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La Doctrine du fascisme/3

La bibliothèque libre.
Traduction par Charles Belin.
Vallecchi (p. 11-12).


3. Conception positive de la Vie comme Lutte


Nous avons là une conception spiritualiste, née de la réaction générale du siècle présent contre le positivisme matérialiste et dégénéré du xixe siècle. Une telle conception est antipositiviste, mais positive : ni sceptique, ni agnostique, ni pessimiste, ni passivement optimiste, comme le sont généralement les doctrines (toutes négatives) qui placent le centre de la vie en dehors de l’homme qui, par sa libre volonté, peut et doit créer son monde. Le fascisme veut que l’homme soit actif et engagé dans l’action avec toutes ses énergies : virilement conscient des difficultés réelles et prêt à les braver. Il conçoit la vie comme une lutte, il estime qu’il appartient à l’homme de conquérir une vie vraiment digne de lui, en créant, avant tout, en lui-même, l’instrument (physique, moral, intellectuel) pour la construire. Et cela est vrai pour l’individu lui-même, pour la nation et pour l’humanité (4).

D’où la haute valeur de la culture sous toutes ses formes (art, religion, science) (5) et la très grande importance de l’éducation. D’où, également, la valeur essentielle du travail, par quoi l’homme triomphe de la nature et crée le monde humain (économique, politique, moral, intellectuel).