La Comtesse de Lesbos/Chapitre 7

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CHAPITRE VII.
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Nouvelle recrue, nouvelles amours, entre deux feux.


À dix heures, les deux amies faisaient leur entrée dans la chambre à coucher ; j’étais à mon poste, l’œil collé au Judas. Agnès de P., présente son amie Blanche de Q., à la comtesse ; toutes deux s’inclinèrent cérémonieusement ; puis, à la stupéfaction d’Agnès, la comtesse se jette au cou de Blanche, la serrant dans ses bras, en l’appelant sa reine, tandis que Blanche lui rend ses caresses, en la nommant son trésor, se traitant enfin en vieilles connaissances. C’était pourtant la première fois qu’elles se trouvaient ensemble ; elles s’étaient bien dévisagées, en se croisant au Bois, mais c’était tout ; et elles se témoignaient spontanément la sympathie réciproque, qu’elles avaient ressentie en se voyant. Les épanchements ayant pris fin, Mercédès prend Agnès sur son sein, et la baise longuement. Il ne fallait rien moins que ce long baiser, pour dérider son sourcil, déjà froncé par une pointe de jalousie ; mais dès qu’on lui a souhaité la bienvenue, elle reprend son sourire virginal, et prétend qu’on étonne tout de suite son amie, car, pauvre Blanche, dit-elle, ignore les joies paradisiaques qu’on goûte en ces lieux ; mais, que ce soit en petit comité, car elles n’ont pas pris de loup, et la pauvrette serait honteuse d’avoir à affronter des regards indiscrets. « À nous trois, ma belle, nous saurons bien nous divertir. » — « Vous oubliez, dit la comtesse, que mes soubrettes sont mes amies, et que leur discrétion est sans bornes, comme leur dévouement. Je veux bien inaugurer la séance entre nous, sauf à la continuer avec les éléments indispensables. »

Pendant que la comtesse dispose les objets nécessaires, j’examine la nouvelle recrue. Brune, autant qu’Agnès est blonde, madame de R., est d’une taille moyenne ; sur un buste élégant, bien pris ; la gorge, très développée, bombe le haut d’un corsage plein de promesse ; sous la saillie des hanches s’étale une croupe opulente. Le visage, d’un blanc mat, est coupé par deux petites lèvres vermeilles, qui semblent une cerise fendue ; des sourcils épais et noirs, des cils long et soyeux, ombragent deux grands yeux noirs, qui étincellent au repos.

La comtesse, qui vient d’installer deux chaises, assez rapprochées l’une de l’autre, prend la dame par la main, la fait monter, lui faisant mettre un pied sur chaque chaise, les jambes écartées, tournant le dos à la cloison. Elle relève les jupes par devant, les lui donne à tenir, s’arrête un moment devant l’objet, qui fixe son attention, et que je ne puis voir de mon observatoire ; puis, venant retrousser les jupes par derrière, elle découvre d’abord deux bas de soie noire, un pantalon bordé de dentelles, et, quand les jupes sont relevées, un pan de chemise qui sort par la fente du pantalon, cache encore les dessous. Mercédès repousse la chemise, écarte la fente, fait pencher la mignonne en avant, lui faisant retenir les vêtements sur ses reins ; puis, s’avançant, elle vient dire bonjour aux beautés qu’elle a sous les yeux, et pose un moment ses lèvres sur l’objet qui la fascine. Quand elle quitte ce pays pour les régions Cytheriennes, je puis admirer une partie de la belle mappemonde blanche et potelée, encadrée dans la fente du pantalon, dont les côtés tendus, dessinent la forme des appâts qu’ils cachent. La comtesse, debout entre les deux chaises, le cou renversé, s’escrime sur le devant, son bras droit embrasse la fesse gauche, ses doigts courent dans la raie qu’ils chatouillent, tandis que l’autre main lui sert, sans doute, à maintenir le bouton sous sa langue. Agnès debout, derrière la comtesse, se lève sur la pointe des pieds, tend les bras par-dessus la tête de Mercédès, qui la sépare de son amie, entoure le cou de Blanche, qu’elle attire sur sa figure. Celle-ci s’incline encore, pour descendre ses lèvres à son amie, qui s’y suspend amoureusement ; en s’inclinant, courbée en deux, la mignonne fait éclater les coutures du pantalon, et, par la fente élargie, jaillit soudain toute la mappemonde, large, épanouie, dans son plein. À la contraction des globes, aux fossettes qui les trouent, aux rides qui les percent, on devine l’émotion qui étreint leur aimable propriétaire. La main de la comtesse court toujours caressante entre les fesses, les doigts voyagent toujours dans la raie, s’arrêtant dans le bas pour reprendre encore leur promenade. Bientôt les fesses se contractent violemment ; se serrent, détendent, se resserrent ; la main s’arrête dans le bas, le doigt fouille les chairs, il s’enfonce un peu, et, à un mouvement convulsif du derrière, il disparaît aux trois quarts, pendant que la mignonne, qu’on fête si tendrement, fléchit sur ses jambes, laisse retomber ses jupes, et me cache ainsi la fin du spectacle, dont je devine l’issue, aux soupirs enchantés qu’elle exhale.

