Le Coffret de santal (éd. 1879)/Pituite

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Le Coffret de santalTresse (p. 238).


PITUITE



 

Ayant tout essayé, blême, je ne crois plus
Aux amoureux musclés, soupeurs et chevelus ;
Car moi, qui suis mourant à toutes les minutes,
Tué par la recherche inquiète et les luttes
Littéraires, je crains l’épuisante douceur
Des chauds oaristys. Je voudrais une sœur,
Une femme rêvant avec moi, côte à côte,
Frissonnante, croyant qu’elle fait une faute,
Et nous nous aimerions d’un amour immortel,
Sans stores de voiture et sans chambre d’hôtel.