Les 120 Journées de Sodome/Quatrième partie

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Quatrième partie.


Les cent cinquante passions meurtrières226) ou de quatrième classe, composant vingt-huit journées de février, remplies par les narrations de la Desgranges, auxquelles on a joint le journal exact des événements scandaleux du château pendant ce mois-là.

Établisse d’abord, que tout change de face ce mois-là, que les quatre épouses sont répudiées, que cependant Julie a trouvé grâce près de l’évêque qui l’a prise chez lui en qualité de servante, mais qu’Aline, Adélaïde et227) Constance sont sans feu, ni lieu, excepté pourtant cette dernière qu’on a permis à Duclos de reléguer chez elle parce qu’on veut ménager son fruit. Mais pour Adélaïde et Aline elles couchent à l’étable des bêtes destinées à la nourriture, ce sont les sultanes Augustine, Zelmire, Fanni et Sophie, qui remplacent les épouses dans toutes leurs fonctions, savoir aux garderobes, au service du dîner, aux canapés, et dans le lit des messieurs la nuit, de façon que cette époque voici, comme sont les chambres des messieurs pendant les nuits. Indépendamment de chacun un fouteur à tour de rôle, ils ont — le duc : Augustine, Zéphire et la Duclos dans son lit, avec le fouteur. Il couche au milieu des quatre et Marie sur un canapé. Durcet couche entre Hyacinthe, Fanni, un fouteur et la Martaine (vérifiez) et sur un canapé Louison. L’évêque couche entre228) Céladon, Sophie, un fouteur et Julie, et sur le canapé Thérèse,229) ce qui fait voir que les petits ménages de Zéphire et Augustine, d’Adonis et Zelmire, d’Hyacinthe et Fanni de Céladon et Sophie, qui ont été tous mariés ensemble, appartiennent au même maître, il n’y a que quatre jeunes filles au sérail des filles et quatre au sérail des garçons. Chanville couche dans celui des filles et Desgranges dans celui des garçons. Aline à l’étable, comme on l’a dit, et Constance dans la chambre de Duclos seule, puisque Duclos couche avec le duc toutes les nuits. Le dîner est toujours servi par les quatre sultanes, représentant les quatre épouses, et le souper par les quatre sultanes qui restent, un quadrille sert toujours le café, mais les quadrilles des récits vis-à-vis chaque niche de glace, ne sont plus composés que d’un garçon et d’une fille. À chaque récit Aline et Adélaïde sont attachées aux pilliers du salon d’histoire, dont on a parlé, elles y sont liées, les fesses en face des canapés, et près d’elles une petite table garnie de verges de façon qu’elles sont toujours prêtes à recevoir le fouet. Constance a permission d’être assise au rang des historiennes, chaque vieille se tient à son couple et Julie, nue, erre d’un canapé à l’autre pour prendre les ordres et les exécuter sur-le-champ, du reste, toujours de même un fouteur par canapé. C’est en cet état que Desgranges commence ces récits. Dans un règlement particulier, les amis ont statué que dans le cours de ce mois Aline, Adélaïde, Augustine et Zelmire, seraient livrées à la brutalité de leurs passions, et qu’ils pourraient au jour préscrit ou les immoler seuls, ou inviter au sacrifice celui qui voudrait de leurs amis sans que les autres s’en fâchassent. Qu’à l’égard de Constance, elle servirait à la célébration de la dernière semaine ainsi que cela sera expliqué à temps et lieu, quand le duc et Curval qui par cet arrangement redeviendront veufs, voudront pour finir le mois reprendre une épouse pour les fonctions. Ils le pourront en prenant dans les quatre sultanes restantes. Mais les pilliers resteront dégarnis dès que les deux femmes qui les garnissaient, n’y seront plus. — Desgranges commence et après avoir prévenu qu’il ne va plus s’agir que des meurtres elle dit qu’elle aura soin, ainsi que l’on lui a recommandé d’entrer dans les plus minutieux détails et surtout de prévenir des goûts ordinaires que ces meurtriers de débauche faisaient précéder dans leurs passions, afin qu’on puisse juger les rapports et les enchaînures et voir quel est le genre de libertinage simple, qui rectifié par des têtes sans mœurs et sans principes, peut conduire au meurtre et à quel genre de meurtre ensuite elle commence. — Le premier. [452 —
456]
1. Il aimait à s’amuser avec une pauvresse qui n’eût pas mangé de trois jours et sa seconde passion est de laisser mourir la femme de faim, au fond d’un cachot sans lui donner le moindre secours ; il l’observe et se branle en l’examinant, mais il ne décharge que le jour qu’elle périt. 2. Il l’y entretient longtemps en diminuant chaque, jour un peu de sa portion, il fait chier avant, et mange l’étron dans un plat. 3. Il aimait à sucer la bouche et à avaler la salive, et pour seconde il mure la femme dans un cachot, avec de vivres seulement pour quinze jours ; le trentième jour il y entre et se branle sur le cadavre. 4. Il fait pisser, et pour seconde, il la fait mourir à petit feu en l’empêchant de boire et lui donnant beaucoup à manger. 5. Il fouettait et fait mourir la femme en l’empêchant de dormir. Ce même soir Michette est pendue par les pieds après avoir beaucoup mangé, jusqu’à ce qu’elle ait tout vomi sur Curval, qui se branle dessous et avale. — Le deux. [457 —
461]
6. Il faisait chier dans sa bouche et mangeait à mesure, sa seconde est de ne nourrir qu’avec de la mie de pain et du vin, elle en crève au tout d’un mois. 7. Il aimait à foutre le con, il230) donne à la femme une maladie vénérienne par injection mais d’une si mauvaise espèce qu’elle en crève au bout de très peu de temps. 8. Il faisait vomir dans sa bouche et pour seconde il lui donne par le moyen d’un poison une fièvre maligne dont elle crève fort vite. 9. Il faisait chier ; et pour seconde il donne un lavement d’ingrédiens empoisonnés dans une eau bouillante ou de l’eau forte. 10. Un fameux fustigateur, place une femme sur un pivot sur lequel elle tourne sans cesse jusqu’à la mort. — Le soir on donne un lavement d’eau bouillante à Rosette, au moment où le duc vient de l’enculer. — Le trois. [462 —
466]
11. Il aimait à donner des soufflets et pour seconde il tourne le cou sans devant derrière de manière qu’elle à le visage du côté des fesses. 12. Il aimait la bestialité et pour seconde il aime à dépuceler une fille devant lui par un étalon qui la tue. 13. Il aimait à foutre en cul et pour seconde il l’enterre à mi-corps et la nourrit ainsi jusqu’à ce que la moitié du corps soit pourri. 14. Il aimait à branler le clitoris, et il fait branler par un de ses gens une fille sur le clitoris jusqu’à la mort. 15. Un fustigateur en perfectionnant sa passion fouette jusqu’à la mort la femme sur toutes les parties du corps. — Ce soir-là le duc veut qu’Augustine soit branlée sur le clitoris qu’elle a très chatouilleux, par la Duclos et la Chanville, qui se relayent et qui la branlent jusqu’à l’évanouissement. — Le quatre. [467 —
471]
16. Il aimait à ferrer le cou et pour seconde, il attache la fille par le cou, devant elle est un grand repas, mais pour y atteindre il faut qu’elle étrangle elle-même ou qu’elle meure de faim. 17. Le même homme qui a tué la sœur de Duclos et dont le goût est de patiner longtemps les chairs paîtrit la gorge et les fesses d’une si furieuse force, qu’il fait mourir par ce supplice. 18. L’homme dont Martaine a parlé le vingt janvier et qui aimait à saigner les femmes les tue à force de saignées renouvelées. 19. Celui dont la passion était de faire courir une femme nue jusqu’à ce qu’elle tombe, et dont on a parlé, a pour seconde de l’enfermer dans une étuve brûlante où elle meurt comme étouffée. 20. Celui dont Duclos a parlé qui aimait à se faire emmaillotter et à qui la fille donnait sa merde au lieu de bouillie serre une femme si étroitement dans des langes, qu’il la fait mourir ainsi. — Ce soir-là un peu avant de passer au salon d’histoire, on a trouvé Curval enculant une des servantes de la cuisine, il paye l’amende, la fille a ordre de se trouver aux orgies où le duc et l’évêque l’enculent à leur tour, et elle reçoit deux cent coups de fouet de la main de chacun, c’est une grosse savoyarde de vingt-cinq ans assez fraîche et qui a un beau cul. — Le cinq. [472 —
476]
21. Il aime en première passion la bestialité, et pour seconde il coud la fille dans une peau d’âne toute fraîche, la tête en dehors, il la nourrit et on la laisse là dedans jusqu’à ce que la peau de l’animal l’étouffe en se rétrécissant. 22. Celui dont Martaine a parlé le quinze janvier et qui aimait à pendre en jouant, pend la fille par les pieds et la laisse là jusqu’à ce que le sang l’a étouffée. 23. Celui du vingt-sept novembre de Duclos qui aimait à faire soûler la putain, fait mourir la femme en la gonflant d’eau avec un entonnoir. 24. Il aimait à molester les tetons et perfectionne cela en enchâssant les deux tetons de la femme dans deux espèces de pot de fer, ensuite on place la créature, ses deux tetons ainsi cuirassés, sur deux rechauds, et on la laisse crever dans ces douleurs-là. 25. Il aimait à voir nager une femme et pour seconde il la jette dans l’eau, la retire mi-noyée, il la pend ensuite par les pieds pour faire dégorger l’eau, dès qu’elle est revenue à elle, on la rejette, et ainsi plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle crève. — Ce jour-là à la même heure que la veille, on trouve231) le duc enculant une autre servante, il paye l’amende, la servante est mandée aux orgies, où tout le monde en jouit, Durcet en bouche, le reste en cul et même en con, car elle est pucelle et elle est condamnée à deux cent coups de fouet par chacun, c’est une fille de dix-huit ans, grande et bien faite, un peu rousse et à très beau cul. — Ce même soir Curval dit qu’il est essentiel de saigner encore Constance pour sa grossesse, le duc l’encule et Curval la saigne, pendant qu’Augustine le branle sur les fesses de Zelmire et qu’on le fout. Il pique en déchargeant et ne le mange pas. — Le six. [477 —
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26. Sa première passion était de jeter une femme dans un brazier avec un coup de pied au cul, mais, dont elle sortait assez tôt pour ne souffrir que fort peu, il perfectionne en obligeant la fille à se tenir droite devant deux feux dont l’un la grille par devant, et l’autre par derrière, on la laisse là jusqu’à ce que ses graisses soient fondues. — Desgranges prévient qu’elle va parler de meurtres qui donnent une mort prompte et dont on ne souffre presque pas. 27. Il aimait à gêner la respiration avec sa main, soit en serrant le cou, soit en posant longtemps ses mains sur la bouche, et il perfectionne cela en étouffant entre quatre matelats.232) 28. Celui dont Martaine a parlé et qui donnait à choisir de trois morts (voyez le 14 janvier) brûle la cervelle d’un coup de pistolet, sans laisser de choix, il, encule, et en déchargeant, il lâche le coup. 29. Celui dont Chanville a parlé le vingt-deux décembre, qui faisait sauter dans une couverte avec un chat, la précipite du haut d’une tour sur des cailloux et décharge en entendant sa chute. 30. Celui qui aimait à serrer le cou en enculant, et dont Martaine a parlé le six janvier, encule la fille, un cordon de soie noire passé autour de son cou, et décharge en l’étranglant. — Qu’elle dise que cette volupté est une des plus raffinées que les libertins puissent se procurer. — On célèbre ce jour-là la fête de la quatorzième semaine, et Curval épouse, lui comme femme, Brise-cul en qualité de mari, et lui comme homme, Adonis en femme, cet enfant n’est dépucelé que ce jour-là, devant tout le monde, pendant que Brise-cul fout Curval. On se soûle au souper, et on fouette Zelmire et Augustine sur les reins, les fesses, les cuisses, le ventre, les mollets et les cuisses par devant, ensuite Curval fait foutre Zelmire, sa nouvelle épouse par Adonis et les encule tour à tour tous deux. — Le sept. [482 —
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31. Il aimait primitivement à foutre une femme assoupie et il perfectionne en faisant mourir par une forte dose d’opium, il l’encule pendant ce sommeil de mort. 32. Le même homme dont elle vient de parler et qui jette plusieurs fois dans l’eau a encore pour passion de noyer une femme avec une pierre au cou. 33. Il aimait à donner des soufflets, et en seconde il lui coule du plomb fondu dans l’oreille, pendant qu’elle dort. 34. Il aimait à fouetter sur le visage, Chanville en parle le trente décembre (vérifiez), il tue tout de suite la fille d’un vigoureux coup de marteau sur la tempe. 35. Il aimait à voir brûler jusqu’au bout une bougie dans l’anus de la femme, il l’attache au bout d’un conducteur, et la fait écraser par le tonnerre. 36. Un fustigateur ; il la braque en posture à la levrette au bout d’une pièce de canon, le boulet l’emporte par le cul. — Ce jour-là on a trouvé l’évêque enculant la troisième servante, il paye l’amende, la fille est mandée aux orgies, le duc et Curval l’enculent et l’enconnent, car elle est vierge, puis on lui donne huit cent coups de fouet, deux cent chacun ; c’est une Suissesse de 19 ans très blanche, fort grasse et à très beau cul. Les cuisinières se plaignent et disent, que le service ne pourra plus aller si on tracasse les servantes et on les laisse là jusqu’au mois de mars. Ce même soir on coupe un doigt à Rosette, et on cautérise avec le feu, elle est entre Curval et le duc, pendant l’opération l’un fout en cul, l’autre en con. Le même soir Adonis est livré pour le cul, de manière que le duc a foutu ce soir-là une servante et Rosette en con, même servante en cul, Rosette aussi en cul (ils ont changé), et Adonis. Il est rendu. — Le huit. [488 —
