La fiancée du ministre/01

La bibliothèque libre.
Traduction par H. de l'Espine.
Hachette & Cie. (p. 1-9).

LA FIANCÉE
DU MINISTRE.

CHAPITRE I.

Mistress Katy Scudder avait invité mistress Brown, mistress Jones et la femme du diacre Twitchel à prendre le thé chez elle, une après-midi de juin de l’an de grâce 17…

Quand on veut raconter une histoire, on est toujours fort embarrassé de savoir comment la commencer. Il s’agit de présenter au lecteur un corps complet de personnages que l’on connaît, mais qui lui sont inconnus, et comme une chose en présuppose toujours une autre, il en résulte que, de quelque façon qu’on tourne son canevas, les figures vous paraissent toujours mal disposées. Le simple fait que je viens de mentionner est donc tout aussi propre qu’un autre à me servir d’entrée en matière, puisqu’il vous amènera bien certainement à me dire : « Et qu’était-ce, s’il vous plaît, que mistress Katy Scudder ? » Sur quoi me voilà régulièrement embarqué dans mon récit.

Vous saurez donc que dans la petite ville maritime de Newport, dont rien, à cette époque, ne faisait présager la vogue et la splendeur futures, il n’y avait personne qui ne connût la veuve Scudder.

Dans les établissements de la Nouvelle-Angleterre règne la sainte et touchante coutume de conférer à la femme que Dieu a frappée, une sorte de dignité qui rappelle continuellement ses droits au respect et à la considération de la communauté. La veuve Jones, la veuve Brown ou la veuve Smith : c’est là une des institutions permanentes de chaque village du pays, et sans doute cette désignation plaide constamment en faveur de celle que la douleur, semblable à la foudre céleste, a rendue sacrée.

Quoi qu’il en soit, la veuve Scudder était une de ces femmes qui sont toujours reines dans quelque cercle qu’elles se meuvent. Personne n’était plus citée, plus écoutée, ne jouissait d’une autorité plus incontestée. Elle n’était pas riche : une petite ferme et un modeste chalet à un étage composaient tout son avoir ; mais c’était une de ces femmes enviées que les gens de la Nouvelle-Angleterre appellent une femme de ressource ; don précieux, qui, aux yeux de cette race avisée, est bien au-dessus de la richesse, de l’instruction ou de toute autre qualité mondaine. Ressource est le mot yankee pour savoir-faire, et le défaut opposé, c’est ne pas savoir le retourner. Pour les Yankees, le savoir-faire est la plus grande des qualités chez un homme comme chez une femme ; de même que ne pas savoir se retourner est le plus grand des défauts. Rien n’est impossible à la femme de ressource. Elle saura nettoyer les planchers, laver et tordre le linge, pétrir le pain, brasser la bière, et cependant ses mains demeureront petites et blanches : elle n’aura point de revenu appréciable, cependant elle sera toujours bien mise ; elle n’aura point de servante, avec une laiterie à conduire, des gens de journée à nourrir, un ou deux pensionnaires à soigner, des quantités inouïes de conserves et de confitures à faire, et vous la verrez régulièrement toutes les après-midi assise près de la fenêtre de son salon, à demi cachée par le lilas, calme, paisible, montant un bonnet de mousseline ou lisant le dernier livre paru. La femme de ressource n’est jamais pressée ni jamais en retard. Elle a toujours le temps d’aller au secours de cette pauvre Mme Smith, dont les confitures ne veulent pas prendre, ou d’enseigner à Mme Jones comment elle donne à ses cornichons un si beau vert, et il lui restera le loisir de veiller la pauvre Mme Simpkmis attaquée d’un rhumatisme.

