Le Diable à Paris/Série 2/Bourgeois

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Le Diable à ParisJ. HetzelVolume 2 (p. 1-15).

BOURGEOIS

par Gavarni
Ne lui parlez pas des artistes.
Ma cadette.
Content de lui.
Amanda, vous avez été sourde à tout ce que la tendresse peut trouver de… choses dans le cœur d’une mère !… À présent, épouse-le, ton cornet à pistons, et fiche-moi la paix !


Étranger à la rédaction du Journal des Modes.
Tenue d’audience particulière.
Le grenadier Beauminet se demande jusqu’à quel point ses opinions personnelles lui permettent de prendre les armes… un jour de pluie battante.


« À monsieur monsieur Martin. »

« Oh ! je t’en prie ! un mot de pitié ! un mot du cœur !… J’ai tant pleuré, que je n’ai plus de larmes… Martin ! vous ne savez donc pas jusqu’où peut aller le désespoir d’une femme outragée ?… »

Non. mais il y en a un autre. Martin, dans la maison !

— Je t’avais dit, brigand, de ne pas quitter ta mère !… Et ta casquette ? Encore une casquette que ta mère me laisse perdre !

— Mon p’pa. M’man, je l’ai pas quittée… c’est le mosieu de l’entre-sol qui l’a montée, ma casquette, pour rire : m’man est allée l’avoir.

Une rareté rarissime : un rosier noir, mosieu… noir ! et qui me donne des roses blanches !… Mais ça me coûte cher !


Rien à quinze.
A monté le bœuf gras de 1805 — en Amour.
Inspecteur privé des travaux publics.

« Irai-je voir le bœuf gras ?
Irai-je voir ma maitresse ?
D’un côté l’amour me presse.
Mais le bœuf a tant d’appas ! »

(vieille chanson.)
Anglais que Paris tient depuis la prise de Paris par les Anglais.