Les Historiettes/Tome 1/17

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Texte établi par Monmerqué, de Chateaugiron, Taschereau, 
A. Levavasseur
(Tome 1p. 100-110).


MADAME LA PRINCESSE DE CONDÉ[1].


Mademoiselle de Montmorency n’avoit que quatre ans, qu’on vit bien que ce seroit une beauté extraordinaire. Madame de Sourdis, qui avoit gagné cinquante mille livres de rentes à la faveur de madame de Beaufort, sa nièce, et qui espéroit que cette aurore donneroit dans les yeux du Roi, fit dessein de la faire épouser à son fils, le marquis de Sourdis d’aujourd’hui, qui avoit trente mille livres de rente en fonds de terre, et à qui elle avoit fait apprendre toutes les choses imaginables. On disoit qu’il y avoit en lui de quoi faire quatre honnêtes gens, et que cependant ce n’étoit pas un honnête homme[2]. En cette intention elle la demande et offre de la prendre sans aucun bien. Le connétable accepte le parti ; mais madame d’Angoulême[3], bâtarde de Henri II, veuve du frère aîné du connétable, mais sans enfants, ayant deviné le dessein de la marquise, rompit le coup, et prit sa nièce chez elle, après la mort de la connétable, qui arriva bientôt après.

M. de Bassompierre, au bout de quelques années, voulut aussi la prendre sans bien ; mais, quoiqu’il fût bien fait et fort bien avec le connétable, et que l’affaire fût fort avancée, madame d’Angoulême la rompit. Bassompierre, depuis, c’étoit avant que M. le Prince fût mis dans la Bastille, fit tout ce qu’il put, mais en vain, pour faire accroire qu’il étoit bien avec mademoiselle de Montmorency[4].

La Reine-mère, quelque temps après, fit un ballet[5], dont elle mit les plus belles de la cour. Elle n’oublia pas mademoiselle de Montmorency, qui pouvoit avoir alors treize à quatorze ans. On ne pouvoit rien voir de plus beau, ni de plus enjoué[6] ; mais il y en avoit bien d’aussi spirituelles qu’elle pour le moins. Il y eut quelques démêlés entre la Reine et le Roi sur ce ballet. Il vouloit que madame de Moret en fût. La Reine ne le vouloit pas, et elle vouloit que madame de Verderonne[7] en fût, et le Roi ne le vouloit pas. Ils avoient tort tous deux en ce qu’ils vouloient, et raison en ce qu’ils ne vouloient pas. À la fin, pourtant, la reine l’emporta. Pendant ce petit désordre, elle ne laissoit pas de répéter son ballet. Pour y aller on passoit devant la chambre du Roi ; mais, comme il étoit en colère, il la faisoit fermer brusquement dès qu’elle venoit pour passer.

Un jour il entrevit par cette porte mademoiselle de Montmorency, et, au lieu de la faire fermer, il sortit lui-même, et alla voir répéter le ballet. Or, les dames devoient être vêtues en nymphes ; en un endroit, elles levoient leur javelot, comme si elles l’eussent voulu lancer. Mademoiselle de Montmorency se trouva vis-à-vis du Roi quand elle leva son dard, et il sembloit qu’elle l’en vouloit percer. Le Roi a dit depuis qu’elle fit cette action de si bonne grâce qu’effectivement il en fut blessé au cœur et pensa s’évanouir. Depuis ce moment l’huissier ne ferma plus la porte, et le Roi laissa faire à la Reine tout ce qu’elle voulut. Madame la marquise de Rambouillet, alors la vidame du Mans, étoit de ce ballet : ce fut là qu’elle fit amitié avec madame la Princesse.

On avoit déjà parlé de marier M. le Prince avec mademoiselle de Montmorency ; le Roi conclut l’affaire, croyant que cela avanceroit les siennes. M. le connétable donna cent mille écus à sa fille. M. le Prince étoit fort pauvre[8], mais c’étoit un grand honneur que d’avoir pour gendre le premier prince du sang.

