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LES JEUX DE LA FLAMME
DU MÊME AUTEUR


Sans halte 
 1 vol.
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il a été tiré de cet ouvrage

Vingt exemplaires sur papier de Hollande,

numérotés de 1 à 20.

justification du tirage :

884
pour


CYRILLE BESSET

Sous la protection de ton ombre chère, Je mets ce livre, qui ne fut pas sans dépendre de ton esprit.


PRÉFACE


J’ai pris une figure[1]. J’ai voulu l’animer du souffle que j’avais.

Je lui aurais aimé des mouvements plus souples et logiques entre eux ; mais aussi mal vivante qu’elle soit, elle est passée devant et m’a laissée, et je n’ai plus su que la suivre.

Il faut chercher ici plus qu’un roman, l’histoire d’une sensibilité, celle de toute femme indocile et sensible qui se fût trouvée dans la sphère de Lisbé.

S’épuisant tour à tour aux émotions de l’homme et de la famille, éternelle étouffée, sans passer par l’état de grâce où l’excès d’âme se tairait pour faire place à la vie.

Femme de transition aussi, encore incommodée par son indépendance, effarée de ce qu’elle peut.

Ce livre fut écrit dans l’ardeur d’être vraie. J’aurais voulu être toute sincère. Je l’ai tenté jusqu’au malaise, mais je n’espère pas y être parvenue puisqu’il m’est resté de la vie.

J’ai pu donner de ma franchise ; cela ne m’a pas éclairée. Il faudrait livrer son dernier soupir pour ne pas garder de mystère.

Je n’ai donc pas cultivé la clarté, ou plutôt l’explication ; n’y prenant pas l’élan que je trouve à troubler, je n’ai pas cru à la clarté, ou je l’ai crue du moins la plus courte des qualités. J’ai vu que le mouvement le plus simple venait de causes si mêlées, qu’en préciser n’était que fantaisie. L’évidence n’est que ténèbres.

Par une sorte d’autre réserve à l’envers, je n’ai pas non plus été seulement sincère. Je crois que le livre des femmes vraies serait parfois trop blanc pour qu’on y voie.

Pour m’être morfondue à des livres sans voiles, j’ai trouvé le mystère et la ferveur plus gais.

Et quoique la beauté me tente, j’ai regardé la grâce avec plus de respect. Elle seule, de notre temps, n’est pas lugubrement banale et garde un infini de sensations nouvelles, de surprises avivantes.

La grâce, c’est-à-dire une gaucherie douce, une tendresse qui s’ignore, une tentation qui se cache, une faiblesse qui s’avoue, quelquefois une insuffisance ; cette preuve d’ardeur : la grâce.

L’air un peu salonnier qu’on me reprochera m’a paru naturel et tout aussi près de la « jungle » qu’un autre air moins français.

J’ai souvent trouvé le courage de déplaire, et ceci me sera compté par ceux de mes amis qui me connaissent.

Je me suis trompée en tout si j’ennuie, car c’est le seul droit que je ne me sois pas cru.

Nice, 1905.


PREMIÈRE PARTIE

— Alors vous ne croyez pas qu’un voyage ?…

— Cher, je dis que la précision nous est contraire.

Et elle abandonna l’épaule de Pierre, une joue fanée de câlinerie, pour aller s’asseoir au foyer presque parmi la flamme, prise toute à son invincible amour du feu ; mais aucun geste d’elle ne le quitte et ne renonce. — Lisbé se plaît à inégaliser leurs bonheurs, à onduler leurs minutes précieuses. Elle veut à l’écart entendre plus nettement gémir leur impatience effrénée, minutieuse et sans remède.

Combien de secondes encore tardera-t-il à se lever, à la rejoindre, à serrer ses poignets, le regard au regard, emmenés plus loin, croyaient-ils, dans l’interrogation, l’insistance et l’effroi qu’où le plus périlleusement peuvent se soutenir la femme et l’homme ?

Combien de battements du cœur la frapperont-ils encore de leur détresse révolue, sans que lui, lent, sage, passif, ou conscient dispensateur de leur joie, la lui mesure et se rapproche ?

