La Science pratique des filles du monde/25

La bibliothèque libre.
s. n. (p. 83-85).
◄  XXIV.
XXVI.  ►

vignette 25
vignette 25

VINGT-CINQUIÈME MANIÈRE.

Les époux heureux,
Ou le Coup de l’hymen.

On dit que le mariage est le tombeau de l’amour ; cela peut être vrai : mais il est des exceptions. Au reste, quand cela arrive, c’est presque toujours la faute des deux époux.

Si le mari néglige sa femme, c’est que madame ne sait pas réveiller ses désirs, qu’elle repousse, ou que de son côté, elle a un autre fouteur, l’inconstance est naturelle aux deux sexes.

Pour prévenir ce malheur, sachez, quand vous êtes mariés, varier vos plaisirs ; il y a quarante manières de foutre, eh bien ! mettez-les en pratique, il y a bien là de quoi, je crois, faire manœuvrer un con et un vit. Si cela ne vous suffit pas, inventez-en de nouvelles ; et vous, femmes, ne faites pas les bégueules, les étroites, quand votre mari bande, foutez, s’il ne bande pas, caressez-le, excitez-le, alors vous serez à ses yeux un trésor. Il est un moyen infaillible, mesdames, de vous faire enfiler avec délices par vos époux, et le voici : Vous êtes sur votre lit, avec votre enfant, votre époux vous regarde, laissez voir vos tétons, votre cul, votre con, l’époux est là, il bandera, embrassez le poupon ; le papa s’approche de vous, il unit ses caresses aux vôtres, il vous lève une jambe, une cuisse, son vit se glisse dans votre con, il vous fout ; vous déchargez bientôt de compagnie ; l’enfant qui balbutie ces mots si doux à entendre, donne quelque chose de plus piquant à vos plaisirs et accroît votre bonheur. C’est ainsi qu’avec un peu d’art et de coquetterie, l’hymen peut encore ressembler à l’amour.

Sans vouloir quitter son enfant,
Parfois ma tendre ménagère
Veut foutre, tout en l’allaitant,
Pour lui donner un petit frère.
C’est ainsi qu’en suivant les lois
D’une tendresse toujours pure,
Elle fait remplir à la fois,
Le double vœu de la nature.