Nobiliaire et armorial de Bretagne/Tome III

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J. PLIHON ET L. HERVE (3p. 1-180).
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Q
Quatrebarbes (ramage de Montmorillon, en Poitou), sr de Moussy, — de Jallais, — de la Rongère, par. de Saint-Sulpice, au Maine, — de Murs-sur-Loire, — de la Jonchère, — de la Mancelière, — de Montfouché, — de Bouillé, — de la Roussardière — de Chasnay, — d’Argenton, — de Fontenailles, — de la Marquisière, par. de Varades, — de Juigné et de la Série, par. de Saint-Herblon.
Maint, à l’intend. de Bretagne en 1701, cinq gén.

De sable à la bande d’argent, côtoyée de deux filets de même ; aliàs : surmontée d’un lambel (Sceau 1441).

Foulques, croisé en 1190 et 1218, tué devant Damiette en 1219 ; Jean, chevalier dans une montre de 1380, père de Jean, chambellan du roi Charles VII qui a continué la filiation, et de quatre autres fils, tués à la bataille de Verneuil en 1424.

Cette famille alliée aux Craon, la Jaille, Quélen et du Guesclin, a encore produit un chevalier de Malte en 1663 ; un chevalier des ordres du Roi, chevalier d’honneur de la princesse Palatine, duchesse d’Orléans en 1668 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1786 ; un gouverneur civil d’Ancone en 1860 ; un volontaire pontifical tué la même année au comba de Montana.

D’après la tradition Bernard de Montmorillon avait reçu le surnom de Quatrebarbes, vers 1087, pour avoir tué le même jour en combat singulier, quatre émirs sarrasins dans une expédition de Raymond, comte de Toulouse, contre les maures d’Espagne.

Quatrevaux (de), sr dudit lieu, par. de Plaintel, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à l’aigle éployée d’argent, couronnée d’or (Arm. de l’Ars.).

Fondu dans Budes du Tertre-Jouan.

Le sr de Kerléon, ressort d’Auray, débouté à la réformation de 1669.

Québéron, sr de Kerret, par. de Coray.
Déb , réf. 1670, ress. de Quimper.
Québriac (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — du Fléchay, par. de Saint-Meloir-des-Ondes, — du Bois-Maigné, par. de Bazouges-sous-Hédé, — de Launay, par. de Sougéal, — de Blossac, par. de Goven, — de la Touche, par. de Saint-Vincent-des-Landes, — de Chasné, par. de ce nom, — de la Raynais, — de la Hirlaye, par. de Baguer-Morvan, — de Patrion, — de la Ballue, — de Brécé, par. de Noyal-sur-Seiche.
Anc. ext. chev., réf. 1668, sept gén. ; réf. et montres de 1428 à 1513, dites par., - év. de Saint-Malo, Rennes et Dol.

D’azur à trois fleurs de lys d’argent ; aliàs : d’azur à une fleur de lys d’argent, surmontée d’un lambel de gueules (Sceau 1275) ; aliàs : deux fasces surmontées d’un chef bastillé, et une bande brochante (Sceau 1300).

Normand, grand maréchal et grand sénéchal de Bretagne en 1235 ; Jean, croisé en 1248. (cab. Courtois) ; Gilles, abbé de Saint-Jacques de Montfort en 1487, † 1508 ; Raoul, sr du Fléchay, fils Olivier, vivant en 1513, épouse Benoiste Louail ; Louis, chevalier de l’ordre en 1580.

La branche ainée fondue en 1539 dans Guèmadeuc puis Vignerot ; d’où la seigneurie de Québriac a passé par acquêt en 1659 aux Francheville puis aux du Bois de la Costardière et par alliance en 1819 aux Castellan ; la branche de Chasné fondue dans Montbourcher; la dernière branche éteinte à Fougères en 1849.

Quédillac (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de la Morandaye, par. de Boisgervilly, — de la Pruneraye, par. de Saint-Carné, — de Taden, par. de ce nom.
Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo et Dol.

Porte un fermail (Sceau 1293) ; aliàs : d’argent à trois fasces de gueules (Sceau 1390) ; aliàs : de gueules à trois bandes d’argent (G. le B.).

Mathieu, croisé en 1248, (cab. Courtois) ; Alain, alloué de Rohan en 1293 ; Jamette, abbesse de Saint-Georges, † 1274 ; Jeanne, abbesse de Saint-Sulpice, † 1461 ; Jean, abbé de Saint-Julien de Tours et de Baugerais, au diocèse de Tours en 1402.

La branche de la Morandaye fondue dans le Vaiyer.

Queffarazre sr de Runlannic, par de Plouégat-Guérand.
Réf. et montres de 1463 à 1481, dite par., év. de Tréguier.
D’argent au greslier lié d’azur, accomp. de trois tourteaux de gueules.
Quefurus.

D’argent au sanglier de sable. (Sceau 1306).

Alain, auteur d’un missel de Léon, imprimé en 1326.

Quéhéon (de) (ramage du Guiny), sr de Rochelande, — de la Cochais, par. de Bédée, — de la Domenchère, par. de Guer.
Maint, par arrêt du pari, de 1742 ; réf. et montres de 1513 à l-e43, par. de Bédée et Campénéac, év. de Saint-Malo.

D’azur au croissant d’or.

Jean, ratifie le traité de Guérande en 1381.

Quéhillac (de), voyez Fourché.
Quéhou, sr de Gorrépont, év. de Léon.
De sable à trois trèfles d’argent, à la bordure engreslée de même (G. le B.).
Queingoff.
De gueules à une épée d’argent en pal, la pointe en bas (G. le B.).
Quéjau (de), sr dudit lieu, par. de Campénéac, — de Lesnée, par. de Gaël.
Réf. et montres de 1440 à 1543, par. de Gaël, év. de Saint-Malo.
D’argent à trois roses de gueules.

La branche ainée fondue vers 1567 dans des Grées.

Quélan, sr de Saint-Renan, demeurant à Lamballe.
Déb., réf. 1668, ress. de Saint-Brieuc.
Quélen (de) (ramage de Porhoët), sr dudit lieu, — du Plessis-Monteville, et de Tréganteuc, par. de Guégon, — de la Villebouquay, par. de Ploërmel ; — du Quilliou, par. de Ménéac, — de la Villegourdan et de la Villecadoret, par. de Guéhenno, — vicomte du Broutay en 1657, par. de la Croix-Helléan, — sr de la Villequinio, — du Quéleneuc, — de Caussade, en Quercy, — duc de la Vauguyon et pair de France en 1758, — prince de Garency, — baron de Tonneins, — sr de Saint-Mégrin, — vidame de Sarlat.
Réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Guégon, Ménéac, Guéhenno, Gu illac, et Ploërmel, év. de Vannes et Saint-Malo.

D’argent à trois feuilles de houx de sinople (Sceau 1380). Devise : Advise.

Eudes, témoin à une transaction du vicomte de Rohan en 1282 ; Hervé, alloué de Rohan en 1310 ; Eudes, épouse vers 1369, Perronne Herbaut, dame du Broutay ; Olivier, chevalier de l’Hermine et de Porc-Epic, grand maître de l’artillerie de Bretagne, † 1471 ; Olive, abbesse de Saint-Georges de Rennes en 1485 ; Gilles, tué à la bataille de Saint-Aubin-du Cormier en 1488; trois chevaliers de l’ordre depuis 1525 ; plusieurs membres admis aux honneurs de la cour depuis 1762.

La branche aînée fondue vers 1360 dans les Liniac, qui ont transmis la seigneurie de Quélen aux Couppu, puis aux Raguenel et aux du Chastel. Elle appartenait en 1536 à Julien d’Avaugour, sr de Saint-Laurent et en 1066 aux Lantivy du Coscro, fondus dans Rougé, puis Lorraine-Elbeuf.

La branche de la Villebouquay fondue dans Bonin, la branche de la Vauguyon, substituée en 1670 aux nom et armes d’Estuer de Caussade, a produit un maréchal de camp en 1652, deux lieutenants-généraux et deux chevaliers des ordres du Roi de 1753 à 1816, et s’est éteinte en 1837.

* Quélen (du) (ramage de Poher), baron dudit lieu en 1512 et sr de Locquével, par. de Duault, — de Kerelleau, par. de Kermaria-Sulard, — baron du Vieux-Châtel, par. de Plounévez-Porzay, — sr de Saint-Bihy, par. de Plélo, — de Tressignaux, par. de Plounez, - du Dresnay, par. de Plougras, — de la Roche, — de l’Oursière, — de la *Ville-Chevalier, par. de Plouagat, — du Plessix-Eon et de Kerjean, par. de Plufur, — de Kerampont, — du Clos, — de Kerlabourat, par. de Saint-Gilles-Pligeau, — de Kerhoz, par. de Pleubihan, — de la Saisonnais, — de Castelriec, — de la Croix-Cholin, par. de Ploufragan, — de la Villetual, — de la Villeglé, — de Kerlan, par. de Sibiril, — de Keroc’hant et du Mescam, par. d’Hanvec, — de Kerprigent, par. de Plounérin, — de Kerbridou et du Rest, par. de Plouézoc’h, — de Guernisac et du Vieux-Châtel, par. de Taulé, — de Pontplancoët, par. de Plougasnou, — de Kermouster, par. de Langoat, — de Châteaufur, par. de Plounévez-Lochrist, — de Kermartin, par. du Minihy de Tréguier, — de la Vieille-Motte, par. de Tonquédec, — de Saint-Hugeon, par. de Brélévenez, — de Kernéguez.
Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Duault et Plounévez-Porzay, év. de Cornouaille ; Kermaria-Sulard, Plougras et Plouézoc’h, év. de Tréguier ; Plélo et Ploufragan, év. de Saint-Brieuc.
Burelé de dix pièces d’argent et de gueules (Sceau 1372). Devise : E peb amzer, Quélen. (En tout temps Quélen).

yves,épouse vers 1132, Jeanne du Perrier, dont : Olivier, marié à Jeanne de Penhoet, père et mère d’Eon, François, Christophe et Jean, croisés en 1248, dont les trois derniers furent tués à la bataille de la Massoure en 1250 ; Eon, marié à Catherine de Quintin, se croisa une seconde fois avec ses quatre fils Conan, Marc, Tristan et Yvon, dont les trois derniers moururent à Tunis en 1270 ; Eon, chambellan du duc, fondateur des Augustins de Carhaix en 1372, épouse Aliette, baronne du Vieux-Châtel, dont 1o Conan, qui a continué la branche aînée, 2o Guillaume, auteur des branches de Saint-Bihy, éteinte, et de la Ville-Chevalier qui existe encore, 3o Jean, auteur de la branche du Dresnay.

Guillaume, capitaine et Rolland, connétable de Carhaix, ratifient le traité de Guérande en 1381 ; François, tué à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488 ; deux chevaliers de l’ordre en 1570 et 1640 ; une fille à Saint-Cyr en 1735; deux pages du Roi en 1745 et 1787, dont l’un maréchal de camp en 1781 ; un chef d’escadre en 1785 ; un abbé de la Rivour, au diocèse de Troyes, évêque de Bethléem en 1755 ; une abbesse de Kerlot en 1750, † 1787 ; un archevêque de Paris en 1821, pair de France, membre de l’Académie française, † 1839 ; un général de brigade en 1875.

Un membre admis aux honneurs de la Cour en 1770.

La branche aînée fondue vers 1585 dans Lannion, d’où la baronnie de Quélen a passé par mariage au xvIIIe siècle aux Sénéchal de Carcado ; la branche de Saint-Bihy fondue en 1654 dans Brèhand ; la branche du Dresnay fondue au xvIIe siècle dans Montigny.

Quélen (de), en français Houx (du), voyez Houx (du).
Quélenec (du) (ramage d’Avaugour), baron dudit lieu, et sr du Collédo, par. du Vieuxbourg-de-Quintin, — vicomte du Faou, par. de Rosnoën, — baron de Pont-
par. de ce nom, — de Rostrenen, par. de ce nom, — sr de la RocheHelgomarc’h, par. de Saint-Thoix, — de Bienassis, par. d’Erquy, — de Pralanroux, par. de Penrnrs, — de Coetfno, par. de Pluguffan, — du Rible, par. de Plomodiern,

— de Kerellon, — de Kerpilly, — de Saint-Quérec, par. d’Erquy, — du Hilguy, par. de Plougastel-Saint-Germain, — de Kernévez el du Cosquer, par. de SaintGilles-Pligcau, — de Coëtanfao, par. de Séglien. — de Coatcoazer, par. de Lanmeur,

— de Kerjolly et de Kersalic, par. de Plouha, — de la Brousse, par. d’Hénon, — de Kerglas, — de Belleville, — de Penanrun, — de Kergoët, par. de Saint-Hernie.

Anc. ext. chev., réf. 1668, sept gén.; réf. el montres de 1426 à 1562, par. du Vieuxbourg, Saint-Gilles Pligeau, Bosnoën el Plomodiern, év. de Cornouaille ; Erquy et Plouha, èv. de Saiût-Brieuc.

D’hermines au chef de gueules, chargé de trois fleurs de lys d’or (Sceau 1356). Devise : En Dieti m’attends.

Philippe, sénéchal de Goôllo en 1268 ; Morvan, chevalier en 1283; Guillaume, évêquede Vannes, † 1251 ; Philippe, donne quittance de ses gages en 1356; Jean, épouse en 1371 Tiphaine, vicomtesse du Faou ; Jean, amiral de Bretagne en 1453 ; Guyon, chevalier de l’Hermine en 1451 ; Hervé, sr du Stang, premier président aux comptes en 1536, épouso Marguerite de Kerriec, dame de Coëtanfao ; Charles, épouse en 1517 Gillette du Chastel, baronne de Pont-l’Abbé ; Rolland, chevalier de Malte en 1550; Jean, sr de Saint-Quérec, gouverneur de Quimper en 1502 ; Guillaume, juveigneur de Kerjolly, vivant en 1513 épouse Méance, dame de Kerglas.

La branche aînée fondue dans Beaumanoir, d’où le Quélenec a passé aux Guèmadeuc, aux Richelieu et par acquêt au marquis de Chavagnac, en Auvergne chef d’escadre, marié en 1708 à Louise-Julienne des Nos de Champmeslin ; la branche de Bienassis fondue dans Visdelou, puis la Marck et de Ligne d’Aremberg ; la branche de Kernévez fondue en 1583 dans Trolong, puis dans Bègaignon.

Quélenec (du), en français Houssaye (de La), sr dudit lieu, par. de Gavan, — de Kerhezrou, par. de Louargat, — de Kerhervé et de Coatarel, par. de Ploubezre. Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

De gueules à trois annelets d’or.

Quélenec (du), sr dudit lieu, par. de Locquidunel ou Château lin, — de la Villeneuve, par. de Langolen.

Réf. et montres de 1536 à 1562, dites par., et par. de Briec, év. de Gornouaille. D’argent au chêne [aliàs : au houx) de sinoplc, fruité d’or ;G. le B.).

Quélenec (du). sr dudit lieu et de Kerjacub, par. de Meiléac, — de Kergo, — de Kerher, — de Lezedour.

Anc. r-xl., réf. 1669, sept gén.; réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Meiléac, év. de Gornouaille.

D’argent à sept macles de gueules, posées 3. 3. et 1, comme Becmeur, Laanay, Lindreuc et la Noù’.

Eon, viv ;inten 1444, père de Charles, marié àGuyonnc de Baud.

Quélern ou Kerlern (de) voyez Gentil (le).

Qijélin ( orig. de Paris), sr du Plessix.

D’azur au chevron, accornp. de deux étoiles en chef et d’une pomme de pin en pointe, le tout d’or.

Nicolas, conseiller aux Grands-Jours de Bretagne, puis au parlement sédentaire en 1554, marié à Denise de Longueil.

Quellec (le), sr de Suillado, par. de Persquen.

Réf. de 1426 à 1448, dite par., év. de Vannes. Burelé d’argent et de gueules (Arm. de l’Ars.).

Quélo, sr de Kerdrein, par. de Guérande, — de Cadouzan et du Hirel, par. de Saint- Dolay, — des Chambots. Ext. réf. 1668, six gén. ; réf. 1513, par. de Saint-Guénolé de Batz, év. de Nantes. D’azur à trois taux ou croix de Saint-Antoine d’argent.

Jean, époux de Catherine Gaillard, et Eon, leur fils, anoblis en 1437 ; René, conseiller au parlement en 163G, f1664.

Quémar, sr de Kersaint.

D’argent à trois glands de sinople. Guillaume, syndic de Saint-Brieuc, en 1595.

Queméneur, sr de Kermoalic, — du Roslan, — de Penfrat, — du Plessix, — de la Boëssière, — de Préfontaine. Montre de 1481, par. de Tonquédec, év. de Tréguier.

D’argentà la fasce de gueules, accomp.de trois quintefeuilles d’azur (Arm. 1696).

Guillaume, gouverneur du château du Taureau en 1551 ; un évêque de Sure (Missions étrangères), † 1705 ; trois procureurs du roi à Morlaix de 1719 à 1789.

Quéméreuc, sr de la Villeneuve, par. d’Hénon, — du Bourg, par. de Plourivo, — de la Villauléon, — de Vaujudais.

Déb. à l’intend. eu 1707 ; réf et montres de 1423 à 1535, dites par. et par. de Kerity, Plessala et Plestan, év. de Saint-Brieuc.

D’argentau pin arraché de sinople, accornp. de trois maclcs d’azur (Arm. 1696). Alain, de la par. de Plourivo, lait un accord avec l’abbé de Beauport en 1271.

Quemper ou Quemper-guézennec (de), vicomte dudit lieu, par. de ce nom, év. de Tréguier.

De gueules à la croix engreslée d’or {G. le B.), comme Kerriou.

Cette maison parait issue en juveigneurie de celle de la Roche-Derrien ; Eudon, sire de la Roche, partant pour la terre sainte en 1218, livra en otage à Geoffroi, vicomte de Rohan, le fils et la fille d’Eudon de Quemper, ses cousins ; Guillaume et Yves, abbés de Bonrepos de 1373 à 1410.

La branche ainée a porté la vicomté de Quemper-Guézennec dans la maison de la RocheJagu, d’où elle est passée aux Péan, puis aux d’Acignè.

Quemper (de), sr de Keranroux, par. de Ploubezre, — châtelain de* Lanascol en 1647, par. de Plouzéfambre, — sr de la Garenne, — de la Lande et de Kerraenguy, par. de Ploumilliau, — de Belorient, par. de Trédaniel, — de Saint-Glen, par. de ce nom, — de Kergadiou, —marquis du Guérand, par. de Plouégat.

Anc. ext., réf. 1668, neuf gén.; réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Ploubezre, Loguivy-Lannion et Plouzélambre, év. de Tréguier.

D’argent au léopard de sable, accomp. en chef de trois coquilles rangées de même. Devise : En bon repos.

Nicolas, homme d’armes de la compagnie de Jean de Penhoët en 1420, marié en 1413 à N. des Salles, père d’Alain et aïeul de Jean, marié en 1474 à Jeanne le Loizour, dame de Lanascol ; Gilles, abbé de Beauport en 1539, † 1546 ; deux chevaliers de l’ordre en 1020 et 1644 ; un page du Roi en 1715 ; un lieutenant des maréchaux de France à Lannion en 1740; un volontaire pontifical tué à Castelfidardo en 1860.

Cette famille se rattache par ses traditions à la précédente.

Quen, Quien ou Chien (le), év. de Saint-Brieuc.

Alain, écuyer dans une montre de 1421, secrétaire de la reine de Sicile à la cour du duc Jean V en 1431 ; Henry, entre les nobles de Goôllo qui prêtent serment au duc en 1437, écuyer du duc Pierre en 1452.

Une famille de ce nom, en Picardie, portait : desinople au chien passant d’or, collelè de sable, surmonté d’une palme d’argent en fasce.

Quénécan (de), sr dudit lieu, par. de Silfiac, — de Kerroman, par. du Bodéo, — de Lindreuc, par. de Noyal-Ponlivy, — de Goëtruallan et de Kernivinen, par. de Plélauff,

— de Crénarz et du Rest, par. de Lescouét, — de Penguernic, par. de Kervignac,

— de Penhaer, par. de Saiut-Tugdual, — de Kerbabu et de Kerprigent, par. de Plounévez-Moëdec.

Réf. et montres de 1426 à 1543, par. de Plélauff, Lcscouët, Kervignac et Plounévez, év. de Vannes et Tréguier.

Porte quatre cotices (Sceau 1304).

Eon, époux d’Amice, fait une donation à l’abbaye de Bonrepos en 1249 ; Lancelot, marié à Marie du Guesclin, obtint lettres d’abolition pour sa participation à la mort du trésorier Landais en 1485 ; Thomine, dame d’honneur de la reine Anne en 1508.

La branche de Lindreuc fondue en 1350 dans Quengo.

  • Quénec’hquivilly ou Kernec’hquivilly (de), sr dudit lieu, par. de Bothoa. — du Quiliou, par. de Gourin, — de Keramborgne, par. de Plounévez-Quintin, — de Kerhingant, — de Keraudren, — de Kerscoadec et de Kergomar, par. de Plouguernévei,

— de la Touche, par. de Guérande.

Ànc. ext. chev., réf. 1670, sept gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, dites par.,

év. de Cornouaille et Nantes.

De sable à trois défenses de sanglier d’argent, comme Quiliou.

Guillaume, archer de la compagnie d’Even Gharuel, dans une montre de 1356 ; kmaury, conseiller de la duchesse Anne en 1493, son président aux Grands-Jours, témoin à son traité de mariage avec Louis XII en 1499, et employé dans plusieurs ambassades, épouse 1o Clémence de Quénec’hquivilly ; 2o Marguerite de Penhoët.

Les srs de Kervcrn, paroisse de Rosnoôn, et de Gardalas, paroisse de Bothoa, déboutés à la réformation de 1671.

Quénktain (de), voyez Huchet.

Quf.ngo (de Ou Du), sr dudit lieu, par. de Saiut-Samson, — de Liudreuc, par. de Noyal-Pontivy — du Rochay, du Montrel, de la Foataine-Orain, de la Hardiais et de la Touche-du-Bosc, par. de Langast, — du Vaudeguyp, par. d’Allaire, — vicomte de la Marche, par. de Montfort, — baron de Molac, par. de Loudéac, — sr de la Ville-Maupetit, par. de Plémy, — du Pontgamp et de Cornéan, par. de Plouguénast, — vicomte* de Tonquédec, par. de ce nom, — marquis de Grenolleen 1779, et srde la Ville-Gourio, de la Houssaye, de la Tronchaye, de Penhouët et des Cloëtz, par. de Plessala.

Anc. ext. cliev., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Saint-Sairson, Bréhand, Langast et Plessala, év. de Saiut-Brieuc.

D’or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules, comme Léon de Kergarff. Devise : Cominùs et eminùs.

Alain, épouse vers 1350, Aliette de Qnénécan, dame de Lindreuc, de laquelle issurent : 1o Alain, sr de Quengo, écuyer dans une montre d’Eon de Lesnérac, reçue en 1382, et qui a continué la branche ainée, fondue vers 1535 dans Henry ; 2o Eon, sr de Lindreuc, marié en 1380 à Guillemette Prévost, dame du Rochay, auteurs de la branche de ce nom, à laquelle appartenaient : Guillaume, chevalier dn Camail ou du Porc-épic en 1448 ; François, chevalier de l’ordré du Roi en 1580, père de René, chevalier de l’ordre du Roi en 1612, gentilhomme de la chambre en 1621, marié en 1616, à Sylvie d’Espinay, fille de François, marquis de Broons et de Sylvie de Rohan, dont : 1o François, tué au siège de Bergues en 1616, 2o René, vicomte de Tonquédec, député en cour pour l’ordre de la noblesse en 1683, marié 1o en 1659 à Simone de Péréfixe de Beaumont, nièce de l’archevêque de Paris, 2o en 1667 àSylvie d’Espinay, fille d’Urbain, marquis de Vaucouleurs.Du l"lit issut:/osep/i, auteur de la branche de Crenolle, admise aux honneurs de la cour en 1765 et 1782, qui a produit deux maréchaux de camp et un lieutenant-général de 1780 à 1814 et s’est éteinte en 1829 ;

Du 2» lit issut René, auteur de la branche de Tonquédec qui existe encore, dont un page du Roi en 1777 et une fille à St-Cyr en 1783.

Quengo (du), voyez Henry.

Quénouas, sr de la Quénouasière, par. de Beaacé, — de la Manete, par. de Vénefiles, — de Palruon, par. de Fleurigné, — de la Gharpentière, par. de Miniac-Moivan, — de Lesquélec, — de Touchas, — de la Guélée, par. de Montreuil-des-Landes.

Anc. ext. réf. 1668, six gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes et ûol.

De sable au rencontre de cerf d’or ; aliàs : d’argent à trois chevrons de sable (Arm. de l’Ars.).

Antoine, vivant en 1480, épouse Michelle de Bailleul ; Marc, lieutenant de la juridiction de Fougères en 1553, épouse Françoise Aubry.

Quenquis (du), en français Plessis, voyez Plessis (du).

Quenquizou (du), sr dudit lieu et de Kerprigent, par. de Plougasnou, — de Kernoter, par. de Plouézoc’h.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier et par. de Lanmeur, év. de Dol.

De sable fretté d’or, voyez Gareg, Kerbuzit, Perrot et Plouézoc’h. Alain, conseiller aux Grands-Jours en 1495.

La branche aînée fondue dans Cazin puis Tribara -, la branche de Kerprigent fondue dans Trogoff puis Kermabon et Mol.

Quentric, sr de Keralbin, — de Kerhuel, par. de Goudelin.

Ext., réf. 1671, sixgén. ; montres de 1481 à 1503, par. de Pommerit-Jaudy, év. de Tréguier.

D’azur à la tour d’argent, accomp. de trois molettes de même. Jean, vivant en 1503, père d’Alain, marié à Jeanne Carantez.

Querangal, voyez Kerangal (de).

Quérard, sr de la Hussière, év. de Rennes.

D’azur à l’arc bandé et armé d’une flèche en pal, cantonné de quatre besants, le tout d’or (Arm. 1696).

Un avocat au parlement en 1700; un lieutenant particulier des mines et minières de Bretagne en 1731.

Querébars ou Kerébars (de), voyez Prigent. Querérel, voyez Kerérel (de). QuERHOë.NT, voyez Kerhocnt (de).

Quérou, sr de Kerverziou, par. de Plouha, — de Kerprigent, par. de Ploëzal. Réf. 1343, par. de Ploëzal, év. de Tréguier.

D’argent à deux lions affrontés de gueules, tenant une hache d’armes de sable, voyez Glévédé .

Querré, sr de Kerjégu, év. de Cornouaille.

Déb. à 1 intend, en 1703, ress. de Ghàteauneuf-du-Faou.

Quesne (du) (orig. de Normandie, y maint, en 1669), marquis du Bouchet en 1681, près d’Etampes, — baron d’Iudret, —châtelain de Moros et de Kervichard en 1682, par. de Lanriec, év. de Cornouaille.

D’argent au lion de sable.

Abraham, fils Lardin, capitaine de corsaires à Dieppe, marié à Marthe de Caux, père entre autres fils d’Abraham, né en 1610, lieutenant général des armées navales en 1667, † 1668.

Famille éteinte.

Tome III. 2

Quetil ( orig. de Normandie), sr du Farmento, — de Valdemare, — du Pont-Hébert,

— de la Motte-Saint-Vast.

Ext. réf. 1668, huit gén., par. de Saint-Etienne-en-Goglais, év. de Rennes.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de trois roses de même.

Jacques, sénéchal de Saint-LÔ, marié en 1576 à Marie Le Sur, aïeul de Jean, capitaine des Pieds-nus de l’Avranchin en 1639.

Quettier, sr de Follideuc et de la Villeguillaume, par. de Saint-Igneuc, — de la Villedavy, — de la Rochetle, par. de Vignoc, — de la Vigne, — du Bois, — de la Rainaye,

— de * Saint-Eloy, — de la Roullaye, par. du Plessis-Balisson.

Anc. ext. réf. 1668, sept gén., et maint, à l’intend. en 1701 ; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Saint-Igneuc, év. de Saint-Brieuc.

De sable au cerf passant d’argent, accomp. de trois molettes d’or ; aliàs : d’argent au cerf accomp. de trois molettes, le tout de sable.

Olivier, écuyer dans une montre de Robert de Guitté, reçue à Paris en 1380 ; Henry, vivant en 1423, père de Jean, marié à Olive Moysan ; un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758.

La branche de Follideuc fondue en 1554 dans Lorgeril. Le s» de la Martinais, débouté à la réformation de 1671.

•queux (le), sr de la Touche, par. de l’Abbaye, près Dol, — de la Chaussée, par. de Locminé.

Déb., réf. 1669, ress. de Rennes et Vannes.

D’or au léopard de gueules, cantonné d’une étoile de même.

Quifistre ou Quilfistre(de) (ramage de la Roche-Bernard) sr dudit lieu, par. de SaintMolf, — sr de Trémohart et de Bray, par. de Berric, — de Kerleau, par. d’Elven, — de Bavalan, par. d’Ambon, — de Trébiquet, — de Keraudren, — marquis du Boisgeoffroy, par. de Saint-Médard-sur-Ille.

Anc. ext. chev., réf. 1670, dix gén. ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Saint-Molf, év. de Nantes ; Berric et Elven, év. de Vannes.

D’argent à trois fasces d’azur.

Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Jean, marié à Jeanne de Berric, veuve en 1390; Jean, auditeur des comptes en 1492; Jean, abbé de Saint-Gildas-de-Rhuis, † 1582 ; un page du Roi en 1738 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1788.

La branche aînée fondue en 1480 dans Rosmadec-Gouarlot, d’où la seigneurie de Quifistre a appartenu successivement aux Malestroit, Papin, Kermeno et par acquêt Quinio ; ta branche de Bavalan fondue dans Gouvello.

Quiguer, en français Boucher, sr de la Jannière. Déb., réf. 1669, ress. de Saint-Brieuc.

Quilbignon (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Pierre, — de Goëténez, de Penamprat, de Coscastel, de Penhoêt et de Pellinec, par. de Plouzané.

Réf. et montres de 1427 à 1534, dites par., év. de Léon. Porte un croissant surmonté d’une molette. Pierre, fait une donation à Saint-Yves de Brest en 1534.

Quilidien (de), sr dudit lieu, par. de Plouigneau, — du Porziou et de Locrenan, par. de Plestin, — de Goëtanroux. Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plestin, év. de Tréguier.

De gueules à la fasce d’argent, accomp. de six macles de même.

Quilien, sr de la Pipelais, par. de la Baussaine, — du Chastellier.

Maint, par arrêt du pari, de 1676, et à l’intend. en 1703, quatre gén. De gueules au chef d’argent.

Julien et Michel frères, secrétaires du Roi en 1595 et 1613. Le sieur de Launay, débouté à l’intendance en 1710.

QUILIGONAN (DE).

D’argent au croissant de gueules (G. le B.), comme la Motte du Gouray.

Quilimadhc (de). sr dudit lieu, par. de Ploudaniel, év. de Léon.

D’argent au chef endenché de gueules (G. le B.) comme Allénou, Boiséon, le Borgne et Coëtanscottrs. Devise : Heb rémed. (Sans rémission). Fondu dans Kerasquer, puis Penancoêt et Barbier.

Quii-io ’du), voyez Couriault (le).

Quiliou (du), sr dudit lieu, par. de Plougastel-Sainl-Germain, — de Keroncuff, par. de Plogonnec, év. de Gornouaille.

D’argent au chef de sable (G. le B.). Moderne : le Barbu.

Quiliou (du), sr dudit lieu, par. de Gourin, — de Tromelin, — de Penalan, par. de Nizon, — de Penquélen, par. de Riec. Réf. et montres de 1481 à 1536, dites par., év. de Cornouaille. De sable à trois défenses de sanglier d’argent (G. le B.), comme Quéner’hquivilly. Eon, de la paroisse de Gourin, anobli en 1447.

Quillévéré, s’de Goazillac, par. de PIounévez-Lochrist. Déb., réf. 1670, ress. de Lesneven.

Jean, homme d’armes, dans une montre de Jean de Penhoôt en 1420.

Quillien (de) (ramage de la Marche), sr dudit lieu, par. de Pleyben.

Réf. etmonlres de 14Cé à 1536, par. de Pleyben, év. de Gornouaille.

De gueules au chef endenché d’argent, voyez la Marche ; au lambel d’azur ; aliàs : écartelé du Faon (G. le B.).

Fondu dans Cabournais, puis en 1600 Kerret.

Quilligujzjau (de), sr dudit lieu, par. de Plésidy, év de ïréguier.

D’argent au chevron de gueules, accuinp. de trois quintefeuilles de même (G. le B.), voyez Gascoing et Rufflay (du).

Quillivala (de), sr dudit lieu et des Landes, par. de Merdrignac, — duBé, par. de Ménéac.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

Losangé d’argent et de gueules.

Roberte, épouse vers 1535 Lancelot le Mintier, sr de la Ville-Morvan. Le prince Joseph Stuart, cousin-germain du prétendant Charles-Edouard, qu’il accompagnaitàla bataille de Culloden en 1746, mourut à Quillivala en 1784.

Quilly (du), sr dudit lieu et de Toulgoet, par. de Penhars.

Réf. et montres de 1535 à 1562, dile par., év. de Cornouaille.

Pierre, croisé en 1428 (cab. Courtois). Moderne : le Goazre.

Quilly, sr du Fresne, par. de Caro.

Réf. el montres de 1479 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo. Guillaume et ses hoirs mâles, anoblis en 1440.

Quimerc’h, voyez Kerimerc’h (de).

Quimper ou Quimper-corentin, ville épiscopale et capitale du comté de Cornouaille.

D’azur au mouton passant d’argent, accorné et onglé d’or, comme Cornouaille ; au chef d’hermines ; aliàs : de gueules au cerf passant d’or ; au chef de France. (G. le B.).

Quimperlé, ville et château, év. de Cornouaille.

D’hermines au coq de gueules, barbé, membré et crêté d’or.

Quinio (le), sr de Quilfistre, par. de Saint-Molf, — de la Porte, par. do Lauzach, — de Kerblay, par. de Sarze.au, — de Kerdavy, — de Lesté, par. d’Ambou. Déb., réf. 1668, ress. de Vannes.

Jean, alloué de Vannes en 1668 ; Gildas, chirurgien du Roi à Rhuys, époux de Julienne Vallée, père et mère de Joseph-Marie, avocat en parlement, maire de Sarzeau en 1789, député aux Etats en 1786, à l’Assnmblée législative en 1791, puis à la Convention, + 1813.

Uuiniou (du\ sr dudit lieu, par. duTréhou, — du Rest, par. de Dirinon. Réf. et montres de 1446 à 1481, dites par., év. de Léon et Cornouaille. D’argent à trois fasces ondées d’azur, voyez Kervézélou (de).

Quintin (de) (ramage do Penthièvre), s’dudit lieu, ville et château, év de Saint-Brieuc. D’argent au chef de gueules, qui est Avaugour, brisé d’un lambel à quatre pendants d’or (Sceau 1388).

Geoffroy, dit Botherel, sire de Quintin, croisé en 1248, rapporta de la Terre-Sainte, d’après la tradition, un morceau de la ceinture de la Vierge, précieusement conservé à l’église Notre-Dame de Quintin, et prit l’habit de cordelier au couvent de Dinan ; Jean, marié à Philippine de Dinan, tué au siège de la Roche-Derrien en 1347; Plèzou, dame de Quintin, épouse en 1400 Geoffroi duPerrier, d’où la seigneurie de Quintin, érigée en baronnie l’an 1451, est passée successivement aux Laval, et en 1521 aux la Trêmoille, qui la vendirent aux Gouyon-la-Moussaye, et ces derniers aux Durfort de la maison de Lorge, en Blaisois, en faveur desquels Quintin fut érigé en duché en 1691, continué sous le nom de Lorge en 1706, et possédé ensuite par les Choiseul.

Quintin, sr de Kerscao, de Penanrue, de Kerozac’h et de Coëtamour, par. de Ploujean,

— du Beuzit, par. de Garlan, — de * Kercadio par. de Louargat, — du Hellin, par. de Saint-Thégonnec, — de Keraudy, par. de Plouézoc’h, — de Kerbasquiou et de Trobodec, par. de Plougasnou, — de Kerandour, — de Kerampuil, — de Kerhamon, — de Roc’hglaz, — de Kerhuon. — de Trévidy, par. de Plouigneau, — de Coëlanfroter, par. de Lanmeur. — de Lesnouac’h, — de Kernon, par. de Rospez, — de Trogriflbn, par. d’Henvic, — du Vieux-Trévou, par. de Trévou, — de la Villeneuve, — de Pontzal.

Ext., réf. 1669, sept gén.; réf. 1543 par. de Ploujean, Garlan et Plouigneau, év. de Tréguier.

D’argent au lion morné de sable, accomp. de trois molettes de même. Devise : Calcaribus recalcitrans.

Richard et François, son fils, de la paroisse de Ploujean, anoblis et franchis par mandement de 1491 ; Yves, vivant en 150’, épouse Marie de Coôtanlem, dame de Keraudy ; trois gouverneurs du château du Taureau de 1597 à 1644.

La branche de Trévidy fondue dans le Borgne.

Quirisec (de), sr dudit lieu et de Kerners, par. de Berric. — de Galzac, par. de Sarzeau,

— de Kerguirioné, par. de Grach.

Réf. et montres de 1426 à 1536. dites par., év. de Vannes.

D’argent à six hermines de sable, 3. 2. 1 ; au chef cousu d’argent, chargé de deux coquilles de gueules.

Olivier, maître des comptes en 1453.

Quismic srde Kervilsic, par. de Garlan.

Réf. et montres de 1427 à 1535, par. de Pleslin et Garlan, év. de Tréguier.

De sable h une {aliàs : deux) fasce d’or, accomp. en chef de deux (alids : de cinq) coquilles do même, comme Périou.

Quistinic (de), en français Chateigneraye (de La), sr dudit lieu, par. de Briec. Réf. de 1426 à 1448, dite par., év. de Cornouaille. D’azur à trois roses d’argent.

Georges, fourrier et maréchal des logis de la reine Anne en 1507. Moderne : Penandreff.

Quistinic (de), s’dudit lieu, par. de Péaule, — de Bovrel, par. de Pluherlin, BrigDac, par. de Sérent, — de Rerien, par. de Sarzeau.

Réf. et moDlresde 1426 à 1536, par. de Péaule, év. de Vannes.

De gueules à trois étoiles d’argent.

La branche aînée fondue au xvnc siècle dans Rosmadec du Plessis-Josso.

QUITYER.

D’argent à l’arbre de sinople, à la cotice de gueules brochante (G. le B.).

Rabasté (orig. d’Anjou), sr de la Rivière, par. de Garfaatain, — de Pontfilly, par. de Tinténiac, — de la Besnerais, — de la Chapelle, — de la Haute-Touche, — de Montbuisson, par. de Guipel.

Ext. arrêt du conseil de 1672, six gén., ress. de Rennes.

D’argent à trois chauves-souris de sable.

Eliot, écuyer dans une montre reçue au Mans en 1392.

Rabaud, sr du Châtelet, par. de Balazé, — de la Rabaudière, par. de Domagné. Réf. de 1454 à 1513, par. de Domagné, év. de Rennes.

De gueules à trois poignards d’argent en bandes, la pointe en bas (Sceau 1332).

Pierre, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, ratifie le traité de Guérande en 1380. La branche du Châtelet fondue en 1335 dans Sèvignè.

Rabkl, sr de Saint-Malon et de la Lande, par. de Bourseul, — du Plessis, par. d’Hénansal.

Réf. et montres de 1443 à 1535, dites par., év. de Saint-Malo et Saint-Brieuc.

De sable à la tour d’argent: aliàs : Ecartelé d’or et d’azur.

Marguerite, épouse en 1448 Olivier de la Bourdonnaye ; Nicolas, abbôdeBoquen en 14d3. La branche du Plessis fondue au xvi« siècle dans Triac.

Rabinart, sr du Houx et delà Paviotais, par. de Talensac, — de la Ferronnaye, par. de Bréteil, — du Plessix, par. de Cintré. Réf. de 1513, dites par., év. de Saint-Malo et Rennes.

De sable à neuf billettes d’argent, 3. 3.2 et 1 ; au lambel de même(Arm.de I’Ars). Bertrand, écuyer dans une montre reçue à la Querche en 1380.

La branche du Houx fondue en 1608 dans Forsanz ; la branche du Plessix fondue en 1623 dans Huchet.

Raboceau, sr de la Baronnière, par. d’Orvault, — du Blotereau et du Verger, par de Doulon, — de la Botière et de Ranzay, par. de Saint-Donatien, év. de Nantes.

D’argent au rencontre de cerf de gueules, surmonté de deux oiseaux de sable (Arm. de l’Ars.).

Pierre, secrétaire du duc, franchi de fouages en 1453.

Raborin, sr du Boiscléret, par. de Loscouët. Réi. 1513, dite par.,év. de Saint-Malo.

Guillaume, anobli en 1427.

Rabuan, sr de la Croix, par. de Mérillac, — du Pont, par. de Landehen, — delà Brière, par. de Saint-Launeuc, — de la Cbèze, par. de Gaël, — du Rocher et des Roudais, par. de Lanrelas, — de la * Hamonnaye, par. de Saint-Onen-la-ChapelIe, — de la Moisonnière, par. d’Irodouer, — du * Coudray, par. de Talensac.

D’argent à trois rocs d’échiquier de gueules ; celui de la pointe soutenu d’un chevron renversé et alésé de même ; à la bordure de sinople (Arm. i696).

Jean, sr de la Croix-Rabuan, rend aveu au sr de Brondineuf en ! 420 ; Jean, sr de la Brière, épouse vers 1550 N. Bérard, de la maison des Gravelles, dont : 1o Jean, marié vers 1600 à Renée Ferron du Chesne, aïeul de Vincent, sr de la Ghèze, débouté à la réformation de 1669, ressort de Ploôrmel ; 2o Gilles, marié vers 1583 a Marguerite l’Evesque, de la maison de Guermelais, auteur des srs de la Hamonnaye, anoblis en 1819, et des srs de la Moisonnière, du Coudray et de T’Echange.

La branche de la Croix fondue vers 1578 dans Chèvre.

Raby, sr de Kerangrun, — de Kerseac’h, ress. de Brest.

Coupé au 1 : d’argent au chien passant de sable, couronné d’or, tenant de sa palle dextre un poignard de même ; au 2 : d’azur à sept cotices d’argent (Arm. 1696).

Un député de Brest aux Etats de 1742 ; un lieutenant de frégate en 1766 ; un maire de Brest en 1785.

Racappé, sr de Biîaulieu, par. de Mousliers. Réf. 1426, dite par., év. de Rennes.

Porte une fasce, accomp. de trois mouchetures d’hermines (Sceau 1418).

Guillaume, marié à Honorés Marcille, veuve en 1426. Fondu dans Cornillè.

Les sr de Vezin, de la Caliorne et de la Feillée, déboutés à la réformation de 1668 et à l’intendance en 1701.

Racappé (orig. d’Anjou), marquis de Maignanne en 1701, — sr du Vergier, par. d’Ancenis.

Réf. de 1426 à 1448, par. d’Ancenis, év. de Nantes. De sable à six roquets d’argent, 3. 2 et i. Fondu en 1715 dans la Tullaye.

Racine, sr de Galisson, par. de Domloup. Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

D’argent à trois canes au naturel, membrées et becquées de gueules.

Guillaume, procureur du duc à la cour de Rennes en 1480, l’un des correcteurs de la Coutume de Bretagne, imprimée en 1485 ; conseiller aux Grands-Jours en 1495 ; François, procureur-général aux comptes en 1520.

Fondu dans le Gonidec.

Racinoux (de), s* dudit lieu, par. de Saint-Ouen-des-AIIeux, — de Lorière, par. de Noyai, — delà Touche, par. de Saint-Etienne-en-Goglais, — de la Hazardais, — de la Giraudais, — de Saint-Cyr, — de la Croix-Quarrée, — des Houettes, — de la Piguelais.

Ext. réf. 1668, sept gén. ; réf. de 1478 à 1513, par. de Saint-Ouen et SaintEtienne, év. de Rennes.

D’argent au lion de sable.

Maître Guillaume, notaire de cour d’église et séculière en 1455 ; Pierre, vivant en 1478, épouse PerrineBournault ; un conseiller au parlement en 1709, maître des requêtes en 1720. La branche ainée fondue dans la Bèlinaye.

  • Rado, sr du Matz, de Goètmenah et de Saint-Guédas, par. de Caden, — de Liniau, par. de Pleucadeuc, — de la Porte, — de la Ville-Janvier, par. de Cournon, — de Talhouët, par. de Pluherlin.

Anc. ext., réf. 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Caden et Pleucadeuc, év. de Vannes.

D’azur à trois étoiles de six pointes d’or.

Jean, homme d’armes dans une montre du sire de Rieux en 1420, pour le recouvrement de la personne du duc ; Jean, vivant en 1481, épouse Thomasse de Couéssin.

Rado.

Réf. et montres de 1423 à 1480, par. de Landenen év. de Dol. Jean, anobli avant 1423, a lettres de rabat d’un feu.

Raffeteau Ou Rasseteau (orig. du Poitou).

D’argent au chevron de sable, accomp. en chef de deux merlettes de même et en pointe d’un croissant de gueules (Arm. 1696).

Gautier, juge et lieutenant général de la sénéchaussée de Châtellerault, conseiller au Parlement de Bretagne en 1554, † 1558.

Tome III. 3

Ragaud, s{{e| r}} de la Chataigneraye.

D’argent à la bande d’azur, chargée de trois coquilles d’or, accomp. en chef de . trois étoiles de gueules, 2. et i, et en pointe d’une branche de chêne de sinople, posée en bande (B. L.).

Pierre, secrétaire du Roi en 1690.

Ragaud, srde la Hautière, par. de Chantenay, — de Gadouzan, par. de Saint-Dolay,

— du Bois, — de la Jolescière, — des Perrières.

Maint, réf. 1670, par les privilèges de la mairie de Nantes.

D’azur au croissant d’or.

Michel, échevin de Nantes en 1612; deux auditeurs des comptes en 1628 et 1683. Ragot.

De sable à trois épées d’argent posées en bandes (G. le B.).

Un greffier en chef au présidial et syndic de la communauté de Vannes en 1685.

Ragouin, s’desMartinays.

Déb., réf. 1668, ress. d’Hennebont.

Raguenel, vicomte de la Bellière en 1451, par. de Pleudihen, —sr de Chateloger et de Bonespoir, par. de Saint-Erblon, — de Montigné, par. de Vezin, — de la Touche, par. de Vallet, — de la Rivière, par. de Couêron, — baron de Malestroit, de Chateaugiron, de Derval, de Rougé et de Combourg, — sr de Faugaret, par. d’Assérac,

— de Fougeray, par. de ce nom, — de la Marchandise, par. de Bouaye, — de Quélen, par. de Guégon.

Réf. de 1427 à 1513, par. de Saint-Erblon, Vezin et Bourgbarré, év. de Rennes ; Vallet et Gouëron, év. de Nantes et Guégon, év. de Vannes.

Ecartelé d’argent et de sable, au lambel de l’un en l’autre (Sceau 1283) ; aliàs : contrécartelé de la Bellière.

Robin, conseiller et chambellan des ducs Jean II, Artur II et Jean III, † 1320, père de Robin, dit le Jeune, et aïeul de Robin, l’un des chevaliers du combat des Trente en 1350, marié à Jeanne de Dinan, dame de la Bellière. De ce mariage : 1» Guillaume, tué à la bataille d’Auray en 1364, marié à Jeanne de Montfort ; 2o Tiphaine, première femme de Bertrand du Guesclin. Jean, tué à la bataille d’Azincourt en 1415 ; Jean, maréchal de Bretagne en 1450 ; Gilles, abbé du Tror.chet en 1437, † 1473.

Cette famille, substituée au xv« siècle aux nom et armes de Malestroit par alliance avec l’héritière de cette terre, a fini à Françoise, dame de Malestroit, de Ghâteaugiron et de Derval, mariée à Jean de Rieux, maréchal de Bretagne en 1461, et à Jeanne sa sœur, dame de la Bellière et de Combourg, mariée en 1462 à Tanguy du Chastel.

Raguenel, sr de Montmorel, — de la Noe-Ferrière. Maint, par lettres de 1819.

Ecartelé d’argent et de gueules, au lambel de l’un en l’autre ; parti : d’argent au chevron d’azur, accomp. de trois quintefeuilles de même.

Un garde-scel à la chancellerie en 1781.

Raguideau, sr du Rocher, par. de Moncières, — du Grémil, du Vauguillaume et du Plessis, par. de Puceul, — de la Rouaudière.

Déb., réf. 1668, et à l’inteDd. en 1713, ress. de Nantes et Carhaix.

D’argent au dauphin renversé, coupé de gueules et d’azur (Arm. 1696).

François, époux en 1648 de Philiberte Morel, père de François, président aux comptes en 1683 -, Jean, sénéchal de Carhaix en 1713, marié à Charlotte Meslou de Trégain.

Raguier (orig. d’Allemagne, maint, en Champagne en 1668), sr de Poussay, en Brie, — de Fay-aux-Loges, — de Tummelle.

D’argent au sautoir engreslé de sable, cantonné de quatre perdrix au naturel (Sceau 1401).

Raymond, argentier d’Isabeau de Bavière, femme de Charles VI, anobli en 1404 ; Dreux, prévôt des marchands de Paris en 1506.

Rahier, sr de la Fresnaye, du Pré-Henry, de la Villèsmareaulx et de la Bretonnière, par. de la Fresnaye, — des Cormiers, — des Pommerays, — de Bierdel, — de Trévenié, — de la Rousselaye, — du Breil-Samin, par. d’irodouer, — de Bellefosse, — de Couët, — du Goulou, — du Frout.

Ext., réf. 1668, six gén. ; réf. et montres de 1480 à 1513, par. de la Fresnaye, év. de Dol.

De gueules à la croix d’or, cantonnée de quatre croiseltes de même. Devise : Fides agit.

Nicolas, archer en paletoc à une montre de 1480, père de Macè, marié en 1508 à Marie le Périlleux, lequel se porte noble à la rétormation de 1513 et ses prédécesseurs ont été francs et exempts depuis les soixante ans.

La branche aînée tondue en 1726 dans Caradeuc de la Chalotais et Ranconnet.

Raimbaud (orig. d’Anjou), sr de Prébilly, par. de Saint-Père-en-Retz. Déb., réf. 1669, ress. de Nantes.

D’azur à trois losanges d’or, accolés en fasce, accomp. de trois trèfles d’argent (Arm. 1696); aliàs : d’or à trois merlettes de sable (Arm. 1696).

Ce nom est employé dans les réformations de 1427 à 1478, paroisse d’Abbaretz et Auverné, évêché de Nantes.

Raimbaudiéhe (de La), s’dudit lieu et de la Touche, par. de Thourie, — du Boishamon, par. de Rougé, — de Logerie, par. de Soulvache.

Anc. ext., réf. 1668, sixgén.;réf. del427à 1513, par. de Thourie et Soulvache, év. de Rennes et Nantes.

D’azur à trois étoiles d’or.

Olivier, vivant en 1466, épouse Béatrix le Clerc.

Raimond ou Raymond, sr de l’Hospital, par. d’irodouer.

Réf. et montres de 1479 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

Alain, secrétaire du duc, franchi de fouages en 1429.
Rais ou Rays (de), sr dudit lieu, par. de Ploubalay.
Réf. 1448, par. de Ploubalay, év. de Saint-Malo.
D’hermines à deux poissons de sable, posés en fasces l’un sur l’autre {Blancs Manteaux).
Raoul, traite avec l’abbé de Saint-Jacut pour la dîme de Créhen en 1269 ; Guillaume, abbé de Saint-Jacut en 1349 † 1390.
La seigneurie de Rais, possédée dès le XIVe siècle par les du Breil a été érigée en comté en 1680 en faveur de Guillaume-Dinan du Breil, voyez Breil (du).
Raisin, sr du Rois-Morin.
D’argent au chevron d’azur, accomp. en chef de deux étoiles de gueules et en pointe d’une grappe de raisin de même.
Un maître des comptes en 1745, qui obtint ses lettres d’honneur en 1767.
Raison, sr du Pont, par. d’Yvias, — de Ménéguen, — de Bellevue, — de la Ville-Basse.
Anc. ext. réf., 1669, six gén. ; réf. et montres de 1441 à 1543, par. d’Yvias, év. de Saint-Brieuc.
D’argent au croissant de gueules, accomp. de trois roses (aliàs : trois quintefeuilles) de même.
Hamon, employé dans la réformation de 1441, paroisse d’Yvias ; Guillaume, vivant en 1469, père de Pierre, vivant en 1513, marié a Gilette de Kergozou.
La branche du Pont fondue dans Kerléau.
Le sr de Kerlary, débouté à l’intendance en 1713.
Raison, sr de Kernault, par. d’Yvias, — de Kersénant et de Kerdu, par. de Ploumilliau, — du * Cleuziou par. de Louargat, — de la Garde, par. de Ruca, — de Kerriou, — du Plessix, — de Kergoff, — de l’Isle, — de Kerbic, — de Kervasdoué, par. du Faouët, év. de Tréguier, — de Kerlosquet et du Rusquec, par. de Saint-Caradec-Trégomel.
Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1441 à 1543, par. d’Yvias, év. de Saint-Brieuc et Ploumilliau, év. de Tréguier.
D’hermines à trois annelets de sable, qui est du Cleuziou. Devise : Toujours raison.
Alain, prête serment au duc entre les nobles de Tréguier et Goëllo en 1437 ; Yves, vivant en 1469, père de Pierre, de la garde de Bréhat en 1489 ; Gilles, vivant en 1513, épouse : 1o Françoise Ruffault ; 2o Alice Ropartz ; du premier lit : Pierre, marié en 1531 à Jeanne le Roux, dont : Jacques, qui prit en 1568 les armes du Cleuziou, en épousant Gillette du Cleuziou, dame dudit lieu.
Les deux familles Raison ont la même origine.
La branche de Kerbic fondue en 1800 dans Floyd ; la branche de Kervasdoué fondue dans Jégou, puis en 1724 Floyd.
Ralet, sr de Lavermont, — de Chalet.
Maint. par arrêt du parl., de 1782, cinq gén.

D’argent au lion de gueules, couronné d’azur, accomp. de deux raies de même (Arm. 16961.

Un secrétaire du Roi près la cour des aides de Paris en 1675 ; un audiencier à la chancellerie de Rennes en 1719 ; deux maîtres des comptes à Nantes en 1740 et 1770.

Rallier, sr du * Baty, — de Pierrefitte, — des Ourmes, — de la Rivière, par. de Montautour. Déb., réf. 1668, ress. de Rennes.

D’azur à trois colombes d’argent ; au chef de même, chargé de quatre mouchetures de sable.

Georges, audiencier à la chancellerie en 1633 ; Toussaint, sr du Baty, référendaire en 1650 et receveur des deniers de Rennes, père de Toussaint-François, procureur-syndic et maire de Rennes, de 1695 à 1734 ; un contre-amiral en 1888.

Rallier.

D’argent à trois raies de sable, perchés chacun sur un brin de patience de sinople (G. G.).

Un capitaine du génie en 1776, chevalier de Saint-Louis en 1786, anobli en 1817. Les deux familles Rallier ont la même origine.

Ramaceul, sr des Landes, — du Reglis.

Maint, par arrêt du conseil de 1751, ress. de Nantes et admis aux Etats de 1768.

D’argent à trois pals de gueules ; au chef d’azur, chargé de trois étoiles d’or.

Jean, sénéchal de Bougon en 1598, marié à Jeanne Nicollon, père de François, contrôleur général des finances de Bretagne en 1625.

Ramereu (orig. de Paris, maint, en Champagne en 1672), sr de Brandon vil lers, — de Greux, — des Chesnays, — du Samsois.

Maint, àl’intend. en 1698 etext. arrêt du pari, de 1770, huit gén.

D’azur à la fasce d’or, accomp. de trois têtes de lion de même (B. L) ; aliàs : d’azur à quatre rameaux d’olivier d’or, aboutés en croix, cantonnés aux 1 et 4 d’une tête de lion arrachée d’or (G. G.).

Didier, conseiller au Châtelet de Paris en 1600, épouse Anne Baudouin.

Ramée (de La), sr dudit lieu, par. de Vritz, — de la Guère, par. de Saint-Géréon, — de la Grée, de la Januraie et des Places, par. de Saint-Mars-du-Désert, — de la Gascherie, — de laPommeraye, par. de Petit-Mars. Réf. 1448, par. de Vritz, év. de Nantes.

La branche aînée fondue dans Lambert ; la branche de la Guère fondue dans des Salles, puis Pantin.

Rames (des), sr du Buron, par. de Vigneux, — du Pont-de-Renac, — du Breil, par. de la Haye-Fouassière, — des Gléons, par. de Haute-Goulaine, — de Laudigère et de la Pannière, par. de Vallet, — de la Mauguitonnière, par. de Maisdon, — de Bléhéban, par. de Caden.

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Haute-Goulaine et Vallet, év. de Nantes, et Caden, év. de Vannes.

Jean, sr du Buron, vivant en 1430, épouse Jeanne de Rohan, dont : Marie, mariée 1o à Jean de Tréal, dont la postérité a transmis le Buron aux Sévignè vers 1490 ; 2o à Christophe Chabot, s’de Liré, gouverneur de Brest, + 1504.

Ranconnet (orig. du Périgord), comte de Noyant, au Maine, — marquis d’Escoire, — sr de la Roche-Guéhenneuc, par. de Mûr, — de la Mancelière, par. de Baguer-Pican, — de la Fresnaye et du Préhenry, par. de la Fresnaye. Anc. ext. chev., arrêt du pari, de 1770, neuf gén., ress. de Rennes.

De gueules à la fasce d’argent, surmontée d’un taureau passant d’or.

Aymar, président au parlement de Paris, mort prisonnier à la Bastille en 1559 ; un page du Roi en 1699 ; un lieutenant des maréchaux de France à Dol en 1775. La branche de Noyant et de la Mancelière, fondue en 1777 dans Beaupoil.

Randbécar (de), s’dudit lieu, par. de Treffléan, év. de Vannes.

De sable, à la croix engreslée d’argent (G. le B.), comme du Bouchet, Dréor Guillo, et Kerlosquet.

Fondu dans Callac puis Lantivy.

Ranléon (de), s’dudit lieu, par. de Médréac. Déb. réf., 1668, ress. de Rennes.

Rannou, baron de Keribert par. de Ploudalmézeau, — vicomte de Pratmeur, par. de Plourin, —sr du Beaudiez, par. de Landunvez. Réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Ploudalmézeau, év. de Léon.

Losangé d’argent et de sable. Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois).

Guillaume, épouse vers 1580 Marguerite de Keraldanet, dont .Renée, mariée vers 1620 à a René de Sansay, neveu du comte de la Maignane, capitaine ligueur.

Rannou, sr du Cosquer, ress. de Morlaix.

D’argent à la fasce vivrée d’azur (Arm. 1696).

Prigent, greffier criminel à Morlaix en 1680 ; un maire de Morlaix, député aux Etats en 1786.

Ranzé.

De sable à l’étoile à huit rais d’or, accomp. de trois porcs-épics d’argent (Arm. de l’Ars.).

Raoul, sr de de la Guibourgère, de Saint-Ouen, de la Ragotière, du Boismaqueau et du Tremblay, par. de Teillé, — de Pannecé, par. de ce nom, — de la Motte du Clos, par. de Maumusson, — de Mésanger, par. de ce nom, — de Château-Dérech et de Kerabraham, par. de Questembert, — de Rangoët, par. de Molac.

Ext., réf. 1670, cinq gén., ress. de Nantes, a pâtre et avo.

De sable au poisson d’argent en fasce, accomp. de quatre annelets de même.

Jacquet, notaire-passe de la cour de Nantes, exempt de fouages pour son office, à, la réformation de 1426, paroisse de Teillé; Guillaume, épouse vers 1500 Anne Bailleul, dont : Jean, marié & Marguerite de Plainchêne, père et mère : 1" de Guillaume, procureur général syndic des Etats, chef du conseil du duc de Vendôme et président aux comptes en 1598 ; 2o de Michel, évêque de Saintes en 1618, † 1630. Jacques, fils de Guillaume, maire de Nantes en 1621, fut marié à Yvonne Charette ; devenu veuf, il embrassa l’état ecclésiastique, succéda & son oncle Michel comme évêque de Saintes en 1631, fut transféré à la Rochelle en 1646 et mourut en 1661.

Cinq conseillers au parlement depuis 1587.

Fondu en 1736 dans Camus.

Le s’de la louannerie, paroisse d’Ancenis, lesrde la Jambonnière, lieutenant de la juridiction de Chàteauneuf et le sr des Landes, ressort de Dinan, déboutés à la réformation de 1668.

Raoul, sr de Kermabjégou et de Kerjacob, par. de Plouguernével, — de Poulménec, — de Kersaint-Eloy, par. de Glomel, — de Kerriou.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1448 à 1562, dites par., év. de Cornouaille.

De gueules à sept macles d’or, 3. 2 et i, comme Bréhand.

Geoffroi, archer dans une montre de 1356 ; Jean et Jean, son neveu, abbés de Prières de 1384 a 1439 ; Guillaume, vivant en 1448, épouse Louise de Bouteville, dont : Alain, marié à Marie du Quélennec, aïeul : 1" de Jean, auteur des srs de Kersaintéloy ; 2" d’Amaury, auteur des sTM de Kerlan, qui suivent.

Raoul, sr de Kergos, par. de Glomel, — de Kerlan.

Anc. ext., réf. 1669, sept gén.; réf. et montres de 1448 à 1562, par. de Plouguernével et Glomel, év. de Cornouaille.

De gueules au croissant d’argent, accomp. de trois roses de même, comme Gaudin et Gourdel.

Pierre, fils Alain, vivant en 1481, épouse Catherine Boscher, dont : 1o Jean, marié à Marie du Fresne, vivant en 1562, auteur des srs de Kersaintéloy qui précèdent ; 2* Amaury, sr de Kerlan, marié à Françoise de Kerjean.

Raoul, sr de Keranmoal, par. de Plouguernével, ress. de Carhaix. De sinople à la Champagne d’argent (Arm. 1696). Le sr de l’Epine, débouté à la réformation de 1669, ressort de Vannes.

Rapatel, év. de Rennes.

D’azur au dextrochôre armé d’or, tenant un guidon d’argent ; parti d’or à l’épée de sable, sommée d’une couronne de laurier de sinople.

Un maréchal de camp en 1823, anobli sous le titre de baron en 1822, lieutenant général en 1833, pair de France en 1846, † 1852.

Raqukt ( du) (orig. du Montferrat, maint, en Franche-Comté en 1698 et 1716), sr de Lorme, — de Montjay, — de la * Vieilleloye.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de trois serres d’aigle d’or (La Ch. des B.).

Philippe, fils d’Antoine et de Marguerite Sérode, épouse en 1548 Augustine Massart ; Damien et Marie de Ponte, sa femme, naturalisés en 1653 ; Claude, gentilhomme verrier, petit-fils des précédents s’établit dans la Comté en 1668 ; un commissaire alcade de la noblesse, aux États de Bourgogne en 1766.

La branche de la Vieilleloye, établie en Bretagne depuis Jean-Frèdéric, procureur du Roi en la sénéchaussée de Rhuis en 1761, s’est alliée aux Gouvello, Chomart, le Soi de la Trochardays et Quemper de Lanascol.

Rabécoubt (orig. de Lorraine), sr de la Vallée, — de *Pimodan.

D’argent à cinq annelets de gueules en sautoir, accomp. de quatre mouchetures de sable.

Ravssin, croisé en 1240 (cab. Courtois) ; trois membres admis aux honneurs de la cour depuis 1766 ; un général de l’armée pontificale, tué a Castelfldardo en 1860.

Une branche de cette famille établie en Bretagne, s’est alliée aux Goyon de l’Abbaye, Berthou et Libault.

Rat (tJE), voyez Lesrat.

Ravart, sr de la Marre, par. de Tinténiac, — de Tressoleil, par. de Saint-Tual, — de la Noë, — de la Rocbette, près Lamballe, — de la Calandrie.

