Nobiliaire et armorial de Bretagne/S

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J. PLIHON ET L. HERVE (3p. 93-138).
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Sablons (des), sr de Kervaudry, par. de Lanvollon.
Déb., réf. 1670, ress. de Saint-Brieuc.
Saffray (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1598 et 1666), sr de Varavillo, — de Maisy, — d’Escoville, — d’Anneville, — de Vimont.

D’argent à trois fasces ondées de gueules.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux le Rouge de Guerdavid.

Saffré (de), sr dudit lieu et du Houssay, par. de Saffré, — de Sion, par. de ce nom, — de la Jarrie, par. du Clion, — de Bougon, par. de Couëron, — de Chavagnes, par. de Sucé, — du Marais-Henri, par. de Chauvé, — de la Tréhuère, par. de Ligné, — de la Moricière, par. de Port-Saint-Père, — de la Ville-Aubert, par. de Frossay, — de la Mauvesetière, par. de Saint-Herblain, — de la Gravière.
Anc. ext. chev., réf. 1669, quatre gén.; réf. de 1429 à 1513, par. de Saffré, le Clion, Couëron, Sucé, Chauvé et Ligné, év. de Nantes.

D’azur à trois croisettes fleurdelysées d’or ; au chef de même (Sceau 1395).

Foulques, vivant en 1300 ; Alain, chevalier-bachelier dans une montre de 1370, marié à Philipotte de Laval ; Guillaume, maître de la vénerie en 1491 ; Pierre, vivant en 1513, père de François, marié à Marie Trimorel.

La branche aînée fondue en 1416 dans Tournemine.

Sagazan (de), voyez Monniès (le).
Sage (le), sr de Lesperan et de Launay-Caro, par. de Mohon, — du Boishullin, par. de Pipriac, — du Buron.
ext. réf. i669, huit gén.; réf. et montres de 1426 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

D’argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’or.

Raoul, chevalier, envoyé par Jean V en Angleterre, en 1419, pour demander l’élargissement de Jeanne de Navarre sa mère, remariée au roi d’Angleterre.

Alain, vivant en 1440, épouse Jeanne des Isles ; Eon, secrétaire du duc en 1444, eut son hébergement de Launay-Caro, franchi en 1444.

La branche du Boishullin, fondue en 1685 dans la Bourdonnaye.

  • Saskt, sr de la Joncbère, par. de Juigné, — de Beaulieu, — de Feuillée, par. de Martigné-Ferchaud.

De gueules à trois flèches empennées d’argent, posées en pal, accomp. de trois annelets d’or (Arm.1696) ; aliàs : au chef d’argent, chargé de trois bandes de sable.

Des intendants des princes de Condé à Châteaubriant depuis 1696 ; René-Georges, sécrétaire du Roi en 1712, marié en 1724 à Perrine Ruellan, fille du baron du Tiercent.

Saget, réf. et montres de 1440 à 1513, par. de Bédée, Pluduno et Hénansal, év. de Saint-Malo et Saint-Bricuc.

Raoul, de la paroisse de Bédée, dit avoir été anobli et franchi par le duc et en avoir lettres en 1440 ; Richard, se porte noble à, la réformation de 1513, paroisse d’Hénansal.

Saguier, sr de Luigné en Anjou, — de la Mauguitonnière et des Roussières, par. de Maisdon.

Maint, réf. 1668, 0 gén., ress. de Nantes.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’argent à la tête de maure de sable, tortillée d’argent ; aux 2 et 3 : d’argent à l’écureuil de gueules, qui est Fouquet.

François, conseiller au parlement en 1610, marié à. Marie Merceron, dont : Claude, conseiller au parlement en 1643, épouse Renée Cazet de Vautorte, dont : HenryBenè, conseiller au parlement en 1673, † 1684.

Saige (le), sr de la Corbonnays et de Vilhoët, par. de Saint-Léonard, — de Chapel, par. de Saint-Georges-de-Gréhaigne, — du Boisrobin, par. de Cherrueix, — de la Mettrie, — de la * Villèsbrunne, par. de la Fresnais, — de *Landécot, par. de SaintEtienue-en-Coglais, - de Lourmel. — de la Bourbansais, par. de Pleugueneuc.

Ext., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Saint-Léonard, Saint-Georges, Cherrueix et Saints, év. de Dol.

D’or à trois fusées rangées d’azur, accompr en pointe d’un croissant de même.

Guillaume, marié en 1488 à Jeanne Prud’homme, dame du Boisrobin, ne contribue ne fait payement ès tailles et subsides, à la réformation de 1513; Guillaume, chevalier de l’ordre en 1578 ; un page du Roi en 1749 ; une fille à Saint-Cyr en 1753 ; un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758.

Saint (le), sr de Kerambellecet de Traonvoaz, par. de Pleumeur-Gautier, — de Loguével, par. de Duault, — de Kergrist, par. de Pleudaniel, — de Kermartin, — de Kerluan, — de Coëtarsant, par. de Lanmodez.

Ane. Anc. ext., réf. 1670, dix gén. ; réf. de 1481 à 1513, par. de Pleumeur, Pleudaniel et Plouëc, év. de Tréguier.

D’argent au lion de sable, accomp. de quatre merlettes de même, 3. 1, comme Menou. Devise : Et sanctum nomen ejus.

Daniel, de la paroisse de Pleumeur, mentionné dans une transaction de 1284 ; Yvon, vivant en 1400, épouse Jeanne de Kerraoul.

Saint (le).

Réf. et montres de 1446 à 1534, par. de Plougonvelin et Lambezre, év. de Léon.

D’or à l’aigle éployée de gueules, entourée d’une cordelière de même en orle (Arm. de l’Ars.).

Yves, anobli en 1450.

Saint-Aignan (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — des Angles, par. de Machecoul, — de l’Arsangle, par. de la Chevrollière, — de l’Isle, par. de Fresnay, — de Janciou, par. de Saint-Hilaire-de-Chaléons, — des Montils-Férusseau, par. de Haute-Goulaine.

Réf. de 1429 à 1435, par. de Machecoul, Fresnay, Saint-Hilaire et Haute-Goulaine, év. de Nantes.

De gueules à la bande d’argent, accomp. de trois trèfles de même.

La branche aînée fondue au xve siècle dans Goheau.

Saint-Aignan (de), voyez {sc|Rousseau}}.

Saint-alouarn (de), sr dudit lieu et de Kervéguén, par. de Guengat.

Réf. et montres de 1426 à 1536, dite par., év. de Gornouaille.

D’azur au griffon d’argent (Arm. de l’Ars).

Daniel, abbé de Quimperlé en 1521, † 1553.

Fondu dans Alleno.

Saint-Amadour (de), sr dudit lieu, en Anjou, — de la Ragotière, par. de Teillé, — de Tizé, par. de Thorigné, — vicomte de Guignen en 1519, par. de ce nom, — sr d’Eancé, par. de ce nom, — du Pont-Hay, — de la Motte, par. de Noyal-sur-Vilaine, — de la Touche, par. de la Limousinière, — des Navinaux, par. de Vertou, — de Pannecé, par. de ce nom, — de la Tour, par. de Port-Saint-Père, — de Thouaré, par. de ce nom, — de Saint-Gilles, par. de ce nom.

Réf. de 1427 à 1513, par. de Thorigné, Noyai et Saint-Gilles, év. de Rennes.

De gueules à trois têtes de loup, coupées d’argent ; aliàs : à l’écusson en abyme d’azur, charge de trois fleurs de lys d’argent, qui est Québriac.

Foulques, écuyer dans une montre reçue au Mans en 1380, épouse Guillemette de Chateaugiron, dame de Tizé ; Guy, écuyer de l’hôtel du comte de Richemont en 1424, épouse Jacquette de Malestroit ; Guillaume, fils des précédents, laissa de Marguerite de Québriac : 1o François, capitaine de Saint-Aubin-du-Cormier, chambellan du duo François II, † 1521 ;

2o Jean, grand veneur et grand maître des eaux et forêts de Bretagne, qui assista à treize batailles et fut armé chevalier de la main de Charles VIII, à la bataille de Fornoue, en 1495 † 1538.

La branche de Tizé fondue dans Bouan ; la branche de Guignen fondue dans Bretagne-Vertus.

Saint-André (de) (orig. du Languedoc), sr de Montbrun.

D’azur au château de trois tours d’argent, surmonté de trois étoiles d’or.

François, chancelier de Louis XII dans ses états d’Italie, lieutenant dans la seigneurie de Gênes, puis conseiller aux Grands-Jours de Bretagne en 1514.

Saint-Aubin (de), sr de Tromarzein.
De gueules à trois croissants d’or.

René, sr de Tromarzein, épouse Urbane de Reil, dont : l° Anne, partagée en 1544, mariée : 1o à Jean le Bigot ; 2o à François Budes ; et 2o Renée, mariée en 1566 à Hervé le Mintier, sr de la Villemorvan.

Saint-Aubin (de), sr de la Soudannaye, par. de Dréfféac, — de Launay, par. de Fay, — de la Morandais et du Séric, par. de Cambon, — de Boquéhan, par. de Guenrouët, — de la Châtaigneraye, par. de Saint-Brévin, — de la Chaussée, — du Pineau, — du Bois, — de la Rivière, par. de Vigneux, — de la Briordais, par. de Saint-Père-en-Retz.
Anc. ext., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1427 à 1544, par. de Dréfféac, Fay et Cambon, év. de Nantes.

De gueules à la bande d’argent ; aliàs : d’argent à la bande fuselée de gueules, accomp. de six tourteaux de même (G. le B.).

Alain, vivant en 1445, épouse Guillemette, dame du Séric.

Saint-Bédan (de), voyez Urvoy.
Saint-Brice (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Rennes, — de la Roche, par. de Cuguen.

Palé de six pièces d’or et de gueules (Sceau 1248).

Guillaume, fait prisonnier dans la tour de Dol, assiégée par le roi d’Angleterre en 1173 ; Payen, croisé en 1248 (cab. Courtois).

La branche aînée fondue dans Scèpeaux, d’où la terre de Saint-Brice est passée par acquêt aux Montauban qui la firent ériger en baronnie en 1513, puis par alliance aux Volvire, qui la firent ériger en marquisat en 1650 (voyez Volvire) ; ce marquisat échut ensuite par alliance aux Guérin de la Grasserie ; la branche de la Roche fondue dans Montbourcher.

Saint-Brieuc, ville épiscopale, assiégée en 1375 par le duc Jean IV ; en 1394 par le connétable de Clisson, et pillée par les lansquenets en 1595.
D’azur au griffon d’or, armé, becqué et lampassé de gueules.

SAINT-BRIEUC (de), sr dudit lieu et de Pontménard, par. de Saint-Brieuc de Mauron, — du Guern, par. de Talensac, — de la Folie, par. de Bréal, — de la Giquelaye, par. de Parthenay, — du Plessis et de Lampâtre, par. de Goven, — de la Villechevrier, par. de Sérent, — de Penbulzo, par. de Surzur.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Saint-Brieuc de Mauron, Talensac, Bréal et Goven, év. de Saint-Malo.

D’azur au dextrochère mouvant du côté sénestre, tenant une fleur de lys d’or ; voyez DU CHASTELLIER, GUEL, LA LANDE et LA MARCHE.

Guillaume, écuyer dans une montre de 1356, enterré dans l’abbaye de Saint-Jacques de Montfort ; Louis, vivant en 1444, épouse Jeanne, dame du Guern. Fondu dans Huchet.

SAINT-CAST (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Saint-Brieuc. Porte une cloche (Sceau 1302). Raimond, de l’ost du Roi en Flandre en 1302.

SAINT-CYR (de), sr de Coatcarré, par. de Saint-Carné, — du Bourg, par. de Pleugueneuc. Déb., réf. 1669 ; réf. 1513, par. de Pleugueneuc, év. de Dol.

SAINT-DENIS (de), sr de Kerdélant et de Kerilly, par. de Guiclan, — de Kerdrein, par. de Saint-Thégonnec, — de Mespérénez, par. de Plouider, — de Kermoal, par. de Cléder, — de Brigné, par. du Minihy-de-Léon, — de Lescondam, par. de Plouvorn.

Béf. et montres de 1426 à 1503, dites par. et par. de Plouzévédé, év. de Léon.

D’azur à la croix d’argent.

Yves, tué à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488.

La branche de Brigné fondue dans Kergoët, puis Lanrivinen, la Sauldraye et Huon de Kermadec.

SAINT-DENIS (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1666), sr dudit lieu, par. de Saint-Denis sur-Sarthon, — baron du Hertray, — sr de Vervaine, — de Piacé, — de Vaugoux. — de la Brévière, — de la Touche, — de Vieux-Pont, — de Lescoat, par. de Plouguin.

De sable fretté d’argent ; au chef de même, chargé d’un léopard de gueules. (G. le B.).

Cette famille a produit plusieurs gouverneurs d’Alençon et s’est alliée en Bretagne aui Tournemine, Boisèon, du Refuge et Marquès.

SAINT-DÉNOUAL (de), vicomte dudit lieu, par. de ce nom, — sr de la Guisoujaye, de la Planche, du Tertre-Helleuc et du Croixchemin, par. d’Hénan-Bihen, — de Langouriant, par. d’Erquy. Réf. et montres de 1423 à 1535, dites par., év. de Saint-Brieuc.

De gueules à dix billettes d’or, 4. 2 et 4.

Le nom ancien de cette famille est Rouxel ; on trouve Henri Rouxel, croisé en 1118 (cab. Courtois).

Jacques, chevalier de l’ordre en 1570.

La branche aînée fondue dans Saint-Quédas, puis en 1660 la Moussaye.

Une autre branche n’a gardé que le nom de la Planche, Voyez Planche (de la).

Saint-Didier (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de la Boulinière, par. de Moulins.

Réf. 1427, par. de Moulins-sur-Roche, év. de Rennes.

D’argent fretté de gueules (G. le B.) ; aliàs : un lion (Sceau 1401).

Eudes, croisé en 1248 (cab. Courtois).

Saint-Ehen ou Saint-eesn (de), sr dudit lieu et de la Fontaine, par. de Parthenay. Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes. D’argent semé demerlettes d’azur (G. le B.). Fondu dans la Douesnelière.

Saint-Eloy (de), voy. Quettier.

Saint-Etienne (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Racinoux, — de Villeauren, en Fougerais, — du Boishenry, — de la Grétaye, par. d’Acigné.

Réf. 1427, par. de Saint-Etienne-en-Coglais, év. de Rennes.

Le nom ancien de cette famille est le Bret.

Henri, fait prisonnier par les Anglais au siège de Dolen 1173; Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois). La branche aînée fondue dans le Bouteiller de la Chesnaye.

Saint-Eve (de).

Fascé d’argent et de gueules de six pièces (G. le B.).

Saint-fargeau (de), voyez Peletier (le).

Saint-Genys (de) (orig. de Normandie), sr des Ourmeaux (ou Hommeaux), par. de Saint-Broladre, — de Ranléon, par. de Quédillac.

Maint, par arrêt du pari, de 1764, ress. de Rennes (Etats 1786).

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef de deux étoiles d’argent et en point» d’un chêne de même.

François, quartinier de la ville de Paris en 1632 ; François, de la ville d’Avranches, anobli pour services militaires en 1653.

Saint-George (de), voyez Harscouët.

Saint-Georges (de), voyez Billeheust.

Saint-Georges (de), voyez Cosnoal. dudit lieu et de Lannurien, par. de Plouescat, — de Mesqueffuruz, par. de Plougoulra.

Réf. et montres de 1427 à 1481. par. de Plouescat, Plougoulm, Plounévez et le Minihy, év. de Léon.

D’argent à une croix de gueules, comme Jobert.

Le nom ancien de cette famille est Jobert. La branche aînée fondue dans Kersauson.

Une famille de même nom et armes, originaire de la Marche et transplantée en Poitou, s’est alliée en Bretagne aux la Musse, Bavalan et Pioger ; elle remonte d’une manière certaine à Olivier, marié en 1404 & Catherine de Rochechouart, dame de Boissec et elle s’est éteinte en 1858 en la personne du marquis de Vérac, ancien pair de France.

Saint-gebmain (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1463, 1598 et 1666), baron d’Annebaud, — sr de Fontenay, — du Quesnay-Ie-Husson, — de Monthaloy et de la Chapelle, par. de Saint-Georges de Reintembault, — de Refunel, par. de Marcillé-Raoul.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. 1513, par. de Saint-Georges de Reintembault, év. de Rennes.

