noble entreprise, il resteroit encore une ressource inépuisable, digne de notre Monarque, des Français.
Si le Soldat vient à lui manquer pour maintenir l’ordre, qu’il appelle à son secours ses fideles sujets, & dans vingt-quatre heures il se formera des bataillons formidables de bons Citoyens, qui encouragés par la Nation, sous les ordres d’un bon Roi, rétabliront enfin cet ordre, ce calme trop long-tems désiré.
Ces agitations, ce déréglement, ce désordre épouventable ne peuvent qu’arrêter un travail précieux pour l’État & pour le bonheur du Peuple. Les États-Généraux pour s’y livrer entièrement, n’attendoient que la réunion des trois Ordres ; vous l’avez enfin entraînée, Monseigneur, cette auguste réunion ; & le Peuple, sans réfléchir, va fournir des armes contre lui-même.
Il faut donc le calmer ce Peuple agité ; il faut plus ; Monseigneur, il faut le consoler.
Les travaux ne vont plus, le prix du pain est exhorbitant pour le pauvre, & l’ouvrier sans travail. J’ai déjà proposé