493]
37. Il aimait à fouetter sur tout le corps avec un nerf-de-bœuf, et c’est le même, dont Martaine a parlé, qui rossait en effleurant trois membres et n’en cassant qu’un ; il aime à rouer tout à fait la femme. Mais il l’étouffe sur la croix même. 38. Celui dont Martaine a parlé qui fait semblant de couper très le cou de la fille et qu’on retire par une corde, la coupe très effectivement en déchargeant, il se branle. 39. Celui du trente janvier de la Martaine qui aimait à faire des scarifications, fait passer par les oubliettes. 40. Il aimait à fouetter des femmes grosses sur le ventre et perfectionne en laissant tomber sur le ventre d’une femme un poids énorme qui l’écrase sur-le-champ, elle et son fruit. 41. Il aimait à voir nu le col d’une fille, à le serrer, à le molester un peu, il enfonce une épingle vers la nuque dans un certain endroit dont elle meurt sur-le-champ. 42. Il aimait à brûler doucement avec une bougie sur différentes parties du corps, il perfectionne en jetant dans une fournaise, ardente, qui est si violente, qu’elle est à l’instant consumée. Durcet qui bande beaucoup et qui a été pendant les récits fouetter deux fois Adélaïde au pillier, propose de la mettre à travers dans le feu, et quand elle a eu tout le temps de frémir de la proposition qu’il ne s’en faut de rien que l’on n’accepte par accommodement on lui brûle les petits bouts des seins, Durcet, son mari, l’un, Curval, son père, l’autre. Tous deux déchargent à cette opération. — Le neuf. [494 —
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43. Il aimait à faire des piqûres d’épingles, et, pour seconde, décharge en donnant trois coups de poignard dans le cœur. 44. Il aimait à faire brûler de l’artifice dans le con, il attache une jeune fille mince et bien faite pour baquetter à une grosse fusée volante, elle est enlevée et tombe avec la fusée. 45. Le même remplit une femme de poudre dans toutes ses ouvertures, il y met le feu et tous les membres partent et s’écartent à la fois. 46. Il aimait à faire prendre par surprise de l’émétique dans ce que mangeait la fille, il lui fait pour seconde respirer un poudre dans du tabac ou dans un bouquet qui la jette morte à la renverse sur-le-champ. 47. Il aimait à fouetter sur le sein et sur le col, il perfectionne en jetant à bas d’un coup de barre vigoureusement appuyé sur le gosier. 48. Le même dont a parlé Duclos le 27 novembre et Martaine le quatorze janvier (vérifiez) — elle vient chier devant le paillard, il la gronde, il la poursuit à grands coups de fouet de poste dans une galerie, une porte qui donne sur un petit escalier, s’ouvre, elle y croit trouver sa sûreté, elle s’y jette, mais une marche manque et la précipite dans une baignoire d’eau bouillante qui se referme aussitôt sur elle et où elle meurt brûlée, noyée, et étouffée. Ses goûts sont de faire chier et de fouetter pendant qu’elle chie. — Ce soir-là à la fin de récit (Curval233) a fait chier Zelmire le matin) — le duc lui demande de la merde le soir, elle ne peut, on la condamne sur-le-champ à avoir le cul piqué avec une aiguille d’or, jusqu’à ce que la peau soit toute inondée de sang et comme c’est le duc qui est laisé par ce refus, c’est lui qui opère ; Curval demande de la merde à Zéphire, il dit que le duc l’a fait chier le matin, le duc le nie, on appelle la Duclos en témoigne qui le nie quoique cela soit vrai, en conséquence Curval a le droit, de punir Zéphire, quoiqu’amant du duc, comme celui-ci vient de punir Zelmire, quoique femme de Curval. Zéphire est fouetté jusqu’au sang par Curval et reçoit 6 croquinoles sur le nez ; il en saigne, ce qui fait beaucoup rire le duc. — Le dix. [500 —
505]
Desgranges dit qu’elle va parler des meurtres de trahison, où la manière est le principal et l’effet, c’est-à-dire le meurtre, n’est qu’accessoire. Et en conséquence elle dit qu’elle va placer les poisons d’abord. 49. Un homme dont le goût était de foutre en cul et jamais autrement empoisonne toutes ses femmes. Il est à sa vingt-deuxième, il ne les foutait jamais qu’en cul et ne les avait jamais dépucelées. 50. Un bougre invite des amis à un festin et en empoisonne une partie, chaque fois qu’il donne à manger. 51. Celui du 26 novembre de Duclos et du dix janvier de Marraine, lequel est bougre, fait semblant de soulager les pauvres, il leur donne des vivres, mais ils sont empoisonnés. 52. Un bougre a l’usage d’une drogue qui semée à terre, jette morts à la renverse ceux qui marchent dessus, et il s’en sert très souvent. 53. Un bougre a l’usage d’une autre poudre qui vous fait mourir dans des tourments inconcevables. Ils durent quinze jours et aucun médecin n’y peut rien connaître, son plus grand plaisir est de vous aller voir, quand vous êtes dans cet état. 54. Un autre bougre avec les hommes et les femmes a l’usage d’une autre poudre dont l’effet est de vous ôter l’usage des sens, et de vous rendre comme si vous étiez morts ; on vous croit tels, on vous enterre et vous mourez désespérés dans votre bierre, où vous n’êtes pas plutôt que la connaissance revient, il tâche de se trouver au-dessus de l’endroit, où vous êtes enterrés pour voir, s’il n’entendra pas quelques cris, s’il en entend, il s’évanouit de plaisir, il a fait mourir ainsi une partie de sa famille. On fait prendre à Julie ce soir-là en badinant une poudre qui lui donne des tranchées affreuses, on lui dit qu’elle est empoisonnée, elle le croit, elle se désole, pendant le spectacle de ses convulsions le duc s’est fait branler en face d’elle par Augustine, elle a le malheur de recouvrir le gland avec le prépuce, ce qui est une des choses qui déplait le plus au duc, il allait décharger, ça l’en empêche ; il dit qu’il veut couper un doigt à cette bougresse-là et le coupe à la main, dont elle l’a manqué, pendant que sa fille Julie qui se croit empoisonnée, vient le faire décharger, Julie est guérie le même soir. — Le onze. [506 —
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55. Un bougre allait souvent chez des connaissances ou des amis, et ne manquait jamais d’empoisonner ce que cet ami avait de plus cher en créatures humaines. Il se servait d’une poudre qui faisait crever au bout de deux jours dans d’horribles douleurs. 56. Un homme, dont le goût était de molester la gorge, perfectionnait en empoisonnant des enfants sur le sein même des nourrices. 57. Il aimait à se faire des lavements de lait dans la bouche, et pour seconde il donnait des poisons, qui faisaient mourir dans d’horribles coliques d’entrailles. 53. Un bougre, dont elle aura occasion de reparler le treize et le vingt-six, aimait à mettre le feu dans des maisons des pauvres, et s’y prenait toujours de façon à ce qu’il y eut beaucoup de monde de brûlés et surtout des enfants. 59. Un autre bougre aimait à faire mourir des femmes en couche, en venant les voir, ayant sur lui une poudre dont l’odeur les jette dans des spasmes et des convulsions, dont la mort est la suite. 60. Celui dont la Duclos parle dans sa vingt-huitième soirée veut voir accoucher une femme, il tue l’enfant au sortir du ventre de la mère et à ses yeux, et cela en faisant semblant de la caresser. — Ce soir-là Aline est d’abord fouettée jusqu’au sang de cent coups par chaque ami, ensuite on lui demande de la merde, elle l’a donnée le matin à Curval qui le nie ; en conséquence on la brûle aux deux seins, dans chaque creux de main, on lui laisse dégoutter de la cire d’Espagne sur les cuisses et sur le ventre. On lui en remplit le creux du nombril, on lui brûle le poil du con avec de l’esprit de vin ; le duc cherche querelle à Zelmire et Curval lui coupe deux doigts, un à chaque main. Augustine est fouettée sur la motte et sur le cul. — Le douze. [512 —
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Les amis s’assemblent le matin et décident que les quatre vieilles leur devenant inutiles et pouvant être facilement remplacées dans leurs fonctions par les quatre historiennes, on doit s’en amuser et les martiriser l’une après l’autre à commencer dès le même soir. On propose aux historiennes de tenir leur place, elles acceptent sous la condition qu’elles ne seront point sacrifiées, on le leur promet. 61. Les trois amis : d’Ancourt, l’abbé et Desprès, dont Duclos a parlé le douze novembre s’amusent encore ensemble pour cette passion-ci ; ils veulent une femme grosse de huit à neuf mois, ils lui ouvrent le ventre, en arrachent l’enfant, le brûlent aux yeux de la mère, lui remettent en place dans l’estomac un paquet de souffre combiné avec le mercure et le vif argent qu’ils allument, puis ils recousent le ventre et la laissent ainsi mourir devant eux, dans des douleurs inouïes, en se faisant branler par cette fille, qu’ils ont avec eux (vérifiez le nom). 62. Il aimait à prendre des pucelages et perfectionne en faisant une grande quantité d’enfants à plusieurs femmes, puis, dès qu’ils ont cinq ou six ans il les dépucelle soit fille ou garçon et les jette dans un four ardent sitôt qu’il les a foutus, au moment même de sa décharge. 63. Le même homme dont Duclos a parlé le 27 novembre, Martaine le quinze janvier, et elle-même le cinq février, dont le goût était de pendre en plaisantant de voir pendre, ce même, dis-je, cache de ces effets dans les coffres de ses domestiques et dit qu’ils l’ont volé, il tâche de les faire pendre et s’il réussit, il va jouir du spectacle, si non il les enferme dans une chambre et les fait mourir, en les étranglant ; il décharge pendant l’opération. 64. Un grand amateur de merde, celui dont Duclos a parlé le quatorze novembre, a chez lui un siège de commodité préparé, il engage à se mettre dessus la personne qu’il veut faire périr, et dès qu’elle y est assise le siège s’enfonce et précipite la personne dans une fosse de merde très profonde où il la laisse mourir. 65. Un homme dont Martaine a parlé et qui s’amusait à voir tomber la fille de dessus l’échelle, perfectionne ainsi sa passion (mais vérifiez lequel) ; il fait placer la fille sur un petit traiteau en face d’une mare profonde au delà de laquelle est un mur, qui lui offre une retraite d’autant plus assurée qu’il y a une échelle appliquée contre ce mur, mais il faut se jeter dans cette mare et elle en est d’autant plus pressée que derrière le traiteau sur lequel elle est placée est un feu lent qui la gagne à peu près, si le feu l’attrappe elle va être consumée et comme elle ne sait pas nager, si, pour éviter le feu, elle se jette à l’eau, elle est noyée, gagnée par le feu, elle prend pourtant le parti de se jeter à l’eau et d’aller chercher l’échelle qu’elle voit au mur, souvent elle se noye, alors tout est dit. Est-elle assez heureuse pour gagner l’échelle, elle y grimpe, mais une échelle préparée vers le haut brise sous ses pieds quand elle l’atteint et la précipite dans un trou recouvert de terre qu’elle n’avait pas vu et qui fléchissant sous son poid, la jette dans un brazier ardent où elle périt, le libertin, à portée du spectacle, se branle en l’observant. 66. Le même dont Duclos a parlé le 29 novembre, le même qui a dépucelé la Martaine en cul à cinq ans, et le même aussi dont elle annonce qu’elle reparlera dans la passion par laquelle elle clora ses récits (celle de l’enfer), ce même, dis-je, encule une fille de 16 à 18 ans, la plus jolie qu’on lui peut trouver, un peu avant sa décharge il lâche un ressort, qui fait tomber sur le col nu et bien dégarni de la fille une machine d’acier, et qui scie peu-à-peu et en détail le col de la fille pendant qu’il fait sa décharge, laquelle est toujours très longue. — On découvre ce soir-là l’intrigue d’un des fouteurs subalternes et d’Augustine, il ne l’avait pas encore foutue. Mais pour y parvenir il lui proposait une évasion et la lui montrait comme très facile ; Augustine avoua qu’elle était au moment de lui accorder ce qu’il demandait d’elle, pour se sauver d’un endroit où elle croit sa vie en danger. C’est Fanchon qui découvre tout et qui en rend compte, les quatre amis se jettent à l’improviste sur le fouteur, le lient, le garottent et le descendent au caveau, où le duc l’encule de force, sans pommade, pendant que Curval lui coupe le col et que les deux autres le brûlent avec un fer rouge sur toutes les chairs. Cette scène s’est passée en sortant du dîner, au lieu de café, on va au salon d’histoire comme à l’ordinaire, et au souper on se demande entre soi, si, en raison de la découverte de la conjuration on ne fera point grâce à Fanchon qui en conséquence de la décision du matin devait être vexée le même soir, l’évêque s’oppose à ce qu’on l’épargne, et dit qu’il serait indigne à eux de céder au sentiment de la reconnaissance, et qu’on la verra toujours du parti des choses qui peuvent rapporter une volupté de plus à la société, comme contraire à celles qui peuvent les priver d’un plaisir. En conséquence après avoir puni Augustine de s’être prêtée à la conjuration, d’abord en la faisant assister à l’exécution de son amant, ensuite en l’enculant, en la faisant croire qu’on va lui couper aussi la tête et définitivement en lui arrachant deux dents, opération que fait le duc, pendant que Curval encule cette belle fille, l’avoir enfin bien fouettée, après tout cela, dis-je, on fait paraître Fanchon, on la fait chier ; chaque ami lui donne cent coups de fouet et le duc lui coupe le teton gauche tout raz de la chair, elle se récrie beaucoup sur l’injustice du procédé. „S’il était juste,“ dit le duc, „il ne nous ferait pas bander,“ ensuite on la panse afin qu’elle puisse servir à d’autres supplices, on s’aperçoit qu’il y avait un petit commencement d’émeute générale parmi les fouteurs subalternes, que cet évènement du sacrifice d’un d’entre eux calma tout-à-fait. Les trois autres vieilles sont ainsi que Fanchon, déprivées de tout emploi et remplacées par les historiennes et Julie. Elles frémissent, mais quel moyen d’éviter leur sort. — Le treize. [518 —