Anc. ext., réf. 1668, sept gén.; réf. et montres de 1428 à 1513, par. de Tinténiac, év. de Saint-Malo et Saint-Tual, év. de Dol.

D’azur au soleil de douze rayons d’or. Devise : J’éclaire ou je brûle.

Alain, mort avant 1479 père de Jean, marié à Jeanne Landais.

Ravenel, sr de Ruillé, de la Morandière, de la Ferrière et de la Riverie, par. de NotreDame-de-Vitré, — du Boisteilleul, par. de Châtillon-en-Vendelais, — de la Brouardière, — du Boisguy, — de Séran, — des Rochers, — de Monterfil, par. de ce nom.

Maint, par arrêts des aides en 1680 et du conseil en 1696 et 1714, huit gén.; réf. de 1478 à 1513, par. de Notre-Dame et Saint-Martin de Vitré, év. de Rennes.

D’azur à la fasce d’argent, chargée de trois mouchetures de sable, et accomp. de trois renards d’or (Arm. de l’Ars); aliàs : de gueules à six croissants posés 2, 2 et 2, surmontés chacun d’une étoile et accomp. en pointe d’une septième étoile, le tout d’or (La Ch. des B.), qui est Ravenel, en Beauvoisis.

Robert, sr de Ruillé, sujet à la taille en 1478 ; Jean et Pierre, son fils, sr de la Morandière, sujets aux armes et envoient ès montres en 1513 ; Jean, épouse vers 1555 Marguerite Gaesdon, dont Lucas, marié à Andrée de Gennes ; un connétable de Rennes en 1691 ; un secrétaire du Roi en 1702 ; un chef d’escadre, † 1753 ; deux conseillers au parlement en 1744 et 1777.

Fondu dans Moncuit.

Ravenel (orig. de Picardie), sr du Plessix.

D’argent à trois quintefeuilles de gueules, à l’orle de six merlettes de même (G. le B.).

Trois conseillers au présidial de Rennes depuis 1628 ; un maître des comptes en 1676. Ravillais (de La), voyez MÉTAëR (le).

Ravilly (orig. de Lorraine), sr du Hil, par. de Piré, — de Launay. Ext., réf. 1671, cinq gén., ress. de Rennes.

D’argent au chevron de sable, accomp. en chef de deux molettes de même et en pointe d’un rencontre de bœuf de gueules.

Jean, vivant en 1500, père de Guillaume, marié à Marguerite Thorel ; Jean, audiencier à la chancellerie, résigne en 1625.

Ray (le), sr de la Rairie, par. de Pont-Saint-Martin, — des Rambergères, par. de SaintePazanne, — de la Clartais, — de Saint-Mesrae, par. de ce nom, — de Saint-Paul, — de Chaumont-sur-Loire, en Blaisois.

D’argent au chevron de gueules, accomp. en chef de deux étoiles de sable et en pointe d’une raie do même, dans une mer d’azur.

Deux secrétaires du Roi en 1735 et 1783 ; un grand-maître des eaux et forêts de Blois en 1766.

Un membre de cette famille a été substitué de nos jours aux nom et armes de Valory.

Ray (le), sr de la Morivière par. d’Erbray, — de Champeaux, par. d’Auverné, — de la Grée, du Brossay et de Launay, par. de Noyal-sur-Bruc, — du Fumet. Déb., réf. 1668, ress.de Nantes. (Protest. 1788).

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois cailles de même (Arm. 1696).

Joseph, maître des eaux et forêts et capitaine des chasses de Chàteaubriant en 1696 ; René, maire de Nantes en 1730, autorisé en 1739 à partager noblement.

Ray (le), sr de la Chapelle, ress. de Rennes.

D’argent à la fasce de sable, chargée de deux coquilles d’or et accomp. de trois étoiles de gueules (Arm. 1696).

Raymond, voyez Raimond et Rémond.

Rays, voyez Rais (de).

Razes (de), voyez Derazes.

Razeac, sr de Beauvais.

De gueules au sautoir d’or.

Un auditeur des comptes en 1761 qui prit ses lettres d’honneur en 1785.

Tome III. 4

Razilly (de) (orig. de Touraine).

De gueules à trois fleurs de lys d’argent (Sceau 1386).

Mathieu, époux vers 1270 de Rudelle de Rillé ; Gabriel, l’un des cent gentilshommes de la maison du Roi en 1557 ; Claude, capitaine pour le Roi, du vaisseau le Saint-Louis, au combat de l’île de Rlié en 1625, depuis vice-amiral ; un lieutenant général des armées du Roi, gouverneur de l’île de Rhô en 1760.

Réal (orig. d’Aunis), sr des Perrières.

D’argent au phénix sur son immortalité de gueules, fixant un soleil de même, mouvant à dextre de l’écu (Arm. 1G90).

François-Charles, auditeur des comptes en 1777.

Réals (de), voyez Boscal.

Réau, sr de la Villeneuve, — de Keranguès. Déb. réf. 1669, ress. de Lannion.

Coupé au 1 : d’argent au lion de sable, accomp. de six merlettes de même, trois de chaque côté ; au 2 : de gueules à la fasce d’or (Arm. 169G).

Gilles, secrétaire du Roi, résigne en 1680 ; un maréchal de camp en 1791.

Rebouks (le), sr du Vaumadeuc, par. de Pléven, — du Plessis, par. de Ménéac, — du Closneuf, — de la Grandmer, par. de Plénée-Jugon.

Anc. ext., réf. 1669, septgén.; réf. et montres de 1423 à 1535, dites par., év. de Saint-Brieuc et Saint-Malo.

Ecarteléau 1 et 4 : d’argent à deux chevrons de sable ; au 2 et 3 : fascé d’argent et de gueules.

Perrot, archer dans une montre reçue par Jean de Beaumanoir en 1356 ; Hamon, vivant en 1469, épouse Isabeau Volance ; trois chevaliers de Malte de 1777 à 1780.

  • Reeiiignevoisin (orig. du Poitou, y maint, en 16G7), sr de la Queille, — de Gurou, — des Loges, — de Gurat, — de la Maisouneuve.

De gueules à une fleur de lys d’argent.

Aimeri, croisé en 1218, (cab. Courtois) ; un chevalier do l’ordre et gentilhomme de la chambre du Roi en 1627 ; un évèque de Tulle puis de Cominges, † 1671 ; un chevalier et un commandeur de Malte on 1627 et 1770;unpageduRoien 1710, allié à la maison de la Tullaye

Un membre admis anx honneurs de la cour en 1781.

La branche de Guron fondue au xvu° sièle dans Castellan.

Réchou (du), sr dudit lieu, par. de Botlézan, — de Pontanézen et de Keranroy, par. de Pleubihan, — de Kermerc’hou, — de Kergaradec.

Anc. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1463 à 1535, par. de Pleubihan, év de Trégiiier.

D’argent à trois fasces de gueules, accomp. de dix merlettes de sable, 4. 3. 2 et 1, voyez Boisriou.

Pierre, vivant en 1380, père d’Olivier, marié en 1429 à Catherine le Baillif. La branche aînée fondue dans Kersaliou. (Famille éteinte).

Redon, ville de l’év. de Vannes.

D’azur au vaisseau d’argent, flottantsur des ondes de même ; au chef d’hermines ;

Redon, sr de Beaupreau, comte de l’Empire en 1808, maint, en 1817.

Ecarlelé aux 1 et 4 : échiqueté d’or et d’azur ; au 2 : d’argent à l’ancre de sable ; au 3 : d’argent à l’olivier terrassé de sinople ; aliàs : écartelé au i : échiqueté d’or et d’azur ; au 2 : d’argent à l’ancre de sable ; au 3 : de sable à la tour d’argent ; au 4 : d’azur à l’étoile d’argent.

Un intendant de la marine en 1785, depuis sénateur et pair do France en 1814, † 1816.

Refuge, en breton Minihy (du), sr dudit lieu et de Garzjahan, par. de Plouvien, — de Kernazret, par. de Locbrevalaire, — baron de Coësmes, par. de ce nom, — sr du Plessix, par. de Rougé, — de Précy-sur-Marne, en Champagne, — et de Gallardon, en Beauce, — de Courcelles.

Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plouvien et Landouzan, év. de Léon.

D’argent à deux fasces de gueules ; deux bisses affrontées d’azur en pal, languées de gueules, brochantes surle tout, qui est Kernazret. Devise : A tous Refuge.

Hervé, sr do Kernazret, épouse vers 1358, Agace, dont: 1o Hèly quia continué la filiation, 2o Amice, mariée en 1388, à Hervé de Penancoet ; Alain, épouse 1o en 1380 Tiphaine du Chastel dont : Hervé, qui fît un accord avec Prigent de Coêtivy en 1419; Raoul, chambellan et garde des sceaux du Dauphin (depuis Louis XI) en 1449; Pierre, gouverneur des finances de Charles, duc d’Orléans et de Milan en 1463 ; Renaud, premierécuyer de Louis XI en 1472 ; Guy, surnommé Vécuyer Boucar, écuyer tranchant de François I", commandait sous Bayard une bande de mille aventuriers dans les guerres d’Italie, et fut tué au siège de Novarre en 1521 ; Jean, gentilhomme de la chambre d’Henri II en 1545, marié en 1555 à Claude de la Roë, dame de Coësmes ; Jean, conseiller aux Grands-Jours, puis au parlement en 1554 ; trois lieutenants-généraux des armées du Roi en 1652, 1696 et 1744, le second desquels, † 1712, auteur d’un Nobiliaire de VÉvéché de Léon.

La branche ai née parait fondue dans Gourio ; la dernière héritière du nom, † 1756, avait épousé en 1714, le marquis de Vintimille du Luc, en Provence, lieutenant-général.

Régal, sr de la Villeharel, par. de Gaël, — de la Villeneuve, par. de Saint-Marcan. Déb., réf. 1669; réf. 1513, par. de Saint-Onen-la-Ghapelle, év. de Saint-Malo.

De sable à trois molettes d’argent.

Regnard, sr de la Garde-Raison, par. de Ruca, — de Kerdroniou, par. de Ploulec’h. •Réf et montres de 1423 à 1543, par. de Maroué, év. de Saint-Brieuc ; PommeritJaudy et Ploulec’h, év. de Tréguier.

D’argent à trois tôtes de renard de sable, arrachées de gueules.

Jean, de la paroisse de Maroué, puissant de corps et de biens, fréquente la guerre et appartient à plusieurs nobles ; est contrarié et s’arme en 1423.

Regnaud ( orig. du Poitou), sr de Traversay.

D’argent au chevron d’azur, accomp. de Irois étoiles de gueules ; à la bordure dentelée de même.

Jacques, maire de Poitiers en 1536, père $ Antoine, conseiller au parlement en 1570 et ce dernier père d’Hèmeric, aussi conseiller au parlement en 1585, démissionnaire en 1586.

Regnault, sr de la Héraudière, par. de Mélesse, — de Penhoët, par. de Guillac. Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes el Sairit-Malo.

Porte deux chevrons accomp. de trois besants (Sceau 1418) ; aliàs : d’argent au sautoir de gueules, accomp. en chef d’une croisette de sable.

Jean, conseiller du duc François II, épouse en 1479, Jeanne de Lambilly. Le sr de Grangan, par. d’Eréac, déb. réf. 1669, ressort de Jugon.

Regnault (orig. de Savoie, puis du Dauphiné), sr de Pierrefitte, — de Bellescize.

De gueules à la fasce d’argent, surmontée et soutenue d’une losange d’or. Devise : Ardens et sequus.

Un prévôt des marchands de Lyon en 1732 ; un évêque de Saint-Brieuc en 1775 † 1796.

Regnault (orig. du Gâtinais), sr des Barres.

De sable au lion d’or ; au chef d’azur, chargé de trois demi-vols d’or. Un abbé de Blanchecouronne en 1681, † 1736.

Regnault, voyez Renault.

Régnier, sr de la Souchais, — de la Richardière, par. de Varades, — des Renaudières, par. du Loroux-Boltereau, — de la Brollière. Déb., réf. 1670, ress. Ce Nantes.

D’azur à deux béquilles d’or en sautoir, accomp. d’une étoile d’or en chef, de deux besants de même en flancs et d’un croissant d’argent en pointe.

Jean, prieur de Saint^Martin et de la Madeleine, auditeur des comptes en 1639 ; Jean. maire de Nantes en 1673.

  • Regnon (orig. de Poitou, y maint, en 1667), sr de la Gautronnière, de Chaligny, de la Ranconnière et du Page, en Poitou, — de la Paclais, par. de Saint-Herblain, — de la Noè-Roquet.

Maint, par arrêt du pari, de 1764, ress. de Nantes.

D’azur à trois abeilles d’or. Devise : Mel régi.

Jacques, marié & Marie Foucher, fait une fondation à l’abbaye de Fontenelles, au diocèse de Luçon en 1392; Jean, abbé de Fontenelles, † 1440 ; Pierre, appelé à l’arrière-ban du Poitou en 1491 ; deux chevaliers de Malte en 1727, l’un commandeur de Puyravault, † 1761 ; l’autre tué dans un combat en 1748 ; un abbé de Carnoôt en 1742 ; trois lieutenants des maréchaux de France en Poitou depuis 1740 ; un abbé de Carnoôt en 1742, † 1780 ; un page du Roi en 1771.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux la Tribouille, Kervèno, Goulaine, la RocheSaint-Andrè, et Langlois de la Roussière.

Regnouard (orig. de Gascogne), sr d’Onglée et de Rivière, par. de Vlsseiche, — comte de "Villayer en 1681, par. d’Ossé, —sr de Drouges, par. de ce nom, — de Gesvres, par. de Treillières, — de Procé, par. de Sucé, — de Gouvran, par. de Plérin, — des Brosses, par. de Mélesse. Maint., réf. 1668, 0 gén., ress. de Rennes.

D’argent à une quintefeuille de gueules. Devise : Sperat ad astra.

Guy, secrétaire du Roi en 1576, père de Guy, auditeur puis maître des comptes en 1586, confirmé dans sa noblesse en 1607, épouse Françoise Becdelièvre ; Jean-Jacques, maître des requêtes, doyen du conseil d’État, membre de l’Académie française † 1691 père de Jean-Jacques, conseiller au parlement en 1660 ; un page du Roi en 1705. (Famille éteinte.)

Le sr de la Ruebrousse, ressort de Renres, débouté à la réformation de 1668.

Rkhault Ou Rohault, sr de la Feuvrye, — de la Monneraye, — de Villeneuve. Déb., réf. 1668, ress. de Saint-Malo.

D’azur à deux chevrons d’or, accomp.de trois étoiles de même (Arm. 1696). Un greffier des États de la Ligue a Nantes en 1591.

Reigneraye (de La), voyez Thomas.

Rïliquet, sr de la Roberdière, par. de Saint-Père-en-Retz, — de la Camplinière et de la Haie-Saisbron, par. de Saint-Julien-de-Concelles.

De gueules au reliquaire d’or (Arm. 1696).

Julien, procureur au présidial de Nantes en 1696 ; un auditeur des comptes en 1767.

RÉMOND(orig. du Dauphiné), sr duChélas. Maint, au conseil en 1763.

D’azur à la bande d’argent, chargée de trois demi-vols de gueules et accomp. de deux molettes d’or (B. L.).

Rémond, s* de Grandpré, par. de Ploubazlanec. Déb., réf. 1671, ress. dé Saint-Brieuc.

Remungol (de), sr dudit lieu, par. de Plumelec, — du Bois-Hardouin, par. de Remungol, — Loquénehan, — du Vergier, — du Coëtrébouarn, par. de Baud.

Ane ext., réf. 1669, dix gén.; réf. et montres de 1427 à 1536, dites par., év. de Vannes.

D’argent à la fasce de gueules, chargée de trois macles d’or.

Riou, épouse vers 1428, Jeanne des Portes ; François, archer des garnisons de Quiberor* en 1552 et d’Auray en 1554.

Renardière (de La).

D’azur à trois renards passants d’or (G. le B.).

Renaud, sr de Beauregard, — de la Gilberdière, Ex., réf. 1669, cinq gén., ress. de Nantes.

D’azur à une tête de lion d argent, accomp. de trois trèfles de même.

Robert, père de Guillaume, et aïeul de François, marié vers 1600, à Catherine Guichard.

Renault, sr de Beauvoir, — de la Villeynizan et de Bringolo, par. de Plourhan. Réf. et montres de 1441 à 1541, dite par., év. de Saint-Brieuc.

De gueules à la croix pattée d’or.

Renault (orig. de Normandie), anobli en 1816.

D’azur à une tige de lys de trois branches d’argent, surmontée d’une étoile d’or et sénestrée d’un chien assis de même ; au chef d’hermines.

Rengervé (de), voyez Rolland. ,

Renouard, voyez Regnouard.

Rennes, ville épiscopale, capitale du duché de Bretagne, et siège de la cour du parlement.

Palé d’argent et de sable de six pièces ; au chef d’argent, chargé de cinq hermines de sable.

Rennes (de), sr de Brandeho.

Déb., réf. 1669, ress. de Saint-Brieuc.

Rest (du), sr dudit lieu, par. de Ploubezre, — du Bois-Riou, par. de Cavan. Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Tréguier.

D’argent à trois fasecs de sable, brisées en chef d’un lion naissant de gueules : au bâton de même, brochant à dextre sur le tout.

. Moderne : Ruffault, puis le Borgne.

Reste, sr du Buslot, — des Echelles. — du Bourbouiller, ress. de Fougères.

De sable au chevron d’or, chargé de trois molettes de gueules (Arm. 1696).

Michel, conseiller au parlement en 1604. Fondu dans le Beschu.

Retalles, sr du Plessis-Rouault, par. de Saint-Martin de Lamballe, év. de Saint-Brieuc. D’argent à trois croix pattées d’azur (Sceau 1276).

Alain, fils Rolland, fils Alain, fait un accord avec le prieur de St-Martin de Lamballe en 1224 ; Rolland, achète une dîme de St-Aubin-des-Bois en 1253.

Retz (de), baron dudit lieu, près Machecoul, év. de Nantes.

Porte un arbre arraché, soutenu de deux renards affrontés (Sceau 1201) ; aliàs : d’or à la croix de sable (Sceau 1368). Harscoët, fils Gestin, témoin de la donation du monastère de Saint-Cyr à l’abbaye du Roncerai en 1038 ; Harscoët, témoin d’une donation à l’abbaye de Buzai en 1199.

La branche aînée fondue en 1250 dans Chabot, d’où la baronnie de Retz est passée à, une branche de Laval qui prit les nom et armes de Retz et successivement aux Chauvigny, Tournemine, Annebaud et Gondy. Elle fut érigée en duché-pairie l’an 1581 en faveur de ces derniers et ce duché a été possédé depuis par les maisons Bonne de Lesdiguières, Cossé-Brissac, Neufville de Villeroy et Brie de Serrant.

Reverdy, sr de la Berhaudière et des Burons, par. de Villepot. Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

D’azur à trois hures de sanglier d’argent, allumées de gueules.

Révol (orig. du Dauphiné), sr de la Ramelière, — de la Buissière, — de Beauregard. Maint, au conseil en 1687 et à l’intend. en 1703, cinq gén.

D’argent à trois trèfles de sinople.

Antoine, archer de la garde du Roi en 1571, anobli en 1591, épouse Benoite Chauvin ; Edmond et Antoine, évêques de Dol de 1591 à 1629 ; Claude, secrétaire du Roi, près la chancellerie de Metz en 1667.

Rezé (de) (ramage des comtes de Nantes), vicomte dudit lieu, par. de ce nom, — sr de Briord, par. de Port-Saint-Père. Réf. de 1429 à 1435, dites par., év. de Nantes.

Losangé d’argent et de sable (Sceau 1260).

Rolland, témoin d’une fondation à Saint-Florent on 1146 ; sylvestre, devait un chevalier à l’ost du duc en 1291 ; Jean, abbé de Villeneuve en 1366 -, Sylvestre, épouse vers 1383, Catherine Catus, dame de Saint-Fulgent, en Poitou ; Martin son fils, vend Rezé on 1453 à Guillaume de Saint-Gilles, et la postérité de Martin s’est fondue en 1520 dans Chasteigner.

De la maison de Saint-Gilles, la vicomté de Rezé a passé par alliance aux Trèvècar puis aux Guèmadeuc ; par acquêt en 1560 aux Cornulier puis aux Barrin et a été érigée en comté en 1681 en faveur du sr de Monti, voyez Mo.vn (de).

Rhuis ou Ruys (orig. d’Espagne), sr de Embito, — du Carteron, par. de Haute-Goulaine, — de la Chesnardière, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — de Carcouët, par. de Saint-Herblain, — de la Noë, par. de Basse-Goulaine, — de Chavagnes, par. de Sucé.

Ext., réf. 1669, trois gén., et arrêt du parl. de 1774, sept gén., ress. de Nantes.

D’azur au croissant contourné d’argent, accomp. en chef de deux croix pattées d’or et en pointe d’une étoile de même.

André, époux d’Isabeau de Santo-Domingo, naturalisé en 1546 et fermier général de la prévosté de Nantes, père d’André, échevin de Nantes en 1583, marié à Bonaventure Compludo ; une fille à Saint-Cyr en 1715.

Rhuys (de), sr de Silz, par. d’Arzal, — de Monternec, par. de Marzan.

Réf. et montres de 1427 à 1536, dite par. et par. de Saint-Guénolé de Batz, év. de Vannes et Nantes.

De gueules au chevron d’hermines, comme Rivière et Villeneuve.

Fondu vers 1576 dans la Haye.

Riant, sr de Coësnohan et de Kergus, par. de Ménéac.
Anc. ext., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.
De gueules à trois écussons d’hermines, comme du Bé et Coëtlogon ; aliàs : au chef d’argent, chargé de trois merlettes de même. (Arm. de l’Ars).

Jean, assesseur du duc Jean V en 1400, épouse Marguerite Rouxel.

Riario (orig. d’Italie).

Coupé d’azur et d’or, le premier coupé chargé d’une rose d’or.

Raphaël Galeotto, fils d’une sœur du cardinal de Riario, dont il prit le nom et les armes, et petit-neveu du pape Sixte IV, créé à dix-sept ans en 1477 cardinal-diacre du titre de Saint-Georges et évêque de Tréguier en 1480, † 1521.

Riaud, sr de la Chevaleraye et de la Bisaye, par. de Guipry, — de la Tremblaye, — de Galisson, — de Saint Ganton, par. de Pipriac, — du Plessix-Keraër, par. de Grac’h, — de Kerambourg, par. de Landaul, — de la Monneraye, — des Aulnays.
Anc. ext. chev., réf. 1668, neuf gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Guipry, év. de Saint-Malo.
De sable au sautoir d’argent, comme Boisorhant et Ville-Gillouart.

Sébastien, conseiller au présidial de Rennes, † 1630.

Ribault (le), sr des Perrières, — du Meurtel, — du Clos, par. de Ruca.
Déb., réf. 1669, ress. de Vitré et Jugon.
D’argent au lion de gueules. (Arm. 1696).

François-Maurice, sénéchal de Vitré en 1668.

Ribé, sr de la Vairie et de la Courneuve, par. de Couëron.
Déb., réf. 1670, ress. de Nantes.
D’azur au gantelet d’argent, tenant un bâton de même, accomp. de deux fleurs de lys d’or, le tout entre deux bandes d’argent (Arm. 1696).
Rible (du) (ramage de Rosmadec), sr dudit lieu, par. de Plomodiern.
Réf. et montres de 1426 à 1481, dite par., év. de Cornouaille.
Palé d’argent et d’azur, qui est Rosmadec, à la cotice de gueules (Sceau 1420).

Fondu dans du Juch, puis du Chastel, Quèlenec et Visdelou.

Riboisière (de La), voyez Baston.
Riboissière (de La), voyez Pays (le).
Ribou, sr de Beauvais.

De gueules à une ancolie d’argent, accomp. de huit billettes d’or en orle (Arm. 1696).

François, maire perpétuel de la ville de la Roche-Bernard en 1696.

Richard, sr de Kerjean, par. de Plestin, — de Coêtléguer, par. de Trogrom.
Réf. et montres de 1427 à 1535, dites par., et par. de Plouégal-Guérand, év. de Tréguier.

Porte sept annelets et une bordure (Sceau 1381).

Eudes, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Simon, capitaine de Lesneven et l’un des champions du combat des Trente en 1350, ratifie le traité de Guérande en 1381.

La branche de Kerjean fondue dans le Splan, puis du Dresnay.

Richard, sr de Kerriel, par. de Tréglonou, — de Pontarc’hastel, par. de Plouider, — de Tariec, par. de Plouvien.

D’azur au rencontre de cerf d’or, surmonté d’une étoile à huit rais d’argent et accosté de deux roses de même. Devise : Caret Doué, meuli Doué, énori Doué. (Aimer Dieu, louer Dieu, honorer Dieu) ; et aussi : Dominus in circuitu.

Pierre, de la paroisse de Guérande, valet de chambre du duc, anobli en 1439 ; Pierre, fils du précédent, bouteiller du duc, confirmé en 1443 , Guyon, clerc et secrétaire des ducs Pierre, Artur et François de 1451 à 1486; Olivier, sr de Tariec, conseiller aux GrandsJours, chanoine de Nantes, Rennes et Léon, † 1539 et enterré dans la chapelle de Toussaints à la cathédrale de Léon.

Richard (orig. du Berry), sr du Pontréau.
Confirmé dans sa noblesse par lettres de 1723.

D’or au chevron d’azur, accomp. de trois œillets de gueules, tigés et feuillés de sinople (La Ch. des B.).

Un maître des comptes en 1715 ; un commissaire des guerres en 1723.

Richard, sr des Landes, par. d’Evran.
Déb., réf. 1669, ress. de Dinan.
D’azur à un geai ou richard d’or, perché sur un chicot écoté d’argent en bande et accomp. de trois rustres de même (Arm. 1696).
Richard, sr de la * Pervenchère, par. de Casson, — du Port-Hubert, par. de Sucé, — de la Roullière, par. de Saint-Colombin, — de la Rivière et de Limaraud, par. d’Abbaretz, — de la Couronnerie, par. de Carquefou.

D’azur à six macles d’or, 3. 2 et 1.

Un secrétaire du Roi en 1768, père d’un conseiller d’État, maire de Nantes en 1787.

Jacques, sr de la Feuillée, paroisse de Saint-Mars, débouté à la réformation de 1669, ress. de Nantes.


Richard (orig. d’Anjou), sr de lieauehamps, - des Gringuenières, — de Marigné.

D’azur à deux branches d’olivier passées en sautoir, cantonnées de quatre besants, le tout d’or.

Deux correcteurs et un auditeur des comptes depuis 1729.

Richard, sr de la Piverdière, par. de Mésanger, év. de Nantes.

D’argent au lion de sable ; au chef degueules, chargé de trois losanges d’argent Un échevin de Nantes en 1731.

Richard, sr de Coètanfao, par. de Riec, — de Keréozen, par. de Moèlan, — de Langoulou. Réf. de 1426 à 1443, dites par., év. de Cornouaille.

D’argent à trois croissants de gueules. (Arm. de l’Ars.).

Richard, sr de la Primaudaye, par. de Gahart, — du Bréon.

D’azur à l’épée fichée, accomp. en chef de deux étoiles et en pointe d’un croissant, le tout d’or (Arm. de l’Ars.).

Guillaume et Catherine de la Ventaye sa compagne, anoblis en 1478.

Richardeau, sr du Bois-Corbeau, pai. de Cheix, — de la Gossonnière, par. du Pellerin. Déb. à l’intend. en 1701, ress. de Nantes.

D’argent à un chêne terrassé de sinople, englanté d’or, supporté par deux lion» affrontés de gueules (Arm. 1696).

La branche de la Cossonnière, fondue dans Merlaud, puis Baudouin et Couffon.

RlCHARDlÈRE (DE LA).

D’argent au pin de sinople, sommé d’un geai au naturel (G. le B.).

Riche (le) (orig. de Poitou), sr de Bretignolles, — de la Popelinièrc, — de Gheveigné, — de * Breuilpont, en Normandie.

De gueules au coq d’argent, perché sur une chaîne d’or, posée en fasce ; adextré en chef d’une étoile de même.

Plusieurs maires de Saint-Maixent depuis 1529 ; un secrétaire du Roi en 1656, père d’un fermier général en 1738, † 1762 et aïeul d’un sous-lieutenant aux Dragons de Monsieuren 1781, maréchal-de-camp en 1821, † 1836.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Guischardi, le Saige de la Villèsbrunne, Thomas de Coétdihuel, Legge et Coniac.

Richebo’is (de), sr dudit lieu, par. de Pleurtuit.

Réf. et montres de U46 à 1513, par. de Pleurtuit, év. de Saint-Malo.

D’azur à six billettes d’argent, 3. 2 et 1 (Sceau 1276). Richelieu (de), voyez Plessis (du).

Richemont ou Richmond, comté en Angleterre, province d’York.

Ce comté donné en 1066 par Guillaume le Conquérant, à Alain, dit le Roux, fils d’Eudon, comte de Penthièvre, passa à la maison de Bretagne par le mariage de Berthe, fille ainée et héritière du duc Conan III avec Alain de Penthièvre, dit le Noir, comte de Richemont et duc de Bretagne, du chef de sa femme, † 1146.

La seigneurie de Richemont a été érigée en duché en 1681 en faveur de Charles de Lenox, fils naturel de Charles II d’Angleterre et de Louise de Penancoôt, duchesse de Portzmouth, dont les descendants existent.

Richemont (de), sr de Poulguinan, év. de Tréguier.

D’argent à la croix pattée de gueules, cantonnée de quatre macles d’azur (G. le 8.), comme Kergroas.

Richer ou Richier, év. de Nantes.

Porte des fleurs de lys sans nombre (Sceau 1381).

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Robert, député du duc Jean IV vers le roi Charlei V en 1364, ratifie le traité de Guérande en 1381, et prête serment au duc comme sujet d« la baronnie de Retz en 1383.

Richeb, sr de Champripaull, — de Penanvern, — de Goatsal, par. de Guiscriff.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois trèfles de même (Arm. 1696). Gabriel, receveur des fouages à Quimper en 16U6.

Richer (orig. de Normandie, y maint, en 1463, 1598 et 1666), sr de Gerisy, de Colombières, — du Fresne, — de la Croix. Anc. ext., réf. 1669, quatre gén., par. de la Boussac, év. de Dol.

D’or à trois chevrons d’azur, chargés de trois [aliàs : de cinq) besants d’or.

Jacques, juveigneur de la maison de Cerisy, vivant en 1534, épouse Germaine le Breton. Un évôquede Lombez en 1751, † 1771.

Richet, sr des Fontaines.

Déb., réf. 1670, ress. de Lannion.

Richomme , s’de la Touche.

Déb., réf. 1668, ress. de Saint-Malo.

D’azur au cœur d’or, accomp. en chef de deux coquilles d’argent et en pointe d’un croissant de même. (Arm. 1696).

Etienne, l’un des ligueurs qui s’emparèrent du château de Saint-Malo en 1590 ; Jean, lieutenant-général de l’amirauté de Saint-Malo et Dol, et sénéchal de Saint-Malo en 1696.

Ricorueau, srde la Marquerie, par. de Châtillon. Déb., réf. 1671, ress. de Rennes.

Ricouàrt ( orig. de Brie), sr de Colombes, — comte d’Hérouville en 1654, — sr de Glaye, — de Villeroy, au Vexiu français.

D’azur à une ombre de soleil d’or ; au chef d’argent, chargé d’un lion léopardé de sable (G. G.), Devise : Subumbrâ solis, nascitur virtus.

Un maître des requêtes puis conseiller d’Etat en 1654 ; deux lieutenants-généraux des armées du Roi en 1738 et 1748. Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Pantin de Landemont et la HayeSaint-Hilaire.

Ridellières (dks), sr dudit lieu, par. de Montebert, — de la Roche-Pontlouan, de Briacé, de la Giraudière et de la Grassionnière, par. du Loroux-Bottereau, — de la Haye, par. de la Haye-Fouassière, — de la Jarrie, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — de la Potardière, par. de la Remaudière, — de la Verrie, par. de la Chapelle-Hullin, de la Villebasse, par. d’Erbray, — de la Noue.

Réf. 1446, par. du Loroux-Bottereau, év. de NaDtes.

Olivier, écuyer de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne en 1424 ; Guillaume, chevalier de l’ordre du Roi en 1547, marié à Jeanne de Peillac ; Christophe, chevalier de l’ordre en 1570.

Rieux (de), sr dudit lieu, — de Rochefort, — baron d’Ancenis, —comte de Châteauneuf, — vicomte de Donges, — comte d’Harcourt et d’Aumale, en Normandie, — baron de Laval, de Vitré et de Montfort la-Canne, — marquis de Sourdéac, par. de Glénac, — marquis d’Assérac en 1574, — marquis d’Ouëssant en 1597, — comte de Largouët, par. d’Elven, — srde Nozay, par. de ce nom, — de Fougeray, par. de ce nom, — de la Feillée, par. de Goven, — de I’Isle Dieu, — de la Bretesche, par. de Missillac, — baron de la Roche-Bernard, de Derval et de la Hunaudaye, par. de Plédéliac, — sr du Plessis-Bertrand, par. de Saint-Coulomb. Anc. ext. chev., quinze gén. ; mais n’ont pas produit à la dernière réformation.

D’azur à neuf besants d’or, 3. 3. 3 ; aliàs : d’azur à dix besants d’or. 4. 3. 2 et 1 • (Sceau 1351). Devise : A tout heurt bélier, à tout heurt Rieux ; et aussi : Tout un.

Cette illustre maison alliée a celles de Bretagne, Penthièvre, Léon, Machecoul, Amboise, Clisson, Rochefort, Montauban, Sarcourt, Rohan, Lorraine, Montmorency et BourbonMontpensier remonte a Alain, qui accompagnait le duc Conan IV au siège de Combourg en 1065. Elle a produit : Rolland, croisé en 1185 ; Gilles, croisé en 1248 ; Guillaume, tué au siège de laRoche-Derrien en 1347 ; Guillaume, tué à la bataille d’Auray en 1364 ; Jean, maréchal de France, qui accompagnait le duede Bourbon au siège de Carthage en 1390, † 1417 ; Pierre, aussi maréchal de France, † 1439 ; Jean, maréchal de Bretagne, tuteur de la duchesse Anne, † 1518 ; sept chevaliers de l’ordre depuis 1488; trois gouverneurs de Brest de 1589 a 1631 ; le premier desquels avait pour sœur Renée, fille d’honneur de Catherine de Mé’ dicis, maîtresse du duc d’Anjou, depuis Henri III en 1573 et connue sous le nom de MUt de Châteauneuf ; un lieutenant-général en 1744 ; un maréchal de camp en 1788. Elle a donné à l’église : Jean, abbé de Prières et évôque de Saint-Brieuc en 1525 & l’âge de dix-huit ans, sans être dans les ordres, démissionnaire en 1544 et auteur de la branche de Sourdéac, éteinte en 1713 ; René, abbé du Relec, de Daoulas et d’Orbais, au diocèse de Soissons, évêque de Léon en 1613, † 1651 ; une abbesse de la Joie, † 1631 et une abbesse de Bonlieu, au diocèse de Lyon en 1654.

Trois membres admis aux honneurs de la Cour de 1761 & 1786.

La branche aînée fondue en 1554 dans la maison de Lorraine-Elbeuf et la terre de

Ri oui acquise par le sr Guénègaud, érigée pour lui en comté en 1661, vendue en 1697 aux Danycan, transmise par alliance en 1708, k Charles Huchet, sr de la Bédoyère, fut revendue en 1761 k Louis-Auguste de Rieux, marquis d’Assérac.

La branche d’Assérac qui existait seule au dernier siècle, a fini en la personne de LouisCharles-Marie, fusillé à la suite de l’expédition de Quiberon en 1795.

Rieux (des), sr de Lesnaudais, par. d’Héric, — de la Joliverie et des Vendays, par. ’ de Saint-Herblain.

Déb., réf. 1669 et àl’intend. en 1701, ress. de Nantes.

D’argent à trois fasces ondées d’azur (Arm. 1696).

Rieux (des), sr de la Vilhubert, anobli en 1816.

D’azur à trois têtes d’homme d’argent, vues de front, 2 et i. Un conseiller au présidial de Rennes en 1758.

Rioaud ou Rigault, sr de la Rigaudière et de la Hardière, par. de Mésanger. Réf. de 1441 à 1454, dite par., év. de Nantes.

D’argent à la croix pattée et alésée de gueules (Arm. de l’Ars.).

Catherine, dame de la Hardière, épouse vers 1563 Louis Michiel, sr de la Garnison. Le sr de la Guôrivière, par. de Maisdon, déb. réf. 1668, ress. de Nantes.

Rigolet ou Rigolé, sr de Keridec, par. de Lanmeur, — de Kerléoret, — de Kerlévérien, — de Roc’hanbleiz, — de Kerlizien.

Maint, par arrêts du pari, de Paris en 1677 et de l’intend. en 1700, six gén., ress. de Morlaix.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. en chef d’un flanchis ou sautoir d’azur, surmonté d’un trèfle de même et en pointe d’une étaie ou chevron aussi d’azur, soutenu d’un trèfle de même.

Jean, marié à Françoise Mériadec, † 1468 et enterré à Saint-Mathieu de Morlaix ; Mathieu et Jean, gouverneurs du château du Taureau en 1573 et 1582.

Rimaison (de), s’duditlieu, par. de Rieuzy, — de Talvern, par. de Pluméliau, — du Rest, par. de Sarzeau, — de Kergouzerh, par. de Mendon, — de Reaucours, — de Kermorvan, — de Remarquer, — de Kervern. Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes.

D’argent à cinq trangles de gueules.

Deux chevaliers de l’ordre en 1579 et 1622.

La branche aînée fondue dans Guengat, puis Kergorlay du Cleuzdon.

Rmou (de), sr dudit lieu et de Reauregard, par. de Maroué, — de Saint-Jean, par. de Matignon.

Réf. et montres de 1423 à 1535, dites par., év. de Saint-Rrieuc.

t Porte une bande , accostée de deux merlettes surmontées et soutenues d’une - étoile (Sceau 1276) ; aliàs : un dextrochère (Sceau 1381). t,.

Olivier, croisé en 1248, (cab. Courtois) ; Guillaume, ratifie le traité de Guérande en 1381.

Rio, sr de Quistillic et de Kerlast, par. de Quemper-Guézénec Réf. et montres de 1427 à 1543, dite par., éy. de Tréguier.

D’argent au sautoir d’azur, chargé de cinq annelets d’argent, comme Jouino et Marc’hec.

Rio, sr de Beaupré, ress. de Vannes.

D’argent à trois fasces de sable, à la cotice de gueules brochante (Arm. 1696J.

Riou, sr de Branbuan, par. de Quédillac, — de la Provostaye, — de Gaslou, par. de Montauban, — duBoschet, — de la Villecollas, — desLongrais, — des Gravelles.

Anc. ext. chev., réf. 1669, six gén., et maint, à l’intend. en 1701 ; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Quédillac, év. de Saint-Malo.

D’azur à trois épis de froment d’or, comme Loc’hant. Guillaume, vivant en 1513, épouse Guillemette de la Frétays.

Riou, sr de Kerangouëz, par. de Tréfgondern, — de Creac’hcaribot et du Plessix, par. de Plougar, — de Leurarmoris, par. de Plounéventer. Réf. et montres de 1426 à 1534, dites par., év. de Léon.

De sable à trois chevrons d’argent. Devise : Quitte ou double.

La branche de Kerangouëz fondue dans Kergorlay du Cleusdon ; moderne : Sarsfield.

Riou, sr de Kermabusson, par. de Plestin, — de Visseville, — du Tertre, par. de Saint-Hélen.

Réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Guimaëc, év. de Tréguier, et Saint-Hélen, év. de Dol.

Fretté d’argent et d’azur (Sceau 1420), voyez Boisriou.

Riou, s’du Plessix et du Roz, par. de Gaudan, — de Launay, par. de Guiscriff. Déb., réf. 1669, et appelé à l’arrière-ban de Cornouaille en 1636.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de cinq larmes de même, 3 et 2.

Quillaume, abbé de Garnoôt en 1616, +1641 ; Nicolas, secrétaire du Roi en 1669.

Riou, sr du Kerriou, par. de Gouëzec, — de Kernuz, par. de Plobannalec, — de Kerouant, — de Bréhoulou et de Kergaradec, par. de Fouesnant. Déb\ au conseil en 1707, ress. de Quimper.

D’argent à la fasce de gueules, surmontée d’une merlette de même (Arm. 1690). Fondu dans cCEsclabissac.

Riou, s’ de Kersalaun, par. de Quimaec, év. de Tréguier. . Dor au rocher de sable, parti d’azar à trois palmiers d’argent, 2 et i.

Un procureur de la juridiction de Lanmeur en 1696; un avocat au parlement en 1786, l’un des défenseurs des administrateurs du Finistère en 1793, puis préfet et baron de l’Empire, f 18H.

Rioust, sr des Villes-Audrains, par. de Matignon, .— de Largentaye, par. de SaintLormel, év. de Saint-Brieuc.

D’azur au coq d’argent, crêté, barbelé et membré de gueules, accomp. de trois étoiles d’or. Devise : Cantat pugnatque vicissim.

Un volontaire au combat de Saint-Casten 1758, dont le fils a été anobli en 1816, en mémoire des services de son père.

Ripault, sr de la Ripaudais, par. de Donges, — de la Caffinière et de la Cathelinièjre, par. de Frossay, — du Boisgautier, par. de Saint-Père-en-Retz.

Anc. ext., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1440 à 1454, par. de Donges et Bouée, év. de Nantes. ,

De gueules au sautoir échiqueté d’or et d’azur de deux tires, cantonné de quatre fleurs de lys d’or.

Jean, vivant en 1500, épouse Jeanne Brécard ; un chef de division de l’armée de Çharette, exécuté en 1794.

Riquetti l’orig. de Provence, y maint, en 1668), marquis de * Mirabeau en 1685, — comte de Beaumont en 1713, — sr de Gramzon, par. de Plaudren.

D’azur à la bande d’or, accomp. en chef d’une demi-fleur de lys de même, florencée d’argent, défaillant à dextre, et en pointe de trois roses aussi d’argent, posées en bande. Devise : Juvat pietas.

Jean, premier consul de Marseille en 1562, épouse en 1564 Marguerite de Glandevès et acquit en 1570 la seigneurie de Mirabeau -, deux secrétaires du Roi en 1609 et 1626; un brigadier d’infanterie en 1708 ; plusieurs chevaliers de Malte depuis 1716 ; un célèbre orateur, député de la sénéchaussée d’Aix aux Etats-Généraux de 1789, frère ainé d’un colonel du régiment de Touraine en 1788, chef d’une légion de son nom à l’armée des princes en 1792.

Cette famille, aujourd’hui établie en Bretagne, s’est alliée aux Robien et aux Trêouret de Kerstrat. . ..

Rison (de) (orig. de Guyenne), sr de Kersaintéloy, par. de Glomel, év. de Gornouaille. Maint, à l’intend. en 1703 et ext., arrêt du pari, de 1770, six gén.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur au lion d’argent ; aux 2 et 3 : d’argentà quatre burelles [aliàs : cotices) de gueules en fasces {aliàs : en bandes) (Arm. 1696).

Le nom ancien de cette famille est Caigneu ; Jean Caigneu. épouse en 1550 Catherine c du Goudin ; Joseph, fermier des deniers de. Vannes en 1696; un major au régiment de . Toul (artillerie) en 1788.

Cette famille, aujourd’hui éteinte, s’était alliée aux Saisy, Kernezne et Coroller.

Rivault

Rivault ou Rivot, sr de Kerizac et de Kermelven, par. de Plouisy. Réf. de 1543, dite par., év. de Tréguier.

D’argent à la fasce d’azur, surmontée d’une fleur de lys de gueules (G. le B.).

Gilles, échanson et maître d’hôtel du roi Charles IX en 1570.

La branche aînée fondue dans Hingant; une autre branche, transplantée au Maine, a produit : David, sr de Fleurence, gentilhomme de la chambre en 1603, conseiller d’Etat et précepteur de Louis XIII en 1612.

Rive (de La), en breton Aot (de L’), sr dudit lieu, par. du Minihy, — de Keranvéyer, par. de Plougoulm.

Réf. et montres de 1447 à 1503, par. du Minihy, Plouénan et Plougoulm, év. de Léon.

De gueules à trois trèfles d’or, une quintefeuille de même en abyme, comme Tudual.

Fondu dans Tudual.

Riveré (le), sr de la Coruillais, par. de Ploubalay. Déb., réf. 1670, ress. de Dinan.

Artur, alloué de la Motte-d’Olivet en 1670.

  • Rivérieulx (orig. du Lyonnais), sr de Varax, — de Marcilly, — de Ghambost, — de Jarlay.

D’azur à la rivière d’argent, mouvante de la pointe ; au croissant de même en chef (La Ch. des B.).

Hugues, prévôt des marchands, puis président et lieutenant criminel en la cour des monnaies et siège présidial de Lyon en 1756 ; un colonel au régiment de Metz (artillerie) en 1788, † 1795 ; cinq membres, officiers d’infanterie, fusillés après le siège de Lyon en 1937.

Rivière (de La), voyez Chéreil.

Rivière (de), voyez Mascarène.

Rivière (de La) (orig. d’Anjou), sr de la Bellonnière, — de la Roche-Gautron, — de Boudé, — de la Ragotière, par. de Vallet. Ext., réf. 1670, sept gén., ress. de Nantes.

D’or à cinq fusées accolées de gueules ; au franc quartier d’hermines, brochant sur les fusées.

Pierre, virant en 1480, père de René, marié à Marie de la Cressonnière.

Rivière (de La), sr dudit lieu et du Kernouan, par. de Haut-Gorlay, — de Kersaudy — de Saint-Quiouët et du Plessix-Hérupet, par. de Plaintel, — de l’Isle-Aval, par. de Saint-Potan, — comte de Plœuc en 1696, par. de ce nom, — sr de la

Touche et de Kervieux, par. de Saint-Marcel, — de Beauchesne, par. de Quessoy, — de Kerlabourat, — de Saint-Michel, par. de Guingamp, — de Kertoudy, de Kerauffret et du Disquay, par. de Bourbriac, — de la Villeneuve, — de Brunolo, — du Vieux-Marché et du Pontblanc, par. de Plouaret, — de Paulmy, en Touraine, — de Saint-Germain, en Anjou.

Anc. ext. chev., réf. 1670, treize gén. ; réf. et montres de 1469 à 1543, par. de Haut-Gorlay, év. de Cornouaille et Plaintel, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à la croix engreslée d’or, qui est Mûr (Sceau 1380) ; aliàs : cantonnée à dextre d’une fleur de lys de même (Sceau 1382) ; aliàs : au franc-canton de Rohan (Sceau 1387) ; aliàs : écartelé au 1 : de Rostrenen ; au 4 : de Kergorlay ; au 2 : de Rohan ; au 3 : de la Rivière. Devise : Undequâque inspiciendum.

Thibaut, fils Geoffroi, † vers 1290, père de Louise, fille unique héritière, mariée à Christophe, juveigneur des comtes de Mûr, qui prit pour lui et ses descendants le nom de la Rivière ; Thibaut, compagnon d’armes de du Guesclin, se distingua à la bataille de Cocherel en 1364 et épousa Marie de Kergorlay ; Henry, vivant en 1399, épouse Jeanne du Houlle, de la paroisse de Merléac, dont : 1o Geoffroi, chambellan du duc en 1437, qui a continué la branche ainée ; 2o Eon, vivant en 1430. marié à Isabeau Moysan, dame de Saint-Quiouët.

Odet, abbé de Redon en 1474, † 1492; quatre chevaliers de l’ordre depuis 1570 ; un page du Roi en 1678 -, cinq gouverneurs de Saint-Brieuc depuis 1667, le dernier, lieutenant général en 1745, † 1781 ; deux chevaliers de Malte en 1704 et 1730.

La branche aînée fondue dans Coëtrieux ; la branche de Saint-Quiouët fondue en 1754 dans la Fayette.

On trouve Hervé, croisé en 1218 (cab. Courtois); mais nous ne savons à laquelle des familles la Rivière il appartenait.

Rivière (de La), sr dudit lieu, par. de Tréduder.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Tréduder, év. de Tréguier.

Pour armes antiques : d’azur à une main dextre appaumée d’or en pal ; aliàs : d’argent à trois chevrons de gueules, qui est Ploësquellec ; à la bordure d’azur.

Mèrien, vivant en 1148, épouse Jeanne de la Forest.

Cette famille, aujourd’hui éteinte, s’est fondue dans une branche cadette de Ploêsquellec, qui avait retenu le nom de la Rivière.

Rivière (de La), sr dudit lieu, de la Pilousière et de la Provosté, par. d’Auverné, — de la Chauvelière, par. de Joué, — d’Eancé, — de Quienparle, par. de Saint-Viaud, — du Plessis, par. de Varades, — du Hautbois, par. de Saint-Julien-de-Vouvantes, — du Houssay et de la Juinière, par. de Trans, — de Crapado, par. de Plaintel.

Réf. et montres de 1427 à 1535, par. d’Auverné, Varades, Trans et Plaintel, év. de Nantes et Saint-Brieuc.

De gueules, au chevron d’hermines, comme Rhuys et Villeneuve.

Pierre, nommé dans le testament de Jean de Châteaubriant en 1262 ; Isabeau, dame de la Rivière, épouse vers 1380 Gilles Menguy, qui prit les nom et armes de la Rivière ; Jean, fils des précédents, président aux comptes en 1418, puis chancelier de Bretagne, épouse Jeanne Brillet, dont Robert, évêque de Rennes, 1450.

Fondu dans Angier de Lohèac.

Rivière (de la), sr dudit lieu, par. de Moigné, — de la Morinaye, par. de Saint-James-de-la-Lande. Réf. de 1437 à 1456, dites par., év. de Rennes.

De gueules à la croix d’or, frettée d’hermines (G. le B.). Fondu dans 'Haugoumar.

Le sr de Granhac, débouté à la réformation de 1668, ress. d’Auray.

Rivière, sr de Laubinière, — de *Vauguérin, par. de Saint-Aubin-des-Châteaux, — de Mordelais, par. de Fay. Déb. à l’intend. en 1703, ress. de Nantes. D’or flanqué de deux rivières au naturel (B. L.). Un échevin de Nantes en 1658.

Rivière (de) (orig. de Paris), sr de Saint-Loup, — de Vau-la-Reine, — de Piolaine.

De sable à une bande d’argent, accostée en chef d’un croissant de même ; aliàs : d’azur à la fasce d’or, accomp. en chef d’une étoile de même et en pointe de deux croissants d’argent (Arm. de l’Ars.).

Alexandre, conseiller au parlement en 1588 † 1618, père d’Elisabeth, mariée en 1G30 à Pierre Gouyon, sr de la Raimbaudière.

Rivière (de La), en breton Ster (du), voyez Ster (du).

Rivoalen (ramage de Rosmadec), sr de Meslèau, par. de Gouesnou, — de Lanuzouarn, par. de Plouénan. Réf. et montres de 1445 à 1534, par. de Gouesnou, év. de Léon. D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois quintefeuilles de même. Guillemette, abbesse de la Joie en 1489, † 1522 ; Jacques, chevalier de l’ordre en 1622, Fondu en 1629 dans Penmarch.

Robecq (orig. d’Italie), sr de Pallière, — de Mélien, par. de Cléguer.

Maint, par arrêt du parl. de 1781, neuf gén., ress. d’Hennebont (Etats 1786).

D’argent au lion de gueules, tenant de sa patte droite une étoile à huit rais de même.

Jacques-Antoine, gentilhomme de la chambre de Gaston, frère de Louis XIII et maître d’hôtel ordinaire de la reine Anne d’Autriche, naturalisé en 1664 ; un page du Roi en 1668.

Cette famille éteinte en la personne de Guy-Marie-Charles, fusillé à Quiberon en 1795 s’est alliée aux Bouvens, Clèguennec, Kemerc’hou, Kersaintgilly, le Grand et Huon de Kermadec.

Robelot, ou Roblot, sr de la Voltais, par. de Guer, — du Quélenec, par. de Campénéac, — du Coudray, par. de Gomblessac, — de la Chesnaye, par. de Sixt, — de Kermen.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1432 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo et Vannes.

D’argent à trois cœurs de gueules.

Perrotin, rend hommage au vicomte de Rohan en 1396 ; Jean, vivant en 1450, épouse Guillemette du Plessis, dont : Guillaume, marié en 1473 à Françoise Becdelièvre ; Julien, chevalier de l’ordre en 1573.

Fondu dans Porcaro et Huchet.

Robert, sr du Moulin-Henriet et de Langle, par. de Sainte-Pazanne, — du Pontrouault, par. de Fay, — de la Salle, par. de Saint-Cyr-en-Retz, — du Bois-Foucault, par. de Saint-Mesme.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1429 à 1544, par. de SaintePazanne, Fay, Cordemais et Couèron, év. de Nantes.

De sable à trois coquilles d’or.

Jean, sujet de la baronnie de Retz, prête serment au duc en 1383 ; Jean, de la paroisse de Cordemais, a eu lettres de franchise et rabat d’un feu en 1428, pour ce que a obéi et est tenu d’obéir et s’armer ès mandements du duc, ainsi que les nobles du pays ; Malhelin, sr du Moulin-Henriet, châtelain de la Benate en 1442, épouse Renée Gaschot.

Henri, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; mais nous ne savons à laquelle des famille Robert il appartenait.

Robert, eD breton Ropartz, sr de Goazven, par. de Brélévenez, — de Kerméno, par. de Ploumagoar, — de Kerdu, par. de Ploumilliau. Réf. et montres de 1445 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

De gueules à trois coquilles d’argent (G. le B.)., comme Courmeau.

Michel, archer armé pour la délivrance du duc, tué devant Chàteauceaux en 1420, père de Guillaume, anobli en 1481. 4 Fondu dans Raison.

Robert ou Ropartz, sr de Boterbartz, par. de Gléguerec, — de Portz-Madou, par. de Ploërdut.

Anc. ext., réf. 1670, sept gén. ; réf.et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes.

De gueules à trois épées d’argent en pal, la pointe en bas.

Eon, vivant en 1448, père de Jean, marié à Guillemette Daën.

Robert, sr de Rozée, — de Mosny, — de la Lévraudière, par. de la Chapelle-Heulin, — des Essertons, — de Beauregard.

D’argent à trois alouettes de sable ; au chef d’azur, chargé de trois étoiles d’or. Quatre officiers aux comptes depuis 1699.

Robert, (orig. d’Orléans), sr de la Borde, — de Beauvilliers, — de Villetaneuse.

D’argent à trois pattes de griffon de sable ; aliàs : d’azur à trois pattes de griffon d’or.

Antoine, notaire et secrétaire du roi Louis XI, anobli en 1481 ; François, conseiller clerc au parlement de Paris, abbé de Paimpont en 1672.

Robert, sr de la Guérais, de la Boiietardais et du Pont-Ville-d’Anne, par. de Ploubalay, — de Launay, par. de Trébédan, — de la Grassière, par. de Noyal-sur-Vilaine, — de la Bellangerais, — de la Touche, par. de Créhen, — du Pont.

Déb., réf. 1671 ; réf. et montres de 1448 à 1513, par. de Ploubalay et Trébédan, év. de Saint-Malo et Dol.

D’argent à la bande endenchée de sinople (Sceau 1400).

François, grand-prévost de la maréchaussée en Bretagne en î 716. La branche de la Bellangerais fondue dans Picquet.

Robert, St de Rohello, par. de Planguénoual, — de la Goupilière, par. de Plaintel. Anc. ext., réf. 1669, quatre gén. ; réf. et montres de 1441 à 1543, dites par., év. de Saint-Brieuc.

De sable à un moineau d’or, colleté de sable.

Geoffroy et Jeanne Denis sa compagne, de la paroisse de Quintenic, font une donation à l’abbaye de Saint-Aubin en 1269 ; Jean, prête serment au duc entre les nobles de Goôllo en 1437 ; Rolland, vivant en 1441, père de Denis, époux de Perrine Bouexel, dame de la Goupilière.

Robert, sr du Val-Ernoul, par. de Saint-Meloir-des-Ondes, — de la Mennais, par. de Trigavou, — des Saudrais, — de la Chênaie, par. de Plesder.

De sinople au chevron accomp.en chef de deux épis de blé et en pointe d’une ancre, le tout d’or.

Pierre-Louis, armateur à Saint-Malo, anobli en 1788 à.la demande des Etats, épouse Gratienne-Jeanne Lorin, fille du sénéchal de Saint-Malo, dont : 1o Jean-Marie, fondateur des frères de l’instruction chrétienne, † 1860 ; 2o Félicité, dit Fèli, abbé de la Mennais, célèbre écrivain religieux puis pamphlétaire, † 1854. (Famille éteinte).

Robert, sr de Godeheu, demeurant à Lorient.

Un secrétaire du Roi à la grande chancellerie en 1706.

Robert, en breton Ropartz, voyez Ropartz.

Robichon, sr de Kernévélen, - de Trorolland, — de Kerharz, — de la Perrière, — de Saint-Thélo, — de Kergroas, — de Kervizan.

Anc. ext., réf. 1669, six gén. et maint, à l’intend. en 1702; réf. et montres de 1447 à 1513, par. de Plésidy, év.- de Tréguier.

D’argent à trois rencontres de cerf de gueules, un croissant de sable en abyme.

Olivier, vivant en 1513, épouse Tiphaine Bizien.

".robien (de), sr dudit lieu, par. du Fœil, — de Boishue, — de la Villemainguy et vicomte de Plaintel, par. de Plaintel — srde Keraër, par. de Locmariaquer, — de Kerambourg et de Kerambartz, par. de Landaul, — de Gamzon, par. de Plaudren, — du Plesssis-Keraër, par. de Grach, — de la Boulaye, par. de Boquého, — de SainteGeneviève et de Penros, par. d’Iozinzac, — de Treulan, par. de Plumergat, — de Locquellas, par. d’Arradon, — de Spinefort, par. de Languidic, — de Coëtsal.

Anc. ext. chev., réf. 1668, neuf gén.; réf. et montres de 1449 à 1535, par. de Saint-Turiaff de Quintin et le Fœil, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à dix billettes d’argent, 4. 3,2. 1. Devise : Manet altd mente repostum, et Sans vanité ni faiblesse.

Jacques Boschier, chevalier anglais, épouse en 1212 Jeanne d’Avaugour, dame de Robien, fille de Rivallon de Penthièvre, comte de Lamballe et leurs descendants ont pris le nom de Robien, par lettres du duc, donnés à Vannes le 8 mars 1349 ; Robert, donne quittance au prieur de Lehon en 1273 ; Louis, capitaine du château de Cesson en 1389, épouse Perrine de la Motte-Vauclair ; Jean, capitaine de Nantes en 1489 ; Jacques, capitaine du Croisic et de Guérande et panetier de la Reine en 1512, père de Claudine, dame de Robien. . mariée en 1569 à.Jacques Gautron, chevalier de l’ordre du Roi, dont les descendants n’ont *. gardé que le nom de Robien, en retenant les armes de Gautron, en vertu do lettres patentes de 1605, voyez Gautron.

Christophe, fils des précédents, gentilhomme de la chambre et chevalier de l’ordre en 1606, † 1625, épouse Catherine de Bourgneuf ; un chevalier de Malte en 1686, tué à la bataille de Nerwinde en 1693 ; quatre présidents à mortier depuis 1706; un lieutenant des grenadiers à cheval, volontaire au combat de Saint-Cast en 1758 ;unabbé de Saint-Mathieu en 1780 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1787.

La branche de Camzon fondue dans Riquetti de Mirabeau.

Le sr de Châteaufort, déb. réf. 1669, ress. de Nantes.

Robillart, sr de Préfontaine, ress. de Dinan.

D’or au dauphin de sinople, et deuxfasces échiquetées d’argent et de s : Me, brochantes (Arm. 1696).

Robin, sr de Kerverret, par. de Quemper-Guézénec. , Réf. 1535, par. de Notre-Dame de Guingamp, év. de Tréguier.

Jean, notaire-passe en 1535, se porte comme personne noble ; son père pareillement qui étoit priseur et ne les ont vus mettre ne imposer aux fouages.

Robin, sr de Kerec, par. de Rosnoën, — de Kerrédan, par. de Telgruc.

Déb., réf. 1669, ress. de Chateaulin ; réf. et montres de 1536 à 1562, par. de ■ Telgruc, év. de Gornouaille.

D’azur à trois pigeons d’argent, becqués et membrés de gueules (G. le B). On trouve Yvon, de la paroisse de Plougonvelin, évôché de Léon, anobli en 1447.

Robin (orig. du Poitou), sr de Loursilière, — d’Estréans, — du Plessis, par. de Saint- Père-en-Retz, — des Renardières, par. de Saint-Aignan, — du Bois-Joli, par. de Cbauvé.

Maint, réf. 1669, suivant lettres confirmatives ou relief de noblesse de 1644, ress.

de Nantes.

• i ■

De gueules à trois fers de pique d’argent, les pointes en bas.

Pierre, époux en 1644 de Marie Glastel, père de François et ce dernier de Charles avocat au présidial d’Angers, puis conseiller au parlement en 1689, marié à Renée Boux, 11750, sans postérité.

Robinault, sr de la Budorais, par. de Saint-Médard-sur-IlIe, — de la Haye, par. de Mordelles, — de la Fontaine, — de la Mollière, par. de Saint-Senoux, — du Plessix, — du Bois-Basset, par. de Saint-Onen-la-Chapelle, — de Saint-Régeant, par. de Lanrelas, — de Maintcniac, par. de Pléchatel, — de Saint-Mardy, — du Pont-Guiton,

— de la Lande.

Ext., réf. 1668, sept gén. ; réf. de 1478 à 1513, par. de Saint-Médard et Mordelles, év. de Rennes.

De sable à l’aigle éployée d’argent, becquée et membrée d’or.

Perrin, vivant en 1478, épouse Jeanne des Places dont : 1o Guillaume, sr de la Budorais, marié à Perrine l’Estourbeillon ; 2o Jean, marié à Jeanne de Porcon ; une fille à Saint-Cyr en 1745 ; un page du Roi en t776 ; un sous-lieutenant d’artillerie de marine, fameux chef de chouans et l’un des auteurs de la machine infernale, décapité en 1801.

Le sr de la Guémerais, paroisse de Plélan-le-Grand, débouté à la réformation de 1670; le sr du Bois-Hamon, débouté à l’intendance en 1702.

Robinaye (de La), voyez Croc.

Robineau (orig. d’Orléans), sr de Lignerolles, — de Bougon et de Ghevredent, par. de Bouguenais.

D’azur semé d’étoiles d’or, à la cotice de même brochante (G. le B.).

Jean, secrétaire du roi François 1er en 1519 ; Vincent-Marc, secrétaire du Roi en 1741, La branche de Lignerolles fondue dans Montdorè.

Robineau (orig. dn Poitou), — srdu Plessix-Rénolière, — de la Motte-Glain, par. de la Chapelle-Glain, — de la Rochequairie, par. de Saint-Etienne-du-Bois, — de la Tauverie, par. de Touvois, — de la Babinais, par. du Pin.

Ext., réf. 1670, six gén., ress. de Nantes.

De gueules à la croix ancrée d’argent ; au chef de même, chargé de cinq tourteaux de gueules.

Renaud, vivant en 1500, épouse Renée Giraud, dont : Christophe, marié à Claude Fourché.

Robinet, sr de la Touraille.

D’azur au chevron d’or.

Louis et Charles-François, frères, de la ville de Rennes, avocats en parlement en 1769, anoblis en juin 1786, l’un d’eux chevalier de St-Michel en 1787.

Robiou, sr de Quilliamont, près Pontrieux, — de * Troguindy, par. de Tonquédec, — ’ de Keropartz, par. de Ploëzal, — de Kerguézennec.

Maint, par les commissaires en 1726 par arrêt du pari, de 1777, onze gén., et admit aux Etats de 1786.

D’argent à trois fasces d’azur.

Jean, procureur et miseur de Guingamp en 1553.