Quand tout est terminé, la comtesse pousse un bouton ; aussitôt les soubrettes sont leur entrée, portant, pour tout vêtement, des bas de soie rose, aux yeux ébahis de madame de R., Sur un signe de la maîtresse, chacune prend sa chacune, et vient la déshabiller. Mina, à qui Blanche est dévolue, prolonge tellement les préliminaires, qu’elle est en retard quand les autres ont fini. Elle n’a déchaussé qu’un petit pied rose, qu’elle mange de baisers, pendant que Lola et Lison achèvent de dépouiller la dame, qui reste palpitante dans leur bras. On la conduit au milieu de la chambre, tournée vers la cloison, me montrant son beau corps potelé, étalant des appas divins. Deux gros seins rebondis sur une gorge d’albâtre, occupent toute la largeur de la poitrine, séparés au milieu, et se tenant fermes et droits. Au bas du ventre, poli comme l’agate, une toison noire, frisée, épaisse, fournie, couvre le monticule, descendant jusqu’à la fente, si favorablement placée qu’on en voit les bords vermeils. Mais les soubrettes, impatientes d’étonner la belle recrue, après l’avoir lavée de baisers, des pieds à la tête, vont commencer la grande fête. Lola se couche sur le dos, prend la mignonne dans ses bras, l’étend sur elle, renversée, mettant le conin sur ses lèvres, tandis que la figure de la dame repose sur ses cuisses ; Mina s’étend sur le dos de Blanche, la bouche sur le cul ; Lison, agenouillée derrière madame de R., lui chatouille la plante des pieds. La comtesse et sa blonde amie enjambent le groupe, et, à cheval sur les reins de Mina, se faisant vis-à-vis, elles se frottent lascivement sur les chairs nues de la soubrette, l’une froissant entre ses cuisses deux grosses fesses potelées, l’autre le milieu des reins, tandis que, penchées l’une vers l’autre, elles se becquètent amoureusement les lèvres sur les lèvres. Le poids des deux amies pèse sur les trois corps superposés ; les pieds des deux écuyères posant à peine à terre, chaque mouvement qu’elles font tasse les chairs, et fait coller les appas qu’elles écrasent. Mais Lola, qui porte tout le poids, est vigoureuse comme un homme, et le fardeau lui semble léger, car, de mon observatoire, je remarque qu’elle ne modère pas son jeu, et je devine, à l’air de contentement que respire sa figure, qu’on doit lui rendre la pareille. Mina, pressée entre les cuisses de la comtesse, tout en lardant le cul de Blanche, se frotte le chat sur ses reins. Lison chatouille et mordille les petits pieds qu’elle tient dans la main gauche ; la dextre a disparu ; à l’agitation du bras, je comprends qu’elle n’est pas inactive, et le sourire qui illumine ses traits, me confirme dans ma croyance. Moi seul, hélas ! je languis dans ma solitude, et Dieu sait pourtant si je suis en état de me bien comporter. Je suis si bien même en état, que bientôt, ne pouvant plus tenir en place, je me décide à aller aider Lison, à convertir en duo d’amour son plaisir solitaire. Je quitte ma cachette, je me précipite vers le groupe ; Lison qui me voit venir, la queue au vent, devinant mon envie, laisse un moment son ouvrage, lève les fesses, entr’ouvre les bords du sanctuaire, et me reçoit, sans trop de peine, dans son vagin lubréfié. Elle reprend aussitôt sa besogne sur les petits pieds de Blanche, tandis que je fouille son four brûlant, accroché aux aimables saillies du devant. Je craignais d’être venu trop tard pour prendre part à la fête, mais j’étais si rapproché du but quand j’entrai en danse, que maître Jacques crachait dans le réduit, en même temps que le groupe nageait dans un océan de volupté.