C’est à cette classe de femmes qu’appartenait la veuve Scudder. Fille unique d’un armateur de Newport, elle avait été jadis une belle et grande jeune fille aux yeux noirs, avec des sourcils merveilleusement arqués, un pied cambré comme celui d’une Espagnole, une petite main à qui rien ne fut jamais impossible, la parole prompte, l’esprit vif et quelque peu positif. Elle savait atteler une voiture ou conduire un bateau à rame ; elle eût pu seller et monter tous les chevaux du voisinage ; elle taillait à merveille tous les ajustements imaginables ; elle faisait dès son plus jeune âge la pâtisserie, les confitures et les liqueurs avec le succès le plus précoce, et tout cela sans préjudice d’un certain air de qualité inhérent à sa gracieuse personne.

Une jeune fille si agréable devait naturellement trouver beaucoup d’admirateurs, et plusieurs hommes bien pourvus déposèrent aux pieds de Katy leur cœur et leur fortune ; mais, à l’étonnement général, elle ne prit pas même la peine de se baisser pour les regarder. Les gens sages secouèrent la tête, se demandant quel parti Katy Stephens espérait trouver ; ils parlaient même tout bas du héron de la fable, jusqu’à ce qu’un jour elle surprit tout son monde en épousant un homme que personne n’eût jamais songé à lui voir accepter.

Georges Scudder était grave et pensif, peu adonné à la conversation, et généralement silencieux dans la société des femmes, par suite d’une timidité respectueuse, souvent l’indice d’une âme pure et élevée. Comment Katy avait-elle pris du goût pour lui ? c’est ce que personne ne savait, car il ne lui parlait guère, ne ramassait pas même son gant s’il venait à tomber, ne l’invitait jamais à se promener avec lui en voiture ni en bateau ; en un mot, tous s’accordèrent à dire qu’il fallait qu’elle l’eût épousé par pur esprit de contradiction, parce qu’il était le seul de tous les jeunes gens du pays qui ne lui eût jamais fait la cour. Mais Katy, qui avait de bons yeux, vit ce que personne ne voyait. Ainsi, par exemple, le hasard lui fit découvrir que Georges Scudder suivait des yeux tous ses mouvements bien qu’il détournât les regards dès qu’il rencontrait les siens, et que le contact accidentel de sa main ou même de sa robe faisait monter le sang à ses joues comme le mercure dans un thermomètre, puis alors, les femmes étant curieuses, comme chacun sait, Katy s’amusa à étudier les causes de ces petits phénomènes, et avant qu’elle en eût conscience, se prit le pied dans un filet dont elle ne put se débarrasser, ce qui l’obligea, bon gré mal gré, d’épouser un pauvre homme dont personne, excepté elle, ne faisait grand cas.

Georges était à la vérité de ceux qui ont évidemment commis une erreur en venant en ce monde, tant leur mobilier intérieur est peu approprié à ses us et coutumes. Il était de la famille des poètes muets, les plus misérables des êtres lorsqu’il leur faut se frotter aux rudesses de la réalité ; car si celui qui veut écrire de la poésie ne rencontre qu’un monde froid et adverse, que sera-ce de celui qui veut la réaliser dans sa vie, surtout si, comme Georges, il est né pauvre et se voit contraint de lutter contre les difficultés de la vie. Georges avait à soutenir sa vieille mère infirme, en sorte que, bien qu’il aimât par-dessus tout la lecture et la méditation, il tira parti, dès qu’il lui fut possible, du seul talent lucratif qu’il possédât, en s’embarquant à seize ans comme maître charpentier. Il étudia la navigation sur le gaillard d’avant, et trouva a dans ses calmes diagrammes et dans la tranquillité de ses signes éternels un aliment pour sa nature pensive et un refuge contre la grossièreté de la vie maritime. Son tempérament sain et vigoureux empêcha sa mélancolie intérieure de dégénérer en amertume byronienne, et il s’abstint d’attirer inutilement l’attention de ses camarades sur l’abîme qui existait entre eux et lui. C’était donc au dire de tous un bon garçon, bien qu’un peu lourd ; et comme il était brave et probe, il devint, avec le temps, patron d’un navire. Mais lorsqu’il s’agit de faire de l’argent, Georges se trouva distancé par bien des camarades, de beaucoup ses inférieurs en science et en talent.

