La France Juive (édition populaire)/Livre 1/Chapitre 3

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Victor Palmé (p. 40-61).


CHAPITRE TROISIEME


La prostitution juive. - Les hiérodules. — Les Juives. — Le chiffre de la population juive. — Le Juif au point de vue nosologique. — Le Juif et la peste. — L’odeur juive. — La névrose juive. — MMe de Païva. — Le sénateur Naquet. — La dégénérescence de la race. — La tristesse juive. — La question du Messie. — Le Juif moderne d’après Renan. — La campagne antisémitique.


I


Ce sont les Juives qui fournissent le plus fort contingent à la prostitution des grandes capitales. Le fait est indéniable, et les Archives Israélites l’ont reconnu elles-mêmes.

Les courtisanes juives se prostituent pour de l’argent, froidement, sans l’ombre d’ivresse, avec l’intention bien arrêtée de se marier quand elles auront ramassé un pécule ; elles épousent alors un comédien, un négociant, un financier.

La prostituée, d’ailleurs, sert Israël à sa façon : elle accomplit une sorte de mission en ruinant, en poussant au déshonneur les fils de notre aristocratie ; elle est un merveilleux instrument d’information pour la politique juive.

La femme juive de la classe aisée vit à l’orientale, même à Paris, fait la sieste l’après-midi, garde je ne sais quoi de fermé et de somnolent. Elle est étrangère aux passions violentes, qui troublent si souvent le cœur de la chrétienne que la foi ne garde plus ; elle est préservée, justement par cette absence de tout idéal, qui est la caractéristique d’Israël.

Ici encore, il faut louer le respect dont les Juifs entourent une enfant de leur race, quelle que soit la voie qu’elle suive. Est-elle comédienne ? jamais le monde n’a rien contemplé d’aussi beau ; on se pâme, on s’évanouit, on crie d’admiration dès qu’elle paraît. Rentre-t-elle dans la vie normale ? toutes les portes lui sont ouvertes.

Qu’il s’agisse d’une actrice, d’un boursier, d’un écrivain, vous retrouverez toujours cette admirable solidarité qui est la vertu dominante de la race juive, qui explique, qui justifie, qui légitime presque son succès. Qu’une feuille immonde porte une accusation contre un catholique, tous les autres catholiques s’enfuient en faisant des gestes désespérés, en disant : Je ne le connais pas.

Sur le banc d’infamie, au pied de l’échafaud, les Juifs n’abandonnent pas les leurs et ne permettent pas qu’on insulte à ce sujet « la grande famille. » Ils ont pris eux-mêmes le bon parti pour couper court à toute investigation gênante : ils ont fait décider, par le gouvernement qu’ils dirigent, que dans les recensements on ne demanderait plus à personne le culte auquel il appartient.

Nous comprenons l’intérêt des Juifs à rester autant que possible à l’état vague, afin de pouvoir arguer de leur infériorité numérique, lorsque l’on prouve que dans toute insurrection, dans tout journal qui insulte les chrétiens, dans toute mauvaise affaire, il y a un Juif. Il nous sera permis néanmoins de dire qu’ils mentent impudemment dans cette circonstance comme dans beaucoup d’autres.

Les Juifs se chiffrent à Paris, au moins par 120 ou 150,000 individus ; en province, par 400,000 individus au minimum également, qui, reliés entre eux par la maçonnerie, s’installent dans tous les comités, mènent le corps électoral, et créent cette opinion artificielle que l’on prend pour l’opinion véritable[1].

C’est l’éternelle histoire des cinq ou six cents misérables qui ont suffi à imposer à Paris la Commune de 93, la Commune d’Hébert et de Chaumette ; c’est l’histoire des délégués de la société des jacobins, qui venaient, pendant la Terreur, fonder un club dans chaque ville. Ces bandits, que personne ne connaissait dans le pays, guillotinaient tranquillement, pour s’emparer de leurs biens, des vieillards, des jeunes filles, de vieux chevaliers de Saint-Louis, couverts de blessures, des gens que tout le monde aimait et respectait.

Absolument différent du chrétien dans son évolution comme race et comme individu, le Juif est dans des conditions toutes différentes aussi sous le rapport sanitaire.

Il est sujet à toutes les maladies qui indiquent la corruption du sang : les scrofules, le scorbut, la gale, le flux. Presque tous les Juifs polonais ont la plique, et le disent ; beaucoup de Juifs français, élégants et bien vêtus, auxquels nous serrons la main, l’ont également, mais ne le disent pas. Tous se gardent avec soin de recourir à des médecins qui ne soient pas de leur religion, — exemple que les chrétiens devraient bien imiter.

