqu’au plus profond, mais Norimet, vous vous rendez dèja, vous levez dèja l’ancre ? il ſe retira, ſon nerf n’avoit plus de ſang et de ſperme ; et les forces manquèrent à Norimet ; car quoique ſon membre étoit premièrement ſi enflé, qu’il reſſembloit à un tiſon de feu plûtôt qu’à un membre de chair, néanmoins il plia pourtant et ſes canaux ſpermatiques étoient bouchés, ils ne couloient plus. Je vous dirai encore une hiſtoriette de Cleante, vous ſaurez que Cleante étant à N. chez Medor, ſur la fin de l’automne, il devint amoureux de Mariane, il gagna la gouvernante et la perſuada de l’introduire la nuit dans ſa chambre. Celle-ci qui s’étoit aperçuë de l’inclination que Mariane avoit pour Medor, crut l’entrepriſe facile et l’aſſûra d’une hûreuſe réuſſite, elle en parla enſuite à la jeune fille qui y conſent. Medor aprit l’heure du rendez-vous, l’endroit où il m’inſtruiſit de tout et me nùt en ſa place. La Gouvernante ne manqua pas de venir ouvrir la porte à l’heure donnée, elle le prit par la main, penſant qu’il étoit Medor et le mena vers Mariane, qui étoit couchée dans ſon lit ; écoutez encore, Ninon ; il n’y fut point reconnû parce-qu’il n’y avoit pas lumière. La Gouvernante dit à l’oreille à Cleante, que le combat devoit étre ſans bruit et les ſecouſſes fort petites, parce que j’aurois affaire à une vierge. Il entra donc dans ſa chambre, ou il trouva cete jeune pucelle, fort impatiente, s’il ſe deshabilla promtement et ſe mettant au lit, il s’étendit tout de ſon long ſur elle, ſans lui dire mot. Vous ſavez, Mariane, lui dit alors la Gouvernante, de quoi je vous ai avertie, ce ne ſera pas ſans ſoufrir quelque douleur, que Vous ſerez depucelée, mais il faut étre courageuſe et quelque mal que vous faſſe Medor avec ſon invention, endurez le patiemment, ne dites pas un ſeul mot, parceque vous ſavez que vos parens dorment tout proche. La Dame prit après cela ſa lance à pleine main et elle en mit juſtement la tête à l’entrée de la partie naturelle, elle lui dit de pouſſer, il le fit, mais ſi fortement, que dans quelques coups il rompit la porte et la barricade et entra avant de quatre doigts. La Dame retira alors ſa main, pour me gratter légèrement le haut du membre, afin de l’exciter et de le mettre en fureur par ce chatouillement. La Dame leva après cela d’une main les feſſes et Cléante entra alors tout entier au dedans. Ah, diſoit la jeune Mariane en gemiſſant, pouſſez, pouſſez, Medor, vous n’étes pas encore jusqu’au bout du canal. Cependant Cléante ſecoua d’une étrange manière, ce qui lui fit faire une abondante éjaculation de ſémence que le vaiſſeau feminin en régorgeoit. La jeune fille le ſerra amoureuſement entre ſe bras, pendant que Cléante éjacula à gros boüillons, elle le baiſa tendrement et fit entendre de petits mots mals articulés. Je me ſouviens d’avoir vû le portrait de cete fille, elle eſt auſſi grande qu’une fille le peut étre, ſans étre ridicule, ſa taille eſt bien priſe, quoiqu’elle la néglige, elle a beaucoup d’embonpoint, ſes yeux ſont noirs, vifs et bien fendûs, ils n’ont rien de trop languiſſant et leur douceur eſt animée par un certain brillant, qu’elle ménage comme il lui plait, ſa bouche eſt fort petite, ſon teint eſt d’une blancheur vive et animée, quand elle parle ce qu’elle dit plait aux hommes, elle a l’air presque comme Venus, ſa gorge eſt bien remplie et d’une élévation telle qu’il la faut pour plaire, ſes tetons ſont fermes, blancs et d’une groſſeur telle qu’on la peut deſirer, ils ſe baiſent inceſſamment, parce qu’ils ſont fort près l’un de l’autre, pour peu que j’euſſe l’ame poëtique, je pourrois les comparer à deux Citadelles, où les Ris et les Jeux prennent leurs divertiſſemens et d’où ils bleſſent et percent de leurs fleches ceux qui ſont ſi audaces de former le deſſein de leur conquête. Ses feſſes ſont fermes, blanches, polies et ſon derrière eſt d’une forme et d’un tour admirable, ſes cuiſſes ſont de même. Mais ce qu’il y a de plus charmant, c’eſt qu’au centre de toutes ces beautés, on voit fente qui peut paſſer pour un Chef-d’œuvre de la nature, elle étoit extrèmement petite pendant ſa virginité, mais maintenant elle eſt un peu plus large ; la foſſette eſt garnie d’un perit duvet, ou