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La Science pratique des filles du monde/27

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s. n. (p. 89-91).
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VINGT-SEPTIÈME MANIÈRE.

En Con goulu.

Si par hazard vous rencontrez une de ces femmes ouverte à deux battans comme la porte St-Denis, où l’on passerait tout botté, éperonné, cuirassé, enfin de ces cons qui ressemblent au sabord d’un vaisseau de ligne, à l’embrâsure d’un canon de rempart, au soupirail d’une cave, ou au trou d’un souffleur de spectacle, je plains bien sincèrement le fouteur qui éprouve cet échec, il est bougrement désappointé ; car malheureusement une garce de femme ne porte pas le calibre de son con sur la figure. Chers fouteurs, lorsque vous allez foutre une femme, et que votre vit semble s’engloutir dans un havresac, ne perdez pas la tête, passez la main droite sous les fesses de la femme, et avec le pouce et les deux premiers doigts serrez-lui les lèvres du con de manière à le rétrécir ; alors remuez le cul, et ne lâchez prise qu’au moment de décharger, sans cela vous seriez réduit à battre les murailles à droite et à gauche, sans pouvoir en finir. Avec de semblables carcasses, il faudrait avoir une pièce de quatre ou de huit dans son pantalon, et avoir dix hectolitres de foutre dans des couilles à la potiron. Nous avons trouvé un moyen de parer à ces inconvénient si graves. Un fouteur doit toujours avoir dans sa poche, une pince à ressort, ou un de ces morceaux de bois fendus dont se servent les marchands d’estampes et les blanchisseuses pour arrêter les gravures ou le linge sur les ficelles. Peut-être qu’un jour un raccommodeur de faïence trouvera le moyen de mettre des attaches aux cons trop larges ; ce serait une superbe invention à brevet : alors les pucelages seraient plus communs : ce serait un grand bienfait pour les professeurs de fouterie et leurs élèves.

Plus amoureux que deux pigeons,
Ma maîtresse et moi déchargeons,
Mais j’ai peine à la suivre :
La semence est son élément,
De foutre il faut qu’à tout moment
Son con goulu s’enivre :
La belle dans sa pamaison,
Crie en ébranlant la maison,
Eh bon, bon, bon,
Que le foutre est bon,
Sans lui je ne puis vivre.