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La Science pratique des filles du monde/29

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s. n. (p. 94-95).
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VINGT-NEUVIÈME MANIÈRE.

Les Tours de force.

L’art de la fouterie fait chaque jour de nouveaux progrès, surtout en France : on ne peut se lasser de le répéter ; aussi les étrangers viennent dans notre patrie pour se former et faire leur éducation.

Les hommes, les femmes des autres nations baisent machinalement et sans goût ; ils ne savent que mettre tout bêlement une pine dans un con, remuer le cul, décharger, s’essuyer ensuite la courte et boutonner leur culotte. Les femmes sont aussi godiches. C’est comme si on foutait son vit dans une planche à bouteilles. Mais quand elles ont passé entre les mains d’un Français, alors elles ont une allure onduleuse, elles vont sous l’homme comme un cheval dressé par Franconi. Alors, il leur est permis de se mettre en circulation, sans cela, néant.

Nous connaissons à Paris une jeune et séduisante putain : quand on la fout, elle se tortille comme un serpent ; son con est l’image d’un bilboquet ; elle y fait entrer un vit à volonté, pour l’y faire rentrer de même ; on meurt cent fois de plaisir et de bonheur dans les bras de cette charmante coquine. Elle vous balotte les roupettes, comme un jongleur indien fait sauter et reçoit des oranges dans sa main. Elle sait vous amuser de manière que vous ne déchargez pour ainsi dire qu’à sa volonté, et elle saisit à propos le coup de temps, après avoir tiré un coup de Dieu avec elle, je lui improvisai ce couplet :

Justine fait des tours de force,
Avec elle j’en fais aussi ;
Mais la belle qui craint l’entorse.
Use du moyen que voici :
Pour mieux conserver l’équilibre,
Saisissant mon vit rubicon,
Sans appréhender son calibre
Elle se l’entre dans le con.