d’un petit poil folet qui ne fait que naitre et qui eſt plus fin que la ſoïe. La partie de Mariane me ſembla plus élevée que celle d’autres filles, car comme ſon embonpoint rend ſon ventre un peu avancé, cet endroit paroit comme une pièce hors d’œuvre, c’eſt la ſituation la plus avantageuſe, qu’on puiſſe deſirer, pour le divertir, avec une fille. Son ventre eſt rond, pour, faire entrer mieux le lingot de chair dans le cabinet feminin. Encore, Ninon, une autre avanture d’une fille, que ſon Amant baiſa d’une autre manière ; elle s’apelle Petiteſſe, et l’Amant ſe nomme Railloneau. Il fit quitter la chemiſe de Medemoiſelle Petiteſſe, il contempla toutes ſes beautés, il lui dit : Votre corps eſt cent fois plus beau que celui de Junon, je ne puis voir ces belles feſſes ſans les admirer, excuſez que je les baiſe et que je les manie, ah, qu’elles ſont fermes et blanches, on diroit de deux montagnes couvertes de neige et ſeparées d’une même valée, peu s’en faut que je ne prefère ce beau cû, par deſſus pluſieurs autres parties du corps, ces attouchemens me plaiſent et m’excitent, je brande deja ; je vous enconnerai par derrière ; baiſſez un peu la tête et tenez vous ferme. Petiteſſe fit la poſture et Railloneau fit entrer rudement la quille, ſon membre fut brulant, c’eſt pourquoi la fille éjacula. Railloneau la ſerra avec les deux mains ſous les hanches et approcha des feſſes de ſon ventre le plus qu’il pouvoit, il pouſſa ferme et tira jusqu’à ce qu’il dechargeoit. La Petiteſſe lui dit alors, un peu de trève, Monſieur Railloneau, je ſuis affoiblie, laſſe et épuiſée, un moment de répos ; vous aimez à paſſer les nuits entières à rire et à faire le jeu vénérien, non, ne le faites pas vous ruinez corps et ſanté, rien de trop ; mais raiſonnons d’autre choſe. L’on dit que les Eſpagnoles et les Italiennes aient les parties naturelles ou le con plus large que toutes les autres Européennes, cela ſuppoſé comme veritable, ne direz-vous pas, qu’un Vit qui veut dans le jeu de Venus étre preſſé et ſucé jusqu’à la dernière goûte, n’a pas de plaiſir quand il ſe cache ſi facilement et qu’il ſe promène au large, c’eſt pourquoi les hommes nous piquent quelquefois par derrière. Notre matrice, lorsqu’elle eſt une fois ouverte, il n’y a point d’Art, il n’y a pas de poſture, qu’il puiſſe diminuer d’un pouce la grandeur de l’embouchure, ni empêcher qu’elle n’engloutiſſe tout d’un coup le miſerable vit, et c’eſt de-là qu’il arrive que les hommes nous chevauchent d’une autre poſture, pour mieux aſſouvir leurs apétits laſcifs. Au contraire les femmes du ſeptentrion n’y ſont point expoſées, parce qu’elles ſont plus étroites que nous, il ſemble que le froid leur reſerre la partie, tant elle eſt petite pour l’ordinaire, ce qui fait que leurs maris y trouvent le plaiſir comme ils veulent et ne s’amuſent point, à l’aller chercher ailleurs ; comment vous plait ce raiſonnement, Ninon ; mais écoutez ce que je vous raconterai encore de Naurin et de Fanchon Naurin attrapa Fanchon dans ſa chambre, apres quelques petits Complimens, il lui ferma la bouche par pluſieurs baiſers, il ſe nùt ſur un tabouret et fit Fanchon mettre ſur lui ventre contre ventre, elle hauſſa les cuiſſes tant qu’elle put et embraſſa le coû de Naurin du bras droit et paſſa l’autre ſous ſa cuiſſe gauche pour la ſoutenir. Naurin l’enfila de la ſorte et ils demeurèrent ainſi quelque tems l’un dans l’autre, ſans ſe rémuer ; ſon membre banda, Naurin n’eut pas la patience de jetter Fanchon ſur le lit, ils coururent la bague et Naurin ne manqua presque pas un coup, il frappa toûjours ait but, ils furent tous deux nûs. Naurin ſentant que ſa ſemence, chercha une iſſuë pour s’éjaculer, il s’arreta au milieu de la ſixième courſe et après qu’il eut dit à Fanchon de demeurer toute droite, il lui nùt les deux mains ſur les têtons et fit gliſſer ſa lance chaude entre les cuiſſes de Fanchon, qui la ſerre le plus qu’elle pût, afin de faire ſa fente plus étroite, elle plaça ſon membre au bord de ſa partie naturelle, dont il chatouilloit un peu le dehors avec ſa tête, enfin après avoir joué, il pouſſa avec tant de roideur qu’il l’enconna au premier coup, après quelques ſécouſſes, Fanchon éjacula ſi abondamment, qu’elle