Le Roi, dans sa passion, fit toutes les folies que pouvoient faire les jeunes gens, quoiqu’il eût cinquante-trois ans ou environ. Il couroit la bague avec un collet de senteurs et des manches de satin de la Chine.

Le roi obtint une fois de madame la Princesse qu’elle se montreroit un soir tout échevelée sur un balcon avec deux flambeaux à ses côtés. Il s’en évanouit quasi, et elle dit : « Jésus ! qu’il est fou ! » Elle se laissa peindre pour lui en cachette ; ce fut Ferdinand qui fit le portrait. M. de Bassompierre l’emporta vite après qu’on l’eut frotté de beurre frais, de peur qu’il ne s’effaçât ; car il fallut le rouler pour le porter sans qu’on le vît. Quelques années après, madame la Princesse, croyant que Ferdinand avoit oublié cela, ou bien n’y songeant plus, lui demanda un jour quel portrait de tous ceux qu’il avoit faits en sa vie lui avoit semblé le plus beau. « C’est, dit-il, un qu’il fallut frotter avec du beurre frais. » Cela la fit rougir.

M. le Prince, qui voyoit que l’amour du Roi étoit fort violente, emmena sa femme à Muret auprès de Soissons. Le Roi ne put être long-temps sans la voir. Il va avec une fausse barbe à une chasse où elle devoit être. M. le Prince en a avis et remet la partie à une autre fois. À quelques jours de là le Roi fait que M. de Traigny, un seigneur de ces quartiers-là, convie M. le Prince et madame la Princesse à dîner, et lui se cache derrière une tapisserie, d’où, par un trou, il la voyoit tout à son aise. Elle savoit l’affaire, et l’a avoué à madame de Rambouillet. Comme elle y alloit avec sa belle-mère, le Roi, pour la voir en passant, se déguisa en postillon, et avec M. de Beneux, qui feignoit d’aller voir une belle-sœur en ces quartiers-là, passa auprès du carrosse, où M. de Beneux fut quelque temps à parler. Quoique le Roi eût une grande emplâtre sur la moitié du visage, il fut pourtant reconnu de l’une et de l’autre[9]. Madame la Princesse et sa belle-mère[10] furent quinze jours à Roucy, où la comtesse de Roucy, parente de M. le Prince par son mari, fils d’une héritière de Roye, leur prêta quatre mille écus pour leur voyage, et depuis, quand la belle-mère fut revenue de Flandre, elle la défraya à Paris.

Madame la Princesse fit bien pis que cela, car elle se laissa persuader de signer une requête pour être démariée. Le Roi avoit obligé ses parents à dresser cette requête, et le connétable étoit un lâche qui croyoit que cette amour du Roi le combleroit de trésors et de dignités. Les gens de madame la Princesse, qui étoit fort jeune, lui faisoient accroire qu’elle seroit reine. Voyez quelle apparence il y avoit : il eût donc fallu empoisonner la reine Marie de Médicis, car elle avoit des enfants. M. le Prince n’a jamais pu pardonner à sa femme d’avoir signé cette requête. Enfin, il s’enfuit avec elle à Bruxelles, où il ne se trouva pas trop en sûreté par les menées du marquis de Cœuvres, depuis maréchal d’Estrées, qui y étoit allé en qualité d’ambassadeur.

On a dit que c’étoit de son consentement que le marquis de Cœuvres la devoit enlever de Bruxelles, et le petit Toiras, depuis maréchal de France, page de M. le Prince, étoit espion pour le Roi. Le marquis écrivoit : « Le petit Toiras sert toujours bien Votre Majesté, je lui ai payé sa pension. »

M. le Prince passa avec sa femme à Milan. En ce temps-là l’armement du Roi tenoit tout le monde en jalousie. On armoit aussi dans le Milanais. Le bruit courut que M. le Prince devoit commander cette armée.

