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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Dimier

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 138).
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DIMIER, s. m. — Au temps de Molard on était assez près de l’ancien régime pour savoir ce que c’était qu’un dimier, c’est-à-dire celui qui percevait les dimes. On voit combien à Lyon les vieux mots s’étaient conservés, car dismier, qui figure dans Cotgrave, n’est plus au Dictionn. de l’Acad. de 1694. Mais Trévoux (1743) le donne avec le signe « vieilli ». Aujourd’hui dimier, et encore moins dixmeur, qu’exige Molard, ne seraient compris de personne.