523]
67. Un homme qui aimait beaucoup les culs, attire une fille qu’il dit aimer dans une partie sur l’eau ; la barque est préparée, elle se fend et la fille se noye, quelquefois le même s’y prend différemment, il a un balcon préparé dans une chambre fort haute, la fille s’y appuiye, le balcon cède et elle se tue. 68. Un homme, qui aimait à fouetter et à enculer après, perfectionne en attirant une fille dans une chambre préparée ; une trappe s’enfonce, elle tombe dans un caveau, où est le paillard qui lui plonge un poignard dans les tetons, dans le con et dans le trou du cul, au moment de sa chute, ensuite, il la jette, morte ou non, dans un autre caveau, sur l’entrée duquel une pierre se ferme et elle tombe sur un tas d’autres cadavres, qui l’ont précédée, où elle expire enragée, si elle n’est pas morte. Et il a bien soin de ne donner ses coups de poignard que faiblement afin de ne la pas tuer et qu’elle ne meure que dans le dernier caveau, il encule, fouette et décharge toujours avant ; c’est de sens froid qu’il procède à celle-ci. 69. Un bougre fait monter la fille sur un cheval indompté qui la traîne et la tue dans des précipices. 70. Celui dont Martaine a parlé le 18 janvier et dont la première passion est de brûler avec des amorces de poudre, perfectionne en faisant mettre la fille dans un lit préparé, dès qu’elle y est couchée, le lit s’enfonce dans un brasier ardent, mais dont elle peut sortir, il est là et à mesure qu’elle veut sortir, il la repousse à grands coups de broche dans le ventre. 71. Celui dont elle a parlé le 11 et qui aimait à incendier des maisons des pauvres, tâche d’en attirer chez lui, homme ou femme, sous prétexte de charité, il les encule, homme ou femme, puis leur casse les reins et les laisse mourir de faim dans un cachot ainsi disloqué. 72. Celui qui aimait à jeter une femme par la fenêtre sur un fumier et dont Martaine a parlé, exécute ce qu’on va voir, pour seconde passion ; il laisse coucher la fille dans une chambre qu’elle connaît et dont elle sait que la fenêtre est fort basse, on lui donne de l’opium, dès qu’elle est bien endormie on la transporte dans une chambre toute pareille à la sienne, mais dont la fenêtre est très haute et donne sur des pierres aiguës, ensuite on entre précipitamment dans sa chambre en lui faisant une très grande frayeur, on lui dit qu’on va la tuer, elle qui sait que sa fenêtre est basse, l’ouvre et s’y jette fort vite, mais elle tombe sur les pierres aiguës de plus de trente pieds de haut, et elle se tue elle-même et sans qu’on la touche. — Ce soir-là l’évêque épouse, lui comme femme, Antinous en qualité de mari, et lui comme homme et Céladon en qualité de fille, et cet enfant n’est enculé pour la première fois que ce jour-là. Cette cérémonie célèbre la fête, de la quinzième semaine. Le prélat veut que pour achever de la célébrer on vexe fortement Aline contre laquelle sa rage libertine éclate sourdement, on la pend et la dépend fort vite, et tout le monde décharge en la voyant accrochée ; une saignée que Durcet lui fait la tire d’affaire et il n’y paraît pas le lendemain mais cela la grandie d’un pouce, elle raconte ce qu’elle a éprouvé durant ce supplice. L’évêque pour qui tout est en fête ce jour-là coupe un teton tout raz sur le sein de la vieille Louison. Alors les deux autres voient bien, quel va être leur sort. — Le quatorze. [524 —
528]
73. Un homme dont le goût simple était de fouetter une fille perfectionne en enlevant tous les [morceaux] gros comme un poids de chair sur le corps de la fille, mais on ne la panse point et elle périt ainsi à petit feu. Desgranges avertit qu’elle va parler de meurtres très douloureux et que c’est l’extrême cruauté qui fera le principal, alors on lui recommande plus que jamais les détails. 74. Celui qui aimait à saigner, ôte tous les jours une demi-once de sang jusqu’à la mort. Celui-là est fort applaudi. 75. Celui qui aimait à piquer le cul avec des épingles, donne chaque jour un léger coup de poignard, on arrête le sang, mais on ne panse pas et elle meurt ainsi lentement. 76. Un fustigateur scie tous les membres doucement et l’un après l’autre. 76. Le marquis de Mésange, dont Duclos a parlé relativement à la fille du cordonnier Petignon, qu’il a achetée à Duclos et dont la première passion était de se faire fouetter quatre heures sans décharger, a pour seconde de placer une petite fille dans la main d’un Colosse, qui suspend cet enfant par la tête sur un brasier qui ne la brûle que très doucement, il faut que les filles soient vierges. 77. Sa première passion est de brûler peu-à-peu les chairs du sein et des fesses avec une allumette et sa seconde de larder sur tout le corps une fille avec des mèches soufrées qu’il allume l’une après l’autre, et il la regarde mourir ainsi. „Il n’y a point de mort plus douloureuse,“ dit le duc, qui avoue s’être livré à cette infamie et en avoir rigoureusement déchargé, on dit, que la femme vit six ou huit heures. — Le soir Céladon est livré pour le cul ; le duc et Curval s’en donnent avec lui, Curval veut qu’on saigne Constance pour sa grossesse, et il la saigne lui-même en déchargeant dans le cul de Céladon, puis il coupe les tetons à Thérèse en enculant Zelmire, et le duc encule Thérèse pendant qu’il l’opère. — Le quinze. [529 —
534]
78. Il aime à sucer la bouche et à avaler de la salive, et il perfectionne en faisant avaler tous les jours pendant neuf jours une petite dose de plomb fondu avec un entonnoir, elle crève le neuvième. 79. Il aimait à tordre un doigt, et pour second, il casse tous les membres, arrache la langue, crève les yeux et laisse vivre ainsi en diminuant tous les jours la nourriture. 80. Un sacrilège — le second dont a parlé Martaine le trois janvier — attache un beau jeune garçon avec des cordes sur une croix très élevée et le laisse-là manger aux corbeaux. 81. Un qui sentait les aisselles et les foutait et dont a parlé Duclos, pend une femme par les aisselles, liée de partout et va la piquer tous les jours en quelque partie du corps, pour que le sang attire les mouches, il la laisse ainsi mourir peu après. 82. Un homme passionné pour les culs rectifie en enterrant la fille dans un caveau, où elle a de quoi vivre trois jours, il la blesse avant, pour rendre sa mort plus douloureuse. Il les veut vierges et leur baise le cul pendant huit jours avant de les livrer à ce supplice. 83. Il aimait à foutre des bouches et des culs fort jeunes, il perfectionne en arrachant le cœur d’une fille toute vivante, il y fait un trou, fout ce trou tout chaud, remet le cœur à sa place avec son foutre dedans, on recoud la playe et on laisse la fille finir son sort [sic] sans secours ce qui n’est pas long dans ce cas-là. — Ce soir-là Curval, toujours animé contre la belle Constance, dit qu’on pût bien accoucher avec un membre cassé, et en conséquence on casse le bras droit de cette infortunée. Durcet le même soir coupe un teton à Marie qu’on a fouettée et fait chier auparavant. — Le seize. [525 —
439]
84. Un fustigateur perfectionne en dégarnissant doucement les os. Il en pompe la mœlle, et il y verse de plomb fondu en place ; ici le duc s’écrie : „qu’il ne veut foutre en cul de sa vie si ce n’est pas là le supplice qu’il destine à Augustine.“ Cette pauvre fille qu’il enculait pendant ce temps-là jette des cris, et verse un torrent de larmes. Et comme par cette scène elle lui fait manquer sa décharge il lui donne en se branlant et déchargeant seul une douzaine de soufflets qui font retentir la salle. 85. Un, bougre hache sur une machine préparée la fille à petits morceaux, c’est un supplice chinois. 86. Il aimait les pucelages des filles et sa seconde est d’enfourcher une pucelle par le con avec un pieu pointu ; elle est là comme à cheval, on lui enfonce un boulet de canon à chaque pied et on la laisse ainsi mourir à petit feu. 87. Un fustigateur, pèle la fille trois fois, il enduit la quatrième peau d’un caustique dévorant qui la fait mourir dans des douleurs horribles. 88. Un homme dont la première passion était de couper un doigt, a pour seconde, de saisir un morceau de chair avec des tenailles rouges, il coupe avec des sciseaux ce morceau de chair, puis il brûle la plaie, il est quatre ou cinq jours à décharner ainsi peu-à-peu tout le corps et elle meurt dans les douleurs de cette cruelle opération. Ce soir-là on punit Sophie et Céladon qui ont été trouvés s’amusant ensemble, tous deux sont fouettés sur tout le corps par l’évêque à qui ils appartiennent, on coupe deux doigts à Sophie et autant à Céladon, qui, guéris tout de suite, n’en servent moins aux plaisirs de l’évêque. On remet Fanchon sur la scène et après l’avoir fouettée avec un nerf-de-bœuf on la brûle à la plante des pieds, à chaque cuisse, par devant et par derrière, au front, dans chaque main, et on lui arrache ce que lui reste de dents, le duc a presque toujours le vit dans son cul pendant qu’on l’opère. Dites qu’on a préscrit pour loi de ne point gâter les fesses que le jour même du dernier supplice. Le dix-sept. [540 —
544]
89. Celui du trente janvier de Martaine et qu’elle-même a conté le cinq février, coupe les tetons et les fesses d’une jeune fille, les mange et met sur les plaies des emplâtres qui brûlent les chairs avec une telle violence, qu’elle en meurt ; il la force de manger aussi de sa propre chair, qu’il vient de couper et qu’il a fait griller. 90. Un bougre fait bouillir une petite fille dans une marmite. 91. Un bougre la fait rôtir toute vive et la broche en venant de l’enculer. 92. Un homme dont la première passion était de faire enculer des garçons et des filles devant lui par de très gros vits, empale par le cul, et laisse mourir ainsi en observant les contorsions de la fille. 93. Un bougre, attache une femme sur une roue et sans lui avoir fait aucun mal avant, la laisse ainsi mourir de sa belle mort. Ce soir-là l’évêque, très en feu, veut qu’Aline soit tourmentée. Sa rage contre elle est à la dernière période, elle paraît nue, il la fait chier et l’encule puis sans décharger ; sortant plein de fureur de ce beau cul, il lui donne un lavement d’eau bouillante qu’on l’oblige de rendre ainsi tout bouillant sur le nez de Thérèse, ensuite on coupe à Aline tous les doigts des mains et des pieds qui lui restent, on lui casse les deux bras, on les lui brûle avant avec un fer rouge, alors on la fouette et la souflette, puis l’évêque tout en feu, lui coupe les tetons et décharge. On passe de là à Thérèse, on lui brûle l’intérieur du con, les narines, la langue, les pieds et les mains, et on lui donne 600 coups de nerf-de-bœuf — on lui arrache, ce qui lui reste de dents, et on lui brûle le gosier par dedans la bouche. Augustine témoin se met à pleurer, le duc la fouette sur le ventre et sur le con jusqu’au sang. Le dix-huit. [545 —
549]