Que voulez-vous que fasse un homme doué des plus délicates facultés morales alors que le commerce le plus avantageux de son pays est la traite des nègres ? Ainsi en était-il à Newport en ce temps-là. Georges fit son premier voyage à bord d’un négrier ; il souhaita plus d’une fois de mourir avant d’être de retour, et depuis ce temps il semblait toujours comme hors de lui lorsqu’on venait à aborder ce sujet. Il déclarait que l’or ainsi acquis était distillé dans le sang humain, les larmes des mères, les gémissements de créatures humaines étouffées, suffoquées, agonisantes, et que cet or souillerait et brûlerait l’âme de celui qui le toucherait ; il parlait en un mot comme les hommes de cœur, les rêveurs sont sujets à parler de ce que les gens respectables se permettent quelquefois. Que voulez-vous ? personne ne lui avait appris qu’un négrier suivi d’une procession de requins alléchés, est une institution missionnaire, au moyen de laquelle des païens entassés sont transportés en Amérique pour y jouir des lumières de l’Évangile.

Ainsi donc, bien que Georges fût reconnu pour un brave garçon, aussi honnête que le cadran solaire, il laissa échapper tant d’occasions de s’enrichir qu’il compromit sérieusement sa réputation auprès des gens habiles. Il était généreux jusqu’à la prodigalité ; il persistait à traiter comme un frère tout pauvre diable qu’il rencontrait sur son chemin dans n’importe quel port étranger ; il se refusait absolument à voler ou à tromper les sauvages sur n’importe quelle côte et de quelque couleur que fût leur peau, et s’efforçait encore de rompre tous les marchés dans lesquels ses subordonnés prétendaient abuser de l’ignorance ou de la faiblesse de leurs semblables. Il fit ainsi voyage sur voyage sans rapporter autre chose que son salaire et la réputation, parmi les armateurs, d’une probité incorruptible.

On disait à la vérité qu’il emportait des livres à bord ; qu’il étudiait, et écrivait, sur tous les pays qu’il visitait, des observations qui, à ce qu’avait dit le ministre Smith à miss Dolly Persimmon, lui feraient grand honneur si on les imprimait dans un livre ; mais on ne les imprimait pas, et comme disait miss Dolly, tout cela n’arrivait jamais à rien ; or, arriver à quelque chose signifiait, dans la pensée de cette dame, arriver à un rapport direct et positif avec le pot-au-feu.

George quoi qu’il en soit, prenait peu de souci de l’argent. Il en gagnait assez pour faire vivre confortablement sa mère, et cela lui suffisait jusqu’au jour où il devint amoureux de Katy Stephens. Il la vit à travers ce prisme que de tels hommes portent dans leur âme, et ce ne fut plus pour lui une mortelle, mais une créature glorieuse et transfigurée, un objet d’étonnement et de vénération. Il en avait réellement peur ; son gant, son soulier, son fil, son aiguille, son dé, le ruban de son chapeau, en un mot, tout ce qu’elle portait ou touchait lui semblait investi d’un charme mystérieux. Il s’étonnait de l’impudence des hommes qui osaient s’approcher d’elle, lui parler, l’inviter à danser d’un air si assuré. Il souhaitait maintenant d’être riche ; il rêvait des expéditions impossibles à la suite desquelles il reviendrait millionnaire et déposerait sa fortune aux pieds de Katy, et quand un jour miss Persimmon, la couturière ambulante du pays, en faisant une robe à sa mère, raconta comment le capitaine Blatherem avait envoyé à Katy Stephens « le plus splendide cachemire de l’Inde qu’on eût jamais vu, » il se sentit prêt à s’arracher les cheveux en songeant à sa pauvreté. Cependant, même à cette heure de tentation, il ne regretta pas d’avoir refusé de prendre une part dans le vaisseau qui avait fait la fortune du capitaine Blatherem, car il savait que chacune de ses planches était saturée des sueurs d’une agonie humaine. L’amour est un sacrement naturel, et si jamais un jeune homme rend grâce à Dieu d’avoir préservé ce qu’il y avait de noble et de généreux dans son cœur, c’est au moment d’offrir ce cœur à la femme qu’il aime. Néanmoins l’histoire du châle de l’Inde lui fit passer plus d’une nuit sans sommeil, et ce ne fut que lorsque, dans une conversation confidentielle avec la mère de Katy, miss Dolly eût appris que celle-ci avait repoussé le châle avec indignation et déclaré le capitaine un fat ridicule, que Georges reprit courage. Il ne voulait pas, se dit-il, se présenter maintenant qu’il n’avait rien à offrir. Non, il laisserait Katy libre de mieux faire, si elle trouvait ; pour lui, il tenterait la fortune, et si à son retour Katy était encore libre, il mettrait tout à ses pieds.