Robiou, sr de la Buffardière, — de la Tréhonnais et du Prérond, par. de Tréfumel,

— du Lupin, par. de Saint-Coulomb, — de Mareuil, — de la Chapelle, par. de

Mordelles, — du Pont.

Maint, par arrêt du pari, de 1730, ress. de Rennes et admis aux Etats de 1736.

De gueules à la fasce d’or, accomp. de six croisettes [aliàs : pattées) de même.

Olivier, sr de la Buffardière gentilhomme de pied, dans une montre de Févêché de Saint-Malo, reçue en 1543 ; René, sr du Lupin, référendaire à la chancellerie en 1719 ; un évôque Coutances en 1836, † 1870.

Les srI de la * Vrignais et de l’Aumosne, par. de Cherrueix, de même nom et armes, paraissent issus de la même famille.

Roblot ; voyez Robelot.

Rocaz, sr de la Villate, par. de Nozay, — du Paletz et de la Chalonnière, par. de Rez3, — de l’Abbaye, par. de Chantenay, — de la Noë, par. de Sautron. Réf. et montres de 1428 à 1544, par. de Nozay et Sautron, év. de Nantes. D’azur au croissant d’argent, accomp. de trois étoiles d’or. Jean, hôte du <luc à Nozay, anobli et franchi en 1445 ; Bernard, secrétaire du Roi en 1537.

Roc’h (le), en français Roche (de La), sr de Gaincru, par. de Rufûac, — de Lannic et de Coètmagoer, par. de Pluvigner, — de Locmaria, par. de Landevant.

Anc. ext., réf. 1669, sept gén.; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Ruffiac et Pluvigner, év. de Vannes.

D’argent au léopard de sable, armé d’or et lampassé de gueules. Guillaume, vivant en 1481, épouse Jeanne Dérien.

Roghard (orig. du Maine), sr de la Lande-Bergère et de Saint-Lubin, par. de Nogentle-Bernard.

D’argent à deux fasces de gueules et une épée de même brochante sur le tout ; accomp. en chef d’une étoile aussi de gueules ; en fasce de deux roses de même et en pointe de deux mouchetures d’hermines.

Deux auditeurs des comptes en 1702 et 1748.

Roc’HCAëzRE (du), sr dudit lieu, par. de Plouguer, — de Kervézec, par. de SaintHernin, — de Pratandour, — de Penfeunteun, — de la Villeneuve, — dejKeravel, — de Botcol, — de Kerangal, — de Kerrolland, — de Restihouarn, — de la Bouëxière, — de Sainte-Marguerite.

Ext., réf. 1670, sept gén. ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Saint-Tromeur de Carhaix, Saint-Hernin et Corlay, év. de Cornouaille.

D’argent à trois croissants de gueules.

Pierre, vivant en 1481, épouse Marguerite de Combout, de la paroisse de Querrien.

Roch’congar (de), év. de Tréguier.

D’or à un cœur de gueules, chargé d’une étoile d’argent. (G. le B.).

Rochay(du), sr dudit lieu, par. de Pordic.

Réf. et montres de 1441 à 1543, dite par., év. de Saint-Brieuc.

D’argent à une molette de gueu!es, accomp.de trois mouchetures de sable(B/«nc*Manteaux).

Roche ou Roche-helgomarc’h (de La), sr dudit lieu, par. de Saint-Thoix, — de Kermoalec, par. de Saint-Thomas de Landerneau, — de Penanroz, par. du Tréhou,

— de Kerbiléau et du Carpont, par. de Sizun, — de Kwvélégan, par. de Briec. Réf. et montres de 1427 à 1534, par. de Sizun, év. de Léon.

D’azur au dextrochère ganté d’argent, supportant un épervier de même, longé et grilleté d’or.

Jean, de la baillie de Cornouaille, devait un chevalier à l’ost du due en 1294.

La branche de Kerbiléau, possédait la charge hériditairo de fauconnier des vicomte» de Léon au xiu* siècle ; la branche ainée fondue dans Rostrenen, puis Quèlenec, Rosmadec et Mescouëz en faveur de qui la seigneurie de la Roche a été érigée en marquisat, l’an 1576, voyez Mescouez (du). Ce marquisat a été possédé depuis par les familles Coëtanezre, du Chastel, Huchet, du Bot du Grègo et (TAmphernet-de-Ponlbellanger.

Roche ou Roche-héron (de La), sr dudit lieu, de Keroual et de Kervrac’h, par. de Pleyber-Christ, — de Launay, — de Kerambourg, — do Trémaugan, — de Gorréquer,

— de Toulménou — de * Kerandraon, — de Kerhamon.

Anc. ext., réf. 1670, septgén.; réf. et montres de 1445 à 1534, par. de PleyberChrist, év. de Léon.

De sable semé de billettes d’argent, la première du chef chargée d’une hermine de sable ; au lion morné d’argent, brochant sur le tout, voyez Carpont, CoetlosQuet et Penhoadic.

Yvon, vivant en 1181, père de Charles, vivant en 1500, marié à Catherine de Keraudy, dont : Guillaume, marié à Marie du Coôtlosquet, auteur des srs de Launay ; 2o Louis, marié a Marie Gourcuff, auteur des srs de Kerandraon.

La branche ainée fondue dès le xv* siècle dans Kervennec, d’où la terre de la RocheHéron a passé par acquêt aux le Gall, et successivement par alliance aux Conan, Guillotou, le Gualès et Potier de Gourcy.

La branche de Kerandraon a produit un page du comte d’Artois en 1772, puis enseigna de vaisseau, blessé au mémorable combat de la Belle poule, en 1778, † 1822, contre-amiral et commandeur de Saint-Louis.

Roche (de La), sr dudit lieu, par. de Cuguen.

Réf. et montres de 1478 à 1513, dite par., év. de Dol.

De gueules à deux léopards d’or ; (Arm. 1396) aliàs : à la bande brochante (Sceau 1400, Mss. Gaignières).

Brice, croisé en 1202, se distingua au siège de Constantinople en 1204 ; Geoffroi, petitfils du précédent, créé chevalier au combat des Trente en 1350 ; Guillaume, fils monsieur Brice, chevalier, vivait en 1400; Geo/froi, fils Guillaume, mentionné à la réformation de 1478, paroisse de Cuguen. La branche aiuée fondue dans Saint-Brice, puis Montbourcher. Moderne : Thierry.

Roche (de La), sr dudit lieu, év. de Vannes.

Porte un chien surmonté et soutenu d’une molette (Sceau 1302).

Geoffroi, assesseur dans un prisagedes biens d’Henri d’Avaugouren 1288, alloué de Rohan en 1302.

Roche (de La), sr dudit lieu, de la Touche, de Prémaigné, de Saint-Maudetz, de la Ville-Robin, du Bois-Aubert et du Moulin-Bénard, par. de Trébry.

Réf. et montres de 1423 à 1535, dite par., év. de Saint-Brieuc.

De sable à la fasce d’argent, accomp. de trois croissants de même (Sceau 1420).

Cette maison a fourni plusieurs capitaines et gouverneurs de Moncontour et s’est alliée aux Beaumanoir, Avaugour, Carné, Kergorlay, etc. Elle a produit : Amaury, abbé de Beauporten 1482 et Christophe, chevalier de l’ordre du Roi en 1575, député delà noblesse de Saint-Brieuc pour la réformation de la coutume en 1580.

Fondu dans Freslon.

Roche (de La), sr dudit lieu, par. de Landehen, — des Noës, — de la Gherquetière et du Pontgrossard, par. de Maroué, — de Saint-GIen, par. de ce nom, — de la Motte, par. de Montgermont.

Anc. ext., réf. 1668, sept gén. ; réf. et montres de 1440 à 1569, par. de Maroué, év. de Saiut-Brieuc et Saint-GIen, év. de Dol.

D’argent au chevron de gueules, une fasce de même brochante. Devise : Firmus ut rupes.

Guillaume, vivant en 1440, père de Vincent, vivant en 1494, marié à Gillette le Court.

Roche (de La), sr dudit lieu, de la Gouaillerais et de la Binaye, par. de Langon, — de la Morinais, — du Trélo, par. de Garentoir, — de la Marchais, — du Baignon.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Langon, év. de Vannes.

D’argent au griffon de gueules, armé, becqué et langué de sable.

Jean, vivant en 1427, père de Raoul, marié à Anne de Penhoét.

La branche du Trélo fondue dans Fournier.

Les srs de la Théhardière, par. de Langon et de Buart, paroisse de Martigné-Ferchaud, déboutés à la réformation de 1669, ress. de Rennes.

  • roche (de La), sr dudit lieu, par. de Saint-André-de-Treize-Voix, — de l’Espinay et de la Jasaière, par. du Bignon, — de Vouvantes, par. de Saint-Julien, — de la Desnerie et de la Verrière, par. de Saint-Donatien, — de la Rivière, par. d’Abbaretz, — de la Noè-Briord, de la Salle, de l’Aubinière et de la Toucheblanche, par. de Fresnay, — de la Braudaisière, par. de Sainte-Pazanne, — de la Forest, en Anjou, — des Gannu

Tomk III. 7

chères, par. de Treize-Septiers, dans les Marches, — de Chambrette, — de Mareil, par. de Sainte-Marie de Pornic, — de la Haye.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén., ress. de Nantes.

De gueules à trois rocs d’échiquier d’or.

Emery, sire de la Roche, marié à Isabeau le Maignan, veuve en 1379; Mathurin, chevalier de l’ordre, capitaine de la noblesse de Nantes en 1544, épouse Claudine de la Boucherie-, un conseiller au parlement en 1649 ; un gentilhomme de la chambre en 1652, chef d’escadre en 1667; deux pages du Roi en 1715 et 1771 ; un brigadier d’infanterie en 1748 ; un abbé de Ville-Dieu, au diocèse de Dax en 1750 ; un abbé de Trisay, au diocèse de Luçon en 1764; deux membres admis aux honneurs de la cour en 1787; un officier de la grande armée vendéenne, tué à la bataille de Dol en 1793 ; un autre tué à Quiberon en 1795.

La branche de la Rivière fondue en 1604 dans Montmorency-Neuville.

Roche (de La), sr dudit lieu, par. de Saint-Marc-sur Couôsnon, — de la Mahonnièrc, — de la Fontaine.

Ext., réf. 1670, cinq gén.; réf. 1513, par. de Saint-Marc-sur-Couësnon, év. de Rennes.

D’or à la fasce d’azur.

Gilles, vivant en 1513, épouse Jeanne Botherel.

Roche (de La) (orig. de Touraine), sr des Vaux, — de Céry, — de la Ménardière, — marquis de la Groye, en Poitou, en 1722, Maint, à l’intend. en 1702 et 1709, six gén., ress. de Nantes.

D’azur au lion accomp. en chef de deux fleurs de lys et en pointe d’une étoile, le tout d’or.

François, épouse vers 1520 Martine Isambert.

Roche (de La), sr de Fermoy.

Maint, par arrêt du pari, de 1759, ress. de Nantes.

De gueules à trois poissons nageants d’argent l’un sur l’autre ; au franc-canton aussi d’argent. Devise : Mon Dieu est ma roche.

Roche (delà), sr de Tronjulien, par. de Plounévez-Lochrist, év. de Léon.

D’or à deux fasces de sable (G. le B.) ; aliàs : au franc canton de gueules, chargé d’une quintefeuille d’argent, comme le Nobletz.

Fondu en 1606 dans Kersaintgilly.

Le sr de Billiau, débouté à la reformation de 1670, ress. de Lesneven.

Roche (de La).

D’or au rocher de sable (G. le B.).

Roche (de La).

Ecartelé d’argent et de gueules, à quatre aiglettes de l’un en l’autre (Arm. de l’Ars.).

Roche-andry (de La) ( orig. d’Angoumois), sr dudit lieu.

Losangé de gueules et d’argent, chaque losange d’argent chargée de deux burelies d"azur.

Jacques, chevalier de Malte, commandeur de Nantes en 1527.

Roche-bernard (de La), baron dudit lieu, par. de Nivillac, — sr de la Bretesohe, par. de’Missillac, — de Camsillon, par. de Mesquer, — de Faugaret, par. d’Assérac, — de Lohéac, par. de ce nom.

D’or à l’aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules (Sceau i298); aliàs : mi-parti de Lohéac et de la Roche (Sceau 1306).

Bernard, baron de la Roche, père de Simon, fondateur en 1026 de l’abbaye de SaintGildas-des-Bois ; Alain, croisé en 1248 ; Eudon, en épousant en 1298 Hermine, dame de Lohéac, prit le nom de Lohéac, et depuis cette époque la baronnie de la Roehe-Bernard a été possédée successivement par les maisons de Montfort, Laval, Rieux, Coligny, Lorraine Cambout, et par acquêt en 1744 Boisgelin.

RocHEBouëT (de), voyez Grimaudet.

Roche-chénast (de La).

Porte une bande côtoyée de deux lions (Sceau 1346).

Rochechouart (de) (ramage de Limoges), vicomte dudit lieu, en Poitou, — prince de Tonnay-Charente, — duc de Vivonne et de * Mortemart en 1650, — marquis de Fandoas, — baron de Champdeniers et de Glermont, — comte de Maure, par. de ce nom, — marquis de Montaigu, dans les Marches, — sr du Gué-au-Voyer et de la Seneschallière, par. de Saint-Julien-de-Goncelles, — vicomte de Fercé, par. de ce nom, — sr de Lorgeril, par. de Plorec, — de Quéhillac, par. de Bouvron, — pair de France.

Fascé nébulé d’argent et de gueules de six pièces. Devise : Ante mare, undse.

Aymeri, fils Giraud, fait une fondation à l’abbaye d’Uzerches en 1018 ; Aymeri, arrièrepetit-flls du précédent, croisé en 1096 ; Josselin, croisé en 1239 ; Jean, cardinal en 1398.

Cette illustre maison, alliée en Bretagne aux Goulaine, Volvire, Rieux, Maure, Angier de Crapado etBudes, a encore produit : Louis-Victor, maréchal de France en 1675, général des galères et vice-roi de Sicile, † 1688, frère de la marquise de Montespan et père de Louis, général des galères, marié en 1679 à une fille du grand Colbert.

La branche aînée fondue en 1470 dans Pontville.

Rochédec, sr de Kerlan, par. de Gamlez.

Réf. et montres de 1481 à 1543, dite par. et par. de Ploumagoar, év. de Tréguier.

D’argent à un ours passant de sable, bridé d’or ; écartelé d’or à deux pals de gueules ; aliàs : au chef d’or.

Fondu dans Balavenne.

Roche-derrien (de La), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Tréguier, ville et château assiégé en 1347 et 1394.

Porte un léopard (Sceau 1203).

Derrien, fils puîné d’Eudon, comte de Penthièvre, fonda le château de la Roche en 1070 et eut pour héritier : Henri, comte de Guingamp, sire de la Roche, son neveu ; Conan, fils juveigneur d’Henri, qui précède, épousa Aliénor et fut père 1o d’Eudes, époux de Vilaine, nommé dans une charte de Beauport en 1203, croisé en 12î8, f sans postérité et enterré a l’abbaye de Bégard ; 2o de Plaisou, mariée en 1221 à Olivier Scliczon, dont Jeanne, dame de la Roche, mariée vers 1269 à Bertrand Gouyon, sire de Matignon.

Depuis cette époque, la seigneurie de la Roche-Derrien a été possédée par les maisons de Bretagne, du Guesclin et de Eohan-Soubise.

Rochefort (de), voyez Rouan (de) .

Rochefort (de), sr dudit lieu et de Bodélio, par. de Rochefort, - baron d’Ancenis, — sr de la Gathelinière, par. de Varades, — vicomte de Dorjges, —sr d’Assérac, par. de ce nom, — du Henleix et de Béac, par. de Saint-Nazaire, — de Quéhillac, par. de Bouvron.

Réf. de 1426 à 1453, par. de Saint-Nazaire, Escoublac et Varades, év. de Nantes.

Vairé d’or et d’azur. (Sceau 1276) ; aliàs : trois fasces bretessées par le bas (Sceau 1247).

Thibaut, vivant en 1247, épouse Anne de Neufville ; Guy, s* du Henleix, l’un des chevaliers du combat des Trente en 1350 ; Guillaume, évéque de Léon, † 1373 ; Bonabes, évôque de Nantes, † 1398.

La branche aînée fondue en 1374 dans Rieux, d’où la seigneurie de Rochefort a appartenu aux maisons de Lorrains-Elbeuf, Larlan et Hay ; la branche du Henleix fondue en 1543 dans Rohan du Gué-de-VIsle.

Rochefort (de), sr dudit lieu, par. de Langan, — de la Millours, par. de Pleudihen, — de la Rigourdaine, par. de Taden, — de la Fontaine-Saint-Père, par. de Plourhan.

Anc. ext., réf. 1670. cinq gén.; réf. et montres de 1423 à 1513, dites par., év. de Dol, Saint-Malo et Sainl-Brieuc.

D’or au chef endenché d’azur, chargé de trois besants d’or.

Thomas, vivant en 1513, père d’Hardouin, marié à Gillette de Québriac. La branche de la Rigourdaine fondue dans Lambert ; la branche de la Fontaine-SaintPère fondue dans Botherel.

  • Rochefoucauld (de La) (ramage de Lusignan), comte puis duc de la * Rochefoucauld, en Angoumois, en 1622, de la * Roche-Guyon en 1681, d’Anville en 1732, d’*Estissac en 1737, — prince de Marcillac, en Poitou, — marquis puis duc de *Liancourt, — marquis de Montendre, — sr de * Bayers, — comte de Roye, de Roucy et de Randan, — sr de Barbezieux et de Verteuil, en Beauvoisis, — marquis de Surgères, — duc de * Doudeauville, — marquisd’Espinay, par. de Champeaux, — sr de Quinipily, par. de Baud, — de Camors, par. de ce nom, — de Saint-Aignan et du Souché, par. de Saint Aignan, — pair de France.

Burelé d’argent et d’azur de dix pièces, qui est Lusignan, à trois chevrons do gueules, brochan ts sur le tout, le premier écimé. Devise : C’est mon plaisir.

Foucaud, s* de la Roche, témoin à une donation faite à l’abbaye d’Uzerches en 1019; Aymar et Guy, père et fils soutinrent diverses guerres contre les comtes d’Angoulôme de 1120 à 1170; Etienne, évêque de Rennes, † 1166 et enterré à Saint-Melaine ; François, chambellan des rois Charles VIII et Louis XII et parrain du roi François I" en 1494 ; Antoine, général des galères en 1528 ; quatre grands maîtres de la garde-robe ; deux grands veneurs de France ; deux cardinaux, grands aumôniers de France ; deux lieutenantsgénéraux des armées navales ; deux abbés de Beauport de 1678 à 1722; François-AlexandreFrédéric, duc de la Rochefoucauld et de Liancourt épousa en 1764 Félicité-Sophie de Lannion, dame de Quinipily et de Camors dont la postérité existe.

La branche de Bayers a produit un lieutenant-général en 1814 † 1834.

Roche-huon (de La), sr dudit lieu, par. de Trézelan.

Réf. et montres de 1463 à 1543, dite par., év. de Tréguier.

D’azur à trois tours crénelées d’or.

Alain, entendu dans l’enquête pour la canonisation de saint Yves en 1330. Fondu en 1553 dansdw Dresnay.

Rochejagu (de La), sr dudit lieu, par. de Ploézal, — vicomte de Quemper-Guézénec, par. de ce nom. Réf. 1427 et 1463, par. de Ploëzal, év. de Tréguier.

De gueules à cinq annelets d’or en sautoir, voyez Coktmen.

Richard, mort avant 1251 époux de Vilaine de Rohan ; Prigent, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Richard, marié à Gasceline de Montfort, contribue au denier de la Croix en 1270 et devait un chevalier à l’ost du duc en 1294.

La branche aînée fondue dans Troguindy, puis du Parc etPèan, en faveur desquels la seigneurie de la Roche-Jagu a été érigée en bannière en 1451 ; elle a passé depuis aux d’Acigné et aux Ridielieu et par acquêt en 1773, aux le Gonidec de Traissan.

Rochejaquelein (de La), voyez Vergier (du).

Rohello ou Roc’hello (du), sr dudit lieu, par. de Baden, — de Quenven, par. de Pluneret.

Anc. ext., réf. 1669, neufgén.; réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes.

De gueules à deux aigles affrontées d’argent, armées et becquées d’or, soutenues d’une grande fleur de lys de même, voyez Du Faou et Royer.

Jean, vivant en 1427, épouse Aliette du Cosquer. Roche-macé (de La), voyez Macé.

Roche-morice, en breton Roche-morvan (de La), trêve de la par. de Ploudiry, év. de Léon.

Château fort, fondé en 800 par Morvan comte de Léon et depuis roi des Bretons, séjour ordinaire des anciens comtes de Léon, possédé depuis 1363 par la maison de Rohan.

Roche-moysan (de La), baron dndit lieu, par. d’Arzano, év. de Vannes.

Geoffroi en procès avec Sybille de Beaugency, abbesse de la Joie en 1282. Fondu dans Gauvaing, d’où la baronnie de la Roche-Moysan a passé successivemen aux Bentelée, Clisson, Vendôme, Rohan-Guèmenè, Tinténiac et par acquêt Monistrol.

Rochéon (de La).

D’azur à la fasce d’argent, accomp. de trois quintefeuilles de même (Arm. de l’Ars.), comme Portes (des).

Roche-périou (de La), sr dudit lieu, par. de Priziac, èv. de Vannes.

Pèriou, fils Budic-Castellin, comte de Cornouaille, vivant en 1022, fonda le château de la Roche, assiégé en 1342 par Edouard III d’Angleterre et en 1364 par Jean de Montfort ; Guègant, fils Pèriou, sr de Guémené a fait la souche des Guêgant de l’évôché de Cornouaille, voyez : Guéguen et Guégant ; Jêgou, écuyer dans une montre de 1356.

Fondu dans Rohan, puis Beaumez, Longueval et de nouveau Rohan, par acquêt en 1377.

ROCHEQUAIRIE (DE La), voyez ROBINEAU.

Rocher (du), sr du Quengo, par. de Brusvily, — du Pargat, — de la Haye, — du Dilly, par. de Plumaudan, — de Trévolo, — de Bourgneuf, de * Saint-Riveul, de la VilleBréheu et de Beauregard, par. de Plénée-Jugon, — du Plessix-Gautron, par. de Sévignac.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. et maint, à l’intend. en 1701 ; réf. et montres de 1440 à 1513, par. de Brusvily, Plumaudan, Trélivan et le Hinglé, év. de Saint-Malo et Dol.

D’azur à la bande d’argent, accostée de deux molettes de même.

Engilbert, témoin d’une donation de Gédouin de Dol au prieuré de Combourg en 1080 Rolland, sr du Quengo, vivant en 1440, père de Jean, marié vers 1478 à Marquise de la Vallée ; un chef de division des armées navales en 1786; deux membres fusillés à Quiberon en 1795.

La branche aînée fondue dans Lamour de Caslou.

Rocher (du), sr dudit lieu, par. de Pléven, — de * Boisbouan, par. de Pluduno, — de la * Rouaudière.

Anc. ext., réf. 1668, cinq gén. ; réf. et montres de 1441 à 1535, par. de Pléven, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au greslier de sable, accomp. en chef d’une tête de léopard de même, lampassée de gueules.

Geoffroi mentionné dans une charte de l’abbaye de Boquen de 1282 ; Jean, épouse vers 1473 Aliette du Cambout ; Robert, épouse vers 1500, Marie de Lesquen ; un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758.

Rocher (du), sr des Gailleules, par. de Saint-Laurent-des-Vignes. Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes.

De gueules à trois écussons d’or.

Fondu dans Marquer.

Rocher (du), sr de la Rallais, par. de Lanvallay. Ext., réf. 1671, cinq gén., ress. de Dinan.

D’azur à trois roses d’argent en chef et une coquille de même en pointe.

François, épouse vers 1513, Anne de Kerduel.

Rocher Ou Rochier (du), sr de Beaulieu, — de la Provostais, — du Lestier, par. de Béganne, — de Penhoët.

Ext. réf. 1669, sept gén., ress. de Ploërmel.

D’argent à la fasce de gueules, accomp de deux coquilles de sable en chef et d’une molette de même en pointe.

Guillaume, épouse vers 1475, Guillemette le Bascle.

On trouve Guillaume, de la paroisse de Redon, anobli en 1442 ; mais nous ne savons s’il est l’auteur de cette famille.

Rocher (du), sr de Vauguérin, par. de Saint-Aubin-des-Châteaux, — du Rouvre, par. de Rougé.

D’azur au rocher d’argent ; au chef d’hermines.

Un maire de Nantes en 1747 ; un auditeur des comptes en 1782 ; un cadet au régiment de Rohan, fusillé à Quiberon en 1795.

Rochère (delà), sr dudit lieu et de la Rouaudière, par. de Domalain, — des Mesnils, par. de Bréal, — de la Morinaye, — de Launay.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes et Saint-Malo.

De sable à trois corneilles d’argent.

Jean, homme d’armes, dans une montre de 1420 pour le recouvrement de la personne du duc, épouse Thominc de Saint-Malon.

Roghereul, sr de la Frudière, par. de la Chevrolliôre, — de Trégu, de Gleuz-Coyau et du Plessis, par. de Saint-Nazaire, — de Promarzein, par. de Guérande. Déb., réf. 1669, ress. de Guérande. Réf. 1430, par. delà Ghevrollière.

D’azur au rocher d’argent, accomp. de huit yeux en orle (Arm. 1696).

Jean, procureur du roi à Guérande, marié à Marie Iluré, veuve en 1669, père et mère de Georges, aussi procureur du Roi en 1696.

Rocherousse (de La), sr dudit lieu, par. de Quessoy, — du Quartier, par. de Plœuc, — de Penanros, par. de Nizon, — de Kerangoff, — de Goëtmen, — de Penanrun, par. de Trégunc.

Anc. ext., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1469 à 1562, par. de Plœuc Saint-Brandan et Nizon, év. de Saint-Brieuc et Gornouaille.

De gueules à trois fleurs de lys d’argent, une étoile d’or en chef (Sceau 1380), voyez Boisglé et La Gornillière.

Guillaume, écuyer dans une montre de 1370 ; Pierre, juveigneur, vivant en 1469, épouse Henriette de Rueneuve, dame de Penanros.

La branche aînée fondue au xv* siècle dans Kerimerc’h ; moderne : du EalegoSt, puis Plancher.

Roches (des) (orig. du Poitou, maint au conseil en 1675), srde Ghassay, — de.Mark, — de la Broussardye.

D’azur à la lance d’or, brisée et posée en bande. Devise : Lancea rupta pro rege eipatriâ.

Daniel, anobli en 1663 pour services rendus aux sièges de Hesdin, Termes, Globeux, la Rochelle, Tours et Cognac, depuis 1628. Cette famille s’est alliée en Bretagne aux le Fruglais et aux Normand de Lourmel.

Roche-suhart (de La) (ramage de Penthièvre), sr dudit lieu, par. de Trémuson, — de Kertanguy, par. de Cohiniac, — vicomte de Plourhan, par. de ce nom.

Eudes, dit le Vicomte, père de Suhart, fondateur du château delà Roche en 1190 ; Eudes, fils aîné du précédent, eut pour fille et héritière : Plèzou, dame la Roche-Suhart, mariée à Guillaume le Borgne, fils du sénéchal de Goôllo ; Geoffroi, fils puîné de Suhart, vivant en 1220, fut père de Suhart, dit le Vicomte, dont les descendants ont gardé le nom ; voyez Vicomte (le).

Une autre branche, qui avait retenu le nom de Suhart, a fini à Isabelle Suhart, pauvre damoiselle, et la maison de la Ville-Ermel où elle demeure, paroisse de Ploufragan, ne contribue en rien, à la réformation des fouages en 1441.

La seigneurie de la Roche-Suhart a été possédée depuis les le Borgne par les maisons de Dinan-Montafilant et de Laval, et par acquêt en 1542, par les de Brosse-Penthièvre.

Roc’hmélen (de), sr dudit lieu, par. de Pommerit-Jaudy, év. de Tréguier. D’azur au cygne d’argent, becqué et membré de sable (G. le B.). Fondu dans Trogoff.

Rochon (orig. de Flandre), sr de Fournoux, — de la Roche.

D’azur à une bande d’or, chargée de trois étoiles de gueules, et accomp. de deux chevrons raccourcis d’argent (Arm. 1696).

Un aide-major des ville et château de Brest en 1741, père : 1o d’un colonel au régiment de Bresse, puis général de brigade, † 1796 ; 2» d’un astronome et navigateur distingué, + 1817.

Roc’huel (de) (ramage de Trogoff), sr dudit lieu, — de Kertanguy, — de Doudron, par. de Plouégat-Moysan.

Réf. et montres de 1441 à 1543, par. de Plougonven et Plouégat, év. de Tréguier. Fascé d’argent et de gueules de six pièces, voyez Trogoff. Fondu dans du Dresnay.

Rocquand, sr de la Hégronnière, — de Pontbureau, — des Gloudis, par. de Saint- Jean-de-Gorcoué.

D’argent à deux bourdons de pèlerin passés en sautoir, accomp. en chef d’une étoile et en pointe d’un croissant, le tout de gueules.

Plusieurs officiers aux comptes depuis 1650. Rocquet ou Roquet, voyez Tribouille (de La). Rocquel, voyez Roquel.

Rocquefort (de), sr de Bastenay, — de Crénan, par. du Fœil, év. de Saint-Brieuc.

Marc-Antoine, maréchal de camp de l’armée du prince de Dombes, en 1589, épouse Anne le Nepvou, fille de Guillaume, sp de Crénan, chevalier de Saint-Michel en 1570 et veuve de Jacques, sr de Pontbellanger.

Rodais, sr de l’Arzilliers.

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef de deux étoiles d’argent et en pointe d’une tour de même, maçonnée de sable (Arm. 1696).

Un maître des comptes en 1714.

Rodalvez (de) (ramage de la Fosse), sr dudit lieu, — de Trogurun, par. de Languengar. Réf. 1446, par. de Languengar, év. de Léon.

D’azur à la fasce d’or, chargée d’une roue de gueules, voyez La Fosse, KerrosVen et Pen.

Dèrien, épouse en 1352 Alix de Coôtivy. Moderne : Coitanlem.

  • Rodkllec (le), sr du Porzic, par. de Quilbignon, — de Mestiniou, — de Trémoguer, par. de Ploudaniel, — de Pencaroff, — de Lesnon, par. de Plougastel-Daoulas, — de Kerandraon, par. de Lanneufret, — de Kerléan, par. de Brélès.

Ext. réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1481 à 1538, par. de Quilbignon év. de Léon.

D’argent à deux flèches tombantes, empennées d’azur, posées en pal. Devise : Mad ha liai. (Bon et loyal) ; et aussi : Cominùs et eminùs feriunt.

Hervé, franc de fouages en 1471, père de Pierre, archer de la garnison de Brest en 1503, marié en 1486 a Gillette de Touronce, de la maison de Coêtmanac’h, dont : Mathurin, archer dans une montre de 1534, marié à Jeanne le Jar. de la maison de Penhoat.

Un lieutenant de vaisseau, tué à l’ennemi en 1870 au combat de Droué ; un lieutenant aux chasseurs d’Afrique, tué à l’ennemi au Maroc en 1870.

Roë (de La), sr de Goësmes, par. de ce nom, — de Munéhorre, par. de Ploumagoar.

D’argent à dix tourteaux de sable, 4. 3. 2 et 1 (G. le B.).

Claude, dame de Couâsmes, épouse en 1555 Jean du Refuge.

Rogave (de La).

De gueules à cinq besants d’or en sautoir (G. le B.\ comme Portebise.

Tome III. 8

Roger ( orig. de Picardie), sr de Vavincourt, — de la Gahardière.

Maint, par arrêts du pari, de 1740 et 1768, quatre gén., ress. de Guérande.

D’argent à la bande d’azur, côtoyée en chef de deux étoiles et en pointe d’une rose, le tout de gueules.

Augustin, page d’Henri III, puis capitaine de Lamballe pour le duc de Mercœur, marié à Jacquemine Quiangon, tua d’une arquebusade le célèbre la Noué Bras de fer, au siège de Lamballe en 1591 ; René, gentilhomme de la chambre, chevalier du Saint-Sépulcre en 1669.

Roger (orig. de Belle-Ile-en-Mer), s* de la Mouchelière, — de la Jarrie, par. de la Chapelle-Basse-Mer.

D’azur à un phénix d’argent, regardant un soleil d’or(B.L.) ; aliàs : d’azur à trois coquilles d’argent.

Un lieutenant général de l’amirauté en 1762, colonel de la milice bourgeoise et maire de Nantes en 1770.

Rogier, sr de Kerancharu, — de Kergaro, de Kermodelz et de Kergo, par. de QuemperGuézénec, — de la Grandville.

Maint, à l’intend. en 1701, cinq gén. ; réf. 1543, par. de Quemper-Guézénec, év. de Tréguier.

D’azur à trois têtes de léopard d’or.

Jean, srde Kergaro, épouse avant 1546 Julienne de Kergozou. La branche de Kergaro fondue dans du Bourblanc.

Rogier, sr de la Lande, par. de Trans, — du Gléyo, par. de Campériéac, — comte des Chapelles en 1639, et de Villeneuve en 1640, — baron de Callac en 1645, par. de Plumelec, — comte du Crévy en 1697 et sr de Tréviguet, par. de la Chapellesous-Ploermel, — marquis de Kervéno, par. de Pluméliau, — sr de Baud, par. de ce nom, — de la Guerche, — de Pérouse, — de la Touche.

Ext., réf. 1668, six gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Trans, év. de Rennes, Campénéac et Merdrignac, év. de Saint-Malo.

D’argent au greslier de sable, enguiché, lié et virolé de gueules ; accomp. de cinq mouchetures hermines de sable, 2 et 3.

Jean, de la paroisse de Trans, dit être de franc de fouages, à la réformation de 1427 et a apparu lettres d’anoblissement ; Jean, conseiller du duc, époux d’Isabeau Pivert, a été anobli et se gouverne noblement à la réformation de 1478 ; Gilles, sr du Cléyo, fils des précédents, vivant en 1513, épouse Raoulette le Charpentier, dont: 1o Jean, sénéchal de Ploôrmel en 1560, procureur-général en 1581, auteurs dessr*du Cléyo, de Villeneuve et de Kervéno, qui ont produit deux présidents a mortier et plusieurs conseillers auparlelement depuis 1603 ; 2" Pierre, auteur des srs du Crévy, qui ont produit un gouverneur de IIalestroit en 1613, un évêque du Mans de 1712 à 1723 et uneabbessede Kerloten 1738.

La branche du Crévy fondue en 1744 dans Brilhac.

Rogier (orig. du Poitou), sr de Marigny, — d’Irais, — de Rothemond, — de Belleville, — de la Chaise.
D’argent au léopard de sable, armé de gueules, accomp. en chef de deux roses de même, et en pointe d’un fer de roquet de sable ; aliàs : d’azur à trois roses d’or.

Jean, conseiller au présidial de Poitiers en 1530, père de Jean, avocat-général au parlement de Bretagne en 1568, président à mortier en 1573 ; Martin, abbé de Villeneuve en 1571.

Rogier (orig. d’Anjou), sr de Champagnolles, — de la Réauté, — de Kerdéozer.
D’argent à trois léopards lionnés de sable ; au chef de même, chargé de trois roses d’argent.

Un commandant des ville et château de Brest en 1689.

Cette famille et la précédente paraissent avoir la même origine.

* Rogon, sr de la Ville-Rogon, par. d’Erquy, — du Bois-Rogon, par. de Plurieu, — de la Villebargouët et de la Chesnaye, par. de la Bouillie, — du Tertre, par. de Morieux, — de Coësquel, par. de Péaule, — du Parc, — de la Plesse, — de Kertanguy, — de Saint-Rieu, — de la Villeroux, — du Boismorin, — de Kermartin, — de la Villéon, — de la Ville-Guessio, — des Hayes, — de la Tandourie, par. de Corseul, — de la Porte-Verte, — du Frétay, — de la Villehingant, — des Gautrais, — de * Carcaradec, par. de Ploulec’h, — de Keryvon, par. de Buhulien, — de Portz-Jézégou, par. de Saint-Michel-en-Grève, — de Coëtquis, par. de Servel, — de Beaubois et de la Sourdinais, par. de Drefféac, — du Pezron, — de Cadouzan, par. de Saint-Dolay, — de Bellebat, par. de Crossac, — de la Gravelle, par. de Saint-Gildas-des-Bois, — du Bodiau, par. de Pontchâteau, — de la Guittenaie, par. de Guenrouët, — de Tréméleuc, par. de Guérande.
Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén., et maint. à l’intend. en 1702 ; réf. et montres de 1423 à 1513, par. d’Erquy, Plurien, la Bouillie et Morieux, év. de Saint-Brieuc.
D’azur à trois roquets d’or.

Pierre, vivant en 1380, épouse Julienne Piron, de la maison de la Pironnais, paroisse de Cesson, dont : Guillaume, marié en 1130 à Guillemette de Plorec, compris parmi les nobles de Lamballe qui prêtent serment au duc en 1437. De ce mariage : 1º Jacques, sr de la Ville-Rogon, auteur des srs de Carcaradec, qui ont produit un page du Roi en 1729 et un maréchal de camp en 1792 ; 2º Jean, sr du Bois-Rogon, auteur de la branche établie en l’évêché de Nantes, qui a produit : Julien, sr de Cadouzan, appelé à l’arrière-ban de Nantes en 1557 ; trois membres fusillés à Quiberon en 1795.

Rogues (orig. d’Anjou), sr de la Poëze, du Boisbenoit et des Montils, par. de Vallet, — du Jaulnay, par. de Loroux-Bottereau.
Déb., réf. 1668, et à l’intend. en 1704, ress. de Nantes.
D’argent à la croix de gueules, cantonnée de quatre aiglons de sable (Arm. 1696).

François, sr de la Binotière, docteur en médecine, marié vers 1550 à Jeanne Phelipon, obtint en 1570 du roi Charles XI. lettre de sauvegarde portant défense de piller sa maison de la Poëze ; Claude, exempt des gardes-du-corps du Roi en 1653.

Rohan (de) (ramage des comtes de Porhoët), vicomte, puis duc de Rohan en 1603, — vicomte puis prince de Léon en 1572, — sr de Chateauneuf-en-Timeraie, au Perche, — de Noyon-sur-Andelle, en Normandie, — de Landerneau, — de Daoulas, — de Coatmeal, par. de ce nom, — de la Joyeuse-Garde, par. de la Foret, — de la Roche-Morice, par. de Ploudiry, — de Quéménéven, par. de ce nom, — du Stang, par. de Pluguffan, — des Salles, par. de Perret, — de Pontivy, par. du Cohazé, — de Mûr et de Gorlay, — baron de Pontchâteau, — sr de la Garnache et de Beauvoir-sur-Mer, en Poitou, — baron de Glisson, — comte de Porhoët, — prince de Guémené en 1570, — sr de Rustéphan, par. de Nizon, — baron de la Roche-Moysan, par. d’Arzano — sr de Tréfaven, par. de Plœmeur, — de Kerouazle, par. de Guilers, — duc de Montbazon, en Touraine, en 1588, — prince de * Rochefort-en-Yveline, près Rambouillet, et de * Montauban, — baron de Frontenay (érigé en duché sous le nom de Rohan-Rohan en 1714), et prince de Soubise, en Saintonge, — sr de Gié et du Verger, par. de Seiches, en Anjou, — vicomte de Fronsac, en Guyenne, — sr de Penhoët, par. de Saint-Thégonnec, — du Gué-de-l’Isle, par. de Plumieux, — du Poulduc, par. de Saint-Jean-Brévelay, — de Trégalet, par. de Plonéour, — de la Chasteigneraye, par. de Campénéac, — du Henleix et de Marzain, par. de Saint-Nazaire, — de Peillac, par. de ce nom, — de Kerjean, par. de Piriac, pairs de France.

Anc. ext. chev., réf. 1669, seize gén. ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Cléguérec, Plœmeur et Saint-Jean-Brévelay, év. de Vannes ; Pluguffan, Plonéour et Nizon, év. de Cornouaille ; Plumieux, èv. de Saint-Brieuc et Campénéac, év. de Saint-Malo.

De gueules à neuf macles d’or, 3. 3. 3. (Sceau 1222) ; aliàs : à la bande d’argent brochante (Sceau 1298) pour la branche du Gué-de-Isle ; aliàs : un lion à la bordure nébulée (Sceaux de 1204 à 1216). Devise : A plus, ou Plaisance ; aliàs : Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis.

Alain, fils juveigneur d’Eudon, comte de Porhoët, bâtit le château de Rohan en 1105 ; Alain, dit le jeune, se croisa en 1180 ; Alain, époux de Jeanne de Rostrenen, tué à la bataille de la Roche-Derrien en 1347.

Parmi les grands hommes produits par cette maison, plusieurs fois alliée à celle de Bretagne et à d’autres maisons souveraines, on trouve : Pierre, maréchal de France, dit le maréchal de Gié, † 1514 ; Charles, fils du précédent, grand échanson de France, gouverneur de Touraine en 1498 ; Pierre, Hercule et Louis, successivement grands veneurs de France, le dernier décapité en 1674 pour crime de lèse-majesté ; Charles, maréchal de France, dit le maréchal de Soubise, † 1787 ; sept lieutenants-généraux des armées du Roi de 1677 à 1815 ; un vice-amiral en 1784 ; des gouverneurs de provinces, des chevaliers de l’Hermine et des ordres du Roi ; des chevaliers tués aux sièges ou batailles de Fougères en 1449, de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, de Pavie en 1525 ; un grand maître de Malte en 1775 ; des cardinaux, archevêques, évêques et abbés, parmi lesquels l’église de Bretagne compte : Geoffroi, évêque de Vannes, puis de Saint-Brieuc, † 1374 ; Josselin, évêque de Saint-Malo, † 1388 ; Claude, évêque de Cornouaille en 1510, † 1540 ; et l’église de France : un évêque d’Angers, puis archevêque de Lyon, † 1532 ; un archevêque de Reims en 1722 ; quatre évêques de Strasbourg, cardinaux et grands aumôniers de France de 1704 à 1777, dont trois membres de l’académie française, le dernier disgracié en 1786, après l’affaire du collier de la Reine ; un archevêque de Bordeaux en 1770, transféré à Cambrai en 1781 ; un abbé de Saint-Aubin d’Angers en 1500 ; des abbés de Moustier en Argone (Châlons-sur-Marne), de Saint-Vaast (Arras), de Foigny (Laon), de la Chaise-Dieu et de Manlieu (Clermont), d’Humblières et de Mont-Saint-Quentin (Noyon), de Mouzon (Reims) ; des abbesses de la Trinité de Caen (Bayeux), de Malnoue (Paris), de Jouarre (Meaux), et d’Origny (Laon), de 1650 à 1790.

Seize membres admis aux honneurs de la cour depuis 1734.

La branche aînée fondue en 1517 dans les Rohan-Frontenay, et de ceux-ci dans la maison de Chabot, par le mariage en 1645 de Marguerite, duchesse de Rohan, avec Henri Chabot, sr de Sainte-Aulaye, avec substitution expresse des nom et armes de Rohan aux enfants à naître de ce mariage, ce qui a été exécuté, et le titre du duché a été renouvelé en 1652 en faveur dudit sr Chabot, dont les descendants existent encore. Voyez Chabot.

La branche de Guémené, éteinte en 1836, était issue de Charles, † 1438, fils puîné de Jean, vicomte de Rohan, et de Jeanne de Navarre, marié à Catherine du Guesclin, d’où sont sortis les ducs de Montbazon, les princes de Soubise, les srs de Gié et de Frontenay, éteints, et les princes de Rochefort et de Montauban qui existent aujourd’hui en Bohème.

La branche du Gué-de-l’Isle avait pour auteur Eon, fils puîné d’Alain, vicomte de Rohan, et de Thomasse de la Roche-Bernard, marié vers 1311 à Aliette du Gué-de-l’Isle. Cette branche s’est fondue dans la Feillèe, puis Rieux.

La branche de Trégalet et du Poulduc, issue de la précédente par Jean, fils puîné de Jean, sr du Gué-de-l’Isle, † 1493, et de Gillette de Rochefort, s’est fondue en la personne d’un grand maître de Malte en 1775, † 1800, frère de Pélagie, mariée en 1737, dans la maison du Groësquer.

Rohault, voyez Rehault.
Roi ou Roy (le), sr du Ponceau, par. de Ligné.

Voyez Ponceau (du), dont cette famille a gardé le nom.

Roi (le), sr du Chastellier, par. de Messac, — du Plessis-Raffray, par. de Domagné, — de Maupertuis.
D’or à deux fleurs de lys rangées d’azur (G. le B.).

Thomas, évêque de Dol et abbé de Landévennec, † 1524, anobli en 1522, ainsi que Raoul, son neveu et les enfants de ce dernier ; un procureur syndic de Rennes en 1612.

Fondu dans Vaucouleurs.

Les srs du Bois-Farouges, paroisse d’Amanlis, de la Haye et du Plessis, paroisse de Betton, déboutés à la réformation de 1669, ress. de Rennes.

Roi (le), sr de la Guichardais, de la Rochegestin et de la Danais, par. de Garentoir, — du Vauglé, par. de Plumaugat, — de la Prévostais, par. de la Chapelle-sous-Ploërmel, — de la Touche-Moissière, par. de Ménéac, — de la Houssaye, par. de Ruffiac, — de la Luardaye, par. de Saint-Martin-sur-Oust.
Déb. réf. 1669 ; réf. 1536, par. de Garentoir, év. de Vannes.
D’argent au croissant de gueules, accomp. de trois roses de même (G. G.).
Roi ou Roy (le), sr du Pontois, par. de Saint-Julien-de-Landerneau, — de Penanroz, de Traonélorn et du Cribinec, par. de Plouédern, év. de Léon.
D’azur à la fasce d’or, surmontée de deux croissants de même (Arm. 1696).

Guillaume, l’un des fondateurs de l’hôpital de Landerneau en 1660.

La branche du Pontois fondue dans Parscau ; la branche du Cribinec fondue dans Moucheron, puis le Borgne de Keruzoret.

Roi (le). sr de la Durantais et de la Brosse, par. d’Epiniac, — de Brégerac, par. de Créhen, — de la Cordonnaye, — de la Ville-Geffroi, — de la * Trochardays, — de la Vieuville, — de Vauhérault, — de la Fardelais, par. de Ploubalay, — de la Rivière, — du Guébriant, par. de Tressé.
Ext. réf. 1669, huit gén. et maint. à l’intend. en 1699 ; réf. et montres de 1478 à 1513, par. d’Épiniac, év. de Dol et Créhen, év. de Saint-Malo.
D’azur à l’épervier contourné d’or, surmonté d’une fleur de lys de même.

Robin, de la paroisse d’Épiniac, anobli en 1460 -, Jean, vivant en 1478, épouse Honorée l’Abbé, dame de Brégerac.

Roi (le), sr de la Noë.
D’argent à l’aigle de gueules, becquée et membrée d’azur ; à la bordure de même (Arm. 1696).

Un échevin de Nantes en 1686.

Roi (le), sr de Kervilléon, par. de Plouzélambre, — de Kerbras.
Déb. réf. 1668, ress. de Morlaix.
D’azur au lion d’or (Arm. 1696).

On trouve Thomas, de la paroisse de Pleyben, anobli en 1476, archer dans une montre de 1481, dite paroisse de Pleyben.

Roi (le) (orig. de Normandie, puis d’Anjou, maint. au conseil en 1668), sr de Bacqueville, en Normandie, — de la Potherie, comte de Chalain en 1748, et sr de Pruillé, en Anjou.
D’azur au chevron d’or, accomp. de trois ombres de soleil de même (Arm. 1696).

Charles, maître d’hôtel de la reine Marie de Médicis en 1610 ; deux conseillers au parlement en 1685 et 1728 ; un page du Roi en 1753 ; un commandeur de Saint-Lazare en 1779. Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Boislève, le Prestre et Lantivy.

Roi (le), sr de Keralno, — de Cardinal, par. de Guérande, — de Mirou, — du Plessis-Brelon.
Ext., réf. 1669, trois gén., ress. de Guérande.
D’azur à l’épée d’argent en pal, la pointe en bas.

Jean, capitaine du Croisic, anobli en 1645 ; Jean, maître des comptes en 1645.

Roignant, sr de Kerangall, par. de Plabennec.
Réf. et montres de 1426 à 1538, dite par., et par. de Lannilis, év. de Léon.
D’azur au gantelet d’argent mis en pal, comme Kerroignant et Kerguvelen.

Depuis le xve siècle, deux branches de cette famille ont pris le nom de Kerroignant voyez Kerroignant (de).

Rolland, sr de Coëthual, par. de Plouguernével, — de Kerengarz, par. de Paule, — de Kerdisson, par. de Stival, — du Porzo, — de Cardelan, par. de Baden, — de Talhouët, par. de Saint-Gouvry, — de Penguilly, par. de Plouray.
et montres de 1448 à 1536, dites par., et par. de Plussulien, év. de Cofnouaille et Vannes. D’azur à trois coquilles d’or (Arm. de l’Ars.), comme Fournoir.

Guillemot, de la paroisse de Noyal-Pontivy, franc et exempt, à la réformation de 1448, combien qu’il vende vin en détail.

La branche de Cardelan fondue en 1532 dans Keralbaut ; la branche de Talhouët fondue dans le Moine ; la branche de Penguilly fondue dans Bahuno puis du Bouëtiez.

Le sr du Moustoir, débouté à la réformation de 1669, ress. de Vannes.

Rolland, sr de Carcouèt, par. de Plestan, — de Belorient, par. de Trébry, — de la Norraandais, par. de Broons, — de^ Aulnais, — du * Noday et du Mesnil, par. de Trémeur, — du Rocher, — du Merlandé, — de * Rengervé, par. de Sixt, — duChesneGouar, — de la Foulais, — de la Villedavy, par. de Mauron.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. et maint, par les commissaires en 1699 ; réf. et montres de 1444 à 1535, par. de Plestan et Trébry, év. de Saint Brieuc ; Broons et Trémeur, év. de Saint-Malo et Tréméheuc, év. de Dol.

D’argentau chevron de gueules, accomp. de trois molettes de méme(Sceaul374).

Alain, chevalier, sénéchal de Quintin, mentionné dans une charte de Beauporten 1243 ; Son, ratine le traité de Guérande en 1381 ; Jean, fils d’Eon, échanson d’Artur, comte de Richemont, envoyé en Angleterre pour traiter de la rançon de Jean de Blois en 1387 ; Bertrand, arrière-petit-fils de Jean, vivant en 1479. épouse Catherine de Rosmar ; Olivier, auteur de la branche du Noday, vivant en 1479, épouse Jeanne de la Motte ; un lieutenant des maréchaux de France à Ploêrmel en 1775.

La branche de Carcouët fondue vers 1460 dans laMoussaye.

Rolland, sr de la Touche et de la Ghesnaye, par. de Talensac, — de la Louays, — de Saint-Péran, — de la Haye.

Anc. ext., réf. 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Talensac, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois gresliers de sable, enguichés et virolés de même, comme la ChapelU.

Guillaume, vivant en 1472, épouse Sereine le Métayer.

Rolland, sr de Kerbrézelec, par. de Plestin.

Montre de 1481, par. de Goudelin, év. de Tréguier.

D’argent à trois gresliers de sable (G. le B.), comme les précédents.

Jean, de la paroisse de Goudelin, anobli en 1480.

Le sr de Keruzadoc, paroisse de la Roche-Derrion, débouté à la réformation de 1670, ress. de Lannion.

Rolland, sr de la Ville Basse et de Perimorvan, par. de Pludual, — de Beauregard, 1 du Tertre, — de Kerson.

Ext., réf. 1669, six gén.; réf. et montres de 1513 à 1543, par. de Pludual, év. de Saint-Brieuc.

D’or au greslier lié de sable, accomp. de trois annelets de même ; alids : écartelé de Pouènces.

Guillaume, sp de la Ville-Basse, dont les prédécesseurs sont partables, épouse vers 1480, Isabeau Pouènces, dont Sylvestre, marié eu 1506 à Jeanne Poulard. Les trois familles qui précèdent paraissent avoir la même origine.

Rolland, sr de Kerloury, par. de Plounez, — de Remarquer, par. de Penvenan, — de Kerhuelvar, — du Roscoat, par. de Plouha, — de Coëtmen, — de Kerénez, — de Kermainguy et de Runtannic, par. de Guimaëc, — de Saint-Jean. — vicomte du Chesnay-Pignolay, par. de Guipel.

Anc. ext., réf. 1668, six gén. et maint, à l’intend. en 1704 ; réf. et montres de 1469 à 1513, par. de Ploubazlanec et Plounez, év. de Saint Brieuc.

D’argent à trois aiglons d’azur, membrés et becqués d’or.

Raoul, vivant en 1400, père 1o d’Alain, marié à Guyonne Quémarec, 2" de Raoul, évêque de Tréguier, † 1441, 3o d’Olivier, chantre de Dol.

François-Gilles, conseiller au parlement en 1768, f 17S1 ; un brigadier d’infanterie en 1770 ; un chanoine de Tréguier, fusillé à Quiberon en 1795.

Rolland, sr de Keréven, par. de Plouzané.

Réf. et montres de 1448 à 1513, par. de Trébabu et Plouzané, év. de Léon.

D’argent à une quintefeuille de gueules, comme Lancelin.

Rolland, sr de Kerinizan, par. de Plounéventer, év. de Léon.

D’argent au pin d’azur, écartelé de Kerinizan.

Jean, de la paroisse de Plougar, anobli en 1444.

Rolland, sr de Kergonnien.

D’argent au cyprès de sinople, le tronc accosté de deux étoiles de gueules, surmontées chacune d’une merlelte de sable. (G. le B.).

Jean, abbé de Coetmalouen, en 1518.

Rolland, sr de Lestéven, par. de Pouldergat, — des Noës, — de Kergoualezre, par. de CrozoD, — de Kerdérien.

Déb., réf. 1669 et à l’intend. en 1712, ress. de Quimper et Châteaulin.

Rollée, sr de la Moinerie, — de Rigny, — châtelain de la Croisille en 1643, par. de Saint-Symphorien, — du Boislouet— de Champoury.

Ext., réf. 1669, trois gén., ress. de Rennes ; à pâtre et avo.

D’azur à la licorne rampante d’argent ; alids : de gueules à la licorne d’or.

Nicolas, référendaire en 1588 ; Pierre, référendaire en 1601 ; trois maîtres des comptes en 1619, 1628 et 1650; Jean, sr du Boislouet.gouverneur de Fougères marié vers 1636 à Françoise le Mintier de Carmené ; Isabelle, † 1721, mariée en 1667 à Charles-Marie le Meneust, sr de Bréquigny, président à mortier.

La branche de la Moinerie fondue en 1666 dans Lambilly ; la branche du Boislouet éteinte en 1656.

Le sr du Breil, paroisse de Petit-Mars, débouté à la réformation de 1669, ress. de Nantes.

Rolleheuc ou Rollieuc (de), sr dudit lieu, par. de Missillac, év. de Nantes. Mahè, chevalier duPorc-épic en 1448, épouse en 1436 Philipette de Carné.

Rollon (orig. de Normandie), sr de la Villeneuve, — de la Ghasteigneraye, — de la Roche, — de la Motte, de la Grandmaison et la Coste, par. d’Allineuc, — de Kergon. gar, par. de Pommerit-le-Vicomte.

Ext., réf. 1670, cinqgén. et maint, àl’intend. en 1702, ress. de Saint Brieuc.

De gueules à trois fasces d’or, chargées chacune d’une merlette de sable.

Fiacre, épouse en 1550, Nicole de Limoges.

La branche ainée fondue en 1751 dans du Bouëxic de Guicken.

Romelin (de), sr dudit lieu et de Launay, par. de Saint-Grégoire, — de Millé, par. de Mélesse, — des Loges, — de la Talmouzière, par. de Montgermont, — de la Lande, par. de Pacé.

Réf. de 1427 à 1513, par. de Saint-Grégoire, Mélesse et Montgermont, év. de Rennes.

D’argent à la bande d’azur, chargée de quatre besants d’or.

Pierre, commissaire pour la réformation des fouages de Rennes en 1427; Pierre, sénéchal et Jean, connétable de Rennes en 1473 et 1551 ; Gilles, conseiller au parlement en 1604. La branche de la Lande fondue dans le Rouge, puis Coëtlogon.

Romilley (de) (orig. de Normandie), sr dudit lieu et de Sacé, en Avranchin, — marquis de la Chesnelaye en 1641, par. de Trans, — comte de Mausson, par. de Landivy, au Maine, —sr d’Houdan, — d’Entremonts, — marquis d’Ardaine en 1684, par. de Saint-Georges-de-Reintembault, — sr de Foretz, par. de Rimou, — du Pontglo, par. de Pleumeur-Gautier, — de la Chapelle-Hamelin.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dixgén., réf. de 1427 à 1543, par. de Trans, SaintGeorges, Rimou et Pleumeur-Gautier, év. de Rennes, Dol et Tréguier,

D’azur à deux léopards d’or l’un sur l’autre, armés, lampassés et couronnés de gueules (Sceau 1392).

Robert, accompagne le duc Guillaume à la conquête d’Angleterre en 1066 -, Raoul, abbé de Lire, au diocèse d’Evreux en 1282; Geoffroi, capitaine de Saint-James de Beuvron en 1359; Jean, premier écuyer du roi Charles VI en 1403 ; Jean, vice-chancelier du duc François II, † 1480 ; Jean, gouverneur de Fougères, épouse en 1485 Marie, dame du Pontglo ; César, chevalier de l’ordre en 1600 ; François, chevalier de l’ordre, gentilhomme de la chambre et maréchal de camp en 1619, épouse en 1637, Charlotte de Poilley ; des capitaines de cinquante et cent hommes d’armes d’ordonnances ; deux chevaliers de Malte en 1645 et 1717 ; un abbé de Maizières, au diocèse de Chalons-sur-Saône en 1748.

La branche de Sacé fondue dans Budes ; la branche de la Chesneiaye et d’Ardaine fondue en 1728 dans Roncherolles, d’où le marquisat de la Chesnelaye a passé aux Boisbaudry -, par acquêt en 1765 aux la Motte, puis par alliance aux la Porest (TArmaillè et aux Palys.

Tome III. 9

Roncerais ( des), sr dudit heu et de la Couardière, par. de Vignoc. Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

D’or à sept macles d’azur (Arm. de l’Ars.).

Colas et Gilles, exempts de fouages en 1513, en qualité de monnoyeurs.

Rondeau (orig. du Maine), sr de la Rondellière, par. de Saint-Etiennne-de-Mer-Morte, — de Promarzein, par. de Guérande, — de Plusquepoix, par. de Sainte-Croix-de Machecoul, — de la Guéraudière.

Déb., réf. 1669, par. de Saint-Clément de Nantes.

D’azur à trois glands d’or (Arm. 1696).

Rondel, sr de la Bellangerais, par. de Montreuil-sur-Ille. Déb., réf. 1668, ress. de Hédé.

D’azur au lévrier rampant d’argent, colleté de gueules. Un conseiller au présidial de Rennes en 1567 † 1595.

Rondel, sr de l’Espinay.

D’azur à trois annelets d’argent (Arm. 1696). Un greffier en chef d’Hennebont en 1696.

Rondiers (des), sr de la Ville-au-Mallre, par. d’Hénan-Bihen, — des Touches, — de la Croix, — de Carvalan.

Anc. ext., réf. 1669, neufgén. ; réf. et montres de 1446 à 1535, par. d’HénanBihen et Trémuson, év. de Saint-Brieuc.

D’azur au lion d’or.

Jacob, témoin d’une fondation à l’abbaye de St-Aubin en 1241 ; Jean, vivant en 1469, épouse Jeanne Maupetit.

Ropartz, en français Robert, sr de Kerropartz et Mesaudren, par. de Lanmeur, — de Mezambez, par. de Guimaëc.

Réf. et montres de 1479 à 1543, par. de Plougasnou, Guimaëc et Lanmeur, év. de Tréguier et Dol. D’argent à la croix pattée d’azur. (G. le B.)

Guyomarc’h et Olivier, de la paroisse de Plougasnou, anoblis avant 1481. Le sr de Kerguélen, évêché de Tréguier, débouté à la réformation de 1670. Les descendants d’un sénéchal de Lanvollon en 1787, chevalier de l’Empire en 1810, du nom de Ropartz, portent les mêmes armes, brisées d’une bordure engreslée de gueules.

Ropartz, voyez Robert.

Roquancourt, sr de Keravel, par. de Saint-Michel de Guingamp.

Déb., réf. 1669, ress. de Guingamp.

D’azur à trois pommes de pin d’or (Arm. 1696).

Plusieurs procureurs, miseurs et maires de Guingamp depuis 1552.

Roque (de La).

D’or à trois épis de blé, rangés de sinople et terrassés de même (G. le B.).

Roque (de La), sr d’Estuer, par. de Bréhant-Loudéac, — de l’Epine-Guen, par. de Ploufragan, — du Plessis-Monteville, par. de Guégon. Réf. 1535, dites par., év. de Saint-Brieuc et Vannes.

D’azur à trois roquets d’argent (Sceau 1408). Devise : Cinxitque decentibus armis. Dondel, épouse en 1513, Louise, dame d’Estuer.

  • roquefeuil (de) (orig. du Rouergue, y maint, en 1701), —baron dudit lieu et de Blanquefort, — s’de la Salle, — comte de Nant, — sr de Londres, — marquis *du Bousquet et de Cahuzac, — sr de Montpeyroux, — de la Devèze, — comte de Milhars, — sr de la Roquette, — de Sauveterre, — vicomte d’Isaguet en 1755, — sr de Kerlouët, par. de Plévin, — de Kergoat, par. de Saint-Hernin, — du Bois-Garin, par. de Spézet, — de Runello et de Cospérec, par. de Langonnet. Anc. ext. chev., arrêt du pari, de Bretagne de 1768, onze gén..

Pour armes antiques : d’azur à deux vierges de carnation, habillées d’argent, chevelées d’or ; tenant une fleur de lys de même ; et depuis 1227 : d’azur à neuf cordelières d’or, 3. 3. 3 ; aliàs : de gueules à quatre filets d’or, deux en fasce et deux en pal, cantonnés de neuf cordelières de même. Devise -.L’honneur me reste, ça me suffit.

Raimond, fils Séguin, fait une fondation à L’abbaye de Saint-Guillem en 1080 s Adélaïde, fille unique du précédent, épouse en 1109, Bernard Bermond, sr d’Anduze, issu des comtes de Nimes, qui prit le nom de Roquefeuil et battit monnaie à son nom, ainsi que son fils et son petit-fils Raimond III, dont la fille unique Isabeau, fut mariée en 1230 à Hugues, comte de Rodez ; Bertrand, grand maître du Temple, † 1168.

Suivant la Ch. des B., Arnaud, religieux de Saint-François, frère puîné de Raimond III, se fit relever de ses vœux pour prévenir l’extinction de sa maison, et substitua & ses anciennes armes la cordelière de son ordre. Il épousa en 1227, Béatrix Bermond d’Anduze, veuve de Sanche, roi de Navarre. Arnaud II fit la paix avec Jacques, roi de Majorque, par l’entremise du pape Clément VI en 1348.

Une branche établie au xm« siècle en Espagne où elle a été élevée à la Grandesse, s’est éteinte en 1712.

Une autre branche établie en Bretagne a produit depuis 1741 un chef d’escadre, un lieutenant-général des armées navales et un vice-amiral et s’est alliée aux Dangerez, Kerguz, du Beaudiez, Lambilly, Cillart, la Lande-Calan, Forsanz, Jégou du Laz, du Cleuz du Gage, Harscouit, Lesguern, le Borgne de la Tour, Kerouartz, Artur de Keralio et Suasse.

Deux membres admis aux honneurs de la cour en 1755 et 1771 ; deux membres fusillés à Quiberon en 1705 ; un capitaine de dragons tué à l’ennemi au combat de Saint-Georges de la Couée, près Saint-Calais, en 1871.

Roqukl, sr de Kergolléau et de Goazfroment, par. de Plouëzec, — du Bourblanc, par. de Plourivo.

