Le système nerveux central/33

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Georges Carré et C. Naud (p. 1783-1849).



TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

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ANTIQUITÉ. .
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Physiologie générale et spéciale. — Structure et fonctions des organes de la vie, de la sensibilité et de la pensée.

Alcméon de Crotone, 1. — Perception des sensalions par l’encéphale. Les « canaux » des sens ou nerfs, organes de transmission, 2. — Le papyrus Euens. Les vaisseaux cl les nerfs. Trailé du Cœur. Les « esprits vilaux » des anciens Egypliens, 3-4. — Doctrine de la nature spécifique des sens. Sensations et perceplions, 4. — Allections de la moelle épinière et du cerveau. Théorie du sommeil et de ta mort 5. — Physique et biologie d’Arcuéon. La sensibilité et l’intelligence dans le règne animal. Lixxé, 6. — Centres de projcclion ct d’association, Paul Fiecusic. Penser est la même chose que sentir, 5. — Le cerveau, organe central des perceplions des sens. Alcuf£on el un passage du Phédon sur les fonctions du cerveau, 8.

Psychologie physiologique homérique. Localisalion des sensations et de l’intelligence. Le diaphragme. Le cœur, g-10. — Notions sur les sutures du crâne : l’analomie ct la physiologie normales el pathologiques de l encéphale au ve siècle, 11. — Psychologie morbide d’Ilérovortr, 11-14. — Les centres phréniques ct le délire. Hérédilé des maladies mentales et nerveuses, 14. Hivvox l’Athée, 14-16. — Guinèue. Unité de subslance des deux règnes organiques. Nalure élémentaire de l’âme. 15. — Le sang. siège de l’âme, 16. — L’homme, partie de la nature, comme Îles animaux ct les végélaux ; les plantes vivent et sentent, 16. — La matière sent ct ‘pense dans les organismes comme celle vil et se meul en eux ct dans le reste du monde. Conceplion hylozoïsle. Étcrnité de l’Être ou matière première (eau, air, feu. etc.) Diférenciation de l’homogène. Retour périodique à l’homogène. Rien n’exisle, tout devient. Ni fin ni plan de la nature et des ètres. Généralions ct destructions périodiques des mondes. Théorie naturaliste de la connaissance, 15-18. Trazës de Milel, 18-23. — Cosmogonies athées de Lous les anciens physiologues hellënes, 19-22. ANaxIMANDHE do Milel, 24-25. Destruclion el retour de ce qui exisle à ce qui est élernellement. Injuslice el expialion de l’existence, 22. — Origine des èlres organisés (Végélaux, Poissons, Repliles, cle.) au sein des mers. Descendance de l’Homme. Paruéxibe, Emrévorres, DévociTe, Aa-NAGORE, 39, — ANAXIMANDRE, Lauanck, Lygz et Danwix, 25. XésobuaxE, 25-27. — Toul vient de la Lerre et retourne à la Lerre. Paléontologie ; fossiles et pétrie

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ficalions (paléozoologie). Les eaux ont séjourné sur le sommet des montagnes. Catastrophes périvdiques. Production des êtres vivants du limon des eaux. Limites de l’intelligence humaine, 27. Uénacure d’Ephèse le Physicien. 25-34. — La gucrre, lulie aveugle des contraires, père de l’histoire du monde, suite d’extinclions cl d’embrasemenis périodiques ; succession fatale des périodes cosmiques. Néant des idées de finalité où de raison des choses. L’Etre, c’est-à-dire le leu, représenté sous la forme d’un Enfant passant l’éternité à faire el à défaire des tus de sable, 27-28. — Le naturalisme des physiologues iontens, 18-30. — Nalure des sensulions el des perceplions. Ericnaume de Cos, 30-31. — L’âme sèche ct chaude et l’Ame humide. C’est par la respiralion el les canaux des sens que l’intelligence pénètre de l’atmosphère duns les corps organisés. 41. — Organes des sens. sensibilité, mémoire el oubli, le sommeil et les rêves, la vie et la mort, 32. — Philosophie sociale et polilique d’Hénaciire. Ilaine de la démacralie. Beaucoup de méchauts. peu de bons : la plupart vivent comme lo bétail : ils naissent, procréent et meurent, 31. — Les hommes ne seraient pas plus heureux si Lous leurs souhails étaient accomplis. 32. — Doctrine de l’élerucl écoulement des choses. Hien n’est, toul devient. Pres irae d Hl£uaciare, 33.

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Pauuéxive, 34-936. — Physique. Identité de lu pensée et de l’être. Psychologie. Toute distincliun 1-81

TAULE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

de l’incorporel el du corporel, du spirituel el du malériel est étrangère à l’antique philosophie naturaliste des Elellènes. Senlir el pensor soul la mème chose. La nalure de la pensée, résultante de l’organisme, dépend de celle du mélange ou eräse des deux éléments consliluant les organes du corps, 33, — “out ce qui existe sent, perçoit, connail. Les sens el l’entendement, 46. Euvénouze d’Agrigente. 36-47. — Identité de la sensation el de l’intelligence. Condilion de la connaissance : le semblnble ne peut être connu que par le semblable : identité ou analogie substan-Liclle du connu et du connaissant. 36-47. -- Doctrine des qualre éléments. incréés. impérissables, ctornels. Rien ne vient de rien. 48. — Tout, à l’exceplion des éléments, mème les dieux, est soumis à In naissance el à la mort. Les quatre phases du circulus cosmique. Elat primitif d’indiflérence (sphaerus) : désinlégralion el inlégralion périodiques sous l’action de deux forces cosmiques anlagnnistes, 38-59. — Hypothèse moderne de l’allraclion el de la répulsion. Newrox, Kaxr, 39. — H n’y a que mélange cl séparalion des éléments. Genèse ou évolution des organismes. Concurrence vitale ct sélection nalurelle. Adaptalion. Charles Danwix, Lamanck, Dünnine, 40-43. — Crilique générale par Ausrote du Lransformisme des anciens physiologues el en particulier de l’hypothèse de la segmentation du rachis en vertèbres. 42-43. — Causes acluelles et causes finales. [ylozoïsme d’Esrévoucrr. Toutes choses sout dauées d’intelligence. Point de distinction d’esprit et de malière, d’âme el de corps. 44.

— Lo sang : l’intelligence y a son principal siège, surloul le sang du cœur. foyer principal de la vie. 44. — La nature du caractère el de l’intelligence dépend de celle du mélange des éléments ou de la conslitulion du corps. Idiotic. imbécillilé. folie. Physiologie des organes des sens. Rapports de la respiralion et de l’olfaction. Audition. Vision. Sens des couleurs. Animaux diurnes el noc-Lurncs, 43. — Crilique de l’optique d’Eurévoce par Anisrore, 43-46, — Les fonctions des sens. l’intelligence el la lempérature du sang. Le sommeil. Le plaisir el la douleur, Théorie de la connaissance, Élroiles limiles imposées à la science de l’homme, 4 :.

Axaxacone de Clazomène l’Athée. 43-58. — Cosmologie. Les semences ou germes des choses (homœoméries). La somme des éléments élernels demeure constante dans l’univers. Affinité des corps à parlies similaires Agrégation et désigrégation. Rien ne nait nine périt en réalilé : la production d’une chose résulte d’un mélange des éléments. sa fin de leur désagrégalion. Hylozoïsme. L’Tntelligence cosmique, subslance étendue, pénétrant les êtres et les choses à la manière d’un fluide, cause motrice de l’univers. Point de cause finale, 48-41. — Criliques de Socnare, PLarox, Ausrore, Dünnixe, 30.

— Origine des plantes el des animaux. Généralion spontanée, 51-52. — Organes périphériques des sens ef organe central des perceplions : le cerveau. slalion terminale de cet ordre de processus. Théorie des sensalions. Le semblable ne saurait être allecté par le semblable. mais le contraire par le contraire. Toule sensalion est une allération du sujel. une souffrance, une douleur (sommation des excilalions). 53 : #21. —Respiralion des poissons. La bile et les maladies aiguës. Théorie du sommeil, 53-34. — Fonclions psychiques des végétaux, 53. — L’homme est le plus intelligent de lous les animaux parce qu’il a des mains. Crilique d’Ânisrore, 55-56. — lPhénoménisme d’Axaxacone. Nature de la science, 27-98.

Diouëxé d’AvoLLonte, 58-51. — Conceplion hylozoïste de l’univers. AxaxIMÈxEe. De l’air. principe des choses, subslance de l’univers élernel, tout esL sorti par condensalion et raréfaclion (lerre, cau. feu. elc.), processus consliluant la cause motrice du monde, 59-61. — Diversité des intelligences correspondant aux différentes sorles d’air, c’esl-à-dire aux diflérents étals de ce corps simple. 62-64.

— Cosmologic. Généralion spontanée des plantes et des animaux. Transformisme. 64. — Unité de substance, 65. — Unité de l’esprit et de la matière, 66. — Respiralion des minéraux. des végélaux el des animaux, 63. — Animalion du nouveau-né ; l’air vital, mêlé au sang. plus chaud el plus sec que celui de l’almosphère, 68. — Description anatomique du syslème cardio-vasculaire. 68-69. — Rapports du sommeil el de la mort avec l’aéralion du sang circulant dans les veincs. L’encéphale, siège des sensalions, 50. — Plaisir et douleur ; émotions el afleclions morales. Sommeil, ivresse, digeslion laborieusc. Les maladies mentales suite de la surabondance de l’humide et du dense sur le sec el le chaud. Nature de l’intelligence de l’enfant, des quadrupèdes, des oiscaux, des poissons, des végétaux, 1. Déuocurre d’Abdère el l’Alomisme, 52-101. — Matérialisme de Démocnre el immatérialisme de Beukezey, 53. —- Conslilulion de l’être ou de lu malière, 74. — Luvewrre, L’atome et lo vide. Les schémas. Critique de Dénmxe. 55. — Critique d’Antsrore. 56. — Les plantes el les animaux sont nés spontanément du limon de la terre, 77. — Le mouvement des alomes dans le vide n’a jamais commencé :

chute verticule des alomes. La pesanteur, unique force motrice de l’univers Les tourbillons de

maliëre cosmique, origine des mondes innombrables -3 38. — Propriétés ohjeclives ou primaires des corps. La forme ou la figure des alomes, leurs modes d’agrégalion et leur silualion dans l’espace. Schémas ulomiques absolument irréductibles aux sensalions (vue. ouïe, etc.) résultant de ces consiructions géométriques el de ces événements mécaniques, 59. — Levcirre el Déuoenrre, ct la Uhéorie de l’évolution mécanique de l’univers de Kaxr el de Lariace, 59 So. — Principes de la physique. de la chimie et de la bivlogie modernes. 81. — C’est par l’échange de malières qu’exige la respiralion que sentrelient la vie, l’âme ou l’intelligence des animaux el des végélaux. Atomes vilaux cl alomes psychiques, de mème nature que Île feu. Rapprochés par Dénnixe de ceux de l’oxygène almosphérique. Chaleur el lumière, 83-83, — Le siège de la pensée est dans le cerveau, ceux de ln colère et du désir dans le cœur et dans le foic. Nolions analomiques sur le cerveau, les méninges, les os du crüne, S3-81.

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— La nalure ot les différents états de lu sensation et do la pensée (seule el même chose) dépendent d’une certaine crise du corps. Doctrine de l’aliénation d’esprit, 84 : 226. — Théorie des émotions. Chaque sens n’est qu’une sorte de loucher ; les divers sens ne sont que des variélés du toucher, 85, — Mécanisme de la sensation et de la perception des figures (schémas) qui se délachent continuellement des objets. La seusalion, el parlant ln connaissance, c’est le contact des atomes psychiques de l’âme avec les choses par l’intermédiaire de ces figures où images, 86. — La constitution des atomes détachés des dillérents corps correspond à celle des organes spéciaux des sens (le semblable n’est connu que par le semblable). Les « scusations » qui, par défaut d’analogie et de correspondance, ne sont point perçues par les sens demeurent inconnues de l’homme, sinon d’autres ètres possédant plus de sens, 86. — Vision, Audition, 87. — Les couleurs. Les saveurs. Propriélés suhjeclives des corps. Caractère ahsolument subjectif de la qualité des sensalions, 88. — Unité d’origine de la sensation et de la pensée, 89. — Point de commune mesure entre une sensalion, une idée. et la nature propre de la cause de ces phénomènes. Constance el généralilé des rapports. Néant de la foi du genre humain aux sensations et au monde d’illusions qui s’en dégage, 90. — Fécondilé des idées des atomistes en résultats d’un caractère vraiment scientifique pour l’éducation ct la réforme de l’esprit humain Lucrëcr, Gassent, Descautes, Newrox, Bovse. Huue ct Kaxr, 91-92. — Causes du sommeil, de la léthargie et de la mort. 93. — Profession d’alhéisme. 94 : 98. — Absence de fins, de cause finale et de raison dans l’univers. Ni hasard, ni contingence dans la nature : Loul résulle avec nécessité d’un délerminisme universel, 94-95. — Lurrace el les causes finales, asile de l’ignorance. Critique scientifique de la connaissance ; limiles de la science, vraic dans ces limites, 96-99. — Le sceplicisme et la science. Paoraconas d’Alxlère, Mérnoboaz, Proraconas, Autsrirre de Cyrène et les CYnÉNAÎQUES, 97. — L’ancienne philosophie loul entière foncièrement athée, 98. — La science grecque et les conceplions anthropomorphiques de L’univers. BueuLe, E. pu Bors-Revmoxb, gg-100. — Éénie scientifique des physiologues ioniens. De Tuai.Ës k ARGnELAËS (vire-ve siècle), 101.

Prarox, 101-104. — Doctrine des parties et du siège des dmes. Rapports anatomiques et physiologiques de l’encéphale et de la moelle épinière, 102. — Les veines et les ligaments fon office de nerfs. 103. — Physiologie générale, 103-104.

HivvocraTE cl les HivpocnatTisres. 104-109. — Nalure humide el froide de l’encéphale, de ses enveloppes el de ses canaux conducleurs, 104% ; 123-128. 148, 159. — Le cerveau comparé à une glande : il en a l’aspeet (blanc ct friable) et l’office, 104-105. Rapports du sang avec l’intelligence. Le ventricule gauche du eœur. Originé de la doctrine des esprils animaux. 100. — La moclle épinière provient du cerveau. Symplomalologic des afleclions nerveuses el mentales dérivées des lésions cérébrales, 107. — Traité de la « maladie sacrée ». Localisation des fonctions intellectuelles et morales dans le cerveau. C’est l’air qui donne l’intelligence au cerveau auquel des veinules l’apporlent direclement. Doctrines d’AxaxiMExE el de Diocixe d’Apollonie, 108 ; 445. — Ni le diaphragme, ni le cœur nc participent aux fonelions de l’intelligence, 108-109.

Aristote, 111-248. — Résumé de la doctrine d’Arisrore sur les fonctions du cerveau. Le centre psychique. le principe el le siège des sensalions et de l’intelligence, ce n’est pas le cerveau, qui ne soulient aucun rapport fonctionnel avec les organes des sens el la moelle épinière, c’est Le cœur. Le cœur. — SaxG. POUMOX, FOIE, RATE, 112-115. — Physiologie du cœur, siège du principe de ki chaleur el de la vie, et des poumons. Le degré de chaleur et la nature du sang dominent loutc la sic de relulion des animaux qui possèdent celle humeur et les distinguent de ceux qui n’en possèdent pas. 112-115 ; 237. — L’intelligence diflère chez les différents animaux avec la composition du sang, 119-116. — Le foie et la bile ; la rale. Aclivilé hémalopoélique du cœur, 117 ; 161. Le cerveau, 115-130. — Organe de réfrigération du cœur. Proporlions, dimensions, silualion : composilion élémentaire, 113. — Les fonctions psychiques dépendent d’un rapport favorable entro l’intensité de la chaleur du cuur el l’humidité réfrigérante du cerveau, d’où les dimensions relatives du cerveau dans la série animale el suivant les sexes. Le plus intelligent des animaux. L’homme, doit donc posséder le plus grand cerveau, le plus humide etle plus froid, condition de l’équilibre organique au regard du cœur. Les animaux qui n’ont pas de sang, ni par conséquent de chaleur, n’ont pas de cerveau, L’encéphale lui-même n’a de sang chez aucun animal ; il n’a point de veines : il est froid. Seule, la méninge vascularisée (pie-mère) est sillonnée de veinules provenant de la grande veine el de l’aorte, 118 : 123. — Analomic comparée du cerveau el du crâne. Les ventricules. Canaux conducleurs se rendant à l’encéphale. Nature contraire du cerveau el de ln moclle épinière. organes exsangues, 11495 147, 208. 280. — Insensibililé el inexcitabilité absolue de la moclle et du cerveau, 120 : 129.— Le cerveau et les yeux des céphalopodes, 141 : 208. — L’encéphale se développe immédiatement après le cœur, 122. — Les yeux el le cerveau, 123. Le cœur et le poumon, plus chauds et plus sanguins chez l’homme que dans tout autre animal, onl déterminé la grandeur extraordinaire du cerveau, 124.

— Les os du crâne et les sulures, 124-146. — Raisons tirées de l’annlomie comparée tendant à expliquer ec que dil ArisToTE d’un espace vide silué à l’occiput, 126. — Anisrore à dù confondre l’écorce avec la méninge vascularisée (pie- mère) : il a considéré la substance blanche du centre ovale comme le cerveau el, comme il durcisait les cerveaux pur la cuisson. il n’a pu observer les artères de cette sublance, 127, — Traditions de doctrines el de lechnique anatomique des médecins hippocratistes chez ARISTOTE, 125-128. — Opinions d’AnisToTE sur le cerveau de l’homme dérivées de l’étude des 1-80

TIBLE ANALITIQUE DES MATIÈRES

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encéphales d’ombrvons el de fœtus humains ; il n’a jamais vu un cerveau humain adulte, 129. — Aurore connail les condueleurs opliques, audilifs el olfaclifs (120-122), mais il les suppose en rapport avec le cœur, non avec le cerveau, qui ne soulient aucun rappor fonelionnel avec les organes des sens, 130. — Résumé.

Les sens et les sensations, 141-103. — Le cœur, siège des sensations el de l’entendement, 131, — C’est au cœur qu’arrivent les sensalious de la vue, de loue, de l’odorat, du toucher et du goût, sorle de lac. Trajel el Lerminaison des conduits des organes des sens, 131-2 : 140. — Nerfs opliques el chiasma, 132. — Rapport de loul’organc des sens avec un élément (Lerre. cau, air, feu), Correspondance des êtres (plantes el autimaux aqualiques el lerrestres) avec leur milicu (terre, eau, air) ; Le quatrième genre d’êtres, correspondant au feu. doil être cherché dans la lune. 133. _ Chaque organc des sens reçoil les formes sensibles sans li matière ; pourquoi les plantes, quoique animées, ne sentent pas. En l’absence des choses sensibles. les sensations el leurs inages restent dans les organes, 134. — Le seusorium commune ; ilesl localisé dans le cœur, où se rendent lous les canaux des sens, 135. — L’unité ou la communauté des sensalions résullant de leur associalion dans le sensorium commune est pour l’animal la condition du jugement, 162 : 304-5. — Production expérimentale de l’anesthésic en inlerrompanL. par la compression des jugulaires, les rapports du cœur avec les organes des sens, 136. — La sensibililé Lactile constilue l’animal, 137. — limporlance comparée de la vue, de l’odorat et de l’ouîe. Précellence de l’ouïe pour la pensée ; le langage, origine el condilion de ka science. Les noms sont des symboles de l’intelligence. Les aveugles-nés sont plus intelligents que les sourds-muels, 137. — Vision. Nature de l’œil el de ses parties, 138. — Théorie des lnnelles el des télescopes, 139. — Trajet des conducleurs audilifs el olfaclifs, 140-142. — C’est par la membrane vascularisée (pic-mèrc) du cerveau que les organes céphaliques des sens sonl mis en relalion avec le cœur par le canal des vaisseaux sanguins, 141, — Craupe Benxauo : le cœur cl le cerveau, 141-2.— Les organes de l’ouïe et de l’odoral chez le phoque, le dauphin, les poissons, 142-3. — Les animaux doués du sens de l’ouïe sont seuls capables d’apprendre et de raisonner, 144 ; 176. — Le bruil, la voix cl le langage chez les insectes, les oiscaux. les quadrupèdes, l’homme. Les cris des oiscaux de mème espèce diflérenL avec les contrées comme les dialectes, 143-4. — Forme el usage de la langue et des lèvres pour les fonclions du langage el la sensalion des saveurs, 144-5. — Le loucher el le goût ; la peau el la langue. Le cœur, organe central du loucher et du goût, 146-7. — Inférieur aux autres animaux pour Llous les aulres sens, l’homme l’emporte par la sensibilité laclile el par la guslation. Importance du goùûl pour la vie des animaux, 148 ; 215. — Respiration el olfaction, 149 -— Olfaction des animaux aqualiques, 149-150. — L’âme est-elle où non divisible ? Expériences. Divisions des parties des végélaux cl des insectes. Chacune des parties possède de la sensibililé eL du mouvement ; or la sensalion implique peine ou plaisir, partant le désir ou l’appélition, 151. — L’âme végélalive (nulrilion, croissance, reproduelion) esL impliquée dans l’âme sensitive (perccplion sensible) et dans l’âme motrice (où subsisle le désir). L’âme pensante ou noélique parait pouvoir, au moins par hypo-Uhèse, élre isolée. Mais sans la mémoire cl sans les matériaux fournis à la pensée par l’intelligence passive, l’âme pensante ne saurail penser, 150-152. — Un être qui ne senlirail pas ne connailrail rien ; les images sont des espèces de sensalions qui subsistent dans les organes des sens ; on ne pense pas sans images.

