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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Tomber

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 334).
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TOMBER, v. n. — Tomber en faïence. Voy. faïence.

De la rue de l’Enfant-qui-pisse, vous tombez dans la rue Longue. C’est une métaphore, car vous n’êtes pas obligé de faire une chute en arrivant dans la rue Longue.

J’ai glissé sur une corce d’orange et j’ai tombé les quatre fers en l’air. Par comparaison, censément, avec un âne.

Arriver, en parlant des fêtes. Cette année, le jour de l’an tombe un treize.

Tomber, v. a. — Renverser. En se tiripillant, l’André a tombé le Jean-Pierre. — Archaïsme. Tomber s’employait au sens actif dans le vieux français.

Il en tombe comme qui la jette. Il pleut à verse, il en tombe moins qu’une avale d’eau, mais de façon plus continue qu’une singotte.