Par un phénomène que l’on a constaté cent fois au moyen âge et qui s’est affirmé de nouveau au moment du choléra, le Juif paraît jouir vis-à-vis des épidémies d’immunités particulières. Il semble qu’il y ait en lui une sorte de peste permanente, qui le garantit de la peste ordinaire ; il est son propre vaccin, et, en quelque manière, un antidote vivant. Le fléau recule quand il le sent !…

Le Juif, en effet, sent mauvais. Chez les plus huppés il y a une odeur, fetor judaïca, un relent, dirait Zola, qui indique la race et qui les aide à se reconnaître entre eux. « Tout Juif pue », a dit Victor Hugo, qui s’est éteint entouré de Juifs.

La névrose, telle est l’implacable maladie des Juifs, Chez ce peuple, longtemps persécuté, vivant toujours au milieu de transes perpétuelles et d’incessants complots, secoué ensuite par la fièvre de la spéculation, n’exerçant guère, en outre, que des professions où l’activité cérébrale est seule en jeu, le système nerveux a fini par s’altérer.

Soit ! que les Juifs malades du cerveau se fassent soigner ! Mais pourquoi troubler sans cesse, par le trouble de leur propre esprit, des peuples qui vivaient tranquilles et heureux, tant que la race d’Israël ne s’est pas mêlée activement à leur existence. Que ce soit Hertzen en Russie, Karl Marx ou Lassalle en Allemagne, on trouve toujours comme en France un Juif prêchant le communisme ou le socialisme, demandant qu’on partage le bien des anciens habitants, pendant que leurs coreligionnaires, arrivés nu-pieds, s’enrichissent et ne se montrent pas disposés à partager quoi que ce soit.

Sarah Bernhardt, avec ses imaginations macabres, son cercueil de satin blanc dans sa chambre à coucher, est évidemment une malade.

Cette névrose, le Juif a fini, chose étrange ! par la communiquer à toute notre génération. La névrose juive aura eu son rôle dans les destinées du monde. Depuis vingt ans que les Juifs tiennent, comme le disait Disraeli, les fils de la diplomatie secrète, et qu’ils ont réduit les ambassadeurs réels à l’état de personnages de parade ; depuis vingt ans qu’ils mènent la politique européenne, cette politique est devenue véritablement déraisonnable et démente. Il n’y a plus de trace dans les conseils de souverains d’une conscience, ni même d’une raison d’État un peu élevée.


II


L’histoire de ces dernières années, c’est le monde conduit par des fous raisonnant, ratiocinant, ayant, comme il arrive à la veille de la crise suprême, une logique apparente qui déconcerte au premier abord.

La névrose, par cela même qu’elle enlève au Juif tout sentiment de pudeur, toute réflexion, toute notion même de l’énormité de ce qu’il ose, met en circulation des types qui ne se rapprochent en rien de ceux qu’on a vus auparavant. Il y a dans cet ordre des improvisations de fortunes inouïes, des destinées extravagantes, des gageures gagnées contre le sens commun, devant lesquelles on reste littéralement confondu. Le Juif va toujours de l’avant, confiant dans le Mazzal.

Qu’est-ce que le Mazzal ? Ce n’est ni le Fatum antique, ni la Providence chrétienne ; c’est le bon sort, la chance, l’étoile : toute vie juive semble un roman réalisé.

Prenez MMe de Païva : elle naît dans une famille de Juifs polonais, les Lachmann[2] ; elle épouse un pauvre petit tailleur de Moscou, et l’abandonne pour venir à pied à Paris chercher aventure. Elle connaît, sur le pavé parisien, toutes les extrémités de la misère, toutes les horreurs de l’amour vénal ; épuisée, elle tombe un jour d’inanition dans les Champs-Élysées, et se jure à elle-même que ce sera là que s’élèvera son hôtel, lorsque le sort, dans lequel elle a foi, l’aura enfin favorisée.

Elle épouse, de la main gauche, un pianiste juif, le célèbre Herz, qui la présente aux Tuileries comme sa femme légitime ; on reconduit ; elle se promet de se venger. Herz, ruiné et chassé par elle, s’enfuit en Amérique ; elle épouse alors, cette fois régulièrement, un Portugais, le marquis de Païva, qui se brûle la cervelle peu après. Maîtresse d’un Prussien, le comte Henkel, elle manie l’or à pleines mains ; elle reçoit des hommes politiques, des diplomates, des écrivains, des artistes d’un certain ordre, dans cette demeure féerique des Champs-Élysées dont les splendeurs n’ont d’égales que celles de la terre seigneuriale de Pontchartrain.

