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Les vies des plus excellents peintres, sculpteurs, et architectes/Spinello ARETINO

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Spinello ARETINO
Peintre, né en 1333 ? mort en 1410

Luca Spinelli[1], étant allé habiter Arezzo, une des fois que les gibelins furent chassés de Florence, donna le jour dans sa nouvelle patrie à un fils qu’il appela Spinello. Ses dispositions pour la peinture furent si grandes, que, dès son enfance et presque sans maître, il en apprit plus que beaucoup d’autres en savent après s’être exercés sous la direction des meilleurs maîtres. Et, ce qui est plus remarquable, s’étant lié d’amitié avec Jacopo di Casentino, qui travaillait à Arezzo, et ayant appris de lui quelques principes, avant qu’il fût âgé de 20 ans, il surpassa grandement Jacopo, déjà vieux peintre et maître éprouvé. Sa renommée croissante engagea Messer Dardano Acciaiuoli à lui confier le soin de décorer de fresques représentant l’histoire de saint Nicolas, évêque de Bari, toute l’église de San Niccolo, qu’il venait de faire construire, à côté de la salle du Consistoire[2], derrière Santa Maria Novella, dans la Via della Scala, et dans laquelle il avait élevé un tombeau en l’honneur d’un de ses frères, mort évêque. Spinello termina cette œuvre l’an 1334, après y avoir travaillé deux ans de suite. Ces peintures, qui s’étaient très bien conservées jusqu’à nos jours, ont été récemment abîmées, en grande partie, par un incendie qui malheureusement éclata dans cette église, que des hommes peu avisés avaient remplie de paille. Messer Barone Cappelli, citoyen de Florence, lui fit alors peindre, dans la chapelle principale de Santa Maria Maggiore, plusieurs fresques tirées de la vie de la Vierge, et de celle de saint Antoine, abbé, ainsi que la consécration de cette église très ancienne par le pape Pélage ; ce travail fut si bien fait qu’il paraît l’œuvre d’un jour et non de plusieurs mois[3]. Spinello peignit ensuite à fresque, dans l’église du Carmine, la chapelle de saint Jacques et saint Jean, apôtres, et dans une autre chapelle, à côté du chœur, quelques épisodes de la vie de la Vierge, entre autres, quand les apôtres lui apparaissent miraculeusement un peu avant sa mort, et quand elle est portée au ciel par les anges[4]. Dans une chapelle de Santa Trinità, il fit à fresque une Annonciation très belle[5], et dans l’église Sant’Apostolo il peignit à détrempe le tableau du maître-autel, représentant la Descente du Saint-Esprit, en langues de feu sur les Apôtres. De même, à Santa Lucia de’Bardi, il y a un petit tableau de lui, et un autre plus grand à Santa Croce, dans la chapelle de saint Jean-Baptiste, qui fut peinte par Giotto[6].

À cette époque, les soixante citoyens qui gouvernaient la ville d’Arezzo l’appelèrent pour peindre dans le Dôme Vieux hors les murs de l’histoire des Mages. Toutes ses autres peintures, dans cet édifice, n’existent plus, ayant été détruites en même temps que lui, en 1561. À San Francesco, dans la chapelle des Marzuppini, il représenta la confirmation de la règle de cet ordre par le pape Honorius ; dans la chapelle de saint Michel, où l’on sonne les cloches, des fresques relatives à ce saint, et non loin de la chapelle de Messer Giuliano Baccio, une Annonciation très estimée. Toutes ces peintures furent faites entre les années 1334 et 1338[7].