Thévrie des images, 153-161. — Genèse des émotions el de leurs manifeslalions objectives dans la veille et dans le rève : l’origine de ces symplômes est Loujours une image où une pensée, 154. — Point d’autre origine du mouvement chez les animaux dont les réactions sont comparées à celles des mécanismes aulomaliques, 155, 158. — L’äme de l’enfant ne diffère en rien de celle des hèles, 155. — L’imageric mentale localisée dans le cœur. siège des sensalions, de là mémoire et de l’imagiñalion, 155-6. — L’impression (cachel ou peinture) des sensalions d’où résulle la mémoire n’a plus lieu, entre aulres conditions, à cause de l’usure où de la sclérose de la partie qui doil la recevoir, 156. — Diflérence de l’image el de l’objel. La mémoire ou le souvenir, c’est a possession de l’image comme copie de l’objet dont elle est l’image : elle est localisée dans le sensorium commune, dont l’organe esl le cwur, 153. — Réminiscence. Recherche angoissante de l’image ; étals anxieux délcrminés par celte recherche ; obsession : la délente n’a lieu que quand ce qu’on cherchait sc présenle Loul à coup ; « inloxicalion » par les mots. tes chants, ele. Palhogénie de ces élals incocrcibles surlout communs chez les mélancoliques, pour qui les images sont une source d’émotions vives : la surabondance des humeurs au siège de la sensibilité, c’est-à-dire au cœur. 197 ; 222 sq. — Les images sont pour l’intelligence ee que les sensalions sont pour la sensibililé, 157-8. — La sensibilité el l’imaginalion ; animaux qui n’ont poinl d’imagerie mentale, 159 : 131. — Les sensalious sonL toujours vraies, les images Lompeuses pour la plupart, 159. — Diversité des sensalions chez l’homme et les diltérentes espèces d’animaux. — Définilion de l’hallucination. 159. — Paramnésies, Hallucinalions aulo-SCOPIQues, 159-160. — Somnambulisme. Elal de vague somnolence du premier ge ; de lous Îles animaux qui viennent à lerme parfails, les enfants sont les plus imparfails, 167. Théorie du sommeil et des rèves, 161-165. — 11 survient, entre autres causes, après l’ingeslion de la nourrilure parce que, du fait de la séparalion laborieuse des parlies du sang, dont les plus pures montent au cerveau qui les refroidil, la fonclion du cœur se trouve entravée. Le sommeil est un refroidissenent des parties supérieures ; le cerveau siège principal du sommeil en ce sens, 161 ; mis le sommeil el la veille sont des alfeclions du seusorium commune, 16%. — Dans le sommeil les sens ne cessent pas d’agir, comme il arrive dans les lipothymies, dans l’asphyxie par compression des veines du ANTIQUITÉ

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cou el dans certaines alfeclions de l’intelligence : ce n’est qu’alors que les fonctions du sensorium commune sont susponduos. Autrement, pendant le sommeil comme dans la veille, les mouvements externes ou internes, causés par les sensalions. se porlenl au seusorium commune (au cœur) et les songes apparuissent, 163. — Explication des illusions des sens pendant la veille, Les résidus des sensalions sont les condilions de ces mouvements « imaginaires », c’est-à-dire capables de produire les images du rève : comparés aux mouvementsdes grenouilles artificielles, 163-4. — Définition du rève, 164, — Le sommeil ressemble à l’épilepsie : c’est une manière d’atlaque d’épilepsie, 165 ; 446. — Browx-Séquann. OcLE sur la théorie A sommeil d’AnsTore, 165. — Résumé des idées d’Ausrore sur la vie, la sensibilité el l’intelligence, 165-7.

Théorie de la connaissance. — Matière et forme, 168-173. — Point de matière sans forme ni de forme sans matière. La matière des corps vivauts possède à l’état latent l’aptitude à vivre ; Ja forme où l’âme qui aclualise celte matière est son entéléchie ; elle en est aussi inséparable que la vision de l’œil, 169 : 186. — Fonctions psychiques de la vie — âme trophique, sensitive, motrice, noélique — dans les végétaux et les animaux. Aucune des âmes n’a d’existence distincte où séparée des corps vivants (à l’exception peul ètre, par hypothèse, de la dernière), 150. — Croyance à la réalité et à l’objectivité des perceptions sensibles. L’objel sensible esl antérieur à la sensation, 171-2. — Les idées générales, les universaux, dérivent de l’induclion el celle-ci de la sensalion : les connaissances des principes viennent uniquement de la sensalion : les sens sont donc la source unique de loule connaissance, 131-173. — La sensation est une sorte d’alléralion de l’être sentant, 152. — L’animal venant à disparaitre, il n’y aura plus de science, mais les choses susceplibles d’être sues n’en existeront pas moins. De même pour les objels des sensalions, 172. — Si quelque sens fait défaut, quelque connaissance manque également, 133. — Hiérarchie des sciences. L’expérience. principe de loute science. Délinition de l’hypothèse. Méthode analylique. Méthode historique ou du développement. Application de ces méthodes à l’étude des ètres vivants, des parlies externes de l’homme à celles des autres animaux ; des parties des animaux à celles de l’homme, 154-5. :

La nature et la vie, 176-195. — Tout vient de tout, mais lout corps simple possède el conserve son mouvement naturel. Les quatre corps simples, feu, air, eau, lerre, de mouvement rectiligne. et le cinquième élément, l’éther, qui se meut circulairement. 155 ; 199-200, 247. — Eternité de l’univers en mouvement ; point d’âäme du monde, 158-180 ; 244. — Origine. selon l’auteur hippocratiste du traité des « Chairs », des membranes, des os et des Lendons, 159. —- Vie des astres rapprochée de celle des plantes et des animaux, 181. — L’idée de loi de la nature chez les anciens, 181-2. — Point de hasard. Elcrnilé de ce qui existe nécessairement. Les êtres dont la généralion résulle, comme celle des animaux, de corps animés de mouvements en ligne droile, et dont la substance est par conséquent corruplible, meurent individuellement ct ne persistent que dans l’espèce, landis que les corps mus d’un mouvement circulaire, comme les astres. persistent individuellement de loule éternité, 182-3 ; 217, 213. Dillérence de la conception génétique chez les anciens et les modernes, 183, 183. — Le principe de continuité. Idée des perceplions insensibles, 184-5. Médecine et sciences de la nature, 186. —- Gradation continue par laquelle les ètres s’élèvent des formes inférieures aux formes supérieures depuis les objets inanimés jusqu’aux végélaux ct aux animaux, 187-9. — Dans la nature, rien d’isolé ni de décousu, comme dans une mauvaise tragédie, 187. — Génération primilive de l’homme et des quadrupèdes ; ils se sont développés de larves, 188. — Les propriétés psychiques. plus développées chez l’homme. existent, identiques, semblables ou analogues, à des degrés diflérents dans le reste des animaux ; l’âme de l’enfant ne diffère en rien de celle des brutes, 189 ; 237 sq. — Les germes et les embryons ont d’abord l’âme nutrilive, comme les végétaux, puis l’âme sensitive, constitutive des animaux, elc. L’être possède loules ces àmes en puissance avant de les avoir en réalité, 189-190. — La nalure immanenlie du germe est analogue, non au feu, mais au cihquième élément. l’éther, appelé « divin » par les anciens hommes. D’autres animaux, en particulier les abeilles. participent ainsi du « divin », 191. — La nutrition, seule faculté de l’âme des plontes (âme végétalive). principe commun el nécessaire de Lous les êtres vivants, peul exister isolée 1le tous les modes de sensibilité, 192 ; ARISTOTE signale pourtant des phénomènes de sensibilité générale chez les végétaux. « Théorie des Plantes ». Modes de génération des plantes et des animaux. L’humide produit ct entretient la vie, non le soc. Génération spontanée des Végélaux. des Insectes. des Teslacés, des Poissons, elc.. 192-194. — Les Eponges sont des animaux ; sensibilité comparée des diverses espèces d’Éponges, rui. Physiologie expérimentale. — Anatomie et physiologie comparées. 145-211. — Dissec-Lions. Reptiles : le caméléon, 196-7 ; les tortues, 197-8. — Insectes : guèpes et abeilles. Végélaux, 198.

— Les animaux dont les tronçons survivent à la division expérimentale doivent ètre considérés comme plusieurs animaux soudés ensemble. Animaux dont l’orgauisalion est au contraire essentiellement «une » ; leurs parlics séparées du corps ne laissent pas de conservor quelque sensibilité propre. Survie à l’ablation des viscères el du cœur, 198-199. — Organes qui repoussent où non suivant l’âge des animaux (oiscaux, serpents), 199. — La chaicur animale : aucun moyeu alors connu de la mesurer. 200, — Absonce de tout instrument de précision pour déceler ou mesurer des quantités minimes de substanco, 201. — Ni collections d’histoire naturelle, ni jardins zoologiques, 2012-%. -— AnIsToTE n’a jamais aulopsié un cadavre d’adulle ni peut-étre étudié un squelette humain, 103 : 308. — Les atlas d’analomic normale, 204. — Le traité hs « Parties des Animaux », un des premicrs essais pour fouder la biologie sur l’analomic compurée. Le traité de la « Généralion des animaux », ussise solide des 1768

TABLE ANALYTIQUE DES MA TIÈRES

ihéories futures de l’embryologie, 205. — Analomie générale. Tissus el organes, 205-7. — Analomic descriplive ol analomie comparée. Physiologie comparée. Psychologie comparée, 207. — Aucune trace chez Anisrore du système nerveux cenlral, 208 ; 283, 285. — Connaissances d’Atsrore en analomic, 207-8 ; en physiologie : pas de viviseclion de mammifères ; en zoologie, 210. — Mode de composilion des grands truilés de biologie d’Aursrore, 210-117.

Finalité de la nature. — Conception du monde et de la vie de l’homme. — Théories humorales et Doctrine des tempéraments — Les dégénérés supérieurs. — Folie épileptique et génie. — Histoire de la civilisation, 12-248. — L’organe ct la fonction. Le Loul esl nécessairement antérieur à la partie. Les orgäncs n’existent que pour les fonclions, non les fonctions pour les organes, 213-215. L’ails d’adaptalion des fonclions aux organes, 216-217. — L’espèce ct l’individu, Invariabilité des espèces, 217% ; 299. — Ethologie d’Auisrore, 418. — Le mal, la laideur el la douleur dans le monde, 219-221, — Point de sensalion qui ne soil accompagnée de douleur ; ellet de l’accoulumance sur celle douleur, 221. — Tempérament mélancolique des grands hommes. poètes, arlisles, savants, philosophes, 222. -— C’est à un excès de bhile noire qu’esl dû le génie. Maladies relevant de celle étiolugie : épilepsies, elc., phobies, obsessions, impulsions, suicide sans cause connue. Ellets contraires résullant du degré de chaleur ou de froid de la cräse de la bile noire : ceux chez qui ja bile est abondante et chaude sont gais, émolifs, maniaques, celle chaleur étant trè$é rapprochée du siège de l’intelligence, c’est-à-dire du cœur, 222-223. — Les mélancoliques sonl déséquilibrés parce que les elles de la bile noire, très froide ou lrès chaude, sonl irréguliers el instables ; ils sont supéricurs aux autres hommes, non par l’effet d’une maladie, mais par nature. Dégénérés supérieurs ou « anormaux ». Folie épileplique et génie, 223-224. — Les théories humorales et la doctrine des teimpéraments rapprochées des théories modernes su les dégénérescences du syÿslème nerveux, Dégénérés épileptoïdes el vésuniques, 225. — [a morl, refuge de la vie, 226-229. — Ascétisme grec au ve siècle, 230. — Science el idéalisme, 231-233. — Hécésias Pisithanate ; contagion du suicide. Les Cyniques. « capucins de l’antiquité », 233-235. — Téralologic et dysléléologie, 236. — Biologie du mäle el de la femelle dans la série animale. Le caraclère de l’animal dépend des dimensions, elc., du cœur, 23 :.

— Psychologie physiologique comparée du mäle el de la femelle, 238-240. — L’animal politique. Chasse aux esclaves el aux fauves. La guerre est l’élal nalurel des êtres qui vivent dans l’eau, dans l’air el sur la Lerre. La lulte pour l’exislence, 24 1. — La cilé, 242. — L’homme qui ne vit pas en société esl une brule ou un dicu, 243. — L’homme polilique doil ètre psychologue, 243. — Changements lents el continus des mers el des continents ; influence de ces changements sur la civilisation, 243-246.

— Galaclysmes périodiques. Débris des civilisalions disparues survivant dans les mots, les croyances, 347. — Anciennes civilisalions ; l’Egypte, 248. — Les premicrs hommes, qu’ils fussent nés de la lerre ou cussen£ échappé à quelque grande catastrophe, élaient à un élal inférieur de l’intelligence, 248.— Le religions sont des fables pour persuader la mullilude, venir en aide aux lois, servir l’inlérêt commun, 248.

L’École d’Aristote. — Tuévrnnasre. Physiologie végétale. Minéralogie. Essais sur le « verlige », la « faligue », etc., 248-249. — AnsroxÈxe ; l’acouslique. Dicéanque ; le corps csl l’âme, 250. — Srnarox de Lampsaque. Identité de la sensation et de la pensée ; point d’intelligence séparée. Le principe de la sensibilité est non dans le cœur, mais dans la région frontale de la lète. L’altenlion. Illusion localisalrice des sens, 250.

Psychologie physiologique des stoïciens, 250-252,

École d’Alexandrie. — HénorniLe et Enasisrnare. Pnaxaconas, Euvèue. L’analomie et la physiologie expérimentale deviennent les fondements mèmes de la science de la vie. Dissection des cadavres d’hommes el autres mammifères. Pralique des viviseclions, peul-être sur les condamnés à mort, 253-254 ; 265. — Hénornn.x. Nerfs du mouvement el du sentiment ; leur origine de l’encéphale el de la moclle épinière ; le calamus seréplorius ; les plexus choroïles ; les sinus veineux de la dure-mère ; le forcular où pressoir d’Hénornn.e. Le cervelel (parencéphale) et le IVe ventricule, 254 5 282. — Lnasisruare, Nerfs de sensibililé et de mouvement. Opinions successives sur leur origine (méninges, matière médullaire du cerveau), 255 ; 283. — Descriplion du cerveau, semblable à l’intestin jéjunum. du cervelet (encrane), dont les plis sont d’une complexilé plus grande que ceux du cerveau, des circonvolulions cérébrales, des ventricules. Morphologie comparée de l’encéphale en général el de la surface du lélencéphale en particulier, L’homme a le cerveau Ê plus irconvclutionné parec qu’il dépasse de beauconp lous les aulres animaux par son intelligence, 253-250 ; 270-271. — Pathogénie des convulsions de l’hystérie, 441. — Le preuma ou air vilal et le pneuma psychique. 256. Rurcs d’Ephèse, 206-257. — Llal des connaissances de la structure el des fonctions du corveau à la limite des rer et ne siècles de l’ère chrélienne.

GatEx de Pergame, 259-309. — Le principe des nerfs n’est pus dans le cœur (Amisrors, 284 sq.), mais dans le cerveau (PLarox el Uivrocuate), Expérimentation physiologique el observation clinique. Pratique consommée des vivisections, La chirurgie de l’encéphalo (trépanations, ele.) fournit à GauEx la malièro de vérilubles expériences de physiologie sur l’homme, 260 ; 339. — Recherche de l’utilité. au mous autant que de l’usage, des parlies des animaux, 261. — Raisonnement à propos des deux ANTIQUITÉ

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ventricules latéraux du cerveuu et du ventrieule du corvelet, 260-261. — Gain n’a jamais disséqué quo des animaux. Son anatomie humaine n’est que celle des singes el des mammifères supérieurs : il n’a jamais disséqué de cerveau humain ni vu la moelle épinière de l’homme ; la colonne vertébrale qu’il décrit est celle du singe. 263 ; 355. — Animaux sur lesquels Gauirx s’est exercé à l’anutomie du cerveau et de la moelle épinière, 263-265. — Pièces anatomiques préparées par les bouchers ou par les démonstraleurs eux-mêmes : énumération des instruments servant à celte pratique, 264. — Utilité des études praliques de dissection d’animaux morts on vifs, 264-265. — Ennemis tués sur le champ de bataille ; corps de sujols condamnés à mort, ou exposés aux bèles, ou gisant sans sépulture ; cadavres d’enfants trouvés. La dissection des cadavres considérés comme une impiété, 263-266. — Morphologie cérébrale : Gai1Ex n’a pas entrevu l’imporlance et le rôle des circonvolulions cérébrales : il ne parait pas avoir distingué la substance grise de la blanche. Les méninges du cerveau et celles de la moelle. Kollesse et diffluence do la substance cérébrale qui s’affnisserail aussitôt qu’elle cest dépouillée de la pie-mère, et cela bien plus encore sur le vivant que sur le cadavre : l’encéphale cadayérique n’est pas ramolli, mais durci, 266-268 ; 278. — L’encéphale n’est pas une production de la moelle épinière : c’est la moelle épinière qui sort du cerveau et surtoul du cervelet, 267 ; 277. — La moelle épinière est pour toutes les parties inférieures à la tèle comme un second encéphale, 26%. — Analogie de nature de la moelle épinière et de la « moelle de l’encéphale » ; les symptômes résullant de leurs lésions sont semblables : ce sont des troubles du mouvement ct de la sensibilité. C’est du cerveau et de la moelle que les nerfs tirent leurs propriétés. Structure du cervelet (parencéphale) et de la base de l’encéphale, 268. — La moelle finit avec l’épine dorsale, 269. — Dureté progressive du cerveau à mesure qu’il se rapproche de la moelle, et de la moelle à mesure qu’elle approche de sa terminaison, 269 : 276 sq. — Le cerveau antérieur est plus mou que le cerveau postérieur et le cervelet, l’organe le plus dur de l’encéphale, origine des nerfs exclusivement durs, 270 ; 277. — Le cervelct et la moelle épinière. origine des nerfs durs ou moteurs. Division des cordons de la moelle en paires symétriques. Mamixus, maitre de Gatex. Réunion en une paire, pour les nerfs cräniens, du nerf acoustique et du nerf facial sous nom de Ve paire. Les sept paires de nerfs cräniens de Gariex. Crilique de l’interprétation physiologique d’Enasisrrare louchant la complexité morphologique ct le volume des circonvolutions cérébrales de l’homme. Quoique le cerveau fàL bien aussi pour Gaziex l’organe de l’intelligence, il objecle que les ânes on un cerveau très plissé et que la faiblesse de leur entendement exigerait, dans celle hypothèse, que leur cerveau fûl peu circonvolulionné ou lisse, 270-271. — L’intelligence résulte plutôt de la composition, c’est-h-dire de la crâse favorable du corps pensant que de sa structure (volume el forme de l’organe). La perfection de la pensée rapportée moins à la quanlité qu’à la qualité du pneuma psychique, 251. — Comment Garirx procédail à la distinction du cerveau ; descriplion lppographique des parties ; rapports el connexions des différents organes de l’encéphale, 251-273. — Connaissance exacle de la structure macroscopique de ces organes ; méconnaissance de leurs rapporls avec la sensibilité, le mouvement ct l’intelligence. Erreurs sur les fonctions des circonvolutions des hémisphères, sur celles des tubercules quadrijumeaux, etc. : il n’a considéré la voûte, le septum, le corps vermiforme, le conarium, que dans leurs rapports avec les ventricules antérieurs, le ventricule médian et le IVe ventricule, c’est-à-dire avec les réservoirs el les conduits du pneuma-psychique. 273. — Théorie du triple pneuma, 270, 253-275. — Recherches capitales de physiologie expérimentale, 255. — Seclions lotales et hémiseclions de la moclle épinière. Physiologie expérimentale et pathologique des nerfs criniens et des nerfs spinaux. Théorie des nerfs mous el des nerfs durs ou nerfs de sensibiïilé el de mouvement. Les muscles. 276. — Nalure mixte des nerfs des organes des sens lels que les yeux, les oreilles, la langue ; les nerfs mous sc distribuent aux éurfaces de ‘ces organes. les nerfs durs à leurs muscles. 377. — La lésion d’une de ces deux espèces de nerfs n’alfecte que sa fonction propre : la langue peut être privée soit de sa motlililé, soil de sa facullé d’apprécier les saveurs. Muscles volontaires el muscles involontaires, 273-278. — Le cerveau cest plus mou que les nerfs parce qu’il reçoit toutes les sensalions, représente loules les images, pense Loules les pensées. Le cerveau. condition ct principe de loule sensation, 278. — Ce n’est que le complexus de fonclions psychiques localisées dans le corps du cerveau qui perçoit les impressions reçues par les appareils périphériques des sens auxquels le cerveau envoie une partie de lui-même par les processus mamillaires, les nerfs opliques, eic.. 279. — L’organe du loucher est le plus grossier, puis viennent ceux du goût, de l’odoral. de l’ouie, de la vue, le plus sublil. Ancsthésies, dysesthésics, clc., sensorielles. La douleur, d’origine interne ou externe, est par-Liculière à la sensibilité tactile, mais cette dernière sensibilité est commune à ous les organes sensibles. 279-280. — Siège central de l’olfaction, de l’audition, de la vision. Sans cerveau, point de sensalions en dépit de l’intégrité des sens. L’apoplexie, 180. — l’orme ct fonclions des ventricules du cerveau. 280. — Fonclions ventriculaires des tubereules quadrijumeaux. du vermis inférieur du cervelet. de lu glande pinénle, 281. — Mouvements diasloliques et systoliques du cerveau en rapport avec l’arrivée des esprils vilaux dans les ventricules ot, après élahoralion des esprits animaux dans les ventricules anlérieurs, avec leur distribulion au corps de l’encéphale, cerveleL. etc, el aux nerfs, 281. — Sièges des csprils animaux et de l’âme dans le cerveau. 282-283. — Hisloire des localisations de la partie directrice de l’âme dans les systèmes antérieurs des philosophes, des analomistes. des physiologistes el des médecins ; la Lète et le cœur. Là où est l’origine des nerfs, là est le siège de la partie directrice, du pouvoir central de l’âme : c’est l’encéphale ou cerveau, principe « renier » de Llous les nerfs. — AnisTote, pour l’avoir loujours ignoré, n’a jamais su dire quel était l’usage du cerveau, 283 ; 283. — Doctrine des trois âmes commune à Hiprocnate el à PLarox. L’intelligence, avec la sensibilité el le Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1806 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1807 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1808 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1809 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1810 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1811 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1812 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1813 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1814 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1815 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1816 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1817 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1818 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1819 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1820 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1821 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1822 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1823 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1824 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1825 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1826 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1827 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1828 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1829 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1830 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1831 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1832 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1833 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1834 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1835 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1836 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1837 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1838 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1839 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1840 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1841 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1842 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1843 Page:Soury - Le système nerveux central, 1899.djvu/1844 ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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subordonnés aux étals volontaires et affectifs accompagnés de changements dans le rhsthme de la respiration. Elfets de l’excitalion des noyaux du thalamus, du noyau caudé et des tubercules quadrijuineaux sur les mouvements de la respiration, 1201-12.

