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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Pantins

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 251).
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PANTINS, s. m. pl. — 1. Organes du carête (voy. ce mot). Ce sont deux règles de bois, chacune mobile sur une grenouille placée à son extrémité, et auxquelles sont suspendues les lisses. Ces règles sont reliées chacune à un bout par deux tringles de fer à une traverse mobile au-dessus d’elles et jouant sur un rouleau en façon de fléau de balance. De cette manière un pantin, en s’abaissant, sous l’action de la marche, fait baisser le fléau par un bout et lever par l’autre, et par conséquent lever le pantin voisin. Les lisses, en suivant le mouvement des pantins, entr’ouvrent la medée. — De ce que le peuple donne volontiers le nom de pantin à tout objet qui remue sous l’action d’un fil.

2. Organes de la navette à défiler. Ce sont deux petites tiges garnies d’agnolets dans lesquels passe successivement la trame. Les pantins, mobiles, sont retenus par des ressorts destinés à donner à la trame la tension nécessaire.