Louis Hébert/15

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Texte établi par Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie (p. 139-149).


APPENDICE


Notes du chapitre VII,
Titres des fiefs de Louis Hébert


Henry de Lévis, duc de Vantadour, pair de France, lieutenant général pour Sa Majesté très Chrestienne au gouvernement de la province de Languedoc et Vice roy de la Nouvelle France.

À tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut :

Scavoir faisons que Louis Hébert l’un des sujets et habitants au susdit païs de la Nouvelle-France, nous a fait dire et remontrer que depuis plusieurs années, il a souffert de longs et pénibles travaux, périls et despenses supportées sans intermission à la descouverte des terres de Canada et qu’il est le chef de la première famille qui ait habité depuis l’an seize cens jusque à présent, laquelle il a conduit même avec tous ses biens et moyens qu’il avait à Paris ayant quitté ses parents et amis pour donner ce commencement à une colonie et peuplade chrestienne en ces lieux et contrés qui sont privés de la connaissance de Dieu pour n’estre esclairez de la Saincte Lumière, auxquelles fils s’estant le dict Hébert arresté près le grand fleuve St-Laurens, au lieu de Québec joignant l’habitation qui est entretenue par la société par Sa Majesté et, par nous confirmée, il auroit par son travail et industrie assisté de ses serviteurs domestiques deffrichée certaine portion de terre comprise dans l’enceinte d’un clos, et fait bastir et construire un logement pour luy, sa famille et son bestail ; desquelles terres logement et enclos il auroit obtenu de Monsieur le duc de Montmorency nostre prédécesseur vice-roy le don et octroy a perpétuité par les lettres expédiées le samedy quatriesme février mil six cens vingt trois ; Nous pour les considérations sus-alléguées et pour encourager ceux qui désireront cy-après peupler et habiter le dit pais du Canada, avons donné, ratiffié et confirmé, donnons, ratiffions et confirmons au sus-dit Louis Hébert et ses successeurs et héritiers et suivant le pouvoir à nous octroyé par Sa Majesté toutes les susdites terres labourables deffrichées et comprises dans l’enclos du dit Hébert ensemble la maison et bastimens ainsy que le tout s’estant et comporte au dit lieu de Québec sur la grande rivière ou fleuve St-Laurens pour en jouir en fief noble par luy ses héritiers et ayans causes a l’advenir comme de son propre et loyant acquest et en disposer pleinement et paisiblement comme il verra bon estre, le tout relevant du fort et chasteau de Québec aux charges et conditions qui luy seront cy après par nous imposées et pour les mesmes considérations avons faict don au dict Hébert et à ses successeurs, hoirs et héritiers de l’estendue d’une lieue française de terre située proche le dict Québec sur la rivière St-Charles qui a estée bornée et limitée par les sieurs de Champlain et de Caen pour les posséder, deffricher, cultiver et habiter ainsy qu’il jugera bon estre aux mesmes conditions de la première donation, faisant très expresses inhibitions et deffenses à toute personne de quelle qualité et conditions quelles soient de le troubler ny empescher en la possession et jouissance d’icelles terres, maisons et enclos, enjoignant au sieur de Champlain nostre lieutenant général en la Nouvelle-France de maintenir le dict Hébert en sa susditte possession et jouissance envers tous et contre tous. Car telle est notre volonté.

Donné à Paris le dernier jour de février mil six cens veint six.


(Signé) De Vantadour.

Et plus bas

Par mon dit Seigneur vice roy
Girardet.
Scellé de cire rouge.


Par cet acte de concession Louis Hébert devint le premier seigneur de la Nouvelle-France. Le fief noble de la haute-ville porta le nom de fief du Sault-au-Matelot, le second celui de St-Joseph ou Lespinay. Les contrats de concession sont parvenus jusqu’à nous. Le fief Lespinay, situé sur la rivière St-Charles, fut réduit par M. de Champlain à un quart de lieue de front. Il avait quatre lieues de profondeur.