De gueules au chevron d’argent, accomp. de trois besants de même. François, vivant en 1463, épouse Marguerite Husson, dame du Quesnay.

Saint-germain (de) (orig. de Normandie), sr de Larchat, — de la Rambourgère, par. de Retton.

Maint. j»ar arrêt du pari, de 1767, neuf gén. (Etats de 1768), ress. de Rennes.

D’or à trois tourteaux d’azur (Arm. de l’Ars.) ; alias : d’argent à la bande ondée de sable (B. L.).

Saint-gilles, en breton Kersaintgilly (de), voyez Kersaintgilly (de).

Saint-gilles (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Betton, par. de ce nom, — du Bois-Geoffroi, par. de Saint-Médard-sur-Ille, — de Perronnays, de Vaunoise et de Romillé, par. de Romillé, — du Moulin-Tizon, — de la Ghapelle-aux-Filtzméens, par. de ce nom, — de la Ménardière, par. de Guipel, — du Planteis, par. de la Boussac, — de la Ville-ès-CIercs, — du Gage et de la Motte-Beaumanoir, par. de Pleugueneuc, — du Buat, par. de Bonnemain, — de Saubois, par. de Langan, — de la Durantais, — de la Fosse-au-Loup, par. de Trévérien, — du Plessis, — de la Harmoye, par. duBodéo, — de la Ville-au-Sénéchal et de Montjardin, par. de Bédée, — de Launay-d’Anguignac, par. de Fougeray, — de Limaraud, par. d’Abbaretz, — de la Hélardière, par. de Donges, — du Pordo, par. de Blain, — de Beaulieu et de Lessac, par. de Guérande, — de Ranlieu, par. de Saint-André-des-Eaux, — de Rezé, par. de ce nom, — de la Rigaudière, par. d’Ancenis, — de la Rivière, par. de Port-SaintPère, — de la Roche-Ballne, par. de Bouguenais, — de la Touchelais, par. de Savenay, — de la Ville Frégon, par. de Bouvron, — de la Vannerie, par. de Haute» Goulaine.

Anc. ext.

Anc. ext. chev., réf. 1669, onze gén.; réf. et montres de 1427 à 1562, par. de Saint-Gilles, Saint-Médard, Betton et Guipel, év. de Rennes ; la Boussac et Langan, év. de Dol ; le Bodéo, év. de Cornouaille ; Romillé, év. de Saint-Malo ; Fougeray, Abbaretz, Port-Saint-Père et Saint-André-des-Eaux, év. de Nantes.

D’azur semé de fleur de lys d’argent (Sceau 1367).

Guillaume, nommé dans une donation aux moines de Savigné en 1163 ; Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Bertrand, épouse vers 1280 Jeanne, fille d’Eudon, sire de Montfort-Gaël ; Papillon, défendit le château de Saint-Aubin-du-Cormier contre Charles de Blois en 1341 ; Olivier, tué à la bataille de Mauperthuis en 1356 ; Bertrand, tué à la bataille d’Azincourt en 1415 ; Mathieu, abbé de Rillé en 1440 ; deux gentilshommes de la chambre du Roi depuis 1567 ; deux chevaliers de l’ordre en 1587 et 1660 ; trois pages du Roi en 1687 et 1708.

La branche aînée fondue dans le Lionnais, puis Saint-Amadour, Malestroit et Montbourcher ; la branche de Betton et du Bois-Geoffroi fondue dans Denée ; la branche du Pordo fondue dans Téhillac, puis le Breton ; la branche de Beaulieu fondue dans Cybouault ; la branche de Rezé et de la Roche-Ballue fondue dans Trévêcar, puis Guémadeuc.

Saint-Gilles (de), sr de Ledignan.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois roses de même ; aliàs : d’azur à trois roses d’or ; au franc canton chargé d’un léopard (Sceau 1344).

Raoulet, servait en 1444 sous Tanguy du Chastel, prévôt de Paris ; François, fils du précédent, épouse en 1169, Perronne Lucas.

Cette famille transplantée en Languedoc, y a été maintenue en 1671.

Saint-Gondran (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Saint-Malo.

D’azur à la fasce de gueules, à enquerre, accomp. de trois coquilles d’or (Arm. de l’Ars.) ; aliàs : de gueules à cinq roquets d’argent (Arm. de l’Ars.).

Saint-Goueznou (de) ou Langoueznou (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — du Breignou, par. de Plouvien, — de Kervédel, — de Kerbrézel, par. de Plouarzel, — de Keruznou, par. de Ploudalmézeau, — de Lanruz, par. de Guipavas.

Anc. ext., réf. 1670, sept gén. ; réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plouvien, Plouarzel et Guipavas, év. de Léon.

De gueules à la fasce d’or, accomp. de six besants de même (Sceau 1362) voyez le Borgne, Helleau et Portzmoguer.

Jean, abbé de Landévennec en 1350 ; Perceval, vivant en 1443, bisaïeul de Tanguy, vivant en 1574, et celui-ci père de Bertrand, marié à Françoise Denis.

La branche aînée fondue dans de Plœuc, d’où la terre du Breignou a passé aux Kerlec’h puis aux Thêpault.

Saint-Guédas (de), sr dudit lieu, par. d’Hénansal, — vicomte de Saint-Dénoual, par. de ce nom.

Anc. ext., réf. 1669, 0 gén.; réf. et montres de 1441 à 1535, par d’Hénansal, év. de Saint Brieuc. De sable à douze étoiles d’or, 4. 4. 4.

Jean, abbé de la Chaume en 1456 ; Chartes, chevalier de l’ordre en 1570. Fondu dans la Moussaye. de), voyez Coat (le).

Saint Hugeon Ou Saint-yvon (de), en brelon Saint-euzen, sr dudit lieu, par. de

Brélèvenez, — du Roudour, par. de Servel, év de Tréguier.

D’argent à la croix de sable, à la cotice de gueules brochante (G. le B.).

i/won, l’un des chevaliers du combat des Trente en 1350 ; Guillaume, fait un échange avec Guillaume Loz en 1395.

Fondu dans du Plessis, puis Quêlen-de-Locquenvel. Moderne : Kerverder.

Saint-hylaibe (dk), sr dudit lieu, par. de Saint-Hylaire des Landes, év. de Rennes. D’hermines au chef émanché (Sceau 1367).

Harsculphe, et ses frères Henri et Philippe, prisonniers r.u siège de Dolen 1173;Pierre, croisé en 1248 (cab. Courtois).

Saint-jean (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Malon, — de la Ville-ès Cerfs, par. de Plélan-le-Grand, — de la Ville-Gouadalan, — des Portes.

Anc. ext., réf. 1669, septgén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, dites par. et par. de Saint-Pern, év. de Saint-Malo. D’azur à trois bandes d’argent.

Pierre, vivant en 1479, épouse Eustachie Ernault, dont Artur, marié & Charlotte Piedevache.

La branche aînée fondue dès le xv* siècle dans le Roux puis VEvesque.

Saint-jean (de), sr de Sévigné et de la Pinelaye, par. de Gévezé, — du Clos — du Breil, — de Lablaire, — de la Villeherbe, — du Hamot-Forestier, — de la Huchetais, — de la Ville-Ely.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. de 1427 à 1513, par. de Gévezé, év. de Rennes.

D’argent à la fasce vivrée d’azur, au lambel de quatre pendants de même. Guillaume, vivant en 1448, père d’Alain, marié à Aliette le Roux.

Saint-jean (de), sr de la Noë, par. de Couëron. Réf. de 1429 à 1455, dite par., év. de Nantes. D’azur à cinq billettes d’or en sautoir (G. le B.).

Saint-jouan (de), voy. Saulnier.

Saint-juzel (de), sr de Kervert, par. de Beuzec-cap-Sizun. Réf. 1536, dite par., év. de Cornouaille.

Tiphaine, épouse en 1426 Jacob du Faou, sr du Lézart, dont un grand veneur en 1472 e un grand échanson de France.en 1469.

Saint-laurens (de)

D’or à six annelets de gueules, 3. 2 et 1 (G. le B.).

Saint-lé on (de), voyez Validire. Saint-Luc (de), voyez Gonen.

Saint-malo, évêché, ville maritime et forteresse assiégée par les Anglais en 1376, par les Français en 1392 et 1488, prise par les Malouins eux-mêmes pendant la Ligue en 1590 et bombardée par les Anglais en 1695 et 1758.

D’argent à un dogue de gueules (G. le B.) ; aliàs : de gueules à une herse d’or, mouvante de la pointe de l’écu, surmontée d’une hermine passante d’argent accolée et bouclée d’or et lampassée de sable (Arm. 1696).

Saint-malon (de), sr dudit lieu, de Ranlou et du Plessix, par. de Saint-Malon, — du Fresne, par. de Garo, — du Plessis-Hudelor, par. de Loutehel.

Anc. ext., réf. 1669, treize gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Saint-Malon, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois écureuils rampants de gueules (Sceau 1398).

Olivier, abbé de Saint-Méen en 1312, † 1330 ; Jacques, vivant en 1513, père de Raoul, marié à Catherine de Kercabus.

Saint-marc (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Marc-sur-Couësnon, év. de Rennes. De gueules au léopard d’argent, lampassé, armé et couronné d’or (G. le B.). Fondu dans Prévost, d’od la seigneurie de Saint-Marc est passée en 1640 aux du Feu.

Saint-martin (de), sr de Kerpond’armes, de la Jalouzie, de Kerhuidé et de Teixon, par. de Guérande, — du Châtelier, par. de Saint’Père-en-Retz, — de la Ferté et de Launay, par. de Vallet.

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Saint-Père-en-Retz et Vallet, év. de Nantes.

D’azur au château sommé de trois tours d’or.

Jacques, homme d’armes de la retenue de Jean de Keranlouêt, à la rencontre où fut tué en 1369, Jean Chandos ; Tristan, auditeur des comptes en 1557. La branche de Kerpond’armes fondue dans Cousturiè.

Saint-martin (de), sr de Trégoët, par. de Béganne, — de Galléon, par. de Saint-Jacut, — du Helfaut, par. d’Elven.

Réf. et montres de 1426à 1481, par. de Béganne et Saint-Jacut, év. de Vannes. Porte une croix, cantonnée de quatre croissants (Sceau 1553).

Saint-marzault (de), srde Pontcorhan, par. de Guenrouët, év. de Nantes.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur à la bande d’or ; aux 2 et 3 : de gueules à l’M à l’antique d’or, couronné de même (G. le B.). Fondu dans Perreau.

Saint-maur (de), voyez Hingant.

Saint-méen (de), S’ de la Bayète, par. de Bazouges-la-Pérouze, — du Chastel, — de Loraigne, — de la ^ordonnais, — du Pressoir, — du Gué, — du "Verger. Ext., réf. 1669, septgén. ; réf. 1513, par. de Bazouges-la-Pérouze, év. de Rennes. D’argent à trois canes ou obannes de sable, membrées et becquées de gueules. Raoul, vivant en 1478, père i’Étienne, vivant en 1513, marié a Raoulette Bonnier.

Saint-méen (de), sr du Morel, par. de Bréteil, — de la Vallée-Choltière, par. de Montgerraont.

Déb., réf., 1669; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Bréteil, év. de SaintMalo.

De sable au croissant d’or, accomp. en chef d’une étoile d’argent, accostée de deux gresliers de même.

  • Saint-meleuc (de), sr dudit lieu, de la Sauldraye, de la Ville-Jean et de Panlivard, par. de Pleudihen.

Anc. ext., réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Pleudihen, év. de Dol. De gueules à dix roses d’or, 4. 3. 2 et i.

Guillaume, homme d’armes, dans une montre du vicomte de la Bellière, pour la délivrance du duc en 1420 ; Jean, vivant en 1478, épouse Gillette l’Enfant ; un conseiller au parlement en 1783, décapité en 1794, père d’un avocat général à la cour de Rennes en 1828.

  • Saint-meloir (de), s’dudit lieu, par de Saint-Meloir-sous-Bourseul, — de Langourient,

de la Vieuville, de la Motte-Verte et de la Ville-Fréron, par. d’Erquy, — du Bois, par. de Pléboulle, — de la Coulombière, — de la Ville-Robert, par. de Pluduno, — de Lantillac, — de la Brousse.

Anc. ext., réf. 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1535, par. d’Erquy et Pléboulle, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à dix molettes d’or, 4. 3. 2 et 1; aliàs : une croix engreslée, cantonnée de quatre hermines (Sceau 1420).

Alain, vivant en 1426, épouse Vincente du Val ; Louis, abbé de Saint-Jacut en 1569. Saint-mémin (de).

D’or au lion de sinople, armé, couronné et lampassé de gueules (G. le B. ), comme Bertrand.

Saint-mesmin (de) (orig. d’Orléans), s’dudit lieu, — du Bruel, — du Mesnil.

D’azur à la croix componnée d’argent et de gueules, cantonnée de quatre fleurs de lys d’or.

Aignan, anobli en 1460 en considération de ses services au siège d’Orléans en 1428; Jacques, premier présidentaux comptes en 1547 ; Aignan, conseiller au parlement en 1554.

Saint-mhervé (de), sr dudii lieu, par. de ce nom, — du Loroux, par. d’Essé.

Echiqueté d’argent et de gueules, chaque carreau d’argent, chargé d’une moucheture de sable (Sceau 1361).

Henry, chanoine de Saint-Malo en 1361. Fondu dans Coêsmes.

Saint-mirel (de), voyez Urvoit. Saint-nouay (de), voyez Jégou .

Saint-nouay (de), sr dudit lieu, — de la Villeneuve et du Stanguen, par. de Plouray,

— de Kernivinen, par. de Bubry, — de Kergouraut, par. de Mellionec, — de Kerincuff, par. de Plouay.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Plouray, Bubry et Lesbin, év. de Vannes.

D’argent au sanglier passant de sable.

Guillaume, vivant en 1426, épouse Jeanne Fraval. La branche aînée fondue vers 1681 dans Jègou.

Saint-offange (de) (orig. d’Anjou, y maint, en 1667), sr des Châtelliers, — du Vivier,

— de Saint-Sigismond, — de Heurtault, — de la Houssaye.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois molettes de même (G. le B.).

Un chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur du Palacret et de Pontmelven, au diocèse de Tréguier en 1600.

Saint-ours Ou Saintoux (de) (orig. du Béarn, maint, en Périgord, par arrêt du conseil de 1635 et à l’intend. de Guyenne en 1667), sr de la Bourlie, — de Suquet, — de Salibourne, — de Glermont, — de la Jobertie, — de Bouniague, — de Beaugerade,

— de Verdun, — de Ferrant, — d’Echaillon, en Bresse, — de la Villejégu.

D’azur à l’ours passant d’or, surmonté à dextre d’un croissant d’argent.

Jean et Jeanne de Commarque sa compagne, font un traité avec les vicomtes de Limoges et de Turenne en 1436 ; Pons, épouse en 1475 Marguerite de Serval ; François, gentilhomme de la chambre du Roi en 1585 ; Louise, alias Charlotte, dame de Campagnac, épouse de Bernard de Gontaut Saint-Geniez, chevalier de l’ordre, fit son testament en 1580.

La branche de Clermont-Bouniague, alliée en Bretagne en 1777 aux Bédêe, puis aux Anneix de Souvenel, a produit un capitaine de chevau-légers en 1653, un capitaine de dragons en 1701 et un capitaine au régiment do Beauce (infanterie) en 1772.

Saint-pair (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1599 et 1666), sr de la Logerie et des Glaumets, par. de Saint-Brice, — de Landelle, en Normandie, — de la Jugandière et de Garlac, par. de Saint-Broladre, — de Vaujour, — de Leslay. Ext., réf. 1668, cinq gén., et maint, à l’intend. en 1702, ress. de Bennes. D’argent à trois losanges de gueules ; au chef de même, chargé d’un lion léopardé d’or.

François, vivant en 1500, épouse Marguerite de Verdun ; Jean, se fixa en Bretagne, où il épousa en 1663 Henriette Uguet ; un capitaine garde-côtes, tué au combat de Saint-Cast en 1758 ; un page du Roi en 1761.

Saint-paul (de), sr de Coëtléatt, par. de Plusquellec, — de Kermarquer, — de Crec’héren, par. de Plouvara.

Réf. et montres de 1445 à 1479, par. de Plusquellec, év. de Cornouaille, et Saint-Malo de Dinan, év. de Saint-Malo.

De gueules au chef endenché d’or à cinq pointes (G. le B.).