en reſſentit le chatouillement par toutes les parties de ſon corps, le chatouillement fit que ſes jambes plièrent et elle ne put quaſi ſe ſoutenir, Le membre de Naurin fut enflé et quand la ſemence fut ſur le point de couler, il ôta les deux mains de deſſûs ſes têtons et les nùt ſous les feſſes de Fanchon qu’il ſouleva le plus qu’il put, jusqu’à ce qu’il eut fait perdre terre à Fanchon ; elle l’embraſſa cependant étroitement et lui claqua le derrière pour le rendre encore plus furieux. Naurin la careſſa tellement qu’elle dechargea encore une fois, elle s’écria, je n’en peux plus, petit Naurin, je me meurs, ah ! mais dans ce moment, Naurin éjacula la ſemence ſi chaude, que Fanchon penſa, qu’il lui brûleroit l’ame, parce que cete conjonction fut fort lubrique et de plus chatouillant. Pourtant puisque le plaiſir de Venus n’eſt pas éternel, il fallut mettre fin à leurs careſſes, néanmoins Naurin pour lui vouloir faire revenir l’apétit, inventa une poſture, qui n’étoit pas impertinente ; il la jetta ſur le lit, lui prit la cuiſſe droite qu’il nùt ſur ſon épaule gauche et lui fit croiſer l’autre par deſſûs, dans cette poſture il l’enconna et ſa lance ſe cacha toute entière dès le ſixième coup ; je ne finirois pas, Ninon, ſi je vous voulois raconter tout par le menû, un jour Naurin ſurprend Fanchon à une fénêtre qui regardoit au jardin, il lui levè doucement la juppe par derrière et lorsqu’elle ſe voulut tourner brusquement pour ſavoir ce que c’etoit, elle apercût Naurin, qui s’éclata de rire derriére elle. Fanchon lui dit : Laiſſez moi, j’ai bien d’autres choſes en tête que le jeu de Venus. Neanmoins, elle eut beau crier, Naurin penſa qu’elle ria et que ce qu’elle en fit, n’étoit que pour le mettre plus en hûmeur ; il lui dit de s’appuyer ſur la fenêtre qu’étoit fort baſſe et de hauſſes le derrière tant qu’elle pourroit, Fanchon le fit et lui ayant fait mettre la cuiſſe gauche ſur le genoû droit, Naurin appliqua ſi joliment ſon invention à ſa partie, qu’â la cinquième ſecouſſe il ſe logea tout au dedans et à la neuvième il éjacula. Mais combien ſont les poſtures ? toutes les inflexions et contorſions du corps ſont autant de poſtures diférentes, on n’en ſauroit dire préciſément le nombre, ou la plus luxurieuſe, chaque Amant ſuit ſon penchant, tout le monde n’a pas une même manière de baiſer les femmes ; les entretiens voluptueux, les baiſers de langue, courir la bague, enconner, déconner, les attouchemens et les diverſes poſtures des corps, ſont pour beaucoup de filles, des choſes qui leur plaiſent et qui leur ſont agréable le jeu vénérien, Quelques uns diſent, que la poſture la plus naturelle eſt quand on baiſe la femme, à la manière des autres animaux, quand elle ſe met à quatre piès, puisque dans cette poſture, la lance entre fort plus avant et la ſémence coule avec plus de facilité dans la matrice. Quelques autres veulent que l’homme s’étend ſur la femme, bouche contre bouche, poitrine ſur poitrine, ventre contre ventre, les Medécins diſent que la premiere poſture eſt moins propre pour la génération, puisqu’elle convient peu avec les parties génératives. Pour moi, Ninon, j’aime beaucoup qu’on me le faſſe à la manière ordinaire, car c’eſt q. ch. de doux que d’étre nuë ſous ſon amant, comme etouffée ſous la péſanteur et qu’il eſt ſenſible de repaitre ſes yeux d’un ſi joli objet, de le manier par tout, de lui mettre la langue dans la bouche et de quaſi expirer entre ſes bras ; qu’il eſt doux, de ſe régarder mourir l’un et l’autre et de reſſuſciter un moment après ; Celui qui s’amuſe au derrière n’a qu’un ſeul plaiſir, mais celui qu’aime le devant prend tous les plaiſirs enſemble ; quoiqu’il en ſoit, on perd ſouvent l’apétit à une table bien garnie, on y quitte des mets delicieux pour ſe raſſaſier de viandes ordinaires, ce qui fait qu’on cherche le changement et qu’un homme qui aura une belle femme la mepriſera quelquefois pour s’abandonner à une laide, cela arrive quoique ce plaiſir ſoit trompeur et imaginaire, trop de richeſſes nous degoûtent ordinairement, nous nous plaiſons à la diverſité et nous avons du penchant pour les choſes, qui nous ſont défenduës. Mais je cauſe et je vous importune, je finirai un peu et