Réf. et montres de 1469 à 1543, dites par., év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois jumelles de gueules, accomp.de dix merlettes de sable,4.3.2 et 1.

Guillaume, vivant en 1513, épouse Marie Ruffault, dame du Bourblanc ; Yves, président à mortier en 1622, marié à Madeleine Fouquet de Chalain, f sans hoirs. La branche du Bourblanc fondue dans Tanouarn.

Roquette (de) ^orig. de Languedoc).

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur au roc d échiquier d’or ; aux 2 et 3 : d’or à deux fasces de gueules (Arm. 1696).

Henri-Emmanuel, docteur en Sorbonne, abbé de Saint-Gildas-de-Rhuis en 1681, successeur de Renaudot à l’Académie française en 1720, † 1725.

  • Rorthays (orig. du Poitou, y maint, en 1667 et 1699), sr de la Durbellière, par. de Saint-Hilaire-de-Rorthays, — de la Rochette, — du Plessis-Marmande, — de la Popelinière, — de Saint-Révérend, — de Monbail, — des Touches, — de la Sénaigerie, par. de Bouaye. Maint, par arrêt du pari, de Bretagne en 1788 et admis aux Etats de 1764.

D’argent à trois fleurs de lys de gueules ; à la bordure de sable, besantée d’or.

Guillaume, varlet, marié à Marguerite de la Trappe, veuve en 1290 ; René, épouse avant 1475, Catherine de Maillé, fille de René, sr de Brézé, grand veneur de René d’Anjou, roi de Sicile ; Urbain, abbé de Beaulieu, au diocèse de Tours en 1590; trois capitaines aux régiments d’Orléans, de Piémont et du Roi, depuis 1702.

Cette famille s’est alliée aux cCAubignè, Birè, des Clos et Chasteigner. Rosaven (de), voyez Leissègues (de). Rosambo (de), voyez Peletier (le). Rosbo (de), voyez Kerléro (de).

Roscerf (de), sr dudit lieu, du Bois-de-la-Roche, de Runancrec’h et de Hentargoat, par. de Goadout, — de Goëtnizan. Réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Goadout, év. de Dol.

De gueules à six annelets d’argent, 3. 2.1. (Sceau 1416).

Pierre, chambellan du duc François II, puis d’Anne de Bretagne, depuis 1480. Fondu en 1526 dans du Liscoêt.

Roscerf(de), sr dudit lieu, par. de Plougastel-Daoulas.

Rét. et montres de 1426 à 1481, dite par., év. de Gornouaille.

D’azur au massacre- de cerf d’or. Moderne : le Dourguy. Voyez Dourguy (le).

Roscoat (du), voy. Rolland.

RoscoëT (du), sr dudit lieu, par. de Moréac, — du Méné, — comte du Chesnay, par. de Guipel, — s’de Leslurgant, par. de Malguenac, — du Porzo, — de Kerizouët, — de Botmarc’h, — de Kervers.

Ane. ext. chev., réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Moréac, év. de Vannes.

D’argent à trois roses de gueules, tigées, de sinople.

Un seigneur de cette maison se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; Yvon, vivant en 1460, père 1o de Bernardin, 2o de Jeanne, demoiselle d’honneur d’Anne de Bretagne en 1488; François fils Bernardin, épouse vers 1536 Marguerite du Pont ; trois conseillers au parlement depuis 1577 ; un lieutenant des maréchaux de France à Saint-Brieuc en 1781.

Roscoff, ville et havre des dépendances de la paroisse de Toussaints, au Minihy de Léon.

D’azur au navire équipé d’argent, flottant sur des ondes de même, les voiles éployées d’hermines ; au chef cousu aussi d’hermines. Devise : Ro sco. (Donne, frappe).

C’est dans ce port, assiégé et brûlé par le duc de Cambridge en 1375 et pillé par Fontenelles en 1592, que débarquèrent en 1548 Marie Stuart, qui venait épouser le Dauphin, depuis François II, et en 1746 le prétendant Charles-Edouard, après la bataille de Culloden.

Rosel (du) (orig. de Normandie, y maint, en 1463,1598 et 1666), sr r’e la Motte etde Beau manoir, en Normandie, — de Trévidy, par. de Plouigneau, — de la Palue, par. de Saint-Houardon de Landerneau.

De gueules à trois roses d’argent.

Cette famille, alliée aux le Borgne et aux du Quengo, a produit un maréchal de camp en 1768, lieutenant-général en 1784.

Roselle (orig. de Bourgogne, y maint, en 1667), sr de la Motte. Maint, à l’intend. en 1701.

D’argent à trois tourteaux de sinople ; au chef de gueules, chargé de trois besants d’or, et soutenu d’une cotice endenchée de sable.

Rosencoat (de), voyez Rouxeau (le).

Rosgrand (de), voyez Joly.

Rosily (de), sr dudit lieu et de Kerroignant, par. de Châteauneuf-du-Faou, — de Méros, par. de Plounévez, — du Timen, — de Goëtanfao, par. de Séglien, — de Pratanroux, par. de Penhars.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén.; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Ghâteauneuf et Plounévez-du-Faou, év. de Gornouaille.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois quintefeuilles {aliàs : de trois feuilles de cormier) de même.

Droniou, vivant en 1426, aïeul de Jean, marié en 1495 à Catherine du Dresnay ; François, chevalier de l’ordre en 1646 ; un conseiller au parlement en 1732 † 1766 ; un chef d’escadre en 1764 ; un vice-amiral en 1814.

Un membre a fait ses preuves pour les honneurs de la cour en 1788. Famille éteinte en 1854.

Roslogot (de), sr dudit lieu, par. de Ploumilliau.

Réf. 1445, dite par., év. de Tréguier.

D’argent à la tour de sable, accostée de deux grues de même, pendues par le bec aux créneaux de la tour, voyez Doubiérer (le).

Fondu dans Plouézoc’h.

Rosmadec (de), marquis dudit lieu en 1608, par. de Telgruc, — s’de Tivarlen, par. de Landudec, - de Pontcroix, par. de Reuzec-cap-Sizun, — comte de la Chapelle, en 1576, par. de la Chapelle-sous-Ploërmel, — baron de Molac, par. de ce nom, — sr de Sérent, par. de ce nom, — de Kergournadec’b, par. de Cléder, — de Botigneau, par. de Glohars, — de Tréanna, par. d’Elliant, — de Penhoët, par. de Saint-Thégonnec, — de la Palue, par. de Beuzit, — de Saint-Jouan, — de Gaël, par. de ce nom, — vicomte du Besso, par. de Saint-André-des-Eaux, — sr de Vauclair, par. de Pléray, — de la Hunaudaye, par. de Plédéliac, — de MontaQlant, par. de Corseul, — de Plaucoèt, par. de ce nom, — de Guébriant, par. de Pluduno, — de l’Estang, — de Brunault, par. de Trébrivan, — du Hac, par. du Quiou, — de la Houssaye, — de Saint-Tual, — du Plessix-Josso, par. de Theix, — marquis de Goulaine, par. de Haute-Goulaine, sr de Gomper.par. de Goncoret, — baron de Porterie, par. de Saint-Donatien.

Anc. ext. chev. treize gén. au moment de la dernière réf., mais n’ont pas produit ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Telgruc, Landudec et Beuzec-cap-Sizun, év. de Gornouaille.

Palé d’argent et d’azur de six pièces (Sceau 1365) ; aliàs : écartelé de Rosmadec et de Pontcroix, sur le tout : de Tivarlen ; aliàs : écartelé au 1 : de Rosmadec ; au 4 : de Pontcroix ; au 2 : de la Chapelle ; au 3 : de Molac, sur le tout : de Tivarlen ; aliàs : écartelé au 1 : de Rosmadec ; au 4 : de Botigneau ; au 2 : de Kergournadec’h ; au 3 : de Kerriec-Coètanfao. Devise :En bon espior.

Cette ancienne maison, alliée à celles du Pont-l’Abbé, du Chastellier, Tivarlen, Quèlenec, la Chapelle, du Chastel, Beaumanoir, Montmorency, Rieux, Budes, Goulaine, etc., remonte à Rivoalon, époux d’Eléonore de Léon, qui firent une fondation à Landévennec en 1191 ; Hervé, fils des précédents, se croisa en 1235 et épousa Alix de Ploësquellec ; Guillaume, tué à la bataille de Saint-James-de-Beuvronen 1426 ; Yves, évêque de Rennes, † 1347 ; Bertrand, évêque de Cornouaille en 1416, auquel on doit la reconstruction de sa cathédrale, † 1445 ; Sébastien, abbé de Paimpont et évêque de Vannes, † 1646 ; Charles, abbé du Tronchet, évêque de Vannes, puis archevêque de Tours, † 1672 ; des chambellans, des ducs, des capitaines de cinquante et cent hommes d’armes d’ordonnances ; six chevaliers de l’ordre depuis 1568 ; des lieutenants-généraux pour le Roi en Basse-Bretagne, des gouverneurs de Dinan et Quimper, dont l’un blessé à l’attaque du fort des Espagnols à Crozon en 1594.

La branche ainée éteinte en 1700 en la personne de Sébastien, époux de Catherine de Scorailles, sœur de la duchesse de Fontanges ; sa succession fut recueillie par Anne de Rosmadec, sa tante, mariée à René le Sénéchal de Carcado, et par Marie-Renée de Rosmadec, aussi sa tante, mariée à Isaac, marquis de la Paluelle, père et mère de Charlotte de la Paluelle, mariée en 1676 à Gaspard-Claude Carbonnel, marquis de Canisy, d’où le marquisat de Rosmadec, continué sous le nom de Pontcroix en 1719 a passé successivement aux Brancas puis aux l’Escoubleau.

La dernière branche a fini en 1784 en la personne de Michel-Anne-Sébastien, marquis de Goulaine. r}} dudit lieu, — vicomte de Gouarlot et sr de Kergoët, par. de KernévQ\t —s’deKergoniou, par. de Rosporden, — de Coëtquis, par. de Servel, — du Plessix-Josso et de Kernicol, par. de Theix, — de Kerlutu, par. de Belz, — de l’Espinay, — vicomte de Mayneuf, par. de Saint-Didier, — châtelain de Buhen en 1632, par. de Plourhan, — sr de la Villesolon, par. de Plérin, — du Bosc, par. de Lantic, — du Gosquer, par. de Guimaëc, — de Chefdubois, par. de Plœmeur, — de Bransquer, — de Kerlegan.

Réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Kernével et Rosporden, év. de Gornouaille ; Servel, év. de Tréguier ; Plourhan et Lantic, év. de Saint-Brieuc ; Belz et Plœmeur, év. de Vannes.

D’or à trois jumelles de gueules (Sceau 1365), comme Coëtéven ; aliâs : chargées d’un chevron d’argent, (G. le B.), pour la branche de Coëtquis. Devise : Uno avulso, non déficit aller.

Riou, fils Heroè, témoin du partage d’Hervé et d’Erard de Léon en 1329; Riou, épouse en 1396 Constance de Pestivien, veuve de Jean d’Avaugour ; Fierre, épouse vers 1500 Louise Josso, dame du Plessix ; Etienne, conseiller aux Grands-Jours, puis au parlement en 1554, épouse Jeanne du Hallay, dame de Mayneuf ; Guillaume, grand veneur, grand maître et réformateur des eaux, bois et forêts de Bretagne en 1573, chevalier de l’ordre et gouverneur de Vitré, † 1608, père d’autre Guillaume, chevalier de l’ordre en 1632 ; un chevalier de Malte en 1656, chef d’escadre en 1690.

La branche ainée fondue dans Kermèno, puis Guernisac ; la branche du Plessii-Josso fondue dans Rosmadec-Molac ; la branche de Mayneuf et Buhen fondue dans Boisgelin.

Rosmar (de), sr de Kerdaniel, par. de Plouagat, — de Goëtmohan, par. du Merzer. — de Kergroas, par. de Plouezal, — de Rungoff, par. de Pédernec, — de Kerouallan, par. de Pleubihan, — de Kervennou, par. de Ploubezre, — de Kerhervé, — de SaintGeorge, par. de Plouha, — de Kerlast, par. de Quemperven, — de Guernaultier, par. de Penveuan, — de Runaudren, — de Goudelin, par. de ce nom, — de Kergaznou, — de Goëtléven, par. de Trégrora, — de Kerbizien, — de la Ville-Ernault, par. de Ghâtel-Audren, — de Tréveznou, par. de Langoat. Xy.,,^»

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén.; réf. et montres de 1434 à 1543, par. de Plouagat-Ghâtel-Audren, le Merzer, Pédernec et Plouha, év. de Tréguier et SaintBrieuc .

D’azur au chevron d’argent, accomp.de trois molettes de même.

Alain, archer dans une montre reçue par Even Charuel en 1356; Rolland, fils Jean, vivant en 1434, épouse Thomasse Guyomarc’h ; quatre chevaliers de l’ordre depuis 1574. « La branche de Kerdaniel fondue vers 1630 dans Budes ; la branche de Rungoff fondue dans Saisy ; la branche de Saint-George fondue en 1672 dans Earscouêt.

Rosmarec (de).

Fascé ondé d’argent et de gueules, à la bande componnée d’argent et d’azur brochante (G. le B.).

Rosmorduc (de), sr dudit lieu, par. de Logonna.

Réf. et montres de 1426 à 1562, dite par., év. de Gornouaille.

D’argent à trois roses de gueules (Arm. de l’Ars.).

Fondu en 1608 dans le Gentil ; voyez(GwTiL Le).

Le sr de la Marche, paroisse de Guémené, débouté à la réformation de 1670, ress. d’Hennebont.

Rosnyvinen (de), sr dudit lieu, trêve de Loc-Eguiner, par. de Ploudiry, — de Keranhoat, par. de Loperhet, — de Trébéolin, par. de Dirinon, — de Guitté, par. de ce nom, — de Vaucouleurs, par. de Trélivan, — de Chambois et de Beauvais, en Normandie, — du Parc-Avaugour, au Maine, — du Plessix-Bonenfant et de Piré, par. de Piré, — de la Gromillais, par. de Québriac, — de Trémelgon, par. d’Ambon, — de Gamarec, par. d’Elven, — de Tilly, — de la Haye-d’Iré, par. de Saint-Rémy-duPlain, —comte de Maure, par. de ce nom, —s’deFouesnel, par. de Louvigné-de-Bais, — de Beaucé, par. de Mélesse, — du Bouessay, — de Kerouzéré, par. de Sibiril, — du Jarriay, par. de Rougé, — du Rible, par. de Plomodiern.

Anc. ext. chev., réf. 1669, onze gén.; réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Ploudiry, Loperhet, Dirinon, Québriac, Plougastel-Daoulas et Trélivan, év. de Léon, Cornouaille et Saint-Malo.

D’or à la hure de sanglier de sable, arrachée de gueules et défendue d’argent ; aliàs : à la bordure engreslée de gueules. Devise : Dêfens-toi ; et aussi : Non ferit nisi Ixsus.

Geoffroi, vivant en 1338, père 1o d’Hervé, qui ratifia le traité de Guérande en 1381 ; 2o de Jean, écuyer dans une montre reçue à Dreux en 1371 ; Olivier, s’de Keranhoat, vivant en 1426, marié à Françoise de Clécunan, frère de Jean, premier échanson de Charles VII et maitre des eaux et forêts de France en 1442, † 1454 ; Guillaume, neveu du précédent premier échanson du Roi en 1446, puis maitre des eaux et forêts en 1454, chambellan du duc de Bretagne et capitaine de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, † 1495, frère de Louis, capitaine de la Roche-Morice, chevalier du Porc-Epic en 1438 qui eut quatre fils tués à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488 ; Guillaume, premier échanson du Roi, capitaine de cent hommes d’armes d’ordonnances à la conquête d’Italie sous Charles VIII en 1494 ; des capitaines de Dinan, Vire, Argentan et Caen ; quatre conseillers au parlement depuis 1615 ; deux présidents de la noblesse par élection aux États de 1722 à 1770 ; deux maréchaux de camp en 1743 et 1780 ; deux membres admis aux honneurs de la cour en 1785 et 1788 -, un général de division en 1813, † 1850.

La branche ainée fondue vers 1420 dans le Sèneschal, qui ont transmis par alliance la seigneurie de Rosnyvinen aux Brèzal en 1520 ; la branche de Keranhoat fondue dans Coêtmenec’h, puis du Loutt, du Sarlay et Montmorency-Luxembourg ; la branche de Vaucouleurs fondue dans à’Espinay ; la branche de Chambois fondue en 1777 dans Avesgo de Coulonges, en Normandie ; la branche de la Haye-d’Iré, éteinte en 1825 ; la branche de Piré, dernière de toutes les branches, éteinte qp 1885.

Rospabc (de), sr des Garennes, par. de Plouaret.

Déb. réf. i670, ress. de Lannion.

Rospiec (de), sr dudit lieu et de Kerasbourg, par. de Fouësnant, — de Kergouer, par. de Tourc’h, — de Trévien, par. de Pontcroix, — de Keruscar, par. de Lannéanou, — du Prat, — de Kermabon, — du Méné-Glisson, par. de Goulien, — de Kerusnou, par. de Ploudalmézeau, — de Kerhuon, par. d’Esquibien, — de Brendelvouez, par. de Brélez.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1444 à 1562, par. de Fouesnant, Locamand et Tourc’h, év. de Gornouaille.

D’azur à la croix d’or, cantonnée de quatre merlettes de même. Devise : Fidei et amoris.

Jean, vivant en 1444, épouse Alix delà Forest ;un maréchal de camp à l’armée de Condé en 1797.

La branche de Keruscar fondue dans Saisy ; la dernière branche fondue dans Laurens de la Besge, en Poitou.

ROSSAL.

D’or au sanglier de sable, la tête traversée d’un épieu de même. (B. L.). Michelle, épouse en 1532, Jean le Frotter sr du Vergier.

Rosset (orig. du Languedoc), sr de Rocozel, — duc de Fleury en 1 "336, pair de France.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’argent à un bouquet de trois roses de gueules, rangées 1 et 2, feuillées et tigées de sinople, qui est Rosset ; aux 2 et 3 : d’azur à trois roses d’or, qui est Fleury (La Ch. des B.).

Bernardin, épouse en 1680, Marie Fleury, sœur du cardinal de ce nom ; un abbé de Buzai en 1737, évôque de Chartres, i 1780 ; un archevêque de Tours, puis de Cambrai † 1781. Famille éteinte en 1815.

Rosselin (de), sr dudit lieu, par. de Kergrist-Moëllou, év. de Gornouaille.

D’azur à la gerbe de lind’argent, cantonnée de quatre roses de même(Arm. 1696)

  • Hossi (de) (orig. d’Italie), sr de Riparola, — de Chiavari, — comte de Rossi en 1778. Maint, par lettres de 1769, enregistrées aux comptes de Bretagne en 1770.

D’or à l’aigle impériale de sable, par concession de l’empereur Maximilien, confirmée par Charles-Quint en 1533 ; chargée sur la poitrine d’un écu d’azur au lion d’or, couronné de même, tenant de la patte dextre une rose d’argent, tigée et feuillée de sinople, qui est Rossi.

Louis, cardinal du titre de Saint-Clément, abbé de Redon en 1529 ; un officier au régiment Royal-Italien (Corse) en 1755.

Rossignol (le), sr de la Morandais, — du Bourg. Déb. réf. 1670, ress. de Saint-Brieuc. De gueules a la croix d’argent (Arm. 1696).

Yves, tenant fief noble, paroisse de Saint-ThuriaffdeQuintin, appeléà l’arrière-ban en 1543.

Rossignolière (de La), sr dudit lieu, par. de Pacé, év. de Rennes.

D’argent à cinq hermines de sable ; au chef de gueules (Arm. de l’Ar3.).

Fondu au xrv" siècle dans Montbourcher, d’où la seigneurie de la Rossignolière passa par acquêt aux Loréal, puis successivement par alliance aux Bossart, aux Saint-Gilles et de nouveau aux Montbourcher.

Tous III. 10

Rostaing (de) (orig. du Forez), sr de Rivas.

D’azur à la roue d’or, surmontée d’une fasce en divise de même.

Un receveur des fermes et traites aux bureaux de Champtoceaux et d’Ingrande en 1756 Une famille de même nom et armes, en Forez, éteinte en 1679, a produit Tristan, grand maître des eaux et forêts de France, † 1591.

Rostbenen (de) (ramage de Poher), baron dudit lieu, par. de ce nom, — sr de Trégalet, par. de Plonéour, — de Brélidy, par. de ce nom, — du Ponthou, par. de ce nom, — de la Roche-Helgomarc’h, par. de Saint-Thois, — de Brunault, par. de Trébrivan, — de Tréfaven, par. de Plœmeur, — de la Motteau-Vicomte, par. du Rheu, — de Grenolle, par. de Plessala, — de Goëtfao, par. de Pluguffan.

Réf. de 1426 à 1448, par. de Saint-Thois, Plonéour, Pluguffan, Plœmeur et le le Rheu, év. de Gornouaille, Vannes, Rennes et Saint-Brieuc.

D’hermines à trois fasces de gueules (Sceau 1279). Devise : Oiiltre ; et aussi : Si je puis.

Rivoalan, sénéchal de Bretagne en 1068 ; Geoffroi, croisé en 1270; Pierre, tué à la bataille de la Roche-Derrien en 1347 ; autre Pierre, chambellan du roi Charles VII, † 1440.

La branche aînée alliée aux Parthenay, Vitré, Coêtmen, la Jaitle, Mauny, Rochefort, Montfort, Coêtquen, Rieux, et du Faou, s’est fondue en 1440 dans la maison de Pont-l’Abbé d’où la chatellenie de Rostrenen est passée aux Quèlenec, Beaumanoir, Guèmadeuc^ Richelieu, Lantivy, Bougé et Lorraine-Elbeuf.

Rosty, sr du Boisménard, du Pré et de la Planche, par. de Plestah, — de la Villebagues et de Bogard, par. de Quessoy.

Déb. réf. 1670, réf. et montres de 1423 à 1535, dites par., év. de Saint-Brieuc, et par. de Landehen, év. de Dol. D’argent à la barre de sable, accomp. de trois coquilles de même.

Richard, écuyer dans des montres de 1369 à 1371, reçues par Jean de Beaumanoir et Bertrand du Guesclin.

ROSVERN (DE).

D’or à trois lézards de sable (G. le B.).

Rouaud ou Roudault, sr de la Bouvrais, par. de Vritz, — du Moulin-Roul, par. de Soudan, — de l’Esquarre et de la Rivière-Lanvaux, par. d’Avessac, — de la Greslière, par. de Saint-Herblon, — du Pont-en-Vertais, — de Friguel, par. de GuémenéPenfao. — de Tréguel, par. de Pierric.

Anc. ext. réf. 1668, huit gén.; réf. de 1448 à 1513, par. de Vritz, Soudan, SaintHerblon et Saint-Jean-de-Béré év. de Nantes. D’argent à six coquilles de gueules. Jean, vivant en 1448, épouse Perrine le Saulx.

Rouaud, sr de la Ville-Martin, par. de Saint-Nazaire, év. de Nantes.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de trois croix pattées de même.

Un procureur du Roi, maire et député de Guérande aux États de 1786, dont les petitsflls ont été anoblis en 1816.

Rouault, voyez Rouzault.

Rouault, sr de Livaudray, par. de Guer, — de la Houssaye, — de Kermoel et de Restian, par. de Moréac.

Ext., réf. 1669, six gén., ress. de Ploërmel.

D’argent au croissant de sable, accomp. de trois macles de même.

Guillaume, vivant en 1526, père de Guillaume, marié à Perrine Boscher. Perrot, de la paroisse de Merdrignae, se dit noble, ce que les paroissiens lui disputent aux réformations et montres de 1427 à 1479, dite paroisse, évêché de Saint-Malo.

Rouault, sr des Champgérault, par. d’Evran.

Réf. et montres de 1428 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

Nicole, gouvernante des Clarisses de Dinan, † 1567.

Rouault, sr de Lespoul, par. de Beuzec. Déb., réf. 1670, ress. de Quimper.

Rouazle(du), s’dudit lieu, par. de Dirinon, — de Penancoët, par. de Sizun.

Réf. et montres de 1448 à 1503, dites par., et par. de Saint-Houardon, év. de Cornouaille et’Léon.

D’or à trois merlettes de sable. Devise : Selpétra ri. (Prends garde à ce que tu feras).

Eudes, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Jean, receveur du vicomte de Léon en 1373. Fondu en 1505 dans Coëtnempren, d’où la terre du Rouazle a appartenu aux Keraldanet, Acignè et Pantin.

Roucheran, sr de la Lande, par. de Princé, — de la Courneuve.

D’azur à la fasce d’or, accomp. de trois besants de même (Arm. de l’Ars).

Guillaume, archer armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420 ; Jean, arpenteur, poursuivi comme ligueur par le sénéchal de Rennes en 1590.

Roudault, voyez Rouzault.

Roue (de La), sr de la Villehervé, du Haut-Quartier et de la Gassouère, par. de Landehen, . — des Aulnais, — de Bellenoë, — de Kermorvan, — de Travers, par d’Erquy, — des Salles. — de la Villelouët, — de la Roche.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1423 à 1513, par. de Landehen, Lamballe et Erquy, cv. de Dol et Saint-Brieuc. D’azur à la roue de six rayons d’or.

Pierre, fils Guillaume, vivant en 1423, épouse Catherine le Moyne.

RouëL, sr de Kerouël, ar. de Plestin, év. de Tréguier. (G. le B.) Rouêrie (de La.), voyez Tuffin.

Rouge (le), sr d’Encremer, par. de Plouigneau, — de Treffrien, de Bégaignon, de Kerbiriou et de Mezoulouarn, par. de Plestin, — de Kervéguen, par. de Plouzé- lambre, — du Guermeur, — de la Roche-Tanguy, — de Penanvern, — de Kerhuel, par. de Saint-Michel-en-Grève, — de la Motte-au-Vicomte, par. du Rheu, — de la Touche-Odierae, par. de Saint-Etienne de Rennes, — de Herberie.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier et Rennes.

D’argent fretté de gueules, comme Bégaignon.

Yvon, écuyer de Bertrand du Guesclin ès guerres d’Auvergne, Berry et Normandie en 1371 ; Guyon, vivant en 1481, épouse Isabeau de la Lande, dont -. 1o François, conseiller aux Grands-Jours, maître des requêtes de l’hôtel du roi François I", marié à Guillemette Loz, père et mère i’Aliette, mariée en 1513 à René de Coôtlogon, sr de Méjusseaume ; 2o Gilles, président universel de Bretagne en 1500, sénateur de Milan en 1515, marié à Jeanne de Romelin, père et mère d’Amie, mariée en 1536 à Julien, sr de Coôtlogon.

De la maison de Coêtlogon, la seigneurie d’Encremer a passé aux du Rufflay.

Rouge (le) (ramage des précédents), sr de * Guerdavid, par. de Plouigneau, — de Kervandour, — de Trémoguer, par. de Ploudaniel, — de Kerangroas, — du Glosneuf, — de Kervilly, — de la Haye, par. de Plouégat-Moysan, — de Kergoët, — de Rumélégan, — de Penhuidy, — de Lesmoual, par. de Plounérin, — de Kermeur, — de Trébriand, par. de Plestin, — de Lesguern, par. de Lanmeur.

Anc.ext., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plouigneau, Plouégat-Moysan et Plestin, év. de Tréguier.

D’argent à la fleur de lys de sable, surmontée d’une merlette de même, voyez Goetanlem, Joson et Sugarde.

François, juveigneur de la maison d’Encremer, épouse vers 1400, Marguerite de Lescorre, dont Guy, marié à Catherine le Rouge, de la maison du Bourouguel ; plusieurs pages du Roi depuis 1708, dont l’un major garde-côtes de la capitainerie de Plestin, au combat Saint-Cast en 1758.

Rouge (le) (ramage des précédents), srde Trèdillac, par. de Botsorhel, — du Moguérou et de Kervoazou, par. de Plougonven, -- de Coetsal, — de Penfentenyo, par. de Sibiril, — de * Rusunan, par. de Plougoulm, — de Lesplouénan, par. de Plouénan, — de Kergoulouarn et de Traonlen, par. de Plouvorn.

Anc. ext., réf. 1669, neufgén.; réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plouigneau, Botsorhel et Plougonven, év. de Tréguier.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’argent au lion morné, coupé de sabie et de gueules, qui est Lesquélen ; aux 2 et 3 : burelé de dix pièces de gueules et d’argent, qui est Penfentenyo.

François, juveigneur d’Encremer, épouse vers 1400, Marguerite de Lescorre ; Jean, sr de Guerdavid, arrière petit-flls des précédents, épouse Françoise de la Tour, dont 1o Hervé, qui a continué la branche de Guerdavid, rapportée ci-devant ; 2o Olivier, vivant en 1513, marié à Marie de Roc’huel, auteur de la branche de Rusunan. Olivier, sr du Moguérou,

salade dans la garnison de Brest en 1595 en épousant en 1616, Jeanne de Lesquélen, dame de Penfentenyo.’prit les armes de Lesquélen, écartelées de Penfentenyo. La branche de Trédillac fondue dans Keranguen.

La seigneurie de Kergoulouarn transmise par acquêt aux Allain de la Marre a passé ensuite par alliance en 1683 aux Bertfiou de Kerverzio et en 1764 aux la BourdonnayeMontluc.

Rouge (le), sr du Bourouguel, par. de Plouigneau.

Réf. 1427, dite par., év. de Tréguier.

D’argent à trois châteaux de gueules. (Sceau i419); aliàs : d’or à trois bandes de sable ; au franc canton d’argent, chargé d’une tour couverte de gueules.(G. le B.).

Thomas, capitaine pour servir sous le grand maître des arbalétriers de France ès pays de Méconnais, Charolais et Comtat-Venaissin, en 1419.

Fondu vers 1500 dans Tromelin puis Penmarc’h et Sansay, d’où la seigneurie du Bourouguel a passé par acquêt en 1688 aux la Porte et par alliance en 1779 aux Bahezre.

Rouge (le), sr du Marc’hallac’h, par. de Plestin, — de Penanjun, par. de Poullaouèn, — de l’Isle.

Ext., réf. 1671, 0 gén. ; montre de 1481, par. de Plestin, év. de Tréguier.

De gueules au sautoir d’argent, comme Estanghingant et Guillemet.

  • Rougé (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — baron de Derval, — sr du Boisrenaud, par. de Riaillé, — de Champeaux, par. d’Auverné, — de la Motte-Glain, pir. de la Ghapelle-Glain, — du Cléré, par. de Saint-Julien-de-Concelles, — de Jassou, par. de Port-Saint-Père, — des Rues, de la Guerche, marquis du * Plessis-Bellière, par. de Saint-Pierre-Montlimard et sr de Neuville, en Anjou, — du Coscro, par. de Lignol,

— vicomte de Kerjean, par. de Glomel, — baron de Goëtmen, par. de Tréméven. Réf. de 1426, par. de Riaillé et Auverné, év. de Nantes.

De gueules à la croix pattée et alésée d’argent (Sceau 1276) ; aliàs : écartelé de Derval (Sceau 1352).

Eudes, fils Hervé, témoin d’une donation à l’église de Chateaubriant en 1050 ; Bonabes assiste aux États de Vannes en 1203; Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois); Olivier, épouse en 1275 Agnès, dame de Derval ; Jean, tué à la bataille de la Roche-Derrien en 1347; Bonabes, prisonnier à la bataille de Poitiers en 1356.

La branche aînée fondue en 1400 dans Chateaugiron, d’où la seigneurie de Rougé est passée successivement aux Malestroit, Raguenel, Rieux, Laval et Montmorency.

Une branche cadette établie en Anjou au xiv siècle avait pris le nom des Rues, en conservant les armes de Rougé ; elle a repris le nom de Rougé à l’extinction de la branche aînée et a produit : trois chevaliers de l’ordre depuis 1568; trois lieutenants-généraux, de 1650 à 1784 ; plusieurs pages du Roi depuis 1720; deux abbés de Bonrepos de 1669 à 1683 ; un évêque de Périgueux, † 1773.

Plusieurs membres admis aux honneurs de la cour depuis 1757.

Rougeart (le), sr de Locquéran, par. de Plouhinec.

Anc. ext., réf. 1671, sept gén.; réf. (t montres de 1426 à 1536, dite par., év. de Cornouaille.

D’argent au pin arraché de sinople, le fût chargé d’un greslier de sable, lié de même.

Henry, vivant en 1481, père de Jean, marié en 1516, à Jeanne le Doulec.

Fondu dans le Livec.

Rougemont (de), sr de la Morandière, par. de Sainte-Opportune-ea-Retz, — du Pé, par. de Saint-Père-en-Retz.

Déb. à l’intend. en 1701, ress. de Nantes.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur au dextrochère d’or, tenant cinq flèches de même, voyez Gac (le) ; aux 2 et 3 : d’argent h un mont enflammé de gueules (Arm. 1696).

Rougeron, sr de Noyai, près Lamballe, év. de Saint-Brieuc.

De gueules au chevron d’argent ; au chef de même, fretté de gueules.

Fondu en 1621 dans le Normand du Plessis-Pezats.

Rougeul, sr du Gué, par. de Saint-Hélen, — de Launay-Rouault, par. de Saint-Père- Marc-en-Poulet, — de la Bourbonnière.

Ext., réf. î669, six gén. ; réf. et montres de 1480 à 1513, par. de Saint-Hélen, év. de Dol.

D’azur au saumon (aliàs : rouget) d’argent, cantonné de quatre fleurs de lys d’or.

Jean, vivant en 1480, épouse Anne Ferron, dont Sylvestre, vivant en 1513, marié à, Marguerite du Gué.

Rouillé, sr de la Mettrie, — de Grandchamps, par. de Saint-Brice. Déb., réf. 1668, ress. de Fougères.

De gueules à trois gants sénestres d’or ; au chef de même, chargé de trois molettes de gueules.

Un premier huissier de la chambre des comptes en 1649 ; un alloué de la juridiction de Dol en 1696 ; un maître des comptes en 1704. Les Rouillé de Meslay, du Coudray et de Boissy (Ile-de-France) portent les mêmes armes.

Rouillon (de), sr dudit lieu et de la Goquillonnais, par. de Combourg. De gueules à la bande côtoyée de deux coquilles d’or (Sceau 1376). Fondu dans Lanvallay, puis Margaro.

  • roujoux, sr de Buxeuil, — de Marigny.

D’argent à une écrevisse (aliàs : un rouget) de gueules (Arm. 1696).

Jean, fermier des devoirs à Landerneau en 1696; un commandant de bataillon au régiment de Piémont en 1760, chevalier de Saint-Louis en 1747; un lieutenant-maire de Landerneau, député à l’Assemblée législative en 1791, baron de l’Empire en 1808 ; un général de brigade en 1861.

Roulleaux, sr delà Vallée, ress. de Quimperlé.

D’argent à trois pals de gueules ; au chef de sable, chargé de trois croisettes d’argent (Arm. 1696).

Roulx (le), sr de la Ville, par. d’Aigrefeuille, — des Ridellières, par. de Montbert, — de Grillau, par. de Chantenay, — de Commequiers, en Poitou. Fascé d’argent et de sinople.

Un maire de Nantes en 1708 ; un secrétaire du Roi en 1775, père d’un député de la sénéchaussée d’Hennebont aux Etats généraux en 1789 † 1803.

Roupicquet, sr du Pin.

Déb., réf. 1670, ress. de Brest.

Michel, maire de Brest en 1655, mort en 1672.

Rousseau ou Rouxeau (le), sr de l’Isle-Gaudiu, par. de Machecoul, — de la Mazure, par. de Frossay, — de la Ramée, par. de Vritz, — du Plessis, par. de Varades, — du Perron, — de la Houssaye, — de Livernières, par. de la Ghapelle-Heulin, — de la Mesnardière, — de l’Epinasserie, — des Fontenelles.

Ext. réf. 1669, sixgén., et arrêt du pari, de 1739 ; réf. et montres de 1435 à 1543, par. de Machecoul et Vritz, év. de Nantes.

Fascé de six pièces d’or et de sinople, au lion brochant d’azur, couronné et lampassé de gueules.

Jamet, sr de l’Isle-Gaudin, exempt de fouages par grâce du duc en 1437 ; Rohan, archer de la garde de Clisson en 1464, épouse en 1455 Isabeau des Ridellières, dont : i’Jean, auteur des srs de la Mazure ; 2o Jean, père de Vincent, auteur des srs de la Ramée ; René, homme d’armes de la compagnie du duc de Montpensier en 1572, chevalier de l’ordre en 1584, épouse Renée Martineau -, un maître des comptes en 1644 ; un conseiller au parlement en 1775.

Rousseau, s’de la Houdinière, par. de Haute-Goulaine, — de*Saint-Aignau, par. de ce nom, — desGoûteaux. Ext. réf. 1669, Ogén.; réf. de 1430 à 1441, par. de Haute-Goulaine, év. de Nantes. D’azur à la fasce, accomp. en chef de deux têtes de lion arrachées, et en pointe de trois besants, le tout d’or.

Jean, monnoyeur et sergent du duc à Haute-Goulaine en 1430 ; Philippe, conseiller au parlement en 1581, père de René, conseiller d’État, procureur général aux comptes en 1619, marié à Prudence le Lou, dont : Joseph, général des finances et président aux comptes en 1679 ; deux pairs de France de nos jours.

Cette famille et la précédente paraissent avoir la même origine.

Le s* de laRestière, débouté à la réformation de 1670, ress. de Nantes.

Rousseau, srdu Forestic, par. de Beuzec-Conq. Déb. réf. 1670, ress. de Goncarneau.

De gueules au croissant d’argent, surmonté d’une fleur de lys demême(G. leB.).

Rousseau (le), sr de DiarneJez, par. du Faouët, — de Rosmellec et du Quiliou, par. de Gourin, — de Keroullé, — de Kerguélea, par. de PIcemeur.

Anc. ext. chev., réf. 1669, onze géu., réf. et montres de 1426 à 1562, par. du Saint, Gourin, le Faouêt et Langonnet, év. de Cornouaille.

D’argent à trois fasces de gueules.

Alain, vivant en 1380, épouse Alix Adam, dont Henri, marié en 1402 à Marie de Cabournais ; Jean, chevalier de l’ordre du Roi en 1650, épouse Charlotte de Kerhoént.

Rousseau, voyez Rouxeau (le).

Roussel, voyez Rouxel.

Roussel ou Russel (orig. de Bourgogne), sr de Mogean, de Villers, de Joumet et de la Fontaine, en Bourgogne, — de Kerdaniou, — de Kerbabu, — des Noes.

Maint, au conseil en 1687 et par lettres de confirmation en 1689, ress. de Brest.

D’argent au lion de gueules ; au chef de sable, chargé de trois coquilles d’argent (Arm. 1696).

Claude, lieutenant au régiment d’Estissac (infanterie), épouse Marie Léau, dame de Kerbabu, dont : Claude, capitaine entretenu de la marine du Roi en 1689.

Rousselaye (de La) .

D’argent au chêne de sinople, accosté de deux têtes de loup de sable. (Arm. de l’Ars.).

Rousselet (orig. du Dauphiné), s’dela Pardieu, de Jaunage et de la Bâtie, en Dauphiné, — marquis de Ghàteaurenault en 1620, en Touraine, — baron de Noyers, en Normandie, — vicomte d’Artois en 1711, par. de Mordelles, — sr de Beaumont, — comte de Crozon et marquis de Poulmic, par. de Grozon, — sr de Gamaret, par. de ce nom, — de Porzay, par de Plounévez, — de la Blanchardaye, par. de Vue, — de Rocheneuve.

D’or au chêne arraché de sinople, englanté d’or.

François, marié à Méraude de Gondy, 11564, père à’Albert, gentilhomme de la chambre en 1605, gouverneur de Machecoul et de Belleisle en 1616 ; trois abbés de Pornic et un abbé de Landévennec de 1647 à 1713 ; un chevalier de Malte en 1699; François-Louis, viceamiral et maréchal de France en 1703 et chevalier des ordres, † 1716, épousa en 1684 : Marie-Anne-Renée de la Porte, dame d’Artois et de Crozon, dont la petite-fille apporta ces terres en mariage au vice-amiral d’Estaiiig en 1746.

Rousselot, voyez Rouxelot.

Rouvray (du), sr dudit lieu et de la Pironnière, par. d’Essé, — de la Ménardais, par. de Marcillé-Robert, — de Champaigné, — de la Voyerie, — de Château-Létard, par. de Saint-Erblon.

Ext., réf. 1668, septgén. ; réf. de 1440 à 1513, par. d’Essé et Marcillé, év. de Rennes.

D’azur à trois merletttes d’or.

Le nom ancien de cette famille est Morel ; Jean Morel, sergent de la dame de Rougé en 1440, paroisse d’Essé, et pour ce, non contributif ; Pierre, sr de la Ménardais, praticien en cour laïque, receveur et officier du sire de Vitré en 1479, père d’Au/fret, qui changea son nom de Morel en celui du Rouvray en 1516, et épousa Jacquette Mauricet : dont 1o François, qui a continué la filiation ; 2o Jean, père de René, sr de Champaigné, autorisé par lettres de 1588 à prendre les nom et armes de Françoise du Fail, sa mère. Voyez Fail(du).

Rouvke (du), sr dudit lieu, du Boisbouin, de Taillecoul et du Vergier, par. de Rougé, — du Plessis-Romé, par. de Villepot.

Réf. de 1428 à 1478, par. de Rougé, év. de Nantes.

D’argent à trois têtes de buffle de gueules.

Rouvre (du), sr dudit lieu, par. de Saint-Pierre de Plesguen, — du Boisboissel, par. de Saint-Michel, — de Saint-Brieuc.

Réf. et montres de 1423 à 1513, dites par., év. de Dol et Saint-Brieuc.

D’argent au sautoir de gueules, cantonné de quatre merlettes de sable (Sceau 1381).

Hêlie, capitaine de Saint-Brieuc, ratifie le traité de Guérande en 1381 et épouse Marguerite de Plédran.

La branche ainée fondue dans Ghampagnè ; la branche du Boisboissel fondue au xvi* siècle dans Brèhant, puis Maillé.

Roux (le), sr de Rueneuve, — de Kerihuel, par. de Mendon, — de Barach, par. de Langonnet.

Réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Mendon, év. de Vannes.

Losangé d’or et d’azur, à la fasce de gueules, chargée d’une molette d’argent (Arm. de l’Ars.).

Roux (le), srde Kerdaniel, par. de Cavan, — de * Kerninon, de Kerloas, de Kerlaouënan et de Lesénor, par. de Ploulec’h, — de Launay et de Trogaric, par. de Servel, — de Brescanvel, par. de Brélès, — de Pecanforest, — de Rulan, — de Kerjan, — de Languilforc’h, par. de Plouzané, — de Kerléguer, — de Portzlan, — de Kerdaniel.

Anc. ext. réf. 1669, neuf gén., et maint, à l’inlend. en 1702; réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Gavan et Ploulec’h, év. de Tréguier.

Kcartelé d’argent et de gueules. Devise : Pé brézel, pé carantez. (Ou la guerre ou l’amour). <^**fi/vuz— o* .

Jean, croisé en 1248 ; (cab. Courtois) mais nous ne savons à quelle famille le Roux il appartenait.

Richard, de la paroisse de Trédrez, entendu dans l’enquête pour la canonisation de saint Yves en 1330 -, Geoffroi, vivant en 1427, épouse Anne de Coôtgoureden, dame de Kerninon. La branche de Brescanvel, fondue dans Poulpiquet.

Tome III. 11 Roux (le), sr de Coëtando, par. de Plouagat, — de Kermérien, par. de Goudelin, — marquis du Bois-de-la-Motte, par. de Trigavou.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1454 à 1543, par. de Plouagat-Châtelaudren, év. de Tréguier.

De gueules à deux molettes d’or en chef et un croissant de même en pointe.

Prigent, fils Artur, vivant en 1454, épouse Marguerite de Munéhorre ; un page du Roi en 1708 ; un chevalier de Malte en 1787 ; un maréchal de camp nommé par le Roi, en 1795, † 1817.

Fondu dans Briot.

Roux (le), sr de Trohubert, du Runiou et Kervenniou, par. du Merzer, — de Keranroux, — de Keryvon, — de Penquer.

Anc. ext., réf. 1670, six gén. ; réf. et montres de 1427 à 1543, par. du Merzer, év. de Tréguier.

Parti d’argent et de gueules, au croissant surmonté de deux étoiles de l’un en l’autre.

Jean, vivant en 1481, épouse Marie de Chefdubois.

La branche de Trohubert fondue en 1537 dans Kerroignant.

Roux (le), sr de Kerbrézellec, par. de Pommerit-le-Vicomte, — de Kervégant, par. de Plestin, — de Kerloassezre.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

Vairé d’argent et de gueules (G. le B.), comme Keranraiz.

Roux (le), sr de Bourgogne et de Fontaine-Bouché, par. de Lantic, — de Plumental, par. de Plourhan.

Réf. et montres de 1423 à 1543, dites par., év. de Saint-Brieuc.

D’argent au houx de sinople, feuillé de trois pièces (G. le B.) ; aliàs : le fût chargé d’un huchet de sable.

Fondu au xvie siècle dans Geslin.

Les srs du Minihy et de la Villeaugeart, paroisse de Saint-Quay, déboutés à la réformation de 1670, ress. de Saint-Brieuc.

Roux (le), sr de Kerbernard, — de Kerasbihan, par. de Guipavas, — de Kermadec, — de Mézoumeur, — de l’Isle, par. de Tréouergat, — de Kerguiomarc’h, par. de Querrien.

Anc. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1446 à 1534, par. de Guipavas, Plouzané et Plouarzel, év. de Léon.

D’azur fretté d’argent ; aliàs : au chef d’or, chargé d’une quintefeuille d’azur.

Hervé, vivant en 1375, père de Jean, vivant en 1400, marié à Sibille de Quilbignon.

Roux (le) (orig. de Touraine), sr de la Trimouillère, — de Chauzay, — de Ghemans, — de Salvert, — des Aubiers et de la Roche, par. de Coron, en Anjou, — de Soulaine. ext. chev., réf. 1670, douze gén., ress. de Nantes.

Gironné de huit pièces d’argent et de sable (Sceau 1560), comme Kerbain.

Augier, chevalier en 1233 -, Hardy, chambellan de Louis, dauphin de France en 1424 épouse Marie Doudart ; Renée, mariée à François de Scépeaux, maréchal de France en 1562 ; Charles, chevalier de Malte en 1654.

Roux (le).

D’argent à trois coquilles de sable (Sceau 1306).

Berthelot, ratifie le traité de Guérande entre les nobles de Rennes en 1381.

Roux (le), sr du Plessis-Hoguerel, par. de Feins, — de la Chanteleraye et de la Pinelaye, par. de Gévezé.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

De gueules à la channe ou marmite d’or, frettée de sable, surmontée d’un lambel d’azur (Sceau 1306) ; aliàs : trois charmes surmontées d’un lambel (Sceau 1276). Perrine, épouse en 1429, Jean Hay, sr des Nétumières.

Roux (le), S* de Kervasdoué.

Déb., réf. 1669, ress. de Garhaix.

Roux (le) (orig. de Normandie), sr d’Esneval, — de Bourg-Théroulde, — de SainlAubin.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois tètes de léopard d’or.

Claude, maître des requêtes d’Henri II, épouse en 1551, Marie Potier de Blancmesnil, dont : Nicolas, président à mortier au parlement de Bretagne en 1601, puis au parlement de Rouen, en 1602.

Rouxeau ou Rousseau (le), sr de Saint-Dridan, par. de Coray, — de la Ville-Pierre, — de Kerguélen, — de Bossulan, — de * Rosencoat.

Anc. ext., réf. 1670, huit gén.; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Coray, év. de Gornouaille.

D’azur à trois soleils d’or, un croissant de même en abyme.

Henry, vivant en 1426, épouse Clémence de Tréanna, dont : Jean, marié vers 1470 & Perronnelle de Liziart ; un conseiller au parlement en 1771 ; une fille à Saint-Cyr en 1787 ; un général de brigade en 1858.

Rouxel, sr du Plessis-Morvan et de Cojalu, par. de Gaël, — de la Guyommaraye et de la Haute-Folie, par. de Rozlandrieux, — comte de Médavy, au Perche, — marquis de Grancey, en Bourgogne.

Réf. et montres de 1429 à 1480, dites par., év. de Saint-Malo et Dol.

D’argent à trois coqs de gueules, becqués et crêtés d’or. (Sceau 1574).

Jean, écuyer du duc Jean V en 1428 ; Jacques, maréchal de France en 1651 ; JacquesLèonor, maréchal de France en 1724 ; Hardouin, abbé de Relec en 1696 et aumônier de Philippe, duc d’Orléans, tué au siège de Turin en 1706.

La branche ainée fondue dans la Houssaye ; la branche de Médavy et de Grancey éteinte en 1729.

Rouxel, sr de la Jartière, de Ranléon, de Pérouze et de la Barre, par. de SaintIgneuc, — de la Ville-Léart, par. de Sévignac, — de * Lescouët, par. de Plestan, — de la Morinais, — de la Grange, — de la Lande, — de Quéféron, — de Garivan, par. de Morieux, — de la Marre, — de Penarménez, par. de Quimerc’h, — de Tronjoly, par. de Gourin.

Anc. ext., réf. 1668, sept gén. ; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Jugon, Saint-Igneuc et Plestan, év. de Saint-Brieuc et Sévignac, év. de Saint-Malo.

D’azur à trois roussettes ou chiens de mer d’argent.

Geoffroy, non contribuant à fouages en 1423, paroisse de Saint-Malo de Jugon ; Guillaume, décédé en 1435, épouse Perrotte le Berruyer, de la maison du Margaro, dont : Eonel, avocat et homme do pratique, quel se gouverne noblement et sert aux armes, marié vers 1475 à Margot de Rouillac, auteur des srs de Ranléon ; Olivier, chef d’une autre branche, vivant en 1535, marié à Catherine Grignon, auteur des srs de Lescouôt.

La branche de Ranléon fondue en 1686 dans Chaton.

Rouxel, sr de Calhoueix, — du Prérond, par. de la Maloure, — de la Fosse-Collinée, — de la Villeyrouet, — de la Touraudaye. Ext., réf. 1669, sept gén., ress. de Jugon.

De sable à trois coquilles d’argent, voyez Le Levroux.

Olivier, vivant en 1469, père de Jean, marié à Louise Chaton, dont : Christophe, marié vers 1540 à Guyonne le Levroux, dame du Prérond.

Cette famille parait issue en juveigneurie de la précédente, et avoir pris par alliance les armes des le Levroux.

Le sr du Champrosty, paroisse de Maroué, débouté à la réformation de 1668.

Rouxel, sr de la Croix et de la Villemalherbe, par. de Saint-Père, — de la Motte, par. de Saint-Jouan, — de la-Talvaisière, par. de Dolo, — de Prémorel, — du Chesne.

Ext., réf. 1668, sept gén. ; réf. et montres de 1478 à 1513, par, de Saint-PèreMarc-en-PouIet et Saint-Jean-des-Guérets, év. de Saint-Malo. D’azur à trois molettes d’argent.

Jean, vivant en 1478, père de Jean, marié & Raoulette Cadier.

Rouxel, srde la Ville-Hamonet, par. de Trémeloir, — de la Villeblanche.

Ext. réf. 1670, cinq gén. ; réf. et montres de 1441 à 1535, par. de Trémeloir, év. de Saint-Brieuc.

Mi-parti au 1 : d’argent au croissant de gueules, accomp. de trois roses de même ; au 2: d’argent à trois fasces de gueules, accomp. de onze étoiles de même. 4. 4. 2 et i.

Olivier, qui s’arme et est contrarié à la réformation de 1441, anobli et franchi en 1449 ; André, vivant en 1535, épouse Catherine Geslin.

Rouxel, sr duCrano, par. de LignoI, — de Kervérien, par. de Saint-Caradec-Trégomel. Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes.

D’argent au chef de sable, chargé de trois quintefeuilles d’argent (G. le B.). Fondu dans Cosnoal.

Rouxel, sr de la Fresnaye, par. de Saint-Gilles. Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes.

Porte un chevron issant d’une mer, comme leBihan ; une étoile sous le chevron (Sceau 1418).

Rouxel, sr de la Galmelière, de la Chaussée, de la Haie-Chérel, de la Haudussais, de la Lande, de Maupiron, de la Rivière-Payen et de la Provosté, par. de Moisdon, — de la Thébaudière et de la Quétraie, par. de Mésanger, — de Launay-des-Moulins, par. de Fougeray, — du Val, de la Garantaische, de Launay-Hazard et de Lespinay, par. d’Auverné, — du Bois-Hérault, par. de Vallet, — de la Barrais, par. d’Issé.

Réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Moisdon, Mésanger, Auverné et Fougeray, év. de Nantes.

D’argent au croissant de gueules, accomp. de trois roses de même. (Arm. 1696).

Olivier, s’de la Galmelière vivant en 1440, épouse Guillemette de Barlagat ; Jean, époux d’Anne Cybouault, veuve en 1564, père et mère de Nicole, mariée en 1590 à René du Pé, d’où la seigneurie de la Galmelière a passé successivement aux Bellot et aux Fournier de Tharon.

Rouxel, sr du Val, par. de Planguénoual, — de Saint-Dénoual, par. de ce nom, — de la Villemorhen, par. de Pléhérel, — de l’Hôpital, par. de Plurien. Réf. et montres de 1423 à 1569, dites par., év. de Saint-Brieuc. D’or au lion de gueules, accomp. de cinq billettes de sable.

Geoffroi, fait donation à l’abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, en 1167, d’un champ sis à Planguénoual ; Alain, époux d’Anne de Merdrignac, veuve de Jean de Beaumanoir, donne en 1294 à l’abbaye de Boquen, la dîme de Lescouet en Lanrelas.

La branche du Val fondue au xvi" siècle dans la Fruglaye ; la branche de l’Hôpital fondue dans des Cognets ; une autre branche n’a gardé que le nom de Saint-Dénoual, voyez Saint-dénoual (de).

Rouxel, sr du Bois, — du Verger, — de Rochaunet, — de Préja, — du Gênez, — de Kerfichart, — de Dounant, par. de Tonquédec. Déb. réf. 1668 etàl’intend. en 1702 et 1712, ress. de Saint-Brieuc.

D’azur à trois étoiles d’or ; au chef cousu de gueules, chargé de trois macles d’or (Arm. 1696).

Bertrand, syndic de Saint-Brieuc en 1615 ; un sénéchal de Quintin en 1696.

Rouxel, sr de Roscao, par. de Plusquellec, — du Parc, par. de Berrien. Déb., réf. 1670, ress. de Carhaix.

Rouxelot ou Rousselot, sr de Limoëlan, par. de Sévignac.

Réf. et montres de 1469 à 1535, par. de Trévé, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois haches de sable, posées en pal, 2 et 1.

Guillaume, l’un des exécuteurs testamentaires de Rolland de Dinan en 1304 ; Raoul, évêque de Saint-Malo en 1306, pair de France et évêque de Laon en 1318, + 1323; Jean, chevalier, blessé au combat des Trente en 1350, père de Jeanne, dame de Limoëlan, † 1422, mariée à Louis de Dinan, juveigneur de Rolland de Dinan, sr de Montafllant.

La terre de Limoelan, possédée au xv" siècle par la famille de Kersaliou, a appartenu depuis aux la Chapelle de Sion, Guèmadeuc, Beaumanoir, Espinay, Lorraine et par acquêt Picot.

Rouzault ou Rouault, s’de la Tronchaye, par. de Ploufragan, — de Grafault, par. de Plédran, — de la Trinité, près Guingamp.

Réf. et montres de 1459 à 1543, dites par., et par. de Bourbriac, év. de SaintBrieuc et Tïéguier.

D’argent au sautoir de gueules, accomp. en chef d’une hermine de sable et en pointe d’une rose de gueules (Sceau 1381).

Mathieu, de la par. de Minihy-Briac, entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1371, ratifie le traité de Guérande en 1381.

Roy ou Roi (le), voyez Roi (le).

Roye (de) (orig. de Picardie), sr de Germigny. De gueules à la bande d’argent.

Mathieu, grand-maître des arbalétriers de France, en 1347, père de Guy, successivement évêque de Verdun, de Castres, puis de Dol en 1381 et archevêque de Tours, de Sens et de Reims, | 1409.

Royer (le) (orig. de Touraine), sr de la Sauvagère.

Maint, par lettres patentes de 1742 et par arrêt du pari, de Paris de 1763, extseptgén.

D’azur à trois roues d’or. Devise : Pro fide et patriâ.

Guillaume, marié à Marguerite de Nezle, premier maître d’hôtel de Charles de Bourbon, père d’Antoine, roi de Navarre, en 1520 ; une fille à Saint-Cyr en 1787 ; un directeur en chef de l’artillerie et du génie, au département du Port-Louis, Lorient, Concarneau et de la côte sud de Bretagne en 1757.

Royer (le) .

1 D’azur au pal d’or.

Hervé, époux de Jeanne de Brie, père et mère de Jeanne, mariée en 1525 à Pierre Cornulier, sr de la Haudelinière.

Royer, sr de la Cigogne, par. de VenèQes. Déb., réf. 1669, ress. de Rennes.

Royer, sr de la Chesnardière et de la Clérais, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — du Plessis-Glain, par. du Loroux-Bottereau. Un secrétaire du Roi en 1736.

RoYER( orig. de Normandie, y maint, en 1666), sr de la Louvinière, — marquis de la Brisolière en 1672, par. de Lucé, — de Septforges, au Perche, — de la Poigaardiêre, par. de la Chapelle-sur-Erdre. Maint, à l’inlend. en 1712, ress. de Nantes.

D’or à une fleur de lys de gueules, abaissée sous deux merlettes affrontées de sable, voyez Du Faou et Ro’hello. Devise : Fortis etprudens simul.

Royère (de) (orig. du Périgord), sr de Badefol. De gueules à trois fasces de vair.

Jean-Marc, évôque de Trôguier en 176G, transféré à Castres en 1773, † 1802, en Portugal.

Royou, sr de Penanrun, — du Guermeur, par. de Plobannalec, év. de Gornouaille.

Un chapelain de l’ordre de Saint-Lazare, fondateur en 1790 du journal l’Ami du Roi, frère d’un procureur fiscal de la baronnie de PonWAbbé, en 1773, historien et journaliste, anobli en 1815 † 1828.

Roz Ide), s’dudit lieu, par. de Roz-Landrieux, év. de Dol.

Porte un chevron accomp. de trois têtes d’aigle arrachées (Sceau 1364). Hier, fait une donation aux moines de Saint-Florent en 1199.

Roz (du), en français Tertre (du), sr de Mesmean, par. de Ploudalmézeau, — de Garzjahan, par. de Plouvien.

Réf. et montres de 1427 à 1534, par. de Ploudalmézeau, Plouguin, Plouvien et Kernouëz, év. de Léon.

De gueules à l’épée d’argent en barre, la pointe en haut (G. le B.).

Le sr de Kergratias, par. de Plouguerneau, déb. à la réformation de 1670, ress. de Lesneven.

Rozé, sr de Trieullé, — de Trémaudu et de la Ville-Aubert, par. de Malensac. Déb., réf. 1669, ress. de Ploèrmel.

D’or au rosier terrassé de sinople, fleuri de gueules et une bordure de contrehermines (Arm. 1696).

Un payeur des gages des officiers de la chancellerie en 1746. Rozou (du), en français Tertres, voyez Tertres (des).

Rozy (orig. d’Italie), sr de la Mulotière, par. de Guer, — de Saint-Solemn. Déb., réf. 1670, ress. de Ploërmel. D’argent à six boutons de roses au naturel, 3. 3. Gratien, épouse en 1600 Suzanne Roblot, de la maison de la Voltais.

Ruays (de), voyez Druais.

Rubin, sr de la Grimaudière, — de Rays, — de la Missonnays. De sable à six coquilles d’argent, 3. 2 et 1.

Un conseiller au présidial, puis à la cour royale de Rennes, confirmé dans sa noblesse par httresde 1815.

Rue (de La), sr de Lorgerais, ress. de Rennes.

De gueules à trois quintefeuilles d’argent (Arm. 1696). On trouve Jacques, référendaire à la chancellerie en 1572.

Rue (de La), sr dudit lieu, par. de Bourg-des-Comptes. Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes.

Jean, ouvrier de monnoie de bonne ligne de par sa mère, oultre qu’il est notaire et tabellion, non contribuant en 1427 ; Bertrand, fils Pierre, vivant en 1513, officier et notaire royal, monnoyer et de ligne de monnoie, se gouverne noblement, disant aller aux montres et serviteur du prince.

Rue (de La), év. de Nantes.

Porte trois croissants, surmontés chacun d’une billette (Sceau 1381).

Jean, homme d’armes dans une montre reçue par Pierre Angier en 1351, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; Alain, chanoine de Nantes, évéque de Léon en 1411, transféré à Saint-Brieuc en 1419, † 1424 ; François, doyen de la collégiale de Quintin en 1431 ; Jean, auditeur des comptes en 1492 ; Marc, maître des comptes en 1527.

  • Ruée (de La), sr de la Noë, par. de Guer, — du Préclos et de la Prévostaye, par. de Tréal, — de la Ville-Marie, — de Pontbilly, — de Beauregard, — de Peccaduc et de la Touche-au-Roux, par. de Carentoir, — de la Vallière. Ext. réf., 1669, sept gén. ; réf. de 1513, par. de Guer, év. de Saint-Malo. D’argent à trois branches ou feuilles de rue de sinople.

Guillaume, vivant en 1470, épouse Jeanne Gourden, dame du Préclos, dont : Yves, marié 1* à Jeanne Hudelor, 2o à Marguerite le Barbier. La branche de Peccaduc fondue en 1720 dans Picot.

Ruel (orig. de Normandie, y maint, en 1667), sr de Monville. — du Fontenay. D’or au lion naissant de gueules.

Une branche déb. réf. 1669, par. de Romazy, ress. de Rennes a produit : Pierre-Joseph, maréchal-des-logis des gendarmes de la garde, marié en 1736 à Catherine de Kerouallan.

Ruellan, sr de la Chattière, par. d’Antrain, — du Rocher-Portal, par. de la Selle-en- Goglais, — baron du Tiercent en 1610, par. de ce nom, — marquis de la Ballue en 1622, par. de Bazouges-la-Pérouse, — sr de Monthorin, par. de Louvigné-du- Désert, — de Bourgon. Ext. réf. 1669, trois gén., ress. de Fougères. D’argent au lion de sable, armé, lampassé et couronné d’or.

Gilles, natif d’Antrain, fermier des impôts et billots de Bretagne, anobli en 1603, chevalier de l’ordre en 1610, puis conseiller d’Etat, 11618, marié: 1o à Gillette Nicolas, 2o à Françoise Miolais -, du premier lit: Gilles, conseiller au parlement en 1613, † 1627 ; père de Gilles, conseiller en 1677, † 1721 et aïeul de Joseph-René, conseiller en 172S, † 1781 ; un chevalier de Malte en 1713.

Ruellan, sr du Glosneuf, par. d’Andel, — de la Villeberno, par. de Saint-Michel de Saint-Brieuc, — de Saint-Renan, des Salles et du Gréhu, par. de Pleslan. Déb., réf. 1669, ress. de Saint-Brieuc.

D’or au lion de sable (Arm. 1696) aliàs : un mont de douze coupeaux, surmonté de deux croissants.

Nicolas, épouse vers 1600 Catherine Bégasse.

Ruellan, s’du Randren, par. de Concoret. Réf. 1427, dite par., év. de Saint-Malo.

Johannet, Robin et Collin, ce dernier père de Pierre, clerc de la Chapelle du duc, francs par lettres de grâce en 1436.

Ruellan, sr du Temple, ress. de Dinan.

De gueules à la fasce d’argent, accomp. en chef de deux croissants d’or et en pointe d’une étoile à six rais de même. (Arm. 1696).

Pierre, syndic de Dinan en 1696.

Rueneuve (de), sr de Kerazret et de Penanros, par. de Nizon.

Réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Gornouaille.

De gueules au saumon d’argent en pal (Arm. de l’Ars.).