Ainsi donc Georges allait partir, emportant dans son cœur une idole devant laquelle il brûlerait un encens ignoré.

Mais il arriva que la belle mortelle qu’il adorait soupçonna cette détermination, et s’arrangea, comme les femmes y réussissent généralement, de façon à entrer avec une clef à elle dans le temple secret, parce que, comme disent les enfants, elle voulait savoir ce qu’il y avait dedans. Or donc, un soir elle rencontra Georges par hasard au bord de la mer, et, entamant avec lui une petite conversation, elle le pria si gracieusement de lui rapporter un coquillage tacheté de la mer du Sud, semblable à celui qu’elle avait vu sur la cheminée de sa mère, et cela d’un air si simple et si enfantin, que notre jeune homme répondit imprudemment que « quand les gens avaient de riches amis pour leur apporter des pays étrangers les plus belles choses du monde, il n’aurait jamais cru leur voir désirer un objet si commun. »

Bien entendu Katy ne savait pas ce qu’il voulait dire ; elle n’avait pas de riches amis. Georges alors hasarda quelques mots touchant le capitaine Blatherem, et Katy secoua la tête en disant « que si quelqu’un voulait l’insulter, il n’avait qu’à lui parler du capitaine Blatherem, » et puis ceci, et puis cela, jusqu’à ce qu’enfin on en vint à se dire tout ce qu’on avait résolu de se cacher. Katy fut presque effrayée de l’ardeur profonde et terrible de l’esprit qu’elle avait évoqué. Elle essaya de rire et finit par pleurer, et par ne plus savoir ce qu’elle disait. Mais quand, retirée dans sa chambre, elle revint à elle-même, elle trouva à son doigt une bague africaine que Georges y avait glissée, et qu’elle ne renvoya pas comme elle avait fait les présents du capitaine Blatherem.

Katy était comme beaucoup de femmes positives et pratiques qui n’ont pas en elles-mêmes la plus petite lueur de poésie ou d’idéal, mais qui rendent à ces qualités dans les autres l’hommage que rendaient les Indiens au langage inconnu des premiers blancs. Elles sont intérieurement fatiguées d’une certaine sécheresse inhérente à leur nature, et cette fatigue les dispose à idolâtrer l’homme qui leur apporte ce don inconnu. Les naturalistes prétendent que tout défaut d’organisation a sa compensation ; c’est peut-être en vertu de cette loi que les hommes d’une nature poétique retrouvent dans la faveur des femmes l’équivalent de leur désavantage parmi les hommes.

