Les Règles de la composition typographique/Séparation des mots

La bibliothèque libre.

SÉPARATION DES MOTS D’UNE LIGNE À L’AUTRE


On ne peut séparer d’une ligne à l’autre des abréviations de ce genre :

S. | G. (Sa Grandeur). — S. | A. | R. (Son Altesse Royale).
— M. | F. | Faure. — J. | Ferry. — Louis | XVIII ;
ni celles-ci :
2o | On remarquera… — L’art. | 9… — No | 5. — Le § | 8.

Les expressions fr., c., m., gr., précédées d’un nombre, ne peuvent, non plus que les fractions, se séparer de ce nombre :

2,000 | fr. | 25 V

On ne divisera pas, autant que possible, après un mot élidé :

Quoi qu’ | vous dites ?

L’etc. ne peut être reporté au commencement d’une ligne, non plus que l’appel de note.

Lorsqu’un nombre est trop long pour entrer dans une ligne et qu’il ne peut être reporté à la ligne suivante sans nuire sensiblement à l’espacement, on en met une partie en toutes lettres, ce qui permet d’en faire passer une partie à la ligne suivante :

100 mil- | lions. — 5 milliards | 500,000 francs.

Nous rappelons que les règles ci-dessus doivent être suivies toutes les fois qu’elles n’entraîneront pas un espacement ou trop large ou trop serré (n’aller jamais jusqu’au cadratin et ne descendre jamais jusqu’à l’espace fine). Dans le cas contraire, on ne devrait pas hésiter à diviser les mots contre ces règles.

Ces nécessités se rencontrent principalement dans les petites justifications.

ʘ ʘ ʘ