94. Il avait pour première passion de scarifier la chair et pour seconde il fait écarteler à quatre jeunes arbres. 95. Un fustigateur, suspend à une machine, qui plonge la fille dans un grand feu, et l’en retire aussitôt et cela dure jusqu’à ce qu’elle soit ainsi toute brûlée. 96. Il aimait à lui éteindre des bougies sur les chairs, il l’enveloppe de soufre et la fait servir de flambeau en observant que la fumée ne puisse l’étouffer. 97. Un bougre arrache les entrailles d’un jeune garçon et d’une jeune fille, met les entrailles du jeune garçon dans le corps de la fille et celles de la fille dans le corps du garçon (sic), puis il recoud les playes, les lie dos-à-dos à un pilier qui les contient, et placé entre eux deux il les regarde mourir ainsi (sic). 98. Un homme qui aimait à brûler légèrement, rectifie en faisant rôtir sur un gril, en tournant et retournant. — Ce soir-là on expose Michette à la fureur des libertins, elle est d’abord fouettée par tous quatre, puis chacun lui arrache une dent, on lui coupe quatre doigts, chacun en coupe un ; on lui brûle les cuisses par devant et par derrière en quatre endroits, le duc lui paîtrit un teton jusqu’à ce qu’il soit tout meurtri, pendant qu’il encule Giton ; puis Louison paraît, on la fait chier, on lui donne huit cent coups de nerfs-de-bœuf, on lui arrache toutes les dents, on la brûle sur la langue, au trou du cul, dans le con, au teton, qui lui reste et à 6 endroits des cuisses. Dès que tout le monde est couché,234) l’évêque va chercher son frère, ils emmènent avec eux Desgranges et Duclos, tous quatre descendent Aline au caveau, l’évêque l’encule, le duc aussi, on lui déclare sa mort, et on la lui donne dans des tourments excessifs et qui durent jusqu’au jour, en remontant, ils se louent de ces deux historiennes et conseillent aux deux autres de les employer toujours dans les supplices. — Le dix-neuf. [550 —
554]
99. Un bougre ;235) il place la femme sur un pieu à tête de diamant, placé sur le croupion ses quatre membres assujetis en l’air par de ficelles seulement, les effets de cette douleur sont de faire rire et le supplice est affreux. 100. Un homme qui aimait à couper un peu de chair sur le cul, perfectionne, en faisant scier la fille très doucement entre les deux planches. 101. Un bougre avec les deux sexes fait venir le frère et la sœur, il dit au frère qu’il va le faire mourir dans un supplice affreux dont il lui fait voir les apprêts, que cependant il lui sauvera la vie, s’il veut d’abord foutre sa sœur et l’étrangler ensuite devant lui, le jeune homme accepte et pendant qu’il fout sa sœur, le libertin encule tantôt le garçon tantôt la fille. Puis le frère de peur de la mort qu’on lui présente étrangle sa sœur, et au moment où il est après l’expédition, une trappe préparée s’ouvre et tous deux aux yeux du paillard tombent dans un brazier ardent. 102. Un bougre exige, qu’un père foute sa fille devant lui, il encule ensuite la fille tenue par le père, ensuite il dit au père qu’il faut absolument que sa fille périsse, mais qu’il a le choix : ou de la tuer lui-même en l’étranglant, ce qui ne la fera point souffrir, ou s’il ne veut pas tuer sa fille, que lui alors va la tuer, mais que ce serait devant les yeux du père et dans des supplices épouvantables ; le père aime mieux tuer la fille avec un cordon serré autour du col, que de la voir souffrir de tourments affreux, mais quand il va s’y préparer, on le lie, on le garotte et on écorche sa fille devant lui que l’on roule ensuite sur des épines de fer brûlantes, puis on la jette dans un brazier et le père est étranglé „pour lui apprendre“, dit le libertin, „à consentir à vouloir étrangler lui-même sa fille,“ on le jette après dans le même brazier de sa fille. 103. Un grand amateur des culs et de fouet, réunit la mère et la fille, dit à la fille qu’il va tuer sa mère si elle ne consent pas à avoir les deux mains coupées, la petite y consent, on les coupe, alors, on sépare ces deux êtres-là, on lie la fille par le col à une corde les pieds sur un tabouret, au tabouret est une autre corde elle la tire sans savoir ce qu’elle fait, on la mène sur-le-champ contempler son ouvrage, et dans le moment du désespoir, on lui abat par derrière la tête d’un coup de sabre. Ce même soir Durcet jaloux du plaisir qu’ont eu la nuit passée les deux frères, veut qu’on vexe Adélaïde, dont il assure que ce sera bientôt le tour, en conséquence Curval son père et Durcet son mari lui pincent les cuisses avec des tenailles brûlantes, pendant que le duc l’encule sans pommade. On lui perce le bout de la langue, on lui coupe les deux bouts des oreilles, on lui arrache quatre dents, ensuite on la fouette à tour de bras ; ce même soir l’évêque saigne Sophie devant Adélaïde, sa chère amie, jusqu’à l’évanouissement, il l’encule en la saignant et reste tout le temps dans son cul, on coupe deux doigts à Narcisse, pendant que Curval l’encule, puis on fait paraître Marie, on lui enfonce un fer brûlant dans le cul et dans le con. On la brûle avec un fer chaud à 6 endroits des cuisses, sur le clitoris, sur la langue, sur le teton qui lui reste, et on lui arrache ce qui lui reste des dents. — Le vingt février. [555 —
559]
104. Celui du cinq décembre de Chanville, dont le goût était de prostituer le fils par la mère, pour l’enculer, rectifie en réunissant la mère et le fils, il dit à la mère qu’il va la tuer, mais qu’il lui fera grâce si elle tue son fils ; si elle ne le tue pas, on dégorge l’enfant devant elle et si elle le tue, on la lie sur le corps de son fils et on la laisse ainsi périr à petit feu sur le cadavre. 105. Un grand incestueux réunit les deux sœurs après les avoir enculées, il les lie sur une machine, chacune, un poignard à la main, la machine part, les filles se rencontrent et elles se tuent ainsi mutuellement. 106. Un autre incestueux veut une mère et quatre enfants, il les enferme dans un endroit d’où il puisse les observer, il ne leur donne aucune nourriture à fin de voir les effets de la faim sur cette femme et lequel de ses enfants elle mangera le premier. 107. Celui du vingt-neuf décembre de la Chanville, qui aimait à fouetter des femmes grosses, veut la mère et la fille toutes deux grosses, il les lie chacune sur une plaque de fer, l’une au-dessus de l’autre, un ressort part, les deux plaques se rejoignent étroitement et avec une telle violence que les deux femmes sont réduites à poudre, elles et leurs fruits. 108. Un homme très bougre s’amuse de la façon suivante : il réunit l’amant et la maîtresse. „Il n’y a qu’un seul être dans le monde,“ dit-il à l’amant „qui s’oppose à votre bonheur, je vais le remettre entre vos mains“, il le mène dans un chambre obscure, où une personne dort dans un lit ; vivement excité, le jeune homme va percer cette personne, dès qu’il a fait, on lui fait voir que c’est sa maîtresse qu’il a tuée, de désespoir il se tue lui-même, s’il ne le fait pas, le paillard le tue à coup de fusil, n’osant pas entrer dans la chambre où est ce jeune homme furieux et armé, avant il a foutu le jeune garçon et la jeune fille dans l’espoir de les servir et de les réunir, et c’est après en avoir joui qu’il fait ce coup-là. — Ce soir-là pour célébrer la seizième semaine, Durcet épouse lui comme femme Bande-au-ciel en qualité de mari et lui comme homme Hyacinthe en qualité de femme, mais pour les noces il veut tourmenter Fanni, son épouse féminine, en conséquence on la brûle sur les bras et sur les cuisses en 6 endroits, on lui arrache deux dents, on la fouette, on oblige Hyacinthe qui l’aime et qui est son mari par les arrangements voluptueux, dont on a parlé ci-devant, on l’oblige, dis-je, de236) chier dans la bouche de Fanni et celle-ci à le manger. Le duc arrache une dent à Augustine et la fout en bouche tout de suite après. Fanchon reparaît, on la saigne et pendant que le sang coule du bras, on le lui casse, ensuite on lui enlève les ongles des pieds et on lui coupe des doigts des mains. — Le vingt et un. [560 —
564]
109. Elle annonce que les suivants sont des bougres qui ne veulent que des meurtres masculins.237) — Il enfonce un canon de fusil chargé à grosses mitrailles dans le cul du garçon qu’il vient de foutre et lui lâche le coup en déchargeant. 110. Il oblige le jeune garçon à voir mutiler sa maîtresse devant ses yeux, et il lui en fait manger la chair, et principalement les fesses, les tetons et le cœur. Il faut ou qu’il mange ces mets ou qu’il meure de faim ; dès qu’il a mangé, si c’est là le parti qu’il prend, il lui fait plusieurs blessures sur le corps, et le laisse mourir ainsi en perdant son sang, et s’il ne mange pas, il meurt de faim. 111. Il lui arrache les couilles et les lui fait manger, sans le lui dire, puis remplace les testicules par des boules de mercure de vif-argent et de soufre qui lui causent des douleurs si violentes qu’il meurt pendant ces douleurs ; il l’encule, et les lui augmente en le brûlant partout avec des mèches de soufre en l’égratignant et en brûlant sur les blessures. 112. Il le cloue par le trou du cul, sur un pieu très étroit, et le laisse finir ainsi. 113. Il encule et pendant qu’il sodomise, il enlève le crâne, ôte la cervelle et la remplace par du plomb fondu. — Ce soir-là Hyacinthe est livré pour le cul et rigoureusement fustigé avant l’opération. Narcisse est présenté, on lui coupe les 2 couilles. On fait venir Adélaïde, on lui passe une pelle rouge sur les cuisses par devant, on lui brûle le clitoris, on lui perce la langue, on la fouette sur la gorge, on lui coupe les deux boutons du sein, on lui casse les deux bras, on lui coupe ce qui lui reste de doigts, on lui arrache les poils du con, six dents et une poignée de cheveux, tout le monde décharge, excepté le duc qui bandant comme un furieux, demande à exécuter seul Thérèse, on lui accorde, il lui enlève tous les ongles avec un canif, et lui brûle les doigts à de bougies à mesure, puis il lui casse un bras, et ne déchargeant point encore, il enconne Augustine et lui arrache une dent, en lui lâchant son foutre dans le con. — Le vingt-deux. [565 —
569]
114. Il rompt un jeune garçon, puis l’attache sur la roue où il le laisse expirer, il y est tourné de manière à montrer les fesses de près et le scélérat qui le tourmente fait mettre sa table sous la roue, et va dîner là tous les jours jusqu’à ce que le patient soit expiré. — 115. Il pèle un jeune garçon, le frotte de miel, et le laisse ainsi dévorer aux mouches. 116. Il lui coupe le vit, les mamelles et le place sur un pieu où il est cloué par un pieu se soutenant par un autre pieu où il est cloué par la main, il le laisse ainsi mourir de sa belle mort. 117. Le même homme qui avait fait dîner Duclos avec ses chiens, fait dévorer un jeune garçon par un lion devant lui, en lui donnant une légère gaule pour se défendre ce qui n’anime que davantage la bête contre lui, il décharge quand tout est dévoré. 118. Il livre un jeune garçon à un cheval entier dressé à cela, qui l’encule et le tue, l’enfant est recouvert d’une peau de jument, et a le trou du cul frotté de foutre de jument. — Le même soir Giton est livré à des supplices, le duc, Curval, Hercule et Brise-cul le foutent sans pommade, on le fouette à tour de bras, ou lui arrache quatre dents, on lui coupe quatre doigts, toujours par quatre, parce que chacun officie et Durcet lui écrase une couille entre ses doigts. Augustine est fouettée par bouquets à tour de bras, son beau cul est mis en sang, le duc l’encule pendant que Curval lui coupe un doigt, puis Curval l’encule pendant que le duc la brûle sur les cuisses avec un fer rouge à 6 endroits, il lui coupe encore un doigt de la main à l’instant de la décharge de Curval, et malgré tout cela rien [ne] va pas moins ; [elle] couche encore avec le duc ; on casse un bras à Marie, on lui arrache les ongles des doigts et on les lui brûle. Cette même nuit Durcet et Curval descendent Adélaïde au caveau, aidés de Desgranges et de Duclos. Curval l’encule pour la dernière fois, puis ils la font périr dans des supplices affreux qu’on vous détaillera. — Le vingt-trois. [570 —
574]
119. Il place un jeune garçon dans une machine qui le tire en le disloquant tantôt en haut, tantôt en bas ; il est brisé en détail, on l’ôte et le remet ainsi plusieurs jours de suite jusqu’à la mort. 120. Il fait polluer et exténuer un jeune garçon par une jolie fille, il s’apaise, on ne le nourrit pas et il meurt dans des convulsions terribles. 121. Il lui fait dans le même jour l’opération de la pierre du trépas, de la fistule à l’œil, de celle en l’anus ; on a bien soin de les manquer toutes, puis on l’abandonne ainsi sans secours jusqu’à la mort. 122. Après avoir coupé tout raz le vit et les couilles, il forme un con au jeune homme avec une machine de fer rouge, qui fait le trou et qui cautérise tout de suite, il le fout dans cette ouverture, et l’étrangle de ses mains en déchargeant. 123. Il l’étrille avec une étrille de cheval ; quand il l’a mis en sang de cette manière, il le frotte d’esprit de vin, qu’il enflamme et toujours ainsi jusqu’à la mort. — Ce même soir on présente Narcisse aux vexations ; on lui brûle les cuisses et le vit, on lui écrase les deux couilles. — On reprend Augustine à la sollicitation du duc, qui est acharnée sur elle, on lui brûle les cuisses et les aisselles, on lui enfonce un fer chaud dans le con, elle s’évanouit. Le duc n’en devient que plus furieux, il lui coupe un teton, boit son sang et lui casse les deux bras, et lui arrache le poil du con, toutes les dents et lui coupe tous les doigts des mains, qu’il cautérise avec le feu, il couche encore avec elle et à ce qu’assure la Duclos, il la fout en con et en cul toute la nuit en lui annonçant qu’il l’achèvera le lendemain. Louison paraît, on lui casse un bras. On la brûle à la langue, au clitoris, on lui arrache tous les ongles et on lui brûle les bouts des doigts ensanglantés. Curval la sodomise en cet état et dans sa rage foule et paîtrit de toutes ses forces un teton de Zelmire en déchargeant. Non content de ces excès, il la reprend et la fouette à tour de bras. — Le vingt-quatre. [575 —