À la mort de Louis Hébert, sa fille, Mme Couillard entra en possession de la moitié de ce fief. Le 16 octobre 1680, elle en fit don à son petit-fils, Jean-Baptiste Couillard, écuyer, sieur de Lespinay, lequel plus tard, devint Lieutenant général de l’Amirauté et Lieutenant particulier de la Prévôté de Québec. À la mort de ce dernier, il passa à M. Jacques-Thomas Taschereau. Il fut vendu par Jacques Couillard Després et ses co-héritiers pour la somme de trois mille livres.


Note du chapitre IX


M. l’abbé Laverdière, qui publia les Œuvres de Champlain, était d’opinion que les familles Desportes, Pivert et Martin demeurèrent au Canada avec la famille Couillard-Hébert. Bien que la Relation de 1632 ne parle que de cette dernière famille, il paraît certain que la famille Martin demeura à Québec en 1629. Du moins trouve-t-on les membres de cette famille après 1632. Abraham Martin, qui légua son nom aux plaines d’Abraham, fut le père de Charles-Amador Martin, second prêtre canadien, et de plusieurs autres enfants. Sa fille aînée, Anne, épousa, le 17 novembre 1635, Jean Côté, lequel compte de nombreux et dignes descendants. Marie Martin épousa Jean Cloutier, le 21 janvier 1648. L’honorable Joseph-Édouard Caron, ministre actuel de l’Agriculture et de la Voirie, au gouvernement de Québec, ainsi que l’auteur de ce modeste travail, descend d’Abraham Martin, par cette dernière.

Mgr Tanguay, dans son Dictionnaire généalogique, écrit : « Il est digne de remarque que Mgr Tacgé, évêque de la Rivière Rouge (St-Boniface), compte à la fois parmi ses ancêtres en ligne directe, les trois premiers propriétaires de Québec, Louis Hébert, Guillaume Couillard et Abraham Martin. » Ce dernier fut inhumé à Québec, le 8 septembre 1664.


Généalogie de l’Honorable Joseph-Édouard Caron.


I. Robert Caron, chef de cette famille, épousa, à Québec, le 25 octobre 1637, Marie Crevet.

II. Robert Caron, l’un de ses fils, épousa, au Château-Richer, le 14 novembre 1674, Marguerite Cloutier, fille de Jean Cloutier et de Marie Martin ; celle-ci était née du mariage d’Abraham Martin dit l’Écossais et de Marguerite Langlois.

III. Augustin Caron, né le 13 mars 1682, épousa, le 21 novembre 1712, à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans, Marie-Madeleine Gaulin.

IV. Joseph Caron épousa, le 17 juillet 1742, à Ste-Anne de la Pocatière, Marie-Françoise Saucier.

V. Jean-Baptiste Caron épousa, le 1er février 1781, à St-Roch des Aulnaies, Marie-Madeleine Pelletier.

VI. Joseph Caron épousa, le 28 février 1813, à la Rivière Ouelle, Marie-Madeleine Bouchard.

VII. Édouard Caron épousa, le 24 novembre 1851, Marie-Éliza Morneau ; en secondes noces, le 27 février 1862, Marie-Desanges Cloutier.

VIII. L’honorable Joseph-Édouard Caron est né du second mariage, à Sainte-Lucie, le 10 janvier 1866. Il est cultivateur. Il fut élu député du comté de l’Islet en 1902, et, en 1912, il devint député des Îles de la Madeleine.


Généalogie de l’Auteur.


I. Robert Caron.

Marie Crevet.

II. Robert Caron.

Marguerite Cloutier, fille de Jean Cloutier et de Marie Martin.

