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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Enfle

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 149).
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ENFLE, adj. des 2 g. — Enflé, ée. — Le célèbre chirurgien Bonnet voyait sa clinique suivie par plusieurs médecins du dehors. Parmi ces étrangers, il avait remarqué un homme d’un certain âge, de mise un peu rustique, qui suivait ses leçons avec une telle assiduité, pourrait-on dire, que Bonnet en fut touché et ne douta pas qu’il n’eût affaire à un praticien de campagne intelligent et dévoré du désir de l’instruction. Résolu à le récompenser de son zèle, Bonnet, se trouvant en présence d’un cas curieux de sarcocèle, pria le praticien de donner son avis. Celui-ci se met à genoux pour mieux examiner le siège de la maladie, porte son attention sur les plus petits détails, palpe, soupèse, réfléchit longtemps et dit enfin : Ça, mecieu, c’est une… chose qu’est enfle. — Sur les adj. verbaux de ce genre voy. arrête.