Vous dirai encore une Epigramme : Dites moi, Docteur de Grammaire, pourquoi le Vit chez vous eſt d’un nom féminin, et que le Con paroit du genere maſculin, on ne ſait ce qu’on doit croire. Mais ſi Vous ne ſavez expliquer cela, et qu’avec votre beau genie, Vous demeuriez tout court, ſans pouvoir paſſer outre ; vous meritez ſans contredit, que chaque femme qui ſait Foutre, Vous coupe Raſibus le Vit. Je Vous le dirai auſſi en latin : Diciti Grammatici, cur Maſculi nomina Cunnus, Et cur Foemineum Mentula nomen habet ; Chère Ninon, raiſonnez en ce qu’il Vous plaira. Mais Toinette, je ne raiſonnerai pas en aucune manière, aimons mieux nous aſſeoir ici encore un peu, voulez-vous (parlez, et Toinette repondit : J’attendrai encore un peu, j’irai tantot, car j’ai des affaires, neanmoins comme c’eſt vous Ninon, je penſe que votre mari Rapineau prit beaucoup de plaiſir de vous regarder la nuit paſſée toute nuë, car s’il me parle il ne me parle d’autre choſe que de la beauté de ton corps et de tes parties naturelles, il faut qu’il s’en faſſe plaiſir de voir nûë là femme. Mais Toinette, laiſſons cela, nous nous ſommes entretenûës de la beauté des femmes, de la ſympathie entre les amans, enfin, nous parlames ſur toutes ſortes de ſujets. Pourtant Ninon, nous vivons toutes pour aimer et pour étre aimées des hommes, ſeulement d’une manière raiſonnable et pas brutale, car celle qui meprife les ſaillies du panchant de l’inclination honète, n’eſt pas vivante, elle eſt deja comme morte. Il y a vous dis-je, repondit Ninon à Toinette, des filles qui ſont belles et d’autres qui ſont agréables, la nature forme les belles de ſa main et les agréables ſe forment elles-mêmes avec l’art et l’invention, touchant la beauté il y a pluſieurs opinions, quoi qu’il en ſoit la plûpart tombent d’accord, qu’une fille doit paſſer pour belle, quand elle plait à beaucoup d’hommes ; pour moi Toinette, je ſuis femme et je conclus que celle-là eſt la plus belle qui fait le plus de panchant quand on la voit. Je connois un mari, qui aime ſa femme quoique chaſſieuſe, camuſe et édentée et ne peut paſſer un jour ſans elle, pour la baiſer ; ſon pére l’a pluſieurs fois repris de ſon amour, mais il lui a répondû ; mon père ! regardez ma femme par mes yeux et non par les votres et vous la trouverez la plus aimable du monde ; ce mari avoit auſſi raiſon, parceque ſa femme étoit la ſeule qui pouvoit le faire bander ; il étoit froid devant toute autre et mepriſoit celles qui faiſoient l’admiration de la Cour. Il en eſt presque de même de la taille comme de la beauté, quelques maris aiment les femmes graſſes et repletes, dont les corps ſont pleins de ſuc, et les autres ne cherchent que celles qui ſont plus legéres et moins péſantes. Les françois veulent que les filles et les femmes aient les corps agiles et degauyés de matiére, les Italiens et les Eſpagnols déſirent le contraire. Pour moi, Toinette, dans la recherche que j’en fais, je ſuïs également les deux extremités et de même qu’une maſſe de chair ne me plait pas, auſſi ſi j’étois homme, je ne prendrois pas plaiſir de me divertir avec une ſquelette ou avec une decharnée. Les grandes ont auſſi beaucoup d’avantage ; elles ſont admirées pour leur hauteur ; néanmoins, dit un certain Auteur, s’il m’étoit permis de choiſir, je prendrois plûtôt une petite femme qu’une grande, car d’ordinaire celles qui ſont ſi hautes, ſont toutes en cuiſſes et en jambes et le reſte du corps n’y repond point ; ce qui me ſemble, continuë-t-il, ridicule et plaiſant, quand j’y réflèchis ſeulement, car comment regarder et enviſager les grandes femmes ſans s’imaginer voir, les parties naturelles montées ſur des échaſſes, ou apuyées au bout de deux perches ; je rie moi-même de mon imagination grotesque. Ce que cet Auteur dit eſt aſſez plaiſant, mais pour revenir à mon diſcours, ſi les grandes ont leurs défauts, les petites n’en ſont pas exemtes ; car l’on dit d’elles qui ſont trop ouvertes, mème les Naines doivent avoir ce defaut, quoiqu’elles ſoient aſſez proportionnées. L’on raconte d’une Naine de 14. ans, lorsqu’elle fut mariée à Lorinon ſon mari, elle étoit encore vierge, et pourtant lorsque ſon mari coucha la premiére nuit de nôces avec elle, dés le