Avec l’intelligence de sa race, que doublent le ressentiment et la haine, elle organise, quelque temps avant la guerre, l’espionnage prussien contre nous : ce que lui rendent facile ses relations avec beaucoup de célébrités politiques, qui venaient raconter là nos affaires en dînant. Elle a préparé la ruine de l’Empire, elle s’élève tandis qu’il s’effondre, La voilà comtesse Henkel de Donnesmarck, achetant les diamants de cette impératrice qui l’a repoussée, faisant reconstruire au fond de la Silésie, par Lefuel, l’architecte des palais impériaux, ce château des Tuileries dont elle a été expulsée.

Rongée par la névrose, elle ne goûte point un moment de repos au milieu de tous ces enchantements ; elle est obsédée par l’idée qu’on veut l’assassiner pour lui voler ses diamants ; elle interdit, sous peine de renvoi immédiat, qu’aucun jardinier se trouve dans son parc lorsqu’elle s’y promène. Cette femme, qui a eu faim et qui a appartenu à tous, est plus despote, plus sévère qu’une archiduchesse ; elle fait régner, dans l’immense personnel de sa domesticité, la discipline la plus rigoureuse ; elle chasse un jour un malheureux maître d’hôtel qui s’est permis de sourire en entendant un mot spirituel à table. Puis elle meurt à 56 ans, dans ses Tuileries de Silésie, d’une congestion au cerveau.

Rassemblez tous ces traits jetés à la hâte, essayez d’établir un peu d’ordre dans les péripéties de cette carrière étrange, et de cet ensemble se dégagera une figure d’une essence toute particulière : une Juive.

Si vous voulez voir un joli spécimen d’homme politique juif, prenez Naquet et étudiez-le. Celui-là est un inquiet : jeune, il donne le procédé du fulmi-coton pour faire sauter les villes ; il publie son livre Religion, Propriété, Famille, dans lequel il réclame la communauté des biens et des femmes[3] ; dans son âge mûr, îl se convertit à l’opportunisme, et se met, sous la conduite d’un Barnum qui dirige les tournées, à aller de ville en ville prêcher le divorce. Aujourd’hui, il est associé avec Philippart pour l’exploitation des alcools chimiquement purs, et, se trouvant suffisamment renté, prébendé et gavé, en politique il se tourne vers le prince Jérôme Napoléon[4].

Même arrivé, le Juif reste toujours, par quelque point, mercantile, faiseur de boniments, truqueur. Naquet ne se contente pas de bouleverser la société : il invente une pommade pour faire briller les cheveux, qu’il a fait dresser sur les têtes.

« J’ai réussi, dit-il, à composer un produit à base de bismuth et d’hyposulfite de soude, qui colore les cheveux et la barbe, sans exposer au moindre danger ceux qui voudraient en faire usage. »

Cette vie baroque en apparence, et qui assurément ne ressemble guère à la vie des hommes publics d’autrefois, a cependant son unité : chimiste, conférencier, député, sénateur, faiseur d’affaires, Naquet n’en reste pas moins le Rempart d’Israël.

Le divorce, le Guittin, est une idée absolument juive. Un seul orateur catholique a osé le déclarer : c’est Mgr Freppel ; dans la séance du 19 juillet 1884, il s’est écrié : « Le mouvement qui va aboutir à la loi du divorce, est, dans le véritable sens des mots, un mouvement sémitique, un mouvement qui a commencé à M. Crémieux, pour finir à M. Naquet. » Il a dit à cette gauche déshonorée : « Allez, si vous le voulez, du côté d’Israël, allez vers les Juifs ! Nous restons, nous, du côté de l’Église et de la France. »

Mgr Freppel ne savait peut-être pas dire aussi complètement la vérité. Pour être sûr d’avoir la loi qui lui convenait, qui s’adaptait à ses institutions, Israël fit préparer le projet par les rabbins.

Ce fut l’ancien rabbin de Bruxelles, Astruc, qui rédigea les dispositions de la loi et les dicta, en quelque sorte, à la Chambre des députés. « La commission du divorce, écrit à ce sujet Naquet à Astruc, a accepté votre amendement. »

Si des hommes honnêtes, éloquents, croyants, comme M. Lucien Brun, M. Buffet ou M. de Ravignan, étaient au courant de ces questions, ou s’ils avaient le courage de les traiter franchement, ils auraient pu placer le débat sur son vrai terrain. Ils n’auraient pas changé le vote évidemment ; mais ils auraient montré l’action de cette race qui, non satisfaite de se faire une place prépondérante dans une société qu’elle n’a pas créée, veut en modifier toutes les coutumes et toutes les lois à son point de vue personnel ; ils auraient prononcé un de ces discours qui font réfléchir les penseurs, qui préparent l’opinion aux mesures que la France sera obligée de prendre sous peine de périr. Au lieu de cela, ils se renferment dans des généralités pieuses, qui n’ont aucune efficacité, parce qu’elles ne s’appliquent à aucune réalité. On comprend le dédain qu’éprouvent pour des contradicteurs aussi nuageux des hommes comme Naquet. C’est encore le Juif Naquet qui fait voter par la Chambre l’abrogation de l’article 1965 du Code civil, sur l’exception de jeu, et fait supprimer dans le Code français la loi sur le taux de l’intérêt. Les usuriers voulaient l’intérêt libre : ils l’ont, grâce à Naquet.


