La Sœur de Gribouille/Préface

La bibliothèque libre.




PRÉFACE


L’idée première de ce livre m’a été donnée par un ancien souvenir d’une des plus charmantes et spirituelles bêtises qui aient été jouées sur la scène : la Sœur de Jocrisse[1]. Je me suis permis d’y emprunter deux ou trois paroles ou situations plaisantes, que j’ai développées au profit de mes jeunes lecteurs ; la plus importante est l’inimitié de Gribouille contre le perroquet. J’espère que les auteurs me pardonneront ce demi-plagiat ; Gribouille et Jocrisse étant jumeaux, mon Gribouille a imité presque involontairement son plaisant et inimitable prédécesseur.


Comtesse de Ségur,
née Rostopchine.

  1. La Sœur de Jocrisse, par MM. Duvert, Varner et Lausanne.