Ruffault, sr de la Boulaye, par. de Bocquého, — de Kerhuel et du Bourblanc, par. de Plourivo, — de Kermadoret, — du Boisriou, par. de Cavan, — de Penhoet, — de Goatbruc et de Kermartin, par. de Lanvollon. Réf. et montres de 1423 à 1543, dites par., év. de Tréguier, Saint-Brieuc et Dol.

D’argent au sanglier passant de sable.

Guillaume, fils Auffray, fils Menguy, fait une fondation a l’abbaye de Beauport en 1220. La branche de Kerhuel fondue en 1609 dans Ploêsquellec ; la branche du Bourblanc, fondue dans Roquel.

Ruffelet, sr de la Villeméea et de la Grenouillère, par. de Ploufragan, — de Glairefontaine, par. de Plérin, — de la Ville-Hingant, — du Chalonge, par. de Saint-Michel de Saint-Brieuc, — de la Lande, — de la Villebaud.

Déb., réf. 1669; réf. 1535, par. de Ploufragan, év. de Saint-Brieuc.

Burelé d’or et de gueules de dix pièces (G. le B).

Salomon, sénéchal de Saint-Brieuc en 1598, anobli en 1614.

Ruffelet, sr de la Villehervé, — des Alleux.

De gueules au sautoir d’argent (Arm. 1696).

Plusieurs syndics et maires de Saint-Brieuc, depuis 1690. Cette famille et la précédente paraissent avoir la même origine. Tome III. 1»

Ruffier, s{{e| r}} du Bois-Ruffier, par. de Pleslin, — de la Gibonnays et de la Lourderie, par. de Trévéron, — du Leix, par. de Pleugueneuc. — de Cobaz, par. de Lanhélin, — de Saint-Jean, par. de Saint-Germain de Matignon. Réf. et montres de 1427 à 1535, dites par., év. de Saint-Malo, Dol et Saint-Rrieuc.

D’azur semé de billettes d’argent, au lambel de même (Sceau 1379) ; aliàs : d’azur semé de billettes d’argent, au lion de même brochant (G. le B.).

Henri, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, de la paroisse de Guenroc, entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois, en 1371 ; Thomas, abbé de la Chaume en 1386 ; Charles, chevalier de l’Hermine en 1454.

Fondu dans Ferron.

Rufflay (du), sr dudit lieu et du Billet, par. de Saint-Donan, — de la Gornillière et de Trévily, par. de Maroué, — de la Villerouault, — du Tertre-Jouan et de la Morandais, par. de Ploufragan, — de Buben, de Saint-Mandé et de la Ville-Cade, par. de Plourhan, — d’Encremer, par. de Plouigueau, — du Plessis, par. de Plénée-Jugon.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén., et maint, à l’intend. en 1701 ; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Saiot-Donan, Ploufragan, Plourhan et la Méaugon, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au chevron de gueules, accomp. detrois quintefeuilles de même(Sceau 1395), comme Gascoing et Quilliquiziau ; aliàs : de gueules à la fasce d’hermines (Arm. de l’Ars.), comme la Chapelle.

Cette famille portait anciennement le nom de Gascoing ; Olivier, écuyer, dans une montre de 1378 ; Eon, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; Guillaume, fils Hèrvè, vivant en 1418, épouse Aliette Cadoret, dont Louis, marié a Isabeau de Penhoêt.

La branche aînée fondue en 1605 dans Budes ; la branche de Buhen fondue dans Rosmadec-Gouavlot.

Ruguen (le), sr de Kergoulaouer, par. du Faouët.

Réf. et montres de 1447 à 1543, dite par., év. de Tréguier. Guyomar, anobli avant 1447, prête serment au duc en 1437.

Rullaud.

D’argent à la croix dentelée de gueules, chargée de cinq étoiles d’or (Arm. 1696). Rumain (du), voyez Trolong (de). Rumen (du), voyez Vicomte (le).

Run (le), sr de Keruzas, par. de Plouzané.

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Plouarzel, év. de Léon. D’argent au chevron d’azur, accomp. de trois trèfles de gueules, comme Mescouèz. Bernard, de la paroisse de Plouarzel, anobli en 1425.

Run (le), sr de Kerérault, — de Keralgan, par. de Ploumilliau. Déb., réf. 1669, ress. de Morlaix.

D’or au corbeau de sable, tenant entre ses pattes un rameau de laurier de sinople, accomp. de trois étoiles de sable. (G. le B.).

Run (le), en français Tertre (du), voyez Tertre (du).

Rusquec (du) (ramage de TrésiguidjO, sr dudit lieu, par. de Loqueffret. Réf. et montres de 1426 à 1562, dite par., év. de Cornouaille.

D’azur au chef d’or, chargé de trois pommes de pin de gueules.

Fondu en 1600 dans Kerlec’h, d’où la terre du Rusquec a passé successivement aux Kergoêt, du Cleuz-du-Gage et Kerouartz.

Rusquec (du), S» dudit lieu, par. de Plouvora.

Réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plouvora, év. de Léon.

Losangé d’argent et de sable. Fondu en 1520 dans VEstang ; voyez Estang (de L’).

Russel, voyez Roussel.

Russy (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1667), sr de Saint-Honorine, — de la Quaisse, — des Jardins, — de POrmeil. Maint, par arrêt du pari, de Rretagneen 1788.

De gueules à la croix ancrée d’argent.

Antoine, fils naturel de Jean Picot, sr de Russy et de Marguerite Berger, légitimé en 1573, et anobli en 1599 par lettres confirmées en 1606; Jean, fils du précédent, l’un des cent chevau-légers de la garde du roi Henri IV en 1610.

Rusunan (de), sr dudit lieu, par. de Plougoulm, év. de Léon.

Losangé d’argent et de sable* à la fasce en divise de gueules, chargée d’un oiseau de sinople, comme Coètnempren.

Fondu dans Coêtèlez. Moderne : le Bouge ; voyez : Rougb (ix). Ruys, voyez Rhuis.

Ruzé (orig. de Touraine), sr de Beaulieu, près Loches, — de Chilly, près Longjumeau.

De gueules au chevron fascé ondé d’argent et d’aïur, accomp. de trois lionceaux d’or, les deux du chef affrontés.

Martin, conseiller aux Grands-Jours de Bretagne en 1495 ; Guillaume, évêque de SaintMalo en 1570, transféré à Angers en 1572.

Cette

Cette famille s’est fondue dans les Coëffier, marquis d’Effiat et de Cinqmars, qui ont retenu les nom et armes de Ruzé.

Rye (de La) (orig. du Poitou), sr de la Côte-de-Mézières.
Ecartelé au sautoir d’argent et d’azur (G. le B.).

Gabriel, chevalier de l’ordre en 1589, marié à Marie Catus, tué à la journée de Saint-Yrieix-le-Perche en 1593.

Sablons (des), sr de Kervaudry, par. de Lanvollon.
Déb., réf. 1670, ress. de Saint-Brieuc.
Saffray (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1598 et 1666), sr de Varavillo, — de Maisy, — d’Escoville, — d’Anneville, — de Vimont.

D’argent à trois fasces ondées de gueules.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux le Rouge de Guerdavid.

Saffré (de), sr dudit lieu et du Houssay, par. de Saffré, — de Sion, par. de ce nom, — de la Jarrie, par. du Clion, — de Bougon, par. de Couëron, — de Chavagnes, par. de Sucé, — du Marais-Henri, par. de Chauvé, — de la Tréhuère, par. de Ligné, — de la Moricière, par. de Port-Saint-Père, — de la Ville-Aubert, par. de Frossay, — de la Mauvesetière, par. de Saint-Herblain, — de la Gravière.
Anc. ext. chev., réf. 1669, quatre gén.; réf. de 1429 à 1513, par. de Saffré, le Clion, Couëron, Sucé, Chauvé et Ligné, év. de Nantes.

D’azur à trois croisettes fleurdelysées d’or ; au chef de même (Sceau 1395).

Foulques, vivant en 1300 ; Alain, chevalier-bachelier dans une montre de 1370, marié à Philipotte de Laval ; Guillaume, maître de la vénerie en 1491 ; Pierre, vivant en 1513, père de François, marié à Marie Trimorel.

La branche aînée fondue en 1416 dans Tournemine.

Sagazan (de), voyez Monniès (le).
Sage (le), sr de Lesperan et de Launay-Caro, par. de Mohon, — du Boishullin, par. de Pipriac, — du Buron.
ext. réf. i669, huit gén.; réf. et montres de 1426 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

D’argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’or.

Raoul, chevalier, envoyé par Jean V en Angleterre, en 1419, pour demander l’élargissement de Jeanne de Navarre sa mère, remariée au roi d’Angleterre.

Alain, vivant en 1440, épouse Jeanne des Isles ; Eon, secrétaire du duc en 1444, eut son hébergement de Launay-Caro, franchi en 1444.

La branche du Boishullin, fondue en 1685 dans la Bourdonnaye.

  • Saskt, sr de la Joncbère, par. de Juigné, — de Beaulieu, — de Feuillée, par. de Martigné-Ferchaud.

De gueules à trois flèches empennées d’argent, posées en pal, accomp. de trois annelets d’or (Arm.1696) ; aliàs : au chef d’argent, chargé de trois bandes de sable.

Des intendants des princes de Condé à Châteaubriant depuis 1696 ; René-Georges, sécrétaire du Roi en 1712, marié en 1724 à Perrine Ruellan, fille du baron du Tiercent.

Saget, réf. et montres de 1440 à 1513, par. de Bédée, Pluduno et Hénansal, év. de Saint-Malo et Saint-Bricuc.

Raoul, de la paroisse de Bédée, dit avoir été anobli et franchi par le duc et en avoir lettres en 1440 ; Richard, se porte noble à, la réformation de 1513, paroisse d’Hénansal.

Saguier, sr de Luigné en Anjou, — de la Mauguitonnière et des Roussières, par. de Maisdon.

Maint, réf. 1668, 0 gén., ress. de Nantes.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’argent à la tête de maure de sable, tortillée d’argent ; aux 2 et 3 : d’argent à l’écureuil de gueules, qui est Fouquet.

François, conseiller au parlement en 1610, marié à. Marie Merceron, dont : Claude, conseiller au parlement en 1643, épouse Renée Cazet de Vautorte, dont : HenryBenè, conseiller au parlement en 1673, † 1684.

Saige (le), sr de la Corbonnays et de Vilhoët, par. de Saint-Léonard, — de Chapel, par. de Saint-Georges-de-Gréhaigne, — du Boisrobin, par. de Cherrueix, — de la Mettrie, — de la * Villèsbrunne, par. de la Fresnais, — de *Landécot, par. de SaintEtienue-en-Coglais, - de Lourmel. — de la Bourbansais, par. de Pleugueneuc.

Ext., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Saint-Léonard, Saint-Georges, Cherrueix et Saints, év. de Dol.

D’or à trois fusées rangées d’azur, accompr en pointe d’un croissant de même.

Guillaume, marié en 1488 à Jeanne Prud’homme, dame du Boisrobin, ne contribue ne fait payement ès tailles et subsides, à la réformation de 1513; Guillaume, chevalier de l’ordre en 1578 ; un page du Roi en 1749 ; une fille à Saint-Cyr en 1753 ; un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758.

Saint (le), sr de Kerambellecet de Traonvoaz, par. de Pleumeur-Gautier, — de Loguével, par. de Duault, — de Kergrist, par. de Pleudaniel, — de Kermartin, — de Kerluan, — de Coëtarsant, par. de Lanmodez.

Ane. Anc. ext., réf. 1670, dix gén. ; réf. de 1481 à 1513, par. de Pleumeur, Pleudaniel et Plouëc, év. de Tréguier.

D’argent au lion de sable, accomp. de quatre merlettes de même, 3. 1, comme Menou. Devise : Et sanctum nomen ejus.

Daniel, de la paroisse de Pleumeur, mentionné dans une transaction de 1284 ; Yvon, vivant en 1400, épouse Jeanne de Kerraoul.

Saint (le).

Réf. et montres de 1446 à 1534, par. de Plougonvelin et Lambezre, év. de Léon.

D’or à l’aigle éployée de gueules, entourée d’une cordelière de même en orle (Arm. de l’Ars.).

Yves, anobli en 1450.

Saint-Aignan (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — des Angles, par. de Machecoul, — de l’Arsangle, par. de la Chevrollière, — de l’Isle, par. de Fresnay, — de Janciou, par. de Saint-Hilaire-de-Chaléons, — des Montils-Férusseau, par. de Haute-Goulaine.

Réf. de 1429 à 1435, par. de Machecoul, Fresnay, Saint-Hilaire et Haute-Goulaine, év. de Nantes.

De gueules à la bande d’argent, accomp. de trois trèfles de même.

La branche aînée fondue au xve siècle dans Goheau.

Saint-Aignan (de), voyez {sc|Rousseau}}.

Saint-alouarn (de), sr dudit lieu et de Kervéguén, par. de Guengat.

Réf. et montres de 1426 à 1536, dite par., év. de Gornouaille.

D’azur au griffon d’argent (Arm. de l’Ars).

Daniel, abbé de Quimperlé en 1521, † 1553.

Fondu dans Alleno.

Saint-Amadour (de), sr dudit lieu, en Anjou, — de la Ragotière, par. de Teillé, — de Tizé, par. de Thorigné, — vicomte de Guignen en 1519, par. de ce nom, — sr d’Eancé, par. de ce nom, — du Pont-Hay, — de la Motte, par. de Noyal-sur-Vilaine, — de la Touche, par. de la Limousinière, — des Navinaux, par. de Vertou, — de Pannecé, par. de ce nom, — de la Tour, par. de Port-Saint-Père, — de Thouaré, par. de ce nom, — de Saint-Gilles, par. de ce nom.

Réf. de 1427 à 1513, par. de Thorigné, Noyai et Saint-Gilles, év. de Rennes.

De gueules à trois têtes de loup, coupées d’argent ; aliàs : à l’écusson en abyme d’azur, charge de trois fleurs de lys d’argent, qui est Québriac.

Foulques, écuyer dans une montre reçue au Mans en 1380, épouse Guillemette de Chateaugiron, dame de Tizé ; Guy, écuyer de l’hôtel du comte de Richemont en 1424, épouse Jacquette de Malestroit ; Guillaume, fils des précédents, laissa de Marguerite de Québriac : 1o François, capitaine de Saint-Aubin-du-Cormier, chambellan du duo François II, † 1521 ;

2o Jean, grand veneur et grand maître des eaux et forêts de Bretagne, qui assista à treize batailles et fut armé chevalier de la main de Charles VIII, à la bataille de Fornoue, en 1495 † 1538.

La branche de Tizé fondue dans Bouan ; la branche de Guignen fondue dans Bretagne-Vertus.

Saint-André (de) (orig. du Languedoc), sr de Montbrun.

D’azur au château de trois tours d’argent, surmonté de trois étoiles d’or.

François, chancelier de Louis XII dans ses états d’Italie, lieutenant dans la seigneurie de Gênes, puis conseiller aux Grands-Jours de Bretagne en 1514.

Saint-Aubin (de), sr de Tromarzein.
De gueules à trois croissants d’or.

René, sr de Tromarzein, épouse Urbane de Reil, dont : l° Anne, partagée en 1544, mariée : 1o à Jean le Bigot ; 2o à François Budes ; et 2o Renée, mariée en 1566 à Hervé le Mintier, sr de la Villemorvan.

Saint-Aubin (de), sr de la Soudannaye, par. de Dréfféac, — de Launay, par. de Fay, — de la Morandais et du Séric, par. de Cambon, — de Boquéhan, par. de Guenrouët, — de la Châtaigneraye, par. de Saint-Brévin, — de la Chaussée, — du Pineau, — du Bois, — de la Rivière, par. de Vigneux, — de la Briordais, par. de Saint-Père-en-Retz.
Anc. ext., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1427 à 1544, par. de Dréfféac, Fay et Cambon, év. de Nantes.

De gueules à la bande d’argent ; aliàs : d’argent à la bande fuselée de gueules, accomp. de six tourteaux de même (G. le B.).

Alain, vivant en 1445, épouse Guillemette, dame du Séric.

Saint-Bédan (de), voyez Urvoy.
Saint-Brice (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Rennes, — de la Roche, par. de Cuguen.

Palé de six pièces d’or et de gueules (Sceau 1248).

Guillaume, fait prisonnier dans la tour de Dol, assiégée par le roi d’Angleterre en 1173 ; Payen, croisé en 1248 (cab. Courtois).

La branche aînée fondue dans Scèpeaux, d’où la terre de Saint-Brice est passée par acquêt aux Montauban qui la firent ériger en baronnie en 1513, puis par alliance aux Volvire, qui la firent ériger en marquisat en 1650 (voyez Volvire) ; ce marquisat échut ensuite par alliance aux Guérin de la Grasserie ; la branche de la Roche fondue dans Montbourcher.

Saint-Brieuc, ville épiscopale, assiégée en 1375 par le duc Jean IV ; en 1394 par le connétable de Clisson, et pillée par les lansquenets en 1595.
D’azur au griffon d’or, armé, becqué et lampassé de gueules.

SAINT-BRIEUC (de), sr dudit lieu et de Pontménard, par. de Saint-Brieuc de Mauron, — du Guern, par. de Talensac, — de la Folie, par. de Bréal, — de la Giquelaye, par. de Parthenay, — du Plessis et de Lampâtre, par. de Goven, — de la Villechevrier, par. de Sérent, — de Penbulzo, par. de Surzur.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Saint-Brieuc de Mauron, Talensac, Bréal et Goven, év. de Saint-Malo.

D’azur au dextrochère mouvant du côté sénestre, tenant une fleur de lys d’or ; voyez DU CHASTELLIER, GUEL, LA LANDE et LA MARCHE.

Guillaume, écuyer dans une montre de 1356, enterré dans l’abbaye de Saint-Jacques de Montfort ; Louis, vivant en 1444, épouse Jeanne, dame du Guern. Fondu dans Huchet.

SAINT-CAST (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Saint-Brieuc. Porte une cloche (Sceau 1302). Raimond, de l’ost du Roi en Flandre en 1302.

SAINT-CYR (de), sr de Coatcarré, par. de Saint-Carné, — du Bourg, par. de Pleugueneuc. Déb., réf. 1669 ; réf. 1513, par. de Pleugueneuc, év. de Dol.

SAINT-DENIS (de), sr de Kerdélant et de Kerilly, par. de Guiclan, — de Kerdrein, par. de Saint-Thégonnec, — de Mespérénez, par. de Plouider, — de Kermoal, par. de Cléder, — de Brigné, par. du Minihy-de-Léon, — de Lescondam, par. de Plouvorn.

Béf. et montres de 1426 à 1503, dites par. et par. de Plouzévédé, év. de Léon.

D’azur à la croix d’argent.

Yves, tué à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488.

La branche de Brigné fondue dans Kergoët, puis Lanrivinen, la Sauldraye et Huon de Kermadec.

SAINT-DENIS (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1666), sr dudit lieu, par. de Saint-Denis sur-Sarthon, — baron du Hertray, — sr de Vervaine, — de Piacé, — de Vaugoux. — de la Brévière, — de la Touche, — de Vieux-Pont, — de Lescoat, par. de Plouguin.

De sable fretté d’argent ; au chef de même, chargé d’un léopard de gueules. (G. le B.).

Cette famille a produit plusieurs gouverneurs d’Alençon et s’est alliée en Bretagne aui Tournemine, Boisèon, du Refuge et Marquès.

SAINT-DÉNOUAL (de), vicomte dudit lieu, par. de ce nom, — sr de la Guisoujaye, de la Planche, du Tertre-Helleuc et du Croixchemin, par. d’Hénan-Bihen, — de Langouriant, par. d’Erquy. Réf. et montres de 1423 à 1535, dites par., év. de Saint-Brieuc.

De gueules à dix billettes d’or, 4. 2 et 4.

Le nom ancien de cette famille est Rouxel ; on trouve Henri Rouxel, croisé en 1118 (cab. Courtois).

Jacques, chevalier de l’ordre en 1570.

La branche aînée fondue dans Saint-Quédas, puis en 1660 la Moussaye.

Une autre branche n’a gardé que le nom de la Planche, Voyez Planche (de la).

Saint-Didier (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de la Boulinière, par. de Moulins.

Réf. 1427, par. de Moulins-sur-Roche, év. de Rennes.

D’argent fretté de gueules (G. le B.) ; aliàs : un lion (Sceau 1401).

Eudes, croisé en 1248 (cab. Courtois).

Saint-Ehen ou Saint-eesn (de), sr dudit lieu et de la Fontaine, par. de Parthenay. Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes. D’argent semé demerlettes d’azur (G. le B.). Fondu dans la Douesnelière.

Saint-Eloy (de), voy. Quettier.

Saint-Etienne (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Racinoux, — de Villeauren, en Fougerais, — du Boishenry, — de la Grétaye, par. d’Acigné.

Réf. 1427, par. de Saint-Etienne-en-Coglais, év. de Rennes.

Le nom ancien de cette famille est le Bret.

Henri, fait prisonnier par les Anglais au siège de Dolen 1173; Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois). La branche aînée fondue dans le Bouteiller de la Chesnaye.

Saint-Eve (de).

Fascé d’argent et de gueules de six pièces (G. le B.).

Saint-fargeau (de), voyez Peletier (le).

Saint-Genys (de) (orig. de Normandie), sr des Ourmeaux (ou Hommeaux), par. de Saint-Broladre, — de Ranléon, par. de Quédillac.

Maint, par arrêt du pari, de 1764, ress. de Rennes (Etats 1786).

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef de deux étoiles d’argent et en point» d’un chêne de même.

François, quartinier de la ville de Paris en 1632 ; François, de la ville d’Avranches, anobli pour services militaires en 1653.

Saint-George (de), voyez Harscouët.

Saint-Georges (de), voyez Billeheust.

Saint-Georges (de), voyez Cosnoal. dudit lieu et de Lannurien, par. de Plouescat, — de Mesqueffuruz, par. de Plougoulra.

Réf. et montres de 1427 à 1481. par. de Plouescat, Plougoulm, Plounévez et le Minihy, év. de Léon.

D’argent à une croix de gueules, comme Jobert.

Le nom ancien de cette famille est Jobert. La branche aînée fondue dans Kersauson.

Une famille de même nom et armes, originaire de la Marche et transplantée en Poitou, s’est alliée en Bretagne aux la Musse, Bavalan et Pioger ; elle remonte d’une manière certaine à Olivier, marié en 1404 & Catherine de Rochechouart, dame de Boissec et elle s’est éteinte en 1858 en la personne du marquis de Vérac, ancien pair de France.

Saint-gebmain (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1463, 1598 et 1666), baron d’Annebaud, — sr de Fontenay, — du Quesnay-Ie-Husson, — de Monthaloy et de la Chapelle, par. de Saint-Georges de Reintembault, — de Refunel, par. de Marcillé-Raoul.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. 1513, par. de Saint-Georges de Reintembault, év. de Rennes.

De gueules au chevron d’argent, accomp. de trois besants de même. François, vivant en 1463, épouse Marguerite Husson, dame du Quesnay.

Saint-germain (de) (orig. de Normandie), sr de Larchat, — de la Rambourgère, par. de Retton.

Maint. j»ar arrêt du pari, de 1767, neuf gén. (Etats de 1768), ress. de Rennes.

D’or à trois tourteaux d’azur (Arm. de l’Ars.) ; alias : d’argent à la bande ondée de sable (B. L.).

Saint-gilles, en breton Kersaintgilly (de), voyez Kersaintgilly (de).

Saint-gilles (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Betton, par. de ce nom, — du Bois-Geoffroi, par. de Saint-Médard-sur-Ille, — de Perronnays, de Vaunoise et de Romillé, par. de Romillé, — du Moulin-Tizon, — de la Ghapelle-aux-Filtzméens, par. de ce nom, — de la Ménardière, par. de Guipel, — du Planteis, par. de la Boussac, — de la Ville-ès-CIercs, — du Gage et de la Motte-Beaumanoir, par. de Pleugueneuc, — du Buat, par. de Bonnemain, — de Saubois, par. de Langan, — de la Durantais, — de la Fosse-au-Loup, par. de Trévérien, — du Plessis, — de la Harmoye, par. duBodéo, — de la Ville-au-Sénéchal et de Montjardin, par. de Bédée, — de Launay-d’Anguignac, par. de Fougeray, — de Limaraud, par. d’Abbaretz, — de la Hélardière, par. de Donges, — du Pordo, par. de Blain, — de Beaulieu et de Lessac, par. de Guérande, — de Ranlieu, par. de Saint-André-des-Eaux, — de Rezé, par. de ce nom, — de la Rigaudière, par. d’Ancenis, — de la Rivière, par. de Port-SaintPère, — de la Roche-Ballne, par. de Bouguenais, — de la Touchelais, par. de Savenay, — de la Ville Frégon, par. de Bouvron, — de la Vannerie, par. de Haute» Goulaine.

Anc. ext.

Anc. ext. chev., réf. 1669, onze gén.; réf. et montres de 1427 à 1562, par. de Saint-Gilles, Saint-Médard, Betton et Guipel, év. de Rennes ; la Boussac et Langan, év. de Dol ; le Bodéo, év. de Cornouaille ; Romillé, év. de Saint-Malo ; Fougeray, Abbaretz, Port-Saint-Père et Saint-André-des-Eaux, év. de Nantes.

D’azur semé de fleur de lys d’argent (Sceau 1367).

Guillaume, nommé dans une donation aux moines de Savigné en 1163 ; Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Bertrand, épouse vers 1280 Jeanne, fille d’Eudon, sire de Montfort-Gaël ; Papillon, défendit le château de Saint-Aubin-du-Cormier contre Charles de Blois en 1341 ; Olivier, tué à la bataille de Mauperthuis en 1356 ; Bertrand, tué à la bataille d’Azincourt en 1415 ; Mathieu, abbé de Rillé en 1440 ; deux gentilshommes de la chambre du Roi depuis 1567 ; deux chevaliers de l’ordre en 1587 et 1660 ; trois pages du Roi en 1687 et 1708.

La branche aînée fondue dans le Lionnais, puis Saint-Amadour, Malestroit et Montbourcher ; la branche de Betton et du Bois-Geoffroi fondue dans Denée ; la branche du Pordo fondue dans Téhillac, puis le Breton ; la branche de Beaulieu fondue dans Cybouault ; la branche de Rezé et de la Roche-Ballue fondue dans Trévêcar, puis Guémadeuc.

Saint-Gilles (de), sr de Ledignan.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois roses de même ; aliàs : d’azur à trois roses d’or ; au franc canton chargé d’un léopard (Sceau 1344).

Raoulet, servait en 1444 sous Tanguy du Chastel, prévôt de Paris ; François, fils du précédent, épouse en 1169, Perronne Lucas.

Cette famille transplantée en Languedoc, y a été maintenue en 1671.

Saint-Gondran (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Saint-Malo.

D’azur à la fasce de gueules, à enquerre, accomp. de trois coquilles d’or (Arm. de l’Ars.) ; aliàs : de gueules à cinq roquets d’argent (Arm. de l’Ars.).

Saint-Goueznou (de) ou Langoueznou (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — du Breignou, par. de Plouvien, — de Kervédel, — de Kerbrézel, par. de Plouarzel, — de Keruznou, par. de Ploudalmézeau, — de Lanruz, par. de Guipavas.

Anc. ext., réf. 1670, sept gén. ; réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plouvien, Plouarzel et Guipavas, év. de Léon.

De gueules à la fasce d’or, accomp. de six besants de même (Sceau 1362) voyez le Borgne, Helleau et Portzmoguer.

Jean, abbé de Landévennec en 1350 ; Perceval, vivant en 1443, bisaïeul de Tanguy, vivant en 1574, et celui-ci père de Bertrand, marié à Françoise Denis.

La branche aînée fondue dans de Plœuc, d’où la terre du Breignou a passé aux Kerlec’h puis aux Thêpault.

Saint-Guédas (de), sr dudit lieu, par. d’Hénansal, — vicomte de Saint-Dénoual, par. de ce nom.

Anc. ext., réf. 1669, 0 gén.; réf. et montres de 1441 à 1535, par d’Hénansal, év. de Saint Brieuc. De sable à douze étoiles d’or, 4. 4. 4.

Jean, abbé de la Chaume en 1456 ; Chartes, chevalier de l’ordre en 1570. Fondu dans la Moussaye. de), voyez Coat (le).

Saint Hugeon Ou Saint-yvon (de), en brelon Saint-euzen, sr dudit lieu, par. de

Brélèvenez, — du Roudour, par. de Servel, év de Tréguier.

D’argent à la croix de sable, à la cotice de gueules brochante (G. le B.).

i/won, l’un des chevaliers du combat des Trente en 1350 ; Guillaume, fait un échange avec Guillaume Loz en 1395.

Fondu dans du Plessis, puis Quêlen-de-Locquenvel. Moderne : Kerverder.

Saint-hylaibe (dk), sr dudit lieu, par. de Saint-Hylaire des Landes, év. de Rennes. D’hermines au chef émanché (Sceau 1367).

Harsculphe, et ses frères Henri et Philippe, prisonniers r.u siège de Dolen 1173;Pierre, croisé en 1248 (cab. Courtois).

Saint-jean (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Malon, — de la Ville-ès Cerfs, par. de Plélan-le-Grand, — de la Ville-Gouadalan, — des Portes.

Anc. ext., réf. 1669, septgén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, dites par. et par. de Saint-Pern, év. de Saint-Malo. D’azur à trois bandes d’argent.

Pierre, vivant en 1479, épouse Eustachie Ernault, dont Artur, marié & Charlotte Piedevache.

La branche aînée fondue dès le xv* siècle dans le Roux puis VEvesque.

Saint-jean (de), sr de Sévigné et de la Pinelaye, par. de Gévezé, — du Clos — du Breil, — de Lablaire, — de la Villeherbe, — du Hamot-Forestier, — de la Huchetais, — de la Ville-Ely.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén. ; réf. de 1427 à 1513, par. de Gévezé, év. de Rennes.

D’argent à la fasce vivrée d’azur, au lambel de quatre pendants de même. Guillaume, vivant en 1448, père d’Alain, marié à Aliette le Roux.

Saint-jean (de), sr de la Noë, par. de Couëron. Réf. de 1429 à 1455, dite par., év. de Nantes. D’azur à cinq billettes d’or en sautoir (G. le B.).

Saint-jouan (de), voy. Saulnier.

Saint-juzel (de), sr de Kervert, par. de Beuzec-cap-Sizun. Réf. 1536, dite par., év. de Cornouaille.

Tiphaine, épouse en 1426 Jacob du Faou, sr du Lézart, dont un grand veneur en 1472 e un grand échanson de France.en 1469.

Saint-laurens (de)

D’or à six annelets de gueules, 3. 2 et 1 (G. le B.).

Saint-lé on (de), voyez Validire. Saint-Luc (de), voyez Gonen.

Saint-malo, évêché, ville maritime et forteresse assiégée par les Anglais en 1376, par les Français en 1392 et 1488, prise par les Malouins eux-mêmes pendant la Ligue en 1590 et bombardée par les Anglais en 1695 et 1758.

D’argent à un dogue de gueules (G. le B.) ; aliàs : de gueules à une herse d’or, mouvante de la pointe de l’écu, surmontée d’une hermine passante d’argent accolée et bouclée d’or et lampassée de sable (Arm. 1696).

Saint-malon (de), sr dudit lieu, de Ranlou et du Plessix, par. de Saint-Malon, — du Fresne, par. de Garo, — du Plessis-Hudelor, par. de Loutehel.

Anc. ext., réf. 1669, treize gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Saint-Malon, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois écureuils rampants de gueules (Sceau 1398).

Olivier, abbé de Saint-Méen en 1312, † 1330 ; Jacques, vivant en 1513, père de Raoul, marié à Catherine de Kercabus.

Saint-marc (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Marc-sur-Couësnon, év. de Rennes. De gueules au léopard d’argent, lampassé, armé et couronné d’or (G. le B.). Fondu dans Prévost, d’od la seigneurie de Saint-Marc est passée en 1640 aux du Feu.

Saint-martin (de), sr de Kerpond’armes, de la Jalouzie, de Kerhuidé et de Teixon, par. de Guérande, — du Châtelier, par. de Saint’Père-en-Retz, — de la Ferté et de Launay, par. de Vallet.

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Saint-Père-en-Retz et Vallet, év. de Nantes.

D’azur au château sommé de trois tours d’or.

Jacques, homme d’armes de la retenue de Jean de Keranlouêt, à la rencontre où fut tué en 1369, Jean Chandos ; Tristan, auditeur des comptes en 1557. La branche de Kerpond’armes fondue dans Cousturiè.

Saint-martin (de), sr de Trégoët, par. de Béganne, — de Galléon, par. de Saint-Jacut, — du Helfaut, par. d’Elven.

Réf. et montres de 1426à 1481, par. de Béganne et Saint-Jacut, év. de Vannes. Porte une croix, cantonnée de quatre croissants (Sceau 1553).

Saint-marzault (de), srde Pontcorhan, par. de Guenrouët, év. de Nantes.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur à la bande d’or ; aux 2 et 3 : de gueules à l’M à l’antique d’or, couronné de même (G. le B.). Fondu dans Perreau.

Saint-maur (de), voyez Hingant.

Saint-méen (de), S’ de la Bayète, par. de Bazouges-la-Pérouze, — du Chastel, — de Loraigne, — de la ^ordonnais, — du Pressoir, — du Gué, — du "Verger. Ext., réf. 1669, septgén. ; réf. 1513, par. de Bazouges-la-Pérouze, év. de Rennes. D’argent à trois canes ou obannes de sable, membrées et becquées de gueules. Raoul, vivant en 1478, père i’Étienne, vivant en 1513, marié a Raoulette Bonnier.

Saint-méen (de), sr du Morel, par. de Bréteil, — de la Vallée-Choltière, par. de Montgerraont.

Déb., réf., 1669; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Bréteil, év. de SaintMalo.

De sable au croissant d’or, accomp. en chef d’une étoile d’argent, accostée de deux gresliers de même.

  • Saint-meleuc (de), sr dudit lieu, de la Sauldraye, de la Ville-Jean et de Panlivard, par. de Pleudihen.

Anc. ext., réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Pleudihen, év. de Dol. De gueules à dix roses d’or, 4. 3. 2 et i.

Guillaume, homme d’armes, dans une montre du vicomte de la Bellière, pour la délivrance du duc en 1420 ; Jean, vivant en 1478, épouse Gillette l’Enfant ; un conseiller au parlement en 1783, décapité en 1794, père d’un avocat général à la cour de Rennes en 1828.

  • Saint-meloir (de), s’dudit lieu, par de Saint-Meloir-sous-Bourseul, — de Langourient,

de la Vieuville, de la Motte-Verte et de la Ville-Fréron, par. d’Erquy, — du Bois, par. de Pléboulle, — de la Coulombière, — de la Ville-Robert, par. de Pluduno, — de Lantillac, — de la Brousse.

Anc. ext., réf. 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1535, par. d’Erquy et Pléboulle, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à dix molettes d’or, 4. 3. 2 et 1; aliàs : une croix engreslée, cantonnée de quatre hermines (Sceau 1420).

Alain, vivant en 1426, épouse Vincente du Val ; Louis, abbé de Saint-Jacut en 1569. Saint-mémin (de).

D’or au lion de sinople, armé, couronné et lampassé de gueules (G. le B. ), comme Bertrand.

Saint-mesmin (de) (orig. d’Orléans), s’dudit lieu, — du Bruel, — du Mesnil.

D’azur à la croix componnée d’argent et de gueules, cantonnée de quatre fleurs de lys d’or.

Aignan, anobli en 1460 en considération de ses services au siège d’Orléans en 1428; Jacques, premier présidentaux comptes en 1547 ; Aignan, conseiller au parlement en 1554.

Saint-mhervé (de), sr dudii lieu, par. de ce nom, — du Loroux, par. d’Essé.

Echiqueté d’argent et de gueules, chaque carreau d’argent, chargé d’une moucheture de sable (Sceau 1361).

Henry, chanoine de Saint-Malo en 1361. Fondu dans Coêsmes.

Saint-mirel (de), voyez Urvoit. Saint-nouay (de), voyez Jégou .

Saint-nouay (de), sr dudit lieu, — de la Villeneuve et du Stanguen, par. de Plouray,

— de Kernivinen, par. de Bubry, — de Kergouraut, par. de Mellionec, — de Kerincuff, par. de Plouay.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Plouray, Bubry et Lesbin, év. de Vannes.

D’argent au sanglier passant de sable.

Guillaume, vivant en 1426, épouse Jeanne Fraval. La branche aînée fondue vers 1681 dans Jègou.

Saint-offange (de) (orig. d’Anjou, y maint, en 1667), sr des Châtelliers, — du Vivier,

— de Saint-Sigismond, — de Heurtault, — de la Houssaye.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois molettes de même (G. le B.).

Un chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur du Palacret et de Pontmelven, au diocèse de Tréguier en 1600.

Saint-ours Ou Saintoux (de) (orig. du Béarn, maint, en Périgord, par arrêt du conseil de 1635 et à l’intend. de Guyenne en 1667), sr de la Bourlie, — de Suquet, — de Salibourne, — de Glermont, — de la Jobertie, — de Bouniague, — de Beaugerade,

— de Verdun, — de Ferrant, — d’Echaillon, en Bresse, — de la Villejégu.

D’azur à l’ours passant d’or, surmonté à dextre d’un croissant d’argent.

Jean et Jeanne de Commarque sa compagne, font un traité avec les vicomtes de Limoges et de Turenne en 1436 ; Pons, épouse en 1475 Marguerite de Serval ; François, gentilhomme de la chambre du Roi en 1585 ; Louise, alias Charlotte, dame de Campagnac, épouse de Bernard de Gontaut Saint-Geniez, chevalier de l’ordre, fit son testament en 1580.

La branche de Clermont-Bouniague, alliée en Bretagne en 1777 aux Bédêe, puis aux Anneix de Souvenel, a produit un capitaine de chevau-légers en 1653, un capitaine de dragons en 1701 et un capitaine au régiment do Beauce (infanterie) en 1772.

Saint-pair (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1599 et 1666), sr de la Logerie et des Glaumets, par. de Saint-Brice, — de Landelle, en Normandie, — de la Jugandière et de Garlac, par. de Saint-Broladre, — de Vaujour, — de Leslay. Ext., réf. 1668, cinq gén., et maint, à l’intend. en 1702, ress. de Bennes. D’argent à trois losanges de gueules ; au chef de même, chargé d’un lion léopardé d’or.

François, vivant en 1500, épouse Marguerite de Verdun ; Jean, se fixa en Bretagne, où il épousa en 1663 Henriette Uguet ; un capitaine garde-côtes, tué au combat de Saint-Cast en 1758 ; un page du Roi en 1761.

Saint-paul (de), sr de Coëtléatt, par. de Plusquellec, — de Kermarquer, — de Crec’héren, par. de Plouvara.

Réf. et montres de 1445 à 1479, par. de Plusquellec, év. de Cornouaille, et Saint-Malo de Dinan, év. de Saint-Malo.

De gueules au chef endenché d’or à cinq pointes (G. le B.).

Jean, donne quittance du paiement de ses gages en 1362 ; Jean, chambellan du duc François II en 1170; Jacques, fait une fondation au couvent de Sainte-Claire de Dinan en 1482.

Saint-paul ou Saint-pol-de-léon , en breton Castel-paol , ville épiscopale et château assiégé en 875 par les Normands, en 1163 par Henri II d’Angleterre, et en 1375 par le duc Jean IV et le comle de Cambridge.

D’or au lion morné de sable, qui est Léon, tenant une crosse de gueules de ses pattes de devant (G. le B.) ; aliàs : d’hermines au sanglier de sable, accolé d’une couronne d’or ; le sanglier dressé en pied, soutenant une tour de gueules, au canton dextre (Arm. 1690). Devise : Non offendo sed defendo.

Saint-péran ou Saint-pezran (de), sr dudit lieu et de Mesderven, par. de Glomel, — de Rosangat, par. de Lanvénegen, — de Kerbilzic et de Kerméan, par. de Quistinic,

— de Locoal, par. de Gamors.

Ext., réf. 1668, cinq gén. ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Glomel, év. de Cornouaille et Quistinic, év. de Vannes.

De sable à la croix pattée d’argent.

Jean, vivant en 1500, épouse Marguerite le Normand.

Saint-père (de), voyez Poulain.

Saint-père (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Père-Maic-en-Poulet, — de la Sauldraye, par. de Bonaban.

Réf. et montres de 1480 à 1513, par. de Bonaban et la Boussac, év. de ûol. D’or à la bande d’azur, côtoyée de deux cotices de même (Sceau 1366).

*Saint-Pern (de), sr dudit lieu, de Ligouyer, de la Tour et de la Ville-Ernoul, par. de Saint-Pern, — de Champalaune, par. de Pacé, — de Brondineuf, par. de Sévignac, — de Couëllan, par. de Guitié, — châtelain du Lattay en 1647, par. de Guenroc, — srde Cohan, par. de Saint-Gilles. — de la Rivière, par. de Saint-Aubin-d’Aubigné, — de Bovrel, par. de Saint-Guyomar, — de Lochrist, par. de Trébrivan, — baron de la Hardouinaye, par. de Saint-Launeuc, — vicomte de Merdrignac, par. de ce nom, — comte du Bois-de-la-Roche, par. de Néant. ext. chev., réf. 1668, onzegén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Sainl-Pern et Guenroc, év. de Saint-Malo ; Pacé, Saint-Gilles et Saint-Aubin, év. de Rennes.

D’azur à dixbillettes percées d’argent, 4. 3. 2. et i. (Sceau 1380). Devise : Fortiter palernus.

Quirmarhoc, fondateur en 1050 du prieuré de Saint-Pern, dans l’église duquel il fut inhumé en 1080; Jean, témoin d’une donation au prieuré de Bécherel en 1218; Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Bertrand, parrain en 1320 de Bertrand du Guesclin, avec lequel il défendit Rennes assiégé par le duc de Lancastre en 1356, en détruisant la mine que les Anglais avaient creusée, marié à Jeanne Ruffier, père de Bertrand, filleul de du Guesclin, et l’un des cautions de sa rançon en 1364, nommé capitaine de la Roche-Derrien en 1371; Gaultier, chancelier de Bretagne et évôque de Vannes en 1357; Philippotte, &bbesso de Saint-Georges en 1406 ; trois chevaliers de l’ordre, connétables de Rennes de 1574 à 1637 -, deux chevaliers de Malte en 1662 et 1748 ; un président aux enquêtes en 1079 ; deux conseillers en 1714, et un président à mortier en 1787 ; quatre pages du Roi et un page de la Reine de 1704 à 1785 ; trois combattants à Saint-Cast en 1758; deux lieutenants-généraux des armées du Roi en 1748 et 1780 ; un abbé de Montbenoitau diocèse de Besançon en 1776.

Un membre admis aux honneurs de la cour en 1787.

Saint-pern (de), voyez Gourel.

Saint-Pierre (de), voyez Méhérenc.

Saint-potan (de), sr dudit lieu,év. de Saint-Brieur .

Porte une fasce acqomp. de trois fleurs de lys (Sceau 1409). Robin, ratine le traité de Guérande en 1380.

Saint-pou (de).

Raoul, écuyerdans une montre de du Guesclin en 1371 ; Rolland, chambellan du duc et maître de l’artillerie de Bretagne en 1431.

Saint-Prix (de), voyez Tixier.

Saint-régent (de), voyez Robinault.

Saint-riou (de).

Porte un chef échiqueté de deux tires (Sceau 1380). Jean, capitaine du château de Lehon en 1380.

Saint-thomas (de).

D’azur au sautoir engreslé d’or, accomp. de quatre besants de même. (Arm. de l’Ars.), comme l’Epervier.

Saint-thureau. (de), par. de Plélo, év. de Saint-Brieuc.

Parti au 1 : d’argent au lion d’azur ; au 2 ; d’argent à trois pals d’azur. Moderne : Tournegoét.

Saisy, sr de * Kerampuil, de Kerléon et de Kercourtois, par. de Plouguer, — de la Haye, par. de Gléden-Poher, — dë Goazannot, par. de Duault, — de Brénolou, par. de Motreff, — du Roz, par. de Merléac, — de Rungoff, par. de Pédernec, — de Kersaint-Eloy, par. de Glomel.

Anc. ext. chev., réf. 1669, sept gén., et arrêt du pari, de 1778, quatorze gén. ; réf. et montres de 1481 à 1562, par. de Plouguer-Carhaix, Ghâteauneuf du Faou et Duault, év. de Cornouailte.

Ecartelé aux 1 et 4 : de gueules à trois colombes d’argent, qui est Kerampuil ; aux 2 et 3 : de gueules à l’épée d’argent en barre, la pointe en bas, piquant une guêpe d’argent ; aliàs : et accomp. d’une hache d’armes de même en pal, qui est Saisy. Devise : qui est Saisy est fort ; et aussi : Mitis ut columba.

Alain, prête serment au duc en 1372 et reçoit en 1376 du roi Charles V mille francs d’or, en reconnaissance des services qu’il lui avait rendus dans les guerres ; Guillaume, épouse en 1433 Méancede Trémédern, et leurs descendants prirent le nom de Kerampuil, sous lequel cette famille a été maintenue à la réformation de 1669 ; Bizien, abbé de Carnoêt en 1505 -, deux conseillers au parlement en 1712 et 1738 ; cinq frères pages du Roi de 1769 à 1777, dont l’un capitaine aux dragons d’Artois, fit ses preuves pour les honneurs de la cour en 1789.

Un volontaire pontifical à Castelfidardo en 1860, tué à l’ennemi au combat de Brou en 1870.

Sajot, sr du Plessis, ress. de Nantes.

Echiqueté d’argent et d’azur. (Arm. 1696).

Saladin, sr de Kermadec, par. de Ploudiry, év. de Léon. D’or à trois annelets d’azur.

Olivia ; recteur de l’Université de Paris en 1318, évôque de Nantes en 1339 ; Pierre, homme d’armes dans une montre de 1489. La branche aînée fondue en 1307 dans Euon.

Salano, sr de l’Aumosne, par. de Gombourg. Déb., réf. 1668, ress. de Hédé.

Salarin (de), sr dudit lieu, par. de Theix, — de Kerposquer, par. de Sarzeau. Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes.

De gueules àlabande d’argent, chargée dequatre mouchetures desable (G. le B.). Louis, évôque de Vannes 1471, † 1472 (Albert le Grand). Fondu dans Sorel.

Salaun, en français Salomon, sr de Lesven et de Goazouallec, par. de Plougonven, — de Kerjan, — de Kerc’houadon, par. de Plourin, — de la Roche, — de Keranmoal, par. de Plouénan, — de Keromnès, par. de Garantec, — de * Kertanguy, par. de Mespaul.

Anc. ext., réf. 1670, six gén.; réf. et montres de 1427à 1543, par. de Plouigneau et Plougonven, év. de Tréguier.
D’argent à la hure de sanglier arrachée de sable, défendue d’argent et couronnée d’or. Devise : Guir ha léal. (Franc et loyal).
Jean, écuyer, dans l’expédition de du Guesclin en Espagne en 1368, entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1371, servait dans la compagnie d’Olivier de Clisson en 1375 ; Alain, de la suite du duc au voyage d’Amiens en 1425 ; Jean, prête serment au duc entre les nobles de Tréguier en 1437, et épouse Jeanne du Garspern, dont : François, marié à Christine Noël, dame de Kerjan ; Nicolas, sr de Keranmoal, gouverneur du château du Taureau en 1628 ; quatre pages du Roi de 1743 à 1780, dont l’un baron de l’empire en 1811, † sans postérité.
Un membre a fait ses preuves pour les honneurs de la cour en 1789.
Suivant une tradition conforme au récit d’Albert le Grand, cette famille aurait pour auteur un soldat morlaisien nommé Salaun, lequel, se trouvant au camp d’Henri II d’Angleterre pendant qu’il faisait le siège de Morlaix en 1137, sauva à la chasse le roi menacé par un sanglier, dont il abattit la hure d’un seul coup de coutelas, et reçut à cette occasion de ce prince les armes que ses descendants ont gardées.
On trouve Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; mais nous ne savons à quelle famille Salaun il appartenait.
Salaun, sr de Roc’hlouarn et de Keranguen, par. de Trégastel.
Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Trégastel, év. de Tréguier.
D’argent à l’épée d’azur en pal, la pointe en bas, accostée de deux croissants adossés de gueules (G. le B.).
Salaun, sr de Belair, — de Kerbalanec, de Mesquéau, — de Kermeur et de Kerbabu, par. de Plougasnou.
Plusieurs capitaines de la milice de Morlaix, depuis 1727.
Salaun, sr du Rest, par. de Plounévez du Faou.
Pierre, sr du Rest, époux de Plézou le Moal, père de Théophile, cavalier à la revue de l’arrière-ban en 1694 et aïeul de Jeanne-Lucrèce, mariée : 1o à Jean-Baptiste de Penendreff, sr de Keranstret ; 2o à Olivier-Louis Corret, sénéchal de Trébrivan.
Salic, év. de Tréguier.
De gueules à la fasce d’or, accomp. de dix coquilles d’argent, 4.6. (G. le B.).
Saliou, en français Salles (des), sr dudit lieu, par. de Trémel, — vicomte de Lesmais, par. de Plestin, — sr de Kergeffroy, par. de Plufur.
Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plestin et Plufur, év. de Tréguier.
D’argent au greslier lié en sautoir de sable, accomp. de trois merlettes de même, comme Canaber, le Fruglais et Kerlouët.
Olivier, témoin à Lanvollon, d’une donation faite à l’abbaye de Beauport en 1265 ; Guillaume, fit alliance avec le duc en 1370.
La branche de Lesmais a porté cette terre aux le Moine, puis la Bourdonnaye et Camus.
La branche de Kergeffroi fondue en 1500 dans Guillaume.
Saliou, sr de Chefdubois, — de Kervennou et de Crec’hgouriffen, par. de Servel, — de Trévazan, par. de Trézélan.
Maint, réf. 1671, 0 gén., ress. de Lannion ; a patre et avo.
D’argent au chevron de gueules, (aliàs : d’azur au chevron d’argent) accomp. de trois quintefeuilles de même.
Trois conseillers au parlement depuis 1612, et deux présidents aux enquêtes en 1738 et 1762.
Salle (de La), sr dudit lieu, par. de Sérent.
Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Vannes.
D’azur à neuf besants d’or ; au chef de gueules, chargé de trois plates ou cuirasses d’argent (Arm. de l’Ars.).
Henri, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Pierre, l’un des commissaires du traité de Guérande en 1365.
Fondu vers 1530 dans Carné.
Salle (de La), sr dudit lieu, par. de Lanmérin.
Réf. et montres de 1427 à 1481, dite par., év. de Tréguier.
Porte un lion rampant (Sceau 1381).
Huon, ratifie le traité de Guérande à la Roche-Derrien en 1381 ; Jehannot, maître d’hôtel du duc en 1480.
Fondu dans Lagadec.
Salle (de La), près Lesneven, év. de Léon.
D’argent à un lion et un ours affrontés de sable ; à la bordure componnée d’or et de gueules (G. le B.).
Le sr de Kerdullo, débouté à la réformation de 1668, ress. de Quimper.
Salle (de La) (orig. du Béarn, y maint. en 1671), sr dudit lieu.
De gueules à deux épées d’argent en pal, la dextre la pointe en haut ; la sénestre la pointe en bas ; parti : d’azur à l’oiseau perché sur une branche, le tout d’argent (G. G.).
Salles (des), voyez Noë (de La).
Salles (des), voyez Normant (le).
Salles (des), sr dudit lieu et de Lauvinière, par. de Mésanger, — de la Guère, par. de Saint-Géréon, — de la Chevallerie, par. de Couffé.
Réf. 1454, par. de Mésanger, év. de Nantes.
De gueules à six tourteaux d’hermines, 3. 2 et 1.
Fondu vers 1490 dans Pantin.
Salles (des), sr des Rosais, de la Galonnais, de la Ville-Morfouace, de la Fédorière, de la Ville-à-l’Asne et du Coudray, par. de Gaèl, — du Boisriou, par. de Saint-Méen, — du Temple, par. de Plumaugat, — de la Ville-Thomas, — de la Ville-au-Hutin, — de la Ruennais, — de la Guinelays, de la Ville-Chefdehoux et de la Rivière, par. de Saint-Onen-la-Chapelle, — de la Ville-Haraon, par. de Plouasne, — du Puy-Saliou et de la Villemorin, par. de Plerguer.
Anc. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo et Dol.
D’azur à trois roses d’argent ; au chef cousu de gueules, chargé de trois bandes d’or.
Philippot, archer de la compagnie d’Olivier de Montauban dans une montre de 1356 épouse Jeanne, dame des Rosais ; Jean, prête serment au duc entre les nobles de Saint-Malo en 1437.
Cette famille paraît avoir pris son nom de la terre des Salles, paroisse de Sévignac, possédée au xve siècle par les Tréméreuc. (Famille éteinte.)
* Salles (des), sr d’Espinoy.
D’argent au chevron de gueules, accomp. en chef de deux têtes de maure de sable, tortillées d’argent, et en pointe d’une ancre aussi de sable.
Gilles, conseiller au conseil souverain de Saint-Christophe en 1644, eut un fils qui eut le bras coupé à la prise de cette colonie par les Anglais et qui s’établit à la Martinique en 1711 ; Pierre, petit-fils du précédent, conseiller au conseil souverain de la Martinique en 1752, anobli en 1781 en considération de ses services et de ceux de ses prédécesseurs.
Cette famille se rattache par ses traditions à la précédente.
Salles (des), voyez Saliou.
Salmon, sr du Vaugace et de Sainte-Geneviève, par. de Saint-Marcel, — de Kerbois. Déb., réf. 1669 ; réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Saint-Marcel et Malestroit, év. de Vannes.
D’azur au chevron d’or, accomp. de trois têtes de lion de même.
Un secrétaire du duc en 1487, un notaire-passe à Auray en 1540 ; un procureur du Roi au présidial de Vannes en 1647.
Salmon, sr du Clos, bourgeois de Lamballe.
D’or à un duc de sable ; au trescheur de même en orle (Arm. 1696).
Salmonière (de La), voyez Goguet.
Salomon, voyez Salaun.
Salomon, sr de Bréafort, par. de Baden, — des Mortiers, par. de Derval, — de Livernière, par. de la Chapelle-Heulin. Maint. réf. 1669, 0 gén., ress. de Nantes.

D’argent à la bande de gueules, chargée de trois macles d’argent et accostée vers le chef d’un lion de gueules, comme du Plessis-Grenédan.

Jean, maître des comptes en 1639, anobli en 1657 pour partager noblement, père de : 1o Jean, maître des comptes en 1676 ; 2o René, sous-brigadier des mousquetaires du Roi en 1669.


Salou (du) sr dudit lieu, par. de Briec, — de Keroualin, — de Toulgouet, par. d’Elliant, — de Mesmeur, par. de Plozévet, — de Kerouzien, — de Lescoulouarn, par. de Plonéour.

Anc. ext., réf. 1668, neuf gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Cornouaille.

D’argent à trois hures de sanglier arrachées de sable.

Jean, vivant en 1426, épouse N. de Guendreff.

Fondu dans Visdelou, puis Rosnyvinen, la Marck et de Ligne-d’Aremberg.


Saluden. sr de Kernysan, de Keringar et du Mescam, par. de Cléden-Cap-Sizun, — de Kerozou, — de Trémaria.

Anc. ext., réf. 1668, cinq gén. ; réf. et montres de 1444 à 1562, par. de Gléden Cap-Sizun, év. de Cornouaille.

D’or à trois fleurs de lys de gueules, une étoile de même en abyme.

Michel, vivant en 1536, père d’Yves, marié en 1574 à Marie Rousseau ; Nicolas, conseiller au parlement en 1645, puis prêtre missionnaire, était le dernier représentant de cette famille ; sa fille unique Corentine épousa en 1665 Jean-Baptiste Hingant, sr de Kerisac et de Kerduel.


Saludou, sr de Rosampont, par. de Lannion.

Réf. 1535, par. de Lannion, év. de Tréguier.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois molettes de même.

Olivier, vivant en 1500, épouse Catherine Geffroi.


Salviati (orig. d’Italie).

D’argent à trois bandes bretessées de gueules.

Jacques, épouse Lucrèce de Médicis, sœur du pape Léon X, dont : 1o Jean, cardinal, évêque de Saint-Papoul et abbé de Redon en 1528, † 1553 ; 2o Bernard, grand-prieur de Malte et amiral de son ordre, puis cardinal, évêque de Saint-Papoul et abbé de Redon après son frère, † 1568.


Samson, sr de la Morandière, par. de Notre-Dame-de-Vitré.

Réf. 1427, dite par., év. de Rennes.

D’argent au lévrier rampant d’azur ; à la bordure componnée d’argent et de gueules.

Gillet, commis pour la réformation des feux en 1427, fit exempter sa métairie de la Haute-Morandière.

Sané.

Montres de 1503 à 1534, par. de Plouzané, év. de Léon.

De sable au lion d’argent, accomp. de trois coquilles de même (B. L.).

Un ingénieur-constructeur de la marine, en 1774, du nom de Sané, né à Brest en 1710, baron de l’Empire en 1811, parait avoir appartenu à la famille qui précède.

Sanglier (le) (orig. du Poitou), sr de Boisrogues, — de la Ghetardie. D’or au sanglier de sable en furie (G. le B.).

Joachim, époux de Jeanne Bonnet, père de Renée, mariée en 1485 à Louis de Laval.

Sanguin (orig. de Paris), sr de Santeny, — de Roquencourt, — de Fontenay-le-Bel, — marquis de Livry en 1688, — sr de Végron, — de Château-Dérech et de Kerabraham, par. de Questembert, — du Cosquer, par. de Grandchamp. Ext., réf. 1670, cinqgén., ress. de Vannes.

D’azur à la bande d’argent, accostée en chef de trois glands d’or et en pointe de deux pattes de griffon de même.

Simon, gruyer de la forêt de Bondy en 1474 ; Claude, sr de Santeny, en Brie, échevin de Paris en 1523.

La branche de Livry a produit : Nicolas et Denis, évôques de Senlis en 1623 et 1652 ; deux chevaliers de Malte en 1721 et 1765 ; un lieutenant général en 1731, chevalier des ordres en 1724 ; un chef d’escadre en 1760 et s’est éteinte de nos jours.

La branche de Végron établie en Bretagne depuis Louis, marié en 1628 à Bonne de Monti, a produit un président aux enquêtes en 1663, † 1680 ; un conseiller au parlement en 1683 et s’est fondue dans Raoul de la Guibourgère.

Sansay (de) (ramage des comtes de Poitou), sr dudit lieu, — de l’Ile-de-Bouin, — de Saint-Marzault, — comte de Grois, — comte de la Magnanne, en Anjou, — baron de Keribert, par. de Ploudalmézeau, — vicomte de Pratmeur, par. de Plourin, — baron de la Musse, par. de Baulon, — sr du Beaudiez, par. de Landunvez, — du Bourouguel, par. de Plouigneau, — d’Ardanne, — du Ros, par. de Concbret, — de Point-Jouan, par. de Saint-Jouan de l’Isle. Anc. ext. chev., réf. 1670, dix-sept gén., ress. de Saint-Renan.

D’or à trois bandes d’azur, à la bordure de gueules, qui est Poitou ; à l’écusson en abyme échiqueté d’or et de gueules, qui est Sansay (Sceau 1553). Devise : Sansay sans ayde.

Cette ancienne maison, alliée à celles de Machecoul, Beaumont, Montmorency, Harpedanne, etc., possédait le titre héréditaire de vicomte de Poitou.

Elle a produit : Jean, tué à la bataille de Bouvines en 1214 ; Guillaume, croisé en 1248 ; René, gentilhomme do la chambre et chevalier de l’ordre du Roi en 1532, marié à Renée du Plantis, dont entre autres enfants : 1o René, chambellan d’Henri II et gouverneur de Nantes, père de René, marié à Renée Rannou, dame de Keribert, auteur de la branche établie en Bretagne, éteints en 1770 ; 2o Claude, chevalier de l’ordre, marié en 1571 a Marguerite de la Motte-Fouqué ; 3o Anne, comte de la Magnanne, chevalier de l’ordre, célèbre capitaine ligueur, abbé séculier de Lantenac, marié en 1588 à Marie de Tromelin, dame du Bourouguel, veuve du baron de Penmarc’h, f sans postérité vers 1610.

Santé (de La).

D’azur à sept macles d’or, 3. i et 3 (Arm. de l’Ars.).

Santo-domingo (de) (orig. de Burgos), sr de la Provostière, — de la Bouvrais, — de la Villeneuve, — du Bois, — de Saint-Lazare, — de la Petite-Rivière, par. de Varades,

— du Plessis et de la Roche-Bardoul, par. de Pléchatel.

Ext. réf. 1668, quatre gén., ress. de Nantes, et précédemment confirmé par lettres de 1655.

D’azur à la bande d’or, engoulée de deux têtes de dauphin de même.

François, s’établit en Bretagne, où il épousa en 1533 Elisabeth de la Presle ; Jean, échevin de Nantes en 1587, épouse Marie Marqués ; deux trésoriers et receveurs généraux des finances en 1660.

Saout (le), sr du Ménec, ress. de Morlaix. D’azur au lion d’or (Arm. 1696).

Sarant (orig. de Guyenne), sr de Soulan, — de Pontpiétin, par. de Blain. Maint, à l’intend. en 1704 et par arrêt du pari, de 1770, neuf gén.

D’argent au lion de gueules ; au chef de sable, chargé de trois étoiles d’or. Un conseiller au parlement en 1743. Fondu en 1784 dans Hue de Montaigu.

Sarazin, voyez Sérazin (le) .

Sariac (orig. de Guyenne).

D’argent à la corneille de sable, becquée et membrée de gueules. Bernard, abbé de Paimpont en 1624, † 1656.

Saro (de), sr d’Espinay, par. de Garquefou. Réf. 1429, dite par., év. de Nantes.

Burelé de douze pièces d’argent et de gueules. Fondu dans Savonnières.

SARREBOuRSE(orig. d’Orléans), sr de Mondonville, — d’Audeville, — de laGuillonnière,

— de Beaulieu, — de Pontleroy, — du Lary, — du Port-Lambert et du Tertre, par. de Saint-Donatien.

D’azur à la croix ancrée d’or (Arm. 1696).

Un maire d’Orléans en 1715 ; un sous-maire de Nantes en 175 i, père d’un capitaine de dragons, puis général des finances en Bretagne, en 1785 ; un maréchal de camp du génie en 1780, père d’un maréchal de camp d’artillerie en 1814.

Le sr de la Bretèche, de même nom et armes, maintenu à l’intendance d’Orléans en 1667, avait pour auteur : Girard, de la ville d’Aubigny, en Berry, père de Mathieu, maitre des comptes du duc de Berry, anobli en 1410 par lettres confirmées en 1434, en faveur de Nicolas, son fils.

Sarsfield (de) (orig. d’Irlande), vicomte de Kilmallock, — sr de Brie, par. de ce nom, — marquis de Chambière et vicomte de la Motte, par. de Saint-Armel-desTome III. 15

Boschaux, — sr de Pouldouran, par. de Hengoat, — de Kerambastard, par. de Bothoa, — de Creac’hcaribot et du Plessix, par. de Plougar, — de Kerangouèz, par. du Minihy-de-Léon.

Maint, par lettres patentes de 1711 et par arrêt du pari, de 1770, treize gén.

Parti de gueules et d’argent à la fleur de lys de l’un en l’autre ; aliàs : chargé sur le haut d’une étoile d’azur ; au canton d’argent, chargé d’une main dextre de carnation, posée en pal. Devise : Virius non vertitur.

Paul, s’établit à Nantes vers 1690. où il épousa Guyonne-Françoise de la Briandiore, dont : Jacques, secrétaire du Roi en 1719, marié en 1716 à, Marie-Jeanne Loz, dame de Pouldouran, père et mère de : 1* Guy-Claude, colonel au régiment de Provence en 1748 ï* Jacques, lieutenant général des armées en 1781, † 1787.

Deux membres admis aux honneurs de la cour depuis 1752.