Innervation centrale de la déglutition. — Topographie el mécanisme du centre de la dégluliion. Expériences de Baenreuew el d’Osraxkow. Rérm : centre cortical des mouvements successifs el coordonnés de la masticalion et de la déglutilion, 1203-4. — Trajet capsulaire et sous-(halamique des faisceaux centrifuges. Existence d’un organe central sous-corlical de coordination des mouvements associés de ln maslicalion (lèvres, langue) el de ln déglutition. Importance des mouvements préforimés dans la physiologie générale du système nerveux central. Mouvements préformés de locomotion dans les centres de la moelle épinière, 1205. — Les mouvemeuls coordonnés de la maslication el de la déglutilion provoqués par l’excitation des couches apliques fonL parlie d’un complexus de mouvements nécessaires à l’alimentation qui se propagent au resle des organes du lube digestif. Becurenew., 1206.

— Recherches de Trarrsnikow sur les contres corlicaux el sous-corticaux de la déglulilion, 1207. — Rapprochement des troubles consécutifs à l’ablation des centres corticaux de ka déglulition de sÿmptèmes cliniques des paralysies bulbaires. Eliologie de la perte de l’appétit dans ces expériences. Centres rhinencéphaliques et télencéphaliques des perceplions et des représentalions de la faim et de la soif, 1207-8.

Innervation centrale de l’estomac. — Élude expérimentale d’Ovsixenowski sur l’innervalion du cardia, de l’estomac, du pylorc el de la région pylorique, 1209-11. — Travaux de Brenrerew et de Mrstawski. Caractère des mouvements normaux de l’estomac. Influence des centres nervenx de la moelle, de l’encéphale ct des nerfs périphériques sur l’aclivilé de l’estomac. Ordre inverse dans lequel se succèdent les contractions des régions opposées de l’eslomac, celle du cardia et celle du pylore, 1211-12. —- Action contraire des vagues ct des splanchniques sur les mouvements de la région pylorique. Ganglions intrapyloriques. Centres d’arrêt thalamiques, etc., de la pars prlorica. Centres corticaux des mouvements de l’estomac. Action inhibitrice des excilations périphériques (stimulation de la peau, du périloine, elc.), 1218.

Innervation centrale des intestins. — Tonus musculaire de l’intestin, contractions rhythmiques cl mouvements péristalliques. Travaux de Becurerew et de Misawskr sur l’innervalioñ centrale et périphérique des intestins. Dispositif des expériences. Ellels de l’excilalion de l’écorce (gyrus sigmoïde) sur le tonus musculaire des parois inleslinales el sur l’activité des mouvements périslaltiques de l’intestin grêle el du gros inleslin ; épuisement rapide du cortex, 1215. — Centres d’arrèt thalamiques (Orr et Wooprieib), 1216. — Centres thalamiques d’innervalion motrice intestinale, organes réllexes directs el intermédiaires des centres corlicaux de mème nalure fonctionnelle. Rôle physiologique différent des diverses régions du thalamus. Voics centrales descendant de l’écorce et du thalamus aux intestins. Nerfs vagues, nerfs splanchniques, sympathique, thoracique et abdominal. Nouveau centre du gros inleslin déterminé par Ossæow. Résumé, 121%-19. Innervation centrale des glandes. — Giaxprs sazivatnes. — Terriloires corticaux en raprts fonctionnels avec la sécrélion salivaire. Bacens. BocneroxTaixe el Lérixe. Becurenew ct Miscawskr. 1221-22. — Réfutalions d’Ecknano ; les centres corlicaux d’hypersécrélion des glandes sous-maxillaires et parotides n’apparticnnent pas à la zone motrice. Aliénés sialorrhéiques. Excitation cl inhibition fonctionnelle des glandes salivaires dans les psychoses et les névroses. Irritation de l’écorce des lobes frontaux. Taununixr. Crilérium pour la principale voie de transmission de ces excilations corticales, « Salive cérébrale ». sécrélion salivairo provoquée par l’excitation du sympathique. CrisTiaxt. Hypersécrétion salivaire paroxystique des épileptiques. Équivalents sialorrhéiques. Cu. Féné, 1224-24.

— Critique de la théorie de Fennsen sur l’originc réflexe des mouvements (sécrélion) provoqués par les sensations des organes correspondants. Kouwaxv1. Cas d’inhibition des centres corlicaux des glandes salivaires. Xéroslomie. Habpex. Innervation centrale des glandes sudorales. Hyperhydrose, symplôme fréquent dans les névroses, stigmate de dégénérescence, 1224. GLuanDes LAGRvMALES. — Centres bulbaires, thalamiques et télencéphaliques de la sécrétion lacrymale, Czenmak. HeuzexsTEIx. DeuTrscnexko. Worrens, Larray. Becurenew et Mistawsxr, 1225- 26. — Voies centrales du sympthique cervical et du trijumeau servant à la transmixsion de l’aclion excrece par l’écorce et le Lhalamus sur la sécrétion lacrymale. Le principal centre réflexe de la sécrétion lacrymale localisé dans les couches optiques, 1227.

Foie, Paxenéas. Rare. — Action modératrice du gyrus sigmoïde sur les sécrétions du foie, du pancréas et de la rate. Expériences de BocuEroxTAIXE, 1227-29.

Innervation centrale de la vessie, des sphincters vésical et anal et du vagin. — EXNXERVATION CENTRALE DE LA VESSIE, DES SPHIXCTENS DE LA VESSIE ET DE L’ANUS. — Bunce. Aranassiew. BocueronTaixe. Fr. Franck, 1931-32. — Centres corlicanx des mouvements de la vessie déterminés par Becurenew el Miscawekr. Centre tholamique. Voices centrales, 1242-33. — J. Orr. J. Gaure. Physiologie expérimentale du centre thalamique d’innervolion de la vessie, centre réflexe, 1234. — ‘l’erminaison corticale du sphincter vesicae. J. Meven. Centro corlical du detrusor 1830

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

vesicae. Localisation du centre ano-cortical chez le singe ; Susuuixcrox. Centre du sphincler aui chez les mammifères inférieurs. 3, Meven. G. Max, 1235. — Ducceseur, 1236-33. — ‘T’onicité du sphincier anal soustrail à l’aclion des centres ano-spinal el ano corlical. Gozrz. Laxciey el AXprtsox. Interprétation de Gorrz el Ewar.b. Sources d’innervalion du Sphincler aussi variées que celles du diaphragme, 1238-40.

IRNERVATIOX GENTRALE DU VAGIX. — Contraclion des trompes ulérines par la faradisation du gvrus sigmoïde. Bocneroxraixr. Physiologie des centres d’innervalion périphérique el spinale. Kennen. Laxcusv. Jasrninorr, 1240. — Expériences de Becurensiw el Misuaws<r. Centres corlicaux el thalamiques d’excilalion el d’arrèt des contractions du vagin. 1241-43. — Influence incilatrice de la moelle épinière, de la moelle allongée cl des couches opliques sur ces contractions : influences à la fois incilatrices el inhibitrices de l’écorce. Centres aulomatiques cncéphaliques, 1244. Contractions des muscles lisses de l’estomac, de l’intestin, de la vessie pendant les convulsions épileptiques. — Les muscles lisses parlicipent aux convulsions toniques el cloniques de l’attaque d’épilepsie. Système vaso-moleur. Tonorsky. Bnowx-Séquanr. Vuzriax. Expériences de W. Ossirow. Ablalion de la zonc motrice de l’écorce cérébrale au cours de l’allaque, 1244-45. Centres thermiques de l’écorce et des ganglions centraux du cerveau. — Expériences de Irrzic. Elévalion de la tempéralure de la moilié opposée du corps conséculivement à l’extirpation des uires motrices, 1243. — Expériences d’Evrexnunc el Laxpois sur les centres thermiques corlicaux des extrémilés sur le gyrus crucialus : aires corlicales d’innervalion vaso-molrice ; aires de terminaisons centrales des nerfs des vaisseaux, servant à la transmission des inllucnces psychiques sur les voies nerveuses vaso- motrices €L à la conscience des changements locaux de température ct de circulation par l’intermédiaire de syslèmes corlicaux d’associalion, 1243-49. — Observalions ct recherches expérimentales de BocurroxraixE et de ses collaborateurs. Jugement sur l’œuvre inlerrompue de Bocux :-FONTAINE, 1290-51. — Travaux d’Auran Bokay, 1251. — Résumé des expériences d’Evrexnunce cl Laxpois : la deslruction des centres Lhermiques où lhermogènes, dislincis probablement des aires motrices, provoque une dilatalion vasculaire el une élévalion de la lempéralure dans les parlies correspondantes du corps du cèlé opposé ; l’excilalion des mèmes régions, un abaïssement de la tempéralure, 1252. — Troubles vaso-moleurs ou de régulation thermique chez les aliénés et dans les maladies organiques du cerveau. Rireixc. O. Hruoiv, cte., 1252-53. — Observalions cliniques de Bécurenew, 1254. — Influence des régions corlicales de la sphère sensilive du corps sur le systèmo vasculaire. Etudes cxpérimentales de Srnicken. Raubxrrz. Beenreuew et Miscawskr. Topographie cérébrale des centres vaso-molcurs, 1255-56. — Influence des centres corlicaux vaso moteurs el des ganglions centraux du cerveau (thalamus, globus pallidus) sur la pression sanguine ct l’aclivilé du cœur. Voies centrales corlico-Lhalnmiques, elc.. servant à l’inncrvation vaso-motrice, 1256-57. — Centres thermiques cl vaso molcurs localisés dans les ganglions de la base el dans diverses régions de l’encéphale et de la moelle, Js. Orr. Sacus et Anoxsonx. Hace Wire. Honsiey SuxnnixcTox, Kaisen, BacuLo, Sarowirselt, elc., 1257-59. — Influence de l’écorce, de la couronne rayonnante el de la couche oplique sur l’aclivilé du cwur ; accéléralion et arrèl : expériences de Bécurenew el de Miscawski. Observalion de Tancnaxorr sur l’accélération volontaire du pouls, 1259-61. — Hypothèses sur un sens de ln Leinpéralure ; dualité ; points culanés du froid et du chaud ; conduction isolée des impressions dans la moclle épinière ; centres dislinels de perceplion cérébrale. Bisx, ele. — Résullals contraires des observations cl expériences de Ienzex, de Goinseneiben, de Dessoin. Centres corlicaux de perceplion des sensalions thermiques, 1261-62.

Thermométrie cérébrale. — Rapports entre la circulation du sang dans le cerveau el les processus psychiques. Recherches pléthysmographiques de Mosso. Réaction de l’activilé cérébrale sur l’aclivilé vaso-molrice des artères carolides : Grey. Cause et effet des varialions de la circulalion cérébrale. Doctrine de Semire sur l’échauflement des centres nerveux. Historique, 1262-64. — La pensée csl une lransformalion de l’énergie ; clle à un équivalent mécanique ; Lavoisien. Nalure des phénomènes de la vice. Critique d’Ausaxn Gauriin, 1205-66. — Perle d’énergie proportionnelle au Lravail mécanique dans le muscle actif. Expériences de BéeLanb, ele. Lanonbe, 1466.67, — Equivalent chimique cl thermique de la pensée. Expériences de Taxzi, ele. Observations Lhermométriques d’Asc. Mosso, 1368-69. — La lempéralure du cerveau plus élevée que celle du reclum el. durant l’aclivilé du syslème nerveux, que celle du sang artériel. Rayonnement du cerveau à Lravers le crâne. La lempéralure du cerveau s’élève après loule excilalion du système nerveux : application d’un courant induil ordinaire, excilalion délerminant un accès épileptique, ele. Intensilé des processus chimiques du cerveau, un des principaux organcs de thermogenèse, 1250. — Développement de chaleur du cerveau pendant la veille, l’élal simple de conscience, le sommeil, l’anesthésic. les diflérentes saisons, les émotions. Nouvelles expériences de Mosso sur les phénomènes psychiques el la température du cerveau. Introduclion de thcrmomètres entre la dure-mère el le crâne, sous la dure-mère, en conlact avec les circonvolulions cérébrales. Critique du manuel opératoire de Mosso, 1471-72. — Crilique des résullals des expériences de Mosso sur la lempéralure du cerveau comparée à celle du sang par L. In et Nasanuo, Analyses comparées des gaz du sang de l’artère carotide, du pressoir d’Hénovmee el de la veine fémorale, 1272-73. — Phénomènes d’échanges organiques où de métabolisme el phénomènes d’uctivilé spécifique, c’est-à-dire psychique, du cerveau duns l’échauflement de cel organe. « ConlluÉPOQUE CONTEMPORAINE

183 :

gralions organiques » de Mosso. Le sommeil, comme phénomène psychique, ne modifie pas exwenlicllement la lempérature du cerveau, 1254-55. — Quantité de chaleur « presque négligeable » duc aux processus psychiques. Critique de cello interprétation arbitraire des phénomènes, 1279-70 ; 1281.

— L’activité cérébrale et la lot de la conservation et de la transformation de l’énergie. Nature de l’action des narcoliques suivant Mosso, 1256-57. — La thermogenèse d’un organe, du cerveou en l’espèce. ne dépend pas directement de sa circulation mais de son chimisme, 1978. — Abaissement de la température inlerne du névraxe après excitation périphérique des nerfs. Cas de refroidissement du cerveau durant l’uclivilé mentale, Nerfs vaso-motcurs du cerveau, Expériences de Kirsow sur les changements de la pression du sang sous l’influence d’excitalions psychiques diverses ; seul, le ton affectif des sensations pénibles s’est manifesté dans les courbes de pression oblenues avec le sphygmomanomèlre de Mosso, 1479. — Varialions thermiques, constatées par Mosso, de l’écorce cérébrale durant l’accomplissement de mouvements volontaires ou provoqués des extrémités (hommes, singes, chiens), 1280-81. — ‘lhermogenèse cérébrale observée chez l’homme au cours des processus psychiques conscients el inconscienls. Les processus psychiques et In conscience. Obhservulion de 1. Parodi, 1283 83. — Résullats positifs des dernières expériences de Mosso. Développement de chaleur dû aux ATTNES chimiques de la substance nerveuse lns la phase stalique, non dynamique, de son aclivilé, 1284.

Circulation cérébrale. — Queslion de l’innervalion vasculaire du cerveau, des arlérioles de la pic-mère et de l’écorce. Elude du Lissu élastique de la paroi des arlères cérébrales. Tnirre, 1284-86.

— Hypothèse d’un mécanisme automatique de régulation locale de la circulation en rapport avec les variations locales de celtc activité fonctionnelle. Roy el Suennincrox. Mécanismes intrinsèques, extrinsèques, elc., 1286-87. — Travaux de L. Hue et Baxriss sur la circulalion cérébrale. Résullats négatifs touchant l’existence de nerfs cérébraux vaso-molcurs ou d’un mécanisme vaso- moleur local quelconque : l’irrigation artériclle du cerveau purement passive. Recherches histologiques de L. GuLiaxb, 1285-88.

— Résultats positifs des travaux de Gavazzaxi pour l’étude de la circulation cérébrale : fibres vaso-constriclives et vaso-dilalatrices du sympathique cervical concourantà l’innervalion des vaisseaux cérébraux, 1288-89. — Démonstration analomique de nerfs vaso-moleurs des artérioles de la pie-mère : OsensTEINEN. Epuisement rapide des nerfs vaso-moleurs du cerveau. Parésie partielle de la paroi des pelites artères cérébrales dans les maladies chroniques du cerveau, de la paralysie générale, 1289-90. Les fonctions du cerveau et les échanges organiques. — Recherches de l’équivalent physicochimique des phénomènes psychiques. Influence du travail intellectuel sur les échanges. llislorique, 1291-94. — Conceplion de l’événement psychique ct des « acles physiologiques » du cerveau suivent Bezwoxno. Conscience. Volonté. Mémoire et associalion des idées. Le cerveau simple commutateur : son aclivilé consciente ou inconsciente n’exige que des lransformations minimes d’énergie. L’office des centres nerveux n’es pas do produire des forces, mais d’en varier le point d’application « utile », 1295-96. — Influence des racines spinales postérieures sur l’excitabilité des racines antérieures. Brr.-Moxpo ct Ovni. l’omastinr, 1296. — Crilique de l’hypothèse psychologique de Bermoxno, 1297. — Action trophique du système nerveux central et du cerveau en particulier sur les Lissus de l’organisme. Loi fondée sur les résultats de la physiologie et de la pathologie expérimentales. Rapport entre l’aclivilé des échanges ct les sensalions, le sommeil, etc. ; le système nerveux régulateur des combuslions des tissus et de la température, 1298-99. — Expériences de BeLsoxpo sur la diminution du poids el l’élimination de l’azoto chez les pigeons décérébrés et normaux durant le jeûne. Influence exercée par les hémisphères cérébraux, par l’intermédiaire des centres du mésencéphale, sur les échanges du corps lout entier, en parliculier sur la destruction des albuminoïdes, que la conscience exisle ou non, 1300-38.

— Solutions possibles du problème des rapports des fonclions psychiques avec les autres phénomènes biologiques. Loi physique de la conscience d’Henzex. Théorie de Buxcr : L’événement psychique, accasion, non cause directe, du processus de cet ordre de faits. Les progrès futurs de la cylologie ne sauraienl résoudre le problème considéré, 1304.

THÉORIE DES ÉMOTIONS. LA DOULEUR. LE RIRE ET LE PLEURER SPASMODIQUES. 1. Douleur. Thermoesthésie. — La douleur n’est pas une sensalion ; c’est un mode de la sensibilité générale, une qualité du lon affectif loujours associé à chaque sensation ou sentiment. Point d’organes périphériques ou centraux. de nerfs ni de sens spécifiques de la douleur. Quoique centrale, loujours localisée à la périphérie. Existence d’une douleur de cause centrale. Ilistorique. 1305-6 ; 1321-23. — Observation d Evinaru, 1306-73. — IL n’y a point deux voies dislinctes dans la moelle, l’une pour les sensations de douleur et de température, l’autre pour les sensalions de contact. Outro la voic Rrecte. les sensalions lacliles suivent une « voie de sommalion » ; douleur et plaisir, symptômes de phénomènes de sommation d’excitations perçues par lo télencéphale. Brauxis, Goi.pschribER, Maxx, 1308. — La douleur. phénomène cérébral, fonction intellectuelle, en rapport avec le développement de l’intelligence. Un. Ricurr. Action des anesthésiques ; ilssuppriment le souvenir de la douleur. Arrèt du cœur chez les vertébrés décérébrés par l’excilalion du sciatique. Mème symptôme dans l’hypcralgésie psychique, 1309. — Nature de la douleur selon MoczurkowskY ; sou algésimètre. Localisations topographiques de la sensibilité culanée douloureuse, 1304-1312. — Recherches de M. v. Fay sur’la physiologie de la douleur considérée comme un sens spéciul. Les « points de douleur ». Résultats du travail de Naces, sur la sensibilité de la cornée contraires à ceux de v. Laey. Inlerprélalion 1832

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

actuelle de la nature des points de douleur pur Goi.vscurinen ; contre l’hypothèse de nerfs spécifiques de la douleur, 1313-14. — Conduction centrale des impressions dont la sommalion délermine la douleur. Point de voie conductrico des sensations de douleur ou de plaisir, mais « voie de sommation ». Gor.pscuginen. Les collatérales de Gor.ci el Bnowx-Séquanp. Expériences de Senirr. Dissociation syringomyélique des divers modes de sensibilité. L’analgésice et la thermoanesthésie avec conservalion de la sensibililé Laclile, musculaire, articulaire, viscérale, clc., s’explique. dans la syringomyélic, par la perto des éléments nerveux de la substance grise centrale dela moelle épinière auxquels se distribuaient les collatérales des cordons poslérieurs, 1314-15. — Cas d’ancsthésice générale associée à l’analgésie el à la Uhiermoancsthésie par syringomyélie ; Sriru el Senürx1.. Dissocialion des modes de la sensibilité par compression des Lroncs nerveux : compression du n. ulnarts : Bienxackt, 1316. — Travaux sur la syringomyélie. Définilions ; Cuancor el Desenixe, La dissociation des diverses espèces de sensibilité dans la syringomyélic prouve que les faisceaux de la sensibililé tactile ne passent pas dans la substance grise cenlrale de la moelle épinière. Observations cliniques de Scuresixcen. Le sens de la pression indépendant de l’état de la sensibilité douloureuse el thermique. Le sens sléréognoslique affecté à un haul degré ou perdu dans lasyringomyélie. Classification des douleurs de Goi.pscuxipen, 1316 13. — Le remède sloïque de Kaxr ; lettre à HurecanD, 1318. — Douleurs localement ressenlies por sympalhic. Macrsnaxeur, 1319-20. — Hyperesthésic et hyperalgésie psychiques. L’akinesia algera. Münivs. laiblesse irrilable de la neurasthénie. Douleurs vasculaires. Migraine. Douleurs dans la maludie de RayxauD el l’érythromégalie, dans les anévrÿsmes, 1320-21. — Siège cérébral de la douleur. Névralgies de cause centrale. Névralgie persistant après l’exlirpalion du nerf el de son ganglion. Douleurs ct sensalions parliculières des ampulés, 1321-23. — Hémihypcralgésics de cause cérébrale des hyslériques. Siège cérébral de la douleur psychique ct morale cherché par Kineuuorr. Le prélendu faisceau des fibres dolorifères et Lhermocsthésiques intramédullaire de Craguixskr, 1323-34. — Sensalions de leméralure el de douleur des organes internes, muqueuses de l’estomac, du reclum, de la vessie, de l’urèthre. Sencesixcrn, 1325. — Aires d’hypéralgésic culanéc de l’abdomen, de la poitrine, du cou, de la lèle, dans les maladies des viscères thoraciques el abdominaux, résullant d’une hyperexcitabililé des cellu’es des cornes poslérieures du segment spinal correspondant, duc à la sommalion des excitations irradices des viscères afleclés. Zones d’hyperesthésie délerminées par Hean, Tuonxnunx, etc. : crilérium pour la délermination des segments spinaux d’où les viscères correspondants reçoivent leurs nerfs sympathiques. Dix-huil lerriloires, correspondants à aulanL de segments médullaires, divisés en 13 zones dorsales el 5 zones sacro-lombaires. Topographie des aires de distribution, 1326-27. — Intcrprélalion des résullals de ces recherches pour l’explicalion des symplômes douloureux ct de la conscience cénesthésique de son mal qu’éprouve le malade. Sensations des cardiaques dans la paroi gauche antérieure du thorax. L’hypcralgésic des cornes postérieures explique que les viscères abdominaux n’acquièrent que dans certains élals (inflamimalion, ele }, par sommalion des excilalions irradiées des parlies allectécs, la facullé de déterminer de la douleur. Goivscenrinen, 1328.