Quand l’enchevêtrement se désagrège, il faut retirer Blanche des bras de Lola, qui la tient écrasée sur son sein, voulant continuer la fête ; on doit la porter inanimée sur le lit de repos. Lola, la figure congestionnée, les yeux brillants, les lèvres humides, les cuisses mouillées, titube sur ses jambes, ivre d’amour. La comtesse ne manifeste pas le moindre étonnement de me voir là et quand je lui raconte que je n’avais pas pu endurer plus longtemps le supplice de Tantale, elle sourit ; puis, me montrant la mignonne toujours inanimée, elle me demande, si j’aurai la force de lui ravir la virginité qui lui reste à l’occident, son mari ne l’ayant ouverte qu’à l’orient. La seule pensée qu’il va forcer cette aimable forteresse, rend sur-le-champ à maître Jacques toute sa vigueur, qui se manifeste d’une façon très évidente.

Quand la belle brune a repris ses sens, on la prépare à l’évènement ; on lui montre un gros godmiché, destiné au devant, et un tout petit, qui doit fonctionner dans le derrière, la tenant entre deux feux. On remplit les deux instruments de lait bouillant, qui doit entretenir, à l’extérieur, la douce chaleur, si agréable pour les organes visités. Caché derrière un rideau, je ne dois me montrer qu’au moment propice. Les deux amies comblent la mignonne des plus tendres caresses. Lola ceint le gros instrument, Mina le petit ; Lola s’installe sur le lit, Blanche l’enjambe, et, aidée de ses amies, elle reçoit la pseudo-verge entre les bords écartés, et se baissant peu à peu, elle se l’enfonce toute entière dans le ventre. Je viens alors m’agenouiller derrière la belle croupe ; après que les soubrettes ont lubréfié les bords par d’humides et chauds baisers, et que Mina a humecté mon gland, j’accoste l’huis, pendant que la comtesse élargit l’entrée. Mais le trou est si étroit, que la pointe du gland ne peut même pas y pénétrer. Bientôt, croyant l’orifice assez grand, je pousse vigoureusement, la patiente jette un cri, et se retournant brusquement, elle s’aperçoit de la substitution. Elle se débat vivement, se refusant à recevoir, là pareille dimension ; mais Lola la maintient dans ses bras vigoureux, les soubrettes lui tiennent les reins, et les deux amies, tirant sur les bords, du bout des doigts, parviennent à ouvrir une petite issue ; la verge bien assurée en face de l’orifice, je n’ai plus qu’à la guider ; le gland y met d’abord le nez, puis il pénètre jusqu’au revêtement, et enfin tout le membre y disparait, écartant brutalement les parois, qui craquent, arrachant des cris de douleur à la patiente, qui bondit sur le ventre de Lola, qui boit ses plaintes sur ses lèvres ; et, malgré la résistance des parois élastiques qui étreignent mon gros membre, je manœuvre assez librement dans l’étroit réduit. À chaque coup de verge qui pousse en avant le cul qu’elle visite, le godmiché s’enfonce dans le vagin qu’il fouille, ressortant à moitié quand je me retire, rentrant quand je repousse, suivant tous mes mouvements. Les quatre témoins suivent religieusement la manœuvre et maintiennent toujours la mignonne immobile, ce qui est devenu inutile, car elle ne résiste plus, et semble même prendre goût à la chose, enchantée de ce qui lui arrive. En effet, le couple se trémousse sous mon corps, répondant à mes secousses par des trépidations convulsives et râlant de volupté quand mon membre écrasé dans l’étroit fourreau, lance jusqu’au cœur de la vaincue, sa rosée bienfaisante, en même temps que la verge factice projette son lait chaud dans le vagin, grâce à la prévoyante Lison, qui fait jouer le ressort, que Lola pâmée est incapable de pousser. Dès que mon engin dégonflé s’est retiré, je gagne la salle de bain, où je me mets en état de reparaître.