579]
124. Le même que le quatrième du premier janvier de Martaine, veut enculer le père au milieu de ses deux enfants et en déchargeant d’une main il poignarde un de ces enfants, de l’autre il étrangle le second. 125. Un homme dont la passion était de fouetter des femmes grosses sur le ventre, a pour seconde d’en assembler six au terme de huit mois, il les lie toutes dos-à-dos présentant le ventre, il fend l’estomac de la première, il perce celui de la seconde à coup de couteau, donne cent coups de pieds dans celui de la troisième, cent coups de bâton sur celui de la quatrième, brûle celui de la cinquième et râpe celui de la sixième, et puis il assomme à coups de massue sur le ventre celles que son supplice n’a pas encore fait mourir. Curval interrompt par quelque scène furieuse, cette passion l’échauffant beaucoup. 126. Le séducteur dont a parlé Duclos, assemble deux femmes, il exhorte l’une pour sauver sa vie à renier dieu et la religion, mais elle a été soufflée et on lui a dit de n’en rien faire ; parce que, si elle le faisait, elle serait tuée, et qu’en ne le faisant pas, elle n’avait rien à craindre, elle résiste, il lui brûle la cervelle, „en voilà une à dieu ;“ il fait venir la seconde qui frappée de cet exemple et de ce qu’on lui a dit en dessous, qu’elle n’avait d’autre façon de sauver ses jours que de renier, fait tout ce qu’on lui propose, il lui brûle la cervelle „en voilà une autre au diable“ — le scélérat recommence ce petit jeu là toutes les semaines. 127. Un très grand bougre aime à donner des bals, mais c’est un plafond préparé qui fond dès qu’il est chargé, et presque tout le monde périt, s’il demeurait toujours dans la même ville, il serait découvert, mais il change de ville très souvent, il n’est découvert que la cinquantième fois. 128. Le même de Martaine du vingt-sept janvier, dont le goût est de faire avorter, met trois femmes grosses dans trois postures cruelles de manière à former trois plaisants groupes, il les regarde accoucher en cette situation, ensuite il leur lie leurs enfants au col, jusqu’à ce que l’enfant soit mort ou qu’elles l’aient mangé, car il les laisse dans cette posture sans les nourrir, le même avait encore une autre passion, il faisait accoucher deux femmes devant lui, leur bandait les yeux, mêlait les enfants que lui seul connaissait, à une marque, puis leur ordonnait d’aller les reconnaître, si elles ne se trompaient pas, il les laissait vivre, si elles se trompaient, il les pourfendait à coup de sabre sur le corps de l’enfant, qu’elles prenaient pour le leur. — Ce même soir on présente Narcisse aux orgies, on achève de lui couper tous les doigts des mains pendant que l’évêque l’encule et que Durcet opère, on lui enfonce une aiguille brûlante dans le canal de l’urètre ; on fait venir Giton, on se le plotte et on joue à la balle avec, et on lui casse une jambe. Pendant que le duc l’encule sans décharger, arrive Zelmire, on lui brûle le clitoris, la langue, les gencives, on lui arrache quatre dents on la brûle en six endroits des cuisses par devant et par derrière, on lui coupe les deux bouts des tetons, tous les doigts des mains et Curval l’encule en cet état, sans décharger. — On amène Fanchon à qui on crève un œil ; pendant la nuit le duc et Curval escortés de Desgranges et de Duclos descendent Augustine au caveau, elle avait le cul très conservé ; on le fouette, puis chacun l’encule sans décharger, ensuite le duc lui fait cinquante-huit blessures sur les fesses dans chacune desquelles il coule d’huile bouillante, il lui enfonce un fer chaud dans le con et dans le cul et la fout sur les blessures avec un condom de peau de chien de mer qui redéchirait les brûlures. Cela fait, on lui découvre les os et on les lui scie en différents endroits, puis l’on découvre ses nerfs en quatre endroits, formant la croix on attache à un tourniquet chaque bout de ces nerfs et on tourne, ce qui lui allonge ces parties délicates et la fait souffrir des douleurs inouïes, on lui donne du relâche pour la mieux faire souffrir, puis on reprend l’opération, et à cette fois on lui égratigne les nerfs avec un canif à mesure qu’on les allonge, cela fait, on lui fait un trou au gosier, par lequel on ramène et fait passer sa langue, on lui brûle à petit feu le teton qui lui reste, puis on lui enfonce dans le con une main armée d’un scalpel avec lequel on brise la cloison qui sépare l’anus du vagin, on quitte le scalpel, on renfonce la main, on va chercher dans ses entrailles et la force à chier par le con, ensuite par la même ouverture on va lui fendre le sac de l’estomac, puis l’on revient au visage, on lui coupe les oreilles, on lui brûle l’intérieur du nez, on lui éteint les yeux en laissant distiller de la cire d’Espagne brûlante dedans, on lui lève le crâne, on la pend aux cheveux, en lui attachant des pierres aux pieds, pour qu’elle tombe et le crâne s’arrache, quand elle tomba de cette chute, elle respirait encore et le duc la foutit en con dans cet état, il décharge et n’en sortit que plus furieux, on l’ouvrit, on lui brûle les entrailles dans le ventre même, et on passe une main armée du scalpel qui fut lui piquer le cœur au-dedans à différentes places, ce fut là, qu’elle rendit l’âme (sic), ainsi périt à quinze ans et 8 mois, une des plus célestes créatures, qu’ait formée la nature. Son éloge. — Le vingt-cinq. [580 —
584]
129. (Dès ce matin-là, le duc prend Colombe pour femme et elle en remplit les fonctions.) — Un grand amateur de culs encule la maîtresse aux yeux de l’amant, et l’amant aux yeux de la maîtresse, puis il cloud l’amant sur le corps de sa maîtresse et les laisse ainsi l’un sur l’autre et bouche. Ce sera le supplice de Céladon et de Sophie qui s’aiment, et on interrompt pour obliger Céladon à distiller lui-même de la cire d’Espagne sur les cuisses de Sophie, il s’évanouit, l’évêque le fout en cet état. 130. Le même qui s’amusait à jeter une fille dans l’eau et à la retirer, a pour seconde, de jeter sept ou huit filles dans un étang, de les voir débattre, il leur fait présenter, une barre rouge, elles s’y prennent, mais il les repousse, et pour qu’elles périssent plus sûrement, il leur a coupé à chacune un membre en les jetant. 131. Il avait pour premier goût de faire vomir, il perfectionne en usant d’un secret au moyen duquel il répand la peste dans une province entière, il est inouï ce qu’il a déjà fait périr de monde. Il empoisonnait aussi les fontaines et les rivières. 132. Un homme qui aimait le fouet, fait mettre trois femmes grosses dans une cage de fer, avec chacune un enfant, on échauffe en dessous la cage, à mesure que la plaque s’échauffe, elles cabriolent, prennent leurs enfants dans leurs bras, et finissent par tomber et mourir ainsi (on y a renvoyé de quelque part plus haut, voyez où). 133. Il aimait à piquer avec une aleine et il perfectionne en enfermant une femme grosse dans un tonneau rempli de pointes, puis il fait rouler le tonneau fortement dans un jardin. — Constance a eu autant de chagrin à ces récits de supplices de femmes grosses, que Curval a eu de plaisir ; elle ne voit que trop son sort, comme il approche, on croit pouvoir commencer à la vexer, on lui brûle les cuisses en six endroits, on lui laisse tomber de la cire d’Espagne,238) sur le nombril, et on lui pique les tetons avec des épingles. — Giton paraît, on lui enfonce une aiguille brûlante dans la verge de part en part, on lui pique les couilles, on lui arrache quatre dents ; puis arrive Zelmire, dont la mort approche, on lui enfonce un fer rouge dans le con, on lui fait six blessures sur le sein, et douze sur les cuisses, on lui pique fort avant le nombril, elle reçoit vingt soufflets de chaque ami ; on lui arrache quatre dents, on la pique dans un œil, on la fouette et on l’encule, en la sodomisant, Curval son époux, lui annonce sa mort pour le lendemain, elle s’en félicite en disant que ce sera la fin de ses maux. — Rosette paraît, on lui arrache quatre dents, on la marque d’un fer chaud sur les deux omoplates, on la coupe sur les deux cuisses et aux gras de jambes, puis on l’encule en lui paîtrissant les tetons. Thérèse paraît et on lui crève un œil et on lui donne cent coups de nerf-de-bœuf sur le dos. Le vingt-six. [585 —
589]
134. Un bougre se place au bas d’une tour dans un endroit garni de pointes de fer, on précipite vers lui du haut de la tour plusieurs enfants des deux sexes, qu’il a enculés avant, il se plaît à les voir se transpercer, et à être éclaboussé de leur sang. 135. Le même, dont elle a parlé le 11 et 13 février et dont le goût est d’incendier, a aussi pour passion, d’enfermer six femmes grosses dans un endroit où elles sont liées sur des matières combustibles, il y met le feu, et si elles veulent se sauver, il les attend avec une broche de fer, les bourre et les rejette dans le feu ; cependant à demi rôties, le plafond s’enfonce, et elles tombent dans une grande cuve d’huile bouillante préparée en dessous, où elles achèvent de périr. 136. Le même de la Duclos, qui déteste si bien les pauvres et qui a acheté la mère de Lucile, sa sœur et elle, a été aussi cité par Desgranges (vérifiez-le), a pour autre passion, de réunir une pauvre famille sur une mine et de l’y voir sauter. 137. Un incesteur, grand amateur de sodomie, pour réunir ce crime à ceux de l’inceste, du meurtre, et du viol et du sacrilège et de l’adultère, se fait enculer par son fils avec une hostie dans le cul, viole sa fille mariée et tue sa nièce. 138. Un grand partisan de culs étrangle une mère en l’enculant, quand elle est morte, il la fout en con, en déchargeant, il tue la fille sur le sein de la mère à coups de couteau dans le sein, puis il fout la fille en cul quoique morte, puis, très assuré, qu’elles ne sont pas encore mortes et qu’elles souffriront, il jette, les cadavres au feu et décharge en les voyant brûler. C’est le même dont a parlé Duclos le vingt-neuf novembre qui aimait à voir une fille sur un lit de satin noir, c’est aussi le même que Martaine conte le premier du onzième janvier. — Narcisse est présenté aux supplices, on lui coupe un poignet, on en fait autant à Giton. On brûle Michette dans l’intérieur du con, autant à Rosette et toutes deux sont brûlées sur le ventre et sur les tetons, mais Curval qui n’est pas maître de lui, malgré la convention, coupe un teton en entier à Rosette en enculant Michette. Ensuite vient Thérèse à qui on donne deux cent coups de nerfs-de-bœuf sur le corps et à qui on crève un œil, cette nuit-là Curval vient chercher le duc, et escorté de Desgranges et de Duclos, ils font descendre Zelmire au caveau, où les supplices les plus raffinés sont mis en usage pour la faire périr, ils sont tous bien plus forts encore que ceux d’Augustine, et on les trouve encore à l’opération, le lendemain matin à l’heure du déjeuner. Cette belle fille meurt à 15 ans et deux mois. [590 —
594]
C’était elle qui avait le plus beau cul du sérail des filles. — Et dès le lendemain Curval qui n’a plus de femme prend Hébé. — Le vingt-sept. On remet au lendemain à célébrer la fête de la dix-septième et dernière semaine, afin que cette fête accompagne la clôture des récits, et Desgranges conte les passions suivantes. 139. Un homme dont Martaine a parlé le douze janvier et qui brûlait de l’artifice dans le cul, a pour seconde passion de lier deux femmes grosses ensemble en forme de boule et de les faire partir dans un pierrier. 140. Un dont le goût était de scarifier, oblige deux femmes grosses à se battre dans une chambre, on les observe sans risque ; à se battre, dis-je, à coups de poignard, elles sont nues ; il les menace d’un fusil braqué sur elles, si elles n’y vont pas de bon cœur, si elles se tuent, c’est ce qu’il veut, si non il se précipite dans la chambre, où elles sont l’épée à la main, et quand il en a tué une, il éventre l’autre et lui brûle les entrailles avec des eaux fortes, ou des morceaux de fer ardent. 141. Un homme qui aimait à fouetter des femmes grosses sur le ventre, rectifie en attachant la fille grosse sur une roue, et dessous est fixée dans un fauteuil sans pouvoir bouger la mère de cette fille, la bouche ouverte en l’air et obligée de recevoir dans sa bouche toutes les ordures, qui découlent du cadavre, et l’enfant si elle accouche. 142. Celui dont Martaine a parlé le seize janvier et qui aimait à piquer le cul, attache une fille sur une machine toute garnie de pointes de fer, il la fout là-dessus de manière qu’à chaque secousse, qu’il donne, il la cloue, ensuite il la retourne et la fout en cul pour qu’elle se pique également à l’autre côté, et il lui pousse le dos, pour qu’elle s’enferre les tetons, quand il a fait, il pose dessus elle une seconde planche également garnie, puis avec des vis les deux planches se resserrent, elle meurt ainsi écrasée et piquée de partout, ce resserrement se fait peu-à-peu, on lui donne tout le temps de mourir dans les douleurs. 143. Un fustigateur pose une femme grosse sur une table, il la cloue sur cette table en enfonçant d’abord un clou brûlant dans chaque œil, un dans la bouche, un dans chaque teton, puis il lui brûle le clitoris et le bout des tetons avec une bougie et lentement il lui scie les genoux à moitié, lui casse les os des jambes et finit par lui enfoncer un clou rouge et énorme dans le nombril, qui achève son enfant et elle, il les veut prêtes d’accoucher. — Ce soir-là on fouette Julie et Duclos, mais par amusement, puis qu’elles sont toutes deux du nombre des conservées, malgré cela on brûle Julie en deux endroits des cuisses et on l’épile. Constance, qui doit périr le lendemain, paraît, mais elle ignore encore sa destinée ; on lui brûle les deux bouts des seins, on lui distille de la cire d’Espagne sur le ventre, on lui arrache quatre dents, et on la pique avec une aiguille dans le blanc des yeux. — Narcisse, qui doit être aussi immolé le lendemain, paraît, on lui arrache un œil et quatre dents, Giton, Michette et Rosette qui doivent aussi accompagner Constance au tombeau, ont chacun un œil arraché et quatre dents, Rosette a les deux bouts des tetons coupés, et 6 morceaux de chair coupés tant sur les bras que sur les cuisses, on lui coupe tous les doigts des mains et on lui enfonce un fer rouge dans le con et dans le cul. Curval et le duc déchargent, chacun deux fois. — Arrive Louison, à qui on donne cent coups de nerfs-de-bœuf, et à qui on arrache un œil, que l’on l’oblige d’avaler ; et elle le fait. — Le vingt-huit. [595 —