IL. Théorie des émotions. — Voies motrices ayant leurs cellules d’origine dans la sphère täclile du corps en rapport avec les muscles de la respiralion (ÿ compris ceux de l’abdomen), avec l’appareil de la circulation (innervalion vaso-molrice, Llempéralure, elc.), avec les sensalions des diflérents organes, de la sensibilité musculaire, ele. La sphère laclile siège de la conscience des sensalions de la faim el de la soif, elc., des instincts, émolions, passions. Les phénomènes relevant des apparcils de la respiration et de la circulation qui accompagnent les émolions ne sont pas des ellels de l’émolivité : ils partent de ln sphère laclile. Fircusie. Rôle de la couche optique dans la transmission aux organes des élals affectifs réalisés dans la sphère tactile, 1328-29. — La rougeur émolive ct l’obsession de la rougeur. Casren, Becurenew, Pirnes el Récis, 1330-31. — Physiologie pathologique de la produclion de ce phénomène. Becnrenew cl Miscawsxr. Hyÿperexcitabilité des centres corlicaux vaso-dilalaleurs entrant en aclivilé à la moindre excilalion psychique (obsession, idée fixe, elc.) Elal émolif dérivant d’uuc allération de l’innervalion vaso-motrice, 1332-33. — Mareunançcue, Pirres el Récis, W. James, Lance, Seuct, Lenstaxx. Crilique d’un paradoxe. Mécanisme de la conscience des émolions morales et inlellectuelles, 1334-41.

Mécanisme anatomique du rire et du pleurer spasmodiques ou réflexes. — Descanres. Centres d’innervation distincts des mouvements volontaires et réflexes d’un même groupe de muscles. Dans les paralÿsies de cause centrale, les muscles qui ne peuvent plus être conlractés volontairement demeurent capables d’exécuter des mouvements réllexes. Mouvements réflexes simples el mouvements réllexes d’expression des émotions et passions (rire, pleurer, cris de douleur, etc.). La mimique émotive indépendante de l’innervalion volontaire. Cu. Bei. Macxus. Rounenc. Srnoueven, 134r-4n. — Généralisalion de Norruxa@r. : dans les cas où les mouvements d’expression sonl conservés en même. lemps que l’innorvation volontaire du facial csL abolie, le Lhalamus el sa couronne rayonnante sont inlacs, si l’inverse, c’esL la couche oplique qui est lésée, 1343. — Fonctions des couches optiques. Iis-Lorique. Persistance chez les animaux décérébrés des mouvements d’expression réflexe résullant d’excilations périphériques, 1343 44. — Ohscrvalion clinique de Noruxaces, 1344. — Définilion, par Breu-TEREW, des mouvements d’expression : 1° volontaires ; 2° involonlaires : sons el cris émotionnels, horripilation, rougour du visage, pleurs el rire, elc., mouvements innés, dont le mécanisme particulier ne soutient aucun rapporl direct avec le système des voies nerveuses des mouvements volontaires el accompagnés de phénomènes sur lesquels la volonté n’a que peu ou pas d’influence : phénomènes vaso-moÉPOQUE CONTEMPORAINE

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leurs, rhythme du cœur, de la respiralion, activilé modifiée des organes de sécrélion, d’excrélion, 345. — Mouvoments d’expression aflectifs ou innés. Mouvemonts psycho-réflexes. Réactions motrices appropriées déterminées par les besoins et instincls chez les animaux décérébrés. Des mouvements d’expression différonts, mais uniformes, répondent à des excilations différentes correspondantes chez les animuux décérébrés comme chez les autres, 1346-45. — Les couches o liques, agrégat de centres de mouvements innés ou réflexes. L’ablation uni ou bilatérale des thalamus abolA complètement les mouvemonts réflexes d’expression sur la moitié opposée ou sur les deux moitiés du corps, la motilité volontairo reslant inlacte. Ces mouvements s’observent chez les animaux dont les faisceaux pyramidaux ont dégénéré (ablation de la zone motrice), 1348. — Voies cenlrifuges de la couche optique. Silence des auteurs. KürL1KEn. Voics nerveuses du thalamus, 1349-50. — Centres thalamiques des fonctions automatiques et réllexes de l’organismo en gepport avec les sentiments, émolions, passions. Observations de pathologie humaine confirmatives des résultats de l’expérimentation. Voies nerveuses spéciales d’innervalion des muscles servant à l’expression involontuire des scnsalions, émotions, elc., dislineles des faisceaux volontaires des pyramides passont par le pied du pédoncule cérébral. Mimique émotive des anencéphales, etc. La vie affective des idiots au regard de l’absence des fonctions intellectuelles. Provocalion de l’expression réflexe des sensalions par slimulelion périphérique chez un crétin, 1351-53. — J. Observations cliniques relevant de lésions destructives du thalamus el de ses voics d’irradiation. 1. Paralysie de la motilité volontaire des muscles de la face sans paralysie des mouvements de la mimique. Altoques do rire et de pleurer inexlinguibles par perte do la molilité volontaire des muscles de la face : le malade cesse de pouvoir inhiber les réactions de la mimique émolive. 2. Paralysic isolée de la mimique par lésion de la couche optique ou par interruption des voies centrifuges du thalamus passant par la calotlc du pédoncule cérébral et par lésion du pont de Vanoze. 3. Cas de paralysie el des mouvements volontaires et des mouvements involontaires de la mimique dans les hémiplégies de cause capsulaire (interruption des faisceaux de la molilité volontaire de la face et compression exercée sur le thalamus), 1354 55. IL. Observalions cliniques relevant de lésions irritalives du thalamus et de ses faisceaux. Mouvements de la face el des extrémités provoqués par slimulalion électrique du thalamus, où sonL rassemblées les voies servant à l’innervalion molrice involontaire. Mouvements choréiques de la face, des extrémités el du tronc pur lésions circonscrites du Lhalamus el de ses faisceaux. Danse de Saint-Guÿ. Chorée. Chorée posthémiplégique. Hémichorée. Noruxacer.. RavuoxD. BecnTEREw. Athétose, 1355-57 ; 1359-82. Résumé des travaux de Becurenew sur la physiologie el la pathologie expérimentale des couches optiques dans leurs rapports avec les hémisphères cérébraux, 1355. La mimique pathologique dans les affections du système nerveux central. Mimique des aliénés. Signification. valeur diagnoslique et pronoslique. Esquinon. Ducnexxr, ele. Sikonsky, 1358, — Mélancolie avec slupeur. Manie. Démence secondaire. elc., 1358 Go. — Mimique des dégénérés ; 3 lypes de mimique dégénéralive. Expression de « joie douloureuse », différente de celle où, chez l’homme normal, la joie perce à travers le voile de la tristesse. Houëne. Ducnexxe, 1360-62. — Mimique de la paralysie générale ; loules les sortes d’altéralions de la mimique sans parésie ni atrophie musculaires : la source des impulsions mimiques elle-même atteinte, 1362. — Des trois formes de mimique dégénéra-Live, la frontale est la plus commune ; singe ; nouveau-né (Dauwix). La troisième forme, l’indifférenciée, caracléristique les races humaines inférieures. Fusion des muscles de la face chez le nègre nuisanL à l’expression mimique. Tu. Cuunzinsi. 1363. — Absence générale de rapports entre les sentiments et leur expression dans la mimique pathologique. Cause ou elïet. Altérations des centres de l’innervation mimique. Remarque de Fueusnenc, 1364.

Observation clinique de Rosexuac de paralysie isolée de la mimique de la moilié gauche de la face avec hémianopsic bilatérale gauche. Diagnostic local des lésions de la couche oplique. A. Pick. Cas de Kimiizew, 1365-66. — Influence réllexe des excilalions acoustiques sur les mouvements de la mimique, de la respiration. du pouls, des vaso-moteurs, 1367. — Pathogénie corlicale du rire et du pleurer spasmodiques. Becurenew. Lésions bilatérales des aires motrices du cerveau aholissantla possibilité de l’inhibition volontaire des centres thalamiques des mouvements d’expression mimiques involontaires. Toujours en ces cas paralysie du facial isolée ou associée à celle des extrémités. Rire et pleurer incoercibles dans les névroses et les psychoses. Epilepsie. Ilystérie, Folic (paranoïa, elc.). Monosymptème d’une névrose. Disposition névropathique. Famille de rieurs, 1365-69 ; 1372. Centres corlicaux dont l’activité synergique détermine lu combinaison de mouvements respiraloires, de lensions des cordes vocales, de sécrélion de Inrmes, de phénomènes moteurs el de mouvements mimiques volontaires des muscles du facial réalisant la symplomatologie du rire et du pleurer physiologiques, 1370-51. — Etiologic des contractions de la vessie avec émission d’urine involontaire au cours de ces phénomènes, 1351-72. — Riro incocrcible dans les lésions organiques cl fonctionnelles du cerveau, 1372. —_ Physiologie el pathologie spéciale du pleurer. BecnTenew. Le pleurer physiologique : aclivilé combinée des centres corticaux du facial, de la sécrétion lacrymale el de la vaso-molricilé. Accès incocrcibles de pleurs dans la paralysie générale, la syphilis cérébrale, les lumoeurs el ramollissements du cerveau. les névroses. Méme mécanisme que pour le rire incocrcible : abolilion des influences d’errèl du télencéphale, ctc., 1352-73. — Rire el pleurer spasmodiques. mouvements mimiques incoercibles dans la paralysie pseudo-bulbaire. Orrexnrim. SIEMENLIXG. Foyers bilaléraux des hémisphères inlorrompant les deux voies motrices corlico-bulbairesdes nerfs crâniens molcurs (facial, hypoglosse, ele.) ct abolissant l’action des centres d’arrèl télencéphaliques. Mélange de rire el de pleurer. Paralysés volontairement, les muscles de la face, de lu langue, du larynx, cle., se contractent d’une 1834

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

façon réllexe sous l’influence des excilutions périphériques ou des émolions. Dans le trisius, les sanglots délerminent l’ouverlure de la mächoirc, 1373-79. J’héorie de BuissauD sur le rire et le pleurer spasmodiques. Gomme le rire el lo pleurer, le bäillement peul être psychique, réflexe, spasmodique. Acles à mécanisme préélabli. Spasmes grimacanls par lésion irrilalive du bulbe soustrail à l’influence régulatrice des excilations corlicales transmises par la couche oplique, Mélange du rire et du pleurer dans la sclérose amyotrophique ou maladie de Cuancor. Le thalamus, centre de coordination réflexe de Lous les jeux allectifs de la physionomie. Une lésion uni ou bilatérale du segment antérieur de là capsule inlerne où passe le faisceau psychique issu de la région préfrontale abolil la slimulalion volontaire, consciente, de la inimique émolive d’un cèté ou des deux cèlés de la face. De mème après lésion bilatérale du faisceau géniculé de la capsule interne. Aclivilé déréglée des noyaux moleurs bulbaires mis en jeu par les centres de coordinalion réflexes, thalamiques de la mimique. Le rire bulbaire. Dans lous les cas, interruptions de la voic volontaire, ou’ d’arrël. corlico-Lhalamo bulbaire, 1375-55. — Le rire el le pleurer spasmodiques dans la démence postapoplectique. Obscrvalions cliniques et analomopathologiques de Minaazzixt, 1378. — L’émotivilé, la facilité à pleurer, gémir, rire de l’enfant, de la femme, du vicillard, des involuants résulle de l’évolulion incomplète ou de l’involulion progressive des centres corlicaux el des faisceaux d’association dont l’action régulalrice ou le pouvoir d’infibition s’exerce sur le thalamus et ses réflexes émolifs. Démence paralytique. Dans les ramollissements encéphaliques, exposants d’une altéralion difluse du cerveau, aflaiblissomentou perle de l’action inhibitrice du neurone corlical glosso-facial sur le thalamus. Rire ou pleurer spasmodiques par ramollissements circonscrils du segment antérieur de la capsule interne, 1359. — Von Moxaxow. Rôle du thalamus dans l’ensemble du système nerveux central. Une partie de l’arc réflexe du rire el du pleurer émolifs a son siège dans la couche optique. Foncl’ons de sécrélion. do vaso-motricilé, cle., localisées dans la couche optique. Mécanisme des mouvements réflexes du thalamus dans les mouvements choréiques el la mimique émotive, 1359-82.

CENTRES SENSORIELS (CENTRES SENSORI-MOTEURS). YISION. AUDITION. OLFACTION. Aperçu général de la structure histologique des organes périphériques des sens. Rerzius. LExnossek. Rasox v Casa. Vax Gunveurex. Origine phylogénique commune du système nerveux sensilif cl sensoriel. Le système nerveux sensoriel des Verlébrés rappelle la structure du système nerveux sensilif des Invertébrés. Organe de l’odorat. Organe de l’ouïe. Slade intermédiaire entre l’organe de l’odoral el les organes du lact el du goût : les cellules d’origine du nerf cochléaire se soul éloignées de l’épithélium et rapprochées du névraxe, 1383-84. — Organe du tact. Organe du goût. Organe de la vue. Tous les proloneurones, sensitifs ou sensoriels, sont des cellules bipolaires dont les prolongements périphériques et centraux n’ont que des rapports de conliguïlé avec les éléments anatomiques à proximité de leurs ramificalions, 1385.

n. — Travaux conlemporains sur Le centre corlical, les centres primaires el les faisceaux de projection de la vision, 1385-80.

Modes de connexion de la rétine avec les centres optiques primaires. — Origine el lerminaison des fibres du nerf optique ou fibres réliniennes (ef. fibres olfaclives, fibres audilives, ele.), 1386-83. — Cellules visuelles de a rétine : cônes el bâlonnets. Pourpre rélinien. Vision de la lumière el des couleurs. Knres. Pamixaub. Cellules bipolaires. Cellules ganglionnaires. Spongioblastes et fibres centrifuges du nerf oplique. Constitution des bandeletles opliques : fibres opliques croisées el direcles, fibres pupillaires, fibres maculaires, croisées el directes, fibres centrifuges, 1387-90. — Région de la vision dislincle et du reste de la réline. Conduelion des impressions de la fovca centralis ; nombre de ses cônes. Kuxr et Worrenénc. Connexion de chaque région maculaire avec les deux hémisphères. Persistance de la vision centrale où maculaire dans l’hémianopsie ; la ligne de démarcalion séparant la moilié aveugle du champ visuel de l’autre ne passe pas par la ligne médiane. Varialions dans le mode d’entrecroisement des faisceaux maculaires comme dans celui des faisceaux croisés el directs des pyramides, 13g0-gt. — Centres opliques sous corlicaux, relais nucléaires des fibres réliniennes. Mode de distribution des fibres réliniennes dans les lobes optiques des Oiseaux, 1392 93. — Conditions hislologiques de la fonction psychique de comparaison des impressions transmises à des groupes enliers de cellules par une seule fibre rétinienne. Condilions analomiques de la vision centrale el des parties périphériques de la réline, 1393-94. — Cellules d’origine el trajet des fibres centrifuges du nerf oplique. Wenuxicke, Moxakow, Ramos y Casaz. Fibres rélino-motrices d’Exégimaxn. Mouvements des cônes, elc., sous l’influence de la lumière et du système nerveux central. Nausmacnen. Goreu el House, 1395-96.

Des centres primaires optiques à l’écorce du lobe occipital. Territoire calcarinien et rétine corticale. — Corps genouillés exlernes. pulvinars des couches optiques. lubercules quadrijumcaux antérieurs. T’erriloire calcarinien de la rétine corlicale. Iexseuex, 1396-98. — Critique des Théories anciennes sur les centres de la vision. Le lobe pariélal inférieur (P2. pli courbe) n’a pas plus de rapport avec la vision directe des impressions lumineuses el chromaliques que le pulvinar, les lubereules quadrijumeaux, ete. chez l’homme, Hypothèse ancienne de la loculisalion de la sensibilité générale duns les régions du lobe occipital reconnu comme centre de la vision. Fennien, Cuancor. ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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Anciens schémas d’entrecroisement des nerfs opliques de Cuancur, Guasser, ele, 1399. — Méthode et doctrine d’Hexscnex. Centre cortlical de la vision limité à la scissure culearine. Le cas lypique. Point de cus de cécilé connu relevant d’une lésion de la convexité du lobe occipilal. si la radiation optique ct son lerriloire d’expansion sont reslés indemnes (Skcuix). Structure anatomique de l’écorce du fond et des deux lèvres de la scissure calcarine. Théorie analomique et physiologique de la projection de la rétine périphérique. Muxk. Moxakow, IIExSGuEx. Viaser. Ponts d’irradiation des parties centrale el périphériques de la réline dans l’écorce de la scissure calcarine. Rapports entre les parlies supérieure et inférieure du champ visuel et les lèvres de cette scissure. Chaque moitié des deux maculae est en connexion avec les deux hémisphères ; décussation partielle des fibres maculaires dans le chiasma, 1400-4. — Rétine cérébrale el sphère visuelle. Limiles étroiles du Lerritoire calearinien de projection des impressions visuelles (doinaine de l’hémianopsic), étendue peut-être très vasle du terriloire des représentations visuclles (convexilé du lobe occipital, pli courbe). Le centre visuel des mots localisé dans le pli courbe par Disenixe. Cellules distinctes de perception et de représentations 1405.

— Résumé, Constitution de la voie oplique chez l’homme : 1° neurone antérieur, cellules ganglionnaires de la rétine (nerf optique, chiasma, traclus) s’arborisant dans le corps genouillé externe ; 29 neurone postérieur, cellules du corps genouillé externe (radiations optiques) s’arborisant dans l’écorce du fond et des lèvres de lu scissure calcarine, 1405-6.

Mouvements réflexes et volontaires des yeux. — Mouvements des veux déterminés par l’excitation des lobes cérébraux. l’onctions oculo-motrices du lohe occipital. Scuïrer, 1406-57. — Critique de l’interprétation des expériences de Daxiiro. Expériences de Muxx et d’Ounecra. Les mouvements des yeux provoqués par l’excitation des sphères visuelles résultent de sensalions visuelles. Réflexes rétiniens et réflexes visuels innés el acquis. Ces mouvements des ÿeux. des paupières, de l’iris, suite de la transmission, par les fibres centrifuges de la couronne rayonnante des sphères visuelles, de l’excitation du lobe occipital à des centres sous-corticaux, 1408-10 ; : 1412. — Centres oculo-molcurs du lobe frontal, du lobe pariétal (Brenrenew, Genwen), 1411. — Expériences de Srkixen sur les mouvements des veux et de la tète chez les Vertébrés inférieurs confrmalives de celles de Seuärer et de Muxk. Les phénomènes moleurs de la sphère visuelle. résultat de sensations de la vue, ne sont pas altribuables à la diffusion du courant de celle sphère à la zonc motrice. Coupe de l’écorce entre les deux terriloires corlicaux. Voies directes centrifuges de la sphère visuelle à des centres sous-corlicaux. De mème pour les sphères auditive (mouvements de l’oreille). olfactive, guslative. Mouvements des— yeux après excitalion du tectum mesencephali chez les Poissons : ‘celte partie du cerveau moÿen correspond aux sphères visuelles du cerveau antérieur des Mammifères el des Oiscaux, 1412-15. — Développement comparé, phylogénique, des sphères sensibles de l’écorce par Srrixen. Epoques de l’excilabilité des sphères visuelles chez les Mammifères. Observalions sur la vuc des animaux nouveaunés. Méthode expérimentale : transformer la sensation subjective en un mouvement objectif. L’excitabililé des sphères visuelles plus tardives que celle des zones motrices. Cobaye, Chat, Lapin. Chien. Précocité de l’olfaction et de l’audition au regard de la vision chez le chien : celle-ci n’est développée (vision centrale el périphérique. orientation) qu’au quarantième jour. Epoque du développement de la sphère visuelle de l’enfant. Observations de RaAEnLMANX, 1416-19. — Mouvements de convergence el d’accommodation des yeux dépendant du lerriloire corlical de la vision du lobe occipilal déterminés par des perceptions de la vue. Kxies. Mouvements réflexes ou involontaires des noyaux des muscles oculaires dont la complexité des réactions correspond à celle des excitalions assaillant Îcs appareils périphériques des sens. Mouvements volontaires oculo-moteurs transmis à ces noyëux par les fibres de la couronne rayonnante du lobe occipital. Indépendance des mouvements volontaires el involontaires des yeux, des mouvemenis réflexes d’accommodation et de convergence des axes visuels, impliquent l’existence de perceplions visuelles, el des réflexes lumineux pupillaires. Altération de la convergence ct de l’accommodalion avec conservalion des réflexes oculaires d’ordre inférieur, 1410. Fonctions des tubercules quadrijumeaux antérieurs et des lobes optiques, des ganglions de l’habénule et de la commissure postérieure du cerveau. — Travaux dev. Moxarow sur les dégénérescences secondaires des corps genouillés externes. des lubercules quadrijumeaux, du ulvinar, conséculives aux lésions destruclives des organes périphériques el centraux de la vision. Trajet central des fibres irido-motrices. Le réflexe lumineux pupillaire et les réflexes d’accommodation et de convergence dans le tabes et la paralysie générale.Signe d’AncvLi RonrnTson, 1420 21 : 1423. — L’arc réflexe d’innervalion de l’iris de Wenxicke. Levnex. Recherches expérimentales de Mexper ; dégénération du ganglion habenulae oprès l’iridectomie. Recherches non confirmalives de Moxakow. Sirmencixc, Massaur. Slalion interniédinire inconnue reliant les deux termini de l’arc diastallique du réflexe lumineux de l’iris, L’onde nerveuse centripèle doit altcindre directement le noyau de l’oculomoteur, 1424 ; 1438-39.