Elle sourit d’elle, de ne pouvoir et ne savoir respirer que si mal, retirée d’un plaisir si indistinct, peu formel et surtout malicieux.

Mais tout leur est propice, et rien de la menue stratégie n’est perdu. Par la petite main agile et séchée de contrainte qui s’actionne aux barreaux de la chaise, il connaît délicieusement tout d’elle ; mais il saura lui taire ce regard : il faut que l’amour sache perdre tant de choses ! et il ne viendra pas, indolent et savant. Déconcertée, elle devient « le pauvre », sans finesse, plus tranquille d’être si bien humiliée, d’une fraîcheur niaise et neuve, innocentée.

Elle n’a guère le courage de laisser fuir encore une minute. Elle se lève et quitte enfin le feu pour ce charme d’être petite et suppliante (ce mensonge !) mais cela trop riche en délices et trop joli ne sera jamais osé, même d’elle. Toujours quelque survivance d’orgueil médiocre, dernier oripeau d’adolescence, aime à nous tarir le meilleur de vivre. Certes elle estimerait plus haut l’autre orgueil, celui d’être heureuse, mais ne peut, ne pourra jamais. Et tout son grand effort de femme ne conquiert sur sa chasteté qu’un mot d’enfant : « Quelle fatigue, vous le sais ? de rester loin de vous un peu longtemps… »

— « Ah ! mon pauvre petit héros, ma très Toute ! qu’elle me plaît ! » dit Pierre, oubliant de la priver de leur joie ; et les regards se prennent l'un à l’autre, le beau regard qui se contente éperdument, le regard nu de pleine intelligence.

Pierre encore pris à des habitudes, à des rites, vint s’agenouiller contre elle.

— Pourquoi, mais pourquoi ? lui dit-elle, ne comprenant vraiment plus rien à la vie, comme frappée d’absences.

D’un petit geste ivre d’aveugle, elle saisit sa main et fanatique la baisa. Il lui donnait un tel oubli dans la lumière, une si tendre négligence. Il leur semblait marcher sur des fleurs molles et sensibles, ils ne sentaient plus le poids de leurs gestes, ils ne s’étaient jamais connus si frivoles et purs, si fins parmi plus de silence et d’air.

— Je voudrais, dit Lisbé…

— Vous voudriez ? dit-il, en la touchant de son regard heureux…

— Je voudrais que vous dormiez là. Je voudrais votre sommeil sur mon bras…

Il tenta d’obéir. Si Lisbé n’avait le sommeil, elle avait au moins la tête chère. Elle suivait la joie errant sur le visage, la joie d’abord pensée, promise, puis aussitôt réalisée, agitée, frissonnante avant d’en avoir imaginé le désir, toute la mer des joies, pleine, sans frein, sans forme, et sans le moindre îlot où puisse arriver le moindre souhait.

— Et vous, dit-il un peu après, êtes-vous bien ?

Pour qu’il ne voie pas l’étonnant reflet de force, de la toute-puissance qu’il lui crée, affolée de pudeur, elle se cache en lui, se blottit dans le cher visage et le condamne vite à ses lèvres, afin d’oser le frustrer de ses yeux ; mais, par une lente violence douce, il l’écarte de lui et s’assure de son affreuse honte exquise. Il la confond interminablement, et quand il l’a toute lue, toute sue, sa science faiblit, s’abat dans le plus âpre tourment tendre ; remise alors, rassurée par son trouble, elle lui laisse enfin, de gré, tout son regard, si fort et si ardemment clair, qu’il les fait chastes, irrémédiablement.



Lisbé, dès lors, ne serait pas autrement étonnée qu’il s’en revînt sans un espoir passer les nuits sous ses fenêtres, qu’il perdît un temps précieux à l’attendre aux chemins qu’elle ne prend jamais, et que sans but il bouleversât ses journées ainsi que vainement elle faisait, ne vivant que d’attentes.

Le lendemain, à l’heure dite, il entra soucieux, avec de l’âme du dehors. 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Il juge, il croit juger ainsi quand il est simplement terrorisé…

De ces jours, d’un certain jour dernier, émouvant entre tous, elle convoite la suite, le prolongement suprême qui les referait humains par l’imposition d’un surcroît d’emportement.