III. François Caron épousa à Ste-Anne, Françoise Paré.

IV. Marie-Reine Caron épousa, à l’Islet, le 23 juillet 1731, Jean-Baptiste Couillard Després, seigneur de l’Islet.

V. Emmanuel Couillard Després, à l’Islet, le 5 août 1763, épousa Élisabeth Califour.

VI. Emmanuel Couillard Després, le 19 juillet 1791, à l’Islet, épousa Marie-Françoise Robichaud.

VII. François-Régis Couillard Després, le 26 janvier 1830, à St-Hyacinthe, épousa Marie-Anne Viens. Ce fut l’aïeul de l’auteur, qui est né du mariage d’Azarie Couillard Després et de Valérie Larose-Chagnon, le 4 mars 1876.

Jean-Baptiste Couillard Després, qui épousa Marie-Reine Caron, était fils de Jacques Couillard Després, seigneur de la Rivière du Sud, et d’Élisabeth Lemieux. Celui-ci était fils de Louis Couillard de Lespinay et de Geneviève des Prez, et ce dernier, fils de Guillaume Couillard et de Marie-Guillemette Hébert.

M. Bourassa, que nous citons ici, écrit que le roi créa un fief en faveur de Couillard. Depuis la mort de Louis Hébert Couillard était devenu seigneur de la moitié du fief Lespinay et du Sault-au-Matelot. En 1638, il possédait un moulin sur ses terres de la Rivière St-Charles.

Louis Hébert n’a pas laissé de descendants qui portent son nom. Ceux qui tiennent par le sang à ce patriarche de la colonie, ils sont légion, descendent de Marie-Guillemette Hébert et de Marie-Françoise, fille de Guillaume Hébert et petite-fille de Louis Hébert.

Les Couillard possédèrent des domaines considérables à Québec même. Guillaume Couillard reçut, dès 1627, du duc de Ventadour, un domaine de cent arpents qui prenait au bout des terres de Louis Hébert. Charles Couillard de Islets de Beaumont, son fils, posséda le fief des Islets. En 1672, il obtint la seigneurie de Beaumont. Louis Couillard de Lespinay, son frère, acquit la seigneurie de la Rivière du Sud, dans le comté de Montmagny ; il fit concéder, en 1672, à sa fille Geneviève, la seigneurie de l’Islet St-Jean. Louis Couillard compte encore de nos jours des descendants qui détiennent des parts assez considérables dans la seigneurie de la Rivière du Sud. Ce sont les Couillard Dupuis et les Fournier.

Quant à la seigneurie de l’Islet St-Jean, après avoir été séparée entre les Couillard Després et des Écores, elle est passée en des mains étrangères. Un seul descendant possède de nos jours une faible portion du domaine des ancêtres[1].


Note du chapitre XII,


Le mariage de Martin Provost à Marie-Olivier Manitouabewich fut l’un des rares mariages contractés entre Français et Sauvages. Il y eut peu d’unions de cette sorte. Le Dictionnaire de Mgr Tanguay et nos Archives paroissiales le prouvent surabondamment.


Note du chapitre XIII,


Joseph Hébert, fils de Guillaume Hébert et d’Hélène Desportes, fut baptisé le 3 novembre 1636. Il eut pour parrain M. de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France ; pour marraine Marie Rollet, veuve de Louis Hébert, épouse de Guillaume Hubou.

Marie-Françoise Hébert fut baptisée le 27 janvier 1638 par le Père de Quen, Jésuite. Parrain Guillaume Hubou ; marraine Marie-Guillemette Hébert.


Note de la page

Anoblissement des Couillard


Lettre de noblesse de Louis Couillard de Lespinay et de Charles Couillard des Islets de Beaumont, son frère, tous deux fils de Guillaume Couillard et de Marie-Guillemette Hébert.
Lettres de noblesse
pour le pais de Canada.
Moyen Papier.WW
De PARISWWW
GÉNÉRALITÉ.WW


Louis par La grace de Dieu Roy de France et de Nauarre.