Dans l’église paroissiale de la même ville, il peignit la chapelle de saint Pierre et saint Paul, et celle de saint Michel[8], qui vient après ; du même côté, pour la confrérie de Santa Maria della Misericordia, la chapelle de saint Jacques et saint Philippe[9], et, au-dessus de la porte principale de la confrérie qui est sur la place, c’est-à-dire dans l’arc, une Pietà avec un saint Jean[10], à la demande des recteurs de la confrérie, dont voici l’origine[11]. Un certain nombre de bons et honorables citoyens, qui s’étaient réunis pour rassembler des aumônes au profit des pauvres honteux et subvenir à leurs besoins, acquirent un tel crédit, l’année de la peste de 1348, en secourant les pauvres et les malades, en ensevelissant les morts et en faisant d’autres œuvres de charité, que leur confrérie se trouva posséder par legs, donations et testaments, le tiers de la fortune d’Arezzo ; pareille chose arriva pendant la grande peste de 1383, Spinello, qui faisait partie de la confrérie, risqua sa vie à visiter les pestiférés, enterrer les morts et rendre d’autres pieux services habituels aux membres de pareilles sociétés, et pour conserver la mémoire de ces événements, représenta sur la façade de l’église San Laurentino e San Pergentino, la Vierge abritant sous son manteau le peuple d’Arezzo[12]. Dans cette composition sont peints nombre d’hommes appartenant à la confrérie munis de la besace et du maillet, avec lesquels ils vont quêter et frapper aux portes pour recueillir les aumônes. Pareillement, dans la compagnie della Nunziata, il peignit le grand tabernacle[13] qui est hors de l’église, une partie d’un portique qui est en face, et le tableau en détrempe de cette compagnie qui représente une Annonciation[14]. On lui doit aussi le tableau qui est aujourd’hui dans l’église des religieuses de San Giusto, sur lequel un petit Jésus, tenu par sa mère, épouse sainte Catherine ; il contient en outre six petits sujets tirés de la vie de cette sainte[15].

L’an 1361, appelé à la fameuse abbaye des Camaldules, dans le Casentino, il peignit pour les moines le tableau du maître-autel, qui fut remplacé en 1539, par une peinture de Giorgio Vasari. De là, Spinello se rendit à Florence, à la requête de don Jacopo d’Arezzo, abbé de San Miniato al Monte, de l’ordre de Monte Oliveto. Outre le tableau en détrempe de l’autel[16], il peignit, dans cette église, sur la voûte et sur les quatre murs de la sacristie, plusieurs fresques relatives à la vie de saint Benoît[17], on y remarque une grande habileté professionnelle et une vivacité de couleurs qu’il devait à ses longues études, à sa patience et à un labeur continuel. Bientôt après, l’abbé quitta Florence pour aller à Arezzo prendre la direction du monastère de San Bernardo du même ordre et emmena Spinello, qui y fit d’importants travaux de peinture[18], à savoir deux chapelles, de chaque côté de la porte qui donne dans le chœur du transept, et deux chapelles à fresque, à côté de la principale, dont l’une renferme une Annonciation et la Vierge montant les degrés du temple, l’autre, un Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, qui le pleurent, et saint Bernard, qui l’adore à genoux. Il peignit encore, sur la paroi de l’autel de la Madone, la Vierge tenant son Fils, et, sur le chœur de l’église, une Vierge avec sainte Marie-Madeleine et saint Bernard. Dans l’église paroissiale, il représenta plusieurs épisodes de la vie de saint Barthélémy, dans la chapelle de ce saint et en face, dans l’autre nef, sous l’orgue, dans la chapelle de saint Mathieu, peinte auparavant par Jacopo di Casentino, son maître, outre plusieurs épisodes de la vie de ce saint, sur la voûte, dans quatre médaillons, les quatre Evangélistes, figurés d’une manière originale par des corps d’hommes surmontés de têtes d’animaux, un aigle pour saint Jean, un lion pour saint Marc, un bœuf pour saint Luc, et seulement une tête d’homme ou plutôt d’ange pour saint Mathieu[19]. Hors d’Arezzo, il peignit quantité de sujets et de figures dans l’église San Stefano[20], qui furent détruits en même temps que l’église. Il y avait de lui, dans cette église, une Vierge tendant une rose au petit Jésus, que les Arétins tenaient en si grande vénération, qu’au moment de la destruction de l’église, sans regarder à la dépense ni à la difficulté, ils firent tailler le mur tout autour, apportèrent la Vierge dans leur ville et la placèrent dans une petite église[21] pour lui rendre les mêmes honneurs qu’auparavant. C’est que Spinello donnait à ses figures de saints, et particulièrement à la Vierge, je ne sais quel caractère de sainteté et de divinité, qui force les hommes à les vénérer, comme on peut s’en rendre compte par la Vierge qui est au coin des Albergotti, par celle qui est sur une façade de l’église paroissiale à l’extérieur, du côté de la Seteria[22], et aussi par celle qui est sur la façade de la même église donnant sur le canal[23]. On voit encore de sa main une Descente du Saint-Esprit sur une paroi de l’hôpital dello Spirito Santo ; au-dessous il y a un Noli me tangere admirable, entre deux scènes de saint Cosme et saint Damien coupant à un Maure défunt une jambe saine pour l’appliquer à un malade qu’ils viennent d’amputer d’une jambe malsaine[24]. Dans la Compagnia de’ Puraccioli[25], sur la place Sant’Agostino, il fit dans une chapelle une Annonciation d’un beau coloris[26], et, dans le cloître de ce couvent, une fresque représentant la Vierge, saint Jacques et saint Antoine, ayant devant eux un soldat armé, à genoux[27], avec ces paroles : Hoc opus fecit fieri Clemens Pucci de Monte Catino, cujus corpus jacet hic tumulatum, S. S. Jesu Christi anni Domini MCCCLXXVII, die XV, mensis martii.