Jean, donne quittance du paiement de ses gages en 1362 ; Jean, chambellan du duc François II en 1170; Jacques, fait une fondation au couvent de Sainte-Claire de Dinan en 1482.

Saint-paul ou Saint-pol-de-léon , en breton Castel-paol , ville épiscopale et château assiégé en 875 par les Normands, en 1163 par Henri II d’Angleterre, et en 1375 par le duc Jean IV et le comle de Cambridge.

D’or au lion morné de sable, qui est Léon, tenant une crosse de gueules de ses pattes de devant (G. le B.) ; aliàs : d’hermines au sanglier de sable, accolé d’une couronne d’or ; le sanglier dressé en pied, soutenant une tour de gueules, au canton dextre (Arm. 1690). Devise : Non offendo sed defendo.

Saint-péran ou Saint-pezran (de), sr dudit lieu et de Mesderven, par. de Glomel, — de Rosangat, par. de Lanvénegen, — de Kerbilzic et de Kerméan, par. de Quistinic,

— de Locoal, par. de Gamors.

Ext., réf. 1668, cinq gén. ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Glomel, év. de Cornouaille et Quistinic, év. de Vannes.

De sable à la croix pattée d’argent.

Jean, vivant en 1500, épouse Marguerite le Normand.

Saint-père (de), voyez Poulain.

Saint-père (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Père-Maic-en-Poulet, — de la Sauldraye, par. de Bonaban.

Réf. et montres de 1480 à 1513, par. de Bonaban et la Boussac, év. de ûol. D’or à la bande d’azur, côtoyée de deux cotices de même (Sceau 1366).

*Saint-Pern (de), sr dudit lieu, de Ligouyer, de la Tour et de la Ville-Ernoul, par. de Saint-Pern, — de Champalaune, par. de Pacé, — de Brondineuf, par. de Sévignac, — de Couëllan, par. de Guitié, — châtelain du Lattay en 1647, par. de Guenroc, — srde Cohan, par. de Saint-Gilles. — de la Rivière, par. de Saint-Aubin-d’Aubigné, — de Bovrel, par. de Saint-Guyomar, — de Lochrist, par. de Trébrivan, — baron de la Hardouinaye, par. de Saint-Launeuc, — vicomte de Merdrignac, par. de ce nom, — comte du Bois-de-la-Roche, par. de Néant. ext. chev., réf. 1668, onzegén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Sainl-Pern et Guenroc, év. de Saint-Malo ; Pacé, Saint-Gilles et Saint-Aubin, év. de Rennes.

D’azur à dixbillettes percées d’argent, 4. 3. 2. et i. (Sceau 1380). Devise : Fortiter palernus.

Quirmarhoc, fondateur en 1050 du prieuré de Saint-Pern, dans l’église duquel il fut inhumé en 1080; Jean, témoin d’une donation au prieuré de Bécherel en 1218; Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Bertrand, parrain en 1320 de Bertrand du Guesclin, avec lequel il défendit Rennes assiégé par le duc de Lancastre en 1356, en détruisant la mine que les Anglais avaient creusée, marié à Jeanne Ruffier, père de Bertrand, filleul de du Guesclin, et l’un des cautions de sa rançon en 1364, nommé capitaine de la Roche-Derrien en 1371; Gaultier, chancelier de Bretagne et évôque de Vannes en 1357; Philippotte, &bbesso de Saint-Georges en 1406 ; trois chevaliers de l’ordre, connétables de Rennes de 1574 à 1637 -, deux chevaliers de Malte en 1662 et 1748 ; un président aux enquêtes en 1079 ; deux conseillers en 1714, et un président à mortier en 1787 ; quatre pages du Roi et un page de la Reine de 1704 à 1785 ; trois combattants à Saint-Cast en 1758; deux lieutenants-généraux des armées du Roi en 1748 et 1780 ; un abbé de Montbenoitau diocèse de Besançon en 1776.

Un membre admis aux honneurs de la cour en 1787.

Saint-pern (de), voyez Gourel.

Saint-Pierre (de), voyez Méhérenc.

Saint-potan (de), sr dudit lieu,év. de Saint-Brieur .

Porte une fasce acqomp. de trois fleurs de lys (Sceau 1409). Robin, ratine le traité de Guérande en 1380.

Saint-pou (de).

Raoul, écuyerdans une montre de du Guesclin en 1371 ; Rolland, chambellan du duc et maître de l’artillerie de Bretagne en 1431.

Saint-Prix (de), voyez Tixier.

Saint-régent (de), voyez Robinault.

Saint-riou (de).

Porte un chef échiqueté de deux tires (Sceau 1380). Jean, capitaine du château de Lehon en 1380.

Saint-thomas (de).

D’azur au sautoir engreslé d’or, accomp. de quatre besants de même. (Arm. de l’Ars.), comme l’Epervier.

Saint-thureau. (de), par. de Plélo, év. de Saint-Brieuc.

Parti au 1 : d’argent au lion d’azur ; au 2 ; d’argent à trois pals d’azur. Moderne : Tournegoét.

Saisy, sr de * Kerampuil, de Kerléon et de Kercourtois, par. de Plouguer, — de la Haye, par. de Gléden-Poher, — dë Goazannot, par. de Duault, — de Brénolou, par. de Motreff, — du Roz, par. de Merléac, — de Rungoff, par. de Pédernec, — de Kersaint-Eloy, par. de Glomel.

Anc. ext. chev., réf. 1669, sept gén., et arrêt du pari, de 1778, quatorze gén. ; réf. et montres de 1481 à 1562, par. de Plouguer-Carhaix, Ghâteauneuf du Faou et Duault, év. de Cornouailte.

Ecartelé aux 1 et 4 : de gueules à trois colombes d’argent, qui est Kerampuil ; aux 2 et 3 : de gueules à l’épée d’argent en barre, la pointe en bas, piquant une guêpe d’argent ; aliàs : et accomp. d’une hache d’armes de même en pal, qui est Saisy. Devise : qui est Saisy est fort ; et aussi : Mitis ut columba.

Alain, prête serment au duc en 1372 et reçoit en 1376 du roi Charles V mille francs d’or, en reconnaissance des services qu’il lui avait rendus dans les guerres ; Guillaume, épouse en 1433 Méancede Trémédern, et leurs descendants prirent le nom de Kerampuil, sous lequel cette famille a été maintenue à la réformation de 1669 ; Bizien, abbé de Carnoêt en 1505 -, deux conseillers au parlement en 1712 et 1738 ; cinq frères pages du Roi de 1769 à 1777, dont l’un capitaine aux dragons d’Artois, fit ses preuves pour les honneurs de la cour en 1789.

Un volontaire pontifical à Castelfidardo en 1860, tué à l’ennemi au combat de Brou en 1870.

Sajot, sr du Plessis, ress. de Nantes.

Echiqueté d’argent et d’azur. (Arm. 1696).

Saladin, sr de Kermadec, par. de Ploudiry, év. de Léon. D’or à trois annelets d’azur.

Olivia ; recteur de l’Université de Paris en 1318, évôque de Nantes en 1339 ; Pierre, homme d’armes dans une montre de 1489. La branche aînée fondue en 1307 dans Euon.

Salano, sr de l’Aumosne, par. de Gombourg. Déb., réf. 1668, ress. de Hédé.

Salarin (de), sr dudit lieu, par. de Theix, — de Kerposquer, par. de Sarzeau. Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes.

De gueules àlabande d’argent, chargée dequatre mouchetures desable (G. le B.). Louis, évôque de Vannes 1471, † 1472 (Albert le Grand). Fondu dans Sorel.

Salaun, en français Salomon, sr de Lesven et de Goazouallec, par. de Plougonven, — de Kerjan, — de Kerc’houadon, par. de Plourin, — de la Roche, — de Keranmoal, par. de Plouénan, — de Keromnès, par. de Garantec, — de * Kertanguy, par. de Mespaul.

Anc. ext., réf. 1670, six gén.; réf. et montres de 1427à 1543, par. de Plouigneau et Plougonven, év. de Tréguier.
D’argent à la hure de sanglier arrachée de sable, défendue d’argent et couronnée d’or. Devise : Guir ha léal. (Franc et loyal).
Jean, écuyer, dans l’expédition de du Guesclin en Espagne en 1368, entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1371, servait dans la compagnie d’Olivier de Clisson en 1375 ; Alain, de la suite du duc au voyage d’Amiens en 1425 ; Jean, prête serment au duc entre les nobles de Tréguier en 1437, et épouse Jeanne du Garspern, dont : François, marié à Christine Noël, dame de Kerjan ; Nicolas, sr de Keranmoal, gouverneur du château du Taureau en 1628 ; quatre pages du Roi de 1743 à 1780, dont l’un baron de l’empire en 1811, † sans postérité.
Un membre a fait ses preuves pour les honneurs de la cour en 1789.
Suivant une tradition conforme au récit d’Albert le Grand, cette famille aurait pour auteur un soldat morlaisien nommé Salaun, lequel, se trouvant au camp d’Henri II d’Angleterre pendant qu’il faisait le siège de Morlaix en 1137, sauva à la chasse le roi menacé par un sanglier, dont il abattit la hure d’un seul coup de coutelas, et reçut à cette occasion de ce prince les armes que ses descendants ont gardées.
On trouve Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; mais nous ne savons à quelle famille Salaun il appartenait.
Salaun, sr de Roc’hlouarn et de Keranguen, par. de Trégastel.
Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Trégastel, év. de Tréguier.
D’argent à l’épée d’azur en pal, la pointe en bas, accostée de deux croissants adossés de gueules (G. le B.).
Salaun, sr de Belair, — de Kerbalanec, de Mesquéau, — de Kermeur et de Kerbabu, par. de Plougasnou.
Plusieurs capitaines de la milice de Morlaix, depuis 1727.
Salaun, sr du Rest, par. de Plounévez du Faou.
Pierre, sr du Rest, époux de Plézou le Moal, père de Théophile, cavalier à la revue de l’arrière-ban en 1694 et aïeul de Jeanne-Lucrèce, mariée : 1o à Jean-Baptiste de Penendreff, sr de Keranstret ; 2o à Olivier-Louis Corret, sénéchal de Trébrivan.
Salic, év. de Tréguier.
De gueules à la fasce d’or, accomp. de dix coquilles d’argent, 4.6. (G. le B.).
Saliou, en français Salles (des), sr dudit lieu, par. de Trémel, — vicomte de Lesmais, par. de Plestin, — sr de Kergeffroy, par. de Plufur.
Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plestin et Plufur, év. de Tréguier.
D’argent au greslier lié en sautoir de sable, accomp. de trois merlettes de même, comme Canaber, le Fruglais et Kerlouët.
Olivier, témoin à Lanvollon, d’une donation faite à l’abbaye de Beauport en 1265 ; Guillaume, fit alliance avec le duc en 1370.
La branche de Lesmais a porté cette terre aux le Moine, puis la Bourdonnaye et Camus.
La branche de Kergeffroi fondue en 1500 dans Guillaume.
Saliou, sr de Chefdubois, — de Kervennou et de Crec’hgouriffen, par. de Servel, — de Trévazan, par. de Trézélan.
Maint, réf. 1671, 0 gén., ress. de Lannion ; a patre et avo.
D’argent au chevron de gueules, (aliàs : d’azur au chevron d’argent) accomp. de trois quintefeuilles de même.
Trois conseillers au parlement depuis 1612, et deux présidents aux enquêtes en 1738 et 1762.
Salle (de La), sr dudit lieu, par. de Sérent.
Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Vannes.
D’azur à neuf besants d’or ; au chef de gueules, chargé de trois plates ou cuirasses d’argent (Arm. de l’Ars.).
Henri, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Pierre, l’un des commissaires du traité de Guérande en 1365.
Fondu vers 1530 dans Carné.
Salle (de La), sr dudit lieu, par. de Lanmérin.
Réf. et montres de 1427 à 1481, dite par., év. de Tréguier.
Porte un lion rampant (Sceau 1381).
Huon, ratifie le traité de Guérande à la Roche-Derrien en 1381 ; Jehannot, maître d’hôtel du duc en 1480.
Fondu dans Lagadec.
Salle (de La), près Lesneven, év. de Léon.
D’argent à un lion et un ours affrontés de sable ; à la bordure componnée d’or et de gueules (G. le B.).
Le sr de Kerdullo, débouté à la réformation de 1668, ress. de Quimper.
Salle (de La) (orig. du Béarn, y maint. en 1671), sr dudit lieu.
De gueules à deux épées d’argent en pal, la dextre la pointe en haut ; la sénestre la pointe en bas ; parti : d’azur à l’oiseau perché sur une branche, le tout d’argent (G. G.).
Salles (des), voyez Noë (de La).
Salles (des), voyez Normant (le).
Salles (des), sr dudit lieu et de Lauvinière, par. de Mésanger, — de la Guère, par. de Saint-Géréon, — de la Chevallerie, par. de Couffé.
Réf. 1454, par. de Mésanger, év. de Nantes.
De gueules à six tourteaux d’hermines, 3. 2 et 1.
Fondu vers 1490 dans Pantin.
Salles (des), sr des Rosais, de la Galonnais, de la Ville-Morfouace, de la Fédorière, de la Ville-à-l’Asne et du Coudray, par. de Gaèl, — du Boisriou, par. de Saint-Méen, — du Temple, par. de Plumaugat, — de la Ville-Thomas, — de la Ville-au-Hutin, — de la Ruennais, — de la Guinelays, de la Ville-Chefdehoux et de la Rivière, par. de Saint-Onen-la-Chapelle, — de la Ville-Haraon, par. de Plouasne, — du Puy-Saliou et de la Villemorin, par. de Plerguer.
Anc. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo et Dol.
D’azur à trois roses d’argent ; au chef cousu de gueules, chargé de trois bandes d’or.
Philippot, archer de la compagnie d’Olivier de Montauban dans une montre de 1356 épouse Jeanne, dame des Rosais ; Jean, prête serment au duc entre les nobles de Saint-Malo en 1437.
Cette famille paraît avoir pris son nom de la terre des Salles, paroisse de Sévignac, possédée au xve siècle par les Tréméreuc. (Famille éteinte.)
* Salles (des), sr d’Espinoy.
D’argent au chevron de gueules, accomp. en chef de deux têtes de maure de sable, tortillées d’argent, et en pointe d’une ancre aussi de sable.
Gilles, conseiller au conseil souverain de Saint-Christophe en 1644, eut un fils qui eut le bras coupé à la prise de cette colonie par les Anglais et qui s’établit à la Martinique en 1711 ; Pierre, petit-fils du précédent, conseiller au conseil souverain de la Martinique en 1752, anobli en 1781 en considération de ses services et de ceux de ses prédécesseurs.
Cette famille se rattache par ses traditions à la précédente.
Salles (des), voyez Saliou.
Salmon, sr du Vaugace et de Sainte-Geneviève, par. de Saint-Marcel, — de Kerbois. Déb., réf. 1669 ; réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Saint-Marcel et Malestroit, év. de Vannes.
D’azur au chevron d’or, accomp. de trois têtes de lion de même.
Un secrétaire du duc en 1487, un notaire-passe à Auray en 1540 ; un procureur du Roi au présidial de Vannes en 1647.
Salmon, sr du Clos, bourgeois de Lamballe.
D’or à un duc de sable ; au trescheur de même en orle (Arm. 1696).
Salmonière (de La), voyez Goguet.
Salomon, voyez Salaun.
Salomon, sr de Bréafort, par. de Baden, — des Mortiers, par. de Derval, — de Livernière, par. de la Chapelle-Heulin. Maint. réf. 1669, 0 gén., ress. de Nantes.

D’argent à la bande de gueules, chargée de trois macles d’argent et accostée vers le chef d’un lion de gueules, comme du Plessis-Grenédan.

Jean, maître des comptes en 1639, anobli en 1657 pour partager noblement, père de : 1o Jean, maître des comptes en 1676 ; 2o René, sous-brigadier des mousquetaires du Roi en 1669.


Salou (du) sr dudit lieu, par. de Briec, — de Keroualin, — de Toulgouet, par. d’Elliant, — de Mesmeur, par. de Plozévet, — de Kerouzien, — de Lescoulouarn, par. de Plonéour.

Anc. ext., réf. 1668, neuf gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Cornouaille.

D’argent à trois hures de sanglier arrachées de sable.

Jean, vivant en 1426, épouse N. de Guendreff.

Fondu dans Visdelou, puis Rosnyvinen, la Marck et de Ligne-d’Aremberg.