599]
144. Un bougre fait chercher deux bonnes amies, il les lie l’une à l’autre bouche à bouche, en face d’elles est un excellent repas, mais elles ne peuvent l’atteindre, il les regarde se dévorer toutes deux, quand la faim vient à les presser. 145. Un homme qui aimait à fouetter des femmes grosses ; en enferme six de cette espèce dans un rond formé par des cercles de fer ; cela forme une cage dans laquelle elles sont toutes, face en face, au dedans, peu-à-peu les cercles se compriment et se resserrent, et elles sont ainsi applaties et étouffées toutes six avec leurs fruits. Mais, avant, il leur a coupé à toutes les fesses et un teton qui leur ajuste en palatine. 146. Un homme qui aimait aussi à fouetter des femmes grosses en lie deux, chacune à une perche, qui par le moyen d’une machine, les jettent et les plottent l’une contre l’autre ; à force de se choquer elles se tuent ainsi mutuellement, et il décharge. Il tâche d’avoir la mère et la fille, ou les deux sœurs. 147. Le comte dont Duclos a parlé, et dont Desgranges a aussi parlé le 26, celui qui achète Lucile, sa mère et la petite sœur de Lucile, dont Martaine a aussi parlé le 4me du 1er janvier, a pour dernière passion, d’accrocher trois femmes au-dessus de trois trous, l’une est pendue par la langue et le trou qu’elle a sous elle est un puits très profond, la seconde est pendue par les tetons, et le trou qu’elle a sous elle est un brazier, la troisième a le crâne cerné et est accrochée par les cheveux, et le trou qu’elle a sous elle est garni de pointes de fer ; quand le poids du corps de ces femmes les entraîne, que les cheveux s’arrachent avec la peau du crâne, que les tetons se déchirent, et que la langue se coupe, elles ne sortent d’un supplice que pour passer dans l’autre ; quand il peut, il met les trois femmes grosses ou, si non, une famille, et c’est à cela qu’il a fait servir Lucile, sa sœur et sa mère. 148. La dernière (vérifiez pourquoi les deux manquent, tout y était sur le brouillon). Le grand seigneur qui se livre à la dernière passion, que nous désignerons sous le nom d’enfer, a été cité quatre fois, c’est le dernier du 29 novembre de Duclos, c’est celui de Chanville, qui ne dépucelle qu’à neuf ans, celui de Martaine qui dépucelle en cul à trois ans, et celui dont Desgranges a elle-même parlé un peu plus haut (vérifiez où). — C’est un homme de 40 ans, d’une taille énorme, et membré comme un mulet : son vit a près de 9 pouces de tour, sur un pied de long ; il est très riche, très grand-seigneur, très dur et très cruel. Pour cette passion-ci il a une maison à l’extrémité de Paris, extrêmement isolée. L’appartement où se passe sa volupté est un grand salon fort simple, mais rembourré et matelassé de partout, une grande croisée est la seule ouverture, qu’on voie à cette chambre, elle donne sur un vaste souterrain à vingt pieds au-dessous du sol du salon, où il se tient, et sous la croisée sont des matelats qui reçoivent les filles à mesure qu’il les jette dans ce caveau, à la description duquel nous reviendrons tout à l’heure. Il lui faut quinze filles pour cette partie et toutes entre quinze et dix-sept ans, ni au-dessus ni au-dessous ; six maquerelles sont employées dans Paris, et douze dans les provinces à lui chercher tout ce qu’il est possible de trouver de plus charmant dans cet âge et on les réunit en pépinière à mesure qu’on les trouve, dans un couvent de campagne dont il est le maître, et de là il tire les quinze sujets pour ses passions qui s’exécutent régulièrement tous les quinze jours. Il examine lui-même la veille les sujets, le moindre défaut les fait réformer, il veut qu’elles soient absolument des modèles de beauté. Elles arrivent conduites par une maquerelle, et demeurent dans une chambre voisine de son salon de volupté, on les lui fait voir d’abord dans cette première pièce, toutes les quinze nues ; il les touche, il les manie, il les examine, les suce sur la bouche, et les fait toutes chier l’une après l’autre dans sa bouche, mais il n’avale pas. Cette première opération faite avec un sérieux effrayant, il les marque toutes sur l’épaule avec un fer rouge, au numéro de l’ordre dans lequel, il veut qu’on les lui fasse passer, cela fait, il passe seul dans son salon, et reste un moment seul, sans qu’on sache à quoi il employe ce moment de solitude, ensuite il frappe, on lui jette la fille numérotée ; mais jette exactement, la maquerelle la lui lance, et il la reçoit dans les bras, elle est nue. Il ferme sa porte, prend des verges et commence à fouetter sur le cul, cela fait, il la sodomise de son vit énorme et n’a jamais besoin d’aide, il ne décharge point, il tire son vit bandant, reprend les verges et fouette la fille sur le dos, les cuisses, par devant et par derrière, puis il la recouche et la dépucelle par devant, ensuite il reprend les verges et la fouette à tour de bras sur la gorge, puis il lui saisit les deux seins et les lui paîtrit tant qu’il a de force ; cela fait, il fait six blessures avec une alêne dans les chairs, dont une sur chaque teton meurtri. Ensuite il œuvre la croisée qui donne sur le souterrain, place la fille droite, lui tournant le cul et presque au milieu du salon en face de la croisée, de là, il lui donne un coup de pied dans le cul si violent, qu’il la fait passer par la croisée, où elle va tomber sur les matelats, mais avant de la précipiter ainsi, il lui passe un ruban au col, et ce ruban qui signifie un supplice est analogue à celui auquel il s’imagine qu’elles seront les plus propres ou qui deviendra le plus voluptueux à lui infliger, et il est inouï, comme il a le tact et la connaissance de cela, toutes les filles passent ainsi l’une après l’autre, et toutes subissent absolument la même cérémonie de façon qu’il a trente pucelages dans sa journée et tout cela sans répandre une goutte de foutre. Le caveau où les filles tombent, est garni de quinze différents assortiments de supplice effroyables, et un bourreau sous le masque et le [costume] d’un démon préside à chaque supplice, vêtu de la couleur affectée à ce supplice, le ruban que la fille a au col, répond à une des couleurs affectées à ce supplice et dès qu’elle tombe, le bourreau de cette couleur s’empare d’elle et la mène au supplice où il préside. Mais on ne commence à les y appliquer toutes, qu’à la chute de la quinzième fille, dès que celle-ci est tombée, notre homme dans un état furieux qui a pris trente pucelages sans décharger descend presque nu et le vit collé contre son ventre, dans cet infernal repaire ; alors tout est en train et tous les tourments agissent et agissent à la fois. Le 1e supplice est une roue sur laquelle est la fille et qui tourne sans cesse en effleurant un cercle garni de lames de rasoir, où la malheureuse s’égratigne et se coupe en tous les sens à chaque tour, mais comme elle n’est qu’effleurée, elle tourne au moins deux heures avant que de mourir. 2. La fille est couchée à deux pouces d’une plaque rouge qui la fond lentement. 3. Elle est fixée par le croupion sur un pieu de fer brûlant et chacun de ses membres contourné dans une dislocation épouvantable. 4. Les quatre membres attachés à quatre ressorts qui s’éloignent peu-à-peu et la tiraillent lentement jusqu’à ce qu’enfin ils se détachent et le tronc tombe dans un brazier. 5. Une cloche de fer rouge lui sert de bonnet, sans appuyer, de manière que sa cervelle fond lentement, et que sa tête grille en détail. 6. Elle est dans une cuve d’huile bouillante enchaînée. 7. Elle est exposée droite à une machine qui lui lance 6 fois par minute un trait piquant dans le corps et toujours à une place nouvelle, la machine ne s’arrête que quand elle en est couverte. 8. Les pieds dans une fournaise et une masse de plomb sur la tête l’abaisse peu-à-peu à mesure qu’elle se brûle. 9. Son bourreau la pique à tout instant avec un fer rouge, elle est liée devant lui, il blesse ainsi peu-à-peu tout le corps en détail, 10. Elle est enchaînée à un pilier sous un globe de verre et vingt serpents affamés la dévorent en détail toute vive. 11. Elle est pendue par une main avec deux boulets de canon aux pieds, si elle tombe c’est dans une fournaise. 12. Elle est empalée par la bouche, les pieds en l’air, un déluge de flammèches lui tombe à tout instant sur le corps. 13. Les nerfs retirés du corps et liés à des cordes qui les allongent et pendant ce temps-là on les larde avec des pointes de fer brûlantes. 14. Tour à tour tenaillée et fouettée sur le con et le cul avec des martinets de fer à molettes d’acier rouge, et de temps en temps égratignée avec des ongles de fer ardent. 15. Elle est empoisonnée d’une drogue qui lui brûle et déchire les entrailles, qui lui donne des convulsions épouvantables, lui fait pousser des hurlements affreux, et ne doit la faire mourir que la dernière. Ce supplice est un des plus terribles. Le scélérat se promène dans son caveau aussitôt qu’il y est descendu, examine un quart d’heure chaque supplice en blasphémant comme un damné et en accablant les patientes d’invectives. Quand à la fin, il n’en peut plus et que son foutre captivé si longtemps est prêt à s’échapper, il se jette dans un fauteuil d’où il peut observer tous les supplices, deux des démons l’approchent, montrent leur cul, et le branlent, et il perd son foutre en jetant des hurlements qui couvrent totalement ceux des quinze patientes. Cela fait, il sort, on donne le coup de grâce à celles, qui ne sont pas encore mortes, on enterre leurs corps et tout est dit pour la quinzaine. — Ici Desgranges termine ses récits, elle est complimentée, fêtée etc. Il y a eu dès le matin de ce jour-là des préparatifs terribles pour la fête qu’on médite. Curval qui déteste Constance a été la foutre en con dès le matin, et lui a annoncé son arrêt en la foutant. Le café a été préparé par les cinq victimes, savoir Constance, Narcisse, Giton, Michette, Rosette. On y a fait des horreurs, au récit qu’on vient de lire, ce qu’on a pu arranger de quadrilles y a été nu. Et dès que la Desgranges a en fini, on a fait paraître d’abord Fanni, on lui a coupé les doigts qui lui restent aux mains et aux pieds, et elle a été enculée sans pommade par Curval, le duc et les quatre premiers fouteurs. Sophie est arrivée, on a obligé Céladon son amant à lui brûler l’intérieur du con, on lui a coupé tous les doigts des mains et on l’a saignée des quatre membres, on lui déchire l’oreille droite et arrache l’œil gauche, Céladon a été contraint d’aider à tout et d’agir souvent lui-même et à la moindre grimace, il était fouetté avec des martinets à pointes de fer. Ensuite on a soupé, le repas était voluptueux et l’on n’y a bu que Champagne mousseux et des liqueurs. Le supplice s’est fait à l’heure des orgies, on est venu au dessert avertir messieurs, que tout était prêt, ils ont descendu et ont trouvé le caveau très orné et très bien disposé, Constance était couchée sur une espèce de mausolée, et les quatre enfants en ornaient les quatre coins, comme les culs étaient très frais on a eu encore beaucoup de plaisir à les molester, enfin on commence le supplice, Curval a ouvert lui même le ventre de Constance, en enculant Giton, et il en a arraché le fruit déjà très formé et désigné au sexe masculin, puis on a continué les supplices sur les cinq victimes, qui tous ont été aussi cruels que variés.

