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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Valter

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 344).
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VALTER, v. n. — « Il me fait valter sans cesse, pour dire, il me fait aller et venir saus but, sans utilité. Ce mot n’est pas français. Il faut exprimer l’idée qu’on lui attache par une périphrase. » (Molard.) Il est incroyable que Molard n’ait pas vu que le prétendu valter n’est que le français valeter, défini dès 1798 par l’Académie : « Faire beaucoup de courses, de démarches qui donnent de la peine et demandent de la patience. »