Sarzeau, ville et paroisse de la presqu’île de Rhuys, év. de Vannes, avec droit de députer aux Etats, et juridiction royale. Voyez Sucinio.

Sassier, év. de Vannes.

D’azur a trois quintefeuilles d’or (G. le B.).

Satin, sr de laTeillaye, par. de la Bouëxière. Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

D’or au lion coupé de gueules et de sinople, (Arm. de l’Ars.) voyez Espinay (d ). Jean etPerrine de Montbourclier, père et mère d’autre Jean, procureur du Roi à Rennes en 1520.

Saulaye, Saullay Ou Souallaye (de La), sr dudit lieu, par. de Saint-Gravé, — du Plessis-Goullu, par. de Mauron, — de Cavaro, par. de Béganne, — du Bois-auVoyer, par. de Maure.

Anc. ext., réf. 1669, sep gén.; réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes et Saint-Malo. D’argent au rencontre de cerf de gueules, percé au mufle d’une flèche d’or.

Jean, écuyer dans une montre de 1419 paar la défense du pays de Touraine, était flls de Perronnelle Goullu, dame du Plessis, veuve en 1426; Olivier, vivant en 1456, épouse Marguerite de Lourme, dont : Jean, marié en i486 à Jeanne de Bellève.

Le sr de l’*Aistre, de même nom et armes, a été élevé en 1834 au titre héréditaire de baron du Saint-Empire.

Sauldraye (de La), sr dudit lieu, par. de Saint-Grégoire de Rennes, — du Fournel et du Fail, par. de Saint-Judoce.

Réf. et montres de 1429 à 1480, dites par., et par. de Miniac-Morvan, év. de Rennes et Dol.

Guillaume, témoin en 1210 d’une donation de Jean de Dol au prieuré de Combourg. Fondu dans du Tronchay, puis Louait.

Sauldraye (de La), ( ramage de Guémené-Guégant), sr dudit lieu, par. de Guidel, — d’Aguénéac, par. d’Elven, — de Kerloy et de Kerjézéquel, par. de Berné, — de Kerroman, par. de Caudan, — de Kergoniou, par. de LenDon, — de Kerizit, par. de Daoulas, — de Brigné, par. du Minihy-de-Léon.

Anc. ext. chev., réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Guidel, Elven et Berné, év. de Vannes, et Clohars-Carnoet, év. de Cornouaille.

D’argent au chef de sable, chargé d’un lambel d’or.

Henry, écuyer dans une montre de 1378, lait hommage au Ticomte de Rohan en 1396 ; Jean, écuyer du duc dans son voyage en France en 1418, épouse Catherine, dame de Kerjézéquel, dont : Louis, échanson du duc François II, en 1460, marié : 1" à Madeleine de Mauny, 2o à Marguerite de Pestivien.

La branche aînée fondue en 1631 dans Jourdain, puis Jacquelot ; la branche de Kergoniou et de Brigné fondue en 1776 dans Huon de Kermadec.

Le sr de Kerandraon, ress. de Quimper, débouté à la réformation de 1668.

Sauldraye (de La), sr de Mésaubouin, par. de Billé, — du Moublin-Blot, par. de Vandel, — de Launay. Ext. réf. 1668, trois gén. A pâtre et avo, ress. de Fougères.

De gueules à trois fasces d’or, la première chargée de deux et la seconde d’une hache d’armes de sable, posées en pal.

Michel, président aux requêtes en 1586, marié à Françoise le Meneust, père de 1o Guy, président aux requêtes en 1607 ; 2" Jean, successeur de son frère en 1619.

Sauldre (de La), voyez Fer (le). Saullay, voyez Saulaye (de La).

Saulnier (le), sr de Callibray, par. d’Hénan-Bihen, — delà Ville-Hélio, — de Mondevit. Réf. et montres de 1469 à 1535, par. d’Hénan-Bihen, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à trois poissons d’or, posés en fasce, l’un sur l’autre.

Etienne et Eustache son fils, se disent nobles et sont imposés à la réformation de 1476 ; Barthélémy, épouse vers 1535 Isabeau de Bréhant de l’Isle ; Jean-Marie, sr de la Ville— Hélio, commissaire de la marine à la Rochelle, anobli en 1772 ; Jean-François-Yves-Xavier, sr do la Ville-Hélio, président aux comptes en 1782.

Les srs de Vauhello, de la Pinelaye et de Saint-.Touan, du nom de Saulnier, portent les mêmes armes.

Saulnier (le).

D’argent au chêne de sinople, accomp. de trois trèfles de même. François, conseiller au parlement en 1610.

Saulnier (le), sr du Mesnil.

D’argent au chevron d’azur, accomp. de trois trèfles de sable (Arm. 1696). Un assesseur de la ville de Morlaix, consul en charge en 1696.

Saulnier (le), sr de la Ville-Haye (ou Kerhars), ress. de Morlaix. De gueules à trois lions d’argent (Arm. 1696).

Saulnières (de), sr duditlieu, par. de ce nom, — de la Clémencière, par. de Lalleu, — de la Villeoger, par. de la Couyère, — du Droullay, par. de Chanteloup. Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes. De sable à deux épées d’argen t en sautoir. Jean, maître d’hôtel du duc Artur et capitaine de Jupon en 1457.

Sault (du) (orig. de Guyenne), sr de la Rarde.

De sable à l’aigle à deux têtes d’argent, au vol abaissé, membrée et becquée d’or.

Un président à mortier au parlement de Bordeaux et un lieutenant général de la sénéchaussée des Landes. (G. G.). Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Freslon.

Saulx (le), sr de *Toulencoat et de Coètmoric, par. de Rosnoën, — du Loc’h et de Kerloc’h, par. de Kerfeunteun, — de Kerhoant, — de Rosnévet.

Ext., réf. 1670, six gén.; réf. et montres de 1481 à 1562, par. de Quilbignon, év. de Léon, Rosnoën et Hanvec, év. de Gornouaille. D’azur à la croix dentelée d’or.

Hervé, de la paroisse de Quilbignon, anobli en 1467 avecq un sien hostel sis au bourg de Sainte-Catherine, près Brest ; Guillaume, de la paroisse de Rosnoën, anobli en 1481, père de Jean, marié à Catherine le Sénéchal, dont : Charles, époux en 1536 de Catherine de Tréouret.

Sauvage (le), sr de la Thibaudière, par. de la Ghevrollière, — du Pémion, par. de Ghâteau-Thébaud, — du Plessis-Guériff, par. de Monnières, — de la Rolhinière, par. de Vallet. Réf. 1430, par. de la Ghevrollière, év. de Nantes.

De gueules à l’aigle éployée d’argent (G. le B.) ; aliàs : porte deux boeufs (Sceau 1269).

Guillaume, épouse vers 1360 Marie de Laval ; Eonet, capitaine de Touffou, épouse en 1467 Jeanne Aménart.

Sauvaoe, sr de la Villeaubel, — de Beauséjour, ress. de Dinan.

D’azur au carquois garni de flèches d’argent, accosté de deux arcs cordés de même ; au chef abaissé d’argent, chargé de trois mouchetures de sable(Arm. 1696).

Cette famille alliée aux Gëraldin et aux Courtois de la Ville-Assehn, s’est éteinte en 1865.

Sauvageau (orig. d’Anjou), s’desBurons, — du Pavillon, par. de Moisdon, év. de Nantes. D’argent à l’arbre de sinople (Arm. 1696).

Mathurin, référendaire en 162-2, père de Michel, aussi référendaire en 1G48 et procureur du Roi au présidial de Vannes, l’un et l’autre, auteurs de plusieurs ouvrages de jurisprudence.

Sauvaget, châtelain des Clos en 1682, par. de Plénée-Jugon, — sr de la Vallée, — du Dresnay, par. de Saint-Brandan, — de la Touche. — des Courtillons, — de la ChapelleGuillaume, — de la Hauteville, par. de Saint-Potan, — de Cargouët, par. de Meslin, — de la Villehingant, — de Marilaine, par. de Maroué, — de Kergollot, par. de Plégtiien, — de Poulguen. — de la Villeneuve, — de la Croix-de-pierre.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plénée-Jugon, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à la croix pattée d’argent. Devise : Dieu ayde qui s’ayde.

Guillaume, écuyer dans une montre d’Olivier de Mauny en 1386 ; Guillaume, vivant en 1423, épouse Olive de Bréhant ; Bertrand, chevalier de l’ordre en 1618 ; Jean, capitaine de cinquante hommes d’armes, guidon des gendarmes de la Reine en 1627, père de Charles, sr des Clos, emprisonné par le duc de Chaulnes aux États de Vitré de 1673, pour ses protestations en faveur des libertés de la Bretagne ; deux chevaliers de Malte en 1668 et 1672 ; un brigadier de cavalerie, tué au siège de Turin en 1706.

Fondu en 1712 dans Froulay, au Maine.

Les srs de la Goulière, paroisse de Landehen, de Villery, de la Gaudinière, paroisse de Mouzillon et du Plessix, paroisse de Pont-Saint-Martin, dont deux échevins de Nantes depuis 1618, déboutés à la réformation de 1669.

Sauveur., sr de Villeraye, — de la * Chapelle-Boby, près Rennes.

Tranché de gueules et d’azur, à la bande d’or brochant sur le tout (G. G.).

Joseph-Antoine, avocat en parlement en 1752, père de Jean-François, greffier en chet aux enquêtes en 1758, marié à N. Roussin ; Luc-Ange, fils des précédents, greffier en chef aux enquêtes en 1783.

Saux (le), sr de Pratanros, par. de Penhars, — de Coëtcanton, par. de Melguen, — de Kercaradec, par. de Pluguffan, — de Quistinic, par. ce Kernével, — de Kervastard, par. d’Elliant.

Réf. et montres de 1426 à 1481. dites par., év. de Cornouaille.

D’azur à sept macles d’argent, 3. 1. 3. [Mss. Gaignières).

Henryot, auditeur des comptes en 1445 ; François, auditeur des comptes en 1492.

La branche de Coëtcanton fondue dans Kerloaguen, puis Carné.

Savary (orig. de Touraine), baron de Montbazon, en Touraine, — sr de Maumusson, par. de ce nom, — de la Vilie-Savary, par. de Saint-André-des-Eaux, — de Livernière, pat. de la Chapelle-Heulin. Montre de 1543, par. delà Chapelle-Heulin, év. de Nantes.

D’argent à la tête de maure de sable, surmontée d’un lambel à cinq pendants de gueules (Sceau 1376).

Pierre, arbitre entre Philippe-Auguste et Jean-sans-Terre en 1214.

La branche de Montbazon fondue dans Sainte-Maure, d’où la seigneurie de Montbazon a appartenu successivement aux Craon, la Rochefoucauld, du Faou et Rohan, en faveur desquelsellea été érigée en duché-pairie en 1588.

Le sr de la Grandonnière, paroisse de Vay, débouté à la réformation de 1668.

  • Savignhac (de) (orig. d’Auvergne), sr de la Villevoisin, par. d’Augan, — de la Roche, par. d’Allaire. Ext., arrêt du pari, de 1777, sept gén. (Etats 1786.) D’argent au chevron brisé de gueules, accomp. de trois trèfles de sable.

Philippe, commissaire des guerres et contrôleur général des écuries du Roi, anobli en 1609 ; un page du Roi en 1787.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Moulin du Brossay et aux Boisbaudry.

Savonnières (de) (orig. d’Anjou), s’de la Bretesche, — de la Troche, — de l’Espinay, par. de Carquefou, — du Bois, par. de Machecoul, — du Genest-Jahan, par. de SaintMesme.

Anc. ext. chev., réf. 1670, huit gén., par. de Maumusson, év. de Nantes. De gueules à la croix pattée d’or (Sceau 1548).

Jean, vivant en 1450, épouse Anne Rougebec, dont : Félix, marié en 1479 à Anne de Brie, de la maison de Serrant ; Jacques, abbé de Meillerai en 1556 -, Mathurin, évôque de Bayeux en 1583 ; cinq chevaliers de Malte depuis 1550 ; Charles, fils de Jean et de Guyonno de Beauvau, se fixa en Bretagne, où il épousa en 1597 Jeanne de Bréhand.

Plusieurs chevaliers de l’ordre et deux gentilshommes de la chambre depuis 1587 ; un conseiller au parlement en 1639, † 1689, marié à Marie Goddes de Varennes, intime amie de M»« de Sévigné qui la surnommait Trochanire ; un lieutenant des gardes-du-corps en 1679, brigadier de cavalerie en 1691, tué la même année au combat de Leuze -, un grand bailli de Malte, chef d’escadre et commandant des galères de France en 1750; un lieutenant des gardes-du-corps, tué en défendant le Roi aux journées d’octobre 1789, à Versailles.

Un membre admis aux honneurs de la cour en 1781.

Saxe (de), sr de la Cocherais, par. de Hédé, — de Bricquerault, par. de Bazouges. Déb., réf. 1668, ress. de Hédé.. D’azur à la croix dentelée d’or (Arm. i696).

Scaff ou Scanff (le), en français Léger, sr de Dréorz, par. de Priziac, — du Fresque, de Kerancaudren et de Kerléau, par. de Melguen, — du Désert, — duPellineuc, par. de Canihuel, — de Penguilly, par. de Plouray.

Réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Priziac et Plouray, év. de Vannes ; Melguen, Spézetet Canihuel, év. de Cornouaille. D’argent à la croix engreslée de sable (Arm. de l’Ars.), comme Dréorz.

Alain, moine de Prières, témoin au testament d’Hervé de Léon en 1363. La branche du Dréorz, fondue au xvi« siècle dans Talhouët-Kerservant ; la branche de Penguily fondue au xvi’ siècle dans le Grand, puis Rolland, Bahuno et duBouetiez.

Scaff (le), sr de Kerriel, par. de Tréglonou, — de Kergoôt, par. de Guiclan. Réf. et montres de 1427 à 1538, par. de Plouguin, év. de Léon.

De gueules à la croix d’or, frettée d’azur ; aliàs : cantonnée à dextre d’une merlette d’or.

Jean, sénéchal de Léon en 1500, épouse Anne du Bois, de la maison de Kerlosquet. La branche de Kerriel fondue dans Richard ; la branche de Kergoet fondue en 1555 dans du Chastel-Mezle.

Scanf(le), sr de Kervelguen, en Goëllo, — des Vaux, par. de Dingé.

Réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Plougras, Squifliec, le Faouët et Dingé, év. de Tréguier et Saint-Malo.

D’azur à trois glands d’or, aux coques d’argent (G. le B.).

Sceaux (de), s’de Frontigné, par. de Saint-Brice, — de la Rigaudière, par. de Saint- Jean-en-Coglais, — de la Bouverie et de la Ville-Berraonl, par. de Saint Etienne-en- Goglais, — de PontcoIIeuc, par. d’IIlifaut, — de Bosnieuc. Ext. réf. 1669. six gén.; réf. 1513, par. de Saint-Brice-en-Coglais, év. de Rennes.

D’or à trois bandes d’azur, un channe ou grand pot antique d’argent, brochant sur le tout.

Jean, vivant en 1478, épouse Guillemette Tuffln, dont Mèry, marié à Olive de la Fontaine-, un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758. (Famille éteinte en 1888.)

Scelles (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1598 et 1666], sr de l’Estanville, de Saint-Manvieu, de Prévalon, de Griqueville, et de Sceaux, en Normandie, — de Chamballan, par. de Meillac. Ext., réf. 1669, huit gén., ress. de Rennes.

D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois lionceaux de sable, armés et. lampassés de gueules.

Michel, vivant en 1450, épouse Michelle le Breton ;-Jean, anobli par la charte générale des trancs-nets en 1570.

Scelles, srdela Villeblanche, ress. de Saint-Brieuc.

D’azur à la croix cantonnée en chef de deux étoiles et en pointe de deux coquilles, le tout d’or (Arm. 1696).

Scépeaux (de) (orig. du Maine), sr dudit lieu, — de Landivy, — baron de Saint-Brice, par. de ce nom, — sr de la Chatière, - de la Vieilleville, — comte de Durtal, — baron de Mathefelon, — sr de Gaubert, — de l’Espronnière, — de la Gherbonnerie, — du Chemin, — de Beauchesne, — de la Roche-Noyant, — du Boisguinot, — du Moulinvieux, — des Huguetières, par. de la Chevrollière, — des Montils, par. de Vallet, — comte de Ghemillé, — duc de Beaupreau, — sr de Mausson, — de Blain, par. de ce nom, — du Guildo, par. de (Jréhen, — de Bodister, par. de Plourin, — de Runfao, par. de Ploubezre, — vicomte de Miniac, par. de Miniac-Morvan, — baron du Chastel, par. de Plouarzel.

Maint, àl’intend. de Tours en 1667 et 1715 ; réf. de 1478 à 1513,’par. de SaintBrice-en-Goglais, év. de Rennes.

Vairé d’argent et de gueules. •

Sylvestre, croisé en 1190 (cab. Courtois) et Robert, son fils.fontune fondation à l’abbaye de Clairmont au diocèse du Mans, en 1222.

Cette famille, alliée en Bretagne aux Angier de Crapado, la Marzelière, Rieûx, Espïnày, la Jaille, Montbourcher et le Maistre de la Garrelaye, a produit :

Guy, président des États de Nantes en 1579 ; François, s* de la Vieilleville, maréchal de France en 1562, + empoisonné en 1571 ; deux pages du Roi en 1728 ; deux lieutenantsgénéraux depuis 1718 et cinq maréchaux de camp depuis 1770.

La branche aînée fondue vers 1620 dans Gondy ; la branche de la Vieilleville fondue en 1590 dans d’Espinay ; la branche du Boisguinot, k laquelle appartenait un général Vendéen, † 1821, s’est éteinte en 1885.

Schomberg (oiig. d’Allemagne], comte de Nanteuil et de Durtal, — marquis d’Espinay, par. de Champeaux, — baron de Sucinio, par. de Sarzeau, — duc d’Halwin et de Maignelais en 1620, pair de France.

Pour anciennes armes : de sable au rais d’escarboucle ou bâtons fleurdelisés d’or, passés en croix et en sautoir, qui est Schomberg ; aliàs : d’argent au lion coupé de gueules et de sinople, qui est Espinay.

Gaspard, colonel de 1,500 reitres au service do Charles IX, naturalisé en 1570, épouse en 1573 Jeanne de Chasteigner, dame de la Rochepozay, dont : Henri, maréchal de France en 1625, marié à Françoise, marquise d’Espinay, père et mère de 1o Charles, maréchal de France eu 1637 et colonel-général des Suisses, † 1658, sans postérité ; l’Jeanne-Ar mande, mariée en 1653 à Charles de Rohan, duc de Montbazon.

Frédéric-Armand, chef d’une autre branche, comte de Mertola, en Portugal, maréchal de France en 1675, brisait les armes de Schomberg d’un écu d’argent en abyme, chargé d’un cavalier armé de sable, qui est Mertola. Cette branche s’est éteinte en 1713.

Schonendall (orig. d’Allemagne), sr d’Arimont, — de Vaux.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’azur à une anille d’argent, accornp. de quatre étoiles d’or, qui est Arimont ; aux 2 et 3 : d’argent à deux bars adossés de sable (G. G.) Un conseiller secrétaire du Roi en 1779.

Scliçzon ou Clisson, sr de Keranfao, par de Servel, — de Keraziou, par. de Trébeurden, — de Guictaulé, par. de Taulé, — de Keralio. par. de Plouguiel, — de Penarstang, par. de Brélévenez, — de Kerivault, par. de Penvénan, — de Glessérant, par. de Plougrescant, — du Mené, par. de Goulien, — de Crec’hbizien, — de Kermarquer, par. de Lanmodez, — de Largentaye, — de Lanserff, — de Kerémar, — de Toulmain , par. d’AUineuc, — de Goëtgonien, par. de Berhet, — du PlessisTourneufve, par. d’Orvault, — de la Gohardière, par. de fiorges.

Anc. ext. chev., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1427 à 1562, par. de Plestan, év. de Saint-Brieuc ; Taulé, év. de Léon ; Servel’, Trébeurden, Plouguiel, Brélévenez, Penvénan et Plougrescant, év. de Tréguier, et Goulien, év. de Gornouaille.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de trois molettes de même jG. le B.); aliàs : de gueules au lion d’argent, armé, lampassé et couronné d’or, comme Clisson.

Olivier, épouse en 1221 Plaisou, dame de la Roche-Derrien, dont : Alain, en procès avec le duc Jean le Roux en 1270 ; Olivier et Mahault de Kerhamon, sa mère, assignés au parlement général de 1384, sur envoi du sénéchal de Tréguier, de la barre de Lannion , Olivier, et Fraval, prêtent serment au duc entre les nobles de Tréguier en 1437 ; Jean, président universel de Bretagne en 1492, épouse Jeanne, dame de Keralio ; Rolland, fils des précédents, sénéchal de Guingamp, maître d’hôtel et ambassadeur de la duchesse Anne en 1492, épouse Marguerite l’Épervier, dont : 1o Christophe, auteur de la branche de Keralio, dont un chevalier de l’ordre en 1604 et de la branche de Kermarquer, éteinte en 1719 ; 2o Yvon, auteur de la branche du Méné, dont un lieutenant de vaisseau en 1712, et un capitaine aux gardes françaises, tué à la bataille de Fontenoy en 1745 ; cette dernière branche s’est fondue dans Rospiec.

Scott (orig. d’Ecosse), baron de Valbery, en Ecosse, — baron de Surieu, — sr de * Martinville, par. de Pluduno, — de Saint-Laurent, — de la Touche-à-la-Vache, par. de Gréhen.

Ext., réf. 1671, cinq gén., ress. de Jugon.

D’or à trois têtes de lion arrachées de gueules, lampassées d’azur.

Guillaume, vivant en 1480, épouse Isabelle Moncriff, dont : 1o Pierre, archer dans la compagnie des gardes écossaises de François Ier en 1518, bisaïeul de Claude, baron de Surieu, président à mortier au parlement de Grenoble en 1668 ; 2o Thomas, justicier-clerc d’Ecosse, père de Martin, qui passa en France en 1572, auteur des sr de Martinville ; un gouverneur de Quillebœuf, major au régiment de Normandie en 1660 ; un volontaire blessé au combat de Saint-Cast en 1758.

Scozou (du), sr du dit lieu, par. de Loguivy-Ploiigras, év. de Tréguier.

D’or à neuf tourteaux de gueules (G. le B.).

Fondu dans Clèvèdè, puis Guicaznou.

Sculpteur (le).

D’azur à trois écus d’argent (G. le B.), comme Basouges.

Sébaut.

Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Colin, dans une montre de du Guesclin en 1370.

Séboy, sr de Kervern.

Déb., réf. 1669, ress. de Nantes.

Sec (le).

Ecartelé en sautoir aux 1 et 4 : d’or à l’arbre de sinople ; aux 2 et 3 : de gueules à deux têtes d’aigle, arrachées d’argent (G. le B.).

Sécardais (de la), sr dudit lieu, par. de Mézières, év. de Rennes.

D’argent à cinq tourteaux de sable en sautoir ; au chef d’hermines (Arm. de l’Ars.), comme la Marée.

* Sécillon (de), sr de la Touche, par. de Tréal, — du Cosquer, de Villeneuve, du Blanc, de Kerfur, de Beaulieu et de Trouveray, par. de Guérande, — de la Milacière, par. du Clion, — de Billo, par. de Saint-André-des-Eaux, — de Trégouët, par. de Béganne, — de Huelfao, — du Cosquer. ext., réf. 1669, huit gén., ress. de Guérande ; réf. 1426, par. de Tréal, év. de Vannes.

D’azur à trois fusées d’or, posées 2 et 1.

Guillaume, fils Raoul, épouse en 1389, Jeanne delà Bouère, dama de la Touche, veuve en 1426; Pierre, homme d’armes, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420 ; Jean, connétable de Dinan en 1457 ; Pierre, épouse vers Uéi, Mathurine Thébaut ; deux chevaliers de Malte en 1626 et 1779 ; un page du Roi en 1742 et un page du comte d’Artois en 1777.

Secqueville (de) voyez Goeuret.

Ségaler (le), sr de la Villeneuve, du Mescouôz et de Kerangarz, par. de Plougasnou > — de Kergomar, par. de Guimaëc, — de Kerfraval, par. de Ploujean, — de Montigné par. des Touches.

Anc. ext., réf. 1671, six gén.; réf. et montres de 1447 à 1543, par. de Plougasnou, év. de Tréguier et Trefgondern, év. de Léon.

D’azur au sautoir d’argent, cantonné do trois (aliàs : de quatre) quintefeuilles d’or, voyez Coetquis.

Guillaume, vivant en 1463, épouse Marguerite de Guicaznou. Fondu dans Kerhoënt, puis Paslour.

Ségaler (le), év. de Tréguier.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois têtes de léopard d’or, comme Boiséon et d’un huchet de même en pointe sous l’angle du chevron (G. le B.). Raoul, chanoine de Tours en 1440, inhumé à Saint-Gatien en 1474.

Ségalo, sr de Kerizouët, par. de Plescop, — de Goètergarff, par. de Graadchamp. Réf. et montres de 1448 à 1536, dites par., év. de Vannes. D’hermines à la fasce de gueules. chargée de trois besants d’argent (Arm.del’Ars.)

Séglien (de), sr du Goscro, par. de Lignol.

Réf. et montres de 1426 à 1481, dite par., év. de Vannes. Porte une fleur de lys, accomp. de trois quintefeuilles (Sceau 1414). Fondu dans Gouvello, puis Lantivy.

Segrétien (le), sr des Ferrières, ress. de Rennes.

D’argent à un cœur de gueules ; surmonté d’une étoile d’azur (Arm. 1696). Pierre, avocat en parlement en 1696.

Seillons (des) (orig. d’Anjou), baron de Viré, — sr de Beaulieu, — de la Barre, — de l’Isle, par. de Plougasnou.

D’or fretté de gueules ; au chef d’or, à la bordure engreslée de sable (La Ch. des B.). René, marié à N. de Keraldanet, père de Charles-Paul, marié 1o vers 1615, N. Toupin dame de l’Isle ; 2o à Françoise le Digouédec ; une fille à Saint-Cyr en 1693.

Seizplouë, ou Coët-Seizplouë, par. de Plounévez-Lochrist, év. de Léon.

Seigneurie successivement possédée par les maisons de Lesquèlen, Carman, Ploësquellec et Maillé, et érigée en comté sous le nom de Maillé en 1626, voyez Maillé (de), acquise en 1747 par les Rohan-Chabot et revendue aux Ameline de Cadeville.

Séjourné, sr de Launay, par. de Guichen, — des Pommerays, par. de Brutz, — de Brays, par. de Cesson, — de la Gourgeonnière, par. de Torcé, — de la Forestrie, par. d’Izé.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

D’argent au lion rampant de sable, contre un pilier de même (G. le B.).

Guillaume, alloué de Rennes en 1513, épouse Anne Brunart, dame de Brays, veuve de Jean le Moine, sénéchal de Vitré.

Sel (du), voyez Pinçzon.

Selle (de La), voyez Celle (de La).

Sénéchal (le) (ramage de Rohan), baron de Carcado en 1624, par. de Saint-Gonnery,

— sr du Bot, par. de Saint-Caradec, — de Gouëletré, par. de Noyal-Pontivy, — de * Kerguizec et de Cohanno, par. de Surzur, — vicomte de Châteauneuf, en Goëllo et de Maugremieux, par. de Guégon, — sr de Saint-Maudan, par. de ce nom, — de Brohais, par. de Kergrist, — de la Rivière, — vicomte d’Appigné, par. du Rheu, — baron de Quélen, par. de Duault, — sr du Gué-de-l’Isle, par. de Plumieux, — de la Feillée, par. de Goven, — de Belleisle, — de Trégoëtet baron de Molac, par. de ce nom,

— baron de Sérent, par. de ce nom, — sr de Kergournadec’h, par. de Cléder, — marquis de Pontcroix, en 1719, par. de Beuzec-Cap-Sizun. — sr de Tréduday et de Bonnepart, par. de Theix, — de Coëtergarff, par. de Grandchamp, — de Pacé, — de Cuhain, par. de Crossac, — de Crévy, par. de Pontchâteau.

Anc. ext. chev., réf. 1670, douze gén.; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Saint-Gonnery, Noyal-Pontivy et Saint-Caradec, év. de Vannes et Cornouaille.

D’azur à neuf (aliàs : sept) macles d’or, 3. 3. 3 (Sceau 1262).

Daniel, sergent féodé héréditaire de Rohan, présent en 1184 à la fondation de l’abbaye de Bonrepos ; Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois), frère d’Eon, marié à Olive, dame de Carcado ; Yves, abbé de Redon en 1440, † 1467 -, Jean, abbé de Saint-Gildas-des-Bois de 1462 à 1492 ; Jean, tué à la bataille de Pavie en 1525, en couvrant de son corps le roi François Ier ; cinq chevaliers de l’ordre de 1596 à 1654 ; François, conseiller au parlement en 1620, † 1639 ; Eustache, abbé de Geneston en 1674, évêque de Tréguier en 1686, † 1694 ; René, tué a la bataille de Sénef en 1674, marié à Marie-Anne de Rosmadec, dame de Molac ; un chevalier de Malte en 1700 ; un page du Roi en 1731 ; un maréchal de camp, tué au siège de Turin en 1706; deux gouverneurs de Quimper depuis 1724; un colonel des grenadiers de France, tué au siège de Prague en 1751 ; quatre lieutenants-généraux, des armées du Roi de 1708 à 1781; quatre membres admis aux honneurs de la cour de 1739 à 1782.

La Tranche de Carcado, qui fit enregistrer ses titres ou conseil souverain de Sainte Domingue en 1772, fondue en 1859 dans Graillé, en Guyenne ; la branche de Tréduday, fondue en le77 dans du Pont d’Echuilly ; la branche de Kerguizec existe en Amérique.

Sénéchal (le), sr de Lézérazien, par. de Guiclan, — de Rosnyvinen, par. de LocEguiner, — de Coëlélant, par. de Plourin, — de Lestréméral, par. de Sizun, — de Bélizal, par. de Saint-Mathieu de Morlaix, — de Rosily, — de Penvern.

Anc. ext. réf. 1669, septgén.; rél. et montres de 1427 à 1536, par. de Guiclan. Loc-Eguiner et Sizun, év. de Cornouaille, el Plourin, év. de Tréguier.

De sable à cinq fusées d’argent, accolées en bande, accostées de six besanls de même, trois de chaque côté.

Jean, vivant en 1481, épouse Catherine Riou.

La branche de Lézérazien fondue dans Kerouartz.

Sénéchal (le), sr du Rocher-Portail, par. de Saint-Brice-en-Goglais, — de la Séneschaussière et de la Guépinière, par. de Vieuxvi-sur-Gouësnon, — de la Vallette, par. de ce nom, — de la Yillebenoist, par. de Pacé, — de Neuville, par. de Domagné. Réf. de 1440 à 1513, dites par., év. de Rennes.

D’argent à trois bandes de sable (Arm. de l’Ars). Michel, abbé de Paimpont en 1473, † 1501.

Cette famille tirait son nom de la charge héréditaire de sénéchal de Dol. La branche de la Vallette fondue en 1559 dans de Poix.

Senecterre Ou Saint-nectaire (de) (orig. d’Auvergne}, duc de la Ferté en 1665, — marquis de Châteauneuf, — comte de Saint-Victour et de Brinon.

D’azur à cinq fusées d’argent en fasce.

Louis, connétable d’Auvergne en 1231 ; Antoine, évéque du Puy-en-Velay et Jacques, son frère, successivement abbés de Saint-Jean-des-Prés de 1545 à 1560-, un maréchal de France en 1757. (Famille éteinte.)

Sérazin (le), sr de Tréraelin, par. de Gamors, — de Palevar, par. d3 Nostang, — du Plessix, — du Boterff, par. de Plumelin.

Anc. ext. réf., 1669, neuf gén. ; réf. el montres de 1426 à 1536, par. de Gamors, Nostang et Baden, év. de Vannes.

De gueules à la croix ancrée d’argent.

Jean, vivant en 1426, épouse Louise Lorveloux ; un conseiller au parlement en 1681. La branche de Trémelin fondue en 1C68 dans Foumier de Pellan.

  • Séré, sr de la Plessaye, par. de Longaulnay, — des Landes et des Vaux, par. de Plouër.

Maint, réf. 1669, 0 gén., par les privilèges de la chambre des comptes et à l’intend. en 1699; réf. 1513, par de Longaulnay, év. de Saint-Malo. De gueules à la sirène d’argent.

Jean et Georgette de Saint-Aubin, sa compagne, sr et dame de la Plessaye, exempts de fouages à la réformation de 1513 ; Jacques, maître des comptes en 1632 ; Luc, secrétaire du Roi en 1654, reçut ses lettres d’honneur en 1674.

Les srs de la Pasquerie, du Tertre-Barré et de la Ville-Malterre, déboutés à la réformation de 1668, ainsi que les srs de l’Orvinière, ces derniers fondus dans Robien de Kerambourg.

Sérent (de), sr dudit lieu, du Tromeur, de la Rivière, de Kermelen et de la Salle, par. de Sérent, — de la Ville-Louët, par. de Lantillac. — de Kerfily, comte de Trédion en 1666, châtelain d’Aguénéac en 1650 et sr de Beslon, par. d’Elven, —

- de Branbec et de Kerlévénan, par. de Plescop, — de la Villeray, — de la Prévostaye,

— baron de Malestroit, — sr de Comper, par. de Concoret, — de la Ville-Guériff,

— de la Villéan, — de Boisbrassu, par. de Carentoir, — de Kervazy, par. de Plaudren, — de la Villeneuve, par. de Languidic, — de la Touche-Hilary, par. de Moustoirac, — de Keralier, par. de Sarzeau.

Anc. ext. chev , réf. 1669, douze gén. ; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Sérent et Lantillac, év. de Vannes.

i

D’or à trois quintefeuilles de sable (Sceau 1356).

Menguy, fils Marquis, fait une fondation à Saint-Sauveur de Redon en 1110; Conan et JudicaSl, son fils, témoins d’une fondation du comte de Porhoët au prieuré de Josselin en 1118; Guèthénoc, croisé en 1239, mentionné dans un compte rendu au duc Jean le Roux en 1274; Alain, vivant en 1328 épouse Gillette de Malestroit, dont : Jean, l’un des écuyers du combat des Trente en 1350, marié a Jeanne de Saint-Gilles ; trois chevaliers de Malte depuis 1663 ; un abbé de Prières en 1681, † 1727 ; un président de la noblesse aux Etats de 1774 et 1776 ; plusieurs membres admis aux honneurs de la cour depuis 1754.

La branche aînée fondue au xiv» siècle dans la Chapelle, d’où la terre de S ’rent, est passée par alliance aux Rosmadec, puis aux Sénéchal, et par acquêt en 1787 aux Caslel ■ la branche du Tromeur fondue dans Montauban, puis Avaugour ; la branche de Kerfily qui a produit un conseiller au parlement, chevalier de l’ordre en 1635, a fini à ArmandLouis-, duc de Sérent, grand d’Espagne, pair de France, lieutenant-général des armées du Roi, ancien gouverneur des ducs d’Angoulême et de Berry, marié en 1754 à Bonne-Marie de Montmorency-Luxembourg, † 1822, père d’un colonel au régiment d’Angoulême, tué en Bretagne en 1796 et des duchesses de Narbonne-Pelet et de Damas-Crux. (Famille éteinte.)

Sergent (orig. du Nivernais).

D’azur à une sainte Vierge d’argent, rayonnante d’or ; à l’orle d’étoiles de même. Devise : Ave maris Stella.

Un évêque de Quimper et de Léon en 1855, † 1871.

Sérizay, voyez Cérizay.

Serpaudaye (de La), srde Roudun, par. de Poligné, — des Vergers, — de Pontpéan, par. de Brutz.

Déb., réf. 1670 et à l’intend. en 1699 ; réf. 1513, par. de Poligné et Brutz, év. de Rennes.

D’or à l’aigle éployée de sable, accomp. de trois lionceaux de gueules (Arm. de l’Ars.); aliàs : d’argent à la bande de gueules, chargée de cinq besants d’or (Arm. 1696).

Robert, huissier de la chambre du duc en i486 ; Louis, procureur de Josselin en 1666. Serrant (de), voyez Walsh.

Serré (le), sr de Portz-Hamonef, par. de Goramenec’h, — de Pratalan, — du Rud, de Keramprat.

Anc. est. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Gommenec’h, év. de Tréguier.

D’azur à dix billettes d’argent, 2. 4. 4; au franc canton de gueules, chargé d’un croissant d’or.

Hervé, vivant en 1481, épouse Valence le Neveu.

Servaude (de), sr dudit lieu, par. de Mélesse, — des Blérons, par. de Châtillon-enVendelais, — de la Ville-Orée et du Rocher, par. de Parcé, — de la Ville-ès-Cerfs, par. de Plélan-le-Grand, — du Bois-Durand, — de la Pierre, — de la Gostardière, par. de Parthenay, — de la Gidonnière, — de la Gabetière. Anc. ext., réf. 1668, huit gén. ; réf. de 1449 à 1513, dites par., év. de Rennes. De sable à quatre fusées d’or, accolées en fasce.

Alain, sénéchal de Broôrec en 1388 ; Pierre, vivant en 1419, épouse Jeanne Aubin ; deux pages du Roi en 1729 et 1780.

  • Sesmaisons (de), sr dudit lieu et de la Portechèze, par. de Saint-Sébastien, — de la Sauzinicre, par. de Saint Similien, — de Kerraainguy, par. de Grandchamp, — de Trévaly, par. de Piriac, — châtelain de Tréamberten 1643 et s’de la Ville-au-Chapt, de Quifistre et de la Ville-James, par. de Saint-Molf, — du Perray, par. de SaintHerblain, — de Malville, par. de ce nom, — de la Gaillère et de la Sangle, par. de Bouguenais, — de Trévécar et de Lesnérac, par. d’Escoublac, —• d’Ust, par. de Saint-André-des-Eaux, — du Bois-Jollan, par. de Saint-Nazaire, — du Bois-Savary, par. de Guérande, — de Quindeniac, par. d’Assérac, — des Danets, — comte de Saint-Saire, en Normandie.

Anc. ext. chev., réf. 1669, treize gén. ; réf. et montres de 1428 à 1544, par. de Ghantenay, Gouëron et Orvault, év. de Nantes et Grandchamp, év. de Vannes.

De gueules à trois tours de maison d’or. Devise : Ne tanta domus pereat.

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois), marié à Macée de Sesmaisons, reçoit en 1250 de Normand de Marchillé, le don de la terre de la Sauzinière ; David, grand bailli d’Anjou et du Maine en 1293, épouse Marguerite de Champigny, dont : Olivier, marié à Agnès de Derval ; Guillaume, suivit du Guesclin en Castille en 1368 ; Jean, chambellan du duc Pierre en 1455, marié en 1450 à Thomasse de Muzillac ; Jean, abbé de Redon en 1439 ; quatre chevaliers et un bailli de Malte depuis 1654; un chevalier de l’ordre en 1659 ; un abbé de Saint-Clément de Metz et de Ham, au diocèse de Noyon, évôque de Soissons en 1731, cidevant chevalier de Malte et mousquetaire du Roi, +1742 ; une abbesse de Bival, au dio

cèse de Rouen, en 1740 ; plusieurs pages du Roi depuis 1723; deui lieutenants-généraux des armées en 1767 et 1814 ; un maréchal de camp, nommé par le Roi, en 1797 ç deux pairs de France de nos jours et un général de brigade en 1887.

Plusieurs membres admis aux honneurs de la cour depuis 1767.

La branche de Tréambert fondue en 1677 dans Becdelièvre.

Sève (de), sr de Bolgan, év. de Vannes.

Porte une croix cantonnée de quatre croissants (Sceau 1316). Guillaume, fils Jègou, fait un échange avec le vicomte de Rohan en 1316.

Sévedavy (de), sr dudit lieu, par. de Saints, — de Rimou, par. de Pleine-Fougères,

— de Sèvegrand, par. de la Ghapelle-des-Fougeretz, — du Mottay et de la Fontiine, par. de Trans.

Réf. et montres de t4v!7 à 1513, dites par., év. de Dol et Rennes.

D’argent à la bande de gueules, chargée de deux filets d’argent, accostés de six roses feuillées de gueules (Sceau 1381). Pierre, ratifie le traité de Guérande en 1381.

La branche aînée fondue dans Tèxue ; la branche de Sèvegrand fondue dans des Vaux. Les srs de Lanclamais, paroisse de Bréteil et du Domaine, paroisse de Gévezé, déboutés à la réformation de 166’J, ress. de Rennes.

Sévérac (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Nantes.

De gueules à trois grues d’argent, membrées de sable (G. le B.)- Un seigneur de Sévérac, témoin d’une donation à l’abbaye de Redon en 1117. Fondu dans Parisy, d’où la terre de Sévérac a appartenu successivement aux Brignac et aux Thehillac et par acquêt en 1592 aux TalhoMt.

Sévestre, srdes Rocheltes, par. de Tremblay. Déb., réf. 1668, ress. de Fougères.

Sévestre, voyez Sylvestre.

Sévigné (de), sr dudit lieu, par. de Gesson, érigé en bannière en 1440, — du Chastelet, par. de Balazé, — des Rochers, par. de Saint-Martin de Vitré, — de Bodégat, par. de Mohon, — de Tréal, par. de ce nom, — du Buron, par. de Vigneux, — de Mayneuf, par. de Saint-Didier, — de Tresmes, par. de Grouy-sur-Ourcq, en Brie, — de Ghemeré-le-Roi, par. de ce nom, et du Goudray, au Maine, — du Plessix-Olivet, par. de Noyal-àur-Vilaine, — comte de Montmoron en 1657, par. de Romazy, — sr de Pontrouault, par. de Mernel, — de la Verrière et de la Boissière, par. de SaintDonatien, — des Gléons, par. de Haute-Goulaine, — de Laudigère, par. de Vallet,

— de la Bidière, par. de Maisdon, — de la Haye, par. de Torcé, — de Champiré, par. de Grugé, en Anjou, — de la Bernardière, par. de la Ghapelle-Heulin, — de Lestrémeur, par. de Bodivit, — de Lanros, par. d’Ergué-Armel, — des Douves et d« la Barre, par. de Plumieux.

Anc. ext. chev., réf. 1670, treize gén. ; réf. de 1427 à 1513, par. de Gesson, Saint-Martin de Vitré, Balazé, Saint-Didier et Noyal-sur Vilaine, év. de Rennes ; Tréal, év. de Vannes et Plumieux, év. de Saint-Brieuc.

Ecartelé de sable et d’argent (Sceau 1417).

Gabillart, témoin à une fondation de Geoffroi d’Acigné à l’abbaye de Savigné en 1190; Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guyon épouse en 1355 Agaisse Rabaud, dame du Chastelet ; Guillaume, chambellan du duc Jean V en 1440, marié en 1410, à Anne de Mathefelon, dame des Rochers ; Guyon, épouse vers 1490 Gillette de Tréal, dame de Bodégat, de Laudigère et des Clôons -, trois chevaliers de l’ordre de 1570 à 1627 ; trois conseillers au parlement depuis 1587 ; un chevalier de Malte en 1622 ; un abbé de Geneston en 1663 ; deux maréchaux de camp en 1646 et 1650, dont le second. Henri, tué en duel par le chevalier d’Albret en 1651, avait épousé Marie de Rabutin de Chantai, dame de Bourbilly, connue par ses inimitables lettres.

La branche ainée fondue en 1669 dans Adfiémar de Grignan, puis en 1695 dans Simiane ; la branche de Montmoron fondue en 1684 dans du Hallay ; la branche de Chemerô fondue en 1706 dans le Bihan de Pennelè. (Famille éteinte.)

Sévin (orig. de Paris), sr de Quincy. D’azur à la gerbe de blé d’or. Charles, conseiller au parlement de Bretagne en 1619.

Shée (orig. d’Irlande).

Maint, au conseil et par lettres-patentes de f731.

Tranché d’or et d’azur, à deux fleurs de lys de l un en l’autre.

Sib Iril, sr de Kermorvan, par. de Guiclan . Jean, anobli en 1468.

Sigay, sr de la Goupillière, ress. de Vitré.

De gueules au chevron d’argent, accomp. de trois étoiles de même (Arm. 1696). Pierre, lieutenant de Vitré en 1696.

Silguy (de), sr de Goathirbescont, par. de Guilers, — de Poulesquet, par. de Plougoulm, — de Kerradennec, — de Penher, par. de Kerlouan, — de Kerbringal, par. de Dirinon. ,

Anc. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Guilers, Kerlouan, Plougoulmet Plougar, év. de Léon.

D’argent à deux lévriers de sable, accolés d’argent, passants l’un sur l’autre. Devise : Passe hardiment.

Even, vivant en 1410, épouse Amice de Parscau, dont : Guillaume, vivant en 1448, marié a Aliette de Montfort ; un avocat-général au parlement Maupeou en 1771.

Silz (de), voyez Haye (de La).

Simon, sr de la Villerabel, par. d’Yffiniac, — de la Villemoisan, par. de Ploufragan, — du Ghesnay et du Tertre, par. de Planguénoual, — de Runveret, près Ghàtelaudren.

Ext. réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1423 à 1535, dites par , év. de Saint-Brieuc. D’azur à trois cygnes d’argent.

Jean, de la paroisse d’Yffiniac, se dit noble et ne paie rien des fouages en 1123 et s’arme ès mandements de Monsieur ; Geoffroi son fils, anobli par le duc Pierre en 1454 ; Louis marié vers 1503 a Bienvenue le Moônne, de la maison de la Touche, père d’Etienne, époux en 1535 d’Anne de Kerprigent.

La branche de la Villerabel fondue dans Pappe, puis en 1688 du Bois ; la branche à» Runveret fondue dans Geslin.

Le sr de la Villegicquel, débouté à la réformation de 1669, ress. de Saint-Brieuc.

Simon, sr du Val-au-Houlle, par. de Guégon. Déb., réf. 1669, ress. de Ploërmel.

D’argent à trois mouchetures d’hermines ; au chef de gueules (Arm. 1696).

Simon, sr de Ligou, — d’Amoinville. Déb., réf. 1668, ress. de Rennes. De gueules au coq d’argent (Arm. 1696).

Simon, sr de Kergoulouara, par. de Plouvorn, — de Troraenec, par. de Landéda, — de Bigodou, par. de Saint-Martin-des-Champs, — de Kerbringal, par. de Dirinon, — de Kerannot, par. de Saint-Thégonnec, — de Kergadiou, — de la Palue, par. de Plougoulm, — de Pensez, par. de Plouvien, — de Poulhalec, — de Keropartz, par. de Lanmeur, — de Kerénez, par de Kerlouan, — de Kersaiiou, par. du Minihy de Léon, — de Kerven, — de la Lande.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Plouvorn, Plougoulm, Landéda et Saint-Martin-des-Champs, év. de Léon ; Dirinon, év. de Cornouaille, et Plougasnou, év. de Tréguier.

De sable au lion d’argent, armé et lampassé de gueules. Devise : Cest mon plaisir.

Eudes, croisé en 1248 ; (cab. Courtois) Yvon, archer dans une montre de 1378 reçue par Olivier le Moine, capitainede Lesneven, père de 1* Yvon, sr de Kergoulouarn, marié vers 1400 à Catherine de Kerouzéré, dont : Guillaume, époux en 1437 d’Adelice le Barbu, dame de Tromenec ; 2* Hervé, sr de Kerbringal, dont la postérité s’est fondue dans Silguy.

Guillaume, sr de Tromenec, tua en duel en 1600 François de Kermavan, dernier du nom ; un abbé de Lantenac en 1731, † 1786.

La branche de Kergoulouarn fondue en 1578 dans le Rouge ; la branche de Tromenec fondue en 1619 dans Kergorlay, d’où la terre de Tromenec est passée par alliance aux du Trévou, puis aux Bihannic.

Le sr de Kermarquer, paroisse de Rostrenen, débouté à la réformation de 1668.

Simon, sr de Trénoust, par. de Jans, — de la Villeneuve, — de la Brétaignerie et du Souché, par. de Saint-Aignan, — du Plessix et de la Rouaudière, par. de SaintPère-en-Retz, — de la Fieuriais, par. de Guémené-Penfao, — de Galisson, — de la Chambre, — de la Servaye, — de la Gaisne, par. de Saint-Mesme, — de la Grée, Toms m. 17 [ocr errors]

par. de Mésanger, — de la Maugère, — de la Carterie, par. de Saint-Similien, — des Challes, — de Gréviac, de Rozabonnet, delaGoutière et du Fraîche, par de Nozay, — de Kervion, — de Creil, — de Lessart, — de Vouvantes.

Maint, réf. 1670, 0 gén., par les privilèges de l’échevinage et de la chambre des comptes, et par arrêts de l’intend. en 1702 et du pari, eu 1741, neuf gén.; montre de 1544, par. de Jans, év. de Nantes.

De sable au lion d’argent, armé et lampassé de gueules, comme les précédents.

Pierre, sr de Trénoust, vivant en 1468, père de Sylvestre, vivant en 1497 ; deux échevini de Nantes en 1575 et 1600 ; six auditeurs et maitres des comptes depuis 1632. (Famille éteinte).

Le sr de la Croiserie, paroisse de Rougé, lieutenant du prévôt des maréchaux à Châteaubriant, et les srs de la Gatelière, de la Rablaye, paroisse de la Chapelle-sur-Erdre, et du Pescher, paroisse de Saint-Herblain, déboutés à la réformation do 1669, paraissent issu» da la même famille, ainsi que les srs de Launay et de Boauvais, paroisse d’Auverné.

Siog’han, sr de Kerrivoal, de Kersaouté, de Troguérot et de Tréguintin, par. du Minihyde-Léon, — de la Palue, — de Pratérou, — de Saint-Jouan, par. de Saint-Jouandes-Guérets. — de Kerradennec, — de Kerhuélin, — de * Kersabiec, par. de Plounévez-Lochrist.

Maint, à l’intend. en 1716, etanc. ext., arrêt du pari, de 1773, dix gén ; réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Kernilis, Plouvorn et Plounévézcl, év. de Léon et Gornouaille.

De gueules à quatre pointes de dard ou d’ancre en sautoir, passées dans un anneau en abyme, le tout d’or, voyez Moôlien et Stangier ; aliàs : de gueules à la croix ancrée d’argent (G. le B.).

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois); Geoffroi, bailli et receveur de Léon, compris parmi les légataires du duc Jean II en 1305 ; Jean, écuyer dans la compagnie d’Olivier do Clisson en 1375 ; Jean, sr de Kerrivoal, marié à Jeanne Fliminc, fit son testament en 1521 ; un abbé de Vaast, au diocèse du Mans en 1777.

Cette famille, qui a pris une part glorieuse aux guerres de la Révolution, dans les armées de Gondé, des princes et de la Vendée, de 1793 à 1832, a produit un chevalier do Tordre de Marie-Thérèse en 1795.

Sibier, sr de la Lande-Ronde.

Déb., réf. 1668, ress. de Rennes.

Sion ou Syon (de), sr dudit lieu et de Doraenesche, par. de Sion, — de Beuves, par. de Messac, — de Frossay, par. de ce nom, — vicomte de Fercé, par. de ce nom, — sr du Boisnouveau et de la Gérarderie, par. des Touches, — d’Anguignac, par. de Conquereuil, — du Bourg, par. dé Marcillé-Robert, — du Plessis-Meslé, de Sénonnes et d’Entrehais, en Anjou, — des Loges, par. de Chantepie.

Réf. de 1426 à 1478, par. des Touches, Conquereuil et Marcillé-Robert, év. de Nantes et Rennes.

Jean, vivant en 1456, marié à Jeanne de Tinténiac, dame du Bourg et du Plessis-Meslé, père et mère de Jean, époux de Marie de la Boéssière, dame des Loges, employés dane la réformation de 1478, paroisse de Marcillé.

Fondu dans la Chapelle de la Roche-Giffart.

Slade (de), voyez Hay.

Sohjer, sr de Vaucouleurs, par. de Trélivan, év. de Saint-Malo.

D’or au chêne de sinopl» (Arm. 1690) ; aliàs : d’or à deux épées de gueules en sautoir, les pointes en haut ; au chef d’azur, chargé de trois mouchetures de contrehermines d’argent.

Guillaume-Louis-Malo, capitaine de brûlot, anobli en 1763 pour services signalés a» combat de Saint-Cast en 1758, lieutenant de vaisseau en 1778.

Sol (orig. du Languedoc), sr de Grisolles, — de Kervoyer et de Kerguen, par. d’Arradon, — du Boismainguy, par. de Sérent.

Maint, par arrêt du pari, de 1764, ress. de Vannes.

D’azur à l’aigle d’argent ; au chef d’or, chargé de trois étoiles d’azur. (G. G.).

Cette famille, alliée en Bretagne aux du Chesne et aux Sècillon, a produit un lieutenant de vaisseau en 1786, qui se signala dans les guerres de la chouannerie, créé maréchal de camp en 1815 et lieutenant-général en 1818, † 1836; une fille à Saint-Cyr en 1772.

Soligné ou Subligny (de) (orig. de Normandie), sT dndit lieu et de Montsorel, en Avranchin, — de Dol, — de Combourg.

Porte un oiseau, chargé au cou d’un écu écartelé d’argent et de gueules, qui eut Dol ; aliàs : de gueules fuselé d’hermines, qui est Dinan (Sceau 1173); aliàsécartelé de Dol ,à la bordure semée de merlettes (Sceaux de 1183 à 1210).

Jean, sénéchal de Dol en 1164, père d’Arsculphe, marié à Yseult, dame de Dol et de Combourg, dont il prit les armes, † 1197.

La branche ainée fondue au xm* siècle dans à’Argouges, d’où la seigneurie de Solignéa appartenu successivement aux le Marchant, aux Bèthuneet aux Boisgelin ; la branche de Combourg fondue au xive siècle dans Tinténiac ; la branche de Montsorel fondue vers 1200 dans à’Aubignè. Voyez Montsorel (de).

  • Solminihac (de) (orig. du Périgord, maint, à l’intend. de Guyenne en 1699 et de Montauban en 1715), sr de Chaulne, — de Laborion, — de la Mothe.

D’argent à quatre pals d’azur ; au chef d’argent, chargé d’un cœur de gueules, soutenant une croisette ; [aliàs : un croissant) de même.

Un capitaine au régiment de Normandie en 1691.

Songeux (le), sr de Beauchesne, par. de Fercé. Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

D’argent au corbeau de sable, membré et becqué de gueules. Pierre, sergent du sire de Laval, et pour ce exempt en 1513. Fondu vers 1560 dans Pioger.

  • Bonis (de), (orig. d’Armagnac).

D’azur au lion d’or et une fasce haussée d’argent, surmontée de trois étoiles rangées de même (Arm. 1696).

Un général de division, blessé à la bataille de Loigny en 1870 † 1887, frère d’un général de brigade en 1884 † 1888. Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Parcevaux.

Soraye (de La), sr dudit lieu, par. de Quintenic, — d’Uzel, par. de ce nom. Réf. 1427, par. de Quintenic, év. de Saint-Brieuc.

D’hermines à deux haches d’armes de gueules, adossées en pal (Sceau 1381).

Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Geoffroi, fait son testament en 1256; Louis t porte-bannière de Sylvestre Budes, tué dans la guerre des Bretons en Italie, en 1375; Alain, ratifie le traite de Guérande en 1381.

La branche ainée tondue dans Malestroit, d’où la terre de la Soraye a appartenu aux Coëtquen, puis aux cCAndignè.

Soraye (de La), sr dudit lieu, par. de Campel, — de la Touche, par. de Néant. Réf. 1459, par. de Néant, év. de Saint-Malo.

D’argent à une croix de sinople, chargée d’une quintefeuille d’argent (G. le B.). Fondu dans Lambilly.

Sorel, sr de la Villenéant, du Teil et de la Barbotaye, par. de Comblessac, — de la Gélinais, par. de Garentoir, — de Courcon, par. de ce nom, — du Bois-de-la-Salle, par. de Péaule, — de Salarin, par. de Theix, — du Laz, par. de Garnac, — do Kergroix, par. de Pluvigner.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Comblessac, Réminiac, Carentoiret Cournon, év. de Saint-Malo et Vannes.

Pour armes antiques : d’azur à la croix d’argent, cantonnée d’un annelet de même ; (Sceau 1425) ; moderne : d’argent à l’aigle de sable, inembrée et becquée de gueules.

Robert, après avoir pillé et brûlé deux fois la ville de Combourg en 1233, se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; Pierre, fils Guillaume, vivant en 1427, épouse Marie Morio, dont : Guillaume, marié en 1450 à Guillemette de Bellouan ; Jacques, chevalier de l’onlreen 1620.

Sorel, sr la Haltais, par. de Guer, év. de Saint-Malo. De gueules à deux léopards d’argent ; (G. le B.)

Un capitaine de vaisseau retiré avec pension du Roi en 1728, marié à N. de Marnières, dame de la Hattais.

Une famille de même nom et armes a été maintenue en Soissonnais en 1667, sur preuves remontant à 1525.

Sorin, sr de Trénoust, par. de Jans, — de la Toucbe, par. de Nozay. Réf. de 1427 à 1454, dites par., év. de Nantes. D’hermines à la fasce de gueules, accomp. de trois trèfles d’azur.

Robert, trésorier et receveur général du duc en 1404 ; Robin, homme d’armes de la compagnie du sire de Lescun en 1464.

Sobin, sr de la Ferrière, par. de Saint-Jean-de-Béré, — de la Hillière, par. de Thouaré, — de la Mpnnais, par. de Soudan. Déb., réf. 1668, ress. de Nantes.

D’argent à quatre mouchetures d’hermines de sable, 3. i.(Arm. 1696).

Jean, conseiller garde-scel au présidial de Nantes en 1669 ; François, maîtres des comptes en 1691.

Cette famille et la précédente paraissent avoir une origine commune.

Sou A ix Aye, voyez Saulaye (de La).

Soubize (de), voyez Rohan (de).

Souché, s* de la Brémaudière.

Déb., réf. 1669, par. de Bodivit, év. de Gornouaille.

Soukff, sr de la Gaudinaye, — du Temple, — de Montalembert, par. de Vénèfles, —

de la Clossetière, — de Kerossan.

Fascé d’azur et d’or, semé de vers à soie en fasces, de l’un en l’autre Arm. 1696).

Jean, procureur au parlement de Rennes en 1698 ; René-Marie, bailli de Châteauneuf-duFaou en 1747.

On trouve Guillaume, de la paroisse de Cohazé-Pontivy, archer dans une montre de] 146*. Soulange (de), voyez Paius.

Soulabd (orig du Poitou), sr de la Tbibaudière, — de la Roche. D’argent au soulier de sinople (Arm. 1696). Un auditeur des comptes en 1786.

Soulles (de).

Réf. de 1427, par. de Chasné, év. de Rennes.

D’azur à trois besants d’argent (Sceau 1428).

Jean, tient un hôtel noble en 1427 a Chasné, et n’y demeure que lui et son page. Soubdéac (de), voyez Rieux (de).

Soubdeau (or. de Poitou), sr de Beauregard.

D’or à un aspic de sable mis en fasce (Arm. 1696). Un maître des comptes en 1746.

Souhdeval (de) (orig. de Normandie, y maint, en 1463), sr dudit lieu et du Mesnil, près Mortain.

D’or fretté de sable, qui est Verdun ; au franc canton de même (Sceau 1563).

André, gouverneur de Belle-lsle-en-Mer, repoussa les Anglais de cette ile en 1548, et laissa deux flls : 1o André, gouverneur de Belle-Isle, gentilhomme ordinaire de la chambre et panetier ordi aire du Roi, f if>97 ; 2o Herviev, dont les descendants fixés en Bretagne en 1687, alliés aux Aubin, du Parc-Loctnaria et la "Voilette se sont fondus dans ’Mourain.

Cette famille, issue en ramage de celle de Verdun, portait jusqu’en 1550 le nom de U Moyne.

Soubdille (orig. du Maine), s’dela Tremblaye, — d’Erbrée, — de Chambrezais.

D’azur au chevron accomp de trois étoiles ou molettes, celle de la pointe soutenue d’un croissant, le tout d’or.

Gabriel, secrétaire du Roi en 1668, f en charge.

Sourdre (le), par. de Saint-Donan, év. de Saint-Brieuc. Parti d’azur et de gueules, à la bande d’or brochante. Barbe, épouse vers 1600 Philippe de Kernévénoy.

Sourdy (de), sr de la Villejagu.

Déb., réf. 1669, ress. de Rennes.

Soussay (de) (orig. d’Anjou), sr de la Guichardière, — du Buron, — de la Maillère, par. de Sucé.

Anc. ext., réf. 1669, dix gén., par. de Saint-Mars, év. de Nantes. De gueules à trois coquilles d’or.

Emery, varlet en 1353, épouse Orphane, dont : Guillaume, marié à, Marie Audibart ; • Jean, s’établit en Bretagne, où il épousa en 1591 Gabrielle Charbonneau.

La terre de la Maillère a été constituée au majorât au titre de vicomte, en 1823.

Souvaing, sr du Pallet, par. de ce nom, — de Langle, par. de Bourg-Sainte-Marie, — de Daen, en Anjou.

Réf. 1427, par. de Bourg-Sainte-Marie et Frossay, év. de Nantes.

D’hermines à la croix pattée de gueules (Sceau 1315). Pierre et Olivier, abbés de Pornic, de 1428 à 1463. Fondu dans Amenart.

Souvenel (de), toyez Anneix.

Spadine, sr de la Menguais et du Housseau, par. de Garquefou, — de l’Estang, par. de Saint-Donatien, — de Belestre, — de Beaulieu, par. de Mesquer, — de la Nicollière, par. de Saint-Philbert, — de la Bignonnais, par. de Bouée, — de Laubiais, par. de Gordemais.

Déb., réf. 1669; réf. et montres de 1429 à 1543, par. de Carquefou et SaintDonatien, év. de Nantes.

Jean, au nombre des sujets de l’évéque de Nantes qui députèrent contre lui en 1471; plusieurs sénéchaux de Guérande depuis 1609.

Sparfel (le), en français Epervieh (l,’), sr du Val, — de Kerdizien, par. de Cléder,

— de Crec’helen, — de Kergonval. D’azur au cerf d’or (Arm. 1696).

Un procureur fiscal de la juridiction des régaires, et un docteur en Sorbonne, chanoin» et théologal de Léon en 1696.

Sparler (le), sr de Coëtgaric, par. de Plestin, — de Kericuff, par. de Plougrescant, — de Koc’hmorvan, par. de Pleubihan, — de Kerozac’h, — du Verger, par. de Trédarzec,

— de la Bouexière, par. de Pleyben, — de l’Estang, par. de Plougar.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Plestin et Trédarzec, év. de Tréguier.

De gueules à l’épée d’argent en bande, garnie d’or, la pointe en bas. Devise : Aestus et frigoris expers, et aussi : Tout au naturel.

Yves, vivant en 1459, épouse Marguerite de Bégaignon, dont : Guillaume, vivant en 1481, marié à Amice de la Forest.

Spinefort, voyez Espinefort (de L’) .

Splan (le), en français Cla.hi (le1, sr de Leslec’h et de Kerjean, par. de Plestin. Réf. et montres de 1427 à 1481, dite par., év. de Tréguier.

D’azur à la colombe d’argent, membrée et becquée de gueules, vayez Tréodal. Devise : Plaid me déplaist. ,

Fondu dans du Dresnay, puis Kermoysan.

Squiriou (du), sr dudit lieu, par. de Névez. Déb., réf. 1068, ress. de Goncarneau.

Stangalen (de), voyez Guillou.

Stanghingant (de), voyez Estang-hingant (d’).

Stang (du), en français Estang (de L’), voyez Estang (de L’).

Stangier (du), s’dadit lieu, par. de Plouguer-Carhaix, — de Liziliec, par. de Pestivien, — du Colen, par. de Plourac’h, — de Keruslain, — de Chef-du-Bois, — de enanec’h, — de Lescanic, par. de Saint-Gilles-Pligeau, — des Portes. Ext., réf. 1669, six gén.-, rôf et montres de 1481 à 1562, par. de Pestiviea, Plourac’h, Gléden-Poher et PouIIaouën, év. de Gornouaille.