Saluden. sr de Kernysan, de Keringar et du Mescam, par. de Cléden-Cap-Sizun, — de Kerozou, — de Trémaria.

Anc. ext., réf. 1668, cinq gén. ; réf. et montres de 1444 à 1562, par. de Gléden Cap-Sizun, év. de Cornouaille.

D’or à trois fleurs de lys de gueules, une étoile de même en abyme.

Michel, vivant en 1536, père d’Yves, marié en 1574 à Marie Rousseau ; Nicolas, conseiller au parlement en 1645, puis prêtre missionnaire, était le dernier représentant de cette famille ; sa fille unique Corentine épousa en 1665 Jean-Baptiste Hingant, sr de Kerisac et de Kerduel.


Saludou, sr de Rosampont, par. de Lannion.

Réf. 1535, par. de Lannion, év. de Tréguier.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois molettes de même.

Olivier, vivant en 1500, épouse Catherine Geffroi.


Salviati (orig. d’Italie).

D’argent à trois bandes bretessées de gueules.

Jacques, épouse Lucrèce de Médicis, sœur du pape Léon X, dont : 1o Jean, cardinal, évêque de Saint-Papoul et abbé de Redon en 1528, † 1553 ; 2o Bernard, grand-prieur de Malte et amiral de son ordre, puis cardinal, évêque de Saint-Papoul et abbé de Redon après son frère, † 1568.


Samson, sr de la Morandière, par. de Notre-Dame-de-Vitré.

Réf. 1427, dite par., év. de Rennes.

D’argent au lévrier rampant d’azur ; à la bordure componnée d’argent et de gueules.

Gillet, commis pour la réformation des feux en 1427, fit exempter sa métairie de la Haute-Morandière.

Sané.

Montres de 1503 à 1534, par. de Plouzané, év. de Léon.

De sable au lion d’argent, accomp. de trois coquilles de même (B. L.).

Un ingénieur-constructeur de la marine, en 1774, du nom de Sané, né à Brest en 1710, baron de l’Empire en 1811, parait avoir appartenu à la famille qui précède.

Sanglier (le) (orig. du Poitou), sr de Boisrogues, — de la Ghetardie. D’or au sanglier de sable en furie (G. le B.).

Joachim, époux de Jeanne Bonnet, père de Renée, mariée en 1485 à Louis de Laval.

Sanguin (orig. de Paris), sr de Santeny, — de Roquencourt, — de Fontenay-le-Bel, — marquis de Livry en 1688, — sr de Végron, — de Château-Dérech et de Kerabraham, par. de Questembert, — du Cosquer, par. de Grandchamp. Ext., réf. 1670, cinqgén., ress. de Vannes.

D’azur à la bande d’argent, accostée en chef de trois glands d’or et en pointe de deux pattes de griffon de même.

Simon, gruyer de la forêt de Bondy en 1474 ; Claude, sr de Santeny, en Brie, échevin de Paris en 1523.

La branche de Livry a produit : Nicolas et Denis, évôques de Senlis en 1623 et 1652 ; deux chevaliers de Malte en 1721 et 1765 ; un lieutenant général en 1731, chevalier des ordres en 1724 ; un chef d’escadre en 1760 et s’est éteinte de nos jours.

La branche de Végron établie en Bretagne depuis Louis, marié en 1628 à Bonne de Monti, a produit un président aux enquêtes en 1663, † 1680 ; un conseiller au parlement en 1683 et s’est fondue dans Raoul de la Guibourgère.

Sansay (de) (ramage des comtes de Poitou), sr dudit lieu, — de l’Ile-de-Bouin, — de Saint-Marzault, — comte de Grois, — comte de la Magnanne, en Anjou, — baron de Keribert, par. de Ploudalmézeau, — vicomte de Pratmeur, par. de Plourin, — baron de la Musse, par. de Baulon, — sr du Beaudiez, par. de Landunvez, — du Bourouguel, par. de Plouigneau, — d’Ardanne, — du Ros, par. de Concbret, — de Point-Jouan, par. de Saint-Jouan de l’Isle. Anc. ext. chev., réf. 1670, dix-sept gén., ress. de Saint-Renan.

D’or à trois bandes d’azur, à la bordure de gueules, qui est Poitou ; à l’écusson en abyme échiqueté d’or et de gueules, qui est Sansay (Sceau 1553). Devise : Sansay sans ayde.

Cette ancienne maison, alliée à celles de Machecoul, Beaumont, Montmorency, Harpedanne, etc., possédait le titre héréditaire de vicomte de Poitou.

Elle a produit : Jean, tué à la bataille de Bouvines en 1214 ; Guillaume, croisé en 1248 ; René, gentilhomme do la chambre et chevalier de l’ordre du Roi en 1532, marié à Renée du Plantis, dont entre autres enfants : 1o René, chambellan d’Henri II et gouverneur de Nantes, père de René, marié à Renée Rannou, dame de Keribert, auteur de la branche établie en Bretagne, éteints en 1770 ; 2o Claude, chevalier de l’ordre, marié en 1571 a Marguerite de la Motte-Fouqué ; 3o Anne, comte de la Magnanne, chevalier de l’ordre, célèbre capitaine ligueur, abbé séculier de Lantenac, marié en 1588 à Marie de Tromelin, dame du Bourouguel, veuve du baron de Penmarc’h, f sans postérité vers 1610.

Santé (de La).

D’azur à sept macles d’or, 3. i et 3 (Arm. de l’Ars.).

Santo-domingo (de) (orig. de Burgos), sr de la Provostière, — de la Bouvrais, — de la Villeneuve, — du Bois, — de Saint-Lazare, — de la Petite-Rivière, par. de Varades,

— du Plessis et de la Roche-Bardoul, par. de Pléchatel.

Ext. réf. 1668, quatre gén., ress. de Nantes, et précédemment confirmé par lettres de 1655.

D’azur à la bande d’or, engoulée de deux têtes de dauphin de même.

François, s’établit en Bretagne, où il épousa en 1533 Elisabeth de la Presle ; Jean, échevin de Nantes en 1587, épouse Marie Marqués ; deux trésoriers et receveurs généraux des finances en 1660.

Saout (le), sr du Ménec, ress. de Morlaix. D’azur au lion d’or (Arm. 1696).

Sarant (orig. de Guyenne), sr de Soulan, — de Pontpiétin, par. de Blain. Maint, à l’intend. en 1704 et par arrêt du pari, de 1770, neuf gén.

D’argent au lion de gueules ; au chef de sable, chargé de trois étoiles d’or. Un conseiller au parlement en 1743. Fondu en 1784 dans Hue de Montaigu.

Sarazin, voyez Sérazin (le) .

Sariac (orig. de Guyenne).

D’argent à la corneille de sable, becquée et membrée de gueules. Bernard, abbé de Paimpont en 1624, † 1656.

Saro (de), sr d’Espinay, par. de Garquefou. Réf. 1429, dite par., év. de Nantes.

Burelé de douze pièces d’argent et de gueules. Fondu dans Savonnières.

SARREBOuRSE(orig. d’Orléans), sr de Mondonville, — d’Audeville, — de laGuillonnière,

— de Beaulieu, — de Pontleroy, — du Lary, — du Port-Lambert et du Tertre, par. de Saint-Donatien.

D’azur à la croix ancrée d’or (Arm. 1696).

Un maire d’Orléans en 1715 ; un sous-maire de Nantes en 175 i, père d’un capitaine de dragons, puis général des finances en Bretagne, en 1785 ; un maréchal de camp du génie en 1780, père d’un maréchal de camp d’artillerie en 1814.

Le sr de la Bretèche, de même nom et armes, maintenu à l’intendance d’Orléans en 1667, avait pour auteur : Girard, de la ville d’Aubigny, en Berry, père de Mathieu, maitre des comptes du duc de Berry, anobli en 1410 par lettres confirmées en 1434, en faveur de Nicolas, son fils.

Sarsfield (de) (orig. d’Irlande), vicomte de Kilmallock, — sr de Brie, par. de ce nom, — marquis de Chambière et vicomte de la Motte, par. de Saint-Armel-desTome III. 15

Boschaux, — sr de Pouldouran, par. de Hengoat, — de Kerambastard, par. de Bothoa, — de Creac’hcaribot et du Plessix, par. de Plougar, — de Kerangouèz, par. du Minihy-de-Léon.

Maint, par lettres patentes de 1711 et par arrêt du pari, de 1770, treize gén.

Parti de gueules et d’argent à la fleur de lys de l’un en l’autre ; aliàs : chargé sur le haut d’une étoile d’azur ; au canton d’argent, chargé d’une main dextre de carnation, posée en pal. Devise : Virius non vertitur.

Paul, s’établit à Nantes vers 1690. où il épousa Guyonne-Françoise de la Briandiore, dont : Jacques, secrétaire du Roi en 1719, marié en 1716 à, Marie-Jeanne Loz, dame de Pouldouran, père et mère de : 1* Guy-Claude, colonel au régiment de Provence en 1748 ï* Jacques, lieutenant général des armées en 1781, † 1787.

Deux membres admis aux honneurs de la cour depuis 1752.

Sarzeau, ville et paroisse de la presqu’île de Rhuys, év. de Vannes, avec droit de députer aux Etats, et juridiction royale. Voyez Sucinio.

Sassier, év. de Vannes.

D’azur a trois quintefeuilles d’or (G. le B.).

Satin, sr de laTeillaye, par. de la Bouëxière. Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

D’or au lion coupé de gueules et de sinople, (Arm. de l’Ars.) voyez Espinay (d ). Jean etPerrine de Montbourclier, père et mère d’autre Jean, procureur du Roi à Rennes en 1520.

Saulaye, Saullay Ou Souallaye (de La), sr dudit lieu, par. de Saint-Gravé, — du Plessis-Goullu, par. de Mauron, — de Cavaro, par. de Béganne, — du Bois-auVoyer, par. de Maure.

Anc. ext., réf. 1669, sep gén.; réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes et Saint-Malo. D’argent au rencontre de cerf de gueules, percé au mufle d’une flèche d’or.

Jean, écuyer dans une montre de 1419 paar la défense du pays de Touraine, était flls de Perronnelle Goullu, dame du Plessis, veuve en 1426; Olivier, vivant en 1456, épouse Marguerite de Lourme, dont : Jean, marié en i486 à Jeanne de Bellève.

Le sr de l’*Aistre, de même nom et armes, a été élevé en 1834 au titre héréditaire de baron du Saint-Empire.

Sauldraye (de La), sr dudit lieu, par. de Saint-Grégoire de Rennes, — du Fournel et du Fail, par. de Saint-Judoce.

Réf. et montres de 1429 à 1480, dites par., et par. de Miniac-Morvan, év. de Rennes et Dol.

Guillaume, témoin en 1210 d’une donation de Jean de Dol au prieuré de Combourg. Fondu dans du Tronchay, puis Louait.

Sauldraye (de La), ( ramage de Guémené-Guégant), sr dudit lieu, par. de Guidel, — d’Aguénéac, par. d’Elven, — de Kerloy et de Kerjézéquel, par. de Berné, — de Kerroman, par. de Caudan, — de Kergoniou, par. de LenDon, — de Kerizit, par. de Daoulas, — de Brigné, par. du Minihy-de-Léon.

Anc. ext. chev., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Guidel, Elven et Berné, év. de Vannes, et Clohars-Carnoet, év. de Cornouaille.

D’argent au chef de sable, chargé d’un lambel d’or.

Henry, écuyer dans une montre de 1378, lait hommage au Ticomte de Rohan en 1396 ; Jean, écuyer du duc dans son voyage en France en 1418, épouse Catherine, dame de Kerjézéquel, dont : Louis, échanson du duc François II, en 1460, marié : 1" à Madeleine de Mauny, 2o à Marguerite de Pestivien.

La branche aînée fondue en 1631 dans Jourdain, puis Jacquelot ; la branche de Kergoniou et de Brigné fondue en 1776 dans Huon de Kermadec.

Le sr de Kerandraon, ress. de Quimper, débouté à la réformation de 1668.

Sauldraye (de La), sr de Mésaubouin, par. de Billé, — du Moublin-Blot, par. de Vandel, — de Launay. Ext. réf. 1668, trois gén. A pâtre et avo, ress. de Fougères.

De gueules à trois fasces d’or, la première chargée de deux et la seconde d’une hache d’armes de sable, posées en pal.

Michel, président aux requêtes en 1586, marié à Françoise le Meneust, père de 1o Guy, président aux requêtes en 1607 ; 2" Jean, successeur de son frère en 1619.

Sauldre (de La), voyez Fer (le). Saullay, voyez Saulaye (de La).

Saulnier (le), sr de Callibray, par. d’Hénan-Bihen, — delà Ville-Hélio, — de Mondevit. Réf. et montres de 1469 à 1535, par. d’Hénan-Bihen, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à trois poissons d’or, posés en fasce, l’un sur l’autre.

Etienne et Eustache son fils, se disent nobles et sont imposés à la réformation de 1476 ; Barthélémy, épouse vers 1535 Isabeau de Bréhant de l’Isle ; Jean-Marie, sr de la Ville— Hélio, commissaire de la marine à la Rochelle, anobli en 1772 ; Jean-François-Yves-Xavier, sr do la Ville-Hélio, président aux comptes en 1782.

Les srs de Vauhello, de la Pinelaye et de Saint-.Touan, du nom de Saulnier, portent les mêmes armes.

Saulnier (le).

D’argent au chêne de sinople, accomp. de trois trèfles de même. François, conseiller au parlement en 1610.

Saulnier (le), sr du Mesnil.

D’argent au chevron d’azur, accomp. de trois trèfles de sable (Arm. 1696). Un assesseur de la ville de Morlaix, consul en charge en 1696.

Saulnier (le), sr de la Ville-Haye (ou Kerhars), ress. de Morlaix. De gueules à trois lions d’argent (Arm. 1696).

Saulnières (de), sr duditlieu, par. de ce nom, — de la Clémencière, par. de Lalleu, — de la Villeoger, par. de la Couyère, — du Droullay, par. de Chanteloup. Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes. De sable à deux épées d’argen t en sautoir. Jean, maître d’hôtel du duc Artur et capitaine de Jupon en 1457.

Sault (du) (orig. de Guyenne), sr de la Rarde.

De sable à l’aigle à deux têtes d’argent, au vol abaissé, membrée et becquée d’or.

Un président à mortier au parlement de Bordeaux et un lieutenant général de la sénéchaussée des Landes. (G. G.). Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Freslon.

Saulx (le), sr de *Toulencoat et de Coètmoric, par. de Rosnoën, — du Loc’h et de Kerloc’h, par. de Kerfeunteun, — de Kerhoant, — de Rosnévet.

Ext., réf. 1670, six gén.; réf. et montres de 1481 à 1562, par. de Quilbignon, év. de Léon, Rosnoën et Hanvec, év. de Gornouaille. D’azur à la croix dentelée d’or.

Hervé, de la paroisse de Quilbignon, anobli en 1467 avecq un sien hostel sis au bourg de Sainte-Catherine, près Brest ; Guillaume, de la paroisse de Rosnoën, anobli en 1481, père de Jean, marié à Catherine le Sénéchal, dont : Charles, époux en 1536 de Catherine de Tréouret.

Sauvage (le), sr de la Thibaudière, par. de la Ghevrollière, — du Pémion, par. de Ghâteau-Thébaud, — du Plessis-Guériff, par. de Monnières, — de la Rolhinière, par. de Vallet. Réf. 1430, par. de la Ghevrollière, év. de Nantes.

De gueules à l’aigle éployée d’argent (G. le B.) ; aliàs : porte deux boeufs (Sceau 1269).

Guillaume, épouse vers 1360 Marie de Laval ; Eonet, capitaine de Touffou, épouse en 1467 Jeanne Aménart.

Sauvaoe, sr de la Villeaubel, — de Beauséjour, ress. de Dinan.

D’azur au carquois garni de flèches d’argent, accosté de deux arcs cordés de même ; au chef abaissé d’argent, chargé de trois mouchetures de sable(Arm. 1696).

Cette famille alliée aux Gëraldin et aux Courtois de la Ville-Assehn, s’est éteinte en 1865.

Sauvageau (orig. d’Anjou), s’desBurons, — du Pavillon, par. de Moisdon, év. de Nantes. D’argent à l’arbre de sinople (Arm. 1696).

Mathurin, référendaire en 162-2, père de Michel, aussi référendaire en 1G48 et procureur du Roi au présidial de Vannes, l’un et l’autre, auteurs de plusieurs ouvrages de jurisprudence.

