Livre:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 11.djvu
Apparence
Titre | Œuvres complètes d’Helvétius, De l’Homme |
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Volume | tome 11 |
Auteur | Claude-Adrien Helvétius |
Maison d’édition | P. Didot |
Année d’édition | 1795 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À valider |
Série | 1 — 2 — 3 — 4 — 5 — 6 — 7 — 8 — 9 — 10 — 11 — 12 — 13 — 14 |
Pages
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Chap. VIII. De l’influence de l’ennui sur les mœurs des nations,
Du ressort qu’il donna à la jalousie espagnole et portugaise ; de la part qu’il eut à la création des sigisbées, à l’institution de l’ancienne chevalerie.
Que, pour se soustraire à l’ennui, il faut acheter le plaisir par quelque peine.
Je prends le plaisir de l’amour pour exemple.
Que l’oisiveté, qui pese à tous, fait chercher par-tout un remede à l’ennui.
Chap. XII. De la religion et des cérémonies considérées comme remede à l’ennui,
Que le seul remede efficace sont des sensations vives et distinctes.
De là notre amour pour l’éloquence, la poésie, enfin pour tous les arts d’agrément, dont l’objet est d’exciter en nous ces sortes de sensations, et dont les regles ne sont que les moyens d’opérer cet effet.
Chap. XIII. Des arts d’agrément, et de ce qu’en ce genre on appelle le beau,
Chap. XIV. Du sublime,
De ce qui le constitue.
Chap. XVI. De la loi de continuité,
Qu’on doit à l’observation de cette loi des sensations d’autant plus vives qu’elles sont plus distinctes.
Chap. XVII. De la clarté du style,
Que cette clarté concourt à la production du même effet : sur quoi j’observe qu’en général la forte impression faite sur nous par les ouvrages des arts dépend moins d’une imitation exacte que d’une imitation perfectionnée de la nature.
Chap. XVIII. De l’imitation perfectionnée de la nature,
Qu’une imitation suppose dans l’homme le pouvoir d’abstraire d’un objet ce qu’il a de défectueux.
Chap. XIX. Du pouvoir d’abstraire,
Qu’il fournit aux artistes les moyens d’imiter la nature en l’embellissant.
Qu’ils ne peuvent l’arracher à son ennui.
Que les plus riches sont en général les plus ennuyés, parcequ’ils sont passifs dans presque tous leurs plaisirs.
Chap. XXI. De l’état actif et passif de l’homme,
Que les plaisirs où l’homme est passif sont en général et les plus courts et les plus coûteux.
Chap. XXII. C’est aux riches que se fait le plus vivement sentir le besoin des richesses,
Que presque tous croupissent dans la paresse, faute d’avoir contracté de bonne heure l’habitude du travail.
Chap. XXIII. De la puissance de la paresse,
Qu’elle est souvent dans l’homme le principe de ses vices et de ses malheurs.
Chap. XXIV. Une fortune médiocre assure le bonheur du citoyen,
Que cette vérité difficile n’est point impossible à persuader aux hommes.
Chap. XXV. De l’association des idées de bonheur et de richesses dans notre mémoire,
Que ces deux idées y peuvent être distinguées, que par ce moyen l’on rendroit au bonheur une infinité d’hommes auxquels pour être heureux il ne manque que de se croire tels.
Que les vérités ci-dessus établies ne sont point de ces principes spéculatifs inapplicables à la pratique.
Chap. XXVI. De l’utilité éloignée de mes principes,
Que ces principes adoptés par un prince éclairé et bienfaisant pourroient devenir le germe d’une législation neuve, et plus conforme au bonheur de l’humanité.
SECTION IX.
De la possibilité d’indiquer un bon plan de législation.
Des obstacles que l’ignorance met à sa publication.
Que les récompenses accordées aux talents et aux vertus, fût-ce un luxe de plaisir, ne corrompront jamais les mœurs.
Chap. III. Du luxe de plaisir,
Que tout plaisir décerné par la reconnoissance publique fait chérir la vertu, fait respecter les lois, dont le renversement, comme quelques uns le prétendent, n’est point l’effet de l’inconstance de l’esprit humain.
Que ces changements y sont toujours l’effet et de l’imperfection de ces mêmes lois, et de la négligence des administrateurs, qui ne savent ni contenir l’ambition des nations voisines par la terreur des armes, ni celle de leurs concitoyens par la sagesse des réglements ; qui d’ailleurs, élevés dans des préjugés dangereux, favorisent l’ignorance des vérités dont la révélation assureroit la félicité publique.
Chap. VII. Que la révélation de la vérité ne trouble jamais les empires,
La lenteur de ses progrès citée en preuve de cette assertion.
Chap. VIII. De la lenteur avec laquelle la vérité se propage,
Qu’il n’est point de forme de gouvernement où sa connoissance puisse être dangereuse.
Que l’obligation de la dire suppose le libre usage des moyens de la découvrir, et par conséquent la liberté de la presse.
Chap. XII. De la liberté de la presse,
Que, privées de cette liberté, les nations croupissent dans l’ignorance.
Chap. XIII. Des maux que produit l’indifférence pour la vérité,
Chap. XIV. Que le bonheur de la génération future n’est jamais attaché au malheur de la génération présente,
Qu’une telle supposition est absurde ; que le gouvernement doit d’autant plus exciter les hommes à la recherche de la vérité, qu’ils y sont en général plus indifférents.
Que l’intérêt feroit nier au besoin la vérité des démonstrations géométriques.
Chap. XVI. L’intérêt fait estimer en soi jusqu’à la cruauté qu’on déteste dans les autres,
Chap. XVII. L’intérêt fait honorer le crime,
Chap. XVIII. L’intérêt fait des saints,
Chap. XIX. L’intérêt persuade aux grands qu’ils sont d’une espece différente des autres hommes,