D’argent à l’anneau de sable, touché par cinq fers de lance de même, voyez Moklien et Sioc’han ; aliàs : accomp. de trois croisettes de gueules.

Olivier, vivant en 1481, épouse Isabelle de Roc’hcaezre ; une fille à Saint-Cyr en 1787. La branche aînée parait fondue dans Bothonn.

Stapleton (orig. d’Angleterre), comte de Trêves, en Anjou, — sr des Dervalières et de la Durandière, par. de Cbantenay, — de Kerdréan, par. d’Arradon, — de Kercabin, par. de Plouëc, — de la Bouëxière et de Crec’honvel, par. de Ploujean. Maint, par lettres patentes en 1727 et par arrêt du conseil en 1744.

D’argent au lion de sable ; aliàs : écartelé aux i et 4, contre-écartelé aux i et 4 : d’argent au lion d’azur, cantonné à dextre d’un croissant de gueules ; aux 2 et 3 : de sable fretté d’or ; aux 2 et3 des écartelures : de Dreux-Bretagne (Blancs-Manteaux).

Richard, vivant en 1587, épouse Eléonore Butler ; leurs arrière-petits-flls établis en Bretagne en 1700 se sont alliés aux Meneust et aux Lannion ; un page du Roi en 1748.

Stéphan, en français Estienne, voyez Estienne.

Stéphanou, sr de Kerbridou, par. de Tréglamus.

Montre de 1481, par. de Pommerit-Jaudy, év. de Tréguier.

D’or au pin de sinople, fruité d’or, aux branches duquel est suspendu un greslier accosté de deux merlettes, le tout de sable (G. le B.).

Ster (du), en français Rivière (de La), sr dudit lieu, par. d’Ambon. Réf. et montres de 1427 à 1536, dite par., év. de Vannes.

Jean, abbé de Carnoôt, † 1513.

Stoquer (le), en français Trébuchet, par. du Minihy, év. de Tréguier.

Hugues, évôque de Tréguier en 1403, transféré à Vannes en 1401, chancelier de Bretagne, † 1408.

Suasse, (orig. d’Espagne), s’du Golédoetde Kerléau, par. de Vieux-Bourg-de-Quintiu. — de Pohon, par. de Kergrist-Moëlou, — de Kerambellec, par. de Bèrien, — de Kerguirédec,.— de Kervégan et de Tannanguen, par. de Plésidy, — de Gorrecetde Saint-Igeau, par. de Laniscat, — de Kerdahel, — de Kerbrat.

Maint, par arrêts des aides en 1674 et du pari, de Bretagne en 1680 et 1720, hui t gén. ; réf. et montres de 1543 à 1562, par. de Vieux-Bourg, év. de Gornouaille.

D’argent au chevron brisé de gueules, chargé de cinq pommes de pin d’or, 3. 2 ; accomp. en pointe d’un arbre arraché de sinople, le tronc chargé d’un loup passant de sable.

Diègo, l’un des capitaines espagnols, envoyés par Ferdinand et Isabelle au secours d’Anne de Bretagne en 1488, épouse Jeanne le Bigot ; Jean, sénéchal de Quintin en 1591.

La branche de Correc fondue en 1654 dans des Cognets ; la branche de Kervégan fondue dans Cavelier. (Famille éteinte).

Suau (orig. duDauphiné), sr de la * Croix.

D’azur à trois chevrons d’argent ; au chef d’or, chargé de trois étoiles de gueules (Arm. 1696).

Sucinio, par. de Sarzeau, év. de Vannes.

Château ducal fondé en 1250 par Jean le Roux, assiégé en 1373 par du Guesclin, e* seigneurie donnée en 1491 par Anne de Bretagne à Jean de Châlons, prince d’Orange ; confisquée par François I", qui en laissa l’usufruit à la dama do Chateaubriant ; puis donnée par Henri IV à Gaspard de Schomberg ; et successivement possédée ensuite par acquêt en 1596 par les Talhouet de Sèvèrac, puis par la princesse de Conli et le duc de la Vallière.

Sueur (le) (orig. de Normandie), sr d’Ecquetot. D’argent à trois fasces de gueules.

Payen, abbé de Saint-Melaine de Rennes en 1548, évêque de Coutances en 1550.

Suffren (de) (orig. de Provence), marquis de Saint-Tropez en 1725, — sr de Guermorvan et de Kerguézay, par. de Louargat, — de Coatquiziou, par. de Belle-IsIe-enTerre.

D’azur au sautoir d’argent, cantonné de quatre têtes de léopard d’or (La Ch. desB.).

Jean-Baptiste, marquis de Saint-Tropez, flls de Paul, consul d’Aix et de Jeanne Bruni d’Entrecasteaux, épousa en 1744 Louise de Goésbriand, dame de Guermorvan, et fut admis aux Etats de Bretagne de 1762. Il était frère de Pierre-Paul-Andrè, bailli de Malte, viceamiral et chevalier des ordres en 1784, † 1788 et père d’un Pairde France en 1815, † 1821.

(Famille éteinte.)

Sugarde (le), sr de Bourdidel, du Garpont et de Moguérou, par. de Plougonven, — de Boisnat, — de Bozarfeunteun.

Ext., réf. 1670, sept gén. ; réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Plougonven, év. de Tréguier.

D’argent à la fleur de lys de sable, surmontée d’une merlette de même, voyez

GOETANLEM, JOSON et LE ROUGE.

Guyon, vivant en 1481, épouse Jeanne le Rouge, de la maison de Guerdavid, dont il prit les armes.

Sur (le), sr de la Bouëxière.

Déb., réf. 1668, ress. d’Hennebont.

François, commissaire de l’artillerie de France, lieutenant de la citadelle du Port-Louis en 1668.

  • Surcouf, sr de la Maisonneuve, — de Saint-Aubin, — du Bois-Gris, év. de Saint-Malo.

D’argent au chevron de sable, chargé de trois coquilles d’or ; au chef de sable, chargé d’un lion passant d’or.

Robert, capitaine de corsaire en 1709, marié en 1697 à Bertranne Mallet, bisaïeul d’autre Robert, capitaine de corsaire, baron de l’Empire, confirmé sous la Restauration, † 1827.

Surgères (de) (orig. de l’Aunis), sr dudit lieu, de Ballon et de Granges, en Aunis, — de la Flocelière en Poitou. Tome III. 18

Réf. 1513, par. de Plouasne, év. de Saint-Malo.

De gueules fretté de vair de six pièces (Sceau 1353).

Guillaume, grand sénéchal de Poitou en 1177 ; autre Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois); Jacques, épouse en 1452, Renée de Maillé, dont : i"Jean, sr de Ballon, marié en 1475 à Jeanne de Blois, fille de Guillaume, frère j uveignèur d’Olivier, dit de Bretagne, comte de Penthièvre ; Eardouine, mariée en 1486 à Jean de Coêtquen, sr du Vauruffler.

Le nom ancien de cette lamille est Maingot. La branche de Granges n’a gardé que ce dernier nom ; voy. Granges (de).

  • SuYHOT(orig. du Poitou, ymaint. en 1687 et 1699), srdeLauberaye, — de Ghampeaux,

— de la Socquetière, — de la Goussaye, — des Champs, — du Mazeau, — d’Angles,

— de Lautremonl.

Gironné d’argent et de gueules de huit pièces, les girons d’argent chargés chacun de trois fasces de gueules.

Plusieurs chevaliers de Malte depuis 1529.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux la Roche-Saint-Andri, Pépin de Belle^ltU, d’Andignè et Castellan.

Suzlé (de), sr dudit lieu, par. de Plésidy, év. de Trèguier. ’ ’ :" ".

De gueules à trois fleurs de lys d’or, à lafasce en divise d’azur, chargée de trois besants d’or (G. le B.)> •’ < ■

Moderne : Bêgaignon.

Stbouault, voyez Gybooauxt. ■•<•’

Sylvestre ou Sévestre (ramage de Coëtmeur), sr de Kerdidreux, — de GuicnéveZj par. de Plounévez.

Réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Lanmlis et Plounévez-Lochrist, év, do Léon. . . ..c.

i .. D’argent à l’orle de six croisettes recroisettées d’azur ; à l’écu en abyme do gueules, qui est Coëtmeur, chargé d’un croissant d’argent.

Jean, trésorier de Bretagne en 1460, eut pour successeur Pierre Landais.

Stlvesthe, év. de Vannes.

Porte trois jumelles et une bande brochante (Sceau 1416).

Ston (de), voyez Sion (de).

Tabaheuc (le), sr de Kerfagon, par. d’AHineuc.

Réf. et montres de 1469 à 1513, dite par., év. de Sainl-Brieuc. Eon, anobli en 1439.

Taffabt (orig. du Périgord, y maint, en 1669), s’cle * Saint-Germain.

D’azur au chevron accosté de deux roses tigées et feuillées et accomp. en chef d’une étoile et en pointe d’un croissant, le tout d’argent.

Un capitaine aux grenadiers royaux du régiment provincial de Marmande, avec commission de lieutenant-colonel en 1775.

Tau. (du), sr des Mottes, év. de Rennes.

Porte un chevron (Sceau 1416).

Renée, épouse vers 1480 Jean Uguet, 8’ de la Vaine.

Taillandier (le), sr de la Guichardière, par. de Cornillé. Réf. de 1427 à 1513, par. de Cornillé, év. de Rennes. D’argent à trois corneilles de sahle, qui est Cornillé.

Jean, écuyer de Charles de Blois en 1355, épouse Tiphaine de’ Cornillé, dame de la Guichardière ; Amaury, fils de Philippot, autorisé par lettres d’octobre 1513, à changer la nom de Taillandier en celui de la Guichardière.

  • Taillard, sr du Restolles et de Kerdaniel, par. de Plouagat, — de la Grandville, par. de Bringolo, — de Lizandré, de Kerflec’h et de Kertanguy, par. de Plouha, — de la Sauldraye, — de Kergroumel, — de Landéonec, — de Goatévez, par. de Milizac, — de Kerguilly, — de la Villegoury, — de Kerbélo, — de Lannéguer, — de Kerigonan, — de Quiliguen, — de Kergoat, — de Kerizit, par. de Daoulas, — de Kerlan, — de Kerillio.

Anc. ext., réf. 1669, six gén., et maint. à l’intend. en 1703 et 1710; réf. et montres de 1454 à 1543, par. de Plouagat-Châtelaudren, Plougonver et Plouha, év. de Tréguier et Saint-Brieuc.

D’hermines à cinq fusées de gueules, accolées et rangées en bande, voyez Perrien (de). Devise : Ante que brar que doublar. (Plutôt rompre que plier).

Rolland, de la par. de Goudelin, connétable de la Roche-Derrien et de Guingamp, prisonnier à la bataille de la Roche-Derrien en 1347 avec Charles de Blois, partagea la captivité de ce prince en Angleterre, et ratifia le traité de Guérande en 1381 ; Morice, époux de Jeanne Boschier, père d’Alain, page d’Olivier de Blois en 1418, qu’il accompagnait au voyage de Chàteauceaux, lors de la trahison des Penthièvre en 1420 ; Rolland et Jean, prêtent seimentau duc entre les nobles de Tréguier et Goôllo en 1437 ; Pean, auteur de la branche du Resfolles, vivant en 1513, père de Vincent, marié à Isabeau Couflbn ; Jean. auteur de la branche de la Villegoury, vivant en 1513, épouse Jeanne Rouxel.

La branche de Lizandré fondue dans Pinart.

Les srs de Kerunet, du Rody et de Guiquellien, ress. de Morlaix, déboutés à la réformation de 1670.

Taillecol (de), sr dudit lieu, par. de Rougé.

Porte une fleur de lys accomp. de six étoiles (Sceau 1371).

Fondu vers 1420 dans du Rouvre.

Taillefer (de), sr dudit lieu, par. de Gréhen, — de la Mettrie, par. de Plélan-le-Petil, — de Belestre, par. de Saint-Coulomb, — de la Métairie, par. de Cherrueix, — de la Rivière-Texue, par. de Noyal-sur-Vilaine, — de la Brunais, par. de Biéteil.

Anc. ext., réf. 1668, quatre gén. ; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Gréhen, Plélan, Saint-Coulomb, Cherrueix et Montdol, év. de Saint-Malo et Dol.

De gueules à deux léopards d’or ; aliàs : trois fers de lance (Sceau 1302) Devise : Taille fer.

Belot, écuyer, donne quittance de ses gages en 1302 ; Jean, abbé de la Chaume de 1351 à 1374 ; Jean, sénéchal de Dol en 1513, épouse Jeanne Troullon, dont : Alain, marié à N. du Chastellier, de la maison de Préauvé ; Alain, chevalier de l’ordre en 1606.

Le sr de Belleisle, paroisse de Saint-Suliac, débouté à la réformation de 1670, ress. de Dinan.

Taillepied (de), sr dudit lieu, par. de Marligné-Ferchaud, év. de Rennes.

De gueules fretté d’or (Arm. de l’Ars.).

Augier, témoin d’une donation à SainWlorent en 1055 ; Thomas, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Pierre, écuyer dans une montre de 1380.

Fondu dans Mauhugeon.

Taillepied (orig. de Paris), sr de *Bondy, — de la Garenne.

D’azur à trois croissants d’or ; au chef de même, chargé de trois molettes de gueules. Devise : Aspera non terrent.

Un receveur général des finances en la généralité d’Auch, l’un des fermiers généraux des domaines du Roi, et secrétaire du Roi en 1736, aïeul d’un comte de l’empire, pair de France de nos jours.

Taillis (de), sr dudit lieu et de la Besnerie, par. de Taillis, — de la Dobiaye, par. de la Boëssière.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes. Porte un lion, à la bordure endentée (Sceau 1381).

Guillaume, ratifie le traité de Guérande en 1381; Gillette, abbesse de Saint-Sulpice † 1426.

Fondu dans le Veneur et Vauquelin, en Normandie.

  • Taisne (orig. de Flandre), sr de Remonval.

De sinople [aliàs : d’azur) à trois croissants d’argent, écartelé d’or à trois antrommps de gueules (Arm. 1096).

Jean, maire d’Elincourt au xvi* siècle ; Jacques, docteur et professeur royal en droit à la faculté de Douai en 1690 ; un prévôt général des maréchaussées de Bresse et de Bourgogne en 1737. t

Talbot (orig. de Normandie, puis d’Angleterre), srde Fournival, — comte de Shrewbury, — duc de Tyrconnel.

De gueules au lion d’or, à la bordure engreslée de même. (Sceau 1438) Devise : Près d’accomplir.

Jean, maréchal de France, nommé par le Roi Henri VI d’Angleterre, en 1438.

Tai.kc, sr de Kerpleust et de Kergadégan, par. de Quemper-Guézénec. Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier. D’azur à trois trèfles d’argent.

Talec (le), sr du Stiffel, par. de Guilers, — de Kersaudy, — de la Tour, par. de Plourin, — du Runiou, par. de Guipavas.

Anc. ext., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1427 à 1534, dites par., év. de Léon.

Fascé ondé d’or et d’azur de six pièces, comme Kermenou. Prigent, vivant en 1448, père d’Even, marié à Catherine le Héder.

Talkc (le), par. de Saint-Nolff.

Montre de 1481, dite par., év. de Vannes. Jean, anobli en 1469.

Talensac (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de la Turaye, par. de Goven, — de la Roche-Servière, de la Jodlnière et de Loudrière, en Poitou.

Réf. et montres dé 1427 à 1513, par. de Goven, év. de Saint-Malo.

De sable à trois fusées accolées d’argent, surmontées de trois étoiles d’or (Arm. de l’Ars).

Jean, chevalier de l’ordre en 1580; Louise, épouse en 1596 René de Macbecoul, sr de Vieillevigne.

Talguern (de), voyez Talvern (de).

Taiguern (de), sr de Casso, par. de Pontchâteau.

Guillaume, de la paroisse d’Herbignac, anobli en 1486 ; Renée, épouse en 1616 François de Lesquen.

Talhouët (de), voyez Moine (le).

Talhouët (de), voyez Lantivy (de).

Talhouët (de), sr dudit lieu, par. de Stival, — de Kerservant, par. de Langouëlan, — du Reslouët, — de Créménec et du Dréorz, par. de Priziac, — de Pontsal, par. de •Plougoumelen, — de Kergélen, par. de Languidic, — de Pélinec, par. de CanihîiM, — de Keralbaud et de Propriando, par. de Plœren. Réf. de 1513 à 1536, par. de Priziac, év. de Vannes.

D’or au chef de sable (G. le B.).

Olivier, témoin à une transaction entre le vicomte de Rohan et Henri de Kergoôt en 1296 ; Guyon, capitaine et porte-enseigne de Pierre de Foix, baron du Pont et de Rostrenen en 1513; Nicolas, capitainede Pont-l’Abbé pour les royaux en 1594, chevalier de l’ordre en 1599, épouse vers 1590 Béatrix de Launay, dame de Pontsal, dont : Hélène, dame de Kerservant, mariée en 1626 à Henri de Volvire, maréchal de camp, commandant pour le Roi en Bretagne.

La branche aînée fondue dans Rolland, puis Lantivy et de Gras.

Talhouët (de), sr dudit lieu, par. de Pluherlin, — de Keredren et de Kerbizien, par. de Questembert, — de Trévéran, — du * Boisorhand, par. de Sixte, — de la * Grationnaye, par. de Malensac, — de Sevérac, par. de ce nom, — de la Villc-Quéno, par. de Carentoir, — de * Bonamour, par. de Trévé, — comte de Villayers, par. d’Ossé, — marquis d’Acigné, par. de ce nom, — sr de Kerminizic, par. de Saint-Tugdual, — de Marzen, par. de Caden, — de la Villeneuve et de la C’oudfayé; * par. de Saint-Dolay, — de la Souchais, par. de la Plaine, — de Lourmois, de la Grée,1 de là"Jou, de Monthonnac, du Couëdic et de Trévécar, par. de Nivillac, — de Bellon et de Trémondet, par. d’Elven, — de Toulhouët, par. de Sulniac.

Anc. ext. chev., réf. 1671, huit gén. ; réf. et montrés de 1427 à 1536, par. de Pluherlin, Questembert et Sixte, év. de Vannes.

D’argent à trois pommes de pin versées de gueules. Devise : Nil altius.

Payen, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; mais nous ne savons à quelle famille de Talhouôt il appartenait. Marie,-dame de Keredren dont: Jean, marié à’ Guillemette de Quistinic ; François, chevalier de l’ordre en 1596, gouverneur de Redon, épouse en 1577 Valence du Boisorhand, dont : René, chevalier de l’ordre en 1622 ; François, chevalier de Malte en 1608, commandeur de Saint-Tean en l’isle en 1637 ; trois autres chevaliers de Malte depuis’1710; un président aux requêtes en 1647; trois conseillers et un président à mortier de 1708 à 1776 ; un colonel au service d’Espagne, capitaine des gardes walonnes, tué à la journée de Bitonte, au royaume de Naples en 1734 ; un abbé de Saint-Aubin-des-Bois, † 1753 ; un major au régiment du Roi, tué à Quiberon en 1795, ainsi que son fils aîné, à la tête du régiment du Dresnay, qu’il commandait ; un marécha 1 de camp en 1816, pair de France en 1819, élevé sous la Restauration à la dignité de marquis

La branche ainée fondue vers 1522 dans du Bot de la Ville-Pelotte ; la branche de Bellon, éteinte en 1808 ; la branche de Sevérac, éteinte en 1792.

TALHOuëT (de), sr dudit lieu et delà Motte, par. de Languidic, — de la Villeneuve, par. de Brec’h, — baron de Keravéon en 1636, par. d’Erdeven, — sr de Goëtrivas, par. de Kervignac, — de Keraliou, par. de Belz, — de Kerrio, par. de Mendon, — vicomte de Goêsby, par. de Guégon, — sr de Brignac, par. de Sérent, — de Kerda niel, par. de Bignan, — de la Gromillaye.

Anc. ext., réf. 1671, dixgén.; réf. tt montres de 1426 à 1536 par. de Languidic, Brech, Erdeven, Kervignac, Belz et Mendon, év. de Vannes.

Losange d’argent jt de sable.

Alain, marié vers 1416, à Henriette le Douarain ; Jean, chevalier de Malte en Î37j ; cinq conseillers au parlement, de 1613 à 1777.

La branche aînée fondue vers 1714 dans Vaucouleurs ; la branche de Keravéon, fondue dans Cambout et Huchet ; la branche de Coêsby, devenue Brignac, dernière survivante, éteinte en 1864. .. t

  • Talon (orig. d’Irlande, marquis du Boulay.

D’azur au chevron açcomR. de trois épis sortant chacun d’un croissant, le tput 4’or.

Orner, célèbre avocat au parlement de Paris, † 1655 ; Charles, évêque nommé de Léon, en 1635,

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Talouti (orig. d’Anjou), s’de la Carterie, par» de Gouôron, — de la Villonnière. D’azur à la croix pattée d’argent, chargée en abyme d’un cœur de gueules. Trois officiers aux comptes depuis 1713.

Talvkrn (de), sr dudit lieu, par. de Pluméliau, év. de Vannes. ... ...

D’hermines à trois chevrons de gueules, qui est de Plceuc.

. Un seigneur de ce nom, au nombre des dix bretons ae l’armée de Sylvestre Budés, qui ’ combattirent et vainquirent dix Allemands à Rome en 1377. . ■•

Fondu dans Thuomelin, puis de Ploeuc, Rimaison, Quengat et Kergorlay. w\

Tanguy, sr de Kerarmel, par. de Saint-Michel-en-Grève, — de Guernaléguen, par. de Trézény.

Réf. et montres de 1463 à 1543. par. de Saint-Michel-en-Gréve, év. de Tréguier. D’or à trois pommes de pin de gueules ; au chef de même.

Tanguy, sr de la Haye, ress. de Rennes.

D’azur au croissant d’or, accomp. de trois roses de même (Arm. 1093).

Tanguy, sr de Kerobézan, — de la Villeblanche, — de la Congraye, par. de Saint- Martin-des-Prez. Déb., réf. 1668, ress. de Lesneven.

D’azur à l’aigle d’or, accomp. de trois étpiles de même (Arm. 1096). Pierre et Jacques, abbés de Landévennec, de 1627 à 1695.

Tanion, sr d’Abrajouc, ress. de Quimperlé. D’or à la mouche de sable (Arm. 1696).

Tanouarn sr de Kertanouarn, par. de Ploubazlanec, — de Gouvran, par. de Plérin, — du Bourblanc, par. de Plourivo, — de Bellemare, — du Portzmeur, par. de SaintMarlin-des-Champs, — de Kernabat.

Anc. ext. chev., réf. 1671, rneufgén. ; réf. et montres de 1423 à 1543, par. de Ploubazlanec, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à trois molettes d’éperon d’or ; àlias : à la bordure de même, chargée de huit macles d’azur.

Alain, vivant en U23, père d’Alain, marié à Tiphaine de Villeneuve ; Pierre, fils des précédents, vivant en 1469, père de Vincent, vivant en 1535, marié à Catherine de Boisgelin, dont: l* n. sr de Kertanouarn, dont la postérité s’est fondue en 1600 dans le Ménager ; 1’ Jean, puîné, mariée à Marie Roquel, dame de Bourblanc, auteur des srs du Bourblanc, qui ont produit deux conseillers au parlement depuis 1620, et un président aux enquêtes en 1656; un abbé de Saint-Vincent en 1662.

Tanouarn, sr de Piolaine, par.d’Amanlis, — de la Gigogne, — du Plessix-Bardoul, par. de Pléchatel, — de Kertanouarn, par. de Ploubazlanec, — de Lézerec. Ext. réf. 1669, quatre gén. ; réf. 1513, par. de Saint-Gilles, év. de Rennes. D’azur à trois molettes d’or, comme les précédents.

Jean le Ménager, sr de Piolaine, anobli en 1581, épouse Jacquette du Puy, dont : Jean, chevalier de l’ordre en 1600, marié à Jeanne Tanouarn, dame Kertanouarn, dont: Jean, marié en 1644 à Marguerite d’Aiguillon, subtitué aux nom et armes de Tanouarn par lettres de 1641 ; voyet Ménager (us).

Un abbé de Montforten 1613, † 1663.

Tanouët ou Danouët (de), sr dudit lieu, par. d’Yvias, en Goëllo. Réf. de 1441 à 1476, par. de Maroué, év. de Saint-Brieuc. Porte trois bandes (Sceau 1418).

Tard (le) (orig. du Poitou), sr de la Bouralière.

D’azur à une bande d’or, chargée d’une tortue de sable (Arm. 1696).

Un procureur au présidial de Poitiers en 1696; un correcteur des comptes en 1785.

Tardivel, sr des Murs, — du Vaupigneul et du Plessix, par. du Gouray, — du Vauhardy, par. de Trédaniel. ,

Déb., réf. 1670; réf. et montres de 1448 à 1469, par. du Gouray, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois carreaux de sable, chacun chargé d’un trèfle d’or( Arm.de l’Ars.).

Guillaume, de la paroisse du Gouray, anobli en 1440 ; Jean, député de Morlaix aux États de 1582 ; Mathurin, abbé de Boquen en 1591. La branche du Vauhardy fondue en 1715 dans Courson.

Tassin, sr de Loisillais, par. d’Orvault. Déb. réf. 1660, ress. de Nantes.

Taupin, sr de la Villegautier.

Déb., réf. 1668, ress. de Ploërmel.

Taupin, voyez Toupin.

Tavernier (le), sr de la Motte, par. des Moustiers, év. de Rennes.

Etienne, juge criminel à Rennes, puis conseiller au parlement en janvier 1628, marié à Julienne de la Belinaye, tué d’un coup de canon au siège de la Rochelle en mai 1628.

Tavignon, sr de Kertanguy, par. de Squiffiec, — de Kergoziguez, par. de QuemperGuézénec, — de Kerrichard, — de Keraly, — de Kermelven.

Anc. ext., réf. 1670, neuf gén. et maint, à l’intend. en 1702 ; réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

De sable à la croix pleine d’argent, cantonnée au premier quartier d’un trèfle de même. Devise : In hoc signo vinces.

Jean, vivant en 1427, aïeul de Jean, vivant en 1481, marié à Guillemette Milon. (Famille éteinte.)

Taya (du), voyez Baron.

Tayart, sr de la Touche-au-Roux, par. de Carentoir, — de Camzon. Maint, réf. 1669, 0 gén., ress. de Ploërmel.

D’azur au lion d’argent.

François, alloué de Ploërmel, anobli en 1599.

Fondu vers 1683 dans la Ruée.

Tome III. 19

Tays (de), sr de la Fouais, par. de Sion. Réf. 1444, dite par., év. de Nantes.

D’argent à trois fasces d’azur (G: le B.)

Téhel, sr de la Bouvais.

D’argent à la charme ou marmite de sable, soutenue d’une fleur de lys de même. (Arm. de l’Ars.).

Téhillac ou Théhillac (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — du Pordo, par. d’Avessac, — de la Lande, par. de Guichen, — du Bois-du-Lié, par. de Ghelun, — de Griffet, par. de Pleugriffet, — de la Roche-Hervé, par. de Missillac, — de Beaumont, — du Crévy, par. de Saint-Lyphard, — de Maupas, — de la Roche-Servière, dans les Marches, — de Berso, par. de Saint-Gildas-des-Bois, — de Gleuz, par. de Saint-Nazaire, — de la Raimbaudière, par. de Rougé, — des Touches, — de Vaumarquer.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén.; réf. de 1427 à 1455, par. de Téhillac, Missillac et Nivillac, év. de Nantes.

De gueules à trois croissants d’argent.

Guillaume, vivant en 1370, épouse Jeanne de la Motte, dont Jeanne, dame de Téhillac, mariée vers 1415 à Tristan de la Lande, sr de Guignen, veuf de Marguerite de Bruc, et les enfants du second mariage prirent les nom et armes de Téhillac.

La branche aînée fondue en 1609 dans le Breton de la Ville-Andry, la dernière branche éteinte dans la Touche-Limousinière et dans Guèrin de la Grasserie.

Teillay (de), sr dudit lieu, par. de Janzé, — de la Gensie, par. de Brie, — de la Motte, par. de Moustiers. Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes. Olivier, évêque de Léon en 1433, transféré à Saint-Brieuc en 1436, † 1438.

Teillaye (de La), sr dudit lieu, par. de la Boèssière, év. de Rennes. De sable au sautoir d’argent ; au chef de même (Arm. de l’Ars.). Jean, chevalier, époux de Jeanne de Montauban, veuve eu 1338. Fondu dans Satin.

Teilleul (du), voyez Pays (le).

Tellier (le) (orig. de Paris), sr de Chaville, — marquis de Barbezieux, en Saintonge, de Louvois, en Champagne, de Courtenvaux et de Souvré, au Maine, — baron de Montmirail, en Brie.

D’azur à trois lézards d’argent en pal ; au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d’or.

Michel, commissaire au châttelet, puis maître des comptes de Paris en 1593, bisaïeul de de Charles-Maurice, abbé de Daoulas en 1651, archevêque de Reims en 1671, frère du secrétaire d’État et fils du chancelier de France ; un maréchal de France en 1757. (Famille éteinte en 1844).

Temple (du), sr de la Croix, — du Prestet de la Vigne, par. d’Erquy.

Déb., réf. 1670 ; réf. et montres de 1423 à 1513, par. d’Erquy, év. de Saint-Brieuc. D’azur au mouton d’argent.

Templier (le), sr de la Templerie, de Chevreuse et de Rabastellière, par. de Saint-Columbin.

Déb. réf. 1669, ress. de Nantes.

Téno (du), sr de la Ville-Pirault, par. du Fœil.

Réf. et montres de 1449 à 1535, dite par., év. de Saint-Brieuc.

Ecarlelé aux 1 et 4 : de sable plein ; aux 2 et 3 : d’azur fretté d’or (Sceau 1396). Moderne : Ausprac, puis le Coniac.

Téno ou Théno (du), sr dudit lieu, par. de Plescop, — du Pargo, par. de Ploeren, — de Tohannic, par. de Saint-Patern. Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par. év. de Vannes. D’argent à l’aigle éployée de sable.

Alain, argentier de Charles de Blois, entendu dans l’enquête pour la canonisation de ce prince en 1371. Moderne : Gibon.

Tenours (le), sr de Launay, de Plouan et du Plessis-Brulé, par. de Ménéac, — de Poulfanc, par. de Remungol, — du Bois-Guyon, — de Kersimon.

Ext., réf. 1670, neuf gén.; réf. et montres de 1479 à 1513, par. de Ménéac, év.: de Saint-Malo.

De sable à deux épées d’argent passées en sautoir, les pointes en haut.

Eonet, valet de chambre du duc, reçoit lettres d’affranchissement en 1445 pour son hôtel de Launay ; Denis, vivant en 1479, épouse Andrée Bernard.

Termellier (le), év. de Nantes.

D’azur à une colonne d’argent, accolée d’une guirlande de lierre de sinople et surmontée de trois étoiles d’or.

Pierre-Mathieu, navigateur distingué de Nantes, anobli en 1785.

Ternant (de), sr dudit lieu, du Tromeur et de Kermengoèz, par. de Plouvorn.

Anc. ext., réf. 1670, six gén. ; réf. et montres de 1426 à 1503, par. de Plouvorn, év. de Léon.

De sable au chevron d’argent, accomp. en chef de trois besants de même.

Salomon, vivant en 1503, épouse Jeanne le Coz. Fondu dans de May. Terrien, sr du Slang, par. de Ploërdut, — de Kerrohel, — de la Lande, par. de Missiriac, év. de Vannes.

D’argent à trois fasces de sinople (Arm. 1696).

Mathurin, sénéchal de Guémené en 1604; Gabriel, sénéchal de Malestroit en 1616. On trouve Jean, de la paroisse de Caudan, conseiller du duc, anobli en 1448.

Terrien, sr de la Ragotière, de la Chauvinière et de la Haye-Tes3andeau, par. de Vallet, — de la Pinelais, par. de Saint-Père-en-Retz, — du Domaine, — de la Voirie, par. de Château-Thébaud, — de Lesnaudière, par. de Rezé.

De gueules à la fasce d’argent, chargée d’une merlette de sable, et accomp. de trois croissants d’argent (Arm. 1606).

Trois auditeurs des comptes de 1580 a 1741.

Terrien, év. de Nantes.

De gueules au lion d’argent, tenant de la patte dextre une épée de même, montée d’or, et de la sénestre un cœur aussi d’or.

Jean, dit Cœur-de-Lion, colonel en retraite et chevalier de Saint-Louis, anobli par lettres de 1821.

Téronneau, voyez Théronneau. Tertre (du), voyez Bédel.

Tertre (du), en breton Roz (du), sr de Penvern, par. du Plouguiel, — de Kermen, — de Keravel, — de Kermez.

Anc. ext., réf. 1670, huit gén.; réf. et montres de 1427 à 1535, par. de Plouguiel, év. de Tréguier.

D’argent au rencontre de cerf de gueules, accomp. en chef de trois fleurs de lys de même.

Gilles, vivant en 1481, épouse Catherine le Gualès ; Hervé, abbé de Prières en 1673, † 1680.

Tertre (du), en breton Run (du), sr de Kerailien. Réf. 1535, par. de Plouaret, év. de Tréguier. De gueules au rencontre de bœuf d’argent (G. le B.). Olivier, vivant en 1535, marié à Amice de Quélen.

Tertres (des), en breton Rozou, sr du Roc’hou, par. de Lanvézéac, — de Kervégan et de Crec’hgouriffen, par. de Servel, — du Hentguer, par. de Brélévenez, — de Pontguennec, par. de Perros-Guirec. Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Lanvézéac et Servel, év. de Tréguier.

De gueules au lambel d’argent.

Olivier, Pierre et Prigent, échansons du duc François II et de la reine Anne en 1488 et 1498, dont l’un, capitaine de Lesneven et commandant des francs-archers de Léon.

Tertre (du) (orig. du Maine, maint, à l’intend. de Tours en 1667), sr dudit lieu, — du Châtelier, — de Chérancé, — de Pomerieux, — de Chéripeau, — de Montalais, — — de Lesven, par. de Plouguin, év. de Léon.

D’argent au lion de sable, couronné de gueules (La Ch. des B.).

René, capitaine au régiment du Roi, † 1749, épouse 1* Geneviève de Razilly, 2o N. de Froulay.

Cette famille alliée en Bretagne aux le Ny de Lesven et Collin de la Biockaye, a produit un page du Roi en 1707 et une fille à Saint-Cyr en 1733.

Tertre (du), sr dudit lieu et de Kerbérennez, par. de Plœmeur, — de Rosgrand, par. de Rédené. Réf. et montres de 1448 à 1536, dites par., év. de Vannes.

D’hermines à trois annelets de gueules (Arm. del’Ars.) ; aliàs : d’argent au lion de gueules (Mss. Gaignières).

Tertre (du), S* de Kergurunet, par. de Plougasnou, év. de Tréguier.

De gueules à trois croix recroisettées, au pied fiché d’argent (G. le B.). Noël, épouse en 1580 Marie Morice, dame de Kergurunet.

Tertre (du), srdu Bignon, par. d’Orvault, — de la Bouvetière, par. de Ligné, — du Perray, par. de Saint-Herblain, — de la Ménardière, par. de Bourgneuf-en-Retz. Déb. réf. 1671, ress. de Nantes.

René, sr du Bignon, épouse vers 1588 Marguerite Dolo, dame de la Bouvetière.

Tertre (du), sr de la VilledroniouJ par. de Saint-Aaron. Déb., réf. 1669, ress. de Saint-Brieuc.

Tertrée (de La), sr dudit lieu, par. de Lanouée, — de Penhoët et de Keropert, par. de Grandchamp, — de Kerbescont, par. de Séné, — de Gibon, par. de Plumelin. Réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Lanouée, év. de Saint-Malo. D’azur à trois croix au pied fiché d’or. La branche aînée tondue en 1570 dans le Botteuc.

Teste (la), en breton Pen, sr de Lezcran, par. de Lanvénégen, — du Gleuziou et de Penanrun, par. de Scatr.

Déb., réf. 1669; réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., et par. de Guiscriff, èv. de Cornouaille.

De gueules au cygne d’argent, tenant en son bec une croix dentelée de même.

Testard, sr du * Cosquer, par. de Plougastel-Daoulas, év. de Cornouaille.

D’argent au lion de gueules (Arm. 1686) ; aliàs : d’or au chevron de gueules, accomp. de trois têtards de sable.

Un avocat au présidial de Quimper en 1696 ; un maire de Lesneven, député aux États de 1778 ; un légat apostolique à Haïti en 1862.

Testu (orig. duVeiin), sr de Pierrebasse, — marquis de * Balincourt en 1719, — baron

de Bouloire, — sr de Frouville, — de Menouville.

D’or à trois léopards de sable, l’un sur l’autre, celui du milieu contourné.

Jean, secrétaire du Roi en 1556, puis maitre-d’hôtel de Charles IX et secrétaire de ses finances en 1572, frère de Claude, conseiller au parlement de Bretagne en 1586; un maréchal de France en 1746, † 1776.

Tétou, sr du Margat, de la Ville-au-Voyer et de la Bouëxelays, par. de Caulnes, — du Breil, — de la Touche, — de la Guichardière, — du Chalonge.

Ext., réf. 1669, sept gén. ; réf. et montres de 1479à 1513, par. de Caulnes, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois têtes de maure de sable, tortillées d’argent et couronnées d’or, comme Dibart.

Guillaume, vivant en 1479, épouse Jeanne Bérard, dont Jean, marié en 1504 à Guille1 émette Couplière.

TivEN, sr de Kergonan, par. de Plouguin, — de Kergueltéman, par. de Plouvien, — de Gourannou, par. de Ploudalmézeau, — de Penanguer.

Ext., réf. 1669, six gén.; réf. et montres de 1443 à 1534, par. de Plouguin, Plouvien et Lampaul-Ploudalmézeau ; év. de Léon. D’azur à la fasce, accomp. de trois roses, le tout d’or.

Guyon, de la paroisse de Plouvien, anobli avant 1443; François, vivant en 1534, épouse Marie de Chateaumen. (Famille éteinte.)

Texier ou Tessier (le), sr de la Tesserie et de la Botardière, par. de Saint-Herblain, — de Nays, par. de Sucé, — de la Guérinière, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — de la Garenne, — du Chastellier, — de la Malière, — des Places.

Anc. ext., réf. 1669, six gén., réf. de 1429 à 1513, par. de Saint-Herblain, Sucé et Petit-Mars, év. de Nantes.

D’azur au lion léopardé d’or.

Etienne, vivant en 1436, épouse Guillemette du Perray ; Jacques, évéque de Rosalie, vicaire apostolique à. Siam en 1728.

Texjer (le), sr de Bellebat, par. de Crossac, — de Troffiguet, par. de Guérande, — de la Salle-Branguen, par. de Saint-Molf, — de Queraly.

D’argent au sautoir engreslé de gueules, cantonné de quatre tiercefeuilles de sinople ; au chef de même, chargé de trois molettes d’argent (Arm. i696).

Texier (le) (orig. de Normandie), s’du Talut. Ext., réf. 1670, cinq gén., ress. de Rennes.

D’argent à la fasce de sable, chargée d’une molette d’or, et accomp. de trois roses de gueules.

Gabriel, vivant en 1520, épouse Gillette Vauquelin. ■ Les’de l’Isle, de Dol, débouté à la réformation de 1668.

Tbxier, sr de la Lande, par. de Saint-Igneuc. Réf. 1535, dite par., év. de Saint-Brieuc.

De gueules au lévrier courant d’argent, colleté de gueules et bouclé d’or (G. le B.). voyez Trémaudan.

Pierre, vivant en 1535, marié à Jeanne le Galléseac.

Les srs d’Hautefeuille et de Malicorne, au Maine, du nom de Texier, brisent d’un croissant d’or en chef.

Texier ou Tixier, voyez Tixier .

Texue (de). sr dudit lieu, par. de Pacé, — de la Rivière, par. de Noyal-sur-Vilaine, - de Launay-Milon et de la Gouzée, par. de Gévezé, — de Sèvedavy et de’la Gérardière, par. de Saints, — de Glairefontaine, par. de Vignoc, — de Lesnen, — de Trénault. Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes et Dol. D’argent au chef de sinople.

Qeoffroi, épouse vers 1417 Jeanne de Saint-Pern ; Gilles, capitaine de Brest en 1500. La branche ainée fondue dans la Ferrière ; la branche de la Rivière fondue dans Brullon.

Thebmjlt, sr de Kerolivier, par. de Sarzeau, — de Vaujour, par. de Surzur, — de Kerbernard, par. d Assérac, — de Langle, par. de Missillac, — de la Grée-Horlay, par. de Carentoir, — de Peuhoët, par. de Noyal-Muzillac, — des Longrais, par. de Lanfains, — du Boisgnorel.

Ext., réf. 1670, huitgén., et maint, au conseil en 1723 ; réf. 1536, par. de Sarzeau, et Surzur, év. de Vannes.

De sable au croissant d’or, accomp. de trois croix ancrées d’argent.

Nicolas, vivant en 1479, épouse Jeanne du Parc, dont : Nicolas, marié à PerrineMahé ; une fille à Saint-Cyr en 1720 ; un chevalier de Saint-Lazare en 1719, écuyer du duc d’Orléans en 1723, père d’un maréchal-de-camp en 1781, commandeur de Saint-Lazare.

On trouve Jean, de la paroisse de Mauron, anobli en 1441, et Perrot, delà paroisse de Montauban, qui se présente à pied dans une montre de 1479, sa terre saisie et injonction d’être comme doit ; nous ignorons s’ils appartenaient à la famille précédente.

Thébault, srde Saint-Michel et de la Barre, par. de Saint-Jean-de-Béré, — du Plessix, par. de Joué, — de la Clergerie et de Saint-Philbert, par. de Ligné, — de la Motte, par. de Trans.

Martin, secrétaire du duc, franchi de fouages en 1436 ; ,.un auditeur des comptes en 1599; un secrétaire du Roi en 1601.

Thébault, sr de la Faverie, — de la Villeneuve, — du Cerf. Déb., réf. 1668, ress. de Rennes.

D’argent à trois fusées de sable, posées en fasce (Arm. 1696). Julien, sénéchal delà Chèze au duché de Rohan, pairie de France, en 1696.

Théhillac (de), voyez Téhillac (de).

Thémoy, sr de Belletray, — de la Cour, par. d’Andel, — de la Chesnaye, — des Venelles, — du Mouriez.

D’argent à l’écureil desinople, à la bordure ondée de gueules (Arm. 1696). Fondu dans Saulnier de Vauhello.

Théno (du), voyez Téno (du).

Thépault (ramagede Bilsic), sr de Leinquelvez et de Kervolongar, par. de Garlaa, — de Treffalégan, par. de Lanhouarneau, — châtelain du ’Breignou, par. de Plouvien, — *sr de Rumelin, — de Mesaudren, par. de Guimaëc, — de Kerozern, par. de Ploubezre, — de la Touche, par. de Plouguénast, — de Goazillac, par. de Plouigneau, — de Grec’haliou, — de Kerguéréon, — de Kerven.

Anc. est., réf. 1669, huitgén., et maint, à l’intend. en 1698 ; réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plouaret, Garlan et Plougasnou, év. de Tréguier.

De gueules à la croix alésée d’or, qui est Bilsic, adextrée d’une macle dernéme (Sceau 1381). S <ht~+;^>- %y><x»U L, ,.^/A’4. A~v>«^.»<- &y>ut*.

Olivier, écuyer de Charles de Bloisen 1347, entendu dans l’enquête pour la canonisation de ce prince en 1371 ; Eon, ratine le traité de Guerande à Guingamp en 1381 ; Alain, envoyé par le duc pour sommer le capitaine de la Roche-Derrien de rendre la place en 1389 ; Jean, vivant en 1400, épouse Jeanne de Kergorlay, de la maison du Cleuzdon ; Alain, époux de Marguerite Polart, lieutenant de Tanguy du Chastel, à Montlhéry en 1465 ; un évôque de Sainfc-Brieuc en 1745, † 1766; un mousquetaire de la garde du Roi, fusillé à Quiberon en 1795.

La branche de Treffalégan fondue dans Forsanz.

Thépault, sr de Kerynisan, par. de Guipavas, — Je iverelleo, — du Lech, — de Kernargan.

Anc. ext., réf. 1670, six gén.; réf. et montres de 1444 à 1534, par. de Guipavas, év. de Léon. D’azur au cerf passant d’argent. Jean, vivant en 1503, épouse Catherine du Val.

Tuébault, voyez Thibault. Thérault, voyez Tireau.

Thérault, sr du Boisormant, par. de Malestroit, — du Bois-Marcel. Déb., réf. 1668, ress. de Ploërmel.

D’azur au cerf passant d’argent. (Arm. 1696), comme Thépault Un syndic et miseur de Saint-Brieuc en i 686.

Thérézien, sr de Kermorvézen, par. de Pléhédel.

Réf. Thérézien, sr de Kermovézen, par. de Pléhédel.

Réf. et montres de 1423 à 1513, dite par., et par. de Plounez et Plouëzec, év. de Saint-Brieuc.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois étoiles de même (Arm. 1696).

Jeanne, dame de Kermorvézen, vivant en 1513, épouse : 1o Guillaume Couffon ; 2o Guyomar Colliou.

Thérisse.

Déb. à l’intend. en 1699, ress. de Nantes.

D’argent à l’arbre de sinople, le fût chargé d’un croissant d’or ; au chef de gueules, chargé de trois étoiles d’or (Arm. 1696).

Joseph, receveur général des fermes du Roi à Nantes, en 1696.

Théronneau (orig. du Poitou, y maint, en 1667), sr de la Pépinière, — du Tillacq, — du Puyviault.

Maint, par les commissaires en 1704, ress. de Nantes.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de trois tourteaux de même. (G. G ) ; aliàs : d’argent au sautoir de gueules, accomp. de trois aiglettes étêtées d’azur. (B. L.).

Thévart.

D’or à trois channes de sable (Sceau 1362).

Thévenard (orig. de Saint-Malo).

D’argent à l’ancre d’azur, surmontée d’un compas ouvert de même.

Antoine, épouse Jeanne Moinet, dont un chef d’escadre en 1781, ministre de la marine en 1791, vice-amiral en 1792, comte de l’Empire, sénateur, puis pair de France en 18l4, fl815.

Thévin (orig. d’Anjou), sr de la Chétardière, — de la Marsolaye, — de la Durbellière, — de la Romanière, — de Montreveau, — de Sorges.

D’or à trois coquilles de sable, une étoile de même en abyme.

Robert, échevin d’Angers en 1508, père de Jacques, trésorier de Bretagne en 1561 ; trois conseillers au parlement, de 1568 à 1608.

Fondu en 1627, dans Champion de Cicé.

Thézan (de) (orig. du Languedoc, y maint, en 1671), sr dudit lieu, — vicomte de Pujol, — baron de Saint-Geniès et de Lue, — sr de Vénasque, — marquis de Saint Gervais en 1653.

Ecartelé d’or et de gueules. (La Ch. des B.). Pro aris et focis.

Bérenger testa en 1134 pour Pons son fils, qui prêta serment au Roi en 1226 ; Bertrand, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; un grand nombre de chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et de Malte ; un vice-amiral de France en 1625.

Deux membres admis aux honneurs de la cour en 1771 et 1784.

Les srs de * Gaussan et de Laspeyriès, de même nom et armes, alliés en Bretagne aux Buet de Rosselin, Gardin de la Bourdonnaye, et Nepvouët du Branday, reconnaissent pour auteur : Olivier, frère puîné de Claude, sr de Vénasque, tous deux enfants de Paul, chevalier de l’ordre du Roi, marié en 1566 à Agnès Geoffroy.

Tomb III. 20

Thiard (orig. de Bourgogne), sr de Bissy.

D’or à trois écrevisses de gueules (La Ch. des B.).

Josserand, éeuyer d’écurie de Charles le Téméraire en 1470 ; quatre lieutenants généraux des armées, dont l’un commandant pour le Roi en Bretagne en 1787, décapité en 1794 ; des chevaliers des ordres ; un grand-croix bailli de Malte ; un c irdinal évêque de Meaux, f 173? ; un maréchal de camp en 1814, dernier du nom, † 1852.

Thibaudeau, sr de la Poèze, — des Rochettes.

D’azur au sautoir d’argent, accomp. en chef et en flancs de trois étoiles d’or, et en pointe d’un croissant d’argent (Arra. 1096).

Un auditeur des comptes en 1688.

Thibault, sr de la Marouzière, par. de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, év. de Nantes. D’or à l’aigle éployée de sable (B. L.). Un échevin de Nantes en 1701.

Thiercelin, sr de la Fardière, — de la Drouétière, par. de Mauves, — de la Planche- Miraud, par. de Saint-Aignan.

D’azur au chien d’argent ; au chef d’or, chargé d’un tiercelet ou épervier au vol élevé de sable, accosté de deux clefs de même (Arm. 1696).

Un miseur de Nantes en 1685 ; trois auditeurs et maîtres des comptes de 1720 à 1775 Rolland, armateur à Nantes, anobli en 1777.

Thierry, sr du Bois-Orcant, par. de Noyal-sur-Vilaine, — de la Prévalaye, par. de Toussaints, — de la Rivaudière, par. de Chevaigné, — de Saint-Aubin, par. de SaintAubin-du-Pavail, — de Beriry, de la Dobiays et de la Teillaye, par. de la Bouëxière,

— de la Roche-Montbourcher, par. de Guguen, — de Vaugeau, — du Plessis-Casso,

— de la Gostardière, par. de Parthenay, — de Langerais, — du Pontrouault, par. de Mernel.

Ext., réf. 1668, cinq gén.; réf. de 1513, dites par., év. de Rennes et Dol.

D’azur à trois tôtes de lévrier d’argent, coupées et colletées de gueules, bouclées et clouées d’or.

Julien, sr du Bois-Orcant, de la garde de Rennes en 1485, épouse en 1490, Raoulette Pâris, dont : \° Pierre, sr du Bois-Orcant, marié à Jacquette du Pontrouault ; 2o Michel, receveur des fouages de Rennes et argentier d’Anne de Bretagne, anobli en 1500, marié à Marguerite Bonin ; François, chevalier de l’ordre en 1564 ; Julien, chevalier de l’ordre en 1578 et capitaine de Rennes, eut l’honneur de recevoir Henri IV à son château de la Prévalaye en 1598 ; deux conseillers au parlement en 1619 et 1674 ; un chef d’escadre en 1776 ; un maréchal de camp en 1814, † 1824 ; un contre-amiral honoraire en 1814, † 1816.

La branche du Bois-Orcant fondue dans d’Angennes ; la branche de la Prévalaye fondue dans Espivent. (Famille éteinte.)

Thierry, sr de l’Espinard, ress. de Rennes.

De gueules au cerf passant d’argent (Arm. 1696). Jacques, avocat, intéressé aux fermes en 1696.

Thieuville (de) ( orig. de Normandie, y maint, en 1463, 1598 et 1566), sr dudit lieu,

— du Mesnil-Garnier, — de Vains, — de Ghantore, — de Guéhébert, — de Claës. — do Montchaton, — de Briquebosc, — de Crosville, — de Héauville, — de la Touche,

— de la Chaussée.

Admis aux Etats de Bretagne de 1754.

D’argentà deux bandes ou coticesdegueules, accomp.desept coquillesde même.

Robert, évéque d’Avranches en 1283 ; Guillaume, évêque de Coutances en 1319 ; Nicolas, gentilhomme de la chambre du Roi en 1569 ; deux chevaliers de Malte en 1631 et 1714 ; un page du Roi en 1786.

La branche aînée fondue en 1 406 dans Mauny, puis Gouyon de Matignon.

Thirat (orig. du Blésois), s’de Saint-Agnan, — de Chailly.

D’azur à l’arc d’or, posé en fasce, soutenu d’une balance d’argent et surmonté de trois trèfles d’or, posés en bande, en pal et en barre.

Un lieutenant de vaisseau et de port en 1781, contre-amiral en 1794; un exempt des gardes de Monsieur en 4788, père d’un intendant militaire, créé baron par lettres de 1821.

Thiroux (orig. de Bourgogne), s’de Crosne, — de Vaujour, — de Lailly. - comte de Médavy en 1769, — sr de Saint-Cyr. Maint, par arrêt du pari, de 1749, quatre gén.

D’argent à la fasce d’azur, chargée de trois bandes d’or, accomp. en chef d’une croix ancrée de gueules et en pointe de trois têtes de lion de même, 2. i.

Claude, avocat au parlement de Dijon, enquêteur au bailliage et chancellerie d’Autun et Montcenis, conseil et vierg (maire) de la ville d’Autun, anobli en 1659, père de LazareLouis, l’un des fermiers-généraux du Roi, dont un descendant a fait souche en Bretagne.

Thoinnet (orig. d’Anjou), sr de la * Turmélière, par. de Liré.

D’azur au château d’or, donjonné de deux pièces de même, girouetté et maçonné de sable.

Pierre, maire d’Ancenis, reçu secrétaire du Roi près la chancellerie de Rennes en 1771, t 1788.

Thomas, sr de la Caunelaye, par. de Corseul, — de Saint-Georges, par. de Pléhérel,

— de Launay, par. de Plouasne, — de la Bassardaine, - de la Chevaleraye, — de la Hautière, — de la Bibaudiêre, — de la Ville-Gratien, — de la Vallée, - de l’Abbaye, — de la Beigneraye, par. de Pléboulle, - de Coatdiquen, par. de Meslin,

— de la Chapronnaye, par. d’Evran.

Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Corseul, Pléhérel et Meslin, év. de Saint-Malo et Saint-Brieuc.

D’or à la bande engreslée d’azur ; aliàs : d’or à la bande d’azur, engreslée de sable, pour la branche de Saint-Georges.

Jean, vivant en 1427, épouse Perrine de la Goublaye, dont : Olivier, marié à Jeanne Gouyon ; Jean, capitaine de Montafilant en 1480, épouse Marguerite de la Chouô; Pierre, capitaine de Dinan, commandant les francs-archers et élus de l’évêché de Saint-Malo en 1534 ; trois chevaliers de l’ordre depuis 1564, dont Georges, gentilhomme de la chambre, député aux Etats-Généraux de Blois en 1588; un maréchal de camp en 1704, † 1716 ; un abbé de la Vieuville en 1746. La branche de la Reigneraye fondue dans Lorgeril. (Famille éteinte). [graphic]

Thomas, sr de Kercadoret, par. de Taulé.

Anc. exl. réf. 1669, cinq gén ; réf. et montres de 1443 à 1534, par. de Taulé, év. de Léon.

D’azur à la tour d’or ; aliàs : de sable à la tour d’argent (G. le B.).

Yves, vivant en 1503, épouse Marie Person. (Famille éteinte.)

Thomas, sr de Kertudio, — de Keranroux, par. de Ploubezre, — de la Villeméen, — de Mesguéau, par. de Plougasnou. Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., et par. di Plouézoch, év. de Tréguier.

Vairé de gueules et d’argent ; au franecanton d’or, chargé d’une croix degueules. Mathurin, épouse en 1608, Catherine du Parc, dame de Mesguéau.

Thomas, sr de Treuzvern, par. de Plougonver, év. de Tréguier.

D’azur à la bande d’Or, accostée de deux besants de même (G. le B.) Moderne : Kergroaz.

Lesrde Kernormand, paroisse de Callac, débouté à la réformation de 1071, ress. de Carhaix.

Thomas, (orig. de Normandie, y maint, jen 1598 et 1668), sr d’Ecausseville, des Poteries, de Verdun et du Fossé, en Normandie, — delà Herclas, par. de PlénéeJugon, — de Launay.

Maint, àl’intend. en 1703, six gén., ress. de Jugon.

De gueules à trois mains dextres d’argent, armées de badelaires de même.

Un conseiller au parlement de Rouen en 1576; Pierre, secrétaire du Roi et greffier au présidial de Vannes en 1618.

Thomas, sr de St-Nudec, par. de Caudan, — de Goëtdihuel, par. de Sarzeau, — de Talhouét et de Saint-Georges, par. de Nostang.

Déb., réf. 1669; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Caudan et Nostang, év. de Vannes.

D’azur à la croix pattée et alésée d’or, accomp. de trois soleils de même, 2. 1 (Arm. 1696).

Jean, procureur du Roià’Rhuis en 1668.

La branche de Saint-Nudec, fondue en 1540 dans des Portes.

Thomas, sr de Kerincuff, — de Penanec’h, — de la Lande. ■Déb., réf. 1668, ress. de Morlaix.

Thomas, sr de la * t’Iesse, pr’s Vitro, baron de l’Empire en 1811, confirmé en 1821 • D’or à la bande de gueules, chargée d’unn quintefeuille d’or (La Ch. des B.).

Thomas-dorson, sr du Saz, par. de la Ghapelle-sur-Erdre, — de la Chollièn par d’Orvault, — de la Chénuère, par. de Sucé, — de la Roche, par. de Gétigné.

Jatnel, fils Jean, général des monnaies de Bretagne, trésorier des Chartres et épargnes dudit pays en 1457 ; François, maître des comptes en 1509, autorisé à reprendre le nom de Dorson qui avait été abandonné.

Les srs du Bouchet et du Plessii. paroissa de Dirval, dibiutis i U riforantn î h 15H ress. de Nantes.

Thomvsset (orig. du Poitou), sr de la Treuillère, — d ; la Bjislivière, — du FiefJamon — de Léraudière, — de la Giraudiuière, — de la Gostière, par. de SaiatColorabin.

Exl. réf. 1670, neufgéa., ress. de Nantes.

D’argent à cinq hermines de sable,3. 2 ;au chef d’azur, soutenu de sable, chargé d’un griffon passant d’or, armé et lampassé de gueules.

Émery, reconnu noble en 1464 et 1470 par ordonnances des commissaires départis pour le règlement des tailles, pèreà’Ambroise, marié à Jacquette de Binnevue ; Antoine, chevalier de Malte en 1629, com nandeur de Thévalle en 1653.

Thomé, év. de «Vannes.

D’argent au chevron de gueules, abaissé sous un chef d’azur, chargé de deux étoiles d’or et accomp. en pointe d’un cœur de gueules, surmonté d’une croix do même.

Sébastien, abbé du Relecet de Saint-Pierre de Rillé, † 1569 ; François, abbé de la Vieuville en 1558, évêque de Saint-Malo en 1573, † 1590 et enterré à Saint-Pierre de Beignon.

Thomé, sr de Saint Luc, — de * Keridec, par. de Lanmeur. Déb., réf. 1670, ress. de Lannion.

De gueules à un héron d’argent, perché sur un rocher de même.

Etienne, marié à Marie du Moustérou, veuve en 1670 ; Jacques, sr de Keridec, marié en 1673 à Marie-Anne Calloôt, secrétaire du Roi en 1680, reçut ses lettres d’honneur en 1701 ; un capitaine do vaisseau en 1775.

  • Thokelinou Thuomblin (orig. d’Angleterre) sr de Hran ;quer, — du Bois, par. de Pleurluit, — de la Caillibotière, par. de Maroué, — de Guernangastel, par. de Plufur.

Anc. ext. chev , réf. 1670, sept gén. ; réf. et montres de 1448 à 1513, dites par.,év. de Saint-Malo, Saint-Brieuc et Tréguier. KUunîw StwUn

Ecartelé aux i et 4 : d’azur à cinq billettes d’argent en sautoir ; aux 2 et 3 : de gueules plein (Sceau 1379). Devise : A droit aller, nul ne trébuche.

Olivier, chevalier d’Angleterre, lieutenant du château de Trogoff pour Jean de Montfort, défendit cette place contre du Guesclin en 1J64 et ratifia le traité de Guérande en 1381 ; Olivier, sr de Bransquer, fils du précédent, tué à la journée des Bas-Courtils, près Pontorson, en 1427, laissa de son mariage avec Marguerite de Coëtmen : Olivier, vivant en 1110, marié à Jeanne de Chàteaubriant, fille de Briand, sr dt’ Beaufort, amiral de Bretagne.

Thomelin, sr de Talvern, par. de Pluméliau, — de Kergren, par. de Plœren, — de Bellon, par. d’EIven, — du RoDgoèt.

Réf. et montres de 1448 à 1536, dites par., év. de Vannes.

Porte un sautoir de vair (Sceau 1389). Thibaut, capitaine d’Kennebont en 1389. Fondu vers 1610 dans Talhouêt de Keredren.

Thominec, sr de Chef-du-Bois et de Kervéguen, par. de Melguen, — de la Boixière, par. d’Edern.

Réf. et montres de 1444 à 1536, dites par., év. de Cornouaille.

D’azur à une croix d’argent, chargée de cinq pigeons d’azur, becqués et membrés de gueules.

Thomino, srdu Boiscorbin, par. de Mouazé. Déb., réf. 1668, ress. de Rennes.

Thoreau, srde Molitar, en Beauce.

De gueules au taureau rampant d’or, la queue relevée en pal. Mathieu, évêque de Dol en 1660, † 1691.

Thorel, sr de Roscustou. par. de Garlan, — de Launay, par. de Ploujean. Réf. et montres de 1481 à 1513, dites par., év. de Tréguier

D’azur au lévrier rampant d’argent, colleté de gueules, cloué d’or, comme Lannorgant.

Thou (de) (orig. de Paris), sr de Bonnœil, — comte de Meslay en 1651.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois taons ou abeilles de même.

Christophe, échevin de Paris en 1534, puis premier président au parlement de Paris t 158? ; Achille-Auguste, fils du célèbre historien, conseiller au parlement de Bretagne en 1633, † 1635. (Famille éteinte.)

Thouars (de) (orig. du Poitou), vicomte dudil lieu, — sr de Pouzauges, — de Talmont, — de Tiffauges.

D’or semé de fleurs de lys d’azur ; au franc canton de gueules (Sceau 1214) ; aliàs : chargé d’une épée d’argent en pal (Sceau 1418).

Ayineri, à la conquête d’Angleterre en 1066 ; Herbert, croisé en 1096 ; Guy, croisé en 1139; autre Guy, épouse en 1199 Constance de Bretagne, dont : Alix, héritière de Bretagne, mariée en 1213 k Pierre de Dreux.

La branche aînée fondue dans Amboise, puis la Trèmoille.

Thuomeun, voyez Thomelin.

Thouvenin. sr de Marcille, év. de Rennes.

De sinople à un pairie d’argent, chargé de trois macles de pourpre et accomp. de trois losanges d’or (Arm. 1696).

Olive, épouse en 1665 Jacques de Caradeuc, sr de la Chalotais.

Thurin (orig. de Paris), srde Jarnosse, — de Villeré-Bonnœil, — baron de Comborn, — sr de Geton, au Perche. De gueules à trois étoiles d’or, posées en chef. Philibert, conseiller au parlement de Bretagne en 1610.

Tiac (le), sr de Penhoët, par. de Tréglamus.

Réf. de 1427 à 1463, dite par., év. de Tréguier. Fondu dans Guillou, puis Dagorne.

Tiercent (du), sr dudit lieu et de la Gravelle, par. du Tiercent, — de la Rivière, de la Noë et de Noyai, par. de Goven, — de Monteval, par. de Saiot-Thomas-de-Baillé, — de la Vallée, par. de Saint-Marc-le-BIanc.

Réf. et montres de 1427 à 1513, par. du Tiercent, Saint-Thomas et Saint-Marc,

év. de Rennes, et Goven, év. de Saint-Malo.

D’or à quatre fusées accolées et rangées de sable (Sceau 1379).

La terre du Tiercent a été érigée en baronnie l’an 1615, en faveur du sr Ruellan, voyez Rueixan.

Tillai (du), voyez Teili-ay (de) .

Tillet (du) (orig. d’Angoulême), sr de la Salle, — baron de la Bussière, — sr de Gouaix, — de Montramé, — de la Malmaison.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois molettes de même ; aliàs : écartelé de Chabot (Sceau 1553) ■ aliàs : sur le tout : d’or à une croix pattéeet alésée de gueules (La Ch. des B.).

Elie, secrétaire et contrôleur général des finances de Charles d’Orléans, comte d’Angou’ léme, anobli par lettres d’avril en 1485, reçu vice-président aux comptes de Paris en 1514, laissa entre autres enfants : Jean, évêque de Saint-Brieuc en 1553, puis de Meaux, † 1570, auteur de la Chronique des Rois de France.