Sauvaget, châtelain des Clos en 1682, par. de Plénée-Jugon, — sr de la Vallée, — du Dresnay, par. de Saint-Brandan, — de la Touche. — des Courtillons, — de la ChapelleGuillaume, — de la Hauteville, par. de Saint-Potan, — de Cargouët, par. de Meslin, — de la Villehingant, — de Marilaine, par. de Maroué, — de Kergollot, par. de Plégtiien, — de Poulguen. — de la Villeneuve, — de la Croix-de-pierre.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plénée-Jugon, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à la croix pattée d’argent. Devise : Dieu ayde qui s’ayde.

Guillaume, écuyer dans une montre d’Olivier de Mauny en 1386 ; Guillaume, vivant en 1423, épouse Olive de Bréhant ; Bertrand, chevalier de l’ordre en 1618 ; Jean, capitaine de cinquante hommes d’armes, guidon des gendarmes de la Reine en 1627, père de Charles, sr des Clos, emprisonné par le duc de Chaulnes aux États de Vitré de 1673, pour ses protestations en faveur des libertés de la Bretagne ; deux chevaliers de Malte en 1668 et 1672 ; un brigadier de cavalerie, tué au siège de Turin en 1706.

Fondu en 1712 dans Froulay, au Maine.

Les srs de la Goulière, paroisse de Landehen, de Villery, de la Gaudinière, paroisse de Mouzillon et du Plessix, paroisse de Pont-Saint-Martin, dont deux échevins de Nantes depuis 1618, déboutés à la réformation de 1669.

Sauveur., sr de Villeraye, — de la * Chapelle-Boby, près Rennes.

Tranché de gueules et d’azur, à la bande d’or brochant sur le tout (G. G.).

Joseph-Antoine, avocat en parlement en 1752, père de Jean-François, greffier en chet aux enquêtes en 1758, marié à N. Roussin ; Luc-Ange, fils des précédents, greffier en chef aux enquêtes en 1783.

Saux (le), sr de Pratanros, par. de Penhars, — de Coëtcanton, par. de Melguen, — de Kercaradec, par. de Pluguffan, — de Quistinic, par. ce Kernével, — de Kervastard, par. d’Elliant.

Réf. et montres de 1426 à 1481. dites par., év. de Cornouaille.

D’azur à sept macles d’argent, 3. 1. 3. [Mss. Gaignières).

Henryot, auditeur des comptes en 1445 ; François, auditeur des comptes en 1492.

La branche de Coëtcanton fondue dans Kerloaguen, puis Carné.

Savary (orig. de Touraine), baron de Montbazon, en Touraine, — sr de Maumusson, par. de ce nom, — de la Vilie-Savary, par. de Saint-André-des-Eaux, — de Livernière, pat. de la Chapelle-Heulin. Montre de 1543, par. delà Chapelle-Heulin, év. de Nantes.

D’argent à la tête de maure de sable, surmontée d’un lambel à cinq pendants de gueules (Sceau 1376).

Pierre, arbitre entre Philippe-Auguste et Jean-sans-Terre en 1214.

La branche de Montbazon fondue dans Sainte-Maure, d’où la seigneurie de Montbazon a appartenu successivement aux Craon, la Rochefoucauld, du Faou et Rohan, en faveur desquelsellea été érigée en duché-pairie en 1588.

Le sr de la Grandonnière, paroisse de Vay, débouté à la réformation de 1668.

  • Savignhac (de) (orig. d’Auvergne), sr de la Villevoisin, par. d’Augan, — de la Roche, par. d’Allaire. Ext., arrêt du pari, de 1777, sept gén. (Etats 1786.) D’argent au chevron brisé de gueules, accomp. de trois trèfles de sable.

Philippe, commissaire des guerres et contrôleur général des écuries du Roi, anobli en 1609 ; un page du Roi en 1787.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Moulin du Brossay et aux Boisbaudry.

Savonnières (de) (orig. d’Anjou), s’de la Bretesche, — de la Troche, — de l’Espinay, par. de Carquefou, — du Bois, par. de Machecoul, — du Genest-Jahan, par. de SaintMesme.

Anc. ext. chev., réf. 1670, huit gén., par. de Maumusson, év. de Nantes. De gueules à la croix pattée d’or (Sceau 1548).

Jean, vivant en 1450, épouse Anne Rougebec, dont : Félix, marié en 1479 à Anne de Brie, de la maison de Serrant ; Jacques, abbé de Meillerai en 1556 -, Mathurin, évôque de Bayeux en 1583 ; cinq chevaliers de Malte depuis 1550 ; Charles, fils de Jean et de Guyonno de Beauvau, se fixa en Bretagne, où il épousa en 1597 Jeanne de Bréhand.

Plusieurs chevaliers de l’ordre et deux gentilshommes de la chambre depuis 1587 ; un conseiller au parlement en 1639, † 1689, marié à Marie Goddes de Varennes, intime amie de M»« de Sévigné qui la surnommait Trochanire ; un lieutenant des gardes-du-corps en 1679, brigadier de cavalerie en 1691, tué la même année au combat de Leuze -, un grand bailli de Malte, chef d’escadre et commandant des galères de France en 1750; un lieutenant des gardes-du-corps, tué en défendant le Roi aux journées d’octobre 1789, à Versailles.

Un membre admis aux honneurs de la cour en 1781.

Saxe (de), sr de la Cocherais, par. de Hédé, — de Bricquerault, par. de Bazouges. Déb., réf. 1668, ress. de Hédé.. D’azur à la croix dentelée d’or (Arm. i696).

Scaff ou Scanff (le), en français Léger, sr de Dréorz, par. de Priziac, — du Fresque, de Kerancaudren et de Kerléau, par. de Melguen, — du Désert, — duPellineuc, par. de Canihuel, — de Penguilly, par. de Plouray.

Réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Priziac et Plouray, év. de Vannes ; Melguen, Spézetet Canihuel, év. de Cornouaille. D’argent à la croix engreslée de sable (Arm. de l’Ars.), comme Dréorz.

Alain, moine de Prières, témoin au testament d’Hervé de Léon en 1363. La branche du Dréorz, fondue au xvi« siècle dans Talhouët-Kerservant ; la branche de Penguily fondue au xvi’ siècle dans le Grand, puis Rolland, Bahuno et duBouetiez.

Scaff (le), sr de Kerriel, par. de Tréglonou, — de Kergoôt, par. de Guiclan. Réf. et montres de 1427 à 1538, par. de Plouguin, év. de Léon.

De gueules à la croix d’or, frettée d’azur ; aliàs : cantonnée à dextre d’une merlette d’or.

Jean, sénéchal de Léon en 1500, épouse Anne du Bois, de la maison de Kerlosquet. La branche de Kerriel fondue dans Richard ; la branche de Kergoet fondue en 1555 dans du Chastel-Mezle.

Scanf(le), sr de Kervelguen, en Goëllo, — des Vaux, par. de Dingé.

Réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Plougras, Squifliec, le Faouët et Dingé, év. de Tréguier et Saint-Malo.

D’azur à trois glands d’or, aux coques d’argent (G. le B.).

Sceaux (de), s’de Frontigné, par. de Saint-Brice, — de la Rigaudière, par. de Saint- Jean-en-Coglais, — de la Bouverie et de la Ville-Berraonl, par. de Saint Etienne-en- Goglais, — de PontcoIIeuc, par. d’IIlifaut, — de Bosnieuc. Ext. réf. 1669. six gén.; réf. 1513, par. de Saint-Brice-en-Coglais, év. de Rennes.

D’or à trois bandes d’azur, un channe ou grand pot antique d’argent, brochant sur le tout.

Jean, vivant en 1478, épouse Guillemette Tuffln, dont Mèry, marié à Olive de la Fontaine-, un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758. (Famille éteinte en 1888.)

Scelles (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1598 et 1666], sr de l’Estanville, de Saint-Manvieu, de Prévalon, de Griqueville, et de Sceaux, en Normandie, — de Chamballan, par. de Meillac. Ext., réf. 1669, huit gén., ress. de Rennes.

D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois lionceaux de sable, armés et. lampassés de gueules.

Michel, vivant en 1450, épouse Michelle le Breton ;-Jean, anobli par la charte générale des trancs-nets en 1570.

Scelles, srdela Villeblanche, ress. de Saint-Brieuc.

D’azur à la croix cantonnée en chef de deux étoiles et en pointe de deux coquilles, le tout d’or (Arm. 1696).

Scépeaux (de) (orig. du Maine), sr dudit lieu, — de Landivy, — baron de Saint-Brice, par. de ce nom, — sr de la Chatière, - de la Vieilleville, — comte de Durtal, — baron de Mathefelon, — sr de Gaubert, — de l’Espronnière, — de la Gherbonnerie, — du Chemin, — de Beauchesne, — de la Roche-Noyant, — du Boisguinot, — du Moulinvieux, — des Huguetières, par. de la Chevrollière, — des Montils, par. de Vallet, — comte de Ghemillé, — duc de Beaupreau, — sr de Mausson, — de Blain, par. de ce nom, — du Guildo, par. de (Jréhen, — de Bodister, par. de Plourin, — de Runfao, par. de Ploubezre, — vicomte de Miniac, par. de Miniac-Morvan, — baron du Chastel, par. de Plouarzel.

Maint, àl’intend. de Tours en 1667 et 1715 ; réf. de 1478 à 1513,’par. de SaintBrice-en-Goglais, év. de Rennes.

Vairé d’argent et de gueules. •

Sylvestre, croisé en 1190 (cab. Courtois) et Robert, son fils.fontune fondation à l’abbaye de Clairmont au diocèse du Mans, en 1222.

Cette famille, alliée en Bretagne aux Angier de Crapado, la Marzelière, Rieûx, Espïnày, la Jaille, Montbourcher et le Maistre de la Garrelaye, a produit :

Guy, président des États de Nantes en 1579 ; François, s* de la Vieilleville, maréchal de France en 1562, + empoisonné en 1571 ; deux pages du Roi en 1728 ; deux lieutenantsgénéraux depuis 1718 et cinq maréchaux de camp depuis 1770.

La branche aînée fondue vers 1620 dans Gondy ; la branche de la Vieilleville fondue en 1590 dans d’Espinay ; la branche du Boisguinot, k laquelle appartenait un général Vendéen, † 1821, s’est éteinte en 1885.

Schomberg (oiig. d’Allemagne], comte de Nanteuil et de Durtal, — marquis d’Espinay, par. de Champeaux, — baron de Sucinio, par. de Sarzeau, — duc d’Halwin et de Maignelais en 1620, pair de France.

Pour anciennes armes : de sable au rais d’escarboucle ou bâtons fleurdelisés d’or, passés en croix et en sautoir, qui est Schomberg ; aliàs : d’argent au lion coupé de gueules et de sinople, qui est Espinay.

Gaspard, colonel de 1,500 reitres au service do Charles IX, naturalisé en 1570, épouse en 1573 Jeanne de Chasteigner, dame de la Rochepozay, dont : Henri, maréchal de France en 1625, marié à Françoise, marquise d’Espinay, père et mère de 1o Charles, maréchal de France eu 1637 et colonel-général des Suisses, † 1658, sans postérité ; l’Jeanne-Ar mande, mariée en 1653 à Charles de Rohan, duc de Montbazon.

Frédéric-Armand, chef d’une autre branche, comte de Mertola, en Portugal, maréchal de France en 1675, brisait les armes de Schomberg d’un écu d’argent en abyme, chargé d’un cavalier armé de sable, qui est Mertola. Cette branche s’est éteinte en 1713.

Schonendall (orig. d’Allemagne), sr d’Arimont, — de Vaux.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur à une anille d’argent, accornp. de quatre étoiles d’or, qui est Arimont ; aux 2 et 3 : d’argent à deux bars adossés de sable (G. G.) Un conseiller secrétaire du Roi en 1779.

Scliçzon ou Clisson, sr de Keranfao, par de Servel, — de Keraziou, par. de Trébeurden, — de Guictaulé, par. de Taulé, — de Keralio. par. de Plouguiel, — de Penarstang, par. de Brélévenez, — de Kerivault, par. de Penvénan, — de Glessérant, par. de Plougrescant, — du Mené, par. de Goulien, — de Crec’hbizien, — de Kermarquer, par. de Lanmodez, — de Largentaye, — de Lanserff, — de Kerémar, — de Toulmain , par. d’AUineuc, — de Goëtgonien, par. de Berhet, — du PlessisTourneufve, par. d’Orvault, — de la Gohardière, par. de fiorges.

Anc. ext. chev., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1427 à 1562, par. de Plestan, év. de Saint-Brieuc ; Taulé, év. de Léon ; Servel’, Trébeurden, Plouguiel, Brélévenez, Penvénan et Plougrescant, év. de Tréguier, et Goulien, év. de Gornouaille.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de trois molettes de même jG. le B.); aliàs : de gueules au lion d’argent, armé, lampassé et couronné d’or, comme Clisson.

Olivier, épouse en 1221 Plaisou, dame de la Roche-Derrien, dont : Alain, en procès avec le duc Jean le Roux en 1270 ; Olivier et Mahault de Kerhamon, sa mère, assignés au parlement général de 1384, sur envoi du sénéchal de Tréguier, de la barre de Lannion , Olivier, et Fraval, prêtent serment au duc entre les nobles de Tréguier en 1437 ; Jean, président universel de Bretagne en 1492, épouse Jeanne, dame de Keralio ; Rolland, fils des précédents, sénéchal de Guingamp, maître d’hôtel et ambassadeur de la duchesse Anne en 1492, épouse Marguerite l’Épervier, dont : 1o Christophe, auteur de la branche de Keralio, dont un chevalier de l’ordre en 1604 et de la branche de Kermarquer, éteinte en 1719 ; 2o Yvon, auteur de la branche du Méné, dont un lieutenant de vaisseau en 1712, et un capitaine aux gardes françaises, tué à la bataille de Fontenoy en 1745 ; cette dernière branche s’est fondue dans Rospiec.

Scott (orig. d’Ecosse), baron de Valbery, en Ecosse, — baron de Surieu, — sr de * Martinville, par. de Pluduno, — de Saint-Laurent, — de la Touche-à-la-Vache, par. de Gréhen.

Ext., réf. 1671, cinq gén., ress. de Jugon.

D’or à trois têtes de lion arrachées de gueules, lampassées d’azur.

Guillaume, vivant en 1480, épouse Isabelle Moncriff, dont : 1o Pierre, archer dans la compagnie des gardes écossaises de François Ier en 1518, bisaïeul de Claude, baron de Surieu, président à mortier au parlement de Grenoble en 1668 ; 2o Thomas, justicier-clerc d’Ecosse, père de Martin, qui passa en France en 1572, auteur des sr de Martinville ; un gouverneur de Quillebœuf, major au régiment de Normandie en 1660 ; un volontaire blessé au combat de Saint-Cast en 1758.

Scozou (du), sr du dit lieu, par. de Loguivy-Ploiigras, év. de Tréguier.

D’or à neuf tourteaux de gueules (G. le B.).

Fondu dans Clèvèdè, puis Guicaznou.

Sculpteur (le).

D’azur à trois écus d’argent (G. le B.), comme Basouges.

Sébaut.

Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Colin, dans une montre de du Guesclin en 1370.

Séboy, sr de Kervern.

Déb., réf. 1669, ress. de Nantes.

Sec (le).

Ecartelé en sautoir aux 1 et 4 : d’or à l’arbre de sinople ; aux 2 et 3 : de gueules à deux têtes d’aigle, arrachées d’argent (G. le B.).

Sécardais (de la), sr dudit lieu, par. de Mézières, év. de Rennes.

D’argent à cinq tourteaux de sable en sautoir ; au chef d’hermines (Arm. de l’Ars.), comme la Marée.

* Sécillon (de), sr de la Touche, par. de Tréal, — du Cosquer, de Villeneuve, du Blanc, de Kerfur, de Beaulieu et de Trouveray, par. de Guérande, — de la Milacière, par. du Clion, — de Billo, par. de Saint-André-des-Eaux, — de Trégouët, par. de Béganne, — de Huelfao, — du Cosquer. ext., réf. 1669, huit gén., ress. de Guérande ; réf. 1426, par. de Tréal, év. de Vannes.

D’azur à trois fusées d’or, posées 2 et 1.

Guillaume, fils Raoul, épouse en 1389, Jeanne delà Bouère, dama de la Touche, veuve en 1426; Pierre, homme d’armes, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420 ; Jean, connétable de Dinan en 1457 ; Pierre, épouse vers Uéi, Mathurine Thébaut ; deux chevaliers de Malte en 1626 et 1779 ; un page du Roi en 1742 et un page du comte d’Artois en 1777.

