Lettres à Sixtine/À Gustave Doré

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A GUSTAVE DORÉ





SUR ton œuvre penchés tous deux,
Tous deux penchés, et tête à tête,
Passaient féeriques sous nos yeux
La femme avec l’homme et la bête.


Tu sais le livre où Francesca
S’arrêta pâle à telle page ?
Telle page où son cœur chanta :
Je n’en lirai pas davantage.

Penchés tous deux, — au vol des doigts
Tournaient les feuilles envolées. —
Fais qu’elle pense une autre fois
Au vol des heures envolées !


B. N., 29 janvier 1887.