Quand je reviens, Blanche est encore dans le cabinet de toilette avec Lola, qui lui donne ses soins. En attendant leur retour, nous préparons un divertissement, auquel tout le monde doit prendre part. Quand Lola rentre, suivie de madame de R., je m’étends sur le tapis, la nuque reposant sur un coussin, la queue en l’air. La blonde Agnès m’enjambe sur le milieu du corps, me tournant le cul, prend mon bâton dans la main, se le met entre les cuisses, s’assied dessus, l’engloutit, et attend, ainsi accroupie, le signal de la bataille ; à son tour Blanche m’enjambe, tournant le dos à Agnès, se met à califourchon sur mon cou, et s’assied, présentant son conin à mon baiser ; toutes deux attendant ainsi, accroupies, le corps droit, se tournant le dos, le commencement des ébats. Lison et Mina ont sauté à cheval sur les croupes de Lola et de la comtesse, Lison sur la première, Mina sur la seconde, le chat reposant sur la chute des reins, à la naissance de la croupe, les jambes croisées par devant sur le nombril, les bras autour du cou, les mains pendantes sur les tétons. La comtesse, chargée de son fardeau, m’enjambe à son tour, restant debout, les jambes écartées, un pied à droite, l’autre à gauche de mes oreilles, la toison en face du nez de Blanche, étalant au dessus de mes yeux les deux petites lèvres vermeilles de son mignon d’amour entrebâillé, qui laisse voir le clitoris au nez rose ; faisant face à la comtesse, debout aussi, avec son fardeau sur les reins ; Lola met les pieds à droite et à gauche de mes jambes, présentant sa grotte d’amour aux baisers d’Agnès, tandis qu’elle se penche vers la comtesse, qui en fait autant de son côté, pour se prendre les lèvres à la manière des colombes, par-dessus les deux corps nus qui les séparent ; Lison en Mina, allongeant leurs museaux roses par-dessus les têtes de leurs montures, se becquètent à qui mieux mieux. Le septuor poursuit la douce besogne, chacune manœuvrant à sa façon. Lison et Mina bondissent sur les croupes de leurs montures, en se pigeonnant comme deux tourterelles ; Agnès, dont le cul voyage allègrement sur ma quille, gamahuche Lola, dont la haute et large motte noire lui couvre la figure ; celle-ci, mise en train par ces chaudes caresses et par le roulis de l’écuyère qui le chevauche, suce amoureusement le bec rose de la comtesse, qui lui rend ses suaves baisers, tandis que, remuée par les bonds de Mina sur sa croupe, elle palpite sous les brûlantes lèvres de Blanche, au bonheur de laquelle je travaille de mon côté d’une langue agile et savante, avec une ardeur que décuple la vue enchanteresse du ravissant tableau que j’ai sous les yeux ; de temps en temps, tournant un peu la tête, sans abandonner ma besogne, je regarde à droite ou à gauche dans les glaces, qui reproduisent fidèlement tous les détails du joyeux divertissement. Je vois de profil des seins palpitants, des croupes rebondies, des reins satinés, des chairs blanches, des chairs roses, un enchevêtrement de membres, un enlacement de corps, exhibant leurs appas nus, dans des postures bizarres et plaisantes. Les mappemondes des écuyères bondissent sur les croupes, avec un bruit de chaias craquées, que font les cuisses, en retombant avec force, imprimant à chaque chute un brusque mouvement à leurs montures ; puis, cessant leurs bonds, elles se frottent lascivement sur les reins, balançant leurs fesses dans un dandinement voluptueux, qui annonce la venue du moment psychologique. Je ramène mes regards sur les charmants objets qui s’étalent au-dessus de mon nez. La saillie de la belle gorge de Blanche, m’empêche bien un peu de voir les beautés de là-haut ; cependant, à travers la vallée formée par l’écartement des deux globes, j’aperçois un coin de la fente, où se remue un petit bout de langue rose, qui se promène sur le bouton avec une agilité remarquable. Absorbé maintenant par ma douce besogne, je n’ai pas de cesse que je ne sente le clitoris se trémousser sous ma langue ; et soudain, comme si tous nos organes étaient reliés par un fluide magnétique, gamahuchées, écuyères, embrochée, embrocheur, nous nous tordons tous à la fois, comme secouées par une décharge électrique.