Secqueville (de) voyez Goeuret.

Ségaler (le), sr de la Villeneuve, du Mescouôz et de Kerangarz, par. de Plougasnou > — de Kergomar, par. de Guimaëc, — de Kerfraval, par. de Ploujean, — de Montigné par. des Touches.

Anc. ext., réf. 1671, six gén.; réf. et montres de 1447 à 1543, par. de Plougasnou, év. de Tréguier et Trefgondern, év. de Léon.

D’azur au sautoir d’argent, cantonné do trois (aliàs : de quatre) quintefeuilles d’or, voyez Coetquis.

Guillaume, vivant en 1463, épouse Marguerite de Guicaznou. Fondu dans Kerhoënt, puis Paslour.

Ségaler (le), év. de Tréguier.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois têtes de léopard d’or, comme Boiséon et d’un huchet de même en pointe sous l’angle du chevron (G. le B.). Raoul, chanoine de Tours en 1440, inhumé à Saint-Gatien en 1474.

Ségalo, sr de Kerizouët, par. de Plescop, — de Goètergarff, par. de Graadchamp. Réf. et montres de 1448 à 1536, dites par., év. de Vannes. D’hermines à la fasce de gueules. chargée de trois besants d’argent (Arm.del’Ars.)

Séglien (de), sr du Goscro, par. de Lignol.

Réf. et montres de 1426 à 1481, dite par., év. de Vannes. Porte une fleur de lys, accomp. de trois quintefeuilles (Sceau 1414). Fondu dans Gouvello, puis Lantivy.

Segrétien (le), sr des Ferrières, ress. de Rennes.

D’argent à un cœur de gueules ; surmonté d’une étoile d’azur (Arm. 1696). Pierre, avocat en parlement en 1696.

Seillons (des) (orig. d’Anjou), baron de Viré, — sr de Beaulieu, — de la Barre, — de l’Isle, par. de Plougasnou.

D’or fretté de gueules ; au chef d’or, à la bordure engreslée de sable (La Ch. des B.). René, marié à N. de Keraldanet, père de Charles-Paul, marié 1o vers 1615, N. Toupin dame de l’Isle ; 2o à Françoise le Digouédec ; une fille à Saint-Cyr en 1693.

Seizplouë, ou Coët-Seizplouë, par. de Plounévez-Lochrist, év. de Léon.

Seigneurie successivement possédée par les maisons de Lesquèlen, Carman, Ploësquellec et Maillé, et érigée en comté sous le nom de Maillé en 1626, voyez Maillé (de), acquise en 1747 par les Rohan-Chabot et revendue aux Ameline de Cadeville.

Séjourné, sr de Launay, par. de Guichen, — des Pommerays, par. de Brutz, — de Brays, par. de Cesson, — de la Gourgeonnière, par. de Torcé, — de la Forestrie, par. d’Izé.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

D’argent au lion rampant de sable, contre un pilier de même (G. le B.).

Guillaume, alloué de Rennes en 1513, épouse Anne Brunart, dame de Brays, veuve de Jean le Moine, sénéchal de Vitré.

Sel (du), voyez Pinçzon.

Selle (de La), voyez Celle (de La).

Sénéchal (le) (ramage de Rohan), baron de Carcado en 1624, par. de Saint-Gonnery,

— sr du Bot, par. de Saint-Caradec, — de Gouëletré, par. de Noyal-Pontivy, — de * Kerguizec et de Cohanno, par. de Surzur, — vicomte de Châteauneuf, en Goëllo et de Maugremieux, par. de Guégon, — sr de Saint-Maudan, par. de ce nom, — de Brohais, par. de Kergrist, — de la Rivière, — vicomte d’Appigné, par. du Rheu, — baron de Quélen, par. de Duault, — sr du Gué-de-l’Isle, par. de Plumieux, — de la Feillée, par. de Goven, — de Belleisle, — de Trégoëtet baron de Molac, par. de ce nom,

— baron de Sérent, par. de ce nom, — sr de Kergournadec’h, par. de Cléder, — marquis de Pontcroix, en 1719, par. de Beuzec-Cap-Sizun. — sr de Tréduday et de Bonnepart, par. de Theix, — de Coëtergarff, par. de Grandchamp, — de Pacé, — de Cuhain, par. de Crossac, — de Crévy, par. de Pontchâteau.

Anc. ext. chev., réf. 1670, douze gén.; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Saint-Gonnery, Noyal-Pontivy et Saint-Caradec, év. de Vannes et Cornouaille.

D’azur à neuf (aliàs : sept) macles d’or, 3. 3. 3 (Sceau 1262).

Daniel, sergent féodé héréditaire de Rohan, présent en 1184 à la fondation de l’abbaye de Bonrepos ; Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois), frère d’Eon, marié à Olive, dame de Carcado ; Yves, abbé de Redon en 1440, † 1467 -, Jean, abbé de Saint-Gildas-des-Bois de 1462 à 1492 ; Jean, tué à la bataille de Pavie en 1525, en couvrant de son corps le roi François Ier ; cinq chevaliers de l’ordre de 1596 à 1654 ; François, conseiller au parlement en 1620, † 1639 ; Eustache, abbé de Geneston en 1674, évêque de Tréguier en 1686, † 1694 ; René, tué a la bataille de Sénef en 1674, marié à Marie-Anne de Rosmadec, dame de Molac ; un chevalier de Malte en 1700 ; un page du Roi en 1731 ; un maréchal de camp, tué au siège de Turin en 1706; deux gouverneurs de Quimper depuis 1724; un colonel des grenadiers de France, tué au siège de Prague en 1751 ; quatre lieutenants-généraux, des armées du Roi de 1708 à 1781; quatre membres admis aux honneurs de la cour de 1739 à 1782.

La Tranche de Carcado, qui fit enregistrer ses titres ou conseil souverain de Sainte Domingue en 1772, fondue en 1859 dans Graillé, en Guyenne ; la branche de Tréduday, fondue en le77 dans du Pont d’Echuilly ; la branche de Kerguizec existe en Amérique.

Sénéchal (le), sr de Lézérazien, par. de Guiclan, — de Rosnyvinen, par. de LocEguiner, — de Coëlélant, par. de Plourin, — de Lestréméral, par. de Sizun, — de Bélizal, par. de Saint-Mathieu de Morlaix, — de Rosily, — de Penvern.

Anc. ext. réf. 1669, septgén.; rél. et montres de 1427 à 1536, par. de Guiclan. Loc-Eguiner et Sizun, év. de Cornouaille, el Plourin, év. de Tréguier.

De sable à cinq fusées d’argent, accolées en bande, accostées de six besanls de même, trois de chaque côté.

Jean, vivant en 1481, épouse Catherine Riou.

La branche de Lézérazien fondue dans Kerouartz.

Sénéchal (le), sr du Rocher-Portail, par. de Saint-Brice-en-Goglais, — de la Séneschaussière et de la Guépinière, par. de Vieuxvi-sur-Gouësnon, — de la Vallette, par. de ce nom, — de la Yillebenoist, par. de Pacé, — de Neuville, par. de Domagné. Réf. de 1440 à 1513, dites par., év. de Rennes.

D’argent à trois bandes de sable (Arm. de l’Ars). Michel, abbé de Paimpont en 1473, † 1501.

Cette famille tirait son nom de la charge héréditaire de sénéchal de Dol. La branche de la Vallette fondue en 1559 dans de Poix.

Senecterre Ou Saint-nectaire (de) (orig. d’Auvergne}, duc de la Ferté en 1665, — marquis de Châteauneuf, — comte de Saint-Victour et de Brinon.

D’azur à cinq fusées d’argent en fasce.

Louis, connétable d’Auvergne en 1231 ; Antoine, évéque du Puy-en-Velay et Jacques, son frère, successivement abbés de Saint-Jean-des-Prés de 1545 à 1560-, un maréchal de France en 1757. (Famille éteinte.)

Sérazin (le), sr de Tréraelin, par. de Gamors, — de Palevar, par. d3 Nostang, — du Plessix, — du Boterff, par. de Plumelin.

Anc. ext. réf., 1669, neuf gén. ; réf. el montres de 1426 à 1536, par. de Gamors, Nostang et Baden, év. de Vannes.

De gueules à la croix ancrée d’argent.

Jean, vivant en 1426, épouse Louise Lorveloux ; un conseiller au parlement en 1681. La branche de Trémelin fondue en 1C68 dans Foumier de Pellan.

  • Séré, sr de la Plessaye, par. de Longaulnay, — des Landes et des Vaux, par. de Plouër.

Maint, réf. 1669, 0 gén., par les privilèges de la chambre des comptes et à l’intend. en 1699; réf. 1513, par de Longaulnay, év. de Saint-Malo. De gueules à la sirène d’argent.

Jean et Georgette de Saint-Aubin, sa compagne, sr et dame de la Plessaye, exempts de fouages à la réformation de 1513 ; Jacques, maître des comptes en 1632 ; Luc, secrétaire du Roi en 1654, reçut ses lettres d’honneur en 1674.

Les srs de la Pasquerie, du Tertre-Barré et de la Ville-Malterre, déboutés à la réformation de 1668, ainsi que les srs de l’Orvinière, ces derniers fondus dans Robien de Kerambourg.

Sérent (de), sr dudit lieu, du Tromeur, de la Rivière, de Kermelen et de la Salle, par. de Sérent, — de la Ville-Louët, par. de Lantillac. — de Kerfily, comte de Trédion en 1666, châtelain d’Aguénéac en 1650 et sr de Beslon, par. d’Elven, —

- de Branbec et de Kerlévénan, par. de Plescop, — de la Villeray, — de la Prévostaye,

— baron de Malestroit, — sr de Comper, par. de Concoret, — de la Ville-Guériff,

— de la Villéan, — de Boisbrassu, par. de Carentoir, — de Kervazy, par. de Plaudren, — de la Villeneuve, par. de Languidic, — de la Touche-Hilary, par. de Moustoirac, — de Keralier, par. de Sarzeau.

Anc. ext. chev , réf. 1669, douze gén. ; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Sérent et Lantillac, év. de Vannes.

i

D’or à trois quintefeuilles de sable (Sceau 1356).

Menguy, fils Marquis, fait une fondation à Saint-Sauveur de Redon en 1110; Conan et JudicaSl, son fils, témoins d’une fondation du comte de Porhoët au prieuré de Josselin en 1118; Guèthénoc, croisé en 1239, mentionné dans un compte rendu au duc Jean le Roux en 1274; Alain, vivant en 1328 épouse Gillette de Malestroit, dont : Jean, l’un des écuyers du combat des Trente en 1350, marié a Jeanne de Saint-Gilles ; trois chevaliers de Malte depuis 1663 ; un abbé de Prières en 1681, † 1727 ; un président de la noblesse aux Etats de 1774 et 1776 ; plusieurs membres admis aux honneurs de la cour depuis 1754.

La branche aînée fondue au xiv» siècle dans la Chapelle, d’où la terre de S ’rent, est passée par alliance aux Rosmadec, puis aux Sénéchal, et par acquêt en 1787 aux Caslel ■ la branche du Tromeur fondue dans Montauban, puis Avaugour ; la branche de Kerfily qui a produit un conseiller au parlement, chevalier de l’ordre en 1635, a fini à ArmandLouis-, duc de Sérent, grand d’Espagne, pair de France, lieutenant-général des armées du Roi, ancien gouverneur des ducs d’Angoulême et de Berry, marié en 1754 à Bonne-Marie de Montmorency-Luxembourg, † 1822, père d’un colonel au régiment d’Angoulême, tué en Bretagne en 1796 et des duchesses de Narbonne-Pelet et de Damas-Crux. (Famille éteinte.)

Sergent (orig. du Nivernais).

D’azur à une sainte Vierge d’argent, rayonnante d’or ; à l’orle d’étoiles de même. Devise : Ave maris Stella.

Un évêque de Quimper et de Léon en 1855, † 1871.

Sérizay, voyez Cérizay.

Serpaudaye (de La), srde Roudun, par. de Poligné, — des Vergers, — de Pontpéan, par. de Brutz.

Déb., réf. 1670 et à l’intend. en 1699 ; réf. 1513, par. de Poligné et Brutz, év. de Rennes.

D’or à l’aigle éployée de sable, accomp. de trois lionceaux de gueules (Arm. de l’Ars.); aliàs : d’argent à la bande de gueules, chargée de cinq besants d’or (Arm. 1696).

Robert, huissier de la chambre du duc en i486 ; Louis, procureur de Josselin en 1666. Serrant (de), voyez Walsh.

Serré (le), sr de Portz-Hamonef, par. de Goramenec’h, — de Pratalan, — du Rud, de Keramprat.

Anc. est. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Gommenec’h, év. de Tréguier.

D’azur à dix billettes d’argent, 2. 4. 4; au franc canton de gueules, chargé d’un croissant d’or.

Hervé, vivant en 1481, épouse Valence le Neveu.

Servaude (de), sr dudit lieu, par. de Mélesse, — des Blérons, par. de Châtillon-enVendelais, — de la Ville-Orée et du Rocher, par. de Parcé, — de la Ville-ès-Cerfs, par. de Plélan-le-Grand, — du Bois-Durand, — de la Pierre, — de la Gostardière, par. de Parthenay, — de la Gidonnière, — de la Gabetière. Anc. ext., réf. 1668, huit gén. ; réf. de 1449 à 1513, dites par., év. de Rennes. De sable à quatre fusées d’or, accolées en fasce.

Alain, sénéchal de Broôrec en 1388 ; Pierre, vivant en 1419, épouse Jeanne Aubin ; deux pages du Roi en 1729 et 1780.

  • Sesmaisons (de), sr dudit lieu et de la Portechèze, par. de Saint-Sébastien, — de la Sauzinicre, par. de Saint Similien, — de Kerraainguy, par. de Grandchamp, — de Trévaly, par. de Piriac, — châtelain de Tréamberten 1643 et s’de la Ville-au-Chapt, de Quifistre et de la Ville-James, par. de Saint-Molf, — du Perray, par. de SaintHerblain, — de Malville, par. de ce nom, — de la Gaillère et de la Sangle, par. de Bouguenais, — de Trévécar et de Lesnérac, par. d’Escoublac, —• d’Ust, par. de Saint-André-des-Eaux, — du Bois-Jollan, par. de Saint-Nazaire, — du Bois-Savary, par. de Guérande, — de Quindeniac, par. d’Assérac, — des Danets, — comte de Saint-Saire, en Normandie.

Anc. ext. chev., réf. 1669, treize gén. ; réf. et montres de 1428 à 1544, par. de Ghantenay, Gouëron et Orvault, év. de Nantes et Grandchamp, év. de Vannes.

De gueules à trois tours de maison d’or. Devise : Ne tanta domus pereat.

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois), marié à Macée de Sesmaisons, reçoit en 1250 de Normand de Marchillé, le don de la terre de la Sauzinière ; David, grand bailli d’Anjou et du Maine en 1293, épouse Marguerite de Champigny, dont : Olivier, marié à Agnès de Derval ; Guillaume, suivit du Guesclin en Castille en 1368 ; Jean, chambellan du duc Pierre en 1455, marié en 1450 à Thomasse de Muzillac ; Jean, abbé de Redon en 1439 ; quatre chevaliers et un bailli de Malte depuis 1654; un chevalier de l’ordre en 1659 ; un abbé de Saint-Clément de Metz et de Ham, au diocèse de Noyon, évôque de Soissons en 1731, cidevant chevalier de Malte et mousquetaire du Roi, +1742 ; une abbesse de Bival, au dio

cèse de Rouen, en 1740 ; plusieurs pages du Roi depuis 1723; deui lieutenants-généraux des armées en 1767 et 1814 ; un maréchal de camp, nommé par le Roi, en 1797 ç deux pairs de France de nos jours et un général de brigade en 1887.

Plusieurs membres admis aux honneurs de la cour depuis 1767.

La branche de Tréambert fondue en 1677 dans Becdelièvre.

Sève (de), sr de Bolgan, év. de Vannes.

Porte une croix cantonnée de quatre croissants (Sceau 1316). Guillaume, fils Jègou, fait un échange avec le vicomte de Rohan en 1316.

Sévedavy (de), sr dudit lieu, par. de Saints, — de Rimou, par. de Pleine-Fougères,

— de Sèvegrand, par. de la Ghapelle-des-Fougeretz, — du Mottay et de la Fontiine, par. de Trans.