On reconnaît de même que les peintures de la chapelle qui est dans l’église Sant’Antonio sont de sa main ; il peignit peu après, dans l’hôpital de San Marco, qui est aujourd’hui le monastère des sœurs de Santa Croce, leur couvent primitif, hors de la ville, ayant été détruit, tout un portique où il représenta le pape saint Grégoire, sous les traits du pape Grégoire IX[28].

La chapelle de saint Jacques et saint Philippe, qui est en entrant dans l’église de San Domenico, fut peinte à fresque par Spinello avec beaucoup d’habileté[29], de même que la demi-figure de saint Antoine[30], qui est sur la façade de son église, entre quatre épisodes de sa vie. Ils sont représentés dans la chapelle Saint-Antoine de l’église San Giustino[31]. Dans l’église San Lorenzo, il peignit d’un côté quelques fresques relatives à la Vierge, et il la représenta assise à l’extérieur[32]. Dans un petit hôpital, en face des religieuses de Santo Spirito, et voisin de la porte qui conduit à Rome, il peignit tout un portique ; on y voit, entre autres choses, une Trinité et un Christ mort sur les genoux des saintes Maries[33], dans lequel il égala Giotto en dessin, et il le surpassa de beaucoup pour le coloris. Mais il est arrivé à ces œuvres le même sort qu’à beaucoup d’autres ; elles ont été jetées à terre quand on refit les fortifications de la ville. À la Compagnia della Trinità, on voit, hors de l’église, un tabernacle très bien peint à fresque par Spinello, et qui renferme la Trinité, saint Pierre, saint Cosme et saint Damien, revêtus du costume des médecins d’alors[34]. Don Jacopo d’Arezzo ayant été sur ces entrefaites nommé général de la congrégation de Monte Oliveto, dix-neuf ans après l’année où, pour la première fois, il avait employé Spinello, l’appela à Monte Oliveto di Chiusuri, et lui fit peindre en détrempe le tableau de la grande chapelle[35]. Spinello fit sur un fond d’or un nombre incroyable de figures, qu’il entoura d’un ornement en demi-relief, sculpté par Simone Cini, Florentin. Cet ouvrage fut doré par Gabriello Saracini, qui y grava une inscription relatant leurs trois noms et l’année 1385.

Ce travail terminé et après avoir été récompensé et caressé par don Jacopo et les religieux. Spinello revint à Arezzo, mais il n’y resta pas longtemps, car la ville était déchirée par les dissensions des Guelfes et des Gibelins, et venait d’être complètement saccagée[36]. Il se réfugia à Florence, où il avait parents et amis, avec sa famille et son fils Parri, qui commençait à s’occuper de peinture. Il y peignit, comme en guise de passe-temps, hors de la porte San Piero Gattolini, sur la route de Rome, au point où l’on tourne pour aller à Pozzolatico, une Annonciation, dans un tabernacle, qui est actuellement à demi-ruinée, et d’autres peintures dans un tabernacle situé à la place de l’hôtellerie del Galluzzo[37].