Le 1er mars, voyant, que les neiges ne sont pas encore fondues on se décide à expédier en détail tout qui reste, les amis sont de nouveau ménagés dans leur chambre et décident de donner un ruban vert à tout ce qui doit être ramené en France, sous condition de prêter la main au supplice du reste, on ne dit rien aux six femmes de cuisine, mais on se décide à supplicier les trois servantes qui en valent bien la peine et à sauver les trois cuisinières à cause de leurs talents. En conséquence on fait la liste et l’on voit qu’à cette époque il y a déjà de sacrifiés :


En épouses : …………………… — Aline, Adélaïde et Constance 3
En filles du sérail : …………… — Augustine, Michette, Rosette et Zelmire 4
En bardaches : ………………… — Giton et Narcisse 2
En fouteurs : …………………… — un des subalternes 1
total 10


Passe à la marque à la dernière bande du recto.
239) Ici commence la fin et la suite du verso.


Les nouveaux ménages s’arrangent donc :
Le duc prend avec lui ou sous sa protection
Hercule, la Duclos et une cuisinière ……………………………
4
Curval prend Brise-cul, Champville et une cuisinière ……… 4
Durcet prend Bande-au-ciel, Martaine et une cuisinière …… 4
Et l’évêque Antinoüs, la Desgranges et Julie …………………… 4
16