III


Ces existences de modernes qui n’ont rien de commun avec nos existences de jadis, ces destinées bizarres menées bride-abattue, au milieu des outrances et du bruit, avec une sorte d’audace moitié folle et moitié cynique, se terminent presque toujours dans le drame.

Le Juif attire le drame, il le porte avec lui dans les pays qu’il envahit et dans les maisons où il se glisse. Les mariages mixtes, que l’on appelle dans le monde « la culture des ferments », n’ont point donné jusqu’ici de bons résultats.

Par une loi singulière, il est peu de familles qui se soient alliées aux Juifs dans une pensée exclusive et plus ou moins crûment avouée de cupidité, sur lesquelles ne soit tombée une catastrophe. Un La Moskowa se marie à une Heine, et vous n’ignorez pas dans quelles conditions lugubres le malheureux a péri. Un duc de Richelieu épouse également une Heine, et va mourir prématurément en Orient. La fille du duc de Persigny épouse un brasseur juif de Prague, Friedmann, et s’asseoit avec lui sur les bancs de la cour d’assises. Le pétrole entre dans la maison de Polignac, dont un membre s’est uni à une Mirés. Le déshonneur et la ruine pénètrent chez La Panouse avec Mlle Heilbronn. Une Crémieux, parente du président de l’Alliance Israélite, est assassinée après une scène de monstrueuse débauche par deux rôdeurs de barrière. L’avocat Bernays est frappé par les frères Peitzer. Le fils Fould pul)lie sous l’Empire des libelles contre son père, et achève tristement une vie brillamment commencée. Le Juif Merton se tue après avoir gagné des millions.

Le comte Batthyani épouse la fille du Juif Schlossberger : il est tué en duel par Rosemberg, et sa femme se remarie quelques mois après.

Au mois de février 1883, un parent du Naquet qui régénère le cuir chevelu, Daniel Naquet, un des Juifs les plus en vue du Midi, se jette du deuxième étage de la maison qu’il habitait à Carpentras avec son frère, et se brise le crâne. Au moment où il rend le dernier soupir, son frère, Justin Naquet, se pend.

Au mois d’octobre 1885, le banquier hambourgeois Primsel, l’associé du Dreyfus des guanos, se jette dans la Seine du haut du pont du Pecq.

La mort subite est cependant plus fréquente chez les Juifs que le suicide, quoiqu’il augmente dans d’étonnantes proportions, qui attestent le progrès que fait chez eux la névrose.

Quel terrible spectacle que la névrose de ce malheureux Paradol, lui aussi d’origine juive, prôné, surfait par la franc-maçonnerie, et allant se tuer à Washington, terminant tragiquement, à quarante et un ans, une existence brillante, factice, qui, par le côté creux, fait songer à celle de Gambetta, avec moins de vacarme naturellement !

Là encore, la fatalité particulière à la race s’abat impitoyablement sur cette famille, l’anéantit, la déracine en quelque sorte : le fils se tue à vingt ans ; la fille, à laquelle Mme de Rothschild, qui fut fort bien dans cette circonstance, puisqu’il s’agissait d’un des siens, avait offert cent mille francs pour sa dot, ne voulut pas affronter la vie ; elle alla chercher, au couvent des Dames de la Retraite, un refuge contre tant de douleurs.

Nous ne voyons naturellement que les événements qui se passent en haut, ou qui doivent à quelque circonstance un retentissement particulier ; il faudrait, pour être complet, recueillir les innombrables tragédies bourgeoises, les faits qui se produisent dans les sphères plus modestes, où partout le Juif, même quand il ne fait pas le mal volontairement, traîne après lui je ne sais quelle Anankê.

Le Juif, qui, selon le mot de Hegel, « a été précipité hors de la nature », a eu beau, par des prodiges d’astuce et de patience, s’imposer à la vie sociale ; il en est chassé à chaque instant comme par une force invisible.

Le drame, pareil à cette Fatalité antique qui, irrésistible et voilée, s’avance sous les portiques du palais de Mycènes, a forcé déjà la porte de cette orgueilleuse demeure des Rothschild, qui croyaient avoir fait un pacte avec la Fortune. Tout Paris a parlé du suicide du baron James (Jacob) de Rothschild. Quoiqu’ils aient fait payer bien cher cette mort aux chrétiens, les Rothschild n’ignorent pas que le sang d’un suicidé porte malheur à une maison et que la malédiction est sur eux. Ils sentent, au milieu de leurs fêtes, voltiger sur eux comme un grand oiseau noir qui bat des ailes avant de s’abattre sur sa proie.