Lui, qui la craint et qui n’y croit, se hâte moins ces lendemains.

D’où les rages sourdes chez elle qui l’opèrent de toute compassion, de toute velléité molle et féminine.

« Il ne voudrait souffrir qu’utilement », se dit-elle. Cette injustice l’enivre encore et jusqu’au degré plein de l’exaspération, celui qui veut un acte. Assez longtemps elle attendit qu’un trouble plus fort la décide.

Elle respire à flots la bonne paix enfin stagnante des résolutions prises. Une brise adorable passe. « Il faisait bon, dit-elle. Eh ! bien, il fera beau ailleurs ! »

« Qu’il soit en retard après hier, songe-t-elle, qu’il soit en retard aujourd’hui !!… »

L’homme persiste. Pour lui, pas d’abîme entre hier et aujourd’hui. Il ne se passe rien ; il aime, et c’est un bloc qui l’habite. Ce n’a jamais cette agilité de tempête qui l’enlève, la précipite et qui la tue. Il a versé vers elle et c’est fini. Mais elle a versé davantage et jusqu’au delà de lui. Il éprouve qu’aimer est uniforme, étant complet, que c’est révolu, puisque c’est. Elle croit que tout le désordre et l’impureté des victoires gronde au centre de l’absolu, et qu’aux seuls agiles vient tout le dieu. Il croit que tout est survenu puisqu’ils s’aiment. Et dans sa surdité de foi ne passe plus le souffle de tourment qui malmène, qui sauve et qui varie le monde.

« Il est trop arrivé, dit-elle, il m’a trop méritée. »

Douce, elle quitte sa maison. Il était en retard, elle est partie.


DEUXIÈME PARTIE


Ah qu’il n’y a pas de victoires, et qu’elle s’en assure, sitôt retirée de toute douceur. La vengeance est cruelle à exercer plus qu’à subir. Elle a beau se raidir, elle perd pied à se voir si rigoureusement seule ; le naufrage entre à flots en elle depuis qu’elle a voulu lui faire face.

Leur faiblesse eut raison d’appréhender tout acte, tout geste convulsif pour changer le destin. Les moindres maux sont ceux qu’on laisse avoir leur cours. Elle était moins mal à l’aise dans l’étau ; si étouffant soit-il, elle y avait moins étouffé que devant son avenir déblayé. On ne s’échappe de rien, et peut-être l’absence incruste-t-elle au cœur ce qui sans elle ne fût pas tout à fait né.

Elle a des peurs d’oiseau transi devant le mal qu’elle a désorienté. Effarée de ne plus savoir où elle va, où elle veut, elle se sent diminuée. L’imprécision ne lui fut-elle bonne que pour aérer la fixité de l’ami ? N’aurait-elle pas de vie propre à elle seule ?

Un grand garçon très beau, au fond de son wagon, d’un regard preste et fin interroge ses gestes. Il la voit très parfaitement ailleurs avec tant d’adieux sur tout elle, qu’il cherche en vain l’instant où elle est là.

Elle n’est pas sans voir cette curiosité, et goûte les hasards qui peuvent l’éveiller à des soucis divers.

Son air traqué, d’une attention trop vive et comme échappée de la mort, offense et retient cette âme d’homme par son excès d’énergie, par la fatigue suppliciante qui rayonne de ce visage.

Elle se montre si lointaine, qu’il la veille et n’est pas loin de la souhaiter ; on la voudrait toujours où elle n’a que faire.

Très malheureusement il parle. Et cette voix d’étranger la rejette avec délices vers Pierre. L’inimitié de ce qu’elle n’a pas fait sien, lui rend sensible et proche la voix aimée avec sa nuance, son chant. Elle cherche comment Pierre s’étonne, et si cela le gêne qu’elle manque, autant qu’elle est gênée d’être partie.