Après la mort du roi, M. le Prince ramena sa femme à la cour de France. Madame de Rambouillet dit que madame la Princesse eut la petite vérole, et qu’il lui demeura une grosse couture à chaque joue, qui, avec une grande maigreur qu’elle eut, la défigurèrent fort long-temps ; enfin, ses coutures se guérirent. Elle devint grasse et fut la plus belle personne de la cour. Madame de Rambouillet dit encore que durant sa grande fleur, dès qu’il venoit une beauté nouvelle, on disoit aussitôt : « Elle est plus belle que madame la Princesse ; » mais qu’enfin on revenoit de cette erreur. Elle avoue pourtant que madame des Essars[11], depuis la maréchale de L’Hôpital, qui succéda à madame de Moret, mais simplement comme une belle courtisane plutôt que comme une maîtresse, et madame Quelin[12], qui eut l’honneur d’avoir sa part aux embrassements du Roi, à bien examiner tous les traits, étoient plus belles que madame la Princesse, mais que madame la Princesse avoit tout une autre grâce.

Quand M. le Prince fut arrêté, il fallut par bienséance demander à entrer en prison avec lui ; sans cela peut-être n’eussent-ils point eu d’enfants, car madame de Longueville et M. le Prince[13] y sont nés, et avant cela le mari et la femme n’étoient pas trop bien ensemble. Au sortir de là elle fit galanterie avec le cardinal de La Valette, qui y dépensoit si bien son argent que quand il est mort il avoit mangé son revenu jusqu’en l’an 1650.

Il mourut, je pense, en 1640. Une fois il lui en coûta deux mille écus pour une poupée, la chambre, le lit, tous les meubles, le déshabillé, la toilette et bien des habits à changer, pour mademoiselle de Bourbon, depuis duchesse de Longueville, encore enfant.

Le cardinal de La Valette étoit un galant homme, mais fort laid. Pompeo Frangipani[14], seigneur romain qui étoit à la cour, disoit que c’étoit justement un viso di Cazzo[15]. M. d’Aumont disoit qu’il croyoit qu’en relevant la moustache du cardinal La Valette, on lui relevoit aussi les lèvres, tant il les avoit grosses. Ce cardinal étoit galant, libéral, et avoit beaucoup d’esprit. Il étoit enjoué, jusqu’à se mettre sous un lit en badinant avec des enfants ; cela lui est arrivé bien des fois à l’hôtel de Rambouillet. Mais il étoit quelquefois un peu emporté, et une fois il alla dire le diable, en présence de madame la Princesse, des femmes qui faisoient l’amour. Il disoit, car il avoit l’esprit délicat et n’étoit pas ignorant, que le cardinal de Richelieu avoit des galanteries de pédant ; et sa plus grande joie étoit de venir en rire avec madame de Rambouillet, en qui il avoit une confiance entière. Le cardinal de Richelieu vivoit avec lui tout autrement qu’avec les autres, car il lui avoit, comme nous dirons ensuite, la plus grande obligation qu’on puisse avoir à un homme. Il le traitoit civilement et respectueusement ; et comme M. de La Valette n’avoit rien dans la tête que la guerre, il le satisfaisoit en cela. Ce cardinal étoit brave, mais il ne savoit point la guerre. M. de Montmorency donnoit aussi beaucoup à madame la Princesse, et le cardinal lui ayant manqué après ce frère, elle se trouva bien mal à son aise. Le cardinal fut le seul qui ne l’abandonna pas à la disgrâce de M. de Montmorency. Madame de La Trémouille dit qu’elle étoit de leurs divertissements ; que madame la Princesse et M. le cardinal, quand ils vouloient parler seuls, étoient dans un cabinet la porte ouverte ; que tout le monde les voyoit : les autres dansoient et jouoient.