Le propre du drame qui poursuit le Juif, est d’être toujours mystérieux. On ne sait presque jamais le pourquoi de ces scènes terribles ; tout reste à l’état d’énigme. Un envoyé quelconque de Rothschild vient chez le magistrat chargé de l’instruction, nomme son maître, fait jeter les pièces au feu, tandis que le magistrat, s’il est des nouvelles couches, baise le plancher où l’envoyé d’un si grand monarque a daigné poser ses pas. Je vous défie bien de rien trouver sur le procès de Michel l’assassin, qui fut jugé sous le Directoire, ou de savoir la vérité sur l’affaire Ney, sur l’affaire Wimpfen, etc.

La race, d’ailleurs, quoique organisée dans des conditions spéciales pour la conservation, n’en est pas moins vieille. Examinez le spécimen qui domine à Paris, entremetteurs politiques, boursiers, journalistes : vous les trouverez consumés par l’anémie. Les yeux, qui roulent fiévreux dans des pupilles couleur pain grillé, dénotent les maladies hépatiques : le Juif, en effet, a sur le foie la sécrétion que produit une haine de dix-huit cents ans.

Il y a des faits d’atavisme très curieux, très saisissants ; la race, en s’affinant, retourne au type premier, au pur oriental. Regardez le jeune Isidore Schiller : le père est Allemand, gros, blond, joufflu ; le fils, ramassé sur lui-même, à la tête très petite, ressemble comme deux gouttes d’eau à ces captifs trapus des bas-reliefs de Ninive : c’est un vrai contemporain des Menasché et des Yoyaquim.

La plupart, je le répète, sont anémiques au dernier degré. A Paris, ils vivent dans des appartements hermétiquement clos, où règne toujours une atmosphère surchauffée. Dans les hôtels immenses de Vienne, on les voit rechercher les coins, les cryptes éclairées au gaz même en plein jour. Pressez entre vos doigts ces petits doigts terminés en fuseau : ils dénotent encore certains penchants de la race, mais ils n’ont plus la pince solide et crochue des pères. Pas une goutte de sang ; le teint de cire a pris la couleur de la fine porcelaine de Sèvres imperceptiblement bleue ; ils tremblent sous notre ciel ; ils s’enfuient frileusement vers Nice, tandis que de pauvres diables travaillent à faire leurs journaux.

Le jour où les catholiques, las de défendre cette société devenue exclusivement juive, laisseront les affamés marcher sur les maisons de banque comme on a marché sur les couvents, on écrasera ces mendiants d’hier devenus les tyrans d’aujourd’hui, sans que leur sang fasse une tache plus rouge que la viande kascher qu’ils mangent.

Cet état physique peut expliquer en partie la tristesse qui fait le fond du caractère juif, mais n’en est pas le motif unique. Cette mélancolie tient à des causes qu’il me faut indiquer pour compléter cette étude, quel que soit mon désir de ne pas aborder la question religieuse proprement dite, tant est grand mon respect pour toutes les croyances.


IV


Pour réussir dans leur attaque contre la civilisation chrétienne, les Juifs en France ont dû ruser, mentir, prendre des déguisements de libres penseurs. S’ils avaient dit franchement : « Nous voulons détruire cette France d’autrefois, qui a été si glorieuse et si belle, pour la remplacer par la domination d’une poignée d’Hébreux de tous les pays », nos pères, qui étaient moins ramollis que nous, ne se seraient pas laissés faire. Ils sont restés longtemps à l’état vague, agissant avec la franc-maçonnerie, s’abritant derrière des phrases sonores : émancipation, affranchissement, lutte contre les superstitions et les préjugés d’un autre âge.

Ils ont d’abord célébré leur culte chez eux ; puis, peu à peu, en gardant les instincts de leur race, ils ont perdu ce qu’il y a de bon dans toute religion, ils ont été envahis par cette sorte de marasme affreux qui prend l’homme qui ne croit plus à rien.

Sans doute, les Juifs sont plus fidèles qu’on ne le croit à leurs pratiques religieuses. Tel écrivain qui, dans une feuille républicaine, vient d’écrire un violent article pour arracher aux déshérités cette foi qui console de tout, qui vient de railler grossièrement nos sacrements, notre carême, nos enfants conduits à leur première communion, court à la synagogue pour y remplir ses devoirs.

Si les Juifs de Roumanie entretiennent à grands frais, à Sada-Gora, la famille d’Isrolzka, la famille sacrée d’où doit naître le Messie ; si les Juifs de Pologne laissent leur fenêtre ouverte quand il tonne pour qu’il puisse entrer, les Juifs civilisés ne croient plus à la venue du Rédempteur ; ils n’admettent plus que ce qu’ils nomment le Messie mystique, ou plutôt le Messie, le futur roi du monde, c’est-à-dire, Israël.