TlLLON (LE).

Réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Ménéac, év. de Saint-Malo. D’azur à la fasce d’argent, accomp. de trois besants de même (G. le B.). Guillaume, monnoyeur à Rennes en 1513.

Tillon, sr de Bissin, par. de Guérande.

D’argent à la croix pattée de sable (Arm. de l’Ars.). Un conseiller au présidial de Vannes en 1617.

Tilly, sr de Penanrun, ress. de Morlaix.

De gueules à la croix d’or, cantonnée de quatre macles de même (Arm. 1696). Un maire de Morlaix en 1763. [graphic]

Timadeuc (de), sr dudit lieu par. de Bréhand-Loudéac.

Réf. et montres de 1423 à 1 o35, dite par., év. de Saint-Brienc.

De gueules à trois molettes d’argent (Arm. de I’Ars.). Fondu vers 1600 dans Coscat.

Timbrieuc (des1, voyez Estjmbrieuc (d’).

Timeur, par. de roullaouën, év. de Cornouaille.

Seigneurie érigée en marquisat en 1616, en faveur du sieur de Plœuc, voyez Pi.œuc (de), et successivement possédée ensuite par les Percin de Montgaillard, Ferret, et depuis 1713 la Dourdonnnaye-Blossac.

  • Tinténiac (de). sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Montmuran, par. des lffs, — de la lloche-Moysan, par. d’Arzano, — de Bécherel, par. de ce nom, — de Romillé, par. de ce nom, — de Millac et de la Villescoz, par. de Bais, — de la Marre, du Bourg et des Freux, par. de Marcillé-Robert, — du Percher, par. de Saint-Martin au Bois, — de la Coqueraye, du Plessis-Meslé, de Sénonnes et d’Entrehais, en Anjou, — baron de Quimerc’h, par. de Bannalec, — sr de la Noë-Sèche, par. de Saint-Turiaff de Quintin, — de Combout, par. de Querrien, — de Tréanna, par. d’Elliant, — de Dodiliau, par. de Peslivien, — de Brézal par de Plounéventer.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neufgén.; réf. et montres de 1427 à 1562, par. de Rais, Marcillé-Robert, Bannalec et Saiut-Thuriaff de Quintin, év. de Rennes, Cornouaille et Saint-Brieuc.

Pour armes antiques : d’or à deux jumelles d’azur, au bâton de gueules brochant en bande sur le tout ; moderne : d’hermines au croissant de gueules, gui est Quimerc’h.

Donoal, mentionné dans un titre de Saint-Georges de Rennes en 1036 ; Etiennette, abbesse de Saint-Georges en 1181; Guillaume, abbé de Saint-Melaine en 1220; Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois), père d’Olivier, marié à Havoise d’Avaugour, dame de Bécherel, dont : Olivier, marié à Eustaisse de Châteaubriant. De ce mariage : 1o Jean, l’un des champions du combat des Trente en 1350, tué à la bataille de Mauron en 1352 ; 2o Alain, aussi combattant des Trente ; 3o Olivier, marié en 1343 à Amice de Léon, père de Geo/froi, marié à Béatrix du Matz, dont la postérité s’établit au xve siècle en Anjou. Cette branche, qui existe encore, a produit : Simon, écuyer tranchant des rois de Sicile Jean et Charles d’Anjou, et capitaine en Provence, en 1480 ; deux abbés de Saint-Aubin d’Angers au xvi* siècle ; Pierre, sr du Percher, qui revint en Bretagne par son mariage en 1520 avec Françoise, dame de Quimerc’h, dont il prit les armes ; René, chevalier de l’ordre en 1564 ; un maréchal de camp en 1815, frère a’né d’un chevau-léger, tué dans les Chouans en 1795.

Un membre admis aux honneurs de la cour en 1788.

La branche aînée fondue dans Laval, puis en 1404 dans Montfort, d’où la seigneurie de Tinténiac est passée en 1518 aux Rieux et en 1547 aux Coligny ; la branche possessionnée, paroisses de Bais et de Marcillé, fondue vers 1470 dans la Chapelle de Bœuvre.

Tirecoq, srdu Boishervier, par. de Landujan, — de Boishue, par. de I.anhélin, — de Maubuisson.

Anc. cxt., réf. 1669, huit gén.; réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Landujan, év. de Sainl-Malo.

D’argent à trois coqs de sable, becqués et barbelés de gueules, comme Cleuz. Bertrand, vivant en 1440, épouse Gervaise de Lanvallay. La branche de Boishue fondue en 1609 dans Guèhèneuc.

Tibeau, s’de la Bauche, par. de Rezé, — du Bois-Jollan, par. de Fougeray, — du Cran, par. de Vay.

Déb., réf. 1668, ress. de Nantes.

Tibefort, sr de Lavau, — de la Fougère.

Péb. à l’intend. en 1708, ress. de Morlaix.

D’azur à doux fasces ondées d’or (Arm. 1696) ; aliàs : de gueules à trois huchets d’or (Arm. 1696).

Un procureur du Roi aux sièges de Morlaix et Lanmeur en 1696.

Tirot, sr de Kerilien, ress. de Brest.

De gueules à une tour d’argent, surmontée de deux merlettes de même (Arm. 1696).

Tissart (orig. de Touraine), sr des Dervalières, par. de Chantenay, — du Drouillay, par. de Verlou, — de Vair ; par. d’Anetz.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’argent à trois tourteaux de gueules ; aux 2 et 3 : d’argent à la fasce d’azur.

Léon, abbé de Buzai de 1524 à 1543 ; François, secrétaire du Roi à la grande chancellerie en 1543, † 1552 ; Joachim, général des finances en Bretagne marié en 1540 à Anne de Cardonne, dont Claude, épouse de François d’Argy.

Tituau, sr de l’Estang, — du Drouillay, par. de Vertou, — de la Jaroussais, — de Pontpéan.

D’azur au chevron accomp. de trois. coquilles el d’un croissant en cœur, le tout d’or.

Jean, maître des requêtes à la chancellerie de Bretagne, puis conseiller au parlement en 1554 ; Christophe et Julien, aussi conseillers en 1568.

Tivablen (de), sr dudil lieu et de Guilguiffin, par. de Landudec, — de Kerharo, par. de Beuzec-Cap-Sizun, — de Pennault, par. de Mahalon, — de Lesgoazien, par. de Meillars, — de Kerlaëzron, par. de Plozévet. Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Gornouaille.

D’azur au château d’or (G. le B.).

La branche aînée fondue au xv» siècle dans Rosmadec ; la branche de Guilguiffin et de Kerharo qui a produit un chevalier de l’ordre en 1570, fondue, en 1598, dans de Plœuc.

Tiviziau, par. de Braspartz.

Montre de 1481, dite par., év. de Cornouaille.

Xvon, ses hoirs mâles, o leurs terres et héritages, anoblis en 1427. ^ ^

Tomk III.

Tjxikr ou Tixier-dàmas (orig. de Bourgogne), sr d’Ornée, — de * Saint-Prix, par. de ce nom. . . i . .

D’azur à la fasce ondée d’argent. Devise : Premi, pottri, sed non depremi.

Cette famille, alliée en Bourgogne aux Damas et en Bretagne aux du Plessis de Kerradennec, la Boucxiire du Rulazarou et la Jaille, a produit plusieurs viergs (maires) d’Autun depuis 1569 ; un secrétaire d’Anne d’Autriche en 1653 ; deux gentilshommes de la maison des princes de Condé en 1669 et 1675 ; un mestre de camp de chevau-légers en 1721 ; un prieur de Saint-Germain-des-Prés en 1667 et deux capitaines de vaisseaux, dont l’un était lieutenant sur le Lys, à la prise de Rio par Duguay-Trouin en 1711.

La branche restée en Bourgogne a produit : Philibert, châtelain de la Thoison, conseiller au parlement de Dijon en 1582, marié en11572 à Françoise de Montholon ; Simon, patricien d’Autun, marié en 1598 à Claude de Chaugy ; cette branche portait : d’azur à la croix d’or, cantonnée aux 1 et 4 : d’une étoile ; aux 2 et 3 : d’un trèfle, le tout d’argent.

Tizé (de), sr duditlieu, par. de Thoiïgné, — de la Motte, par. de Noyal-sur-Vilaine.

D’argent à la bande de sable, chargée de quatre étoiles d’or (G. le B.) : aliàs : d’argent coupé de sable, au lion de l’un en l’autre, orné d’or.

Fondu dans Monlbourcher, d’où la seigneurie de Tizé a appartenu successivement aux Chevignè, C/uiteaugiron, Sainl-Amador, Bouan et Hay.

Tizon, sr de la Villedeneuc, par. de Corseul, — du Moulin, — de la Ghesnaye, — de Launay, — de l’Isle.

Anc. ext., réf. 1670, six gén.; réf. et montres de 1441 à 1513, par. de Corseul et Tlanguénoual, év. de Saint-Malo et Saint-Brieuc. .

D’argent fretté d’azur de six pièces ; une fasce de même brochante.

Oren, veuve de Pierre Tizon fait une fondation en Plévenon aux moines do St-Aubin, en 1240 ; Raoul, vivant en 1513, épouse Marguerite de la Feillée. Le sr de la Gatinais, paroisse de Plancoet, débouté la réformation de 1669, ress. de -lugon.

Tobin (orig. d’Irlande), établi à Nantes en 1750. Naturalisé et maint, par lettres de 1774. De sinople à trois feuilles d’ortie d’or.

Jacques, natif de Kilkenny, anobli par lettres de l’empereur Charles VI en 1722.

TOCNAYE (DE LA), VOVeZ BOUGRENET.

Tollenare (orig. de Flandre), sr de Gramez, — de la Guidoire, par. d’Aigiefeuille. D’azur h la fasce d’argent, chargée de trois heaumes de sable. Cette famille établie en Bretagne, s’est alliée en 1762 aux du Fou.

Tonnelier (le), (orig. de Picardie), sr de Gonti, — de * Breleuil en Beauvoisis, —

marquis de Fontenay-Trésigny en 1691, en Bric, — sr des Boisseltes, — baron de

Preuilly, en Touraine, — sr de Ruville.

D’azur à l’épervier essorant d’or. Devise : Nec spe nec metu,

Claude, secrétaire du Roi en 1573 ; Louis, conseiller au parlement de Bretagne en 1632; un èvéque de Rennes en 1723, -J- 1732, frère d’un ministre de la guerre en 1723, † 1743.

Tonquédec, par. de ce nom, év. de Tréguier.

Vicomté successivement possédée par lès maisons de Coëtmen, Acignè, du Chastel, Gouyon, et par acquêt en 1636 Quengo, voyez Quengo (de).

Torcol (le), srde Queffros. par. de Plogonnec. — de Kerdour, par. de Plomelin. Ext. réf. 1669, six gén. ; réf. 1536, par. de Plogonnec, év. de Cornouaille.

De sable au chevron d’argent, accomp. de trois besants d’or. Yvon, vivant en 1500, père de Jean, vivant en 1E36, marié à Jeanne l’Honoré.

Toublanc, sr de la Bouvardière, par. de Rezé, — du Ponceau, par. de Ligné, —•de Montigné, par. des Touches, — de Belle-Touche. Ext., réf. 1669, trois gén., ress. de Nantes. A pâtre et avo. D’argent à trois larmes de sable.

Yves, avocat-général en 1586, épouse en 1506 Prudence Complude, dont Claude, conseiller au parlement en 1617, marié à Cécile Chapelain ; Pierre, secrétaire du Roi, épouse en 1643 Judith Gabart ; un auditeur des comptes en.1771. ’

Touche (de La), châtelain dudit lieu en 1556, par. de la Limousini’ère, — srde Seraine, par. de Saint-Luminé-de-Coutais, — de la Marousière, par. de Saint-Pbilbert,

— de Grandbois. par. de Geneston, — du Poiret, par. de la CbapaHe-Heulin, — de Kerirael, par. de Kermaria-Sulard, — châtelain de Goëlfrec, par. de Ploubezre, — sr de Lesnévez, par. de Lanvellec, — de Keronido, par. de Perros-Guirec, — du Plessis Marie et de laLoh3rie, par. de Saint-Viaud, —*de la Forestrie, par. d’Héric,

— de Bougon, par. de Couèron, — de * Mauny, par. de Saint Père-en-Retz, - de la Simotière, — du Boismasson, — de la Masure, par. de Frossay, — des Grées, — de la Pinsonnière, — de la Sourhays.

Anc. ext. chev., réf. 1668, dix gén., et maint, à l’intend. en 1699 ; réf. et montres de 1430 à 1543, par. de la Limousinière, Geneston, la Chapelle-Heulin, év. de Nantes ; Kermaria, Ploubezre, Lanvellec et Perros-Guirec, év. de Tréguier et Dol.

D’or à trois tourteaux de gueules.

Jean, croisé en 1248 (cal). Courtois) ; mais nous ne savons à quelle famille la Touche il appartenait.

Robin, marié vers 131? à Isabeau de l’Estang, père l"de Robin, qui a continué la branche aînée, 2o de Guillot, partagé à viage par son ainé en 1367, marié à Marie Mainguy, auteur de la branche Ce Mauny et des Grées, dont un conseiller au parlement en 1777.

François, s1 de la Touche, épouse vers 1492 Jeanne de Penhoêt, dame de Kerimel et de Coétfrec. . . .. ■

La branche ainée fondue en 1560 dans Saint-Amadour, puis Bretagne-Vertus.

Touche (de La), sr dudit lieu. — du Chastellier. par. de Saint-Léger, — de Kerrolland, par. de Guérande, — de LéhHlec par. de Bcganne, — de Tréviguet, — de Gamsquel, par. de Saint-Patern. — de la Ville-Anger, — de Kerguen, par. de Camoël, — du Cosquer.

Anc. ext., chev., réf. 1669, onze gén. ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Béganne, év. de Vannes.

D’argent au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules (Sceau 1382).

Hervé, capitaine de Chateaubriant en 1382, bisaïeul de Eaovl, marié vers 1480 à Eonne de Muzillac ; Julien, gouverneur du Mont-Saint-Michel en 1596, épouse Tiphaine de Trémigon ; deux conseillers au parlement depuis 1624.

Touche (de La), sr de la Talvaisière, par. de Dolo.

Anc. ext. réf. 1671, neuf gén.; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Dolo, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à la bande dentelée d’argent, accostée vers le chef d’une molette d’or. Robert, père de Jean et aïeul de Christophe, vivant en 1469, marié à Marie Galesnel.

Touche (de La), sr de Kerbervel, par. de Ploëimel, — de PormaD, par. de Réguiny, — de Beaulieu, par. de Bignan, — du Matz.

Maint, au conseil en 1672 et à l’intend. en 1699, et admis aux Etats de 1768 ; réf, de 1536, par. de Bignan, év. de Vannes.

D’azur à la bande d’argent, accomp. de trois mains dextres d’or.

Touche (de La), sr dudit lieu et de la Bretonnière, par. de Pacé. Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes. D’azur au croissant d’argent (Arm. de l’Ars.). La branche aînée fondue dans Milon.

Touche (de La), voyei Vassor (le).

Touffou, par. du Bignon, év. de Nantes.

Châtellenie successivement possédée par les maisons de Bretagne, de Châlons, et en 1545 par Charlotte de Pisseleu, baronne d*Avaugour.

Toulalan (de), sr dudit lieu, par. de Riantec, — de Kerfeunteunic, par. de Plobannalec. Réf. et montres de 1481 à 1562, par. de Plobannalec, év. de Cornouaille. D’azur au sautoir d’or, cantonné de quatre croisettes de même.(Arm. de l’Ars.).

Toulbodo (de), sr dudil lieu, par. de Locmalo, — de Guidfos, par. de Plouray, — de Goëtporec et de Kerglazen, par. de Langonnet, — de Tromelin et de Kermilin, par. de Plougasnou, — de Kermoal, par. de Ploujean, — de Kernoter, par. de Plouézoc’h.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Locmalo, Plouray et Langonnet, év. de Vannes et Cornouaille. D’or semé de feuilles de houx de sinople.

Jean, vivant en 1448, père d’Olivier, marié à Catherine le Trancher ; Vincent, épouse en 1540 Guyonne de Coôtanscours, dame de Tromelin.

TouLCoet (de), voyez TouLGoèT (de).

Toulencoat (de), voyez Saulx (le).

Toulgoat (de), voyez Gogal (le) . TooLGoëT (de), voyez Goazre (le) .

TouLGoër De), sr dudit lieu, — de Kerroc’hiou et du Rest, par. de Ploujean, — de l’Estang, par. de Saint-Martin-des-Champs, — de Trévézec, — de Poulguen, — de Kervégan, par. de Plouigneau, — de Traonarvilin, — de Penanlan et du Merdy, par. de Plougasnou, — de Rosgourel et de Lanzéon, par. de Plounévez-Lochrist.

Anc. ext., réf. 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Ploujean et Saint-Melaine de Morlaiz, év. de Tréguier.

D’or à la quintefeuille d’azur ; aliàs : traversée d’une flèche de même, pour la branche de Lanzéon.

Juhel, croisé en 1248 (cab. Courtois); Alain, vivant en 1481, épouse Marie de Trégoret, dont : Jacques, marié à Marquise Forget ; Alain, gouverneur du château du Taureau en 1570 ; Alexandre, aumônier du Roi, abbé de Saint-Maurice de Carnoôt en 1660.

La branche de Lanzéon fondue en 1695 dans le Gualès.

Toulguengat (de\ sr de Treffilis, par. de Pouldergat. Déb. réf. 1670, ress. de Quimper.

Toullec (le), sr de Guiler, par. de Plougastel.

Réf. 1536, par. de Plougastel-Saint-Germain, év. de Gornouaille. D’or à trois roses de gueules (Arm. 1696).

Toullier, sr delà Villemarie.

Déb , réf. 1668, ress. de Dinan.

D’azur à une bande d’argent, chargée de trois tourteaux de gueules et surmontée d’une molette d’argent (Arm. 1696). Devise : Plebeius moriar. Un avocat au parlement en 1776, doyen de la Faculté de Rennes, † 1835!

Toulmen (de), sr dudit lieu, par. d’AIlineuc, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au croissant de gueules ; au chef d’azur, chargé de trois macles d’or. Moderne : Laval, puis le Coniac.

TouprN ou Taupin, sr de Kervéniou et de Lanléya, par. de Plouigneau, — de Plaie, par. de Plougasnou, — de Goazvennou, par. de Plounevézel, — de Kergoat, par. de Poullaouën.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier et Cornouaille.

Vairé d’argent et de sable, comme Goazvennou et Pestivien.

Henri, contribue au denier de la Croix en 1270 ; Dèrien, écuyer dans une montre de Jean de Beaumanoir en 1351 ; Bizien, époux de Jeanne de Pestivien, et Olivier, hommes d’armes armés pour le recouvrement de la personne du duc en 1420 ; Geofrroi, sergent féodé de Tréguier au parlement général tenu à Vannes en 1462 ; Jean, capitaine du château de Hédé en 1475 ; François, épouse en 1530 Béatrix de la Haye, dame de l’Isle.

Touraine, sr de la Beruerie.

Déb., réf. 1668, ress. de Nantes.

D’azur à trois tours d’argent, surmontées chacune d’une couronne d’or (Arm. de l’Ars.).

François, sénéchal du chapitre et échevin de Nantes en 1604 ; Etienne, échevin de Nantes en 1643.

Tour (de La), sr dudit lieu, par. de Plourin.

Réf. et montres de 1426 à 1534, dite par., év. de Léon.

D’argent à trois tours couvertes d*azur.

Jean, entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1371, accompagna du Guesclin en Espagne en 1367. Fondu dans Rospiec.

Tour (de La), sr dudit lieu, — de Penarstang, par. de Plougonven. Réf. et montres de 1463 à 1543, dite par., év. de Tréguier:’ v D’azur à la tour donjonnée d’or, comme Coëlromarch.

François, abbé de Coêtmalouen, évêque de Cornouailles en 1573, transféré à Tréguier en 1583, † 1593 et enterréà Plougonven, était fils de Guillaume et de Jeanne de Goôsbriand.

Tour (de La), voyez Borgne (le).

Tour-d’auvergne (orig. d’Auvergne), baron de la Tour, —ccrcte d’Auvergne et de Boulogne, — sr de Mongascon, — d’Olliergues, — vicomte de Turenne, — duc de Bouillon, d’Albret et de Chàleau-Thierry, — prince de Sédan, — sr de Murat-lcQuaire, — baron de * Thouias. — pairs de France.

, - D’azur semé de fleurs de lys d’or ; à la tour d’argent, maçonnée de sable, brochante. (Sceau 1249).

Bertrand, époux de Judith de Mercœur, fit hommage au roi Philippe-Auguste en 1212, et est l’auteur des diverses branches do cette maison qui a produit entre autres personnages célèbres : Bernard, évêque, duc de Langres en 1374 ; Henri, duc de Bouillon, maréchal de France en 1592, père d’autre Henri, vicomte de Turenne, maréchal de France en 1613, tué d’un coup de canon en 1675 ; un cardinal, grand aumônier de France en 1671; cinq grands chambellans de France de 1658 à 1728 ; deux abbés de Saint-Sauveur de Redon en 1681 et 1692, le second, cardinal archevêque de Tours, puis de Vienne, † 1747.

La branche aînée fondue en 1518 dans Mêdicis-, la branche de Bouillon éteinte en 1802 ; la branche de Thouras, seule existante, a été substituée en 1710 aux nom et armes d’Apchier, et porte écartelé aux 1 et 4 : de la Tour d’Auvergne ; aux 2 et 3 : d’Âpchier ; sur le tout d’Auvergne.

Henri, duc de Bouillon, qui précède, maréchal de France, † 1623, père de Turenne, laissa d’Adèle Corret un fils naturel, Henri, duquel descendait le premier grenadier de France, tué en 1800, autorisé en 1780 à prendre les nom et armes de la Tour-d’Auvergne. Voyez : Corret au Supplément.

Tourdelin (de), sr dudit lieu, de la Chênaye, delà VilIe-au-Moine et de Tressoleil, par. de Sainl-Thual.

Réf. et montres de 1478 à 1573, dite par , év. de Bol.

Jean, prêt» serment airduc entre les nobles de l’évôché de Saint-Malo en 1437. Fondu dans Dibart, puis Urvoy, Lanjamet et Patard.

Toun-Du-PiN (de La) (orig. du Dauphiné, y maint, en 1641), baron dudit lieu, — sr de Vinay, — de Glelles, — de la Cluse, — de * Gouvernet, — des * Taillades, — de Montauban, — marquis de la Charce en 1619 — baron de Cornillon, — sr de Paulin, — — marquis de *Soyans en 1717, sr de * Chambly, — .de Verclause.

D’azur à la tour d’argent. ; au chef de gueules,, chargé de trais casques d’or, tarés de profil ; aliàs : écarté du Dauphiné (Arm. 1698). Devise : Turris fortitudo ?nea, ef aussi : Courage et loyauté.

Berlion, fait une donation au prieuré d’Inimont, en Bresse,, l’an UQ7 ; Albert, croisé en 1190, aïeul d’Humbert, dauphin de Viennois en 1273, par son mariage avec Anne, fille du dauphin Guigues ; Berlion, frère puîné d’Albert qui précède, bisaïeul : 1o d’Hugues, auteurs des srs de Vinay, éteints ; 2o de Pierre, châtelain d’Oulxen 1341, auquel se rattachent les branches qui existent encore. ’

Cette maison a produit quatre lieutenants généraux, dont deux décapités en 1794 ; une héroïne célèbre en la personne de Philis, demoiselle de la Charce, qui, à la téte des vassaux de la Charce, battit le duc de Savoie qui avait envahi le Daup iiné en 1692 ; nombre de maréchaux de camp, six évêques, des commandeurs de Malte et un général des galères de la religion en 1788 ; un ministre de la guerre en 1789 et un pair de France en 1815. . Plusieurs membres admis aux honneurs de la cour de 1755 à 1783.

La branche des Dauphins de Viennois a fini à Humbert, archevêque de Reims, + 1355, qui fit don de ses états à la France, à condition que les fils aînés des rois de France porteraient le titre de Dauphin et les armes du Dauphiné.

La branche de Chambly, alliée en Bretagne aux Sesmaisons, Pépin de Belleisle, Cornulier et la Jaille, porte écartelé : aux 1 et 4 : de la Tour-du-Pin ; aux 2 et 3 : de gueules à trois coquilles d’or, qui est Chambly.

TouRNEaoëT, voyez Turnegoct. Tournemine (de), voyez Noir (le).

Tournemine (de) (orig. d’Angleterre) sr dudit lieu et baron de la Hunaudaye eu 1487, par. de Plédéliac, — sr de Bolloy, par. de Pleudaniel, — de Lezardrieux, par. de ce nom, — du Plessix-Eon, par. de Plufur, — de Barac’h, par. de Louannec, — de Kermcno, par. de Plougonver, — de Coëlmeur et de Daoudour, par. de. Plougourvest,

— de Kermilin, par. de Treflaouénan, — de Lescoat et de Trouzilit, par. de Plouguin, — de la Guerche-en-Relz, par. de Saint-Brévin, — de SaHré, par. de ce nom, — de Sion, par. de ce nom, — de Jasson, par. de Port-Saint-Père, — d’Orvault, par. de ce nom, — de Sainte-Pazanne, par. de ce nom, — de Trémar, par. de Plessé, — baron de Retz, — baron de Camsillon, par. de Mesquer.

Anc. ext. chev., dix-sept gén., mais n’ont pas produit à la dernière réf. ; réf. et montres de 1427 à 1534, par. de Plédéliac, Louannec, Plougonver, Plougourvest et Plouguin, év. de Saint-Brieuc, Tréguier et Léon.

Ecartelé d’or et d’azur (Sceau 1372). Devise : Aidtre nauray.

Guillaume, témoin à un échange de terres en Pléhérel entre les abbés de Saint-Jacut et .de Saint-Aubin-des-Bois en 1160 ; Olivier, fils .Gtoffroi, épouse vers 1214, Edie, fille de Rivoalon, comte de Lamballe et de Penthièvre ; Geoff roi, évêque de Tréguier en 1286 ; Geoffroy , tué au siège de la Roche-Derrien en 1347 ; Olivier, tué à la bataille d’Auray en 1364 ; Jean, tué à Pontorson en 1427 ; Gilles, chevalier de l’Hermine en 1454 ; Jean, grand veneur de Bretagne, † 1477 ; François, capitaine pour le duc François II ès évêchés de Saint-Malo et Saint-Brieuc en 1470; Raoul, combattit à Saint-Aubin-du-Cormier et au siège de Nantes en 1488 et fut créé chevalier par le roi Charles VIII à la bataille de Fornoue en 1495 -, quatre chevaliers de l’ordre depuis 1572 ; René, lieutenant pour le Roi en Bretagne, mort au siège de Rouen en 1591.

La branche aînée fondue dans Annebaud, d’où la baronnie de la Hunaudaye a passé successivement aux la Motte-Vauclair, Rosmadec, Rieux, TalhovU et Guèhéneuc de Boishue ; la branche de Botloy retint ce dernier nom, voyez Botlot (de) ; la branche de Barac’h fondue dans Kernec’hriou puis Cosquer ; la branche de Coëtmeur fondue dans Vieux-Pont, d’où la seigneurie de Coôtmeur passa aux Rievx qui la vendirent en 1702 aux Danycan ; la branche de Trouzilit fondue dans Kerlec’h, d’où la seigneurie de Trouzilit a appartenu successivement aux Barbier, Carné et Kergorlay ; cette branche brisait l’écartelé d’ une bordure de gueules ; la branche de Lescoat fondue dans St— denis puis Boiséon et la Bourdonnaye-Monlluc ; la, dernière branche qui possédait la baronnie de Camsillon, s’est éteinte en la personne de Louis-Ignace, baron de Camsillon, époux en 1712 de Gabrielle Philippot de la Piguelais, frère d’un brigadier de cavalerie, tué h la bataille de Malplaquet en 1709 et d’un savant jésuite, mort en 1739.

Tournemouche, sr de Kergueff, par. de Plougasnou, — du Bodonn, par. de Lanmeur. Ext., réf. 1671, quatre gén. ; réf. de 1543, par. de Saint-Mathieu-de-Morlaix et Plougasnou, év. de Tréguier.

D’argent à une ruche de sable, accomp. de sept abeilles de même, en orle. Devise : Plus mellis quàm messis.

Mathurin, vivant en 1543, père de Jacques, bailli de Morlaix en 1552, anobli en 1600, ce dernier, père de Martin, maire de Morlaix en 1586, marié à, Marie le Gac.

Tourneraye (de La) (ramage de la Lande-Guichen), sr dudit lieu, delaChèzeet du Cahier, par. de Goven, — de la Billaudais, par. de Chavagne, — de la Pierre- Melière, par. de Saint Géréon, — de Trébeheuc. Réf. et montres de 1479 à 1513, par. de Goven et Chavagne,év. de Saint-Maloet Rennes.

De gueules à trois écussons d’argent, comme la Lande. (Famille éteinte.)

Tourneufvs (delà), sr de la Pageotiere, par. de Saint-Jean-de-Boiseau, — du Plessis, par. de Sainte-Luce, — du Plessis. par. d’Orvault. Déb., réf. 1669, ress. de Nantes.

D’argent à deux fasces d’azur, surmontées de trois tourteaux de gueules(G.leB.). Louis, sénéchal d’Anguignac en 1668.

Tourneur (le), sr de Plachard, par. de la Meilleraye. Déb., réf. 1669, ress. de Nantes.

On trouve Jean, de la paroisse de la Chapelle-sur-Erdre, apothicairedu duc.anobli en 1445.

Tourneux (le), sr de Belair, — de l’Epronnière, par. de Saint-Donatien, — de Sens, — d’Avrillé, — des Aulnays, — de Beaumont. D’or à trois hures de sanglier de sable, défendues d’argent et allumées de gneules. Six auditeurs des comptes de 1616 à. 1764.

Touronce (dk) (ramage de Keraldanet), sr dudit lieu, de Coëtmanac’h et de Poncelin, par. de Plouzané, — de Kervéatoux, de Kerloaz et de Guicarzel, par. de Plouarzcl, — de Mespérennez, par. de Plouider, — de Mesguen, — de GoazmérieD, — de Tenamprat, — de Gorréquer par. de Lannilis, — de Kerélec. — de Kergoff, - de Kerstang, - de Kerscau, — du Forestic, par. de Guipavas, — de Keramis, par. de Plougar, — du Lez, — de Kergaznou, — de la Haye.

Anc. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1427 à 1534. par. de Plouzané, Plouarzel et Guipavas, év. de Léon.

De gueules au chef endenché d’or, qui est Keraldanet, chargé de frois étoiles de sable. Devise : A bien viendra par la grâce de Dieu.

Quillaume, vivant en 1400, épouse l’héritière de Kervéatoux, dont : Hervé, vivant en 143), marié a Marguerite le Borgne.

La branche de Poncelin et de Mespérennez fondue dans Kersauson ; ia branche de Kervéatoux fondue en 1688 dans Lesguern ; la branche de Gorréquer, fondue en dans Calloêt ; la branche de Keramis fondue dans Combout, puis le Vayer. Moderne : Kerjean.

Tourtereau, sr de la Tourtelière, eu Poitou, — de la Pillotière et de la Préraaignerie, par. de Vieillevigne, — de Ghappes, par. de Saint-Hilaire-de-Ghaléons, — du Bois, par. de Machecoul.

De gueules à trois tourterdles d’or.

Louis, chevalier de l’ordre du Roi en 1570, épouse Anne Hervé, dont : Jeanne, dame de la Pillotière mariée à Martin Charbonneau, sr de l’Échasserie.

Toustain (orig. de Normandie, y maint, en 1667), sr de Béthencourt, — de Hougucmare, — de Frontebosq, — de Limezy, — de * Richebourg, — marquis de Garen y en 1665, en Artois, — s* d’Escrennes, en Orléanais, — de Viray, en Lonaine, — de Pambures, — du Roule.

Anc. ext. chev., arrêt du pari, de l’774, douze gén.

D’orà la bande échiquetée d’azur et d’or de deux tires. Devise : Toux teints de sang.

Toustain surnommé le Blanc, à la conquête d’Angleterre en 1006 ; Guillaume, conseiller a l’échiquier de Normandie, épouse en 1483, Jacqueline Gouel, dame de Fronteboscq, dont : Guillaume, chambellan de Louis XII, marié en 1508 à Anne de Croismare, dame de Limezy ; Christine, abbesse de Saint-Georges de Rennes en 1530 ; Adrien, chevalier de l’ordre, gentilhomme de la chambre du Roi, et colonel d’un régiment de mille hommes de pied, au siège de la Rochelle en 1627; quatre pages du Roi depuis 1695 ; deux lieutenants généraux en 1784; deux maréchaux de camp en 1784 et 1823. Cette famille s’est alliée en 1769 aux du Bol delà Grignonnays.

Trois membres admis aux honneurs de la cour depuis PSG.

Toltenoutre b’ du Hellez, de Penanguern, de Kerborn, de Trémalheut et de Penhoal, par. de Guisoriff, — de Léhédec, — de Keruarc’ban, — de Penanrun, par. de Dirinon.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Guiscriff, év. de Cornouaille.

Tome III 22

D’argent à trois hures de saumon, coupées d’azur. Devise : Tout en outre et : Tout passe.

Henry, l’un des légataires du duc Jean II en 1302 ; Jean, vivant en 1426, épouse Mahand de Poher ; Guillaume et Bertrand, lieutenants du château de Brest de 1488 à 1500 ; Jérôme, épouse en 1582, Gillette du Loufit, dame de Penanrun.

La branche aînée fondue dans du Bot de Loc’han ; la branche de Penanrun fondue en 1732 dans Gouin de Chapisseaux, puis Landry.

Touz (le), sr de Lestic, par. de Rosaoën, — de Kerrio et du Vieux Châtel, par. de Vieux Bourg de Quinliu. Déb., réf. 1670, ress. de Chàteaulin et Saint-Brieuc.

Touztf, s’de Botloré, par. d’Arradon, év. de Vannes.

De sinople à trois tôtes de lévrier d’or, colletées de gueules et bouclées d’argent. (B. L.).

Un auditeur des comptes en 1680

Touzé, sr de Kerven, — de la Lande, — de Lassaitière, — du Guernic, — de Loemaria, — de Propriendo, par. de Plceren. Déb., réf. 1668 et à l’intend. en 1702, ress. de Vannes et de Ploërmel.

De gueules à la fasce d’or, accomp. de trois besants d’argent: au chef d’azur, chargé de trois fleurs de lys d’or (Arm. 1696).

Guillaume, conseiller au présidial de Vannes en 1668 ; un capitaine au régiment d’Aquitaine en 1774.

Touzelin, sr de la Barre.

Déb., réf. 1668, ress. de Nantes.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois molettes de même (Arm. 1696).

Deux auditeurs des comptes en 1586 et 1601 ; un substitut du procureur général à Rennes, en 1749.

Tramain (du), voyez Poulain. Tramain Du), voyez Jourand. Traissan De), voyez Gonidec. (le).

Tranchant, sr de Pontjoly, par. de Plurien, — du Vau-Gouëllo — de la Ville-Besnard, ’— du Treff — des Tullais, — de la Crémeraye, par. de Saint-Potan.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén.; réf. et montres de 1423 à 1469, par. de Plurien et Saint-Germain de-Matignon, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au lion d’azur, armé, lampassé et couronné de gueuled ; à trois fasecs d’azur, brochantes.

Jean, vivant en 1400, père de Jean, marié à Marguerite de Tréméreuc ; une fille ii Saint-Cyr en 1752 ; un capitaine garde-côtes au combat de Saint-Cast en 1758.

Les sTM du Pré-Launay, de la Rouaudais et de la Fosse-aux-Lions, déboutés à la réformation de 1668, ress. de Rennes.

TnANCHEMER.

De gueules coupé d’une mer d’argent, ondoyée d’azur et un couteau d’or, fiché en pal dans la mer (Arm. de l’Ars.).

Trancher (le), sr de Langourlan, de Cozoalet, de Kerannou, de Lczivy, de Kerambris et de Penquélen, par. de Gourin, — de Bodéno, par. de Glomel, — de Restromar, par. de Plouray.

Anc. ext., réf. 1669, septgén.; réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Gourin, év. de Cornouaille et Plouray, év. de Vannes.

D’or au croissant de gueules, accomp. de trois étoiles de même. Gilles, vivant en 1481, épouse Jeanne le ?caff.

Trans par. de ce nom, év. de Rennes.

Baronnie successivement possédée par les familles Chantegrue, Boisbaudry, Visdelou et par acquêt en 1765 la Motte de Les nage.

Traon ou Tuon (le), en français Val (d’j), voyez Val (du).

Traondoun (de), sr dudit lieu ; év. de Tréguier.

D’azur a une fasce d’argent, accomp. do trois besants de mfmp, 2. 1 (G. le B.). comme le Baillif et du Ménez. , .

Fondu en 1368 dans Kergukzay,

Traonfez (de), sr dudit lieu.

D’argent à deux fasces de gueules (G. le B.), comme Kergadinu. .

Traonélorn (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Houardon-de-Landerneau, — de Keraulret, par. de Plougoulm.

Réf. et montres de 1481 à 1534, par. de Plougoulm, év. de Léon.

Echiqueté d’or et de gueules de six tires, comme Nuz et Kergournadec’li. Devise : Martèzé (Peut-être).

Christophe, chanoine de Léon, † 1500 ; Philippe, chanoine de Léon en 1505.

La branche aînée fondue dans Cosquer, puis Lagadec. La terre de Kerautret a été possédée successivement depuis par les Penhoêt, Crec’hquèrault et Kerhoënt.

Traonnévez (de), sr dudit lieu et de Triévin, par. de Plouézoc’h, év. de Tréguier. De gueules semé de fleurs de lys d’argent (G. le B.). Fondu dans Ploésquellec.

Thaonrivilly (de), sr dudit lieu, par. de Plouénan.

Réf. et montres de 1444 à 1534, dite par., év. de Léon.

Fascé d’argent et d’azur de six pièces, la première fasce chargée de cinq losanges de sable.

Travel, sr de Tréhounin, par de Cohazé-Pontivy.

Déb., réf. 1668, év. de Vannes.

Tréal (de) sr dudit lieu et du Plessis, par de Tréal, — du Plessis-Gautron, par. de Sévignac, — de Beaubois, par. de Bourseul, — de Bodegat, par. de Mohon, — du Buron, par. de Vigneux, — de Trélan, par. de Guérande, — des Cléons, par. de Haute-Goulaine, — de Laudigière, par. de Vallet, — de la Bagotière, par. de Sainl- Herblon, — de Saint-Père-la-\Taranne, par. de Mésanger, — de Bléhéban, par. de Caden.

Béf. et montres de 1426 à 1481, par. de Tréal et Mohon év de Vannes et Saint-Malo.

De gueules au croissant burelé d’argent et d’azur (Sceau 1381).

Eon, dit le Fier, priseur dans un échange entre le Duc et Brient de Châteaugiron en 1316 et l’un des rédacteurs en 1330 de la très ancienne coutume, imprimée pour la première fois en 1484 ; Nicolas, abbé de Saint-Melaine en 1328 ; Raoul, évêque de Rennes en 1364, † 1383 ; Michel et Nicolas, abbés de la Chaume en 1328 et 1446 ; Jacques, chevalier de l’ordre en 1600.

La branche ainée fondue en 1500 dans Sévigné ; la branche de Beaubois fondue en 1610 dans Névet.

Tréambert, par. de Mesquer, év. de Nantes

Seigneurie successivement possédée par les maisons de Muzillac, Sesmaisons et Becdelièvre, et érigée en marquisat sous le nom de Becdelièvre en 1717, voyez Becdelièvre.

Tréanna (de), sr dudit lieu et de Botbodern, par. d’Elliant, — de Lanvilliau, par. de Ploraodiern, - de Moros, par. de Lanriec, — du Leuré et de Penanes’h, par. de Saint-Nic, — de Kervern, par. de Dirinon, — de Brignon, — de la Bouêxière, — de Pensornou, par. de Carantec, — de Coëtlespel, par. de Plouédern. -Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén.; réf. et montres de 1426 à 1)62 , par. d’Elliant, Plomodiern, Lanriec, Dirinon et Plouédern, év. de Cornouaille et Léon.

D’argent à la macle d’azur.

Yves, vivant en 1400, épouse Amiee de Kerbcscat ; Yves, combattit à la bataille de Formigny en 1450 et était capitaine de Concarneau en 1177 ; un chevalier de l’ordre en 1022 ; un page du Roi en 1741.

La branche aînée a porté la seigneurie de Tréanna dans la famille de Tinténiac, puis Harquin et Muzillac ; la branche de Pensornou, fondue en 1755 dans Coëtlosquet ; la dernière branche fondue dans Kergariou.

Trébéheuc (de).

D’azur à la fasce engreslée d’or (Arm. de l’Ars.).

Trébert (de), sr dj Lannouan, par. de Garentoir.

Réf. et montres de 1481 à 1536, dte par., év. de Vannes.

Jean, prête serment au duc entre les nobles de Saint-Malo en 1437.

Trébeu (de), (orig. de Lamballe).

Porte une bande chargée de trois merlettes (Sceau 1381).

Perrot, ratifie le traité de Guérande en 1381.

D’argent à deux fiisces de sable (Sceau 1381). <■)•’’’ ’ ’ ; 5

Guillaume, abbé de Quimperlé en 1381, puis de Redon, † 1395.

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Thébuchet, sr des Bries.

D’azur à la fasce d’or, chargée d’un pied humain de carnation et accomp.de deux lévriers courants, l’un en chef et l’autre en pointe (Arm. 1696). Âbel, secrétaire du Roi en 1668, † 1683.

  • Trécesson (de), comte duditlieu en 1681 el srde Bréaéant, du Cléyo et de la Touche, par. de Campénéic — de Château-Merlet, par. de Cruguel, — de Boisbrun, par de Tréal, — du Fau, par. de Gaèl, — de Talcoëtmeur, par. de Plumelec, — de Lezildry, par. de Plouguiel, — de Kergadiou, par. de Plourin, — de Dounant, — de Kernéguez, — do Kerdéval, — de Ranorgat, par. de Plouguerneau, — de Lestrémeur, par. de Bodivit, — marquis de Goëtlogon, par. de Plumieux, — vicomte de Méjusseaume, par. du Rheu, — baron de Pleugriffet, par. de ce nom, — sr de LaunayGuen. par. de Laurenan.

Anc. ext. chev., réf. 1669, quatorze gén ; réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Campénéac, Cruguel et Tréal, év. de Saint-Malo et Vannes.

De gueules à trois chevrons d’hermines.

Jean, vivant en 1256, père de Jean, marié en 1336 à Catherine de Montauban, dont : Jean, chambellan et connétable du duc Jean IV en 1368, époux d’Olive de Quélen ; Jeanne, dame de Trécesson, épouse en 1 440, Eon, juveigneur de Carné, dont : François, qui prit pour lui et ses descendants les nom et armes de Trécesson, par lettres du Roi de 1494. Un chevalier de Malte en 1668 ; un lieutenant-général des armées du Roi en 1734, † 1743.

Pierre-Hyacinthe, épouse en 1703, Thérèse de Lezildry, dame dudit lieu, père et mère de Gilles-Jacques-Pierre, nurié en 1740 a Per/ine, marquise de Coetlo^on, dont les descendantsécartèlent : aux 1 et 4 : de Trécesson ; aux 2 et 3 : de Coëtlogon ; sur le tout : de Carné. Cette dernière branche a produit un chef de division des armées navales en 1786, tué à Quiberon en 1795.

Thédazo (de), sr de Kerisouët, par. de Plescop, — du Bot, — de Kerroman, par. de Languidic.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1H8 à 1536 par. de Plescop et Landévant, év. de Vannes.

De sable, au rencontre de cerf d’or.

Olivier, vivant en 1400, père de Jean et celui-ci d’Henry, vivant en 1 448, marié à Jeanne Saulnier.

  • trédern (de), sr dudit lieu et de Lézérec, par. de Ploujpulm, — de Kerscao, — de Kericuff, — de Kermen, — de Kerbiriou, par. de Grozon. — de Gérac.

Ext., réf. 1668, sept gen.; montres de 1503 à 1534, par. de Plougoulm, év. de Léon.

Echiqueté d’or et de gueules, comme Kergournadec’h et Traonélorn ; au franccanton fascé d’argent et de gueules de six pièces Devise : Ha souez vé ! (Quelle surprise ce serait!)

Etienne, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Pierre, vivant en 1481, épouse Anne de Kerourfil, dame de Lezérec, dont Guillaume, archer on brigandine, dans une montre reçue à Saint-Pol en 1503; un lieutenant de vaisseau fusillé à Quiberon en 1795.

Trédion, par. de Sérent, év. de VaDnes.

Vicomté en 1666, en faveur du sr de Sérent, voyez Sérent (de).

Treff (du), sr dudit lieu, par. de Saint-Evarzec, — de Rozhellou, par. d’EIliant. Réf. 1426, dites par.,év. de Coroouaille.

D’argent au sanglier de sable, couronné de même [Afss. Gaignières). Eon, écuyer de l’hôtel du duc, ratifie le traité de Guérande en 1381.

Treffalégan (de), voyez Thépault.

Treffgarn (DEj, sr dudil lieu, par. de Plourin, év. de Léon. D’or au lion de sablo (G. ie B.). Fondu en 1365 dans Kergadiou.

Treffilis (ut), sr dudit lieu et de Guerjan, par. de Guiclan. Réf. et montres de 1427 à 1534, dite par., év. de Léon. Kchiquelé d’argent et de gueules, au bAton d’argent brochant à dextre.

Treffilis (de), sr dudit lieu, par. de Lannilis.

Réf. etmontresde 1443à 1534, dite par., év. de Léon. D’argent au sautoir de gueules, accomp. de quatre merlettes de sable.

Treffilyou Trécevilly (de), vicomte dudit lieu et sr de Kerlédan, par. de Cuzon. Réf 1536, par. de Cuzon, év. de Cornouaille.

D’or à une roue de gueules (G. le B.) : alias: semé de feuilles de cormier ou poirier de sinople (Sceau 1313).

Guyon, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Eamon, au nombre des dix Bretons de l’armée de Sylvestre Budes qui combattirent et vainquirent dix Allemands à Rome en 1377.

Trefflec’h (de), sr dudit lieu, par. de Rourbriac, év. de Tiéguier. Losangé d’or et de sable en bande (G. le B.).

Trégain (de), voyez Meslou.

Trégain (de), sr dudit lieu, par. de Rriec, — de Traonlévénez, par. de Cast, — de Kerlobert, par. de Châteaulin ou Locquidunet. Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Cornouaille. D’or à trois pommes de pin de gueules la pointe en haut, comme Trésiguidy. Alain, abbé de de Landévennec en 1524. Fondu en 1644 dans Meslou.

Tréganvez (de), sr de Tréguer et du Beuzit, par. de Plugultm.

Réf. et montres de 1426 à 1481, dite par., èt pir. do Perguel-Benodet, év. d« Cornouaille.

Ecartelé aux i et 4 : d’azur à cinq billettes d’or en sautoir : aux 2 et 3 : de gueules h la tour d’argent (Arm. de l’Ars.). Fondu dans Trèmillec.

TRÉr.xnANTEC (ok\ sr dudit lien, pnr. de Mellionne-, év. de Vannes. D’azur à trois pals d’argent (Sceau 1316). Alain, sénéchal de Guémené-Guégant en 13(6.

Fondu dans la Forest, puis Kermavan. Moderne : Perrien, puis Jègou.

Trégaray (de) s’dudit lieu, par. de Sixte, év. de Vannes. . D’azur à trois têtes de lion d’or [Arm. de l’Ars.). Fondu dans Cybouault, puis Porcaro.

Trégaret (de) .

Parti d’or et d’azur au lion de l’un en l’autre, tenant une épée de gueules en pal (Arm. de l’Ars).

Trégastkl (de), sr dudit lieu, par. de fluugisaou, év. de Tréguier. D’or à une clef de gueules en pal (G. le B.).

Trkgoazec (de), s’dudit lieu, par. de Dinéault, — de Garlan, par de Saint-Ségal. Anc. ext. réf. 1670, sept gén.; réf. et montres de 1448 à 1562, par. de Dinéault, év. de Cornouaille.

D’argent à la croix pattée de gueules, chargée en cœur d’une coquille d’or. Guillaume, vivant en 1418, bisaïeul d’Hervé, vivant en 1536, marié à Béatrix de Hirgarz. Le s’du Drénit, près Douarnenez, déb. réf. 1669, ress. de Quimper.

Trégoczet, Ou TRÉvouëzEL, (de), sr dudit lieu, par. de Pleubihan. Réf. et montres de r»63 à 1481, dite par., év. de Tréguier. D’argent à trois trèfles de sahle (G. le B.) : aliàt : un léopard (Sceau 1306).

Yves, étudia le droit à Orléans avec saint Yves en 1^7, et, fut entendu dans l’enquête pour sa canonisation en 1330. Moderne : Kergadaran, puis Launay.

Trégomain (dev, voyez AnnF.RT.

Tregonan (de), s’dudit lieu.

Un chevron engreslé, accomp de trois oiseaux (Sceau 1439). Guillaume, capitaine de la Roclie-Goyon en 1139.

TnÉGOuëT (de), s{{e| r}} du dit liéu, par. de Molac, — de Kermahéas, par. de Saint-Servant, — de Keralmon et de Château-Mabon, par. de Radenac, — de l’Abbaye, par. de Bohal, — de Beaulieu, par. de Cruguel, — de Saint-Saudien, par. de NoyalMuzillac, — de la Hunelais, par. de Saint-Similien.

Ext., réf. 1669, six gén.; réf. et montres de 1448 à 1536, par. de Saint-Servant, Radenac, Cruguel et Noyal-Muzillac, év. de Vannes.

De gueules à trois croissants d’or, une étoile de même en abyme.

Jean, avocat non contribuant aux fouages en 1448, paya aide en 1446 ; Jean, son fils, épouse Isabelle Vivien ; deux auditeurs des comptes en 1608 et 1646. La branche de Keralmon fondue vers 1643 dans Evby

Tbéguéné (de), sr dudit lieu et de Fiancbois, par. de Saint-Thurial, — de Quémillac, par. de Guipry, — de Darun, par. de Nivillac.

Réf. de 1427 à 1451, dites par., év. de Saint-Malo et Nantes. • De gueules à la croix d’argent. (Sceau 1410). Guillaume, conseiller au parlement en 1599.

TnÉGuiL, par. d’Iffendic, év. de Saint-Malo.

Seigneurie successivement possédée par les familles Marquer, Bourgneuf et Barrin ; érigée en vicomté en faveur de cette dernière en 1644, voyez Barrin, et transmise par alliance aux Huchet de Cintré.

Tréguier Ou Lantréguier, ville épiscopale et capitale du comté de Tréguier.

D’azur à trois fleurs de lys d’or, formées d’épis de blé de même (G. le R.) ; aliàs : d’azur au navire aux voiles éployées d’argent (Arm. 1696).

Tréhan (du), sr du Hallay, par. de Saint-Fiacre, év. de Nantes. Gironné d’argent et de s’.«ble (Arm. 1096).

Tréhuélin (de), év. de Vannes.

D’or à une quintaine d’azur, accomp. de trois croissants de gueules (Arm. 1096).

Trélan (de), sr dudit lieu, par. de Pléchatel, — de la Robetière, par. de Cintré, — de la Tourelle et de la Porte, par. de Derval, — de la Hargouillère, par. de Poligné, — des Meniez, par. de Guichen.

Réf. et montres de 1427 à 1544, par. de Cintré, Poligné, Guichenet Derval, év. de Saint-Malo, Rennes et Nantes.

D’argent au lion rampant de sable.

Jean, écuyer dans une montre d’Olivier de Clisson en 1375 ; Olivier, ratifie le traité Je Guérande en 1381.

Les srs de la Sauldraye et de la Motte, paroisse de Pléchatel, et de Glaseul, paroisse de Carentoir, déboutés à la réformation de 1670, ress. de Rennes et Ploërmel. Tréléon (de), sr dudit lieu, par. de Milizac, — de Keribert.

Réf. et montres de 1448 à 1534, dite par., év. de Léon.

D’argent au griffon de sable.

Tréléver (pe) (ramage de la Roche-Jagu), sr dudit lieu, par. de Guimaëc, - de Penan- vern, par. de Plougasnou, - de la Bouexière, par. de PIouégat-Guérand. . Bandé de six pièces d’hermines et de gueules (Sceau 1385). Marguerite épouse en 1420 Rolland Péan, sr de la Roche-Jagu. Moderne : Bêgaignon, Kermerc’hou, puis des Nos. :’

Trélo (de) voyez Fournmer.

Trémarec (de), sr dudit lieu, par. de Briec, trêve de Landudal, - de Kerdavy, par. de Locamand.

Réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Briec, év. de Cornouaille. D’azur à trois coqs d’argent, becqués et membrés de gueules. Fondu en 1540 dans Kergadalen.

Trémargat (de), voyez Geslin. Trémaudan (de\ voyez Philippes.

  • Trémaudan (de), sr dudit lieu, par. de Plestao, — de Carbrechaut. de la Déviais, de la Chapelle et du Tertre-Volance, par. de Plénée-Jugon, — de la Saullaye.

Anc. ext., réf. 1670, sixgén.; réf. et montres de 1423 à 1469, par. de PlénéeJugon, la Maloure et Maroué, év. de Saint-Brieuc.

De gueules au lévrier passant d’argent, colleté de même, accomp. en pointe d’une molette aussi d’argent voyez Téxier.

Pasquier, vivant en 1400, écuyer dans une montre reçue à Saint-ClouJ en 1415, par Guillaume de la Goublaye ; Jean, écuyer dans une montre reçue à Bourges en 1418, père de Thomas, vivant en 1469, marié à Guyonne Graffart, de la maison du Lorain, en Plénée ; Jean, flls des précédents, épouse en 1531, Mathurine de la Vigne.

La branche aînée fondue au xv siècle dans Hinganl.

Trémaugon (de), sr dudit lieu, par. de Plounévez-Lochrist. Réf. et montrer de 1426 à 1481, dite par., év. de Léon. D’or au chef d’azur (Blancs-Manteaux).

Yvon, exempt de fouages à la réformation de 1426, père de Goulven, anobli en 1467.

Tremblay (du), sr de la Jousselinais, par. de Ghâtillon-sur-Seiche, — des Fontenelles, par. de Saint-Grégoire. Réf. 1513, dites par., év. de Rennes.

De gueules à la bande d’or, accomp. de six molettes de même, posées en orle. (G. le B.). Trémébrit (de), sr dudit lien, par. de Pouldergat.

Réf. et montres de 1481 à 1536 dite par., év. de Cornouaille.

D’argent à l’aigle éployée fie sable, becquée et membrée d’or.

Trémedern (de), sr dudii lieu et de Kergrist, par. de Guimaëc, — du Pléssis-Eon,

par. de Plufur.

Bandé d’or et de sable de six pièces (Sceau 1415), comme Marech.

Alain, écuyer dans une montre passée à Gouesnou en 1378 ; Jean, écuyer dans une montre en 1420.

Fondu dans Malestroit, puis Monlalais, d’où la seigneurie de Trémédern a appartenu successivement aux Esmes, Kerérault, Bègasson etGrignart.

Trémel (de), sr dudit lieu et de Launay. par. de Plestin, trêve de Trémel. Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plestin, év. de Tréguier.. .

Kcartelé aux 1 et 4 : d’azur ou croissant d’or ; aux 2 et 3 : d’or b l’arbre.d’azur.

Trémélan ou Tremillan (de), sr dudit lieu et de Kernévez, par. de Plouzané. Réf. de 1427 à 1447, dite par., év. de Léon.

Echiquelé d’or et de gueules, au bâton d’hermines.

Trémen (de), sr dudit lieu, par. de Plouzané, — de Mesmen, -r- de Penanrue, par. dé Loguivy-Lannion.

Ext., réf. 1671, huit gén.; réf. et montres de 1447 à 1534, par. de Plouzané év. de Léon ;

De gueules à trois ancolies (aliàs : primevères épanouies) d’argent Guyomarc’k, franchi defouages en 1410, épouse Catherine de Kerédré. Fondu dans Mesnoalet.

Trémknec (le), sr dudit lieu, de Traonrun et de Kerbiquet, par. de Plougasnou, — de la Salle, par de Plouigneau, — de Trévieu par. de Plourin, — du Portzmeur.

Anc. ext., réf. 1669, dix gén. réf. et montres de 1463 à 1543, par. de Plougasnou, év. de Tréguier.

D’argent fretté de gueules ; au franc canlon d’azur, chargé c’e trois bandes d’argent.

Jean, vivant en 1100, épouse Tipliaine Cadoret, dont Jean, marié à Anne Goallon.

Théméreuc (de), sr dudit lieu, par. de ce nom — de Plumoyson, — de Brévery, — de la Chesnaye-Taniot, du Clos et de la Villerolland, par. de Matignon, — de la Bourdonnière, - de Lehen et de la Villechevalier, par. de Plurien, — de la Villerio, — du Meurtel, par. de Plévénon, — du Chastellier, par. de Saint-Samson. — de Vaumaby, — de la Villeneuve, par. d’Hénan-Bihen, — de Guitrel, par. de Saint-Gast, — de Kergomar, de la Villegroharl, — de Pontbriand, par. de Pleurtuit ;— des .Salles, par. de Sévignac, — de la Motte, — du Bois-de-la-Koche, — de Lamber, — de la Touche, — de la Ville, — comte de Largouôt par. d’Elven. , Anc. ext. chev., rér. 1668, dix gén. ; réf. et montres de 1440 à 1535, par. de Saint-Gërmain-la-Mer, Plurien, Maroué, Saint-Samson-Jouxte-Livet, Pleurtuit et Sévignac, év. de Saint-Brieûc, Dol et Saint-Malo.

Echiqueté d’argent et dé gueules (Sceau 1379) : allas : échiqueté d’or et de sable, écartelé de Tournemine (G. le B.).

Guillaume, témoin d’une fondation d’Olivier de Dinan à Saint-Aubin-des-Bois en H87; Ëoiland, arb\tre entre le sire de Quintin et l’abbé de Boquen en l337, Geo/froi, fils Henri, ratifie ’ les propositions pour la délivrance de Charles de Blois en 1351 ; Rolland et Jean, ratifient le traité de Guérande en 1381 ; Henry, sr de Brévery, vivant en 1400, père de Rolland, auteur des srs de la Chesnaye-Taniot, marié en 1439 à Jeanne de la Motte ; Pierre, chef d’une autre branche, vivant en 1400, épouse Jeanne de Launay, dont Bertrand, auteur des srs de Lehen, marié à Jeanne de Plœuc, compris parmi les nobles de Lamballe qui prêteront serment au duc en 1437; un président aux enquêtes en 1673; une fille à Saint-Gyr en 1757; un page du Roi en 1778, devenu conseiller au parlement en 1786.

La branche aînée fondue au xv» siècle dans Beaumanoir, d’où la seigneurie de Tréméreuc a passé successivement aux Coëtquen, Béllouan, Avaugonr, Montbourchef, Caltideuc et la Haye de Plouér ; la branche de Largouôt fondue en 1689 dans Cornulier.

(Famille éteinte de nos jours.) .

Trémic (de), sr dudit lieu, par. de Gombrit, — de Kcranysan et de Lespervez, par. de Plonéour, — de Peuanrun.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 14?6 à 1536, dites par., év. de Cornouaille.

D’argent à la rose de gueules.

Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Henry, vivant en 1144, pèred’lVon, vivant en 1460, marié à Jeanne de Saint-Juzel ; Henry, fils des précédents, époux d’Hélène le Gallou, père et mère de Christophe, marié à Louise le Coing, dame de Keranysan ; Jean, chevalier de l’ordre, épouse en 1633 Renée l’Honoré ; un contre-amiral honoraire en 1825.

Fondu dans Boisberlhelot.

Trémigon (de), sr dudit lieu, par. de Combouig, — de la Brousse et de la Villehervé, par. d’Epiniac, — vicomte de Kerinan en 1598, par. de Languédias, — sr de Pargaz : et du Plesfiix, par. de Plorec, — du Mottay, — de la Mettrie, - de la Rivière, f- de Langan, — de la Rambaudière, — de la Villeamaury, — du Chalonge, - du Dicq, par. de Pleurtuit, - de la Villeruo, par. d.j Siint-Meloir, près Bjurseul, — de la Touche, — de la Rochelle, par. de Roz-Landrieux, — de Coalliual, par. de Plouguernével.

Anc. ext. chev. réf. 1671, cinqgcn. ; réf. et montres de I429 à 1513, par. de Gombourg, év. de Saint-Malo Epiniac et Roz-Landrieux, év. de Dol.

D’argent à l’écusson de gueules, en abymo, accomp. de six fusées de même (Sceau 1370) ; aliàs : d’argent à trois écussons de gueules, chargés chacun detrois ..’ fusées d’or, rangées en fasce, comme Listré.

Hervé, fait une fondation au prieuré de Combourg en 1160 ; Juhel, croisé en 1190 (cab. Courtois) ; Rolland, fait une fondation à l’abbaye de la Vieuville en 1200 ; Yvon, au nombre des dix Bretons de l’armée de Sylvestre Budes, qui combattirent et vainquirent dix Allemands à Rome en 1377 \Erard, évêquedeDol, † 1386 ; François, gentilhomme de la chambre du roi Charles IX, capitaine des francs-archers de Saint-Brieuc en 1573, épouse Mathurine de la Bouêxière, dame du Plessix ; sept chevaliers de l’ordre depuis 1562 ; Jean, capitaine d’une compagnie de cinquante chevau-légers et de cent carabins en 1607 ; un conseiller au parlement en 16?.": une fille à Saint-Cyr en 1716; un chef d’escadre en 1765 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1771.

La branche ainée londue dans d’Ozouville, en Normandie.

Trêmillec (de), sr dudit lieu, par. de Plomeur, — du Merdy, de Corniquel et de la Boëssière, par. de Pluguflan, — de Kerazan, par. de Loctudy, — de Kerbohic, par. de Plonéour, — de Keranguen et de Kerlot, par. de Plomelin. Réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Quimper.

De gueules à trois croissants d’argent.

La branche ainée fondue dans Billovart ; la branche de Kerlot fondue dans Jêgado.

Trémoille (de La) (orig. du Poitou), sr dudit lieu, — vicomte, puis duc de Thouars eu 1577 j — prince de Tarente et de Talmont — comte de Laval, — baron de Vitrj, — comte de Taillebourg, — marquis, puis duc de Noirmoutiers en 1650, — baron de Quintin, — baron de la Roche, par. de Nort, — s’de Coëtivy, par. de Plouvien.

D’or au chevron de gueules, accomp. de irois aiglettes’d’azur, becquées etmembrées de gueules. Devise : Sans sortir de l’ornière.

Thibault, croisé en 1248, tué à la bataille de la Massoure avec trois de ses fljs ; Guy, grand panetier de France, + 1350 ; Guy, porte-oriflamme de France, chambellan héréditaire de Bourgogne, † 1392 ; Georges, grand chambellan de France, † 1446 ; Otaries, tué à la bataille de Marignan en 1515, marié en 1501 à Louise de Coôtivy, dame dudit lieu et comtesse de Taillebourg ; Louis, amiral de Bretagne, tué à la bataille-de Pavie en 1524.

La branche de Talmont, qui avait hérité collatéralement de la baronnie de Vitré en 1607, présidait en cette qualité les États de Bretagne, alternativement avec les barons de Léon ; elle a produit depuis 1650 quatre lieutenants-généraux des armées, dont l’un, général de la cavalerie vendéenne, décapité à Laval en 1794.

Trémouart (de).

D’argent à deux fasces de sable ; à la bordure de gueules, besantée d’or (Arm. t de YArs.), comme du Val.

Tréodal (de), par. de Saint-Martin-des-Champs, èv. de Léon.

D’azur à un pigeon d’argent, comme Le Splan, accomp. de trois besants de même.

Tréogan (de).

Porte trois coquilles (Sceau 1356).

Nicolas, donne quittance de ses gages et de ceux des écuyers de sa compagnie en 1356.

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