Centres trophiques des nerfs optiques. — Influence trophique directe de la rétine sur les nerfs optiques. Microphthalmie. Anophthalmie. Pseudencéphalie, ele, Pieuner, Giovaxanpr. Atrophie des éléments rélinieus, des nerfs et des lobes optiques chez les Invertébrés el Vertébrés vivant sous Lerre, elc., 1424. — Phénomènes de compensalion (sensibilité tactile, etc.). Origines phylogéniques de l’organe et des sensations de ln vue. Les fonctions pholodermaliques sont les plus anciennes du sens de la vision. Contractions réflexes. Coutraclions réflexes analogues à celles de l’iris déterminées par la 1836

TABLE ANALYTIQUE DES. MATIÈRES

lumière à Lruvers les téguments d’Invertébrés dépourvus d’yeux (Prolozoaires, Vers, Arthropodes, Mollusques), 1445-26. — Développement de l’organe visuel de l’ecloderie. La pholade. Analomie ct physiologie comparées de co mollusque ; R. Denois, 1427. — Rétine (peau) el vision dermaloplique, phénomène laclile. Photolropisme. Variulion népalive. Sensalions d’inlensilé lumineuse ct sensalions chromodermaloptiques. Dislinclion d’un sens lumineux ct d’un sens chromatique diflérents d’un sens Lhermique chez les Invertébrés el Verlébrés aveugles ou privés d’yeux. W. Tuousox. Gnanen. Forec. Bnoapnex ?, 1428. — Sensalions lumineuse el chromatique de la rétine, sensalions de contact et de lempérature de la peau ; distinction des formes. Parallélisme des modes de sensations ayant leur origine dans ces deux membranes ; Auc. GuanvexriIEn, 1429.

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I. Les hémianopsies. {mblyopie croisée. Réaction pupillaire hémiopique. Dégénérescences ascendantes et descendantes. — L’hémianvpsie bilatérale homonyme : cécité de la moitié de chaque rétine du cèlé correspondant à la face interne d’un lobe occipilal lésé. La cécilé peul porter sur la lumière ou sur les couleurs. Troubles visuels de l’hémicranie ophthalmique, 1429-30. — Jamais une lésion corticale unilatérale ne provoque une amaurose de l’œil opposé ou monoculaire. Wiiunaxp. Crilique des faits et des théories sur l’amblyopie croisée de cause centrale. Fennien. Guancor, 1431 ; 1449 : 1466. — L’amblyopie dans l’hémiancslhésic sensilivo-sensoriclle des hystériques. Corrélalion élroile entre l’amblyopie el l’ancsthésie de l’œil. Féné. Laxxecnace. Fraxekc-Hocnwanr, 1432-33. — Théories sur l’unilatéralilé des troubles de la vision dans l’hystérie, Kxies : trouble fonctionnel d’innervalion vasculaire d’origine centrale (vaso-dilalalion) déterminant, du fail de l’augmenlation de calibre des vaisseaux, une compression du nerf oplique au passage du foramen opticum entrainant un trouble lransiloire de la fonction de l’œil. Losen sur les amblyopics hyslériques, 1431.

— Expériences de Laxxecnace. Théorie vaso-motrice de Bzcurenew sur les relations de l’anesthésie sensilive et des anesthésies sensorielles (vue, audition, odorat. goût). Rapport entre l’amblyopie el l’anesthésie de la capsule oculaire. Section d’une racine sensilive du trijameau : anesthésie de la moilié de la face et de la Lèle, troubles de nutrilion de- l’œil (M. Duvar et Lasonpe), amblyopic du mème côlé. Ni lésion du nerf oplique, ni des centres corlical el sous-corlical de la vision. De même pour les autres hémianesthésies sensorielles. Le trouble de nutrition, cause de l’anesthésie sensorielle, relève d’une irrigalion sanguine défeclucuse de l’organe. L’anesthésie de la réline secondaire à l’ancsthésie de la peau el des muqueuses du côté correspondan£. Spasme artériel dans l’hémiancsthésie des hyslériques. =- Tempéralure inférieure des lerriloires anesthésiques. Spasme des vaisseaux de la rétine dans l’amblyopie qui accompagne l’anesthésie, 1435-37. — L’hémianopsie monoculaire ; lésion par compression des fibres visuelles du nerf oplique avant l’entrecroisement parliel dans le chiasma ; les fibres pupillaires de ce nerf participant à la mème lésion, la pupille de l’œil correspondant ne réagil que peu ou point à l’éclairage direct, mais réagit synergiquement à l’éclairage de l’autre œil, 1433-38. — Réaction hémiopique pupillaire (Wenxicke), 1439. — Mode de réaction de l’iris (sphincter ct dilatator pupillae) des Reptiles el des Oiscaux aux différents poisons. Changements de dimension de la pupille provoqués par les hallucinalions de la vuc. Féné. /émianopsie bitemporale, binasale, supérieure, tnférieure, 1440 ; 1446 ; 1450. — Eutrecroisement partiel des nerfs opliques dans le chiasma. NEwrox. Guopex el Gaxseu, Nicari, Lucraxi et Tamvunixr. Opposition isolée de Micuxr cl de Küruiken. Expériences de Sixcen ct Müxzen, L. Jaconsonx, Seuwinr-Rimeueu, Dexcen, Becureurw, ele. 1441-42 ; 1447. — Analomie du chiasma oplique dans la série des Yerlébrés par Rasox v Gasa ; les fibres directes de l’opticus sont des plus nettes chez les mammifères ; méthodes d’Enniieu et de Goi.çi, surloul de Maucur, 1443-44. — Mode de projeclion des fibres réliniennes sur le corps genouillé exlernc. Hémianopsie segmentaire bilatérale par lésion de la moilé dorsale du corps genouillé externe ; connoxions limilées, non dilfuses. des arborisations cylindraxiles des fibres rétiniennes avec les dendriles des cellules du corps genouillé. Observalion anatomo pathologique de Hexsenex, 1445-47. — Découverle des origines centrales ct des terminaisons cérébrales du nerf optique. Hislorique. Doctrine de la projeclion rélinienne. Gourz, Muxk, Virzou. 1448-50. — Recherches expérimentales et anatomopathologiques de von Moxakow sur le rapport de la sphère visuelle avec les centres opliques primaires el le nerf optique démontrant la nature ct les condilions de l’hémianopsic bilalérale homonyme. Elendue du « terriloire de la scissure calcarine » el de la « sphère visuelle » de Moxakow. Connexions anatomiques et fonclionnelles des cervenux intermédiaire, moyen et antérieur dans la vision. Le fapetum, 1450-53. — Hypothèse de Moxakow sur la terminaison dilluse des fibres maculaires dans le corps genouillé exlerne el sur la projection indirecte, également diffuse. do la macula jusqu’aux extrèmes limites de ln sphère visuelle. Explication de la conservälion partielle de la .vision centrale ou maculaire dans l’hémianopsie corlicale, 1454. — A Lrophic ascendante dans le système oplique toul enlicr conséculive à l’énucléalion des deux bulbes oculaires. Recherche expérimentale el examen anatomo-pathologique. [lypertrophie componsalrico du corps genouillé interne ct du lobe Lemporal dans l’atrophic du lobe occipilal. Lésions des voics el centres primaires opliques. Observation clinique. Tomascuexski. 1495-55. — Nalure el mécanisme des dégénérescences rélrogrades ou allérations cellulipèles du boul central des nerfs. Sorras, Gounausr, Punarve, Kiivrex el Dunaxre. Rapport de ce processus avec ln dégénéralion wallérienne du houl périphérique. Unilé anatomique, lrophique el fonctionnelic du neurone. Influence trophique du corps cellulaire sur l’axone : réaction du nerf aux influences locales des milieux qu’il traverse (névrile périphérique). Rexaur (de Lyon). Ilypothèse de Manixeseo : la trophicité des cellules nerveuses el musculaires implique ln conlinuilé de leur excilalion fonclionnelle, Périphérique où centrale. Alrophie des nerfs moteurs el des muscles par dégénérescence du protoÉPOQUE CONTEMPORAINE

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neurone sonsitif dans les amputations. Atrophie musculaire cérébralo, 1455-60. — Dégénérescence des centres primaires optiques. Les cellules bipolaires de lu rétine (neurone direct ou de /er ordre) correspondent aux cellules des ganglions spinaux les cellules ganglionnaires de la rétine (neurone indirect ou do //e ordre) aux cellules des cordons postérieurs de In moelle, les cellules des corps genouillés exlornes (neurone de //1e ordre) aux cellules des noyaux de Go. et de Bunoacn ; des corps genouillés à l’écorco du lobe occipital. les radiations de Gnariouer ne consliluent pas, comme les fibres du ruban de Reu. au sortir du thalamus, la projection d’un quatrième neurone. Dégénération descendante suivie de l’écorce cérébrale jusqu’au Lractus. au nerf oplique et à la rétine. Développement inverse dans la série des vertébrés. des lubercules quadrijumceaux et des corps genouillés externes, do certaines parlies du pulvinar el de l’écorce du télencéphale, 1461. — Dépendance des centres primaires opliques au regard de l’aire corticale visuelle. 1462. — Dégénérescence rélrograde cellulipète des grandes cellules solitaires du lobe occipilal après une section passant par la parlie postérieure de la capsule interne, 1463. — Expériences de réseclion du nerf optique. C. Coruuc1. Dégénération rétrograde : les altéralions trophiquies des cellules ganglionnaires de la réline s’élendent aux éléments stratifiés de cette membrane, 1463-64. — Localisation dans le cuneus de l’hémianopsie bilatérale homonyme par Séauix ; explication de l’erreur de Friuen. La cécité hémiopique dans Re lésions du grrus angularis, du gyrus supramarginalis el de P,. Foner. Noruxacer., 1465-66. — L’aphasie oplique. WiLnnax. Freuxv. 1407-68. — La cécité psychique. Muxx. L’asymbolie de Wenxicke. Aphasie oplique el hémianopsie dans les abcès cérébraux d’origine otique, 1469-50.

Il. Hallucinations hémiopiques homonymes. — Hémianopsies en secteur. Hallucinations visuelles bilatérales. — L’hallucination est une épilepsie corticale des centres sensoriels. TamBunixs. Lésions irrilatives du lobe occipital et hallucinations de la vue. Les hallucinations de la vue peuvent servir à établir le diagnostic lopogrephique de la lésion corticale. Cas d’hallucinations hémiopiques homonymes d’A. Pick, Hux, Hocne, Perensox, Coma, Lamy, etc., 1470-72. — La limitation des hallucinations à un seul sens explique que les sujets aient conscience de la fausseté de leurs visions. Définition de l’hallucinalion : Exxer : Noruxacez, 1433. — Mécanisme de l’hallucination. L’hallucination vraie el fausse de Taixe. Critique. Toute perceplion. vraie ou fausse, est une hallucinalion. L’intensité de l’image fait sa vérité. Hallucinations bilatérales homonymes. L’hallucinalions relevant d’une lésion d’un lobe occipilal doit affecter partiellement les champs visuels des deux yeux et ètre de nécessilé bilatérale homonyme. Cas de Perensox. Il ne peul pas plus exister d’hallucination unilatérale de la vue que de cécilé unilatérale ou croisée d’origine centrale, 1474. Cécité corticale. Wémoire des lieux : idées d’espace ; vision des couleurs. — La cécité cor-Licale de Muxk, l’amaurose cérébrale, hémianopsie bilatérale homonyme double, une double hémianopsie produisant une cécilé lolale. Cas de Bouvener, d’Ouruoxr, 1495. — CuaurFanD ; anopsic corticale ; caractère du syndrome, 1476. — Cas de Pn. Scummen : cécité corlicale avec hallucination de la vuc. Aulopsie (Evixcrn). Anatomie pathologique. Discussion de la localisation du point de la vision maculaire corticale dans les parties antérieure, moyenne ou poslérieure de la scissure calcarine. Ce cas réalise l’expérience physiologique décisive pour la localisation des fonclions de la vision mentale, 1477-78 ; 1488-89. — Troubles de l’orientation dans la cécité corlicale. Cas d’Huco Macxus. La perte ou les troubles du sens des lieux ne relèvent pas uniquement de la perte d’images visuelles. Incapacité de se représenter des images en séries spaliales. Condilions anatomiques de la production ct de la reproduction des souvenirs lopographiques, 1479. Orientation. Sens de l’espace. Mémoire des localités. Les idées d’espace chez l’aveugle. Nalure des images de l’espace laclile et visuel. Différence quant à l’orientation centre l’aveugle par cécilé corlicale ct l’aveugle par lésion de l’appareil périphérique de la vuc et l’aveugle-né, 1480-82. — Cécilé de cause centrale el de cause périphérique. Cécité psychique. Démonstration expérimentale de la perte des représentations idéales de l’espace (mémoire des lieux. orientation) chez les chiens et singes rendus aveugles (cécité corlicale) par l’ablation des lobes occipitaux ; Muxx. Gravité moindre, chez l’homme, de la lésion de l’hémianopsie bilatérale ou double : conservalion d’un champ minuscule de la vision centrale. Nature des effets de la lésion deslruclive du lobe occipital chez l’homme et l’animal, 1483-86. — Relenlissement de la perte des éléments visuels des représenlalions sur les autres constituants des images mentales el de celle des éléments tactiles, auditifs. olfactifs ou gustalifs de ces images sur la nalure des représentations de l’espace el des formes. Envahissement progressif de notre atlas taclile de l’espace par les signes de l’espace visuel. Différence de cet atlas de celui des aveugles-nés, 1486-87. — Aulopsie el anatomie pathologiques du cerveau du malade de Fônsren par Sacus, 1485-88. — Théories de la persis{ance de la vision centrale dans l’hémianopsie de cause corlicale. Le point rélinien de la vision dislincle et le calcar avis. Ilÿpothèsede AcHs sur l’existence d’un centre de perceptions lumineuses el chromaliques. lerriloire oplico-sensoriel, el d’un centre de perceptions des formes, lerriloire oplico-moleur, 1489-90. — Crilique. Nature sensori-molrice du lobe occipital, 14g0-gr. — Question de la séparalion ou de la coïncidence des centres corlicaux de perceplions lumineuses et chromatiques. Hypothèse de WiunnaxD. Coincidence de ces centres dans la scissure calcarine. Iexsenex. Viazrr. Hozbex. La facullé de distingucr les différentes couleurs varie avec celle de percevoir les divers degrés d’intensité lumineuse, Gécité des couleurs dans l’hémianopsie, 1491-93. — Doctrine de la dualité Les sens de l’espace visuel et du sens des couleurs. RER. STiLLING. Cas clinique de Srerax, 1494-95. — Théories cérébrale el rétinienne de l’achromalopsie congénitüle. Théories de la nature du sens des couleurs. Youxc-Hezmnorurz. Hrnixc, 1N3N

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

Maxwets et Exxen. Gônes el bâlonnels ; sensalions chromatiques el achromaliques. L” « adaptation » à la lumière et à l’obscurité dépend de la fonelion protectrice de la sécrétion de l’épithélium pigmentaire de la rétine contre la destruction exagérée du pourpre visuel environnant les segments externes dos bilonnets. Destruclion el régénéralion (désassimilalion el assimilation) du pourpre visuel. Photophobie des albinos, L’héméralopie, désassimilation exagérée el mal compensée du pourpre visuct, PaniwauD. Kniexes. Cas d’héméralopie aigus en rapporl avec des Lroubles de la nulrition el de la circulalion (éclat de la lumière el élévalion de la lempéralure (Gnanexico), famines, longs jeûnes, elc.). 1496-98. — Voies du forceps-lapelum reliant les deux lobes occipilaux el chaque lobe occipilal au lobe Lemporal opposé. Aucun rapport de la commissure antérieure avec le lobe occipital. Critique de l’hypothèse (Duxx) d’un centre des images optiques des licux localisé dans un hémisphère. Un lobe occipital suflit à celle fonction ; une destruclion bilatérale l’abolil. Les images spaliales : associalions en sérics de représenlalions d’objets perçus successivement dans l’ordre où ils existent. Sacns. Condilions de la reconnaissance ; associulions primaires el secondaires, 1498 99. — Considéralions sur la nalure des centres analomiques el fonclionnels de l’écorce du cerveau en général, el en parliculier sur la conception d’une dualité élémentaire de ces centres en moleurs el sensoriels ou sensilifs, en lerriloires de perceplion el de représentalion. Distribution comparée des groupes de neurones « moteurs » dans l’écorce cérébrale, la moelle allongée el épinière. Rôle possible des neurones d’association de Gorcr, Gasaz, Moxakow, 1500-r.

Audition. — Lvolulion des fonctions et des organes de l’ouïe. Tension de l’oxygène el de l’acide carbonique aux premicrs âges géologiques. Pauc Benr, 1501. — Phylogénic de l’oreille interne et exlerne et des tubercules quadrijumeaux postérieurs. Hydrosauriens. Oiseaux. Mammifères, 1502-38.

— Les cellules ciliées el les cellules bipolaires du ganglion cochléaire. Caractère de différenciation plus élevé de l’organe de l’ouïe au regard de celui de l’olfaction. Rerzius. Disposilion anatomique du ganglion acustici ; comparaison avec celle des ganglions cérébro-spinaux chez les vers supérieurs el les Vertébrés, 1503-4. — Voies centrales ct relais suivis par les impressions du son du ganglion cochléaire à l’écorce du léleneéphale. I. Sysrèue pineer be 1° onvnx. Fibres radiculaires de l’acoustique. — Arhorisalion des racines nerveuses du nerf cochléaire dans le noyau antérieur ou ventral de l’acoustique, le {uberculum acusticum, les olives supérieures, etc., première stalion lerminale du nerf cochléaire dans la moelle allongée, 1505-6. — I. Svsrème ixbinécr ou DE 2° onbre DE L’ACOUSTIQUE allanL jusqu’aux tubercules quadrijumeaux postérieurs. Voie centrale. Noyau antérieur de l’acoustique. Tuberculum acusticum. Olives supérieures. Noyau du corps trapésoïde. Noyau latéral du ruban de Ren.. Le corps lrapézoïde et le noyau antérieur : le corps trapézoïde, voice centrale du nerf acoustique. Fircasie ct Becnrenew. Huzp. Double origine des striae acusticae, voie secondaire : le fuberculum acusticum el le noyau antérieur Nalure de ce syslème de fibres chez l’homme. Entrecroisement des fibres du corps trapézoïde, aussi bien que des slries acousliques, en un faisceau formant la couche latérale du ruban de Run. ou ruban de Reiz inférieur. Les huil éléments distingués par Hein dans le ruban de Rern. latéral, constiluant la voie acouslique centrale. Ruban de Rrsr. médian et ruban de Rrie latéral, 1505-8. — IL. Svsrèur iNoimécr DE 3€ ouvre DE L’ACOUSTIQUE. Voies réflexes (tubercules quadrijumeaux). — Terminaison pour la plus grande part du ruban de Reir laléral dans les tubereules quadrijumeaux postérieurs (FLicusre el Becurenrw) el, pour le resle, dans les tuberenles quadrijumeaux anléricurs. Voie corlicale directe de l’acouslique montant par le pédoncule cérébelleux supérieur à l’écorce du lobe lemporal. Hein. BEcnTenrw, 1508-09 ; 1511. — Voie réflexo commune des nerfs de la vuc el de l’ouïe. oplico-acouslique, descendant des tubercules quadrijumeaux antérieurs aux noyaux des Ille, IVe el VIe paires. Voices spéciales du nerf acouslique allant à la VIe paire, au noyau du facial, à la formalio reticularis. Phénomène physiologique de l’augmentation de l’acuilé visuelle sous l’influence des impressions de l’ouïe localisé par EesTEIN dans la paire antérieure des lubercules quadrijumeaux ; action réflexe sur la réline excrcée par les fibres centrifuges du nerf optique, 1509-11. — La voic centrale de l’acouslique est un prolongernent croisé el direct du nerf cochléaire se Lerminant pour une grande partie dans le mésencé-Phale où la voie centrale se divise en une voie descendanie el en une voice ascendante ou voie corlicale acouslique directe. Hucn, 1511. — LV. Svsrèue invimecr DE 4° onpur pe L’AcousrIQuE. Voie corticale (corps genouillés internes, écorce du télencéphale). — Après avoir lraversé les bras poslérieurs des lubercules quadrijumeaux postérieurs, la voie centrale du nerf acoustique s’inlerrompl dans les corps genouitlés internes, dernière slalion de réceplion des fibres acousliques de 2e el de 3 ordre. Terminaison dans la sphère corlicale de l’audition (T,). Voics centripèle el centrifuge de la sphère audilive, 1511. — La dégénération secondaire à l’ablalion du lobe temporal ne descend pas au delà du corps genouillé interne : atrophic du bras du lubercule quadrijumeau ot peul-ètre de celui-ci ; étal des contres acousliques primaires (noyau antérieur, fuberculum acusticum, noyau du corps trapézoïde, olive supérieure) et du ruban de Ruir. latéral. Moxakow, 1512. — Chaque nerf acouslique en rapporl avec les deux sphères audilives, De tous les nerfs sensoriels, l’acouslique sc myélinise le dernier. La fonclion de l’ouie apparue la dernière dans le développement phylogénique des vertébrés, La musique ct ln parole. La raison, création de la parole, 1513. — Zone de l’aphasie sensorielle de Wenxickx. Aire corticale du nerf cochlénire ou sphère audilive, Lroisième el quatrième cinquièmes postérieurs de T, (Nauxyx). Délermination de cetle sphère chez les enfants de deux mois. Les fibres acoustiques de la couronne rayonnanle du corps genouillé interne se rendent par ln capsule ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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interne en doux fnisceaux aux deux gvré fransversi (Ixeur.) du lobe Lemporal, racines de T,. Rapports anatomiques de l’insula postérieure avec ces circonvalutions. Slructure spéciale de l’écorce de le sphère audilive, 1314 : 1517. — Voies motrices relient le lobe temporal avec les noyaux gris de la prolubérance par les faisceaux exlernes du pied du pédoncule cérébral (f. de Tünex, voie temporoprotubérantielle ) : transinission des états d’excitetion fonctionnelle de ‘T, aux appareils moteurs des orcilles, nux rotateurs de la tête el du tronc. Point de fibres du g. angularis dans ces faisceaux. Région du pulvinar et du noyer interne du fhalamus, seconde voice corlica-fugale. Observations pathologiques confirmatives de la localisation cérébrale du siège de l’audition et du centre sensoriel du langage, 1515-16. — Surdité verbale avec paraphosie, alexie el agraphie, 1516. — Pas de surdité dans les lésions unilatérales du lobe temporal. Phénomènes relevant de lésions irritetives du lobe temporal : convulsions à aura auditive, hallucinalions de l’ouïe. etc. Diagnostic local ; Orrrxuris. Hallucinations olfactives par lésions du g. uncinatus où du g. fornicalus. Hémianopsio, hémiancesthésie, hémiparésie dans les affections néoplasiques du lobe temporal, 1515-18. — Le nerf vestibulaire : origine, trajet, connexions, lerminaisons. Connexions incerlaines du nerf des canaux semi-circulaires avec le centre cortical de l’audition, le g. kippocampé, la sphère sensitive. Indices d’une voie cortico pélale du nerf vestibulaire. Hip. Fercusie. Fibres de l’acoustique destinées au vestibule el à la cochlée, Le liquide labyrinthique, les otolithes et la fonction du nerf veslibulaire. Ewarb, Evixcrr, 1518-20 ; 1527-28.