Michel Weil, grand rabbin, dit expressément que les prophéties n’ont jamais fait mention ni d’un descendant de David, ni d’un roi Messie, ni même d’un Messie personnel. Le véritable Rédempteur, selon lui, serait, « non plus une personnalité, mais Israël transformé en phare des nations, élevé aux nobles fonctions de précepteur de l’humanité, qu’il instruira par ses livres comme par son histoire, par la constance dans ses épreuves non moins que par la fidélité à la doctrine. »

Je ne relèverai pas une fois de plus ce qu’a d’impudemment orgueilleux la prétention de cette bande de manieurs d’écus d’être le phare de nations qui ont eu Charlemagne, saint Louis, Charles-Quint, Michel-Ange, les plus grands saints, les plus puissants penseurs, les plus hauts génies, les sociétés les plus admirablement organisées. Il y a évidemment là une véritable démence collective. Ces succès, en tout cas, n’ont pas procuré à Israël le bonheur de l’âme.

A mesure que leur rêve s’accomplissait, la portion d’idéal — très relatif — de spiritualisme religieux qui était en eux diminuait, leur petit lambeau d’infini décroissait.

Leur romanesque espérance de posséder la terre, de jouir seuls de ce que d’innombrables générations de chrétiens avaient fondé, créé, produit, s’était réalisée contre toute vraisemblance. Avec des prospectus aussi fantastiques que ceux du Honduras, des Galions de Vigo, ou des Lotos ottomans, ils avaient tiré de la poche des pauvres des bas de laine, des paillasses, l’épargne touchante, l’épargne sainte que la vieille femme enveloppait dans un papier de soie et montrait avec un sourire fier au mari qui craignait de ne plus pouvoir travailler. Sur ces dépouilles conquises par le fourbe sur le naïf, ils avaient acheté des châteaux historiques, des demeures illustres, où les grands hommes d’autrefois, à l’heure de la retraite, s’étaient reposés après avoir servi leur pays. Les membres dégénérés de l’aristocratie s’étaient abaissés à venir admirer ces tortils de barons et ces écussons de contrebande dessinés sur le sable des écuries de Ferrières ou de Beauregard. Ils n’avaient eu qu’un signe à faire aux meneurs de la démocratie franc-maçonnique pour être nommés ministres ou députés, comme Millaud, Raynal et Bischoffsheim.

Malgré tout, un sentiment de déception leur vint : « Ce n’est donc que cela ? » semblaient-ils dire.

La vision de cette mort qui vient à grands pas et après laquelle il n’y a rien, de ce cercueil qu’on monte un jour dans ce magnifique appartement dont les glaces resteront voilées pendant sept jours, de ce cadavre qu’on emporte à moitié pourri, met une ombre sur tous ces fronts.

Il faut ajouter que les Juifs, toujours au courant de ce qui se passe, non seulement dans le monde des faits, mais dans le monde des idées, sont très vivement préoccupés du mouvement antisémitique qui se dessine dans toute l’Europe. On ne saurait croire la fureur dans laquelle les a plongés la création à Paris d’un petit journal très vaillant, très moderne, très au fait des tripotages financiers, l’Anti-Sémitique, qui reparaissait toujours quand on le croyait disparu.

Bref, les Juifs ont le sentiment confus de ce qui les attend. De 1870 à 1880, ils ont traversé une période d’orgueil délirant. « Quel bonheur d’être nés à une pareille époque ! s’écriait le Juif Wolf, dans la National-Zeitung, alors que, sur les bords de la Sprée, les Lasker, les Bleichrœder, les Plansemann, dépouillaient de leurs milliards les Prussiens grisés par les lauriers ! »

— « Quel bonheur ! » leur répondaient de France la bande de cosmopolites, en voyant que les places, l’argent, les hôtels, les attelages princiers, les chasses, les loges à l’Opéra, tout était à eux, et que le bon peuple se contentait d’un discours bien senti sur les nouvelles couches.

Aujourd’hui, ils ont un peu baissé le ton : ils sentent que quelque chose se concerte entre les chrétiens de tous les pays, qui pourrait être plus fort que l’Alliance israélite universelle.

Dans son essence même, le Juif est triste. Enrichi, il devient insolent en restant lugubre ; il a l’arrogance morose, tristis arrogantia, du Pallas de Tacite.

L’hypocondrie, qui n’est qu’une des formes de la névrose, est le seul cadeau qu’ils aient fait à cette France jadis si rieuse, si folâtre, si épanouie dans sa robuste et saine gaieté.