A tous présents et advenir Salut

Les Roys nos predecesseurs ayant toujours estimé que L’honneur estoit Le plus puissant motif p. porter Leurs Sujets aux genereuses actions ont prié de reconnoistre par des Marques d’honneur Ceux qu’une Vertu extraor’dre en auoit rendus dignes, & Coe. nous Sommes informez des bonnes actions que font Journelemt. Les peuples de Canada Soit en reduisant ou disciplinant Les Sauvages, soit en se deffendant Contre Leurs frequentes Insultes & Celles des Yroquois, aussy nous auons estimé qu’Ils estoit de nostre Justice de distinguer par des recompenses d’honneur Ceux qui se sont Le plus Signallez pour exciter les autres a meriter de semblables graces. A Ces Causes & desseins traicter fauorablemt. Nostre Cher & bien Amé Louis Couillard pour Le bon & Louable raport qui nous a esté fait de ses belles actions dans Le d. pays de Canada & p. autres Considérations a ce nous mouvans & de nostre grace Specialle plaine puissance & autorité royalle, Nous auons Annobly & par Ces presentes Signées de nostre main Annoblissons & Décorons du Tiltre & qualité de noblesse Le d. Louis Couillard ensemble Sa femme & enfans postérité & lignée Tant Masles que Femelles nez et a naistre en Loyal mariage Voulons & nous plaist qu’en tous actes Tant en Jugem. que dehors Ils soient tenus censez & reputées nobles & portent La qualité d’Ecuyers & puissent parvenir a tous dégrz de Chevallerie & de nostre gendarmerie — acquerir tenir & posséder toutes sortes de Fiefs Seigneuries & héritages nobles de quelques Tiltres & qualité qu’ils Soient & Jouissent de tous honneurs, autoritez prerogatives, preeminences, privileges, franchises, exemptions & Immunitez dont Jouissent & ont accoutumez de Jouïr & User Les autres nobles de nostre Royaume & porter Armes Telles qu’Ils Sont cy empraintes Sans que p. ce Le d. Sr. Soit tenu nous payer, ny a nos Successeurs Roys aucune Finance ny Indamnitez — ny a quelque Soe. qu’elles Se puissent monter, nous Lauons déchargé & deschargeons Luy auons fait & faisons don par Ces d. presentes SI DONNONS MANDEMTé a nos Amez & Féaux Coners. Les Gens tenans Nostre Cour de parlemt. a Paris Chambre de nos Comptes & Cour des Aydes au d. lieu que les presentes Lettres d’annoblissement Ils ayent a registrer & du Contenu en Icelles Fr. Souffrir & Laisser Jouir User Le d. Louis Couillard, Ses Enfants & postérité nez & a naistre en Loyal mariage plainemt. paisiblemt. & perpétuellemt. Cessans & faisant cesser tous Troubles & empeschemens nonobstant tous edits, déclarations, arrests, reglemens & autres choses à ce Contraires ausquelles nous auons dérogé & dérogeons par Ces d. pnts. CAR TEL EST Nre. PLAISIR & affain que ce Soit Chose ferme & Stable a tousjours nous y auons fait mettre nostre Scel DONNE a St-Germain en Laye au Mois de Mars L’an de Grace mil Six Cent soixante huict & de nostre Regne Le Vingt Cinquiesme Signé LOUIS & Sur le replit est escrit par le Roy de Lionne avec paraphe et a costé est escrit Visa Seiguier pour Seruir aux Lettres de noblesse et au dos Veu au Conseil Colbert Scellé du Sceau de Cire Verte.

Collationné a l’original et parchemin ce Jour et an par les Notaires garde notes du Roy au Chlet. de Paris Soubsignés ce vingt sept de Mars mil Six cens quatre vingt un.

(Signé) BelmardWWWWWWWWDoyonWWavec paraphe.


Le document suivant indique que Guillaume Couillard fut anobli en 1654.

« Vue par le Conseil les Lettres Patentes du Roy, données à Paris, au mois de décembre 1654, signées Louis, et sur le reply, par le Roy, Phelippeau, et scellées du grand sceau de cire verte sur lacqs de soye rouge et verte, par lesquelles pour les causes et considérations y contenues, Sa dicte Majesté aurait anobly et décoré du titre de noblesse Louis et Charles Couillard.

