Les Pères de l’Église/Tome 3/Livre III

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Traduction par M. de Genoude.
Sapia, 1838 (Tome troisième, pp. 215-330).
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  • Avant-propos
  • Chapitre I : Que les apôtres n’ont commencé de prêcher l’Évangile et n’en ont confié le dépôt à l’écriture qu’après avoir été fortifiés par les dons et les vertus de l’Esprit saint ; qu’ils ont proclamé un Dieu unique, créateur du ciel et de la terre.
  • Chapitre II : Les hérétiques ne veulent reconnaître ni les saintes Écritures ni la tradition.
  • Chapitre III : La tradition fondée par les apôtres s’est conservée dans l’Église par la succession des évêques nommés par eux ; ce que les hérétiques ne peuvent nier.
  • Chapitre IV : Que la vérité ne se trouve que dans l’Église catholique, seule dépositaire de la tradition et de la doctrine apostolique. Les hérésies sont nouvelles, et on ne peut en faire remonter l’origine aux apôtres.
  • Chapitre V : Que le Christ et ses apôtres ont professé ouvertement, sans restriction, sans arrière-pensée, et sans craindre de blesser les opinions qui régnaient alors, le dogme d’un Dieu unique, créateur de toutes choses.
  • Chapitre VI : Le Saint-Esprit, dans l’ancien Testament, en parlant de la Divinité, a constamment désigné Dieu le père, et le Christ son fils.
  • Chapitre VII : L’auteur répond à une objection tirée d’un passage de saint Paul, dans son épître aux Corinthiens (IV - 5.) Et il fait voir que l’apôtre s’exprime souvent dans un langage figuré et par transposition de mots.
  • Chapitre VIII : L’auteur répond à une autre objection tirée des paroles du Christ, rapportées dans l’évangile de saint Mathieu (Ch. VI, v. 24.) ; et il prouve qu’il n’y a que Dieu seul qui puisse être appelé Dieu, puisque seul il est sans commencement ni fin ; qu’aucune chose créée ne peut s’appeler ni Dieu ni Seigneur, puisque c’est Dieu qui a tout créé par le ministère de son Verbe.
  • Chapitre IX : C’est un même Dieu créateur de la terre et des cieux qui a été proclamé par les prophètes et ensuite par les évangélistes. Première preuve tirée de l’évangile de saint Mathieu.
  • Chapitre X : Preuves tirées des évangiles de saint Luc et de saint Marc au sujet de la même question.
  • Chapitre XI : Que les mêmes preuves tirées des évangiles de saint Mathieu, saint Marc et saint Luc se retrouvent dans l’évangile de saint Jean. L’auteur conclut qu’il n’y a que quatre évangiles, qu’il ne saurait y en avoir ni plus ni moins ; et il établit la nécessité de ce nombre par des raisons mystiques.
  • Chapitre XII : Quelle a été la doctrine des autres apôtres sur la nature de Dieu.
  • Chapitre XIII : Réfutation de l’erreur de ceux qui prétendent que, parmi les disciples du Christ, il n’y a que saint Paul à qui la vérité aurait été révélée.
  • Chapitre XIV : Dans l’hypothèse où saint Paul aurait eu la révélation particulière de quelque mystère de la religion, ignoré des autres apôtres, comment supposer qu’il ne s’en fût pas ouvert à saint Luc, le compagnon assidu de sa vie et le confident de tous ses travaux ; et comment ce même saint Luc, à qui nous devons les chapitres les plus importants de l’histoire de l’Évangile, ne nous aurait-il pas également transmis ces révélations de saint Paul.
  • Chapitre XV : L’auteur combat les Ébionites qui rejetaient l’autorité de saint Paul, autorité d’autant plus grande qu’elle est corroborée par les écrits de saint Luc, qui doivent être admis dans leur entier. Après avoir dévoilé l’hypocrisie, les ruses et la vanité des gnostiques, il tire cette conclusion, que les apôtres et leurs disciples n’ont reconnu et enseigné qu’un seul et même Dieu, créateur du monde.
  • Chapitre XVI : Qu’il est démontré par les écrits que les apôtres nous ont laissés, que Jésus-Christ n’est autre que le fils unique de Dieu véritablement Dieu et homme tout à la fois.
  • Chapitre XVII : Les apôtres enseignent que ce n’est point le Christ ou le Sauveur qui est descendu sur eux, mais bien le Saint-Esprit. Explication de ce mystère.
  • Chapitre XVIII : L’auteur reprend son argumentation principale, et il établit, tant par les paroles de saint Paul que par celles de notre Seigneur, que le Christ et Jésus sont une seule et même personne ; que le Christ n’est pas seulement le fils de Dieu, mais qu’il s’est véritablement fait homme.
  • Chapitre XIX : Que Jésus-Christ n’est point un homme né de Joseph ; comme Dieu, il a été engendré par le Père céleste, et comme homme, il est né de la sainte Vierge.
  • Chapitre XX : Dieu a fait voir, à l’occasion de la chute de l’homme, combien étaient infinies sa patience, sa bonté et sa miséricorde, et combien sa puissance pour le sauver était grande ; l’homme se rendrait donc coupable de la plus noire ingratitude, s’il ne lui témoignait pas sa reconnaissance pour le bienfait du salut.
  • Chapitre XXI : Véritable sens d’un passage du prophète Isaïe (VII-12), faussement et méchamment interprété par Théodotien, par Aquila, par les ébionites et par les Juifs. — Importance de la version des Septante. — Nouvelle preuve que le Christ est véritablement né de la vierge Marie.
  • Chapitre XXII : Que le corps du Christ a réellement été formé de la chair de la vierge Marie.
  • Chapitre XXIII : L’auteur soutient contre l’opinion de Tatien, qu’il a été conforme à la justice et à la miséricorde de Dieu qu’Adam ait obtenu le premier du Christ la grâce du salut.
  • Chapitre XXIV : L’auteur résume en peu de mots ses réfutations des diverses impiétés mises en avant par les gnostiques. Il oppose aux hérétiques flottant à tout vent de doctrine, l’unité, la perpétuité et l’indivisibilité de la doctrine de l’Église.
  • Chapitre XXV : Que ce monde est gouverné par un Dieu unique dont la providence et la justice sont infinies, qui punit les méchants, récompense les bons et leur accorde le salut éternel.


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