C’est une erreur de croire que le Juif s’amuse avec les siens, une erreur même de croire qu’il les aime. Les chrétiens ne se soutiennent jamais ; mais ils s’aiment entre eux, ils ont plaisir à se voir. Les Juifs, au contraire, se soutiennent jusqu’à la mort, mais ils ne peuvent pas se sentir ; ils se font horreur à eux-mêmes, et, dès qu’ils ne sont plus en affaires, ils se fuient comme des damnés.

Souvent il y a un fin sourire sur ces visages, à la pensée de quelque bon tour joué au chrétien. À ces accès de joie mauvaise succède parfois une expression de naïveté. Ce représentant de la civilisation en ce qu’elle comporte de plus aigu, de plus raffiné, de plus morbide, a l’astuce du sauvage ; il en a aussi la vanité naïve.

A l’enterrement de Louis Blanc, je regardais dans la rue de Rivoli se ranger les députations, et j’examinais avec un plaisir indicible la façon dont tous ces individus, à la barbe jaunâtre et sale, se carraient sous le grand cordon bleu du franc-maçon. Il y avait, dans ces gens à mine basse, une satisfaction puérile d’être là, en face des Tuileries, respectés par les gardiens de la paix, ayant une importance, un rôle dans une cérémonie quasi officielle, portant un costume qui les distinguait des autres. Le Juif est plus souvent ainsi qu’on ne le croit. Quand il vous raconte qu’il a reçu une distinction quelconque, une médaille de chocolat dans une exposition, il vous fixe bien pour voir si vous ne vous moquez pas de lui ; ce qui est sa crainte perpétuelle : alors sa face pâle et exsangue s’éclaire d’un rayon de bonheur pareil à celui qui illumine souvent les enfants.


V


Le seul sentiment qui survive dans ces corrompus et ces blasés, c’est la haine contre l’Église, contre les prêtres, contre les religieux surtout.

Reconnaissons-le, comme cette haine est naturelle ! Cet homme né intelligent, riche, portant souvent un nom qui sonne autrement que celui de tous ces nobles de Gerolstein et qui quitte tout pour se faire semblable aux plus pauvres, — cela ne nie-t-il pas, ne supprime-t-il pas tout ce qui enorgueillit le Juif : l’argent ? ce vœu de pauvreté du moine ne semble-t-il pas une permanente raillerie du vœu de richesse du Juif ?

Cette femme qui a préféré une robe de bure, dont ne voudraient pas des servantes, à la soie et à la dentelle, n’est-elle point, malgré la douceur de son angélique physionomie, comme une vivante et perpétuelle offense à ce Juif incapable d’acheter avec tout son or ce que possède cette indigente : la Foi, l’Espérance et la Charité.

Le fait seul que ces vertus sublimes, ces désintéressements de tout ce qui est matériel, ces abnégations superbes, puissent exister, se dresse comme une épine dans le lit du grossier sybarite juif, qui, maître de tout, sent qu’il ne peut rien sur ces âmes.

Sur cet état d’esprit du Juif, Renan est précieux à consulter. Son portrait du Juif moderne dans l’Ecclésiaste est un morceau délicieux. On voit à l’œuvre le peintre qui a de mystérieuses complaisances pour Judas : il est préoccupé de mettre toujours une touche caressante à côté d’une vérité un peu rude ; il efface le trait qui blesserait, pour ajouter l’épithète qui lui plaira. Il admire ce parasite « si vite exempt du préjugé dynastique, qui sait jouir d’un monde qu’il n’a pas fait, cueillir les fruits d’un champ qu’il n’a pas labouré, supplanter le badaud qui le persécute, se rendre nécessaire au sot qui le dédaigne. »


C’est pour lui, vous le croiriez, que Clovis et ses Francs ont frappé de si lourds coups d’épée, que la race des Capets a déroulé sa politique de mille ans, que Philippe-Auguste a vaincu à Bouvines et Condé à Rocroi. Très opposé aux abus, et pourtant aussi peu démocrate que possible ; avec le pouvoir à la fois souple et fier ; aristocrate par sa peau fine, sa susceptibilité nerveuse et son attitude d’homme qui a su écarter de lui le travail fatigant, bourgeois par son peu d’estime pour la bravoure guerrière et par un sentiment d’abaissement séculaire dont sa distinction ne le sauve pas, lui qui a bouleversé le monde par sa foi au royaume de Dieu, ne croit plus qu’à la richesse. C’est que la richesse est en effet sa vraie récompense. Il sait travailler, il sait jouir. Nulle folle chevalerie ne lui fera échanger sa demeure luxueuse contre la gloire périlleusement acquise ; nul ascétisme stoïque ne lui fera quitter la proie pour l’ombre. L’enjeu de la vie est, selon lui, tout entier ici-bas. Il est arrivé à la parfaite sagesse : jouir en paix, au milieu des œuvres d’un art délicat et des images du plaisir qu’on a épuisé, des fruits de son travail.

