La Vie et l’Œuvre de Maupassant/2.4

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IV

La publication de Boule de Suif, dans les Soirées de Médan, bientôt suivie d’un volume de vers édité par la librairie Charpentier, marque la fin de cette seconde période. Nous avons essayé de montrer quelle était à cette époque la vie de Maupassant, très mouvementée, pleine de gaieté et de force, d’exubérance et de jeune enthousiasme ; nous avons vu quelles impressions nouvelles enrichissent son observation, quelle discipline rigoureuse forma et assouplit son talent, dans quels milieux littéraires il se complut. Il reste à faire l’histoire de ses premières œuvres, pour expliquer comment Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/86 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/87 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/88 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/89 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/90 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/91 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/92 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/93 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/94 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/95 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/96 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/97 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/98 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/99 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/100 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/101 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/102 Page:Maynial - La Vie et l’Œuvre de Maupassant, 1907.djvu/103 en la lisant[1]. Quant à l’œuvre elle-même, il la jugeait personnelle, et y admirait surtout une grande indépendance et une belle franchise d’inspiration[2]. Aussi n’hésita-t-il point à écrire personnellement, pour la recommander, non seulement à T. de Banville, mais encore, et bien qu’il lui en coûtât, à « tous les idiots qui faisaient des comptes-rendus, soi-disant littéraires, dans les feuilles ». C’est ce qu’il appelait : « dresser ses batteries[3]. »

  1. Correspondance, IV, p. 380.
  2. Ibid.
  3. Ibid. p. 381.