premier coup il prit chemin et entra avec ſa lance naturelle ſon mari la trouva auſſi fenduë qu’une femme mariée. Lorinon avoit promis aux parens de la Naine, qui étoient dans la chambre voiſine de celle où ſe faiſoit le débat, qu’ils entendroient bientôt les cris et les derniers accens de la virginité mourante de ſa femme, il enfila, mais il ſe trompa, elle ne verſa pas une larme, elle ne pouſſa pas même quelques ſoupirs ; le membre viril ſe promenoit au large, que fit Lorinon ? il tourna ſa femme et l’accula avec vigueur, elle s’écria auſſitot, ah ! cher mari, vous me tuez, vous me mettez en piéces, je n’y puis reſiſter, cela me fait mal ! Il retira d’abord ſon inſtrument, c’en eſt aſſez, dit-il, voilà ce que je demandois et ſans ces cris et lamentations, vous n’auriez pas paſſé pour pucelle ; aprés cela, il reprit le veritable chemin du plaiſir conjugal et ils y arriverent tous deux avec un égal contentement. L’on dit encore que les grandes femmes ne ſont pas fort vigoureuſes pour l’ordinaire, à la ſeconde courſe elles ſont laſſes et à la troiſiéme courſe elles ne peuvent plus ; mais une fille ou une femme comme moi eſt infatigable, Toinette, regardez la vivacité de mes yeux, la juſte proportion de toutes les parties de mon corps, vous trouverez par là des marques évidentes de ce que je puis faire. Ah ! Ninon, vous tournez cela en plaiſanterie, je ſai, que vous étes la plus lubrique qui ſe puiſſe trouver. Encore y-a-t-il quelques Auteurs qui diſent, que celles du Beau-ſexe ont le plus de panchant au coït, qui ont le poil de la partie noir ; mais ce ſont des contes, car vous étes Blondine. Excuſez que je vous interromps, chére Toinette, je vous dirai ſeulement, qu’on ne peut tirer aucune conſéquence certaine de la couleur des cheveux, chaque jeune homme à ſon amour particulier, les uns aiment les blonds, d’autres les noirs et l’on trouve quelques uns qui n’eſtiment que les cendrés ; L’Aſpaſie, une certaine femme, étoit blonde et fort conſiderée à cauſe de cete qualité. L’Art de teindre les cheveux, a été inventé par Venus payenne, les femmes italiennes le mettent dans nos jours beaucoup ; en uſage ; la ſeule couleur blonde leur plait et pour l’aquerir elles s’expoſent la tête toute nuë et decouverte au ſoleil ; mais Anacreon et Pindare ne furent pas de leur ſentiment, car l’un a peint des Muſes, et l’autre ſa Maitreſſe avec des cheveux noirs. Ovide étoit pour la couleur cendrée, qui eſt entre le blond et le noir, qui pourtant tient plus du blond que du noir. Alfonſe dit auſſi pluſieurs choſes ſur les qualités des yeux, et les traits les plus vifs et les plus dangereux du panchant ſon cachés dans les yeux, les yeux noirs ſont beaux, et Catulle le Poëte ſe rit de la beauté d’une femme ou d’une fille qui les auroit d’une autre couleur. Les Poëtes néanmoins parlent avec éloge des yeux de Minerve, Déeſſe païenne dans la fable, quoiqu’ils fuſſent bleus, ils les apellent des étoiles, à cauſe de leur éclat et du raport qu’a leur couleur, avec celle du ciel. Il y eut quelques uns qui aimoient les gros yeux, tels que junon, Venus les avoient, mais les pétits yeux ſont auſſi aimés, tout ainſi, comme pour tirer plus juſte, les hommes guerriers ferment la moitié des yeux, de même l’inclination amoureuſe par ſes petits yeux demi-ouverts, bleſſe plus proſondement et décoche ſes traits les plus dangereux ; la Reine Iſabelle les avoit de la ſorte et bien que vous ne les ayez pas fort grands, vous n’en étes pas moins aimable, au contraire leur vivacité en éclate d’avantage et pour cete raiſon vous plaiſez. Il y a auſſi pluſieurs opinions et raiſonnemens, touchant la couleur du viſage, les uns ſont pour les filles blanches et les autres pour les brunes, ces premiers viſages ont un grand éclat, mais il eſt de peu de durée, mais les filles blondes ne ſont pas ſi vigoureuſes et l’on dit que leur jeuneſſe ſe paſſe en moins de rien, néanmoins ce ſont des opinions pas prouvées. Il n’en eſt pas, dit-on, de même, des Brunettes, elles ſont pour l’ordinaire robuſtes, enclines au plaiſir, outre qu’elles ont la peau du corps fort polie. Mademoiſelle la Roſe eſt blanche comme un lis et celle-ci Mademoiſelle Rineil eſt tout-a-fait brune ; vous ririez