Surprenante confirmation de la philosophie de la vanité ! Allez donc troubler le monde, faire mourir Dieu en croix, endurer tous les supplices, incendier trois ou quatre fois votre patrie, insulter tous les tyrans, renverser toutes les idoles, pour finir d’une maladie de la moelle épinière, au fond d’un hôtel bien capitonné du quartier des Champs-Élysées, en regrettant que la vie soit si courte et le plaisir si fugitif ! Vanité des vanités !


Non, dilettante, ce n’est pas pour qu’un Juif meure de la moelle épinière dans un hôtel du quartier des Champs-Élysées que Clovis a combattu à Tolbiac et Philippe-Auguste à Bouvines. Si nos pères se sont dévoués, s’ils sont tombés sur les champs de bataille, c’est pour qu’il y ait une France, comme il y a une Angleterre et une Allemagne ; pour que nos enfants prient comme ont prié leurs pères, aient une foi qui les soutienne dans la vie.

Il a plu aux Sémites, ces perpétuels agités, de détruire les bases de l’ancienne société : l’argent qu’ils ont dérobé, servira à en fonder une nouvelle. Ils ont créé une question sociale : on la résoudra sur leur dos. On distribuera tous ces biens mal acquis à tous ceux qui prendront part à la grande lutte qui se prépare, comme on a jadis distribué des terres et des fiefs aux plus courageux.

En Allemagne, en Russie, en Autriche-Hongrie, en Roumanie, en France même, où le mouvement est encore latent, grands seigneurs, bourgeois, ouvriers intelligents, tout ce qui est d’origine chrétienne, en un mot, — sans observer souvent les pratiques religieuses, — est d’accord sur ce point. L’Alliance anti-israélite universelle est constituée, et l’Alliance israélite universelle ne prévaudra point contre elle.

Les comités pourront en certains pays montrer plus ou moins d’activité, la propagande pourra être plus ou moins longue ; le siècle ne finira pas sans que l'histoire voie se renouveler ce fait, qui s’est renouvelé constamment : le Juif profitant des divisions qu’il crée pour se rendre maître par la ruse de tout un pays, voulant modifier violemment les idées, les mœurs, les croyances traditionnelles de ce pays, et amenant, à force de taquineries et d’insolences, les gens qui se haïssaient la veille à se réconcilier pour lui tomber dessus avec un entrain prodigieux.

Quant à moi, je ne suis que le modeste énonciateut des événements curieux qui approchent. Insulté, diffamé, méconnu, peut-être mourrais-je, quoique je ne le croie pas, avant d’avoir assisté aux choses que j’annonce comme certaines. Qu’importe ? j’aurai rempli mon devoir et accompli mon œuvre. Chaque fait maintenant confirmera la justesse de mes prévisions. « Dans toutes les affaires, dit Bossuet, il y a ce qui les prépare, ce qui détermine à les entreprendre, et ce qui les fait réussir. La vraie science de l’histoire est de remarquer dans chaque temps les dispositions secrètes qui ont préparé les grands changements, et les conjonctures importantes qui les ont fait arriver. »

  1. M. Théodore Reinach fixe le chiffre total de la population Israélite à 6,300,000, ainsi répartis : 5,400,000 en Europe, 380,000 en Asie, 350,000 en Afrique, 250,000 en Amérique, 12,000 en Océanie. Il indique 40,000 Juifs à Paris, ce qui est manifestement au-dessous de la réalité.
      Le dernier recensement donne pour l’Algérie le chiffre de 35,563 Juifs naturalisés.
  2. La marquise de Noailles, en premières noces comtesse Schwlkoska, est également une Lachmann, sans que nous sachions si la famille est la même. Ce mariage seul explique qu’un homme qui porte un tel nom ait servi si longtemps le méprisable gouvernement des décrets.
  3. « Nous recommandons cet ouvrage, dit l’éditeur Kistemackers, le libraire à la fois franc-maçonnique et pornographique, à toutes les personnes qui désirent connaître à fond les opinions philosophiques du célèbre promoteur du divorce en France. Ce livre n’a jamais eu son pareil dans ce genre d’idées ; il est d’une hardiesse et d’une logique inouïes. M. Naquet y développe le communisme dans le mariage et dans la famille, et y défend des idées qu’il n’a jamais osé porter à la tribune française… »
  4. « Je ne dis pas que le prince Napoléon soit facile à faire avaler par tous les républicains ; mais, s’il faut en venir là, à la guerre comme à la guerre ! Tout plutôt que la monarchie. » — Ainsi parle Naquet.