Vous rappelez-vous à Niagara une petite cataracte, du côté américain, qui étend son voile argenté sur une cave appelée la grotte des Arcs-en-ciel ? Celui qui est debout sur un roc dans cette grotte se voit au centre d’un cercle d’arcs-en-ciel dessus, dessous, autour de lui. Katy, positive, bavarde, affairée, matérielle, se voyait entourée d’une brillante auréole au fond de l’âme de son amant et prenait plaisir à se contempler ainsi. Elle est en effet bien insensible la femme que n’élève pas au-dessus d’elle-même l’amour profond d’un noble cœur. Lorsque vous aurez reçu la foi d’un digne homme, ma belle dame, si cela vous arrive jamais, vous deviendrez meilleure et plus noble, même avant d’en être certaine. Katy fut une excellente femme ; elle prit chez elle la vieille mère de son mari et la soigna avec un dévouement et une énergie dignes des plus grands éloges : son industrie, sa capacité, son économie, compensèrent ce qui manquait au ménage du côté de la fortune. Rien ne faisait briller d’une plus vive impatience les yeux de Katy qu’une réflexion sur la mauvaise chance qu’avait son mari dans ses affaires pécuniaires. Elle ne voyait pas qui ça regardait, du moment qu’elle était satisfaite ; elle ne détestait rien tant que ces hommes avides, rapaces, qui tondraient sur un œuf. Georges avait en lui ce que personne ne comprenait. Elle préférerait être sa femme, dût-elle être au pain et à l’eau, à jouir de la maison, de la voiture et des chevaux du capitaine Blatherem, et Dieu sait qu’elle eût pu les avoir si cela lui avait convenu. Elle était dégoûtée de l’argent en voyant la sorte d’hommes qui réussissaient à en amasser, etc., etc. Tout cela lui faisait d’autant plus d’honneur qu’au fond elle tenait assez à l’argent, qu’elle était naturellement la plus orgueilleuse et la plus ambitieuse petite personne qui fût au monde, et fort affligée du peu de succès de Georges ; mais comme un gentil petit rouge-gorge, elle recouvrait le tombeau de son ambition des feuilles de l’amour véritable et entonnait bravement dessus un « Je ne m’en soucie guère. »

Elle épargna sur l’argent que lui rapportait son mari de quoi acheter une petite ferme et faire bâtir le chalet qu’elle habitait encore à l’époque où commence notre histoire. Elle eut plusieurs enfants, et Georges, pendant les courts intervalles qui s’écoulaient entre ses voyages, trouvait sa maison un véritable paradis terrestre. Il naviguait toujours, se faisant, à chaque départ l’illusion qu’il rapporterait assez pour rester ensuite à la maison, lorsqu’il fut atteint sous l’équateur de la fièvre jaune, et le vaisseau revint à Newport sans son capitaine.

Georges était sincèrement chrétien ; il avait été des premiers à suivre les prédications austères et impopulaires du docteur Hopkins, et à apprécier le sublime détachement d’enseignements qui faisaient alors sensation parmi les théologiens de la Nouvelle-Angleterre. Katy professait les mêmes opinions que son mari, et la mort prématurée de celui-ci rendit plus profonds encore ses sentiments religieux. Elle s’absorba dans la religion à la façon de la Nouvelle-Angleterre, où la dévotion se nourrit de doctrines et non de cérémonies. À mesure qu’elle vieillit, l’énergie de son caractère, sa vigueur, son grand sens, la firent regarder comme une mère dans Israël. Le ministre logeait chez elle, et elle était toujours la première consultée sur tout ce qui était relatif à la prospérité de l’Église. Aucune femme n’affrontait plus courageusement un long sermon, et n’apportait une adhésion plus résolue à une doctrine difficile. Pour dire le vrai, son système doctrinal s’appuyait sur cette pierre angulaire : « M. Scudder le croyait, donc je veux le croire aussi. » Et malgré tout ce qu’on dit de l’indépendance de la pensée, le seul fait qu’un homme bon et juste a cru telle ou telle doctrine n’est-il pas un argument préférable à beaucoup de ceux qu’on invoque plus habituellement ?

Avec le temps la vieille mère de Georges fut réunie à son fils, et deux fils et une fille suivirent leur père dans la tombe. De toute la couvée une seule fille resta : c’est l’héroïne de notre histoire.