Toinette, ſi je vous racontois ce qui leur arriva à toutes deux, la première nuit de leurs nôces, comme l’une étoit froide et inſenſible, l’autre étoit ardente dans le debat. Mais achevons auparavant le portrait d’une belle femme, presque tous les hommes ſont d’accord des qualitès, que doivent avoir la bouche, les levres et les dents ; ils diſent qu’une petite bouche, eſt le veritable point de l’inclination et que les femmes qui l’ont de la ſorte, ont les parties naturelles d’enbas fort petites et peu ouvertes, c’eſt le ſentiment de tout ; néanmoins c’eſt en quoi ils s’abuſent, et L’Orange s’eſt plaint d’avoir été trompé par là ; il épouſa Mademoiſelle Poquinette, dont la bouche étoit ſi petite, qu’elle en étoit admirée de tous ceux qui la voïoient. Eh bien ! la première nuit de leurs nôces Monſieur L’Orange qui eſpéroit que la partie naturelle auroit du rapport avec la petite bouche, étoit fort ſurpris de voir une porte cochere, oû il entroit ſans difficulté. O la belle bouche ! dit-il à ſa femme en la baiſant, mais qu’elle eſt fort trompeuſe ! faites en ſorte ma chère Poquinette, continua-il qu’elle ne me trompe pas dans les autres choſes, comme elle m’a trompé dans celle-ci. Eh quoi ! interrompit-elle, quel ſujet avez-vous de vous plaindre ? on ne vous a point trompé et ſi vous étes ſi au large, ce n’eſt pas que je ſois trop ouverte, mais cela vient que votre inſtrument eſt trop petit. L’Orange en ſourit et acheva l’affaire : pour les levres, je n’en trouve point de plus beau modèle, que les tiennes, elles ſont rouges et élevées comme il faut, il n’y a rien de plus agréable, les dents doivent étre blanches ; polies, luiſantes, rangées comme des perles, à l’entrée de la bouche, elles ſervent non ſeulement de defenſe, mais auſſi d’ornement, elles ſont ainſi diſpoſées de la nature, comme pour conſerver la plus éloquente de toutes nos parties et qui exprime ſi bien nos penſées, qu’elle eſt d’un grand uſage aux transports amoureux et que la douceur que reſſent un beau couple dans les baiſers où elle a part, eſt grande ! Pour moi, Toinette, je ſuis ſenſible à ce plaiſir, autant qu’on le peut étre et lorsque Rapineau et moi nous nous baiſons de la ſorte et que je ſens deux langues dans ma bouche, je ſuis fort joyeuſe et cela me plait. Pour le ſein, il eſt auſſi une partie capable de rendre la vie à l’inclination, quand même elle ſeroit prête d’expirer ; à la vûë des tetons, un amant ſe reveille, il les baiſe, il les ſuce et y prend un plaiſir ; les Phrygiens les aimoient quand ils rempliſſoient tout le ſein, pour moi, Toinette, je les trouve bien plus agréables, quand ils ſont blancs, durs, fermes et de telle groſſeur, qu’une ſeule main les puiſſe empoigner, enfin une belle femme pour étre d’une beauté achevée doit avoir la peau, les dents et les ongles blancs, les cheveux, les yeux et les ſourcils noirs, les jouës, les levres et le deſſous des ongles, un peu colorè de rouge ; les cheveux doivent étre longs et la main auſſi les dens courtes et les oreilles petites et la taille pour étre belle, doit étre entre la grande et la mediocre ; le front doit étre grand, les épaules larges, les ſourcils ſeparés par un petit éſpace, enfin le corps doit étre libre et dégagé, la bouche petite et la partie naturelle mediocrement ouverte, les feſſes et les cuiſſes doivent étre graſſes, et fort fournies de graiſſe, les doigts et le nez maigres, ou tout au moins peu chargés matière, les cheveux fins, et la téte, les tétons et les piés petits. Il y en a, qui eſtiment les cheveux friſés naturellement et qui aiment celles dont le nez eſt aquilin ; chaque homme a ſon goût et c’eſt lui ſeul, qui nous ſert de raiſon, dans le choix que nous faiſons d’une fille ou d’une femme. Vous ſavez, mon amie, qu’on remarque entre autres choſes dans Lucrece la beauté de ſes feſſes elle les avoit blanches, fermes, bien élevées, enfin telles qu’il les falloit pour ſervir de couſſin à l’inclination, ou ſi vous voulez, d’enclume pour forger le genre humain ; autrefois, celles qui avoient de belles feſſes étoient fort eſtimées, ce ſeul avantage étoit capable de leur faire trouver des partis conſidérables, c’étoit ſouvent toute leur dot et l’on peut dire, que