Souffrir n’est pas pour eux, mais leurs mains vides sont-elles plus ou moins lasses, ou trop, de ne plus se chercher ? Jusqu’où vont-ils pâlir de ne plus Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/179 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/180 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/181 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/182 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/183 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/184 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/185 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/186 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/187 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/188 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/189 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/190 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/191 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/192 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/193 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/194 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/195 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/196 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/197 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/198 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/199 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/200 Page:Aurel - 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Elle est sensible à la laideur touchante et consacrée de l’uniforme soldatesque, pardonne à l’ineptie de la mission en faveur du vestige patrimonial, que promène crûment cette jeunesse détenue. Couleurs intempestives et déjà périmées qu’elle chérit de n’exprimer enfin qu’une croyance atteinte et qu’un malheur sans violence : un souvenir.

Lisbé ne défendrait pas son sol ; n’y enverrait pas un fils cher ; respectant au delà de tout et défendant l’heure de souffle accordée à chaque être. Elle ne mourrait pas pour son pays ; mais mourrait peut-être de lui, sans forces pour marcher, si ce n’était plus sur ses cendres.


Elle n’a pas d’animation à évoquer l’entrevue avec Pierre. La colère définitive a perdu son goût infernal. Elle a bien le désir de lui demeurer rigoureuse ; mais cette convoitise même a perdu en vivacité.

Quelque chose décidément expire de l’attrait ardu qui les attacha. Une force inopinée, indépendante de l’amour l’avait bien rejetée vers lui ; mais l’approche de cet instant n’éveille qu’un trouble vague, amorti.

La phase ascendante est-elle franchie ? Entrera-t-elle aux pays plats du cœur, avec l’empressement en moins ? Ou le lien se fait-il plus suave, la patience étant apparue ou devenue possible ?


TROISIÈME PARTIE


Mais le voici, et il rit d’un rire d’amour à la voir tandis qu’elle parle. Elle, sent monter de ce rire la vague généreuse qui la prend. Évidemment tout est fini, ils sont dépris, elle est armée d’épines à son égard, et elle meurt de l’envie qu’il l’implore, afin de l’évincer royalement.

Mais qu’il ne tarde pas ! Sans quoi ses royautés s’émousseront, car vraiment il a trop de joie, d’une joie hors de place et de raison pour qu’elle n’en soit pas un peu touchée.

Mais enfin ils sont bien heurtés à mort, ils se veulent séparés ; et cette folie déplacée qui ne tient nul compte de rien ! des arrêts prononcés, des blessures formelles, des mots tueurs et de l’instant, menace toute convenance. Il a vraiment la même griserie que s’ils étaient heureux Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/306 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/307 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/308 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/309 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/310 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/311 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/312 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/313 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/314 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/315 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/316 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/317 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/318 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/319 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/320 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/321 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/322 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/323 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/324 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/325 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/326 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/327 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/328 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/329 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/330 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/331 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/332 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/333 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/334 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/335 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/336 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/337 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/338 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/339 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/340 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/341 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/342 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/343 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/344 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/345 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/346 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/347 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/348 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/349 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/350 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/351 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/352 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/353 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/354 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/355 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/356 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/357 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/358 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/359 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/360 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/361 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/362 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/363 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/364 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/365 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/366 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/367 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/368 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/369 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/370 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/371 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/372 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/373 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/374 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/375 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/376 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/377 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/378 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/379 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/380 Page:Aurel - Les Jeux de la flamme.djvu/381 venir l’étonnement des joies que l’on ne gagne plus, car il naîtra toujours d’eux quelque chose. L’attrait leur aurait-il gardé sa fleur pour l’instant où leur dernier prestige est à terre ?


Il serait peut-être juste de dire, pour les personnes qui aiment se renseigner — autant qu’on peut jamais affirmer ces détails — que depuis un temps ils s’appartenaient. Mais ils n’ont pas l’âme documentaire et ils n’ont jamais pu se souvenir des dates.

Que pouvait, à leur point de trouble, leur ajouter ou leur prendre un fait ? Ce qui ne change rien, du reste, au cours du livre, lequel n’a pas en lui la force de finir plus qu’ils ne l’ont.

Car si frêles, ils surnageront de tous naufrages, et quoi qu’ils aient méfait, défait ou fait, comme ils séchaient jadis de manquer l’un de l’autre, ils séchèrent désormais de s’avoir.


FIN



13-3-06. — Tours, Imp. E. Arrault et Cie
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  1. Terme par lequel les sculpteurs désignent le premier aspect de la forme, à peine dégrossie, sortant du bloc de terre.