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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Volant

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 351).
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VOLANT, s. m. Cerf-volant, jouet d’entant. Quand j’étais petit, je faisais à Sainte-Foy des volants magnifiques. J’y collais de belles images coloriées et découpées ; des cavaliers, des fantassins, etc. Je le lançais, il montait un peu, puis il piquait une tête, roide comme Bocacut aux bèches. J’attachais une pierre à la queue. Alors il montait un peu, puis faisait un hausse-pied. C’était, sûr, la faute du vent, qui était trop fort ou trop faible. Mais enfin, je n’ai oncques pu réussir, en cela comme en bien d’autres choses. Remarquez que, dans la vie, c’est toujours aussi la faute du vent, jamais la nôtre.

Échafaud volant, terme de construction, Échafaud mobile, suspendu à des comperches horizontales au moyen de cordes, au-devant d’une façade, et que l’on descend ou monte au fur et à mesure des besoins. Je n’ai vu employer ce système qu’à Lyon. Ailleurs, on établit des échafauds fixes, assujettis à des bigues verticales.