Réf. et montres de t4v!7 à 1513, dites par., év. de Dol et Rennes.

D’argent à la bande de gueules, chargée de deux filets d’argent, accostés de six roses feuillées de gueules (Sceau 1381). Pierre, ratifie le traité de Guérande en 1381.

La branche aînée fondue dans Tèxue ; la branche de Sèvegrand fondue dans des Vaux. Les srs de Lanclamais, paroisse de Bréteil et du Domaine, paroisse de Gévezé, déboutés à la réformation de 166’J, ress. de Rennes.

Sévérac (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Nantes.

De gueules à trois grues d’argent, membrées de sable (G. le B.)- Un seigneur de Sévérac, témoin d’une donation à l’abbaye de Redon en 1117. Fondu dans Parisy, d’où la terre de Sévérac a appartenu successivement aux Brignac et aux Thehillac et par acquêt en 1592 aux TalhoMt.

Sévestre, srdes Rocheltes, par. de Tremblay. Déb., réf. 1668, ress. de Fougères.

Sévestre, voyez Sylvestre.

Sévigné (de), sr dudit lieu, par. de Gesson, érigé en bannière en 1440, — du Chastelet, par. de Balazé, — des Rochers, par. de Saint-Martin de Vitré, — de Bodégat, par. de Mohon, — de Tréal, par. de ce nom, — du Buron, par. de Vigneux, — de Mayneuf, par. de Saint-Didier, — de Tresmes, par. de Grouy-sur-Ourcq, en Brie, — de Ghemeré-le-Roi, par. de ce nom, et du Goudray, au Maine, — du Plessix-Olivet, par. de Noyal-àur-Vilaine, — comte de Montmoron en 1657, par. de Romazy, — sr de Pontrouault, par. de Mernel, — de la Verrière et de la Boissière, par. de SaintDonatien, — des Gléons, par. de Haute-Goulaine, — de Laudigère, par. de Vallet,

— de la Bidière, par. de Maisdon, — de la Haye, par. de Torcé, — de Champiré, par. de Grugé, en Anjou, — de la Bernardière, par. de la Ghapelle-Heulin, — de Lestrémeur, par. de Bodivit, — de Lanros, par. d’Ergué-Armel, — des Douves et d« la Barre, par. de Plumieux.

Anc. ext. chev., réf. 1670, treize gén. ; réf. de 1427 à 1513, par. de Gesson, Saint-Martin de Vitré, Balazé, Saint-Didier et Noyal-sur Vilaine, év. de Rennes ; Tréal, év. de Vannes et Plumieux, év. de Saint-Brieuc.

Ecartelé de sable et d’argent (Sceau 1417).

Gabillart, témoin à une fondation de Geoffroi d’Acigné à l’abbaye de Savigné en 1190; Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guyon épouse en 1355 Agaisse Rabaud, dame du Chastelet ; Guillaume, chambellan du duc Jean V en 1440, marié en 1410, à Anne de Mathefelon, dame des Rochers ; Guyon, épouse vers 1490 Gillette de Tréal, dame de Bodégat, de Laudigère et des Clôons -, trois chevaliers de l’ordre de 1570 à 1627 ; trois conseillers au parlement depuis 1587 ; un chevalier de Malte en 1622 ; un abbé de Geneston en 1663 ; deux maréchaux de camp en 1646 et 1650, dont le second. Henri, tué en duel par le chevalier d’Albret en 1651, avait épousé Marie de Rabutin de Chantai, dame de Bourbilly, connue par ses inimitables lettres.

La branche ainée fondue en 1669 dans Adfiémar de Grignan, puis en 1695 dans Simiane ; la branche de Montmoron fondue en 1684 dans du Hallay ; la branche de Chemerô fondue en 1706 dans le Bihan de Pennelè. (Famille éteinte.)

Sévin (orig. de Paris), sr de Quincy. D’azur à la gerbe de blé d’or. Charles, conseiller au parlement de Bretagne en 1619.

Shée (orig. d’Irlande).

Maint, au conseil et par lettres-patentes de f731.

Tranché d’or et d’azur, à deux fleurs de lys de l un en l’autre.

Sib Iril, sr de Kermorvan, par. de Guiclan . Jean, anobli en 1468.

Sigay, sr de la Goupillière, ress. de Vitré.

De gueules au chevron d’argent, accomp. de trois étoiles de même (Arm. 1696). Pierre, lieutenant de Vitré en 1696.

Silguy (de), sr de Goathirbescont, par. de Guilers, — de Poulesquet, par. de Plougoulm, — de Kerradennec, — de Penher, par. de Kerlouan, — de Kerbringal, par. de Dirinon. ,

Anc. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Guilers, Kerlouan, Plougoulmet Plougar, év. de Léon.

D’argent à deux lévriers de sable, accolés d’argent, passants l’un sur l’autre. Devise : Passe hardiment.

Even, vivant en 1410, épouse Amice de Parscau, dont : Guillaume, vivant en 1448, marié a Aliette de Montfort ; un avocat-général au parlement Maupeou en 1771.

Silz (de), voyez Haye (de La).

Simon, sr de la Villerabel, par. d’Yffiniac, — de la Villemoisan, par. de Ploufragan, — du Ghesnay et du Tertre, par. de Planguénoual, — de Runveret, près Ghàtelaudren.

Ext. réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1423 à 1535, dites par , év. de Saint-Brieuc. D’azur à trois cygnes d’argent.

Jean, de la paroisse d’Yffiniac, se dit noble et ne paie rien des fouages en 1123 et s’arme ès mandements de Monsieur ; Geoffroi son fils, anobli par le duc Pierre en 1454 ; Louis marié vers 1503 a Bienvenue le Moônne, de la maison de la Touche, père d’Etienne, époux en 1535 d’Anne de Kerprigent.

La branche de la Villerabel fondue dans Pappe, puis en 1688 du Bois ; la branche à» Runveret fondue dans Geslin.

Le sr de la Villegicquel, débouté à la réformation de 1669, ress. de Saint-Brieuc.

Simon, sr du Val-au-Houlle, par. de Guégon. Déb., réf. 1669, ress. de Ploërmel.

D’argent à trois mouchetures d’hermines ; au chef de gueules (Arm. 1696).

Simon, sr de Ligou, — d’Amoinville. Déb., réf. 1668, ress. de Rennes. De gueules au coq d’argent (Arm. 1696).

Simon, sr de Kergoulouara, par. de Plouvorn, — de Troraenec, par. de Landéda, — de Bigodou, par. de Saint-Martin-des-Champs, — de Kerbringal, par. de Dirinon, — de Kerannot, par. de Saint-Thégonnec, — de Kergadiou, — de la Palue, par. de Plougoulm, — de Pensez, par. de Plouvien, — de Poulhalec, — de Keropartz, par. de Lanmeur, — de Kerénez, par de Kerlouan, — de Kersaiiou, par. du Minihy de Léon, — de Kerven, — de la Lande.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Plouvorn, Plougoulm, Landéda et Saint-Martin-des-Champs, év. de Léon ; Dirinon, év. de Cornouaille, et Plougasnou, év. de Tréguier.

De sable au lion d’argent, armé et lampassé de gueules. Devise : Cest mon plaisir.

Eudes, croisé en 1248 ; (cab. Courtois) Yvon, archer dans une montre de 1378 reçue par Olivier le Moine, capitainede Lesneven, père de 1* Yvon, sr de Kergoulouarn, marié vers 1400 à Catherine de Kerouzéré, dont : Guillaume, époux en 1437 d’Adelice le Barbu, dame de Tromenec ; 2* Hervé, sr de Kerbringal, dont la postérité s’est fondue dans Silguy.

Guillaume, sr de Tromenec, tua en duel en 1600 François de Kermavan, dernier du nom ; un abbé de Lantenac en 1731, † 1786.

La branche de Kergoulouarn fondue en 1578 dans le Rouge ; la branche de Tromenec fondue en 1619 dans Kergorlay, d’où la terre de Tromenec est passée par alliance aux du Trévou, puis aux Bihannic.

Le sr de Kermarquer, paroisse de Rostrenen, débouté à la réformation de 1668.

Simon, sr de Trénoust, par. de Jans, — de la Villeneuve, — de la Brétaignerie et du Souché, par. de Saint-Aignan, — du Plessix et de la Rouaudière, par. de SaintPère-en-Retz, — de la Fieuriais, par. de Guémené-Penfao, — de Galisson, — de la Chambre, — de la Servaye, — de la Gaisne, par. de Saint-Mesme, — de la Grée, Toms m. 17 [ocr errors]

par. de Mésanger, — de la Maugère, — de la Carterie, par. de Saint-Similien, — des Challes, — de Gréviac, de Rozabonnet, delaGoutière et du Fraîche, par de Nozay, — de Kervion, — de Creil, — de Lessart, — de Vouvantes.

Maint, réf. 1670, 0 gén., par les privilèges de l’échevinage et de la chambre des comptes, et par arrêts de l’intend. en 1702 et du pari, eu 1741, neuf gén.; montre de 1544, par. de Jans, év. de Nantes.

De sable au lion d’argent, armé et lampassé de gueules, comme les précédents.

Pierre, sr de Trénoust, vivant en 1468, père de Sylvestre, vivant en 1497 ; deux échevini de Nantes en 1575 et 1600 ; six auditeurs et maitres des comptes depuis 1632. (Famille éteinte).

Le sr de la Croiserie, paroisse de Rougé, lieutenant du prévôt des maréchaux à Châteaubriant, et les srs de la Gatelière, de la Rablaye, paroisse de la Chapelle-sur-Erdre, et du Pescher, paroisse de Saint-Herblain, déboutés à la réformation do 1669, paraissent issu» da la même famille, ainsi que les srs de Launay et de Boauvais, paroisse d’Auverné.

Siog’han, sr de Kerrivoal, de Kersaouté, de Troguérot et de Tréguintin, par. du Minihyde-Léon, — de la Palue, — de Pratérou, — de Saint-Jouan, par. de Saint-Jouandes-Guérets. — de Kerradennec, — de Kerhuélin, — de * Kersabiec, par. de Plounévez-Lochrist.

Maint, à l’intend. en 1716, etanc. ext., arrêt du pari, de 1773, dix gén ; réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Kernilis, Plouvorn et Plounévézcl, év. de Léon et Gornouaille.

De gueules à quatre pointes de dard ou d’ancre en sautoir, passées dans un anneau en abyme, le tout d’or, voyez Moôlien et Stangier ; aliàs : de gueules à la croix ancrée d’argent (G. le B.).

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois); Geoffroi, bailli et receveur de Léon, compris parmi les légataires du duc Jean II en 1305 ; Jean, écuyer dans la compagnie d’Olivier do Clisson en 1375 ; Jean, sr de Kerrivoal, marié à Jeanne Fliminc, fit son testament en 1521 ; un abbé de Vaast, au diocèse du Mans en 1777.

Cette famille, qui a pris une part glorieuse aux guerres de la Révolution, dans les armées de Gondé, des princes et de la Vendée, de 1793 à 1832, a produit un chevalier do Tordre de Marie-Thérèse en 1795.

Sibier, sr de la Lande-Ronde.

Déb., réf. 1668, ress. de Rennes.

Sion ou Syon (de), sr dudit lieu et de Doraenesche, par. de Sion, — de Beuves, par. de Messac, — de Frossay, par. de ce nom, — vicomte de Fercé, par. de ce nom, — sr du Boisnouveau et de la Gérarderie, par. des Touches, — d’Anguignac, par. de Conquereuil, — du Bourg, par. dé Marcillé-Robert, — du Plessis-Meslé, de Sénonnes et d’Entrehais, en Anjou, — des Loges, par. de Chantepie.

Réf. de 1426 à 1478, par. des Touches, Conquereuil et Marcillé-Robert, év. de Nantes et Rennes.

Jean, vivant en 1456, marié à Jeanne de Tinténiac, dame du Bourg et du Plessis-Meslé, père et mère de Jean, époux de Marie de la Boéssière, dame des Loges, employés dane la réformation de 1478, paroisse de Marcillé.

Fondu dans la Chapelle de la Roche-Giffart.

Slade (de), voyez Hay.

Sohjer, sr de Vaucouleurs, par. de Trélivan, év. de Saint-Malo.

D’or au chêne de sinopl» (Arm. 1690) ; aliàs : d’or à deux épées de gueules en sautoir, les pointes en haut ; au chef d’azur, chargé de trois mouchetures de contrehermines d’argent.

Guillaume-Louis-Malo, capitaine de brûlot, anobli en 1763 pour services signalés a» combat de Saint-Cast en 1758, lieutenant de vaisseau en 1778.

Sol (orig. du Languedoc), sr de Grisolles, — de Kervoyer et de Kerguen, par. d’Arradon, — du Boismainguy, par. de Sérent.

Maint, par arrêt du pari, de 1764, ress. de Vannes.

D’azur à l’aigle d’argent ; au chef d’or, chargé de trois étoiles d’azur. (G. G.).

Cette famille, alliée en Bretagne aux du Chesne et aux Sècillon, a produit un lieutenant de vaisseau en 1786, qui se signala dans les guerres de la chouannerie, créé maréchal de camp en 1815 et lieutenant-général en 1818, † 1836; une fille à Saint-Cyr en 1772.

Soligné ou Subligny (de) (orig. de Normandie), sT dndit lieu et de Montsorel, en Avranchin, — de Dol, — de Combourg.

Porte un oiseau, chargé au cou d’un écu écartelé d’argent et de gueules, qui eut Dol ; aliàs : de gueules fuselé d’hermines, qui est Dinan (Sceau 1173); aliàsécartelé de Dol ,à la bordure semée de merlettes (Sceaux de 1183 à 1210).

Jean, sénéchal de Dol en 1164, père d’Arsculphe, marié à Yseult, dame de Dol et de Combourg, dont il prit les armes, † 1197.

La branche ainée fondue au xm* siècle dans à’Argouges, d’où la seigneurie de Solignéa appartenu successivement aux le Marchant, aux Bèthuneet aux Boisgelin ; la branche de Combourg fondue au xive siècle dans Tinténiac ; la branche de Montsorel fondue vers 1200 dans à’Aubignè. Voyez Montsorel (de).

  • Solminihac (de) (orig. du Périgord, maint, à l’intend. de Guyenne en 1699 et de Montauban en 1715), sr de Chaulne, — de Laborion, — de la Mothe.

D’argent à quatre pals d’azur ; au chef d’argent, chargé d’un cœur de gueules, soutenant une croisette ; [aliàs : un croissant) de même.

Un capitaine au régiment de Normandie en 1691.

Songeux (le), sr de Beauchesne, par. de Fercé. Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

D’argent au corbeau de sable, membré et becqué de gueules. Pierre, sergent du sire de Laval, et pour ce exempt en 1513. Fondu vers 1560 dans Pioger.

  • Bonis (de), (orig. d’Armagnac).

D’azur au lion d’or et une fasce haussée d’argent, surmontée de trois étoiles rangées de même (Arm. 1696).

Un général de division, blessé à la bataille de Loigny en 1870 † 1887, frère d’un général de brigade en 1884 † 1888. Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Parcevaux.

Soraye (de La), sr dudit lieu, par. de Quintenic, — d’Uzel, par. de ce nom. Réf. 1427, par. de Quintenic, év. de Saint-Brieuc.

D’hermines à deux haches d’armes de gueules, adossées en pal (Sceau 1381).

Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Geoffroi, fait son testament en 1256; Louis t porte-bannière de Sylvestre Budes, tué dans la guerre des Bretons en Italie, en 1375; Alain, ratifie le traite de Guérande en 1381.

La branche ainée tondue dans Malestroit, d’où la terre de la Soraye a appartenu aux Coëtquen, puis aux cCAndignè.

Soraye (de La), sr dudit lieu, par. de Campel, — de la Touche, par. de Néant. Réf. 1459, par. de Néant, év. de Saint-Malo.

D’argent à une croix de sinople, chargée d’une quintefeuille d’argent (G. le B.). Fondu dans Lambilly.

Sorel, sr de la Villenéant, du Teil et de la Barbotaye, par. de Comblessac, — de la Gélinais, par. de Garentoir, — de Courcon, par. de ce nom, — du Bois-de-la-Salle, par. de Péaule, — de Salarin, par. de Theix, — du Laz, par. de Garnac, — do Kergroix, par. de Pluvigner.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Comblessac, Réminiac, Carentoiret Cournon, év. de Saint-Malo et Vannes.