et on décida que dans l’instant et par le ministère des quatre amis, des quatre fouteurs, et des quatre historiennes, ne voulant point employer les cuisinières on se saisira de tout ce qui reste le plus traîtreusement que faire se pourra, excepté les trois servantes qu’on ne saisira que le dernier jour, et que l’on formera des appartements du haut quatre prisons, que l’on mettra les trois fouteurs subalternes dans les plus fortes et enchaînées, dans la seconde Fanni, Colombe, Sophie et Hébé, dans la troisième Céladon, Zélarnire, Cupidon, Zéphire, Adonis et Hyacinthe et dans la quatrième les quatre vieilles, et que comme on va expédier un sujet tous les jours, quand on voudra arrêter les trois servantes, on les mettra dans celle des prisons qui se trouvera vide. Cela fait, on donne à chaque historienne le district d’une prison. Et messieurs vont s’amuser, quand il leur plaît avec ses victimes ou dans les prisons, ou ils les font venir dans le salon ou dans leur chambre, le tout suivant leur gré, en conséquence, on expédie donc, comme il vient d’être dit, un sujet chaque jour dans l’ordre suivante :

Le 1 mars Fanchon, le 2. Louison, le 3. Thérèse, le 4. Marie, le 5. Fanni, le 6. et le 7. Sophie et Céladon ensemble comme amants et ils périssent comme il a été dit cloué l’un sur l’autre, le 8. un des fouteurs subalternes, le 9. Hébé, le 10. un des fouteurs subalternes, le 11. Colombe, le 12. le dernier des fouteurs subalternes, le 13. Zélamir, le 14. Cupidon, le 15. Zéphire, le 16. Adonis, le 17. Hyacinthe, le 18. au matin on se saisit des trois servantes, que l’on enferme dans la prison des vieilles, et on les expose le 18, le 19. et le 20. total 20. Cette récapitulation fait voir l’emploi de tous les sujets, puisqu’il avait en tout 46, savoir :

Maîtres ……………………………………… 4
Vieilles ……………………………………… 4
À la cuisine ………………………………… 6
Historiennes ……………………………… 4
Fouteurs …………………………………… 8
Jeunes garçons …………………………… 8
Épouses …………………………………… 4
Jeunes filles ……………………………… 8
total 46


Que sur cela il y en a eu 30 d’immolés et 16, qui s’en retournent à Paris.
Compte du total


Massacrés avant le 1er mars dans les premières orgies ……… 10
Depuis le 1er mars …………………………………………………………… 20
Et ils s’en retournent ………………………………………………………… 16 personnes
total 46


À l’égard des supplices des vingt derniers sujets et de la vie qu’on mène jusqu’au départ, vous le détaillerez à votre aise, vous direz d’abord que les 12 restants mangeaient tous ensemble, et les supplices à votre choix.

Notes.


Ne vous écartez en vie de ce plan, tout y est combiné plusieurs fois, et avec la plus grande exactitude.

Détaillez le départ, et dans le total mêlez surtout de la morale aux soupers. Quand vous mettrez au net, ayez un cahier, où vous placerez les noms de tous les personnages principaux et de tous ceux qui jouent un grand rôle, tels que ceux qui ont plusieurs passions et dont vous reparlez plusieurs fois, comme celui de l’enfer ; laissez une grande marge auprès de leur nom et remplissez cette marge de tout ce que vous rencontrerez, en copiant, d’analogue à eux, cette note est très essentielle et c’est la seule façon, dont vous puissiez voir clair à votre ouvrage et éviter les redites. Adoucissez beaucoup la première partie, tout s’y développe trop, elle ne saurait pas être trop faible et trop gazée, ne faites surtout jamais rien faire aux quatre amis qui n’ait été raconté, et que vous n’avez pas eu ce soir-là. En la 1re partie dites, que l’homme qui fout en bouche la petite fille prostituée par son père, est celui qui fout avec un vit sale et dont elle a déjà parlé. N’oubliez pas de placer dans décembre la scène des petites filles servant au souper venant séringuer des liqueurs dans les verres des amis, avec leurs culs, vous l’avez annoncé et n’en avez point parlé dans le plan.

Supplices en supplément.



Au moyen d’un tuyau on lui introduit une souris dans le con, le tuyau se retire, on coud le con, et l’animal ne pouvant sortir lui dévore les entrailles. On lui fait avaler un serpent qui va de même la dévorer. En général peignez Curval et le duc deux scélérats fougueux et impétueux, c’est comme cela que vous les avez pris dans 1re partie, et dans le plan, et peignez l’évêque, un scélérat froid raisonné et endurci, pour Durcet, il doit être taquin, faux, traître et perfide, faites leur faire d’après cela tout ce qui devient analogue à ces créatures-là. Récapitulez avec soin les noms et qualités de tous les personnages que vos historiennes désignent pour éviter les redites. — Que dans le cahier de vos personnages le plan du château, appartement par appartement, y ait une feuille, et dans le blanc que vous laisserez à côté, placez les sortes de choses que vous faites faire, dans telle ou telle pièce. Toute cette grande bande a été commencée le 22 8bre 1785 et finie en 37 jours.240)





Notes de l’éditeur :

235) Rayé : „elle“.

236) „lui“ doit être rayé.

237) Ainsi on peut dire : meurtriers passionnels homosexuels.

238) La „cire d’Espagne“ y mentionnée fréquemment par de Sade, fut employée aussi par lui-même dans ses orgies. Elle joue par exemple un rôle dans la fameuse affaire Keller. Cf. Dühren, Nouvelles recherches, p. 302.

239) Ce qui suit est écrit sur la partie antérieure du manuscrit.

240) Voici la fin du manuscrit proprement dit. La „liste“ suivant appartient à un autre ouvrage.