Madame la Princesse étoit une des plus lâches personnes qui aient jamais été. Elle disoit à madame d’Aiguillon : « Jésus ! madame, que je serai aise de vous céder, si vous épousez Monsieur ! » Elle donna la serviette à feue Madame, qui la prit en tournant la tête d’un autre côté. En revanche, quand elle menoit quelqu’un, elle étoit la plus civile du monde. Un jour qu’elle mena madame de La Trémouille à je ne sais quelle fête au Louvre, la Reine l’appela dans sa garde-robe, où personne n’entre que les princesses. Elle s’excusa en disant : « J’ai amené madame de La Trémouille ; je n’irai nulle part où elle ne puisse pas entrer. » On lit sur elle un vaudeville que voici :

La Combalet et la Princesse
Ne pensent point faire de mal,
Et n’en iront point à confesse
D’avoir chacune un cardinal[16] ;
Car laisser lever leur chemise
Et mettre ainsi leur corps à l’abandon,
N’est que se soumettre à l’église,
Qui, en tout cas, leur peut donner pardon.

Je sais qu’on a voulu dire que M. de Chavigny, qui en sa jeunesse avoit eu entrée chez madame la Princesse, avoit eu aussi quelque part à ses bonnes grâces du temps du cardinal de La Valette ; mais il n’en est rien. On a cru cela à cause que, qui a un galant en peut bien avoir deux ; mais, outre que le cardinal ne l’eût pas souffert, ou du moins que cela eût mis du divorce entre elle et lui, c’est que madame la Princesse n’eût pas enduré volontiers les galanteries d’un homme de la ville.

Cependant madame de La Trémouille dit qu’un jour elle vit sortir madame la Princesse fort en désordre d’une ruelle de lit où elle étoit avec Chavigny, et que jusqu’alors elle n’avoit eu aucune mauvaise opinion d’elle.

Le cardinal La Valette avoit quelquefois de plaisantes visions. Un jour il disoit qu’il voudroit être montagne. « Et moi, je voudrois être soleil, dit madame de Rambouillet. — Soleil, soleil, reprit-il, ne l’est pas qui veut. » Comme s’il étoit plus aisé d’être montagne que soleil !

Il croyoit une fois avoir fait des vers, et voici ce qu’il avoit fait ; c’étoit sur l’air d’un vaudeville. Ce cardinal étoit meilleur dans le sérieux que dans la raillerie.

M’en allant en Touraine,
J’acheterai à Tours
Des pruneaux de Touraine,
De bons pruneaux de Tours ;
Puis, revenant en Beauce,
J’irai à Chartres en Beauce,
Et puis à Orléans,
Voir monsieur d’Orléans.

J’ai appris depuis peu de madame de La Trémouille une chose que madame de Rambouillet ne m’a jamais voulu avouer que quand je l’ai sue d’ailleurs ; c’est qu’un jour le cardinal de La Valette demanda la dernière faveur à madame la Princesse, qui l’en refusa. De désespoir, il alla se mettre incognito dans Saint-Louis, où il y avoit des pestiférés. Il mena avec lui un confident, à qui il donna un billet pour la belle, qu’il avoit apporté tout fait. Le confident n’entra point. Elle a dit à madame de La Trémouille que de sa vie elle ne fut si embarrassée. Il en sortit par son ordre. Le reste est aisé à deviner. Il aima depuis mademoiselle de Bourbon[17] aussi fortement qu’il avoit aimé sa mère.