quand elles faiſoient voir leur derrière à leurs maris, elles leur montroient tout leur doüaire ; ils étoient plus raiſonnables ſur ce point là que nous, puisqu’ils priſoient plus la beauté que les richeſſes. Vous connoiſſez Ninaron, qui fut mariée il y a quelques jours à Monſieur Quinaut, elle eſt fort belle et d’une complexion delicate ; vous ſaurez que toutes ſes amies pleuroient de compaſſion cette fille la veille de ſes noces, Quinaut paſſe pour monſtre, quoique ſon membre ne ſoit que de ſix pouces de long, mais la groſſeur en eſt prodigieuſe ; elles avoient pitié de cette fille, parcequ’elles prévoïoient devoir étre dechirée et miſe en piéces, elles repréſentèrent à ſa Mère le peu de proportion qui étoit entre ce couple ; celle-ci conſulta Ninanil ſa ſœur, qui lui dit ſon ſentiment et en parla enſuite à Ninaron : Vous ſavez bien, ma couſine, lui dit-elle, que vous étes deſtinée pour Quinaut, mais vous ignorez peut-étre que c’eſt un homme qui ne pourra vous dépuceller ſans vous faire des maux étranges et même ſelon les apparences, il aura beaucoup de peine à en venir à bout, tant ſon membre eſt monſtrueux, je vous en avertis, continua-t-elle, afin que vous ayez courage et que Vous enduriez patiemment toutes les douleurs qui ſont inévitables aux nouvelles mariées, qu’en dites-vous ? Je Vous entends de reſte, ma Tante reprit Mademoiſelle Ninaron, que j’aime extremement, pourque mon inclination me donne des forces, pour ſoutenir ces attaques que vous me repréſentez devoir étre ſi furieuſe Je le ſouhaite, mon enfant, dit Ninanil, et je deſire qu’elles ne te manquent pas. Mais laiſſe voir, ſi ta partie eſt comme il faut et diſpoſee pour cela, pourſuivit-elle, auſſitot Ninanil paſſa ſa main ſous ſa chemiſe et la porta dans l’endroit qui devoit étre ſi maltraitée, elle en ouvroit les levres, elle les manioit et faiſoit entrer le doigt, le plus avant qu’elle pouvoit. Ah, retirez-vous, s’écria Ninaron vous me chatouillez trop vivement et vous m’excitez à un plaiſir, que je ne connois point, Ninanil retira ſa main, ah ma petite, dit-elle à Ninaron, que votre partie eſt avantageuſement placée, qu’elle eſt aimable ! elle eſt telle, que Venus la ſouhaiteroit pour ſes filles, je t’avouë qu’elle eſt un peu étroite, mais il n’y a point de remède, il vaut mieux endurer une nuit pour étre hûreuſe le reſte de tes jours, et pour t’achever Toinette, cete avanture, Vous ſaurez que Ninaron ſoutint vigoureuſement ſix fois par la nuit ſuivante, elle fut miſe en colere, ſans verſer une larme, et au quatriemme coup, la lance furieuſe ſe logea toute entière au dedans de la partie naturelle ; enfin elle fut depucellée et jamais fille n’a parû plus ferme et plus conſtante ; il ſembloit le matin, qu’ils euſſent fait une boucherie de leur lit ; tant il étoit rempli de ſang. Ninaron ſe reſſentit de toutes ſes fatigues, quand elle fut levée, car à peine pouvoit-elle ſe tenir debout, bien loin de marcher, et elle m’a dit un jour ; j’étois étenduë tout de mon long ſur le lit, où il m’avoit jetté, dans une poſture aſſez commode, pour lui et pour moi lorsqu’il m’enconna ; la longueur de ſa lance ne lui permit pas d’entrer tout au dedans de ma partie, il en reſta quatre pouces au dehors, que je preſſois fort avec mes doigts, un moment après il déchargea, ah ? bonté de Venus, je penſai, que tout ce que la Voluptè ait jamais eû de ſenſible, que tout ce qu’elle pouvoit avoir pour le préſent, s’étoient aſſemblées dans cete partie, où ſe faiſoit le débat ; le plaiſir que je reſſentis étoit exceſſif, mon adverſaire ſe retira la tête baiſſée et quoiqu’il eut combattû vaillamment, je reſtai néanmoins victorieuſe. Avant que je finiſſe, je vous dirai encore une hiſtoriette de Lucille, il y avoit une petite fente dans la porte, d’où j’ai tout vû qui ſe paſſoit au dedans ſans étre vû, un jour de grand matin, Lucille fit apeller Florent, il entra auſſitôt dans la chambre, où il la trouva ſur un lit, couchée d’une manière à donner inclination au plus froid amant, elle avoit le ſein et les cuiſſes découvertes, le viſage riant et tout le reſte du corps ſi négligemment caché qu’elle n’étoit pas fachée d’étre vûë dans cete poſture, Florent prioit Lucille d’avoir compaſſion