— Myélinisation plus précoce des fibres du #. vestibuli que du n. cochleae. L’histologie des noyaux où se Lerminent les protoneurones sensilifs du nerf vestibulaire (noyaux de Deirans, de Brentrrew, n. dorsalis) diffère essentiellement du noyau ventral où s’arborise le nerf cochléaire. Cellule d’origine bipolaire du proloncurone veslibulaire dans le ganglion de Scanpa ; lerminaison libre du prolongement périphérique dans l’épithélium des crêtes auditives des canaux semi-circulaires ; bifurcation dans la moelle allongée du prolongement central en branches ascendante el descendante dont les coltatérales se lerminent dans les noyaux d’origine des axones do la voie vestibulaire de 2° ordre. Noyaux de Derrens, de BEcuTeREw, noyau dorsal et noyau descendant. Arborisation des ramifications terminales de la branche ascendante dans le noyau du Loit du cervelel ; faisceau acoustico cérébelleux (Casar). Voies vestibulaires de 2° ordre : 1. faisceau longitudinal postérieur ; 3. voie lalérale descendante : 3. voie cérébetleuse directe, allant du noyau du toit dans l’écorce du cervelet. Collatérales du faisceau longitudinal postérieur aux noyaux oculo-moleurs des Ille, IVe et VIe paires, 1520-21. — Voies descendunles issues des noyaux vestibulaires dorsal et descendant. Les voies de 2° ordre du nerf veslibulairo, voies courtes, sensitivo-motrices. réflexes. en relalion avec des noyaux moteurs des mouvements des yeux, de la tête et du tronc. Contraste des voies centrales des nerf vestibulaire et cochléaire. Conlirmalion anatomique des résultats expérimentaux de Roraxpo et de Fi.ourexs sur les fonclions des nerfs des canaux semi-circulaires, 1521. — Théorie des fonctions des canaux semi-circulaires de Lucano. Point de sens spécifique de l’équilibre, de l’espace, de l’orientation, 1522-24. — Importance de la voice céréhelleuse directe réalisant, par les voies réflexes du cervelet, les états de tension et de variation du tonus musculaire dans tous les cas où les mouvements voloniaires ou réflexes de la lète, du tronc, compromeltraient l’équilibre du corps. Relations fonctionnelles des labyrinthes et des zones rolandiques. Expériences d’Ewarp. Effets de l’ablalion successive des deux labyrinthes et des deux aires corlicales des exlrémilés. Gravilé des troubles moteurs conséculifs à la quatrième et dernière opération. Influence de la lumière et de l’obscurité sur les mouvements des animaux opérés. Intervention efficace de l’œil. Confirmation de la théorie du labes de LEYDEX. 1525-27. — Conceplion nouvelle des fonc-Lions de la zone motrice du cerveau. Phénomènes de déficit (diminulion de la force et de la précision des mouvements, perte du sens musculaire) affectant toute la musculature striée après la seclion des nerfs de la Ville paire ou la destruclion des canaux semi-circulaires, (Comment le labyrinthe agil sur les muscles striés ; le tonus labyrinthique. La perte de ce lonus est d’autant micux compensée que le verlébré est plus élevé (grenouille, pigeon. chien, homme). Hommes sans labyrinthes. Suppléance des labyrinthes par les aires corlicales sensilives, du Lonus labÿrinthique par la sensibilité tactile, et vice versa, 1528-30.

Olfaction. — Histologie et embryologic. Les cellules nerveuses olfaclives de la muqueuse de l’organe de l’odorat, démeurées à la périphérie, nullement comparables aux cellules de la muqueuse de l’organe du goût (papilles. etc.) et aux cellules ciliées de l’organe de l’ouïe. Rurzivs. Epoque de la myélinisation des fibres du fraclus olfactorius. Terminaisons des racines du nerf olfactif dans l’écorce olfactive des lobes frontal el lemporal. Structure histologique spéciale du g. fornicatus. Le noyau amygdalien. Fuisceaux d’association de la corne d’Ammon, de la fascia dentata, eic. Connexions incerlaines du g. kippocampi avec la sphère olfaclive. lLkeusic, 1530-31. — Los images olfactives du monde chez les mammifères macrosmaliques. Zwaanbemaken, 1531-32. — Bulbe olfactif, racines el Lerriloires corlicaux de l’olfaction. Iomologic du bulbus olfactorius cl des centres primaires de l’opticus ; la têle du corps strié, organe réflexe de l’odoral : connexions anatomiques du centre de l’olfnction., selon MrynenrT. Le bulbe olfactif assimilé aux noyaux d’origine de la plu part des autres nerfs, de la réline : Onensræixen. is. Doutes d’Ovrexurin sur le siège central de l’olfaction dans le gyrus uncinalus. Observalions chimiques. 1532-33, — Analomie comparée du grand lobe limbique. Zuekenkaxbr. Involution régressive du lobo olfactif du Dauphin, opération réalisée par la nature, plus radicale que ne l’aurail élé lout ossai d’extirpation expérimentale ce ce lobe. Partout et toujours la fonction a créé l’orgone : condition de progrès ou de décadence irrémédinble. Points de vue ancien el nouveau sur la nature immuable ou variable des organes. Auisrore. Bunnacn, 1533-36. — Formule 140

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

dernière de l’auteur sur la structure et les fonclions du système nerveux central. Mécanisme des processus psychiques de l’écorce Lélencéphalique. Nature de l’intelligence, fonction des faisceaux ou des centres d’associalion. Ce livre est l’histoire des organes el des fonctions de l’intelligence, 1536-38, THÉORIE DES NEURONES

I. Golgi. — Méthode de la coloralion noire ; méthode lente primilive, Ere nouvelle pour l’étude des problèmes de l’anatomie el de la physiologie du système nerveux central. Jugement de Kürsrnen sur les procédés nouveaux d’imprégnalion cl de coloralion, 1539-40. — Les précurseurs. Meyxanr. Struclure histologique des couches stralifiées de l’écorce. l’eutrage fibrillaire de l’écorce, point de réseau, 1540-41. — Exxen. Méthode de coloralion des gaines de myéline antérieure à la méthode à base d’hématoxyline de Wricenr. libres langenlielles et fibres radiaires ; feutrage, 1541-42 Structure et caracléristique de la cellule nerveuse selon Goi.c1. Struclure fibrillaire. Contractilité du proloplasma des cellules nerveuses, 1543. — Prolongement nerveux, toujours unique : prolongements protoplasmiques, multiples. Les actions réflexes du cerveau ct de Ja moelle expliquées alors par les anastomoses des prolongements proloplasmiques du réseau diffus de G£ncacn. Rapports des prolongemenls protoplasmiques avec les cellules de la névroglic ct avec les parois des vaisseaux songuins. Doctrine de.la fonction trophique des prolongements proloplasmiques, 1544. — Deux types de cellules nerveuses, molrices et sensilives ou sensorielles, rappelant les cellules des cornes antérieures ct posléricures, donnant naissance à deux calégories de libres nerveuses : 1° fibres conservant leur individualilé lout en émellant des collatérales ; : 20 fibres se subdivisant en fbrilles ramifiées à une petite distance de leur origine. Les unes el les autres concourent par les ramifications ullimes et lalérales de leurs cylindraxes à la formalion d’un réseau nerveux diffus cylindraxile dans loute l’épaisseur de la -substonce grise. Les relations analomiques et physiologiques des éléments nerveux des différentes régions de l’écorce résullent des anaslomoses reliant les fbrilles émanées des prolongements nerveux moleurs des cellules du Ier Lype avec celles des prolongements nerveux sensilivo-sensoriels des cellules du Ile type. 1545. — Mécanisme des aclions réflexes. Doctrine de Goi.e1 sur la transmission nerveuse isolée, centripète el centriluge. Voies électives el terriloires corlicaux à fonclions prédominantes. Le seul crilerium de la fonction d’une cellule nerveuse est dans la nalure de son prolongement nerveux et de ses connexions anatomiques, non dans sa forme. Point de couches stralifiées neltement isolées dans l’écorce cérébrale. Au lÿpe à cinq couches substituer le lype à trois couches (superliciclle, moyenne, prolondc) consliluées de cellules pyramidales pelites, moyennes et grandes et de cellules globuleuses et fusilormes. Les deux lypes de cellules partoul réunis eL confondus, quoique inéga-Ilcmenl. Elude histologique de FA et O, pour l’examen crilique des doctrines de Mevxenr el de Bxrz, 1546-47. — La diversité fonclionnelle des circonvolutions cérébrales s’explique, non par des particularilés de struclure, mais par la spécificité des organes périphériques avec lesquels les aires cor-Licales sonL en connexion au moyen des nerfs centripèles ou centrifuges. Constalalion ullérieure de Gotcr, sur des moclles de fœlus el de nouveau-nés, de l’exisience réelle de cellules nerveuses motrices et de cellules de sensibilité, 1548. — Base analomique pour la doctrine de la nalure mixle de lous les lerriloires corlicaux (laununixi) el pour les observalions des cliniciens el des physiologistes sur la coexistence des fonclions de la sensibilité et de la molilité dans les différentes zones de l’écorce cérébrole. Siège anatomique commun de la sensibilité générale el spéciale (tactile, visuelle, olfactive, auditive) el de l’innervalion motrice des organes des sens correspondants el cocxislence, en proportions diverses, des deux Lypes distincts de cellules nerveuses. Pas d’exception absolue, même pour la moelle, 1549. — Doctrine de Mevxenr sur l’hétérogénéilé des aires corlicales du cerveau dérivée de la nature des organes périphériques ; seule, la fibre musculaire est motrice, non l’axone ni le corps cellulaire du neurone motcur, La plaque musculaire, transformaleur d’énergie comme lout organc des sens. Tout nerf capable de provoquer l’activilé d’un muscle strié ou lisse où d’une glande n’est pas plus moteur que les racines postérieures ne sont sensilives, que le nerf oplique n’est visuel. Hüsec. Associalion et localisalion, 1550-52. — Les nerfs de la sensibililé el du mouvement comparés par MrvxenT aux pscudopodes projelés dans le monde par les êtres vivants consliluant la substance grise et blanche, sorles de prolozoaires, possédant des manifeslalions psychiques comme les monades, les rhizopodes. les amibes. Seule différence : les filaments nerveux sont des formalions permanentes. L’illusion d’unc conscience une où l’animal s’apparail comme un seul être ne repose que sur une question de degré d’intensilé et résulle de la prédominance de la colonic corlicale. Ghez un animal purement spinal (’Amphioxus) point de conscience corlicale, 1553-54. — Toules les cellules nerveuses des organes des sens ne sont que la poslérilé des cellules épidermiques modifiées, diflérenciées, par adaplalion. Les sensibilités spéciales se sont développées de la sensibilité générale. Spécialisalion des éléments cellulaires par exagéralion de l’une de leurs propriélés au détriment des autres. Cr. Binxanp. Doctrine de la spécialisalion progressive, acquise par adaplalion ct fixée hérédilairement, el de la diversité spécifique des élémeuts nerveux des centres fonclionnels de l’écorce. LH, Muxk contre W. Wuxvr. L’ablalion des deux sphères visuelles délermine une cécilé complèle. celle d’une sphère visuelle une hémianopsie qui ne s’amende jamais, 1554-56. — Four. el Gor.ci. Fone. a inauguré, avec His, la théorie des neurones. Les résullnls de la méthode d’atrophie de Guovex et ceux de la méthode d’imprégnalion de Gozat ruinent la craÿance aux anaslomoses, soil proloplasmiques, soil cylindraxiles, el au réseau nerveux diflus du système nerveux central de Gor.ct. l’eulrage résullant des rapports de conliguité des ramificalions cellulaires, Neurones (Warbeven) cenlripèles et centrifuges, sensibles et moleurs, subÉPOQUE CONTEMPORAINE

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ordonnés aux nourones de l’écorce cérébrale el aux neurones intermédiaires de la moelle, du cervelet, du thalamus, cte., centres plus anciens que le cerveau des hémisphères, plus importants chez les vertébrés inférieurs que chez l’homme. Srerxen, 1553-58. — Psycholagie el physiologie cérébrale, deux éludes d’un même objet sons deux aspecls. Théorie des nourocymes où ondes nerveuses de Fouue., 1539. — Aclivité devenue aulomalique ou resléc plastique des masses de substance nerveuse du cerveau. Instinct el intelligence actuelle. Le volume relatil du cerveau de la Corneille et de la Poule explique la plasticité de leur intelligence. Disposilions héréditaires de celle activité, 1560. — Accord de l’oret, et de Kür.uiken dénonçant l’hypothèse de Gor.cr des anastomoses des prelongeinents nerveux des cellules. KüLLiKen contre une autre hypothèse de Goi.cr sur la nature non nerveuse des prolongements proloplasmiques et sur leur direclion dans les régions superficielles de l’écorce où n’existeraient pus de fibres nerveuses. Critiques péremploires de Kôrixen datant de la première heure el souvent reuouvelécs depuis, 1561, — W. lis ct Gorcr. Doutes sur la réalité d’un réseau nerveux central élevés par His en mème temps que Fonxi : terminaison libre des fibres nerveuses dans les centres comme à la périphérie. Les ramifications terminales des neurones constituent un feutrage, non un réseau, dans la subslance grise du cerveau et de ki moelle. Nerfs acoustique el oplique. Nature nerveuse des dendriles, sorte de « racines ». [mportance des neurones endogènes ou d’association. Les mèmes nerfs aflérents qui, par leurs-collatérales, déterminent des réflexes irects sur leur trajet, sont aussi la condition des sensalions et perceptions conscientes du télencéphale. Conception nouvelle de His touchant l’embryologie du névraxe. Cellules germinatives, ncuroblastes, neurones. Facullé motrice autonome des jeunes cellules ; migralion des neuroblastes ; marche ct orientation des cellules nerveuses dans la moelle, le système sympathique, le cerveau, L’organisalion du système nerveux, expression d’un processus biologique en marche ; conlinuilé el enchaïnement des phénomènes de la vice. Le cerveau se forme du cerveau el, dans chaque individu, sorte de vague de l’océan de l’être, se répètenL les mêmes événements d’ordre moral el intellectuel, Transmission hérédilaire des moindres particularités de l’organisalion cérébrale, 1562-65. — Foner. contre Gorct : la continuité n’est pas nécessaire pour . expliquer la propagation des ondes nerveuses ; la dislinclion des cellules en motrices el sensibles esl sans fondement, les premières étant seulement centrales, les secondes périphériques. Seul le mode de terminaison d’unc fibre juge sa fonction, 1565-66. — Les doctrines de l’Ecole de Gouci chez Naxsex. Conceplion du mécanisme des mouvements réflexes et volontaires dans l’hypothèse du réseau nerveux centra_ : où les cellules n’ont entre elles aucun rapport direct. Les incitations sont transmises sans passer par les cellules nerveuses (déchues de leurs fonctions psychiques) des divers centres du névraxe. Le siège de l’activité centrale du système nerveux (intelligence, conscience) est le réseau fibrillaire central de l’écorce el son développement est en raison de la complexité de ce réseau. Les cellules nerveuses simples centres trophiques des nerfs, 1566-65. — Les déconvertes de Gor.ar en Italie. Sepriut. Luciaxt. Biancur. G. Lévr. Recherches sur la structure et les fonclions du noyau et du nucléole. La nucléine dans les noyaux des cellules nerveuses des animaux supérieurs el inféricurs. Réactions chimiques contraires des subslancos du nucléole et du noyau. Modifications du nucléole avec les différents états d’activité et de repos fonclionnels du neurone, 1568-69. — Augmentation et diminulion de volume du nucléole sous l’action de poisons excilants ct paralysants (strychnine et chloroforme). Expériences de Maxanesr. Les nucléoles des cellules des ganglions spinaux participent aux processus des nucléoles des cellules des cornes anléricures, parlicipation analomique impliquant une participation physiologique des premières aux symplômes de l’empoisonnement par la strychnine, L’orientation des nucléoles des cellules nerveuses motrices dans le lobe électrique de la lorpille à l’état de repos et d’excitation. Fails et lois élablis par Macixt, 1569-71. — Analyse microchimique des produits d’excrétion intracellulaires du mélabolisme de la cellule nerveuse : les granules interfibrillaires ou fuchsinophiles de Lévr. À la partie achromatique de la cellule nerveuse ressortil seule unc parl active de la fonction. Activité intense des processus d’échanges dans les cellules des ganglions spinanx et dans les neurones en général. Vascularisulion abondante des centres nerveux ; importance capitale de l’oxygène pour la vie du neurone, 1532-74. — Conceplion actuelle de Gor.er sur le réseau nerveux diffus de la substante grise centrale. Opposilion persistante aux trois postulats de la théorie des localisations cérébrales, 1555-77. — Maintien de l’unicité du prolongement nerveux. de la division en proloplasmiques el nerveux des prolongements cellulaires, de la marche du courant du prolongement cylindraxile à la cellule. Négation de la théorie de la polarisation dynamique. Existence d’un revêtement neurokératinique. isolateur du corps cellulaire ct de ses prolongements, invoquée en faveur de la doctrine de la continuilé contre celle de la transmission nerveuse par conliguilé, 1578. S. Ramon y Cajal. — T’erminaison libre des prolongements cellulaires à ln place du réseau nerveux diffus de Goi.cr. Point d’anastomoses. Dislinelion injusliliée des deux calégories de cellules nerveuses de Gorcr. La fonction lrophique et les connexions des dendrites admises par Gouci, croyance qui s’éteinLl sur place dans l’Ecole ilalienne. Découverte analomique des collutérales par Gore ; leur physiologie due à Rasox + Gasas, Küzriken, vax Genvenrex, Lexnossek. Rôle des collalérales dans la moelle, le cervelel, le cerveau, 1579-81. — Morphologie et connexions des éléments nerveux de ln moelle épinière : cellules radiculaires et cellules des cordons. Racines, branches ascendante et descendante, collatérales longues (collatérales réllexes) el collatérales courtes (se lerminant dans la substance de Roraxpo, les colonnes de Crank) des cordons poslérieurs d’origine exogène, 1581-82. — Les quatre couches stratiliées de l’écorce cérébrale : 1. zone moléculaire. Quatre lypes de neurones autochthones : cellules de Casa ; cellules polyaxones de Lexnosser ; cellules éloilées J. Sounv. — Le système nerveux central.

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TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

cellules lusiformes unipolaives. Fibres conslitulives de celle zone, Ranificalions horizontales des fibres centripèles de Gasac, fibres du ruban de Res. médian, s’élevant par le pédoncule cérébral et Ja capsule interne. Contact efficace de ces fibres, des neuraxones des cellules aulochthones, des axones ascendants des cellules de Manrixorrs, des cylindraxes des cellules pyranidoles des hémisphères correspondant et opposé (fibres d’association, fibres calleuses) avec les dendrites ascendants des cellules pyramidales (peliles, moyennes el grandes) monlanL dans le stralum sonale de Kürriken, 1583 : 1590. — Morphologie comparée de ln cellule pyramidale ; développement, dans Ja série, des dendriles et des colla-Lérales ; leur croissance sous l’influence de l’exercice mental ; transmission héréditaire des modificalions organiques réalisées, 1583-85. — 2. Couche des petites cellules pyramidales ; 3. couche des grandes cellules pyramidales ; 4. couche des cellules polymorphes : dendriles et cylindraxes de ces éléments. Cellules à cylindraxe court : cellules sensilives de Gocci ct cellules de ManrinorrTi, 1586.

— fibres de projection el d’associalion : 1. libres de projection ; 2. fibres calleuses ; 3. fibres d’associalion, courles el longues, axoncs ou collatérales de cellules pyramidales. Quantité et longueur considérable des fibres d’associalion mélangées aux fibres de projeclion el aux fibres calleuses ; ces fibres forment chez l’homme et les grands mammifères la imasse principale de la substance blancl :e du cerveau : 4. fibres centripètes ou terminales (fibres de Casa). Distribution des fibres myéliniques el amyéliniques dans les différentes couches de l’écorce cérébrale das mammifères. Küriiken, 1586-88.