Les deux amies reprennent leurs vêtements que nous leur aidons à remettre, en leur prodiguant les plus tendres caresses ; pour ma part je mets cinq minutes à chausser au petit pied. Quand les mignonnes sont habillées, prêtes à partir, la porte ouverte, les quatre amoureuses, qui sont encore nues, enragées de rut, comme si elles s’étaient donné le mot, se jettent à genoux, se glissent sous les jupes, fripant les dentelles et se partageant les coïts, viennent gamahucher les mignonnes des deux côtés à la fois. Ennuyé de n’avoir pas de rôle, je viens entre mes deux beautés, je mets dans la main d’Agnès mon priape bandé, lui montrant à le secouer, j’occupe les mains de Blanche sur mes rouleaux ; puis, glissant mes deux mains sous leurs jupes, je prends une fesse dans chaque main, écrasant les chairs entre mes doigts, tandis qu’Agnès me branle à tour de poignet, et que Blanche pelote doucement mes pendeloques. Quand je sens que ça vient, j’allonge le cou ; Agnès se penche, me tendant ses lèvres que je mords jusqu’au sang, pendant qu’elle secoue avec rage ma colonne, qui lance, pendant une minute, des jets saccadés, sifflant en jaillissant, en même temps que les mignonnes, tendrement remuées, fléchissent sur leurs jambes, et que mes doigts crispés s’incrustent dans leurs fesses pour les retenir.

Cette fois c’est bien fini, les deux amies nous quittent. Je reste avec la comtesse, dont les yeux luisants de désirs, me promettent des fantaisies variées. Lola, qui est de service pour la nuit, reste seule avec nous. La comtesse lui donne un ordre à l’oreille ; la soubrette passe un peignoir, s’absente un moment, revient avec une cafetière, qu’elle met sur la veilleuse. Puis, retirant son peignoir, elle va prendre un godmiché, et quand le lait est bouillant, elle en verse dans l’instrument, dont elle se ceint les reins ; puis, se tenant debout, elle attend la comtesse ; celle-ci s’approche. Lola fléchit sur les genoux, pour permettre à Mercédès de s’embrocher plus facilement ; quand celle-ci a la dimension dans le ventre, elle me présente son gros derrière potelé ; et, bien que la voie ait été déjà tracée, et qu’elle m’aide de tout son pouvoir, ce n’est qu’après de grands ménagements, et avec beaucoup de difficulté, que je force la porte. Quand je suis logé dans le gîte, les mignonnes se redressent, et nous commençons, chacun dans notre coin, la douce manœuvre. Nous allons en cadence, sortant en même temps à mesure que nous poussons, Lola sa machine, moi mon engin, la verge factice, gonflant le canal qu’elle fouille, rétrécit le réduit que je sonde, qui n’en est séparé que par une mince cloison, serrant mon membre à l’écraser. Après un va et vient de quelques minutes, Lola, prévenue, pousse le ressort, et nous inondons en même temps les deux canaux latéraux, qui deviennent encore plus étroits sous l’influence de l’intense volupté, qui tord la comtesse entre ces deux brûlants.

Avant de nous coucher et de renvoyer Lola, la maîtresse, qui n’est pas égoïste, veut que la soubrette ait son tour. Celle-ci, en effet, en meurt d’envie ; elle n’a pas pu prendre part à la fête, le divertissement ayant été mené trop vite. Je veux bien, moi aussi, mais maître Jacques n’est pas en très brillant état. Voyant l’obstacle à la réalisation de leurs désirs, elles imaginent un moyen qui leur réussit vite. S’agenouillant devant le perclus, l’une le prend dans sa bouche, l’enfonçant jusqu’à la racine, l’autre promène une langue douce et chaude autour des deux témoins. Que vouliez-vous qu’il fit contre deux ? Qu’il bandât ! Il banda, et pas en plaisantant. Quand le coquin dressa sa tête rubiconde, la comtesse le voyant en état, le laisse se démener, prend le godmiché, verse du lait chaud dans le réservoir, et se l’attache autour des reins. Elle aide la soubrette à s’enfoncer le morceau dans le ventre, et quand elle est enchevillée, elles se redressent, Lola me présente ses grosses fesses veloutées que je tripote un moment, et que je prépare à me recevoir par quelques salves de coups de langue. Malgré l’aide qu’elle me prête, et bien que ce soit le second siège, que soutient la place, il y a encore du tirage. Enfin, je me loge jusqu’au fond, et nous besognons en cadence, la comtesse suivant tous mes mouvements. La manœuvre fut un peu plus longue, cette fois ; et quand j’avertis Mercédès d’ouvrir les écluses, je dois lui venir en aide, car elle nous a suivis, et elle arrive avec nous au terme de l’heureux voyage. Je les soutiens un moment chancelantes, mais je dois les suivre enfin dans leur chute, et je m’étale sur elles.

Lola nous avait à peine quittés, que la comtesse, insatiable, m’offrait son minet à baiser ; et nous recommençâmes diverses pratiques, avant de nous endormir dans les bras l’un de l’autre.


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