« Sa Majesté aurait confirmé et confirme les dictes lettres d’anoblissement accordées au dict Charles-Guillaume Couillard de Lespinay, en faveur des services rendus au païs du Canada.

« Tout considéré, le conseil a ordonné et ordonne que les dictes lettres de confirmation seront registrées au greffe d’iceluy, pour jouir par les dicts sieurs Louis et Charles Couillard, leurs enfants, et postérités, naiz et à naistre en loyal mariage de la qualité de nobles et des honneurs, prérogatives, prééminences, privilèges, exemptions, franchises et immunités, dont jouissent et ont accoutumé de jouir les autres nobles de France, d’ancienne extraction, conformément aux dictes lettres données en 1654, tant et si longuement, que luy et ses dicts enfants et postérité, vivront noblement, et ne feront acte dérogeant à leur noblesse. »

Damour, Talon.

Nous lisons encore sur le même document : « Lettres Patentes données à St-Germain en Laye, le 16 mars 1668, signées Louis, et sur le reply, par le Roy, Colbert, et scellées de même sceau, sur même cire lacqs, par lesquelles, en faveur des services rendus à sa Majesté par Louis Couillard de Lespinay, en ce païs de la Nouvelle-France, sa dite Majesté aurait confirmé et confirme les dictes lettres d’anoblissement accordées au dict Charles Guillaume, son père, pour sortir leur plein et entier effect, nonobstant l’édict du mois de septembre 1664, à condition, toutefois, de demeurer dans ce païs de la Nouvelle France ; les dictes lettres adressées, le tout attaché ensemble, sous un contre-scel, en mesme cire et lacqs : Ouy le substitut du procureur général du Roy et ses conclusions le rapport du Sieur Damours conseiller au dict conseil.

Au Volume III, Des Actes et Délibérations du Conseil Souverain, de Québec, à la page 641, l’on voit une requête présentée par Charles Couillard des Islets de Beaumont pour obtenir l’enregistrement de ces lettres au Conseil.

Veu par le Conseil la Requeste présentée en iceluy par Charles Couillard des Islets et de Beaumont A ce que pour les raisons y contenues Il luy playse entériner des lettres patentes du Roy au mois de mars 1668, par lesquelles il a plust à sa Majesté l’anoblir pour jouir par luy des privilèges et exemptions attribuez aux nobles du Royaume. Les dites Lettres patentes adressées au parlement a la Chambre des Comptes et à la Cour des Aydes à Paris pour y estre entérinées au bas de laquelle Requeste est l’arrest portant le soit montré au Procureur général de sa dite Majesté en date du 24ieme avril dernier.

Lettre de Cachet de sa ditte Majesté dattée à Saint-Germain en Laye le 24 avril 1675 signé Louis et plus bas Colbert adressée au dit Procureur Général portant que sa dite Majesté ayant été informée que les officiers de ce Conseil ont fait quelque difficulté d’enregistrer les lettres de noblesse des sieurs Denys, Godefroy, Des Islets et Lemoine… habitants de ce pays, sur ce que l’adresse en a esté faite au dit Parlement, et a luy mande et ordonne très expressément qu’il ayt à faire les Réquisitions nécessaires au nom de sa Majesté, pour enregistrer les dittes Lettres de noblesse au dit Conseil, encore que l’adresse ne luy en soit point faite. Réquisition du dit Procureur général de sa ditte Majesté, en datte du dit jour, 28 de ce mois.

Ouy le rapport de M. Louis Rouer de Villeray, Premier Conseiller, avant faire droit a ordonné et ordonne qu’il sera fait information du contenu des dittes Lettres par devant le dit sieur de Villeray.

Signé : Rouer de Villeray.



  1. Voir l’Histoire des Seigneurs de la Rivière du Sud.