— Terminaison, dans ln zonc moléculaire, où elles entrent en contact avec les dendriles des pyramides, des fibres sensorielles comme des fibres sensilives. L’incilalion du mouvement volontaire naïl dans l’épaisseur de celle zone. Neurones d’associalion, Disposilien explicative de la rareté des altérations* intellectuelles dans les cas de lésions deslruclives des divers lerriloires corticaux. Les connexions, non la morphologie des cellules, rendent raison des fonctions de l’innervalion centrale, 1589. — Direction el distribution des couranls nerveux dans la zone moléculaire et dans les trois dernières couches de l’écorce. Rapports de conliguïlé que peut subir une cellule pyramidale comparés à ceux d’une cellule de Punkixsr, 1590 91. — Lcorces cérébrale et cérébelleuse. Slruclures lamellaires d’autres masses grises (olives bulbaires, prolubérantielles, cérébelleuses). libres de projeclion ct d’associalion de l’écorce cérébrale ; fibres d’association centripèles el centrifuges. Couronne rayonnante des centres d’associalion, 1592-93 : 1596. Fibres afférentes de l’écorce cérébelleuse : 1. fibres moussues ramifiées dans la zone des grains (issues des cellules de Crankr, ele) ; 2. fibres grimpantes ramifiées dans la zone moléculaire, en connexion avec les cellules de Punkixse (issues des cellules des noyaux du pont de Vanour). libres efférentes : fibres des cellules de Penkisse. Arborisalions nerveuses lerminales en contact avec le corps et les prolongements des cellules de Punxixsr : fibrilles parallèles des grains ; corbeilles lerminales des cellules éloilées de la couche moléculaire ; arborisalions grimpantes. Découverle des rapporls dynamiques des ramificalions des cellules éloilées par Ramox x Casaz. Recherches d’Aruras sur l’histogenèse de l’écorce du cervelet, 1594. — La coordinalion régulière des voies allérentes el cÎlérentes résullant de ces disposilions analomiques favorable à la doctinc de l’action réflexe exercée par le cervelel sur le maintien de l’équilibre. Luaano, 1595. — L’étendue des aires corlicales de projeclion du cerveau correspond à celle des surfaces sensibles inlernes el externes de l’organisme, au développement des apparcils moteurs. à la masse du corps de l’animal. Les faisceaux d’association sonl l’expréssion analomique de la complexité des fonclions de l’intelligence, 1596. — Origine et nature des plis el- des sillons. Epaisseur de la subslance grise et évolulion relalive des neurones au sommel des plis ct au fond des sillons. La migralion des grains du cervelel cesse plus 1ôL au sonunel des lamelles qu’au fond des sillons. Gaxaz el Lucano. Causes ayant déterminé la direction des sillons el scissures et des circonvolutions ; hypothèses des auteurs. Phylogénie de la forme de l’écorce cérébrale. Modificalions adaptalives insensibles, mais progressives, d’un pelil nombre de centres corlicaux successivement associés d’où esL sorlie la forme du cerveau, 1597-99. — Nature fonclionnelle des ramificalions proloplasmiques du neurone (expansion périphérique des cellules bipolaires sensilives des Vers, des Poissons, olfactives..audilives, des cellules unipolaires des ganglions spinaux de Batratiens. Reptiles, elc.). La longucur des Liges proloplasmiques el l’exubérance des cxpansions lalérales el basilaires des cellules pyramidales el des cellules de Punkixsr en rapport avec le nombre des arhorisalions cylindraxiles dont elles reçoivent les courants. Fonclions des épines el encoches inlerépinenses des dendrites, 1599-1600. — Relation entre le volume du cyloplasma, la grosseur et le nombre des élémonts chromaliques. Nissu. Etude comparée de la distribulion des éléments chromaliques du cytoplasma dans le développement phylogénique el onlogénique. Casa. Absence de ces masses dans les fins prolongements dendriliques ; leur forme cL la diminulion des espaces inlerfbrillaires dans le cyloplasma des cellules « obscures ». Les courants nerveux suivent les fibrilles d’un réseau de spongioplasma .achromalique s’élendant vers le cylindraxe ct les prolongements proloplasmiques. Les masses de substance basophile ou chromalique du proloplasma cellulaire, étrangères à In conduclibilité nerveuse, non sculement font défaul dans certaines cellules, mais existent dans les leucocytes, les cellules de névroglie, ele. : matériaux de nutrilion de ln cellule durant son activité fonctionnelle, 1601-2. — Premières déduelions hislophysiologiques de Casar. sur la nalure des neuroncs de l’écorce cérébrale comparée à celle des autres cellules nerveuses du névraxe el sur la structure et les fonclions psychiques du pallium. La « cellüle psychique », 1603-5. — Nature el fonclions des diverses espèces de neurones. Nissr... Variétés locules de struclure de l’écorce cérébrale. Kôziiken et Fiecusre. L’écorce, complexus d’organes analomiquemen £ hélérogènes sclon Nisst. Exemple de différences locales essenlielles de struclure portant sur la conslilulion histologique de FA et PA, 1606. — Aclion élective des différents poisons pour Îles BPOQUE CONTEMPORAINE

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diverses espèces de cellules nerveuses. Expériences de Nissr.. La possibilité de restitutio ad integrum des cellules affectées dépend de la gravité des lésions du noyau. Symptômes de dégénérescence irréparables de la substance achromalique ou fibrillaire (coloration de Brcken). La diversité fonctionnelle des centres nerveux correspond à celle des espèces de neurones qui les constituent. L’hétérogénéité histologique de ces centres augmente avec leur degré de complexilé fonctionnelle et est à son maximum dans l’écorce cérébrale. La physiologie du système nerveux a reçu de ces recherches hislopathologiques un de ses plus puissants instruments d’analyse, 1606-8. — Théories des unicistes et des particularistes sur l’homogénéité ou l’hétérogénéité structurale ct fonctionnelle de l’écorce. Casai. inaugure une série d’études sur la structure comparée des diverses régions de l’écorce du cerveau humain. Hislologie du territoire calcarinien. Description des huil couches de l’écorce de la scissure calcarince. La réline cor-Licale et la quatrième couche des cellules étoilées (stric de Gexxani). Ramificalions, dans celle quatrième couche de l’aire visuelle, en plus grand nombre encore que dans l’aire sensitive du corps, de fibres de Gasar., ascendantes et de fort calibre, dont les gaines de myéline contribuent à donner sa coloralion au ruban de Vice p’Azvn. Ces fibres myéliniques sont des fibres optiques. Description de doux types nouveaux de neurones d’associalion qui seraient, dans l’épaisseur de l’écorce, ce que sont dans la zonc moléculaire les cellules do Casau et de Rerzivs. Il existe des types cellulaires définis à fonctions également définies. Dans l’airc visuelle, comme dans l’aire tactile, les fibres de ( :azaz se terminent dans une couche où abondent des cellules éloilées spéciales. S’il en est ainsi dans toutes les sphères corlicales de la sensibilité (nires de projection), c’est dans cette couche de l’écorce que l’image du monde scrail projetée, 1608-14. — 1. Conditions histologiques des impressions et des perceptions (idéation). L’ayalanche de conduction ; loi entrevue par Gor.c1. établie par Casa. Une perceplion sensible diffère d’une autre de mème nature par le nombre et la siluation respective des groupes de pyramides corticales mises en vibralion par l’avalanche. Mécanisme histologique du souvenir, ressemblance et dissemblance, opposilion et contraste. Une perception suflit, grâce aux vastes associalions intracorlicales, pour que tout le registre des souvenirs sensoriels soil parcouru, 1613-15. — IL. Æypothèse sur le mécanisme histologique de l’association, de la veille et du sommeil. Hypothèses sur les causes des changements du travail mental, ÿ compris celle de M. Duvaz. Point de mouvements amibôïdes observables dans les prolongements tant nerveux que protoplasmiques des neurones durant l’état d’activilé ou de repos du système nerveux central. Observations directes opposées par CasaL à l’hypothèse de Duvar. Hypothèse de la participation des cellules de la névroglie à l’activité des fonctions psychiques supérieures. Variations morphologiques des cellules de névroglie corrélatives à l’état d’activité ou de repos des cellules nerveuses. Réfutalion des deux théories des fonclions trophiques et de soutènement des cellules de névroglic : 1. cellules névrogliques de la subslance blanche ; 2. cellules névrogliques périvasculaires : 3. cellules névrogliques de la substance grise. a, Stade de contraction. Par la rétraction de leurs prolongements, des contacts s’élablissent entre les panaches des cellules pyramidales et les arborisalions nerveuses ; le cerveau passe, par ce mécanisme aulomatique ou volontaire, de l’élat de repos à l’activilé. b, Etat de relèchement. Les prolongements des cellules de névroglie s’élendent entre les panaches et les arhorisalions cylindraxiles et les isolent ; inlerruplion des courants nerveux ; phase de repos mental, de sommeil naturel ou provoqué, 1615-17. — III. Théorie de l’attention volontaire de Cajal. Rétraclion intense des prolongements des cellules névrogliques périvasculaires fixés sur les capillaires du centre cortical correspondant à l’événement psychologique ; dilatation mécanique de ces capillaires s’étendant à presque Loul leur espace lymphatique ; hyperhémies localisées consécutives, aussi limitées que le processus de l’attention actuelle. Critique de la congestion aclive des capillaires cérébraux. dépourvus de fibres musculaires et de nerfs : excitées par le grand sympathique, les artères de la pie-mère ne délermineraient que des congestions étendues, mal délimitées. Valeur qu’attribue Casar lui mème à celle hypothèse. 1618.

Crilique de l’hypothèse de Gasar sur les fonctions de la névroglie présentéc par KüzLIKER. Aucune preuve de la contraclilité attribuée à certaines catégories de cellules névrogliques. Si les unes sont conlractiles, Loutes devraient l’être. Rien n’élablit l’existence d’une propriété isolatrice de la névroglic. La « volonté » ne saurait agir que sur les neurodendrones, non sur des éléments qui sont en dehors du système nerveux. Les plus fins vaisseaux de l’écorce sonl pourvus de fibres musculaires et de nerfs. Chez nombre de Vertébrés inférieurs, pas encore de cellules de névroglie, mais des prolongements do cellules épendymaires s’étendant à travers lout le centre nerveux, 1619-21. — Rôle des cellules névrogliques et épendymaires selon Küzriken. Substance de soutien, d’enveloppe protectrice, de remplissage. Fonction protectrice de la couche de névroglie étendue sur la surface de la moelle épinière et du cerveau ; manchon des capillaires. Rejet de l’hypothèse de la fonction isolatrice, 1621. — Rôle des éléments nerveux selon Kôzriken. Direction des courants nerveux : cellulipètes dans les dendrites, cellulifuges dans les avones. Nutrition du corps cellulaire et de ses prolongements ; croissance : régénéralion. lonclions cardinales de ln portion nucléée du neurodendrone. Seules, les cellules du cerveau peuvent être dénommées « psychiques » : cellules pyramidales. Doctrine de Casar.. Grilique de la théorie des cellules dites psychiques. Origine commune du cerveau ct de la moelle épinière. Le cerveau n’est que le métamère antérieur des mélamères homodynames constituant le vertébré primordial. Sreixen. 1621-23.— Kosxen contre la nouvelle théorie de la division fonclionnelle de l’écorce cérébrale de lLrcusic, 1624. — Critique de l’amiboïsme altribué aux neurones. Ranr-Rüeknanp. Wiebensneim. Critique spéciale, par Kôrriken, des hypothèses de Lérixe el de M, Duva. Pas un seul fait n’attesie l’existence e mouvements amiboïdes soit des dendrites, soit des nouraxoncs. Les conséquences de cette hypothèse 1844

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

seraient inconcilinbles avec les processus psychologiques les plus élémentaires. Sans changer de forme, simplement en vorlu de processus physico-chimiques, les prolongements nerveux accomplissent leurs fonclions d’organe de projection où d’associalion (fanclions psychiques), 1624-28. — Mécanisme des fonctions des neurodendrones associés en syslèmes de complexilé variée. Par l’exercice intense et conlinu de l’intelligence, l’élablissement progressif el permanent de connexions nouvelles intracorticales, résullant de l’extension des prolongemenls des neurodendrones, pourrait ètre réalisé même chez l’adulte, comme l’a supposé (iasac. Au regard du développement progressif poslembryonnaire des éléments nerveux, involulion régressive de ces mêmes éléments avec le progrès de l’âge el dans les maladies mentales, 1648. — Hypothèses histologiques sur le mécanisme des fonctions psychiques du Lélencéphale de l’axzt et de Lucano dérivées de celle de Casa, 1629. — Arguments tirés de l’analomie comparée contre les doctrines (FLecusic, Gasai.) d’après lesquelles les perceptions el les images mentales seraient liées de nécessilé à des groupes de cellules plus ou moins élendus. Unité des perceptions et des images dans le même élément nerveux. Aulonomie fonclionnelle de chaque cellule individuellement 1629-30.

— Wacenr contre Casac sur les fonclions de la névroglie, isolatrice des courants nerveux. Nouvelle méthode élective de coloralion des fibres de névroglic chez l’adulte à l’état normal el pathologique. Wacenr. Ancienne méthode d’imprégnalion métallique de Goici permellant d’étudier le rapport génétique des fibres et des cellules de la névroglic. Historique ; 1630-33. — Phylogénie et ontogénie de la névroglic dans le système nerveux central. Sara x Poxs. L’histoire do la névroglie, un des chapitres les plus authentiques de la paléontologie du syslème nerveux central. Lois de Weicenr. Trainées de Æiel. Nulle part plus abondanle que dans la glande pinéale, la névroglie l’est très peu dans les corps siriés, dont le type correspond à l’écorce cérébrale, 1633-34. — Fonclions purement passives de la névroglie. PoinL de transition entre les fibres névrogliques el les prolongements des neuroncs. Réfutation de Gorcr par Weicenr sur les rapports des dendriles et de la névroglie. La névroglie cl les vaisseaux. Vincuow. Lioxp Axbriëzex. Absence dans le cervelet de la couche pic-mérienne de névroglie du cerveau ; celle dernière épaissil avec l’âge ; masses Gbrillaires de névroglie descendant jusqu’au milieu de la couche des grandes pyramides, absente à peu près dans les couches profondes, même dans celle des fibres radiaires. Abondaent feutrage névroglique de la subslance blanche (cerveau. cervelet, moelle allongée). Règle : Loute fibre nervense myélinique est isolée des axones voisins par des fibres de névroglic, 1635-36. — Principe général de biologie confirmé par l’histologie pathologique (Weiceur) : la névroglie comble les lacunes laissées par la mort de l’élément nerveux. Prolifération des aslrocyÿles dans la paralysie générale. Masses de névroglie, non de Lissu conjonclif, dans les cica-Lrices de foyers de ramollissement, 1636. — Critique des fonclions hypothéliques aliribuées à la névroglie par Gosc1, P. Ramox, R. x Gasar, elc., 1636-35. — Peucizzi : réfulation d’un point de fai el de doctrine paradoxal altribué à Wercenr. Küriiken contre Ranvren sur les rapports des fibres el des cellules de la névroglic. Rosenrsox. Les résullals de la méthode de Goici demeurent entiers, 1638-30.

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Marche du courant nerveux dans les neuroncs. Amendement de la formule deila polarisation ‘dynamique ; elle ne s’appliquerail pas, selon Casa, aux neurones dont l’axonc procède d’un rameau proloplasmique. Théorie de la polarisation axipète des neurones. Toujours axipète dans les deudrites cl le corps cellulaire, le courant est dendrifuge el somatofuge dans l’axone et ses callalérales, 1639-40.

— Cellules en crosse des centres opliques ; cellules des neurones moleurs des Invertébrés ; cellules des ganglions spinaux : le cyloplasma ct le prolongement unipolaire de ces neurones ne parlicipent pas directement à la conduction axipèle el dendrifuge des prolongements périphérique el central. Inlerprélalion du volume remarquable du cyloplasma de ces neurones ct du développement de leur spongioplasma. Généralisalion morphologique liréce de l’aclivilé physiologique des neurones. Le corps cellulaire : poinL de convergence (grossi par la présence du noyau) des cxpansions dendriliques s’élendant jusqu’à l’origine du cylindraxe. Doux espèces dislincles de corps cellulaires. L’intervention du corps cellulaire non nécessaire pour la iransmission du courant reçu cl propagé par les prolongements dendritiques, 1640-43. — Morphologic de la cellule nerveuse. Parallélisme de l’évolution phylogénique cet onlogénique des neurones ; l’ontogénice résume la phylogénie. 1°e phase. Neuroblaste de Lis ; cellules des ganglions des Invertébrés. 2° phase. Absence d’expansions proloplasmiques basales el latérales du corps cellulaire ; cellules de la moelle et de l’encéphale des Poissons et des Batracicns. 3° phase. De nouvelles expansions protoplasmiques sortent du neuroblasle ct la cellule acquiert sa forme éloiléc ou pyramidale ; éléments nerveux de la moelle el de l’encéphale des Oiscaux et des Mammifères. Au développement onlogénique correspond une évolulion phylogénique parallèle des différentes espèces de neurones : 1° neurones moleurs el sensilifs (cellules des cornes antéricures, cellules bipolnires des ganglions rachidieus, à conduction dirccle) ; 2° neuroncs d’associalion (cellules des cordons, à conduclion indirecte). Les neurones d’association du cerveau, phylogéniquement les plus récents, apparaissent les dernicrs Séleclion, hérédilé, léléologic biologique, 1643-44. — Nourones demeurés À différents élals de diflérencialion morphologique. Organes imperfeclibles el perfeclibles du système nerveux. Syslème nerveux sensilif el sensoriel el système nerveux cérébral. Organes intermédiaires (moelle épinière el allongée et cervelel), 1644-47. — Groissance fonclionnelle des prolongements proloplasmiques et des collatérales ; augmentalion et extension des associations. Doctrine de CGasas sur les effets du travail mental ; hyperhémie physiologique. Mosso. Ilypolhèse de Taxzr : croissance longiludinale des neurones ct diminulion des intervalles interneuroniques par l’exercice tulense cl continu du cerveau. Le travail nécessaire pour triompher de la résistance que ces intervalles ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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opposent à l’onde nerveuse est peut-ëtro la condition de ln conscience. L’habitude, l’automatisme et l’activité inconsciente du système norveux central. Limites infranchissables imposées aux aptiludes psychologiques dans l’individu et dans l’espèce, 1645-49. — Hypothèso chimiolaxique de Casar. sur les causes des migrations el de l’orientation des neuroblastes. Historique : Hesse : W. Ils ct His junior ; Lexnossex : Srnassen, 1650-51. — Mouvements amiboïdes des neuroblasles et orientalion de leur axone sous l’influence de substances sécrélées par les épithéliums et les tissus mésodermiques. Chimiotaxie posilive el négative, 1652-53. — Adaplalion nouvelle de l’hypothèse à l’histogenèse el à l’organogénie de la moelle épinière. Conditions chimiques el mécaniques de la marche des cènes d’accroissemont et de l’élablissement des connexions des neurones embryonnaires, 1653-56. Le syslème nerveux central représente le dernier lerme de l’évolulion de la matière vivante, Epiderme, systèmes nerveux el musculaire. Fonclions primordiales du système nerveux : adaptation de réeclions en rapport avec l’alimenlation, la proteclion el la défense des organismes. Les phénomènes de sensation, pensée, entendemont, volonté, résullat d’un perfectionnement des organes primitifs de protection el de défense. Réaclions des Protozonaires et des Prolophytes aux stimuli exlernes. Existence, dans le protoplasma des.Prolozoaires, d’un substralum conducleur cl moteur : le spongioplasma ou reliculum cellulaire. Solidarité fonclionnelle des différentes parties do la cellule. Cils et flagella. Rudiments de localisation et de centralisation de phénomènes jusque-là disséminés dans tout le corps cellulaire, 1653-58. — Animaux cellulaires dépourvus de système nerveux. Eponges. Système nerveux des Polypes ; neurones sensilifs et moleurs. Vers ; cellules d’association inlerganglionnaires : une grande parlie, la lotalité de l’appareil locomoteur peut réagir à une excilalion. Gastéropodes. Crustacés, Insectes, Neurones « psycho-moleurs » du ganglion cérébroïde des Invertébrés ; action directrice, inhibitrice ; souvenirs, intelligence, volonté, 1658-60. — La supériorité du ganglion céphalique. au regard des autres ganglions æsophagiens et abdominaux, dépend de ses relalions avec le monde extérieur par le canal des sens (vue, olfaclion, ouïc). Phylogénie du cerveau et de la moelle épinière des Verlébrés issus du ganglion cérébroïde el de la fusion en un seul cordon nerveux de la double chaine ganglionnaire des Inverlébrés. Le grand sympathique, 1661. — Emigralion successive à l’intérieur ct concentralion en amas ganglionnaires des neurones sensilifs dans la série animale. Causes invoquées par Casa, 1662. — Persislance des dispositions constitutives de la chaine ganglionnaire des Invertébrés dans la moelle épinière des Verlébrés. Morphologiquement. les éléments nerveux des Vertébrés ne diffèrent par aucun changement important de ceux des Inverlébrés. Classes de neurones dont la morphologie est restée la même (neurones sensoricls et sensilifs), 1662-63. — Lois du développement des différents systèmes d’organes consliluant le système nerveux. 1. Mulliplicalion des neurones pour l’augmentalion du nombre des associalion inlerorganiques. 2. Différenciation morphologique des neurones par adaplalion progressive en vuc de la vitesse de lransmission. 3. Concentralion (inlégralion) en ganglions des neurones primilivement isolés. Fusion des centres du système nerveux des Vers. des Mollusques, des Crustacés ; moelle épinière des Vertébrés. Loi d’épargne du proloplasma combinée avec celle de l’économie de temps de Casar. Intégration progressive des centres nerveux par les commissures transversales et longitudinales, Perfectionnement de l’acte réflexe ; synergie de lous les muscles de l’organisme ; coordinalion des actes propres à la défense et à l’alimentation. Persistunce de ces mécanismes inconscienis dans la moelle et le cerveau des Vertébrés supérieurs : fondement des adaplations instinclives du système nerveux aux nécessités premières de la vice, 1663-65. — Conservalion, à l’état latent, des impressions sensilives ct sensorielles non réfléchics par réactions réllexes el lransformation de ces impressions en images (idées ct volilions) par les neurones du ganglion céphalique ou cerveau. Genèse des souvenirs, pensées, jugements, reposanl sur la liaison par conliguïlé des neurones d’associalion des centres corlicaux de projection, 1665.

A. van Gehuchten. — Néforme de la théorie de Gouci sur la nature des prolongements proloplasmiques el nerveux du neurone. Direclion inverse de la conduction dans ces prolongements. Théoric de la polarisation dynamique des éléments nerveux (18gr). Ilistorique, 1667-69. — Modifications de la formule de celle théorie par van GenvenTex cl Rasox y Casaz, législatcurs de la loi. Conductibilité indifférente (cellulipète et cellulifuge) du corps cellulaire el de la partie voisine des gros troncs proloplasmiques, 1670-71. — Variante pcermellant de conserver l’ancienne formule ; Luçano, 1671-72. — Discussion de Ja formule de la polarisation axipèle de Casa. Les ondes nerveuses apportées par les dendrites traversent le réliculum cellulairo avant d’être Lransmises au cylindraxe ; le corps cellulaire, siège de synthèses nerveuses spéciales, n’est pas un simple conducteur, 1653-75. — Crilerium de Ja nature fénclionnel d’un prolongement nerveux tiré de la direction suivant laquelle il conduil le courant par rapport à l’axe cérébro-spinal. Lieu du conlael utile entre neurones, 1055-56.