Il fut appelé ensuite à Pise[38], pour remplir, dans le Campo Santo, un vide qui existait au-dessous de l’histoire de San Ranieri, entre les fresques de Giotto, de Simone Martini et d’Antonio Viniziano ; pour réunir entre elles toutes ces fresques, il peignit six épisodes de la vie de saint Éphèse et de saint Pothin[39]. Dans le premier compartiment, saint Éphèse, tout jeune, est présenté par sa mère à l’empereur Dioclétien, puis il est nommé général des armées qui devaient marcher contre les chrétiens, et, pendant qu’il chevauche, le Christ lui apparaît et, lui montrant une croix blanche, lui ordonne de ne pas le persécuter. Dans un autre compartiment, l’ange du Seigneur remet à saint Ephèse à cheval la bannière de la foi, ornée d’une croix blanche sur fond rouge, qui est devenue ensuite celle des Pisans, saint Éphèse ayant demandé à Dieu de lui donner une enseigne à porter contre les ennemis. Dans le compartiment suivant s’engage une terrible bataille entre le saint et les païens ; plusieurs anges armés combattent pour lui assurer la victoire. Dans cette composition. Spinello rendit l’expression des passions d’une manière surprenante pour ce temps, où la peinture n’avait encore ni force ni aucun autre moyen pour rendre avec des couleurs les mouvements de l’âme. Entre autres choses, on remarque deux soldats ; chacun tient son adversaire par la barbe et cherche, avec l’autre main qui tient l’épée, à lui enlever la vie. Leurs visages et leurs moindres mouvements expriment énergiquement le courage qui les anime l’un et l’autre, et l’envie qu’ils ont de rester victorieux. Et parmi ceux qui combattent à cheval, un cavalier avec sa lance cloue cà terre la tête de son ennemi tombé à la renverse de son cheval qui s’agite, épouvanté. Un autre compartiment représente saint Ephèse devant l’empereur Dioclétien, qui l’interroge sur sa foi et le fait livrer aux tourments. Le saint est jeté dans une fournaise dont les fl, immes le respectent et consument les ministres de l’empereur, bien qu’ils fuient de toutes parts ; enfin on voit toutes les actions de ce bienheureux, jusqu’à sa décollation, après laquelle son âme est portée aux cieux. La translation des os et reliques de saint Pothin, d’Alexandrie[40] à Pise, ferme cette série de tableaux qui, pour le coloris et l’invention, est regardée comme l’œuvre la plus belle, la plus finie et la plus suivie de Spinello. Chacun peut s’en rendre compte, car elle est très bien conservée, et admirer son entière fraîcheur. Ses travaux du Campo Santo terminés. Spinello peignit à San Francesco[41], dans la deuxième chapelle, à côté de la principale, différents sujets des vies de saint Barthélémy, saint André, saint Jacques et saint Jean, apôtres, et peut-être serait-il resté plus longtemps à travailler à Pise, où ses œuvres étaient appréciées et récompensées, mais voyant la ville soulevée et agitée, par suite de l’assassinat de Messer Pietro Gambacorti par les Lanfranchi[42], et étant déjà vieux, il retourna avec sa famille à Florence. Pendant l’année qu’il y resta, il peignit, à Santa Croce, dans la chapelle des Machiavelli, quelques sujets tirés de la vie et de la mort de saint Philippe et de saint Jacques[43], à qui la chapelle est dédiée. Quant au tableau de cette chapelle[44], comme il avait hâte de retourner à Arezzo, sa patrie, ou plutôt qu’il considérait comme sa patrie, il le peignit à Arezzo et l’envoya terminé à Florence l’an 1400. De retour à Arezzo, à l’âge de 77 ans ou plus, il fut accueilli avec amour par ses parents et ses amis, et se vit honoré jusqu’à la fin de ses jours. Grâce aux richesses qu’il avait amassées, il aurait pu se livrer au repos, étant déjà vieux, mais comme il ne pouvait rester à ne rien faire, en homme qui avait toujours eu le goût du travail, il entreprit pour la Compagnie de Sant’Agnolo de représenter l’histoire de saint Michel. Il esquissa en rouge tous ses sujets, sur l’enduit du mur, selon la coutume des anciens maîtres, et en peignit un entièrement dans un coin, en guise d’essai. Etant ensuite convenu du prix avec l’administrateur de l’œuvre, il termina toute la paroi du maître-autel, sur laquelle il représenta la chute de Lucifer et des autres anges rebelles changés en démons[45]. Dans le haut, saint Michel combat avec l’ancien serpent à sept têtes et à dix cornes ; dans le bas, Lucifer est déjà transformé en un monstre repoussant. On rapporte (telle est quelquefois la force de l’imagination) que Spinello se plut à le représenter si horrible et si contrefait que le diable lui apparut en songe sous cette forme et lui demanda où il l’avait vu, pour le peindre sous un aspect aussi ignominieux. Spinello s’éveilla tellement épouvanté que la peur l’empêcha de crier et qu’il se mit à trembler au point que ses mouvements éveillèrent sa femme couchée à ses côtés. Peu s’en fallut que son cœur cessât de battre et qu’il mourut de cette terreur ; mais il en resta l’imagination frappée et les yeux hagards, en sorte que, peu de temps après, il mourut[46], au grand chagrin de ses amis. Il laissa deux fils dont l’un, Forzore[47], orfèvre à Florence, travailla admirablement le nielle, et l’autre, Parri[48], suivit la carrière de son père et le surpassa de beaucoup dans le dessin. Il mourut à l’âge de 92 ans et fut enterré à Sant’Agostino[49], où l’on voit encore sa pierre tombale[50] ornée d’un lion à la queue épineuse qu’il avait adopté pour armoiries. Son portrait était dans le Dôme vieux avant qu’il fût détruit[51]. Ses œuvres datent de l’an 1380 à l’an 1400[52].