de lui, d’avoir égard à l’excès de ſon inclination et de lui accorder la faveur pour laquelle il ſoupiroit jour et nuit, il la preſſoit, mais Lucille le repouſſe toujours, je ne refuſe pas ton affection, mon cher Florint, lui diſoit-elle, mais pour te permettre la moindre choſe qui me deshonore, c’eſt ce que je ne ferai jamais, je ne refuſe point ce que je te puis accorder, contente tes yeux et tes mains, regarde et maine ce que tu voudras, je ne m’y oppoſe pas, mais ne prétens pas paſſer plus avant, après qu’elle eut dit cela, Lucille ſe découvrit et ſe fit voir toute nuë à Florent, ah : ma Petite, diſoit-il, n’eſt-ce pas me refuſer tout, que de me defendre ſi étroitement ce qui peut ſeul me faire quelque plaiſir ? que Vous étes cruelle de preſcrire de ſi rigoureuſes ordonnances à notre inclination, au moins, continua Florent, en montrant ſa lance à Lucille, qui bandoit à la vuë de tant de beautés, que vos jolies mains, me manient un peu, pendant que je vous regarde à mon aiſe. Je Vous entens, lui dit-elle, avouë donc que je ſuis jolie et régarde combien vous m’étes obligé ; elle fit ce qu’il vouloit, elle prit ſon invention et l’excita doucement à la décharge, pendant qu’il la prennoit auſſi à ſa partie naturelle ; un peu après il déchargea ſur un linge qui étoit tendu là et s’apuya ſur Lucille qui fit auſſi la même choſe. Je connois encore une Mademoiſelle Lorenette, elle à le corps blanc et fort proportionnè, quand elle vit la machine virile qui commençoit à bander, elle l’apoſtropha plaiſamment. Ah ! s’écria-elle cete machine eſt à préſent lâche et demi abatûë ! régarde ton ennemi, diſoit-elle, qui te provoque en duël et qui te defie au combat, ah ! que cet habit eſt incommode ! releve le donc, ah ma chère Lorenette, reprit Rolinon, ſi Vous voulez qu’elle ſoit bientôt en état, quitte ces vêtemens, qui ne ſont pas moins incommodes que les miens, vous étes plus belle toute nuë qu’avec tous vos habits. Elle les quitta et il ne lui reſtoit plus que ſa chemiſe, qu’il tira luimême. Lorenette baiſſa les veux, quand elle ſe vit toute nuë. Cependant Rolinon paroiſſoit le plus impatient du monde, il tournoit Lorenette d’un côte et d’autre ſans rien faire : ah ! ma petite fille lui dit-il après, mettez-vous dans la poſture que je veux : auſſitot elle écarta les cuiſſes et Rolinon les mettant ſur ſes épaules, l’enconna avec vigueur, je régardai ſans étre vuë, Toinette, après cela il la fit mettre ſur le lit dans une autre poſture plus commode, il tira ſon membre viril, quand j’y penſe, j’en ſuis effrayée, je le meſurai de loin, Toinette, il étoit treize pouces de long, la groſſeur étoit proportionnée et à peine pouvoit-elle l’empoigner, quoiqu’il fût encore mol, je tremble encore, vous pouvez l’imaginer, Toinette, à la vuë d’une telle machine, j’apprehendois que Rolinon ne mettoit Lorenette en piéces. Ne craignez point, lui dit-il, avant que vous n’en ayez ſait l’épreuve, en diſant cela, il ſe jetta ſur Lorenette, elle écarta les cuiſſes et prit ſa lance avec une intrépidité jamais vuë, Rolinon preſſe, ſecouë et decharge enfin avec abondance la liqueur naturelle, Lorenette déchargea presqu’auſſitôt avec un chatouillement qu’il lui plût, l’affaire étant faite, elle fit ſortir ſa partie naturelle d’un coup de derrière de ſes écréviſſes, après cela elle baiſa ſon amant et ils ſe ſéparèrent ainſi. Maintenant, Toinette, Toinette, j’irai acheter une nouvelle pièce, intitulée ; La Brunette ; je le lirai pour Vous en dire ce que j’en penſe. On peut tout lire, ſeulement faut il étre froid aux vices et avide aux vertus, à cette heure je, je Vous ai dit, ce que je ſavois et je ſuis au bout de mes ruſes, nous nous ſommes raconté toutes ces avantures deſſoûs mains, pour nous faire voir, ce qu’en vaut l’aune des hommes, des femmes et des filles, ſans craindre de bleſſer la décence ou de violer les mœurs. L’on peut ſavoir ce qui ſe paſſe au monde et pourtant ſe morigines, ſeulement faut-il ſavoir ranger les choſes et ne pas prendre panier pour corbeille, dûrant la fougue de la jeuneſſe, il faut ſavoir choiſir la vertû et éviter le mal en toutes choſes. Après ce petit raiſonnement, je trouſſe mon paquet, étant la votre jusqu’au revoir.