— Cellules bi el unipolaires : transilion. Ganglions cérébraux et gnnglions spineux. Le bulbe olfactif dans la série des Verlébrés. Protoncurone olfactif, glomérule, cellule mitrale (neurone olfaelil central). Rétine, nerf optique et centres opliques primaires, 1653-39. — Anatomie fine et physiologie du sysième nerveux sympathique, ramenu délaché du système nerveux cérébro-spinal. Vax GEntveuTex, Küruiken, 1679-80. — Vibres-molrices des racines postérieures de la moclle épinière chez les vertébrés inférieurs ; cellules d’origine dans la cornc antérieure (cellules radiculaires motrices postérieures). Ramon v Casa, v. LeNnossek, Van Genvenrex, Rurzivs, Suennixérox, ele. libres viscérales cen-Lrifuges des racines postérieures, Critique des expériences de Sr£ixaen par Honrox-Ssiru (LAXGLEY), 1681-83. — Cellules multipolaires des ganglions spinaux, distinetes des cellules bipolaires el unipolaires, dans les larves de Batraciens et les embryons de Reptiles, d’Oiscaux ot de Mammifères. 1846

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

Souvenir ancestral de la mémoire organique rappelant li communauté d’origine des neurones des ganglions spinaux avec ceux du rosle du syslëme nerveux central, 1 684-85. — Mode de : division des racines postérieures dans ln moelle épinière des Reptiles : les collatérales réflexes proviennent non du faisceau inlerno (Oiseaux, Mammifères), mais du faisceau externe. Constitution des différents cordons de la moelle épinière. Cellules endogènes des cordons poslérieurs. Part des fibres endo el exogènes dans la composilion des cordons poslérieurs des Reptiles el des Oiscaux. Mammifères, 1686. — Marche des cônes de croissance dans la moclle épinière des embryons d’Ophidiens ; libres terminaisons des prolongements nerveux, 1685. — Voies longues cl voies courles du nÉvraxe, 1687-88. — La Lhéoric des neurones cl la physiologie du système nerveux central. Inlerprétalion de la structure el du mécanisme de la moelle épinière : fonctions des collalérales, 1688-yo.

Struclure réliculéc du réseau achromalique constiluant le proloplasma cellulaire. Dépôt de Ja subslance chromalique sur les points nodaux cl les Lrabécules du réseau : le bloc chromatique résulle de l’extension de l’incrustalion de ces parties des mailles polygonales du réliculum, charpente de ces masses d’uspoct souvent vacuolairc. La parie achromatique du proloplasma sert à la transmission des courants ; la parlic chromalique, accumulée dans le corps cellulaire à l’élal de repos, deslinée à êlre utilisée dans l’état d’activité du neurone. Accord de celle conceplion avec la doctrine de Rastox » Casaz el de FLemauxe, 1690-gt ; 1695. — Gontre l’hypothèse de granulalions chromaliques unies par une subslance amorphe formant les blocs chromaliques (Nissz, Becker, Lixnossek. Lucano). Mème structure réliculée du proloplasma des cellules des ganglions spinaux et des neurones motcurs (cellules somalochromes), 1692. — Slruclure du cène d’origine de l’axone dans les diverses espèces de cellules nerveuses, 1693 ; 1695. — Diversilé de types cellulaires, de valeur physiologique diflérente. des cellules conslituant les ganglions spinaux, 1694. — Noyau et nucléole. Le réseau karvoplasmalique est acidophile, le nucléole basophile, 1695. — Modificalions provoquées dans les cellules d’origine du nerf hypoglosse par la seclion des cylindraxes, Dissolution de la substance chromalique, Llurgescence du cyloplasma, cclopie du noyau. Les phénomènes de chromalolyse. Phase de réaction à distance (Nisss, Marixesco) ou dissolulion des éléments chromaliques. Phase de réparation (Maumwesco) ou reformalion de ces éléments ; élal pyknomorphe, 1695-93 : 1703. — Doctrine de vax Genveurex : pas de dégénérescence du neurone (Nissr., Manixesco). Intégrilé conservée du réseau proloplasmique. Régénéralion du nerf seclionné (Vaxrain). Réaclion des cellules des ganglions spinaux à la seclion ou ligaturo du prolongement périphérique ; différence entre la réaclion d’une cellule molrice cel d’une cellule sensilive : au licu d’entrer dans la phase de réparation, celle-ci verse dans la dégénérescence, 1697-99. — Réactions des cellules des ganglions spinaux à la section de la branche périphérique et de la Dranche ceutrale. Lucano. Action trophique des excilalions centrales ct périphériques du neurone. Gozpscueiben ct Manixesco. Causes de la régénéralion du neurone moleur et de la dégénéralion du neurone sensilif des ganglions spinaux. Action lrophique exercée par le protoncurone sensilif sur le deuxième, etc., neurone, 1300-3. — Types de chromatolyse : périphérique, périnucléaire, diflus. Chromalolyse des neurones moteurs de la moelle à la suite de l’interruplion des Ébres corlico-spinales comparée à celle des cellules dorsales du pneumogastrique après la seclion du nerf périphérique, 1704-5. — Recherches sur l’origine des nerfs crâniens fondées sur la réaclion cellulaire qui suil la section expérimentale du cylindraxe d’un neurone molcur. Van Genvcnrex. Vax Bieënviier, 1506. — Terriloire des cellules d’origine du facial supérieur dans le noyau de la Vile paire déterminé par G. Mauxesco. Participalion du facial supérieur à l’hémiplégie de cause centrale. Doctrines anciennes. Tovv, Eicuuousr, Cuancot, 1706-79. — Observalions cliniques élablissant que le frontal, l’orbiculaire des paupières el le sourcilier ne reslenl pas indemnes dans l’hémiplégie cérébrale. Gnasser, Env, BnissauD, cle. Pucriese el Mia. Recherches sur la dissocialion unilatérale des mouvements synergiques des mouvements des yeux. Centres spéciaux d’innervalion des mouvements asynergiques acquis on néoformés. Le symplôme de Révision. Travail de dissocialion des contractions volontaires des muscles des moiliés gauche et droile de la face réalisé chez Sikonskt, 1708-9. — (Gentres d’innervalion du facial sur l’aire molrice du cerveau. Physiologie expérimentale. Hirzic. Fenninn. Luciaxi el Tassunixi. Expériences directes sur l’Homme cl observalions analomo-cliniques sur le centre des mouvements volontaires du facial supérieur (Liers inféricur de y contigu au pied de F,). 1509-11 ; 1717. — Bilatéralilé fonctionnelle du centre corlical de la branche supérieure du facial. Trajet de l’écorce cérébrale aux noyaux prolubéranticls. Capsule inlerne : les faisceuux du facial inférieur passent dans lc genou de la capsule inlerne el ceux du facial supérieur dans la portion antérieure du genou. Paralysie isoléc, duns les hémiplégies capsulaires, des membres supérieurs et inférieurs avec intégrité des muscles de la face. Le contraire dans les hémiplégies corlicales par thrombose ou embolic de l’artère sylvienne, 1713-13. — Noyau des cellules radiculuires de la Vile paire. Genou du facial. Le faisceau radiculaire du facial ne reçoil point de fibres du noyau de la V{e paire. Doctrine erronée d’où procède la dénominalion de noyau supérieur du facial ou noyau commun du facial el de l’oculomoleur exlerne donnéc à l’abducens (M. Duvar, Tesrur). Le noyau du facial supérieur fait partie inlégranle du noyau commun du facial, 1714. Expériences de Guonex, de Mexbe. van GEUVGNTEX. R. Y Gasas. Démonstralion analomo-pathologique de J. Diaenixe, 1715. — Les lrois régions d’origine du facial déterminées par Mautxesco dans le noyau de la VIle paire. Entrecroïisement partiel des fibres radiculaires du facial. Types cellulaires des groupes de neurones constituant le noyau du facial ; réaction du groupe moyen à la section du fncial supérieur, 1716. — Aclivilé fonctionnelle surtoul unilalérale des centres corticaux de la brancho inférieure du facial ; aclivilé bilatérale des ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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muscles frontaux ; contraclion d’ordinaire unilatéralo des muscles orbiculaires, 151. — Diversité de résistance réaclionnello à la section du cylindraxe des cellules d’un même noyau moteur et des cellules motricos des ganglions cérébraux ct spinaux, Vax Genucuten, 1718. — Pathologie cellulaire du tabes. Ilypothèse de Scuarren, elc., pour expliquer l’absenco de chromatolyse des cellules des ganglions spinaux choz los labétiques, 1719-20.

IV. Michael von Lenhossek. — Nalure ct mode de propagalion du courant nerveux dans la théorie du contact qui a succédé à cello du réseau nerveux dillus de Gensacn et de Goi.cr. Critique, présentée par Lennossex, des conséquences qu’aurait à subir la théorie des neurones des nouvelles méthodes de coloration d’Araruy et de Berne. Fails ct opinions. Méme chez les Arthropodes Bkrur : n’a pu se convaincre de l’existence du réseau fibrillaire théoriquement admis par Niss.. Les « grands mots » de Nissi., 1721-23. — L. Faits anatomiques. Accord des observations hislologiques de Berux avec celles de Lexuossek et de Rerzivs, 1723. — Conceplion du neuropile de His, complexus de fibrilles à terminaisons libres (feutrage), comme d’un réseau central élémentaire. Aucun rapport direct démontré par Berar entre fibrilles provenant de neurones différents. Présomption de l’existence, chez Hirudo, du réseau d’AratTay. La « théorie » des neurones vérifiée aussi bien par les images au bleu de méthylène qu’avec les préparations au Gouci. Les observalions d’anastomoses d’abord tenues pour erronées par Berue, 1724-25. — 11. faits physiologiques. Exposé et critique des expériences de Berne chez les Crustacés (cercinus maenas). Expériences de M. Veworx. Doctrine de Naxsex sur les fonctions purement trophiques du corps cellulaire, 1525-29. — Légitimité do la théorie actuelle des neurones, Raisons invoquées par Lenuossex, 1729. — Mécanisme des processus psychologiques (conservalion des souvenirs, évocalion des images, etc.) selon BrTur et selon Lrnuossek. Toul événement psychique résulterait du jeu des stémuli extérieurs dans les réseaux fibrillaires de l’écorce cérébrale. Modifications permanontes du substralum cellulaire délerminant les réactions particulières de chaque cerveau. Comparaison de Lexuossek, renouvelée de Descartes cl de CHarcor, du mécanisme des opérations mentales et de celui qui fait mouvoir les touches d’un clavier d’orgue. 1780-31. — Interprétation, donnée par Gasar., de l’erreur des partisans de l’exislence d’un réseau fibrillaire intersliticl. Les préparations de BrTur ne démontrent point, selon Enixczn. l’existence, chez les Verlébrés, d’un réseau élémentaire intercellulaire. L’unilé du neurone, unité biologique, demeure dehoul. Unité de plan du système nerveux central des Invertébrés el des Verlébrés. Les axodendrites des cellules unipolaires des ganglions centraux des Invertébrés, 1731-33. — I. Histalogie du neurone. Définition de la cellule nerveuse, comprenant les cellules neuroépithéliales des organes périphériques des sens, quoique dépourvues de cylindraxes et de dendrites. Constilution de toutes les autres unités nerveuses : neurocyle, neuraxonc (monaxone, diaxone, polyaxone). L’axonc el ses paraxones ou collatérales. Mode de lerminaison de l’axone. Dendrites ; ils forment un tout avec le corps cellulaire : l’axone, produit de la cellule, en est plus indépendant, 1533-35. — Mode de nutrition du neuroblaste et de la cellule adulle. Importance trophique des dendriles, centuplant au moins l’élenduc des cellules des cornes antérieures, de Puuxinsr, cie. Point de rapport entre les dendrites et les vaisseaux sanguins. La lymphe d’où les cellules et leurs prolongements Lirent leurs malières nutrilives, 1335-36. — Mode de nutrilion de la fibre nerveuse ; les nerfs périphériques tirent leur nutrition des milieux qu’ils traversent ; influence trophique de la cellule sur J’axone. Dégénéralion wallérienne. Le noyau, facteur trophique de la cellule. Expériences de mérolomie, 17336. — Mécanisme de l’influence trophique du corps cellulaire sur ses prolongements. Crilique de l’hypothèse de Manrxesco-Gornscneinen. Non l’abolition de la fonclion nerveuse du neurone, mais l’effet de la solulion de continuilé de l’axone avec son organc terminal (muscle, peau), détermine sa mort. Explications diflérenles pour la dégénéralion des cellules des ganglions «pinaux et celle des neurones moteurs radiculaires conséculive à la section du prolongement périphérique, 1333-38. — Structure des cellules des ganglions spinaux de l’Homme. Les blocs tégroïdes, 1538. — Siruclure de la substance fondamentale du protoplasma cellulaire. Acquiescement de Lexuossek à la théoric fibrillaire de W. Fremmixe. Examen de préparations d’animaux empoisonnés par l’arsenic : chromalolyse périphérique luissanl apparaitre nellement uno structure fibrillaire, 1539 — FLeumixe el les théories fibrillaire el réticulaire du cytoplasma et du karyoplasma. Ilistorique, 1540-41. — Propriétés physico-chimiques du proloplasma. Cytologie actuelle de Fiemsinc. Parties vivantes de la cellule. ho LR. — Coloration de Becker. La partie achroma-Lique du protoplasma cellulaire continuité directe des fibrilles des prolongements cylindraxiles et protoplasmiques. Nissi. Dore. et la disposilion des fibrilles du cône d’origine à travers le corps cellulaire, Opinions des auteurs sur la présence ou l’absence de granulations chromatiques dans le cône d’origine. Structure fibrillaire du cône et do l’axone, 1543-44. Provenance el struclure granuleuse des blocs chromatiques. De Quenvaix. Lexnossek. FLeusuxc. Ier. Les Niski-K6rper malières dissoutes par le procédé de fixation. Cylologie de Hern, 1745-48. — Le volume ct la structure du noyau, du nucléole et des cellules des ganglions spinaux sonl en rapport avec l’importance fonctionnelle des parties du corps auxquelles appartiennent les nerfs périphériques correspondants, 1748. — 11. Phystologie du neurone. Toute action fonclionnelle d’un neurone n’est qu’une réaction au milieu externe. La cellule olfactive, exemple unique de réception directe des stimuli externes. Direction du courant des monaxones, toujours cellulifuge, 1348-50. — Do mème pour les diaxones. au moins chez les vertébrés. Cellules de Lexnossex et terminaisons libres de Sminxow, 1751. — Les collatérales. l’onctions réceptrices des fibrilles latérales de l’axone, ou ramuscules émis par ce prolongement encore amyélinique au sortir de la cellule ; conduction cellulipète comme celle des dendrites. Ces axodendrites com1848

TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

parés aux parnxones des cellules motrices unipolaires des Invertébrés, 1552-53 ; 1560. — Crilique de Goue sur la structure histologique de la couche moléculaire du cerveau et du cervelel eL sur les fonctions physiologiques des dendrites. Les dendriles n’intervenaient pos comme éléments de l’are réllexe dans l’hypothèse du réseau dillus cylindraxile de Gorcr ; fonclion nerveuse d’organes de réceplion renduc aux dendriles, 17553. — Crilique de l’hypothèse, ne reposant sur aucune observalion directe, de Ranz-Rëckuann, 1554. — Hypothèsoe de Tir. Expériences de Drmoon ; résullals négatifs de Lucano parti d’expériences identiques. Epoque d’apparilion des dendriles dans la moelle épinière, l’écorco du cerveau el du cervelel ; formes anatomiques à morphologie fixe ou stable, 1555-55. — Vérificalion de la loi de la polarisalion dynamique à propos d’une question d’histophysiologie soulevée par Gorcr. van Genucurex. Casa. Rerzius. KüLLIKER, 1797-59. — Direclion du courant dans les prolongements dendriliformes des amacrines de la réline, elc., 1560. — Hypolhèse de Lexnosse sur les rapports fonclionnols des neurones entre eux. Cause déterminante, des différents types de dendrites entrant en conlacl par leurs ramificalions avec un nombre trop considérable de fibres afférentes pour quo des conduclions isolées soient possibles. Le proloplasma cellulaire el ses dendriles ne réagissent, d’une manière efficace, qu’à cerlaines excilalions. La cellule nerveuse, à la manière d’un résonaleur, pour des excilalions délerminées. Développement psychique cl produclion d’associalions nouvelles sans accordée néoformalion de ramifications dendritiques, 1760-67.

Les protoplasmas végétal et animal et les fonctions psychiques. — Nature dle la vie ct de ses propriélés psychiques observées dans les Prolozoaires el les Prolophytes. Les proloplasmas. Origine commune des corps vivants d’une série chimique sensiblement uniforme. Les phénomènes de tropisme posilif et négalif chez les Végétaux et les Animaux, un des plus solides fondements de la psychologie physiologique, 1363-65. — La physiologie végélale contemporaine. W. Prerren. Analyse des fonclions les plus élevées des Lissus végélaux. Sensibilité, perceplion, excitalion, réaction (mouvements, . échanges organiques, sécrélions. cle.) ; le stimulus n’est que la condition, externe ou interne, du processus cnlicr. Enrena. Excilabililé implique sensibililé el perceplion. Rapports définis de l’excitalion el de la réaction ; loi de Wewurn vérifiée chez les végélaux, 1566. — Mèmes problèmes de physiologie générale chez les Plantes et les Animaux. Sensibililé végélale et animale. Réactions des plantes grimpantes au contact, aux rayons chimiques du spectre : sensibilité chimiotaxique des Bacléries, ele. Mouvements nyclitropiques el hëliolropiques. Localisalion $éparée des fonelions de perceplion et de réaclion ; facullé de courbure hydrotropique des racines, 1767. — Le proloplasma, organisme élémenlaire vivant, déjà assemblage de fonclions cl d’organes des plus hétérogènes. Réactions des proloplasmas. Difficulté croissante do l’élude des élats internes qu’on nomme psychiques chez les Animaux el les Plantes. Légilimilé des induclions sur les phénomènes de celle nalure impliquées par la communauté d’origine de la malière vivante depuis l’Algue jusqu’a l’Homme. Nature de l’analogie sur laquelle se fonde la probabilité croissante et décroissante de l’existence de sentiments correspondants à l’élat d’orgañisalion chez les Animaux, les Insectes el les Plantes selon Larzacr. Les réaclions de l’activité automatique des Inverlébrés comparées par Lari.ace à celles qui rapprochent les molécules des cristaux ; « aflinilé animale », 1768-50. — La conscience el l’organisalion des réflexes ; leur finalité n’implique aucunc volonté primordiale. Sélection nalurello el léléologie mécanique de lous les organismes. L’activilé de tous les corps vivanls accompagnée d’élais internes. Variations el adaplations fonclionnelles el struclurales des réaclions aux excilalions de nature hétérogène condition de la persislance dans l’être de l’individu et de l’espèce. Ilypesthésie progressive des étals les plus obscurs de céneslhésie accompagnant louie aclivité réflexe provoqués par les réactions chimiotropiques, thermo-Lropiques, cle, En quel sens les réflexes spinaux sont dils inconscients. Le degré de conscience d’un phénomène psychique esL en raison direcle de son degré d’organisalion. Réllexes organisés des Hÿménoplères. La conscience n’enlève ni n’ajoule rien aux processus lout mécaniques des réflexes, seuls événements psychiques connus, 1770-31. — La psychologie, science des propriélés psychiques de la matière vivanle, fondéo sur le délerminisme des sciences physico-chimiques. Lavoisrin. Ci. Benxaun. Le Prolozoaire, l’Inverlébré et le Verlébré, machines réflexes senlanles. L’Homme automale intelligenL. Possibilité, pour les réaclions de la malière vivante, de redevenir, avec le changement des condilions exlernes ou internes, d’inçonscientes (hypesthésiques) conscientes, 1332 : 1778. — Crilique des vucs d’A. Berne sur les fonclions psychiques des Fourmis el des Abeilles. La psychologie n’est point limitée à l’élude des fonctions conscientes de la malière vivante. Habiludes utiles héréditaires des Vers de terre, mouvements de protection héréditaires des Végétaux ; processus psychiques comparables à ceux du cerveau d’un animal inférieur. Gn. Dauwix, La part de l’intelligence dans lous ces processus psychiques est nulle. Point d’intelligence chez la Plante ou l’Animal dépourvus de centres nerveux d’associalion, 1773-74. — Le proloplasma n’a point de moi, W. Pnsven. Genèse de l’idée ou représcutalion crépusculaire d’un moi individuel, condilion des processus conscients supérieurs : subordinalion et centralisalion des sensations cl rénclions molrices dans un organe. Srrixen. Les sons et l’intelligence. Des Prolozonires aux Mélazonires, possibilité de division en parties de l’ugrégal psychique. L’unité réelle des fonctions psychiques n’existe jamais même dans les organismes à localisation el spécialisalion psychique très élevée, 1533-36. — Phylogénie de « l’âme » humaine. Phylogénie el ontogénie des organes psychiques. Preuves cmpruntées à l’analomic comparée, à l’embryologie, à lu physiologie el à la pathologie du système nerveux central. [lageker. Condilions élémentaires de ln conscience, Crilique de la doctrine de Fonec sur ln priorilé de l’aclivilé plastique de l’intelligence uu regard de l’aclivilé automatique secondaire. La condition d’apparilion d’une conscience réalisée, non ÉPOQUE CONTEMPORAINE

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par les nourones, mais par leur associalion, 1576-58. — Drisuanres et l’automate psychique. Inconscients ou conscients, lous les processus psychiques sont aulomaliques el soumis, comme toules les autres fonctions des corps vivants, au déterminisme mécanique. Si les sensations el l’intelligence échappaient au nombre ct à la mesure (Kaxr), elles ne seraient pas objet de science. Continuité de tous les phénomènes de la nature. Degré d’avancement dillérent des sciences physiques ct biologiques, 1778-79. — Où commence, où finit l’intelligence ? L’écorce du télencéphale, condensateur général de loutes les énergies psychiques des éléments anatomiques. Représentation du monde, à lous les degrés, dans les cellules vivantes, isolées ou associées en Lissus, 1580. — Racines d’une psychologie future. Tout ce qui est en dehors de la sensation est l’inconnue x, 1580-82.