Pour armes antiques : d’azur à la croix d’argent, cantonnée d’un annelet de même ; (Sceau 1425) ; moderne : d’argent à l’aigle de sable, inembrée et becquée de gueules.

Robert, après avoir pillé et brûlé deux fois la ville de Combourg en 1233, se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; Pierre, fils Guillaume, vivant en 1427, épouse Marie Morio, dont : Guillaume, marié en 1450 à Guillemette de Bellouan ; Jacques, chevalier de l’onlreen 1620.

Sorel, sr la Haltais, par. de Guer, év. de Saint-Malo. De gueules à deux léopards d’argent ; (G. le B.)

Un capitaine de vaisseau retiré avec pension du Roi en 1728, marié à N. de Marnières, dame de la Hattais.

Une famille de même nom et armes a été maintenue en Soissonnais en 1667, sur preuves remontant à 1525.

Sorin, sr de Trénoust, par. de Jans, — de la Toucbe, par. de Nozay. Réf. de 1427 à 1454, dites par., év. de Nantes. D’hermines à la fasce de gueules, accomp. de trois trèfles d’azur.

Robert, trésorier et receveur général du duc en 1404 ; Robin, homme d’armes de la compagnie du sire de Lescun en 1464.

Sobin, sr de la Ferrière, par. de Saint-Jean-de-Béré, — de la Hillière, par. de Thouaré, — de la Mpnnais, par. de Soudan. Déb., réf. 1668, ress. de Nantes.

D’argent à quatre mouchetures d’hermines de sable, 3. i.(Arm. 1696).

Jean, conseiller garde-scel au présidial de Nantes en 1669 ; François, maîtres des comptes en 1691.

Cette famille et la précédente paraissent avoir une origine commune.

Sou A ix Aye, voyez Saulaye (de La).

Soubize (de), voyez Rohan (de).

Souché, s* de la Brémaudière.

Déb., réf. 1669, par. de Bodivit, év. de Gornouaille.

Soukff, sr de la Gaudinaye, — du Temple, — de Montalembert, par. de Vénèfles, —

de la Clossetière, — de Kerossan.

Fascé d’azur et d’or, semé de vers à soie en fasces, de l’un en l’autre Arm. 1696).

Jean, procureur au parlement de Rennes en 1698 ; René-Marie, bailli de Châteauneuf-duFaou en 1747.

On trouve Guillaume, de la paroisse de Cohazé-Pontivy, archer dans une montre de] 146*. Soulange (de), voyez Paius.

Soulabd (orig du Poitou), sr de la Tbibaudière, — de la Roche. D’argent au soulier de sinople (Arm. 1696). Un auditeur des comptes en 1786.

Soulles (de).

Réf. de 1427, par. de Chasné, év. de Rennes.

D’azur à trois besants d’argent (Sceau 1428).

Jean, tient un hôtel noble en 1427 a Chasné, et n’y demeure que lui et son page. Soubdéac (de), voyez Rieux (de).

Soubdeau (or. de Poitou), sr de Beauregard.

D’or à un aspic de sable mis en fasce (Arm. 1696). Un maître des comptes en 1746.

Souhdeval (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1463), sr dudit lieu et du Mesnil, près Mortain.

D’or fretté de sable, qui est Verdun ; au franc canton de même (Sceau 1563).

André, gouverneur de Belle-lsle-en-Mer, repoussa les Anglais de cette ile en 1548, et laissa deux flls : 1o André, gouverneur de Belle-Isle, gentilhomme ordinaire de la chambre et panetier ordi aire du Roi, f if>97 ; 2o Herviev, dont les descendants fixés en Bretagne en 1687, alliés aux Aubin, du Parc-Loctnaria et la "Voilette se sont fondus dans ’Mourain.

Cette famille, issue en ramage de celle de Verdun, portait jusqu’en 1550 le nom de U Moyne.

Soubdille (orig. du Maine), s’dela Tremblaye, — d’Erbrée, — de Chambrezais.

D’azur au chevron accomp de trois étoiles ou molettes, celle de la pointe soutenue d’un croissant, le tout d’or.

Gabriel, secrétaire du Roi en 1668, f en charge.

Sourdre (le), par. de Saint-Donan, év. de Saint-Brieuc. Parti d’azur et de gueules, à la bande d’or brochante. Barbe, épouse vers 1600 Philippe de Kernévénoy.

Sourdy (de), sr de la Villejagu.

Déb., réf. 1669, ress. de Rennes.

Soussay (de) (orig. d’Anjou), sr de la Guichardière, — du Buron, — de la Maillère, par. de Sucé.

Anc. ext., réf. 1669, dix gén., par. de Saint-Mars, év. de Nantes. De gueules à trois coquilles d’or.

Emery, varlet en 1353, épouse Orphane, dont : Guillaume, marié à, Marie Audibart ; • Jean, s’établit en Bretagne, où il épousa en 1591 Gabrielle Charbonneau.

La terre de la Maillère a été constituée au majorât au titre de vicomte, en 1823.

Souvaing, sr du Pallet, par. de ce nom, — de Langle, par. de Bourg-Sainte-Marie, — de Daen, en Anjou.

Réf. 1427, par. de Bourg-Sainte-Marie et Frossay, év. de Nantes.

D’hermines à la croix pattée de gueules (Sceau 1315). Pierre et Olivier, abbés de Pornic, de 1428 à 1463. Fondu dans Amenart.

Souvenel (de), toyez Anneix.

Spadine, sr de la Menguais et du Housseau, par. de Garquefou, — de l’Estang, par. de Saint-Donatien, — de Belestre, — de Beaulieu, par. de Mesquer, — de la Nicollière, par. de Saint-Philbert, — de la Bignonnais, par. de Bouée, — de Laubiais, par. de Gordemais.

Déb., réf. 1669; réf. et montres de 1429 à 1543, par. de Carquefou et SaintDonatien, év. de Nantes.

Jean, au nombre des sujets de l’évéque de Nantes qui députèrent contre lui en 1471; plusieurs sénéchaux de Guérande depuis 1609.

Sparfel (le), en français Epervieh (l,’), sr du Val, — de Kerdizien, par. de Cléder,

— de Crec’helen, — de Kergonval. D’azur au cerf d’or (Arm. 1696).

Un procureur fiscal de la juridiction des régaires, et un docteur en Sorbonne, chanoin» et théologal de Léon en 1696.

Sparler (le), sr de Coëtgaric, par. de Plestin, — de Kericuff, par. de Plougrescant, — de Koc’hmorvan, par. de Pleubihan, — de Kerozac’h, — du Verger, par. de Trédarzec,

— de la Bouexière, par. de Pleyben, — de l’Estang, par. de Plougar.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Plestin et Trédarzec, év. de Tréguier.

De gueules à l’épée d’argent en bande, garnie d’or, la pointe en bas. Devise : Aestus et frigoris expers, et aussi : Tout au naturel.

Yves, vivant en 1459, épouse Marguerite de Bégaignon, dont : Guillaume, vivant en 1481, marié à Amice de la Forest.

Spinefort, voyez Espinefort (de L’) .

Splan (le), en français Cla.hi (le1, sr de Leslec’h et de Kerjean, par. de Plestin. Réf. et montres de 1427 à 1481, dite par., év. de Tréguier.

D’azur à la colombe d’argent, membrée et becquée de gueules, vayez Tréodal. Devise : Plaid me déplaist. ,

Fondu dans du Dresnay, puis Kermoysan.

Squiriou (du), sr dudit lieu, par. de Névez. Déb., réf. 1068, ress. de Goncarneau.

Stangalen (de), voyez Guillou.

Stanghingant (de), voyez Estang-hingant (d’).

Stang (du), en français Estang (de L’), voyez Estang (de L’).

Stangier (du), s’dadit lieu, par. de Plouguer-Carhaix, — de Liziliec, par. de Pestivien, — du Colen, par. de Plourac’h, — de Keruslain, — de Chef-du-Bois, — de enanec’h, — de Lescanic, par. de Saint-Gilles-Pligeau, — des Portes. Ext., réf. 1669, six gén.-, rôf et montres de 1481 à 1562, par. de Pestiviea, Plourac’h, Gléden-Poher et PouIIaouën, év. de Gornouaille.

D’argent à l’anneau de sable, touché par cinq fers de lance de même, voyez Moklien et Sioc’han ; aliàs : accomp. de trois croisettes de gueules.

Olivier, vivant en 1481, épouse Isabelle de Roc’hcaezre ; une fille à Saint-Cyr en 1787. La branche aînée parait fondue dans Bothonn.

Stapleton (orig. d’Angleterre), comte de Trêves, en Anjou, — sr des Dervalières et de la Durandière, par. de Cbantenay, — de Kerdréan, par. d’Arradon, — de Kercabin, par. de Plouëc, — de la Bouëxière et de Crec’honvel, par. de Ploujean. Maint, par lettres patentes en 1727 et par arrêt du conseil en 1744.

D’argent au lion de sable ; aliàs : écartelé aux i et 4, contre-écartelé aux i et 4 : d’argent au lion d’azur, cantonné à dextre d’un croissant de gueules ; aux 2 et 3 : de sable fretté d’or ; aux 2 et3 des écartelures : de Dreux-Bretagne (Blancs-Manteaux).

Richard, vivant en 1587, épouse Eléonore Butler ; leurs arrière-petits-flls établis en Bretagne en 1700 se sont alliés aux Meneust et aux Lannion ; un page du Roi en 1748.

Stéphan, en français Estienne, voyez Estienne.

Stéphanou, sr de Kerbridou, par. de Tréglamus.

Montre de 1481, par. de Pommerit-Jaudy, év. de Tréguier.

D’or au pin de sinople, fruité d’or, aux branches duquel est suspendu un greslier accosté de deux merlettes, le tout de sable (G. le B.).

Ster (du), en français Rivière (de La), sr dudit lieu, par. d’Ambon. Réf. et montres de 1427 à 1536, dite par., év. de Vannes.

Jean, abbé de Carnoôt, † 1513.

Stoquer (le), en français Trébuchet, par. du Minihy, év. de Tréguier.

Hugues, évôque de Tréguier en 1403, transféré à Vannes en 1401, chancelier de Bretagne, † 1408.

Suasse, (orig. d’Espagne), s’du Golédoetde Kerléau, par. de Vieux-Bourg-de-Quintiu. — de Pohon, par. de Kergrist-Moëlou, — de Kerambellec, par. de Bèrien, — de Kerguirédec,.— de Kervégan et de Tannanguen, par. de Plésidy, — de Gorrecetde Saint-Igeau, par. de Laniscat, — de Kerdahel, — de Kerbrat.

Maint, par arrêts des aides en 1674 et du pari, de Bretagne en 1680 et 1720, hui t gén. ; réf. et montres de 1543 à 1562, par. de Vieux-Bourg, év. de Gornouaille.

D’argent au chevron brisé de gueules, chargé de cinq pommes de pin d’or, 3. 2 ; accomp. en pointe d’un arbre arraché de sinople, le tronc chargé d’un loup passant de sable.

Diègo, l’un des capitaines espagnols, envoyés par Ferdinand et Isabelle au secours d’Anne de Bretagne en 1488, épouse Jeanne le Bigot ; Jean, sénéchal de Quintin en 1591.

La branche de Correc fondue en 1654 dans des Cognets ; la branche de Kervégan fondue dans Cavelier. (Famille éteinte).

Suau (orig. duDauphiné), sr de la * Croix.

D’azur à trois chevrons d’argent ; au chef d’or, chargé de trois étoiles de gueules (Arm. 1696).

Sucinio, par. de Sarzeau, év. de Vannes.

Château ducal fondé en 1250 par Jean le Roux, assiégé en 1373 par du Guesclin, e* seigneurie donnée en 1491 par Anne de Bretagne à Jean de Châlons, prince d’Orange ; confisquée par François I", qui en laissa l’usufruit à la dama do Chateaubriant ; puis donnée par Henri IV à Gaspard de Schomberg ; et successivement possédée ensuite par acquêt en 1596 par les Talhouet de Sèvèrac, puis par la princesse de Conli et le duc de la Vallière.

Sueur (le) (orig. de Normandie), sr d’Ecquetot. D’argent à trois fasces de gueules.

Payen, abbé de Saint-Melaine de Rennes en 1548, évêque de Coutances en 1550.

Suffren (de) (orig. de Provence), marquis de Saint-Tropez en 1725, — sr de Guermorvan et de Kerguézay, par. de Louargat, — de Coatquiziou, par. de Belle-IsIe-enTerre.

D’azur au sautoir d’argent, cantonné de quatre têtes de léopard d’or (La Ch. desB.).

Jean-Baptiste, marquis de Saint-Tropez, flls de Paul, consul d’Aix et de Jeanne Bruni d’Entrecasteaux, épousa en 1744 Louise de Goésbriand, dame de Guermorvan, et fut admis aux Etats de Bretagne de 1762. Il était frère de Pierre-Paul-Andrè, bailli de Malte, viceamiral et chevalier des ordres en 1784, † 1788 et père d’un Pairde France en 1815, † 1821.

(Famille éteinte.)

Sugarde (le), sr de Bourdidel, du Garpont et de Moguérou, par. de Plougonven, — de Boisnat, — de Bozarfeunteun.

Ext., réf. 1670, sept gén. ; réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Plougonven, év. de Tréguier.

D’argent à la fleur de lys de sable, surmontée d’une merlette de même, voyez

GOETANLEM, JOSON et LE ROUGE.

Guyon, vivant en 1481, épouse Jeanne le Rouge, de la maison de Guerdavid, dont il prit les armes.

Sur (le), sr de la Bouëxière.

Déb., réf. 1668, ress. d’Hennebont.

François, commissaire de l’artillerie de France, lieutenant de la citadelle du Port-Louis en 1668.

  • Surcouf, sr de la Maisonneuve, — de Saint-Aubin, — du Bois-Gris, év. de Saint-Malo.

D’argent au chevron de sable, chargé de trois coquilles d’or ; au chef de sable, chargé d’un lion passant d’or.

Robert, capitaine de corsaire en 1709, marié en 1697 à Bertranne Mallet, bisaïeul d’autre Robert, capitaine de corsaire, baron de l’Empire, confirmé sous la Restauration, † 1827.

Surgères (de) (orig. de l’Aunis), sr dudit lieu, de Ballon et de Granges, en Aunis, — de la Flocelière en Poitou. Tome III. 18

Réf. 1513, par. de Plouasne, év. de Saint-Malo.

De gueules fretté de vair de six pièces (Sceau 1353).

Guillaume, grand sénéchal de Poitou en 1177 ; autre Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois); Jacques, épouse en 1452, Renée de Maillé, dont : i"Jean, sr de Ballon, marié en 1475 à Jeanne de Blois, fille de Guillaume, frère j uveignèur d’Olivier, dit de Bretagne, comte de Penthièvre ; Eardouine, mariée en 1486 à Jean de Coêtquen, sr du Vauruffler.

Le nom ancien de cette lamille est Maingot. La branche de Granges n’a gardé que ce dernier nom ; voy. Granges (de).

  • SuYHOT(orig. du Poitou, ymaint. en 1687 et 1699), srdeLauberaye, — de Ghampeaux,

— de la Socquetière, — de la Goussaye, — des Champs, — du Mazeau, — d’Angles,

— de Lautremonl.

Gironné d’argent et de gueules de huit pièces, les girons d’argent chargés chacun de trois fasces de gueules.

Plusieurs chevaliers de Malte depuis 1529.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux la Roche-Saint-Andri, Pépin de Belle^ltU, d’Andignè et Castellan.

Suzlé (de), sr dudit lieu, par. de Plésidy, év. de Trèguier. ’ ’ :" ".

De gueules à trois fleurs de lys d’or, à lafasce en divise d’azur, chargée de trois besants d’or (G. le B.)> •’ < ■

Moderne : Bêgaignon.

Stbouault, voyez Gybooauxt. ■•<•’

Sylvestre ou Sévestre (ramage de Coëtmeur), sr de Kerdidreux, — de GuicnéveZj par. de Plounévez.

Réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Lanmlis et Plounévez-Lochrist, év, do Léon. . . ..c.

i .. D’argent à l’orle de six croisettes recroisettées d’azur ; à l’écu en abyme do gueules, qui est Coëtmeur, chargé d’un croissant d’argent.

Jean, trésorier de Bretagne en 1460, eut pour successeur Pierre Landais.

Stlvesthe, év. de Vannes.

Porte trois jumelles et une bande brochante (Sceau 1416).

Ston (de), voyez Sion (de).