  1. Charlotte-Marguerite de Montmorency, née vers 1593, épousa le 3 mars 1609 Henri de Bourbon, deuxième du nom, prince de Condé. Elle mourut à l’âge de cinquante-sept ans, à Châtillon-sur-Loing, le 2 décembre 1650.
  2. On trouvera ci-après des détails sur le marquis de Sourdis dans l’article de madame Cornuel.
  3. Elle avoit épousé, en premières noces, le duc de Castro, frère du duc de Parme, Alexandre Farnèse. Elle n’eut point d’enfants. Puis elle fut maréchale de Montmorency. On lui donna, quand elle fut veuve, le domaine d’Angoulême, et monseigneur le duc d’Auvergne lui succéda. On conte une plaisante chose de cette princesse. Étant venue en hâte de Tours à Paris, elle laissa tout son train chez un chanoine, en dessein de retourner aussitôt à Tours. Ceux qu’elle avoit amenés avec elle à Paris lui disoient : « Mais, madame, nous ne sommes pas assez pour vous servir ; prenez donc quelqu’un. » Insensiblement on fit un nouveau train à Paris. Elle écrivoit toujours à Tours : « Je pars la semaine qui vient. » On tenoit ce train en bon état. Cela dura vingt-huit ans. (T.)
  4. Bassompierre dit positivement dans ses Mémoires que la main de mademoiselle de Montmorency lui étoit accordée par le connétable, et que le Roi descendit jusqu’à le prier en ami de renoncer à cette belle alliance. Le récit de Bassompierre est en partie confirmé par celui de Fontenay-Mareuil. (Mémoires de Bassompierre, deuxième série des Mémoires relatifs à l’histoire de France, tom. 19, pag. 385 et suiv. ; et Mémoires de Fontenay, première série de la même collection, tom. 50, pag. 15.)
  5. Ce ballet eut lieu au mois de février 1609. (Lettres de Malherbe à Peiresc. Paris, Blaise, 1822, pag. 62.)
  6. « Sous le ciel il n’y avoit lors rien de si beau que mademoiselle de Montmorency, ni de meilleure grâce, ni plus parfait. » (Mémoires de Bassompierre, ibid., pag. 388.)
  7. La femme d’un président des comptes. Elle étoit demoiselle. (T.)
  8. On dit qu’il n’avoit en fonds de terre que dix mille livres de rente. (T.)
  9. Cette anecdote est racontée avec des différences dans les Mémoires de Fontenay-Mareuil, tom. 50, pag. 16 de la première série de la collection des Mémoires relatifs à l’histoire de France, et dans les Mémoires des Lenet, tom. 53, pag. 139 de la deuxième série de la même collection.
  10. Charlotte-Catherine de La Trémouille, veuve de Henri de Bourbon, prince de Condé.
  11. Charlotte des Essars, comtesse de Romorantin. Henri IV en eut deux filles, qui furent toutes les deux abbesses, l’une de Fontevrault, l’autre de Chelles.
  12. Madame Quelin eut depuis pour galant un maître des comptes qu’on appeloit Nicolas. Il se rencontra en ce temps-là que M. Quelin, conseiller de la grand’chambre, son mari, rapporta un procès pour un nommé Nicolas Fouquelin. Le président de Harlay, qui aimoit à rire, fut ravi de cette rencontre, et pour se divertir, toutes les fois qu’il pouvoit faire venir cela à propos, il faisoit redire le fait à ce bonhomme, afin d’avoir le plaisir de lui entendre dire Nicolas Fouquelin. Quelin, conseiller à la grand’chambre, dit qu’il est fils de Henri IV. Il est vrai qu’il fait assez de tyrannies aux marchands de bois de l’île Notre-Dame pour n’être pas fils d’un particulier : mais il n’a que cela de royal. (T.)
  13. Le grand Condé.
  14. Il dit, voyant qu’on faisoit le marquis de Thémines maréchal de France et gouverneur de Bretagne pour avoir arrêté M. le Prince : « Non ho mai visto sbirro cosi ben pagato. » Comme on lui demandoit s’il ne trouvoit pas que madame la Princesse et madame de Guémenée étoient des personnes admirables ? : Sono bellissime, dit-il, ma quel Pontgibault è un bel cavaliere. On parlera ailleurs de Pontgibault. (T.)
  15. C’est une injure d’Italie, comme visage de bois flotté ici. (T.) « On dit par injure à une personne que c’est un plaisant visage, un visage de bois flotté, un visage de cuir bouilli, un visage à étui, quand il est noir, rude, couperosé. » (Dict. de Trévoux.)
  16. Voir ci-après l’article du cardinal de Richelieu et de madame de Combalet, depuis duchesse d’Aiguillon, sa nièce.
  17. Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, duchesse de Longueville, si célèbre dans l’histoire de la Fronde.