  1. Il n’est pas probable que cette famille ait été d’origine florentine : mentionnée à Arezzo, en 1326 : Ser Forzore, notaire, grand-père de Luca, mort avant 1326.
  2. Où se tint le consistoire florentin, sous Eugène IV. — San Niccolo fut commencé en 1334. Les peintures ne datent que de 1405. Il reste un fragment des fresques de Spinelli à la pharmacie de Santa Maria Novella.
  3. Il en reste quelques fragments ; travail commandé par Filippo, fils de Barone Cappelli.
  4. Les peintures de Spinelli au Carmine n’existent plus.
  5. N’existe plus.
  6. Ces différents tableaux sont perdus.
  7. Dates évidemment fausses ; lire peut-être 1384-1388. — L’Annonciation existe encore, ainsi que quelques fragments des autres.
  8. Ces peintures n’existent plus.
  9. Ibid.
  10. La Pietà existe encore.
  11. Ses archives relatent que sa règle fut confirmée en 1263 par l’évéque Gugliemino ; elle est donc plus ancienne que ne le dit Vasari.
  12. Cette peinture fut détruite dans la réfection de l’église, au commencement du siècle dernier.
  13. Existe encore.
  14. Peintures perdues.
  15. Ibid.
  16. Existe encore ; attribution douteuse.
  17. Ces fresques existent encore ; commandées à Spinello par Messer Benedetto degli Alberti. Elles n’étaient pas terminées en 1387 ; car il en parle, à cette date, dans son testament.
  18. Les peintures de Spinello à San Bernardo n’existent plus.
  19. Ces peintures n’existent plus.
  20. Petit oratoire, près du Dôme Vieux, et détruit avec lui en 1561.
  21. Via delle Derelitte, cette Vierge, appelée la Madonna del Duomo existe encore.
  22. Ces deux Vierges n’existent plus.
  23. Existe encore en mauvais état.
  24. Ces peintures n’existent plus.
  25. Ou des enfiints trouvés.
  26. Existe encore.
  27. Ibid.
  28. Toutes ces peintures sont détruites.
  29. Ces fresques existent encore.
  30. Ces peintures n’existent plus.
  31. Ces peintures n’existent plus.
  32. Ibid.
  33. Ibid.
  34. Cette peinture existe encore, restaurée par le peintre Franchini de Sienne.
  35. Ce tableau, représentant des saints, est actuellement au musée de Cologne ; un fragment est au Musée de Sienne. Commandé en 1384 par don Niccolo da Pisa, prieur du couvent de Santa Maria Nuova à Rome, de l’ordre de Monte Oliveto. Manque le nom de Spinello et la date entière.
  36. en 1384.
  37. Ces peintures n’existent plus.
  38. En 1391, par Parasone Grassi, fabricien du Dôme.
  39. Existent encore en partie.
  40. Lire : de Sardaigne.
  41. Eglise supprimée et transformée en Musée Civique. Le peintures de Spinello n’existent plus.
  42. En 1392.
  43. Ces peintures n’existent plus.
  44. Tableau perdu.
  45. Existe encore.
  46. D’après le livre des morts de la Confraternità d’Arezzo, Spinello mourut le 14 mars 1410.
  47. Erreur, fils de Niccolo, frère de Spinello.
  48. Né en 1387.
  49. Erreur, dans l’église di Morello.
  50. N’existe plus.
  51. Détruit en 1561.
  52. Plutôt de 1361 à 1408.